Observateurs pour systèmes à retard variable et inconnu

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Observateurs pour systèmes à retard variable et inconnu"

Transcription

1 Observateurs pour systèmes à retard variable et inconnu Alexandre Seuret Thierry Floquet Jean-Pierre Richard LAGIS CNRS UMR 816 Ecole Centrale de Lille BP Villeneuve d Ascq Cedex France. seuret.alexandre@ec-lille.fr thierry.floquet@ec-lille.fr jean-pierre.richard@ec-lille.fr Résumé La synthèse d observateurs pour les systèmes à retards inconnus variables et bornés sur l état et l entrée constitue toujours un problème ouvert. Dans cet article nous présentons une méthode pour le résoudre en utilisant une approche d observateur à modes glissants combinée avec une fonctionnelle de Lyapunov-Krasovskii adéquate. Le résultat qui nécessite que le système vérifie certaines conditions structurelles est mis sous forme d inégalité matricielle linéaire. Un exemple est proposé à titre d illustration. Mots-clés Observateurs à modes glissants Systèmes à retard inconnu Inégalité Linéaire Matricielle. I. Introduction L observation est un thème majeur de l étude des systèmes linéaires et non linéaires. Cet article concerne plus spécifiquement l observation de systèmes linéaires à retards inconnus. Plusieurs auteurs ont déjà abordé l observation des systèmes à retards (voir les synthèses de 18 19) mais le plus souvent l écriture de l observateur fait intervenir la valeur du retard. En d autres termes la connaissance ou la mesure du retard est requise. En outre les observateurs sans retard interne 3 9 nécessitent la connaissance de la sortie du système aux temps courant et retardé. Néanmoins dans le cadre d applications réelles (commande télé-opérée systèmes en réseau par exemple) les hypothèses d invariance ou de connaissance du retard sont peu réalistes et proviennent plus des limites des techniques d identification et d analyse disponibles. Seuls quelques articles présentent des résultats qui ne nécessitent pas la connaissance du retard Ces approches intéressantes concernent les systèmes linéaires et garantissent des performances de type H pour le filtrage des erreurs. Cependant toutes présentent les mêmes limites à savoir que le retard n intervient que dans l état et pas dans l entrée ou la sortie et que les résultats proposés sont indépendants des caractéristiques du retard. Il semble donc pertinent de réduire le conservatisme inhérent aux approches indépendantes du retard en proposant un résultat qui prenne en compte des bornes de variation du retard. Dans cet article nous proposons une méthode combinant les approches du type observateurs à modes glissants avec celles des systèmes à retards et en particulier avec le choix d une fonctionnelle de Lyapunov- Krasovskii adéquate. Les dynamiques de l observateur seront analysées. Dans un souci de simplicité nous supposerons que les retards sur l état et sur la commande sont égaux à h. Nous supposerons aussi qu il existe une borne connue h m telle que h h m t IR +. Dans cet article la notation P > pour P IR n n signifie que la matrice P est symétrique définie positive. A 1 A... A n est la matrice concaténée des matrices A i. Enfin Sym{P } = (P + P T ). II. Présentation du Problème Considérons le système à retard sur l état et sur l entrée : ẋ = Ax + A h x(t h) +Bu + B h u(t h) + Dζ (1) y = Cx x(s) = φ(s) s h m où x IR n u IR m y IR q et ζ IR r sont respectivement les vecteurs d état de commande de sortie et une fonction de perturbation inconnue et bornée qui vérifie : ζ(txu) α 1 (txu) () où α 1 est une fonction réelle connue (une constante par exemple). φ C ( h m IR n ) représente le vecteur des conditions initiales. Les matrices A A h B B h C et D sont supposées connues constantes et de dimensions appropriées. Les hypothèses structurelles suivantes sont requises pour la synthèse de l observateur : A1. rank(ca h B h D) =rank(a h B h D) p A. p < q n A3. Le zéros invariants de (AA h B h DC) sont dans C. La condition A1 garantit qu en utilisant le changement de coordonnées défini dans 8 (Chapitre 6) le système peut s écrire : ẋ 1 = A 11 x 1 + A 1 x + B 1 u ẋ = A 1 x 1 + A x + B u +G 1 x 1 (t h) + G x (t h) (3) +G u u(t h) + D 1 ζ y = Tx où x 1 IR n q x IR q et où G 1 G G u sont de la forme : G 1 = Ḡ1 G = Ḡ G u = Ḡu A11 A 1 = A 1 ()

2 où Ḡ1 IR p (n q) Ḡ IR p q Ḡ u IR p m A 11 IR (q p) (n q) A 1 IR p (n q) et T est une matrice orthogonale. Les conditions A permettent de décomposer le système en deux sous-parties. La première représentant les variables non mesurables x 1 n est pas affectée par les termes retardés et les perturbations. A1 est une condition structurelle qui impose aux termes retardés d appartenir à l espace des sorties. Ainsi plus la sortie y a une dimension élevée plus il sera possible de satisfaire cette condition. La condition A3 correspond a une condition de stabilité du système. Elle signifie que la paire de matrices (A 11 A 11 ) est detectable. Dans cet article nous utiliserons le lemme suivant : Lemme 1: 13 Pour toutes matrices A P > et P 1 > l inégalité A T P 1 A P < est équivalente à l existence d une matrice Y telle que : P A T Y T Y A Y Y T + P 1 <. III. Synthèse de l observateur L observateur à mode glissant proposé est : ˆx 1 = A 11ˆx 1 + A 1 x + B 1 u A 11 Le + LT T (G l Te + ν) ˆx = A 1ˆx 1 + A x + B u + A 1 Le +G 1ˆx 1 (t ĥ) + G x (t ĥ) + G uu(t ĥ) T T (G l (ȳ ŷ) + ν) + G 1 Le (t ĥ) ŷ = T ˆx (5) où le gain linéaire G l est une matrice de Hurwitz L est de la forme L avec L IR (n q) (q p) et ν est une fonction discontinue à définir. Le retard utilisé dans (5) ĥ h m est une valeur qui peut-être choisie arbitrairement ou si possible en fonction de caractéristiques pressenties du retard. Il se peut aussi que ce retard ĥ soit variable au cours du temps. Par exemple ĥ pourrait correspondre à une estimation nominale du retard variable. On remarque que les termes non retardés qui dépendent de x sont connus car ils sont proportionnels à la sortie y. La fonction discontinue ν est donnée par : { ρ(tyu) Pyey ν = P ye y si e y (6) sinon. Le gain ρ reste à définir. On peut alors introduire les variables d erreur e y = y ŷ e 1 = x 1 ˆx 1 et e = x ˆx qui conduisent à : ė 1 = A 11 e 1 L ( T T G l Te + T T ν ) +A 11 Le ė = A 1 e 1 + G 1 e 1 (t h) + D 1 ζ (7) +T T ν + ξ + (T T G l T + A 1 L)e G 1 Le (t ĥ) où la fonction de perturbation ξ : IR IR p est alors égale à : ξ = G 1 (ˆx 1 (t h) ˆx 1 (t ĥ)) +G (x (t h) x (t ĥ)) (8) +G u (u(t h) u(t ĥ)). En utilisant le changement de coordonnées T L suivant T L = on définit les nouvelles coordonnées ē 1 et ē = In q L T e y dont les dynamiques sont : ē 1 = ē = (A 11 + LA 1 )ē 1 TA 1 ē 1 + TG 1 ē 1 (t h) +TG 1 L(e (t h) e (t ĥ)) +G l ē + Tξ + TD 1 ζ + ν Comme précédemment le terme retardé e (t h) e (t ĥ) est considéré comme une perturbation. On obtient : ē 1 = ē = (A 11 + LA 1 )ē 1 TA 1 ē 1 + TG 1 ē 1 (t h) +G l ē + ν + Tξ + TD 1 ζ (9) (1) où la nouvelle fonction de perturbation due au retard inconnu est ξ : IR IR p définie par : ξ = ce qui s écrit aussi : G 1 (ˆx 1 (t h) ˆx 1 (t ĥ)) +G (x (t h) x (t ĥ)) +TG 1 L(e (t h) e (t ĥ)) +G u (u(t h) u(t ĥ)) ξ = G 1 G G 1L G u h t ĥ ˆx1(s) ẋ (s) ė (s) u(s) (11) ds. (1) ξ est une fonction dépendant uniquement de ˆx 1 ẋ ė et u qui sont des variables connues par l observateur. Il est alors légi de supposer l existence d une fonction scalaire α connue qui vérifie : ξ α (t ˆx 1 x e u). (13) Remarque 1: Pour garantir l existence de α u doit être une fonction temporelle continue par morceaux. Il est maintenant possible de donner une expression de la fonction ρ en se référant aux techniques introduites dans le cadre de la synthèse de loi de commande 11. Soit γ un réel positif on pose : ρ(t ˆx 1 x u) = D 1 α 1 (t ˆx 1 x u) + α (t ˆx 1 x u) + γ (1) Théorème 1: Sous les conditions A et (13) et pour toute matrice de Hurwitz G l le système (1) est asymptotiquement stable pour tout retard h h m s il existe des matrices symétriques définies positives P 1 et R 1 IR (n q) (n q) P IR q q une matrice symétrique Z IR q q et une matrice W IR (n q) (q p) telles que les conditions LMI suivantes soient réalisées : ψ A T 11 P1 + AT 11 W T (A 1 + G 1) T T T P P 1 + h mr 1 < (15) G T l P + PG l + h mz R 1 (TG 1) T P P TG 1 Z (16) où ψ = A T 11P 1 + P 1 A 11 + A T 11W T + WA 11. Le gain L est donné par L = P 1 1 W.

3 Preuve. Soit la fonctionnelle de Lyapunov-Krasovskii : V = ē T 1 P 1 ē 1 + ē T P ē + ē T h m t+θ 1 (s)r 1 ē 1 (s)dsdθ. En utilisant la transformation suivante : ē 1 (t h) = ē 1 et en dérivant (17) on obtient : où V = t h (17) ē 1 (s)ds (18) ē T 1 Sym{(A 11 + LA 1 ) T P 1 }ē 1 +ē T G T l P + P G l ē +Sym { ē T P T(A 1 + G 1 )ē 1 } ρ(tyu) P ē + h m ē T 1 R 1 ē 1 +η 1 + η ē T 1 (s)r 1 ē 1 (s)ds η 1 = ē T P TG 1 t h ē 1 (s)ds η = ē T P T D 1 ζ + ξ. (19) () Les conditions LMI (16) permettent d écrire pour tout vecteur X : En particulier pour X = X T R 1 (TG 1) T P P TG 1 Z X ē 1 (s) ē on a : ē P G 1 ē 1 (s) ē T Z ē + ē T 1 (s)r 1 ē 1 (s). Puis en intégrant cette relation par rapport à la variable s on majore η 1 : η 1 t h ēt Z ē ds + ē T t h 1 (s)r 1 ē 1 (s)ds η 1 h m ē T Z ē + ē T 1 (s)r 1 ē 1 (s)ds. (1) D après la définition (1) de ρ et sachant que T est orthogonale : η ρ(tyu) P ē γ P ē. () En prenant compte des majorations (1) () et sachant que ē 1 = (A 11 + LA 11 )ē 1 V est majorée par : V Sym { ē T 1 P 1 (A 11 + LA 11 )ē 1 +ē T P (A 1 + G 1 )ē 1 +ē T P G l ē } +h m ē T 1 (A 11 + LA 1 ) T R 1 (A 11 + LA 1 )ē 1 +h m ē T Z ē γ P e ce qui peut encore s écrire : V avec Ψ = ē1 ē T Ψ ē1 ē γ P ē (3) ψ 1 (A 1 + G 1) T T T P P T(A 1 + G 1) G T l P + PG l + h mz et où ψ 1 = (A 11 + LA 11 ) T P 1 + P 1 (A 11 + LA 11 ) +h m (A 11 + LA 11 ) T R 1 (A 11 + LA 11 ) () Cette condition n est pas du type LMI car elle comporte des termes non linéaires dans la première ligne et la première colonne. Cependant il est nécessaire que cette composante soit définie négative pour garantir la négativité de V. En utilisant le Lemme 1 on transforme ce problème en LMI. ψ (A 11 + LA 11) T Y T (A 1 + G 1) T T T P Y Y T + h mr 1 <. (5) G T l P + PG l + h mz En imposant Y = P 1 et en définissant W = P 1 L la condition LMI du théorème apparaît. Finalement si (15) et (16) sont satisfaites (5) est aussi vérifiée. Ainsi la dynamique de l erreur est asymptotiquement stable. IV. Propriétés dynamiques Corollaire 1: D après la synthèse de l observateur du Théorème 1 le système entre en régime glissant sur la surface S = {ē = } en temps fini. Preuve. Soit la fonction de Lyapunov candidate : V = ē T P ē (6) En différenciant (6) le long de (1) on obtient : V = ē T (G T l P + P G l )ē + ē T P T T T ν +A 1 ē 1 + G 1 ē 1 (t h) + D 1 ζ + ξ. Le fait que G l est de Hurwitz et (6) conduisent à la majoration suivante : V P ē A 1 e 1 + G 1 e 1 (t h) γ. (7) D après le Théorème 1 l erreur ē 1 est asymptotiquement stable. Ainsi il existe un temps t et un réel positif δ tels que t t A 1 e 1 + G 1 e 1 (t h) γ δ. Ceci conduit à : t t V δ P ē δ λ min (P ) V. (8) où λ min (P ) est la plus petite valeur propre de P. En intégrant cette dernière inégalité différentielle on conclut que le système entre en régime glissant sur la surface S en temps fini. V. Observateur à convergence exponentielle Dans cette partie la convergence de l observateur est améliorée en imposant un critère de convergence exponentielle. En dépit du retard variable et inconnu le théorème suivant assure que la dynamique de l erreur est α stable. La stabilité exponentielle est un moyen d assurer la rapidité de convergence de l observateur. Comme dans 16 pour tout α > le système (1) est dit α stable ou exponentiellement stable et de degré de convergence α s il existe un réel β 1 tel que les solutions e(t;t φ) pour toute condition initiale φ vérifient : e(tt φ) β φ e α(t t). (9) Théorème : Sous les conditions A et (13) le système (1) est α stable pour tout retard h h m s il existe des matrices symétriques définies positives P 1 R 1 et R IR (n q) (n q) P IR q q une matrice symétrique Z IR q q et une matrice W IR (n q) (q p) telles que les

4 conditions LMI suivantes soient réalisées : où ψ α 1 A T 11 P1 + AT 11 W T + αp 1 (A 1 + b G 1) T T T P P 1 + h mr 1 Y T + Y + αp + h mz b mp TG 1 h mb mp TG 1 R 1 h mr < (3) R 1 b (TG 1) T P b P TG 1 Z. (31) ψ1 α = A T 11P 1 + P 1 A 11 + αp 1 +A T 11W T + WA 11 + R b = (1 + e αhm )/ b m = ( 1 + e αhm )/ Les gains sont donnés par L = P 1 1 W et G l = P 1 Y. Preuve. En introduisant la nouvelle variable ē α i = e αt ē i dans (1) la convergence asymptotique de ē α implique que ē soit α stable. L équation (1) devient : ē α 1 = ē α = (A 11 + LA 1 + αi)ē α 1 TA 1 ē α 1 + (ν + Tξ + TD 1 ζ) e αt +e αh TG 1 ē α 1 (t h) + (G l + αi)ē α (3) On remarque que e αh = b + b m où est une fonction réelle inconnue vérifiant 1. La fonctionnelle de Lyapunov-Krasovskii candidate est : V α = 1 P 1 ē α 1 + P ē α + αt h m ē t+θ 1 (s)r 1 ē α 1 (s)dsdθ. En différenciant (33) le long de (3) on obtient : (33) V α = 1 Sym{P 1 (A 11 + LA 11 + αi)}ē α 1 + P T(A 1 + b G 1 )ē α +η1 α + η α + η3 α + η α + P (G l + αi) + (G l + αi) T P ē α +h m ė αt 1 R 1 ė α 1 t h ėαt 1 (s)r 1 ė α 1 (s)ds (3) η1 α = t P b TG 1 t h ėα 1 (s)ds η α = P b m TG 1 e α 1 η3 α = t (35) P b m TG 1 t h ėα 1 (s)ds η α = P (ν + Tξ + TD 1 ζ) e αt. En utilisant la même méthode que dans le Théorème 1 (31) permet de majorer η 1 : η1 α h m Z ē α + 1 (s)r 1 ē α 1 (s)ds. (36) En appliquant la majoration standard qui pour toute matrice R > de dimension n n et pour tous vecteurs a et b de R n assure que ±a T b a T R 1 a + b T Rb à η α avec a T = P b m TG 1 b = e α 1 et R = R on obtient : η α b m P TG 1 R 1 b m(tg 1 ) T P T ē α + 1 R ē α 1. (37) En utilisant cette même majoration pour η α 3 avec a T = P b m TG 1 b = ė α 1 (s) et R = R 1 on obtient : η3 α h m b m P TG 1 R1 1 b m(tg 1 ) T P T ē α + 1 (s)r 1 ē α 1 (s)ds. (38) Les fonctions ν et ρ de (1) restant inchangées on a : η α γ P ē. (39) Puis la combinaison de (36-39) avec l expression de la dérivée de V α conduit à : V T α ē1 ē Ψ α ē 1 ē γ P ē () avec : Ψ α ψ α = 11 (A 1 + G 1 ) T T T P ψ α ψ11 α = Sym{P 1 (A 11 + LA 11 + αi)} + (A 11 + LA 11 + αi) T R 1 (A 11 + LA 11 + αi) ψ α = G T l P + P G l + αp + h m Z +h m b m P TG 1 R 1 (TG 1) T P b m +b m P TG 1 R1 1 (TG 1) T P b m. (1) Le Lemme 1 appliqué de la même manière que dans le Théorème 1 conduit à : ψ α 1 A T 11 P1 + AT 11 W T + αp 1 (A 1 + G 1) T T T P P 1 + h mr 1 < () ψ α Enfin en imposant Y = P G l le complément de Schur permet de retrouver les conditions LMI (3). Ainsi si (3) et (31) sont satisfaites la dérivée de la fonctionnelle (33) est définie négative. Remarque : On remarque que pour α = dans le Théorème on montre que le système est asymptotiquement stable. Soit le système (3) avec : A 11 = 1 A 1 = A = 1 1 G 1 = T = G u = 1 1 VI. Exemple A 1 = G = D 1 = B 1 = B = (3) Le retard inconnu du système observé est de la forme h = h m (1 + sin(ω 1 t)) dont la borne maximale est h m =.3s et dont la fréquence est ω 1 =.5s 1. La commande utilisée est de la forme u = u sin(ω t) avec u = et ω = 3. Les résultats en simulations sont donnés dans les figures suivantes. Les figures 1 et présentent les erreurs d observation du système pour α = et α =. Les figures 3 et montrent la comparaison entre l état réel et l état estimé. pour α =. On remarque que le fait d augmenter le coefficient d exponentialité α accélère la rapidité de convergence de l erreur. Dans ces conditions le Théorème assure la convergence exponentielle de l observateur pour α = vers le système réel. Les gains de l observateur sont alors : L = G l = ()

5 6 e x1 e x e y1 e y x 11 ^x 11 x 1 ^x Fig. 1. Simulation de l erreur d observation pour α = et h m = Fig. 3. Comparaison entre les variables x 1 et ˆx 1 pour α = 6 e x1 e x e y1 e y 3 y 11 y 1 ^y 11 ^y Fig.. Simulation de l erreur d observation pour α = et h m = Fig.. Comparaison entre les variables x et ˆx pour α = Sachant que le système (3) est stable ces dynamiques sont bornées. La fonction α (t ˆx 1 x e u) choisie dans cette simulation est donc simplement une constante K = 7. VII. Conclusion Le problème de la synthèse d un observateur pour des systèmes à retard inconnu à la fois sur l état et la commande a été résolu pour une classe de systèmes vérifiant les conditions A1-3. Les théorèmes présentés sous forme d inégalités matricielles linéaires (LMI) garantissent la convergence asymptotique (Théorème 1) ou exponentielle (Théorème ) connaissant la borne maximale du retard. Références 1 J.-P. Barbot T. Boukhobza et M. Djemaï Sliding mode observer for triangular input form. 35th IEEE CDC 99 Conference on Decision and Control Kobe Japan H. H. Choi et M. J. Chung Robust Observer-based H controller design for linear uncertain -delay systems. Automatica 33(9) pp M. Darouach Linear functional observers for systems with delays in the state variables. IEEE trans. on Automatic Control 6(3) pp March 1. M. Darouach P. Pierrot et E. Richard Design of reduced-order observers without internal delays. IEEE Trans. on Automatic Control (9) pp M. Darouach M. Zasadzinski et S. J. Xu Full-order observers for linear systems with unknown inputs. IEEE Trans. on Automatic Control vol. 39 pp C.E. de Souza R.E. Palhares et P.L.D. Peres Robust H filtering for uncertain linear systems with multiple -varying state : An LMI approach. 38th IEEE CDC 99 Conference on Decision and Control Phoenix AZ pp S. V. Drakunov et V. I. Utkin Sliding mode observers. Tutorial. 3th IEEE CDC 99 Conference on Decision and Control New- Orleans LA December Edwards C. et Spurgeon S. K. Sliding Mode Control : Theory and Applications Taylor & Francis F. W. Fairmar Kumar et E. Richard Design of reduced-order observers without internal delays. IEEE trans. on Automatic Control (9) pp T. Floquet J.-P. Barbot W. Perruquetti et M. Djemaï On the robust fault detection via a sliding mode disturbance Observer. International Journal of control 77(7) pp E. Fridman F. Gouaisbaut M. Dambrine et J.-P. Richard Sliding mode control of systems with -varying delays via a descriptor approach. Int. J. System Sc. Vol. 3 No.8-9 pp July 3. 1 E. Fridman U. Shaked et L. Xie Robust H Filtering of linear systems with -varying delay. IEEE Trans. on Automatic Control vol. 8 pp L.-S. Hu J. Huang et H.-H. Cao Robust digital model predicitve control for linear uncertain systems with saturations. IEEE Trans. on Automatic Control vol. 9(5) pp

6 1 J. Leyva-Ramos et A. E. Pearson An asymptotic modal observer for linear autonomous lag systems. IEEE Trans. on Automatic Control S.I. Niculescu Delay effects on stability LNCIS series Vol. 69 Springer Berlin S-I. Niculescu C-E. de Souza L. Dugard et J-M. Dion Robust exponential Stability of uncertain systems with -varying delays IEEE Trans. on Automatic Control Vol. 3(5) pp W. Perruquetti et J. P. Barbot Sliding Mode Control in Engineering Ed. Marcel Dekker. 18 J.-P. Richard Time Delay Systems : An overview of some recent advances and open problems. Automatica 39(1) pp O. Sename New trends in design of observers for -delay systems. Kybernetica 37() pp A. Seuret M. Dambrine et J.P. Richard Robust exponential stabilization for systems with -varying delays 5 th IFAC Workshop on Time-Delay Systems Leuven. 1 A. Seuret T. Floquet et J.P. Richard Observer design for systems with unknown delays soumis à Rocond 6. C. P. Tan et C. Edwards An LMI approach for designing sliding mode observers. International Journal of Control 7(16) pp Utkin V. I. Sliding Modes in Control and Optimization Berlin Germany Springer-Verlag 199. S. Xu P. Shi C. Feng Y. Guo et Y. Zou Robust Observers for a class of uncertain nonlinear stochastic systems with state delay. Nonlinear Dynamics and systems Theory (3). 5 Z. Wang B. Huang et H. Unbehausen Robust H observer design for uncertain -delay systems :(I) the continuous case. IFAC 1th world congress Beijing China pp

Commande de systèmes non retardés par retour de sortie statique échantillonné

Commande de systèmes non retardés par retour de sortie statique échantillonné Commande de systèmes non retardés par retour de sortie statique échantillonné Alexandre Seuret, Karl H. Johansson, Michel Dambrine 2 ACCESS Linnaeus Centre Royal Institute of Technology, Stockholm, Suède

Plus en détail

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire 1 Programmation linéaire 1. Le problème, un exemple. 2. Le cas b = 0 3. Théorème de dualité 4. L algorithme du simplexe 5. Problèmes équivalents 6. Complexité de l Algorithme 2 Position du problème Soit

Plus en détail

Algorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome

Algorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome Algorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome Frédéric Jean Unité de Mathématiques Appliquées ENSTA Le 02 février 2006 Outline 1 2 3 Modélisation Géométrique d un Robot Robot

Plus en détail

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES.

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES. CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE EQUATIONS DIFFERENTIELLES Le but de ce chapitre est la résolution des deux types de systèmes différentiels linéaires

Plus en détail

Techniques de Lyapunov en contrôle quantique pour le couplage dipolaire et polarisabilité

Techniques de Lyapunov en contrôle quantique pour le couplage dipolaire et polarisabilité Techniques de Lyapunov en contrôle quantique pour le couplage dipolaire et polarisabilité Andreea Grigoriu avec Jean-Michel Coron, Cătălin Lefter and Gabriel Turinici CEREMADE-Université Paris Dauphine

Plus en détail

TESTS PORTMANTEAU D ADÉQUATION DE MODÈLES ARMA FAIBLES : UNE APPROCHE BASÉE SUR L AUTO-NORMALISATION

TESTS PORTMANTEAU D ADÉQUATION DE MODÈLES ARMA FAIBLES : UNE APPROCHE BASÉE SUR L AUTO-NORMALISATION TESTS PORTMANTEAU D ADÉQUATION DE MODÈLES ARMA FAIBLES : UNE APPROCHE BASÉE SUR L AUTO-NORMALISATION Bruno Saussereau Laboratoire de Mathématiques de Besançon Université de Franche-Comté Travail en commun

Plus en détail

Conception systematique d'algorithmes de detection de pannes dans les systemes dynamiques Michele Basseville, Irisa/Cnrs, Campus de Beaulieu, 35042 Rennes Cedex, bassevilleirisa.fr. 1 Publications. Exemples

Plus en détail

La tarification d options

La tarification d options La tarification d options Proposition pour une approche déterministe Pierre Bernhard 1 Stéphane Thiery 2 Marc Deschamps 3 Nous proposons ici une théorie de la tarification d options sur la base d un modèle

Plus en détail

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la Programmation Linéaire. 5 . Introduction Un programme linéaire s'écrit sous la forme suivante. MinZ(ou maxw) =

Plus en détail

Sur certaines séries entières particulières

Sur certaines séries entières particulières ACTA ARITHMETICA XCII. 2) Sur certaines séries entières particulières par Hubert Delange Orsay). Introduction. Dans un exposé à la Conférence Internationale de Théorie des Nombres organisée à Zakopane

Plus en détail

Principe de symétrisation pour la construction d un test adaptatif

Principe de symétrisation pour la construction d un test adaptatif Principe de symétrisation pour la construction d un test adaptatif Cécile Durot 1 & Yves Rozenholc 2 1 UFR SEGMI, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, France, cecile.durot@gmail.com 2 Université

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Examen optimisation Centrale Marseille (2008) et SupGalilee (2008)

Examen optimisation Centrale Marseille (2008) et SupGalilee (2008) Examen optimisation Centrale Marseille (28) et SupGalilee (28) Olivier Latte, Jean-Michel Innocent, Isabelle Terrasse, Emmanuel Audusse, Francois Cuvelier duree 4 h Tout resultat enonce dans le texte peut

Plus en détail

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes.

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes. Promotion X 004 COURS D ANALYSE DES STRUCTURES MÉCANIQUES PAR LA MÉTHODE DES ELEMENTS FINIS (MEC 568) contrôle non classant (7 mars 007, heures) Documents autorisés : polycopié ; documents et notes de

Plus en détail

Mathématique et Automatique : de la boucle ouverte à la boucle fermée. Maïtine bergounioux Laboratoire MAPMO - UMR 6628 Université d'orléans

Mathématique et Automatique : de la boucle ouverte à la boucle fermée. Maïtine bergounioux Laboratoire MAPMO - UMR 6628 Université d'orléans Mathématique et Automatique : de la boucle ouverte à la boucle fermée Maïtine bergounioux Laboratoire MAPMO - UMR 6628 Université d'orléans Maitine.Bergounioux@labomath.univ-orleans.fr Plan 1. Un peu de

Plus en détail

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes J. Erhel Janvier 2014 1 Inverse d une matrice carrée et systèmes linéaires Ce paragraphe a pour objet les matrices carrées et les systèmes linéaires.

Plus en détail

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin. Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

LEÇON N 7 : Schéma de Bernoulli et loi binomiale. Exemples.

LEÇON N 7 : Schéma de Bernoulli et loi binomiale. Exemples. LEÇON N 7 : Schéma de Bernoulli et loi binomiale. Exemples. Pré-requis : Probabilités : définition, calculs et probabilités conditionnelles ; Notion de variables aléatoires, et propriétés associées : espérance,

Plus en détail

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Adriana Climescu-Haulica Laboratoire de Modélisation et Calcul Institut d Informatique et Mathématiques Appliquées de

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire Programmation linéaire DIDIER MAQUIN Ecole Nationale Supérieure d Electricité et de Mécanique Institut National Polytechnique de Lorraine Mathématiques discrètes cours de 2ème année Programmation linéaire

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Contexte. Pour cela, elles doivent être très compliquées, c est-à-dire elles doivent être très différentes des fonctions simples,

Contexte. Pour cela, elles doivent être très compliquées, c est-à-dire elles doivent être très différentes des fonctions simples, Non-linéarité Contexte Pour permettre aux algorithmes de cryptographie d être sûrs, les fonctions booléennes qu ils utilisent ne doivent pas être inversées facilement. Pour cela, elles doivent être très

Plus en détail

RO04/TI07 - Optimisation non-linéaire

RO04/TI07 - Optimisation non-linéaire RO04/TI07 - Optimisation non-linéaire Stéphane Mottelet Université de Technologie de Compiègne Printemps 2003 I Motivations et notions fondamentales 4 I1 Motivations 5 I2 Formes quadratiques 13 I3 Rappels

Plus en détail

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale.

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale. MODÉLISATION ET SIMULATION EQUATIONS AUX DIFFÉRENCES (I/II) 1. Rappels théoriques : résolution d équations aux différences 1.1. Équations aux différences. Définition. Soit x k = x(k) X l état scalaire

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur

Plus en détail

La programmation linéaire : une introduction. Qu est-ce qu un programme linéaire? Terminologie. Écriture mathématique

La programmation linéaire : une introduction. Qu est-ce qu un programme linéaire? Terminologie. Écriture mathématique La programmation linéaire : une introduction Qu est-ce qu un programme linéaire? Qu est-ce qu un programme linéaire? Exemples : allocation de ressources problème de recouvrement Hypothèses de la programmation

Plus en détail

Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles

Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles Valentin Patilea 1 Cesar Sanchez-sellero 2 Matthieu Saumard 3 1 CREST-ENSAI et IRMAR 2 USC Espagne 3 IRMAR-INSA

Plus en détail

Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation

Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation URSI-France Journées scientifiques 26/27 mars 2013 Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation All Dielectric Superstrate to Control the Half-Power-BeamWidth

Plus en détail

Corrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010

Corrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010 Corrigé du baccalauréat S Asie juin 00 EXERCICE Commun à tous les candidats 4 points. Question : Le triangle GBI est : Réponse a : isocèle. Réponse b : équilatéral. Réponse c : rectangle. On a GB = + =

Plus en détail

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007 Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 7 EXERCICE points. Le plan (P) a une pour équation cartésienne : x+y z+ =. Les coordonnées de H vérifient cette équation donc H appartient à (P) et A n

Plus en détail

Corps des nombres complexes, J Paul Tsasa

Corps des nombres complexes, J Paul Tsasa Corps des nombres complexes, J Paul Tsasa One Pager Février 2013 Vol. 5 Num. 011 Copyright Laréq 2013 http://www.lareq.com Corps des Nombres Complexes Définitions, Règles de Calcul et Théorèmes «Les idiots

Plus en détail

Optimisation Discrète

Optimisation Discrète Prof F Eisenbrand EPFL - DISOPT Optimisation Discrète Adrian Bock Semestre de printemps 2011 Série 7 7 avril 2011 Exercice 1 i Considérer le programme linéaire max{c T x : Ax b} avec c R n, A R m n et

Plus en détail

Équation de Langevin avec petites perturbations browniennes ou

Équation de Langevin avec petites perturbations browniennes ou Équation de Langevin avec petites perturbations browniennes ou alpha-stables Richard Eon sous la direction de Mihai Gradinaru Institut de Recherche Mathématique de Rennes Journées de probabilités 215,

Plus en détail

Projet de Traitement du Signal Segmentation d images SAR

Projet de Traitement du Signal Segmentation d images SAR Projet de Traitement du Signal Segmentation d images SAR Introduction En analyse d images, la segmentation est une étape essentielle, préliminaire à des traitements de haut niveau tels que la classification,

Plus en détail

Automatique Linéaire 1 Travaux Dirigés 1A ISMIN

Automatique Linéaire 1 Travaux Dirigés 1A ISMIN Automatique Linéaire 1 Travaux Dirigés Travaux dirigés, Automatique linéaire 1 J.M. Dutertre 2014 TD 1 Introduction, modélisation, outils. Exercice 1.1 : Calcul de la réponse d un 2 nd ordre à une rampe

Plus en détail

Une forme générale de la conjecture abc

Une forme générale de la conjecture abc Une forme générale de la conjecture abc Nicolas Billerey avec l aide de Manuel Pégourié-Gonnard 6 août 2009 Dans [Lan99a], M Langevin montre que la conjecture abc est équivalente à la conjecture suivante

Plus en détail

Condition inf-sup pour l Elément Fini de Taylor-Hood È ¾ -iso-è ½

Condition inf-sup pour l Elément Fini de Taylor-Hood È ¾ -iso-è ½ Condition inf-sup pour l Elément Fini de Taylor-Hood È ¾ -iso-è ½ Patrick Ciarlet et Vivette Girault ciarlet@ensta.fr & girault@ann.jussieu.fr ENSTA & Laboratoire Jacques-Louis Lions, Paris 6 Condition

Plus en détail

1 Première section: La construction générale

1 Première section: La construction générale AMALGAMATIONS DE CLASSES DE SOUS-GROUPES D UN GROUPE ABÉLIEN. SOUS-GROUPES ESSENTIEL-PURS. Călugăreanu Grigore comunicare prezentată la Conferinţa de grupuri abeliene şi module de la Padova, iunie 1994

Plus en détail

Projet de synthèse de l'électronique analogique : réalisation d'une balance à jauges de contrainte

Projet de synthèse de l'électronique analogique : réalisation d'une balance à jauges de contrainte J3eA, Journal sur l enseignement des sciences et technologies de l information et des systèmes, Volume 4, HorsSérie 2, 20 (2005) DOI : http://dx.doi.org/10.1051/bibj3ea:2005720 EDP Sciences, 2005 Projet

Plus en détail

Modèle de calcul des paramètres économiques

Modèle de calcul des paramètres économiques Modèle de calcul des paramètres économiques selon norme SIA 480 Calcul de rentabilité pour les investissements dans le bâtiment Version 3.2 1. Introduction 1.1 Version Excel Le modèle de calcul a été développé

Plus en détail

Table des matières. Introduction Générale 5

Table des matières. Introduction Générale 5 Table des matières Introduction Générale 5 1 Généralités et rappels 16 1.1 Rappels... 16 1.1.1 Introduction... 16 1.1.2 Notion de stabilité...... 17 1.1.3 Stabilité globale et stabilité locale... 17 1.1.4

Plus en détail

INTRODUCTION À L ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES

INTRODUCTION À L ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES INTRODUCTION À L ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES Dominique LAFFLY Maître de Conférences, Université de Pau Laboratoire Société Environnement Territoire UMR 5603 du CNRS et Université de Pau Domaine

Plus en détail

Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable

Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Avertissement! Dans tout ce chapître, I désigne un intervalle de IR. 4.1 Fonctions convexes d une variable Définition 9 Une fonction ϕ, partout définie

Plus en détail

Intérêt du découpage en sous-bandes pour l analyse spectrale

Intérêt du découpage en sous-bandes pour l analyse spectrale Intérêt du découpage en sous-bandes pour l analyse spectrale David BONACCI Institut National Polytechnique de Toulouse (INP) École Nationale Supérieure d Électrotechnique, d Électronique, d Informatique,

Plus en détail

Propriétés des options sur actions

Propriétés des options sur actions Propriétés des options sur actions Bornes supérieure et inférieure du premium / Parité call put 1 / 1 Taux d intérêt, capitalisation, actualisation Taux d intéret composés Du point de vue de l investisseur,

Plus en détail

OPTIMISATION DE LA MAINTENANCE DES EQUIPEMENTS DE MANUTENTION DU TERMINAL A CONTENEURS DE BEJAIA (BMT)

OPTIMISATION DE LA MAINTENANCE DES EQUIPEMENTS DE MANUTENTION DU TERMINAL A CONTENEURS DE BEJAIA (BMT) OPTIMISATION DE LA MAINTENANCE DES EQUIPEMENTS DE MANUTENTION DU TERMINAL A CONTENEURS DE BEJAIA (BMT) LAGGOUNE Radouane 1 et HADDAD Cherifa 2 1,2: Dépt. de G. Mécanique, université de Bejaia, Targa-Ouzemour

Plus en détail

CARACTERISTIQUE D UNE DIODE ET POINT DE FONCTIONNEMENT

CARACTERISTIQUE D UNE DIODE ET POINT DE FONCTIONNEMENT TP CIRCUITS ELECTRIQUES R.DUPERRAY Lycée F.BUISSON PTSI CARACTERISTIQUE D UNE DIODE ET POINT DE FONCTIONNEMENT OBJECTIFS Savoir utiliser le multimètre pour mesurer des grandeurs électriques Obtenir expérimentalement

Plus en détail

Les équations différentielles

Les équations différentielles Les équations différentielles Equations différentielles du premier ordre avec second membre Ce cours porte exclusivement sur la résolution des équations différentielles du premier ordre avec second membre

Plus en détail

Exercices du Cours de la programmation linéaire donné par le Dr. Ali DERBALA

Exercices du Cours de la programmation linéaire donné par le Dr. Ali DERBALA 75. Un plombier connaît la disposition de trois tuyaux sous des dalles ( voir figure ci dessous ) et il lui suffit de découvrir une partie de chacun d eux pour pouvoir y poser les robinets. Il cherche

Plus en détail

Programmation linéaire et Optimisation. Didier Smets

Programmation linéaire et Optimisation. Didier Smets Programmation linéaire et Optimisation Didier Smets Chapitre 1 Un problème d optimisation linéaire en dimension 2 On considère le cas d un fabricant d automobiles qui propose deux modèles à la vente, des

Plus en détail

Modélisation géostatistique des débits le long des cours d eau.

Modélisation géostatistique des débits le long des cours d eau. Modélisation géostatistique des débits le long des cours d eau. C. Bernard-Michel (actuellement à ) & C. de Fouquet MISTIS, INRIA Rhône-Alpes. 655 avenue de l Europe, 38334 SAINT ISMIER Cedex. Ecole des

Plus en détail

Physique quantique et physique statistique

Physique quantique et physique statistique Physique quantique et physique statistique 7 blocs 11 blocs Manuel Joffre Jean-Philippe Bouchaud, Gilles Montambaux et Rémi Monasson nist.gov Crédits : J. Bobroff, F. Bouquet, J. Quilliam www.orolia.com

Plus en détail

Chapitre 7. Récurrences

Chapitre 7. Récurrences Chapitre 7 Récurrences 333 Plan 1. Introduction 2. Applications 3. Classification des récurrences 4. Résolution de récurrences 5. Résumé et comparaisons Lectures conseillées : I MCS, chapitre 20. I Rosen,

Plus en détail

Résolution d équations non linéaires

Résolution d équations non linéaires Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique

Plus en détail

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10.

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. A1 Trouvez l entier positif n qui satisfait l équation suivante: Solution 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. En additionnant les termes du côté gauche de l équation en les mettant sur le même dénominateur

Plus en détail

Solution A La Gestion Des Objets Java Pour Des Systèmes Embarqués

Solution A La Gestion Des Objets Java Pour Des Systèmes Embarqués International Journal of Engineering Research and Development e-issn: 2278-067X, p-issn: 2278-800X, www.ijerd.com Volume 7, Issue 5 (June 2013), PP.99-103 Solution A La Gestion Des Objets Java Pour Des

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 10 août 2015 Enoncés 1 Proailités sur un univers fini Evènements et langage ensemliste A quelle condition sur (a,, c, d) ]0, 1[ 4 existe-t-il une proailité P sur

Plus en détail

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48 Méthodes de Polytech Paris-UPMC - p. 1/48 Polynôme d interpolation de Preuve et polynôme de Calcul de l erreur d interpolation Étude de la formule d erreur Autres méthodes - p. 2/48 Polynôme d interpolation

Plus en détail

Introduction à l analyse numérique : exemple du cloud computing

Introduction à l analyse numérique : exemple du cloud computing Introduction à l analyse numérique : exemple du cloud computing Tony FEVRIER Aujourd hui! Table des matières 1 Equations aux dérivées partielles et modélisation Equation différentielle et modélisation

Plus en détail

Dimensionnement d une roue autonome pour une implantation sur un fauteuil roulant

Dimensionnement d une roue autonome pour une implantation sur un fauteuil roulant Dimensionnement d une roue autonome pour une implantation sur un fauteuil roulant I Présentation I.1 La roue autonome Ez-Wheel SAS est une entreprise française de technologie innovante fondée en 2009.

Plus en détail

3. Conditionnement P (B)

3. Conditionnement P (B) Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte

Plus en détail

Programmation Linéaire - Cours 1

Programmation Linéaire - Cours 1 Programmation Linéaire - Cours 1 P. Pesneau pierre.pesneau@math.u-bordeaux1.fr Université Bordeaux 1 Bât A33 - Bur 265 Ouvrages de référence V. Chvátal - Linear Programming, W.H.Freeman, New York, 1983.

Plus en détail

VIII- Circuits séquentiels. Mémoires

VIII- Circuits séquentiels. Mémoires 1 VIII- Circuits séquentiels. Mémoires Maintenant le temps va intervenir. Nous avions déjà indiqué que la traversée d une porte ne se faisait pas instantanément et qu il fallait en tenir compte, notamment

Plus en détail

CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR. A - Propriétés et détermination du choix optimal

CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR. A - Propriétés et détermination du choix optimal III CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR A - Propriétés et détermination du choix optimal La demande du consommateur sur la droite de budget Résolution graphique Règle (d or) pour déterminer la demande quand

Plus en détail

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3)

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) Jean-Yves Jaffray Patrice Perny 16 mars 2006 ATTITUDE PAR RAPPORT AU RISQUE 1 Attitude par rapport au risque Nousn avons pas encore fait d hypothèse sur la structure de

Plus en détail

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10 PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?

Plus en détail

LES MÉTHODES DE POINT INTÉRIEUR 1

LES MÉTHODES DE POINT INTÉRIEUR 1 Chapitre XIII LES MÉTHODES DE POINT INTÉRIEUR 1 XIII.1 Introduction Nous débutons par un rappel de la formulation standard d un problème d optimisation 2 linéaire et donnons un bref aperçu des différences

Plus en détail

FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc)

FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc) 87 FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc) Dans le cadre de la réforme pédagogique et de l intérêt que porte le Ministère de l Éducation

Plus en détail

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Albert Cohen Dans ce cours, on s intéresse à l approximation numérique d équations aux dérivées partielles linéaires qui admettent une formulation

Plus en détail

Les indices à surplus constant

Les indices à surplus constant Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté

Plus en détail

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 204 Corrigé EXERCICE 4 points Commun à tous les candidats. Proposition fausse. La tangente T, passant par les points A et B d abscisses distinctes, a pour coefficient

Plus en détail

Polynômes à plusieurs variables. Résultant

Polynômes à plusieurs variables. Résultant Polynômes à plusieurs variables. Résultant Christophe Ritzenthaler 1 Relations coefficients-racines. Polynômes symétriques Issu de [MS] et de [Goz]. Soit A un anneau intègre. Définition 1.1. Soit a A \

Plus en détail

Vision industrielle et télédétection - Détection d ellipses. Guillaume Martinez 17 décembre 2007

Vision industrielle et télédétection - Détection d ellipses. Guillaume Martinez 17 décembre 2007 Vision industrielle et télédétection - Détection d ellipses Guillaume Martinez 17 décembre 2007 1 Table des matières 1 Le projet 3 1.1 Objectif................................ 3 1.2 Les choix techniques.........................

Plus en détail

Calcul différentiel sur R n Première partie

Calcul différentiel sur R n Première partie Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité

Plus en détail

Simulation de variables aléatoires

Simulation de variables aléatoires Chapter 1 Simulation de variables aléatoires Références: [F] Fishman, A first course in Monte Carlo, chap 3. [B] Bouleau, Probabilités de l ingénieur, chap 4. [R] Rubinstein, Simulation and Monte Carlo

Plus en détail

Représentation et analyse des systèmes linéaires

Représentation et analyse des systèmes linéaires ISAE-NK/Première année présentation et analyse des systèmes linéaires Petite classe No Compléments sur le lieu des racines. Condition sur les points de rencontre et d éclatement Les points de rencontre,(les

Plus en détail

Chapitre 3. Les distributions à deux variables

Chapitre 3. Les distributions à deux variables Chapitre 3. Les distributions à deux variables Jean-François Coeurjolly http://www-ljk.imag.fr/membres/jean-francois.coeurjolly/ Laboratoire Jean Kuntzmann (LJK), Grenoble University 1 Distributions conditionnelles

Plus en détail

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet

Plus en détail

La persistance des nombres

La persistance des nombres regards logique & calcul La persistance des nombres Quand on multiplie les chiffres d un nombre entier, on trouve un autre nombre entier, et l on peut recommencer. Combien de fois? Onze fois au plus...

Plus en détail

LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING»

LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING» LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING» Gilbert Saporta Professeur de Statistique Appliquée Conservatoire National des Arts et Métiers Dans leur quasi totalité, les banques et organismes financiers

Plus en détail

MIS 102 Initiation à l Informatique

MIS 102 Initiation à l Informatique MIS 102 Initiation à l Informatique Responsables et cours : Cyril Gavoille Catherine Pannier Matthias Robine Marc Zeitoun Planning : 6 séances de cours 5 séances de TD (2h40) 4 séances de TP (2h40) + environ

Plus en détail

FIMA, 7 juillet 2005

FIMA, 7 juillet 2005 F. Corset 1 S. 2 1 LabSAD Université Pierre Mendes France 2 Département de Mathématiques Université de Franche-Comté FIMA, 7 juillet 2005 Plan de l exposé plus court chemin Origine du problème Modélisation

Plus en détail

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. 1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le

Plus en détail

Techniques d interaction dans la visualisation de l information Séminaire DIVA

Techniques d interaction dans la visualisation de l information Séminaire DIVA Techniques d interaction dans la visualisation de l information Séminaire DIVA Zingg Luca, luca.zingg@unifr.ch 13 février 2007 Résumé Le but de cet article est d avoir une vision globale des techniques

Plus en détail

1 Définition de la non stationnarité

1 Définition de la non stationnarité Chapitre 2: La non stationnarité -Testsdedétection Quelques notes de cours (non exhaustives) 1 Définition de la non stationnarité La plupart des séries économiques sont non stationnaires, c est-à-direqueleprocessusquiles

Plus en détail

Analyse en Composantes Principales

Analyse en Composantes Principales Analyse en Composantes Principales Anne B Dufour Octobre 2013 Anne B Dufour () Analyse en Composantes Principales Octobre 2013 1 / 36 Introduction Introduction Soit X un tableau contenant p variables mesurées

Plus en détail

Fonctions homographiques

Fonctions homographiques Seconde-Fonctions homographiques-cours Mai 0 Fonctions homographiques Introduction Voir le TP Géogébra. La fonction inverse. Définition Considérons la fonction f définie par f() =. Alors :. f est définie

Plus en détail

CHAPITRE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs degrés de liberté

CHAPITRE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs degrés de liberté CHAPITE IV Oscillations ibres des Systèmes à plusieurs derés de liberté 010-011 CHAPITE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs derés de liberté Introduction : Dans ce chapitre, nous examinons

Plus en détail

Contrôle par commande prédictive d un procédé de cuisson sous infrarouge de peintures en poudre.

Contrôle par commande prédictive d un procédé de cuisson sous infrarouge de peintures en poudre. Contrôle par commande prédictive d un procédé de cuisson sous infrarouge de peintures en poudre. Isabelle Bombard, Bruno da Silva, Pascal Dufour *, Pierre Laurent, Joseph Lieto. Laboratoire d Automatique

Plus en détail

Méthode de sureté de fonctionnement pour une maintenance efficace Application à un poste électrique (60/10KV)

Méthode de sureté de fonctionnement pour une maintenance efficace Application à un poste électrique (60/10KV) Quatrième Conférence Internationale sur le Génie Electrique CIGE 10, 03-04 Novembre 2010, Université de Bechar, Algérie Méthode de sureté de fonctionnement pour une maintenance efficace Application à un

Plus en détail

TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options

TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options Université de Lorraine Modélisation Stochastique Master 2 IMOI 2014-2015 TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options 1 Les options Le but de ce

Plus en détail

Analyse fonctionnelle Théorie des représentations du groupe quantique compact libre O(n) Teodor Banica Résumé - On trouve, pour chaque n 2, la classe

Analyse fonctionnelle Théorie des représentations du groupe quantique compact libre O(n) Teodor Banica Résumé - On trouve, pour chaque n 2, la classe Analyse fonctionnelle Théorie des représentations du groupe quantique compact libre O(n) Teodor Banica Résumé - On trouve, pour chaque n 2, la classe des n n groupes quantiques compacts qui ont la théorie

Plus en détail

Analyse des Systèmes Asservis

Analyse des Systèmes Asservis Analyse des Systèmes Asservis Après quelques rappels, nous verrons comment évaluer deux des caractéristiques principales d'un système asservi : Stabilité et Précision. Si ces caractéristiques ne sont pas

Plus en détail

Automatique (AU3): Précision. Département GEII, IUT de Brest contact: vincent.choqueuse@univ-brest.fr

Automatique (AU3): Précision. Département GEII, IUT de Brest contact: vincent.choqueuse@univ-brest.fr Automatique (AU3): Précision des systèmes bouclés Département GEII, IUT de Brest contact: vincent.choqueuse@univ-brest.fr Plan de la présentation Introduction 2 Écart statique Définition Expression Entrée

Plus en détail

Formation à la C F D Computational Fluid Dynamics. Formation à la CFD, Ph Parnaudeau

Formation à la C F D Computational Fluid Dynamics. Formation à la CFD, Ph Parnaudeau Formation à la C F D Computational Fluid Dynamics Formation à la CFD, Ph Parnaudeau 1 Qu est-ce que la CFD? La simulation numérique d un écoulement fluide Considérer à présent comme une alternative «raisonnable»

Plus en détail

Le modèle de Black et Scholes

Le modèle de Black et Scholes Le modèle de Black et Scholes Alexandre Popier février 21 1 Introduction : exemple très simple de modèle financier On considère un marché avec une seule action cotée, sur une période donnée T. Dans un

Plus en détail