1. Techniques de prélèvement. 2. Méthodes de diagnostic direct. Chapitre 3 Méthodes de diagnostic en virologie Méthodes de diagnostic rapide

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "1. Techniques de prélèvement. 2. Méthodes de diagnostic direct. Chapitre 3 Méthodes de diagnostic en virologie Méthodes de diagnostic rapide"

Transcription

1 Chapitre 3 Méthodes de diagnostic en virologie 1. Techniques de prélèvement Cf. fiche «Phase pré-analytique des analyses de virologie médicale». 2. Méthodes de diagnostic direct 2.1. Méthodes de diagnostic rapide La détection directe d antigènes viraux dans les produits pathologiques présente l avantage d être relativement simple et rapide à mettre en œuvre. Elle permet la mise en route de mesures thérapeutiques immédiates, mais ne s applique qu aux infections où des quantités importantes de virus sont produites. Les virus sont riches en constituants protéiques ou glycoprotéiques pouvant faire l objet d une reconnaissance immune par des anticorps spécifiques. Ces anticorps constituent des outils diagnostiques précieux ; il peut s agir : - d anticorps polyclonaux d origine humaine (produits à l occasion d infections naturelles) ou le plus souvent animale (obtenus par immunisation expérimentale) ; - d anticorps monoclonaux (d origine habituellement murine) dont le grand intérêt réside dans la précision de l épitope reconnu. Il peut être intéressant d utiliser des anticorps dirigés contre des antigènes de groupe capables de reconnaître plusieurs virus appartenant à un même genre (adénovirus ou entérovirus) ou au contraire de cibler un épitope spécifique de type (différenciation entre virus herpes simplex types 1 et 2). La méthode consiste à visualiser le complexe antigène-anticorps ; pour ce faire de nombreuses techniques sont disponibles : - agglutination de particules sensibilisées (hématies, latex, particules de gélatine), - fluorochromes, - marqueurs enzymatiques (technique ELISA et ses très nombreuses variantes). Le système de marquage peut être lié directement à l anticorps primaire ou, le plus souvent, fixé sur un anticorps secondaire dirigé contre les immunoglobulines de l espèce animale chez laquelle a été produit l anticorps primaire. Avantages Inconvénients Facilité de mise en œuvre ; Faible sensibilité ; Rapidité d exécution. Coût relativement élevé ; Nombre limité de virus recherchés. TS2 ABM Cours de microbiologie Page 1

2 Principales applications des techniques de détection directe d'antigènes viraux dans les prélèvements pathologiques en virologie médicale : Exemple 1 : PASTOREX ROTAVIRUS (Bio-Rad) Les Rotavirus sont reconnus comme les agents les plus fréquemment rencontrés lors des gastro-entérites aigües. Au début et durant la phase aiguë de la maladie, des particules virales de Rotavirus sont excrétées dans les selles en quantité importante (10 8 particules virales par gramme de selles). Des particules de latex, sensibilisées avec la fraction immunoglobulinique (IgG) d un antisérum de lapin anti- Rotavirus, sont agglutinées en présence de Rotavirus présents dans les selles. Des particules de latex sensibilisées avec une fraction immunoglobulinique (IgG) d un sérum de lapin normal sert de latex de contrôle négatif. TS2 ABM Cours de microbiologie Page 2

3 Exemple 2 : PATHFINDER HERPES SIMPLEX VIRUS (Bio-Rad) Le système de détection directe des antigènes du virus herpes simplex (HSV) de types 1 et 2 Pathfinder est un test par fluorescence directe permettant d'identifier et de typer le virus herpes simplex dans des échantillons cliniques directs et des isolats de culture cellulaire. Le système de détection directe des antigènes du virus herpes simplex (HSV) de types 1 et 2 utilise quatre anticorps monoclonaux conjugués à la fluorescéine pour identifier et typer le HSV dans les échantillons cliniques directs et les isolats de culture cellulaire. L'identification et le typage présomptifs du HSV sont possibles dans l'heure qui suit la réception d'un échantillon clinique. Déposés dans des puits séparés d'une lame contenant l échantillon, les anticorps monoclonaux dirigés contre le HSV-1 et le HSV-2 réagissent avec les antigènes viraux dans les cellules infectées. Une étape de lavage élimine les anticorps non liés. Au microscope à fluorescence, les cellules infectées par le HSV présentent une fluorescence vert pomme caractéristique sur un fond contre-coloré en rouge. Exemple 3 : PATHFINDERTM RSV (Bio-Rad) PATHFINDER TM RSV est un test immunoenzymatique (ELISA) qualitatif pour la détection directe du virus respiratoire syncytial (RSV) dans les liquides de lavage ou d aspiration nasale (le virus respiratoire syncytial est une des causes principales de bronchiolite et de pneumonie chez le nourrisson et l enfant). Un diagnostic rapide d une infection à RSV a d autant plus d importance aujourd hui que l on a mis au point un traitement efficace. Le test RSV utilise des anticorps polyclonaux et monoclonaux pour la détection du RSV directement dans des échantillons de patients. Des résultats qualitatifs sont disponibles en 90 minutes après le début du dosage. Cette méthode d analyse représente une alternative fiable par rapport aux cultures cellulaires qui nécessitent beaucoup de temps. Les antigènes RSV présents dans l échantillon se fixent aux anticorps polyclonaux anti-rsv situés au fond du tube. Les anticorps monoclonaux conjugués à la peroxydase de raifort (HRP) dirigés contre le RSV se fixent à l antigène. Une étape de lavage permet l élimination de l échantillon et du conjugué non fixés. Le substrat de la peroxydase ajouté dans le tube entraînera une coloration bleue si des anticorps conjugués à la HRP sont présents. Un examen par spectrophotométrie de l échantillon détermine la présence ou l absence de RSV. Un échantillon présentant une coloration bleue ou dont la valeur d absorbance est supérieure ou égale à la Valeur Seuil est positif en antigène RSV. TS2 ABM Cours de microbiologie Page 3

4 2.2. Méthodes de culture des virus Parasites intracellulaires obligatoires, les virus ne peuvent se multiplier que dans des cellules vivantes. L isolement de virus à partir des prélèvements biologiques a représenté pendant de nombreuses années, le seul moyen de diagnostic direct des infections virales. Trois systèmes sont susceptibles de permettre la réplication des virus : l animal de laboratoire, l œuf de poule embryonné les cellules en culture (seul système utilisé en pratique courante) in vivo : inoculation à l animal et ovoculture Le recours à l animal de laboratoire ou à l œuf de poule embryonné est devenu exceptionnel, même si ces procédés sont encore employés pour l isolement de certains virus : - souriceaux nouveau-nés pour les coxsackievirus A ; Les coxsackie A donnent des «paralysies» flasques et les coxsackie B donnent des paralysies par nécrose cérébrale, cela chez les souriceaux inoculés à la naissance. - œufs de poule embryonnés pour les virus de la grippe. Figure in vitro : en culture cellulaire L inoculation aux cultures cellulaires est le procédé le plus souvent utilisé pour l isolement des virus. Elle doit se faire dans un environnement bien équipé qui permet le respect des règles de sécurité vis-à-vis du risque infectieux, lequel peut nécessiter un confinement strict des activités de culture virale dans un laboratoire adapté de haute sécurité. TS2 ABM Cours de microbiologie Page 4

5 La plupart des cellules en culture doivent adhérer à un support (verre neutre ou plastique spécialement traité) pour survivre et proliférer. D autres à l inverse se multiplient en suspension. C est le cas des cellules lymphoblastoïdes et de certaines cellules malignes. Les milieux de culture doivent satisfaire aux exigences nutritionnelles des cellules : eau, sels minéraux, glucose, acides aminés, vitamines constituent le milieu de base (milieu de Eagle) auquel sont ajoutés des facteurs de croissance apportés par du sérum animal (de veau le plus souvent), des antibiotiques, éventuellement des antifongiques, une substance tampon (bicarbonate de sodium, TRIS ou HEPES) permettant de contrôler le ph des cultures, et du rouge de phénol comme indicateur de ph. Dans la mesure où il n existe pas un type cellulaire permissif à tous les virus cultivables, deux catégories de cellules sont habituellement entretenues dans les laboratoires de virologie : - les cultures de cellules issues de tissus normaux (cultures primaires et secondaires) ; - les lignées continues. Les cultures primaires et secondaires proviennent de tissus normaux d origine humaine ou animale, prélevés sur des organismes adultes ou embryonnaires. Les cellules, séparées par action de la trypsine et placées dans le milieu de culture, se fixent sur la paroi du récipient et se multiplient jusqu à former un tapis continu, fait d une seule couche cellulaire. Arrivées à confluence, elles cessent de se multiplier par inhibition de contact. Cette culture, dite primaire peut, elle aussi, être dissociée par la trypsine et donner naissance à de nouvelles cultures dites secondaires qui peuvent à leur tour être entretenues par «passages». Le nombre de passages en série n est pas illimité : deux à trois seulement pour les cellules épithélioïdes, une cinquantaine au maximum pour les cellules fibroblastiques embryonnaires. Les lignées continues, caractérisées par leur capacité de prolifération infinie, proviennent soit de tumeurs malignes (exemple : cellules HeLa issues d un carcinome du col utérin) soit de la transformation spontanée ou viroinduite de cultures primaires ou secondaires (exemple : cellules Vero ou MK2 qui dérivent de cellules de rein de singe). Le nombre de chromosomes des lignées continues est variable (lignées cellulaires hétéroploïdes). Leur croissance est souvent plus rapide que celle des cellules diploïdes et leur nombre de passage théoriquement illimité. Elles doivent être congelées à un nombre de passages donné et le stock régulièrement reconstitué. La congélation des cellules en azote liquide doit être progressive en présence de diméthylsulfoxyde (DMSO). La décongélation, en revanche, doit être rapide. Principales cellules utilisées en virologie médicale : TS2 ABM Cours de microbiologie Page 5

6 2.3. Mise en évidence des effets cytopathogènes Le choix des cultures cellulaires dépend du virus recherché. C est ainsi que le cytomégalovirus est isolé uniquement sur fibroblastes humains diploïdes alors que le virus herpes simplex peut l être sur de nombreux types cellulaires. Les cellules sont examinées tous les deux ou trois jours au microscope optique inversé. Du fait de leur multiplication, certains virus induisent des modifications morphologiques caractéristiques des cellules infectées appelées effet cytopathogène (ECP), visibles soit à l état frais (arrondissement ou rétraction des cellules, foyers de lyse) soit après fixation et coloration des cellules mises en culture sur des lamelles (inclusions intranucléaires ou cytoplasmiques selon le site de multiplication du virus). Cet ECP est souvent évocateur d un virus ou d une famille de virus. Le délai d apparition de l ECP dépend du titre infectieux de l inoculum et du cycle de multiplication du virus. Il peut varier de deux jours à six semaines. L identification précise fait appel à des techniques immunologiques (inhibition du pouvoir infectieux par neutralisation de l ECP, test d immunofluorescence ou immunoenzymatique, inhibition de l hémagglutination) utilisant des anticorps spécifiques, monoclonaux de préférence, voire des techniques de virologie moléculaire. Des techniques de cultures rapides ont été développées pour certains virus (CMV, HSV, VZV, Adénovirus, Entérovirus). Elles reposent sur la centrifugation de l inoculum sur des cellules sensibles et la détection, avant que n apparaisse l ECP, d antigènes viraux précoces à l aide d anticorps monoclonaux spécifiques de ces antigènes (par exemple, détection de l antigène p24 pour HIV-1). Elles permettent de réaliser plus rapidement la détection et l identification du virus. La multiplication virale peut également être détectée par recherche d une activité transcriptase réverse pour les rétrovirus. Figure 2 TS2 ABM Cours de microbiologie Page 6

7 2.4. Détection des ADN ou ARN viraux Les techniques de virologie moléculaire sont destinées à mettre en évidence les acides nucléiques des virus. Elles reposent sur la capacité d'une séquence monocaténaire d'acide nucléique cible (ADN ou ARN) à se lier spécifiquement avec sa séquence complémentaire dans des conditions définies (hybridation moléculaire). Un traitement adéquat du prélèvement est nécessaire pour extraire l acide nucléique cible et pour le dénaturer (le rendre monocaténaire). Cette cible peut alors être détectée par des techniques d'hybridation simple. La sensibilité de ces techniques peut être accrue par amplification, soit amplification génique, soit amplification post-hybridation Hybridation directe C est une méthode simple. L'hybridation avec une sonde complémentaire est réalisée dans des conditions définies (température, ph ). La révélation du test est effectuée après immobilisation des hybrides et élimination des éléments non-réactifs. L'hybridation en milieu liquide est effectuée directement sur une aliquote du milieu d'extraction, en tubes ou en cupules de plaques de microtitration. La technique en milieu liquide est proposée pour la détection et/ou la quantification des HPV, HBV, HCV, CMV. Dans l'hybridation in situ (HIS), la sonde marquée est mise en contact avec la coupe histologique. Cette technique permet de visualiser la présence du virus recherché dans son environnement cellulaire. Ses principales applications sont la mise en évidence des HPV sur tissu génital, de l'ebv dans les lymphocytes, des HBV et CMV dans le tissu hépatique L hybridation sur membrane peut être réalisée directement (dot-blot) ou après électrophorèse des acides nucléiques en gel d'agarose, puis transfert sur un film de nylon avant adjonction de la sonde (Southern-blot). En règle générale, l'hybridation directe manque de sensibilité. Il est par conséquent souvent nécessaire de lui adjoindre une étape d'amplification : - soit en multipliant au départ la séquence cible (amplification du génome = PCR) ; - soit en accroissant l'intensité du signal de détection. La PCR (amplification en chaîne par polymérase) est la technique la plus répandue. Elle permet la détection de cibles d ADN après une étape d amplification réalisée grâce à une ADN polymérase. thermorésistante (Taq-polymérase). La détection des ARN est également possible après transcription préalable de l'arn en ADN complémentaire par une transcriptase réverse (RT-PCR) Microscopie électronique La microscopie électronique (ME) est un outil précieux en virologie puisqu elle permet de visualiser les virus, de les quantifier et de vérifier la pureté et la qualité d une préparation virale. Cependant les applications de la ME au diagnostic ont disparu progressivement avec les progrès de l immunologie et de la biologie moléculaire. L examen en ME d un prélèvement par la méthode de coloration négative nécessite un personnel formé. TS2 ABM Cours de microbiologie Page 7

8 VIROLOGIE La «coloration» du prélèvement utilise le plus souvent des sels d acide phosphotungstique ou des sels d acétate d uranyle. La ME peut être mise en œuvre sur tout produit pathologique contenant une grande quantité de virus (parvovirus B19 dans le plasma au cours de la primo-infection par exemple). La mise en évidence de la structure virale permet de faire un diagnostic de groupe (Herpesviridae par exemple) sans qu il soit possible d aller plus loin dans l identification (pas de distinction possible entre virus herpes simplex et varicelle-zona par exemple).enfin, la ME constitue un outil précieux pour caractériser un nouveau virus. Figure 3 3. Méthodes de diagnostic indirect La sérologie représente toujours un outil de diagnostic de nombreuses infections virales (infection par le HIV, hépatites, mononucléose infectieuse, rubéole, rougeole ). Le diagnostic sérologique consiste à rechercher des anticorps (Ac) synthétisés par l hôte en réponse à une infection virale aiguë ou persistante. Les techniques sérologiques sont basées sur le principe de la spécificité de la réaction antigène anticorps, et utilisent des antigènes viraux de référence sous différentes formes (virus entier purifié, protéine virale native ou recombinante). Leur mise en œuvre repose sur des artifices permettant de visualiser la formation des complexes immuns. TS2 ABM Cours de microbiologie Page 8

9 Les Ac sont habituellement recherchés dans le sérum, plus rarement dans le plasma ou dans d autres liquides biologiques (LCR, liquide articulaire ). Le sang, prélevé de préférence sur tube sec, doit être centrifugé. L utilisation de certains anticoagulants peut perturber les résultats. Le résultat d une sérologie peut être qualitatif ou quantitatif grâce à la détermination du titre d Ac en dilutions limites. Le titre est défini comme l inverse de la plus forte dilution de sérum donnant une réaction positive Techniques immunoenzymatiques (ELISA) Le sérum à tester est mis en contact avec un support solide (microplaque de titration) sensibilisé par l'antigène viral vis-à-vis duquel est effectuée la sérologie. Après incubation et lavage, le complexe immun ainsi immobilisé est révélé par l addition d Ac anti-immunoglobuline humaine (anti-igg, -IgM, - IgA ou -Ig totales), appelé conjugué, qui est couplé à un système de révélation de nature enzymatique (enzyme immuno assay = EIA ou enzyme linked immunosorbent assay = ELISA). Exemple : PLATELIA EBV-EA-D IgG (Bio-Rad) Ce coffret est destiné à la recherche qualitative des anticorps IgG dirigés contre l'antigène précoce diffus du virus d'epstein-barr (EA-D : Early Antigen Diffused component) dans le sérum. Ce test se base sur la technologie ELISA et utilise des antigènes EBV-EA recombinant fixés sur la phase solide. Lors de la 1ère étape de la réaction, ces antigènes, fixés au fond des puits de la microplaque, sont mis en contact avec le sérum du patient. Les anticorps spécifiques de ces antigènes, s'ils sont présents, se lient pour former des complexes antigène-anticorps. A la fin de l'incubation, l'excès d'anticorps et les protéines du sérum sont éliminés par les lavages. Lors de la 2ème étape de la réaction, le conjugué, des anti-igg humaine de chèvre marquées à la peroxydase de raifort, est ajouté et se lie spécifiquement aux complexes anticorps-antigènes présents. A la fin de l'incubation, le conjugué est éliminé par les lavages. L'addition de substrat tétraméthylbenzidine (TMB) fait apparaître une coloration bleue si des anticorps spécifiques aux antigènes EBV-EA-D sont présents. Quand la réaction est arrêtée par une solution d'acide (H 2 SO 4 1N), le contenu du puits vire au jaune. L'intensité de cette couleur, proportionnelle à la concentration d'anticorps dans le sérum, peut être lue sur un spectrophotomètre approprié ou sur un lecteur de microplaques ELISA. TS2 ABM Cours de microbiologie Page 9

10 3.2. Immunofluorescence indirecte (IFI) Le principe général est proche de celui des techniques ELISA. Le support sensibilisé est constitué de cellules infectées fixées sur une lame porte-objet. Le réactif utilisé pour reconnaître les Ac du patient fixés sur l antigène est un immun-sérum anti-globulines humaines (totales ou spécifiques de classe) conjugué à un fluorochrome. La lecture est effectuée en microscopie optique à fluorescence Techniques radio-immunologiques (RIA) Le principe général est également très proche de celui des techniques ELISA, le deuxième anticorps étant couplé ici à un radio-isotope. La détection des immuns complexes marqués est réalisée grâce à un compteur gamma. Du fait de la difficulté de leur exploitation, les techniques RIA sont de moins en moins utilisées dans les laboratoires de virologie Séroneutralisation Les Ac présents dans le sérum à tester peuvent inhiber les premiers stades (adsorption, pénétration) de la multiplication du virus test dans des cellules en culture et donc le développement de l effet cytopathogène (ECP), visible au microscope optique, dont il est responsable. La réalisation de la séroneutralisation est laborieuse car elle nécessite un laboratoire de culture cellulaire. Elle ne s applique qu aux virus induisant un ECP d apparition rapide (entérovirus, virus herpes simplex). Elle reste la technique de référence pour mesurer l immunité anti-poliomyélitique Inhibition de l hémagglutination Certains virus (de la rubéole, de la grippe ) comprennent à leur surface une hémagglutinine capable d agglutiner spécifiquement les hématies de certaines espèces animales (cobayes, poussins nouveaunés ). Les Ac du sérum à tester peuvent inhiber, par encombrement stérique, l interaction entre l hémagglutinine virale et le globule rouge et donc la formation d un agglutinat visible à l œil nu. Figure 4 TS2 ABM Cours de microbiologie Page 10

TD de Biochimie 4 : Coloration.

TD de Biochimie 4 : Coloration. TD de Biochimie 4 : Coloration. Synthèse de l expérience 2 Les questions posées durant l expérience 2 Exposé sur les méthodes de coloration des molécules : Générique Spécifique Autres Questions Pourquoi

Plus en détail

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes L immunoenzymologie Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic Basée e sur la très s grande spécificit cificité des anticorps pour leurs antigènes nes Test qualitatif Détection

Plus en détail

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES L OUTIL IDEAL POUR TOUTES LES DETECTIONS IMMUNOCHIMIQUES pour toutes les techniques immunodosages (EIA/ELISA) dot/ westernblot immunohistochimie immunocytochimie cytométrie en flux quel que soit le système

Plus en détail

Diagnostic biologique de la toxoplasmose

Diagnostic biologique de la toxoplasmose COURS DE COLLEGE DE MALADIES INFECTIEUSES MICROBIOLOGIE PARASITOLOGIE Diagnostic biologique de la toxoplasmose 26 Janvier 2012 Faculté de Médecine de Sousse Principes des techniques utilisées dans le diagnostic

Plus en détail

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010)

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010) Méthode OIV- -MA-AS315-23 Type de méthode : critères Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage (OIV-Oeno 427-2010) 1 Définitions des

Plus en détail

Biologie Appliquée. Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015. Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr

Biologie Appliquée. Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015. Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr Biologie Appliquée Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015 Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr 1 ELISA 2 3 4 [Ac] 5 6 7 8 9 Correction : Faire la moyenne D0-1 et D0-2 pour toute les valeurs

Plus en détail

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage 2 HTS 3 Immunologie / Immunologie Informations Techniques 3 I 2 ELISA 96 Puits 3 I 4 ELISA 96 Puits en Barrettes 3 I 6 en Barrettes de 8 Puits 3 I 7 en Barrettes de 12 Puits 3 I 8 en Barrettes de 16 Puits

Plus en détail

5.5.5 Exemple d un essai immunologique

5.5.5 Exemple d un essai immunologique 5.5.5 Exemple d un essai immunologique Test de grossesse Test en forme de bâtonnet destiné à mettre en évidence l'hormone spécifique de la grossesse, la gonadotrophine chorionique humaine (hcg), une glycoprotéine.

Plus en détail

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde 1 ETSL Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde TP 1 GABIN-GAUTHIER 13/11/2009 I. LA MALADIE... 2 II. TECHNIQUES QUALITATIVES... 2 1. PRINCIPE... 2 2. MODE OPERATOIRE... 3 2.1. WRST ou Waaler Rose

Plus en détail

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY)

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) Lise Vézina, technicienne de laboratoire Michel Lacroix, agronome-phytopathologiste Direction de l innovation scientifique et technologique Au Laboratoire

Plus en détail

TP3 Test immunologique et spécificité anticorps - déterminant antigénique

TP3 Test immunologique et spécificité anticorps - déterminant antigénique TP3 Test immunologique et spécificité anticorps - déterminant antigénique Partie 1 : Spécificité d'un anticorps pour un déterminant antigénique du VIH La séropositivité pour le VIH correspond à la présence

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de

MAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de Mabsolut-DEF-HI:Mise en page 1 17/11/11 17:45 Page1 le département prestataire de services de MABLife de la conception à la validation MAB Solut intervient à chaque étape de vos projets Création d anticorps

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct)

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Mise en évidence par le réactif de Coombs polyspécifique d une fixation des anticorps (Igs) ou des fractions du complément (C3d) sur les hématies du

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

SeroMP Recombinant IgM

SeroMP Recombinant IgM SeroMP Recombinant Trousse pour la détection semi-quantitative par dosage immuno-enzymatique (ELISA) des anticorps anti-mycoplasma pneumoniae dans le sérum humain Notice d emploi Trousse pour 96 déterminations

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

KIT ELISA dosage immunologique anti-bsa REF : ELISA A RECEPTION DU COLIS : Vérifier la composition du colis indiquée ci-dessous en pages 1 et 2

KIT ELISA dosage immunologique anti-bsa REF : ELISA A RECEPTION DU COLIS : Vérifier la composition du colis indiquée ci-dessous en pages 1 et 2 KIT ELISA dosage immunologique anti-bsa REF : ELISA : 0033 (0)169922672 : 0033 (0)169922674 : www.sordalab.com @ : sordalab@wanadoo.fr A RECEPTION DU COLIS : Vérifier la composition du colis indiquée ci-dessous

Plus en détail

Test d immunofluorescence (IF)

Test d immunofluorescence (IF) Test d immunofluorescence (IF) 1.1 Prélèvement du cerveau et échantillonnage Avant toute manipulation, il est fondamental de s assurer que tout le personnel en contact avec un échantillon suspect soit

Plus en détail

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium

Plus en détail

VIRUS DE L'IMMUNODEFICIENCE HUMAINE (HIV)

VIRUS DE L'IMMUNODEFICIENCE HUMAINE (HIV) VIRUS DE L'IMMUNODEFICIENCE HUMAINE (HIV) En 1999, dans le monde, plus de 33 millions de sujets dont 43% de femmes étaient infectés par le virus de l'immunodéficience humaine ou HIV. L'épidémie progresse

Plus en détail

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses M-H H BESSIERES,, S. CASSAING, A. BERRY, R. FABRE, J-F.. MAGNAVAL Service de Parasitologie-Mycologie Diagnostic biologique d une d parasitose

Plus en détail

Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation. Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006

Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation. Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006 Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006 Etiologie d'un Coombs Direct positif 1. Autoanticorps immunisation contre GR

Plus en détail

MICROBIOLOGIE. 1. Strep A et Urine Slide. 2. Coloration de Gram 3. Virologie (HCV, HBV, HIV)

MICROBIOLOGIE. 1. Strep A et Urine Slide. 2. Coloration de Gram 3. Virologie (HCV, HBV, HIV) MICROBIOLOGIE 1. Strep A et Urine Slide (page 1) 2. Coloration de Gram (page 1) 3. Virologie (HCV, HBV, HIV) (page 1) 4. UKNEQAS Microbiology (page 2) 5. QCMD (page 4) Les programmes 1, 2 et 3 sont organisés

Plus en détail

Comparaison du kit Diapro pour la détermination des anticorps anti- HDV totaux avec le kit Murex utilisé en routine

Comparaison du kit Diapro pour la détermination des anticorps anti- HDV totaux avec le kit Murex utilisé en routine Comparaison du kit Diapro pour la détermination des anticorps anti- HDV totaux avec le kit Murex utilisé en routine Aurélie Comand Ecole Supérieure de la Santé TAB 50 ème Service d immunologie et allergie

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale ARN du virus de l hépatite C : ARN-VHC ARN-VHC 03VHC1 Novembre 2003 Edité : mars 2006 Annales ARN-VHC 03VHC1 1 / 8 ARN-VHC 03VHC1

Plus en détail

Indication du test. Contexte clinique. LDBIO-TOXO II IgG 0459 CONFIRMATION NOTICE D'UTILISATION

Indication du test. Contexte clinique. LDBIO-TOXO II IgG 0459 CONFIRMATION NOTICE D'UTILISATION LDBIO-TOXO II IgG 0459 CONFIRMATION #TOXO II - 24G (24 tests) #TOXO II - 12G (12 tests) #TOXO II - 96G (96 tests) Indication du test 1 Technique d'immunoblot pour usage diagnostique in vitro NOTICE D'UTILISATION

Plus en détail

Dengue NS1 Antigen DxSelect Page 2

Dengue NS1 Antigen DxSelect Page 2 Dengue NS1 Antigen DxSelect (Français) REF EL1510 Rév. A Test d'immunoadsorption enzymatique (ELISA) pour la détection de l'antigène NS1 dans le sérum humain Pour diagnostic in vitro UTILISATION PRÉVUE

Plus en détail

ELISA PeliClass human IgG subclass kit REF M1551

ELISA PeliClass human IgG subclass kit REF M1551 Sanquin Reagents Plesmanlaan 5 0 CX Amsterdam The Netherlands Phone: +.0.5.599 Fax: +.0.5.570 Email: reagents@sanquin.nl Website: www.sanquinreagents.com M55/ November 007 ELISA PeliClass human IgG subclass

Plus en détail

Enseignement de Virologie (part. 2) Pr. Y. BAKRI Plan du cours

Enseignement de Virologie (part. 2) Pr. Y. BAKRI Plan du cours Université Mohammed V-Agdal Département de Biologie Faculté des Sciences Filière SVI Semestre 4 Année Universitaire : 2004-2005 Module optionnel: Biologie Humaine (M 16.1) Elément : Parasitologie - Virologie

Plus en détail

Approches immunologiques potentielles du traitement du paludisme humain

Approches immunologiques potentielles du traitement du paludisme humain Approches immunologiques potentielles du traitement du paludisme humain Claudio Daniel RIBEIRO A l'heure actuelle les différentes possibilités thérapeutiques proposées pour le traitement du paludisme rencontrent

Plus en détail

altona altona RealStar CMV PCR Kit 1.0 always a drop ahead. 04/2015 altona Diagnostics GmbH Mörkenstr. 12 22767 Hamburg Germany

altona altona RealStar CMV PCR Kit 1.0 always a drop ahead. 04/2015 altona Diagnostics GmbH Mörkenstr. 12 22767 Hamburg Germany altona DIAGNOSTICS altona DIAGNOSTICS RealStar CMV PCR Kit 1.0 04/2015 altona Diagnostics GmbH Mörkenstr. 12 22767 Hamburg Germany phone +49 40 548 06 76-0 fax +49 40 548 06 76-10 e-mail info@altona-diagnostics.com

Plus en détail

Diagnostic et suivi virologique des hépatites virales B et C. Marie-Laure Chaix Virologie Necker

Diagnostic et suivi virologique des hépatites virales B et C. Marie-Laure Chaix Virologie Necker Diagnostic et suivi virologique des hépatites virales B et C Marie-Laure Chaix Virologie Necker OUTILS DIAGNOSTIQUES VHC Transaminases Recherche des Anticorps! Tests indirects - Anticorps! ELISA! RIBA

Plus en détail

BIOLOGIE CLINIQUE ACTUALITES ET PERSPECTIVES D AVENIR

BIOLOGIE CLINIQUE ACTUALITES ET PERSPECTIVES D AVENIR BIOLOGIE CLINIQUE ACTUALITES ET PERSPECTIVES D AVENIR Ph. Biol. Jean Darimont Pharmalouvain mars 2011 BIOLOGIE CLINIQUE 1. Technique 2. Organisation 3. Economique La Biologie Clinique est impliquée dans

Plus en détail

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013 Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie

Plus en détail

4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE

4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE 4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE L écologie microbienne (ou étude des micro-organismes de l environnement) étudie : les relations entre les différentes populations de micro-organismes

Plus en détail

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Dr Olfa BAHRI Laboratoire de Virologie Clinique Institut Pasteur de Tunis INTRODUCTION Plus de 300. 10 6 porteurs chroniques de VHB dans le monde Hépatite chronique

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

Evaluation d une nouvelle méthode pour le dosage des anticorps dirigés contre le virus Epstein-Barr

Evaluation d une nouvelle méthode pour le dosage des anticorps dirigés contre le virus Epstein-Barr Travail de diplôme Evaluation d une nouvelle méthode pour le dosage des anticorps dirigés contre le virus Epstein-Barr Ecole Supérieure de la Santé TAB 51 Département d immunologie Accompagnants : Mercedes

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

HMB-45 + Mart-1 (Melan A) + Tyrosinase (HMB-45+A103+T311)

HMB-45 + Mart-1 (Melan A) + Tyrosinase (HMB-45+A103+T311) HMB-45 + Mart-1 (Melan A) + Tyrosinase Identification du Produit Réf. cat. Description 45318 IMPATH HMB-45&MART-1 RTU M (HMB-45&MelanA) Définitions Des Symboles P A E S DOC# DIS prêt à l emploi ascite

Plus en détail

REPUBLIQUE DU RWANDA MINISTERE DE L EDUCATION INSTITUT D`ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE RUHENGERI (INES RUHENGERI)

REPUBLIQUE DU RWANDA MINISTERE DE L EDUCATION INSTITUT D`ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE RUHENGERI (INES RUHENGERI) REPUBLIQUE DU RWANDA MINISTERE DE L EDUCATION INSTITUT D`ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE RUHENGERI (INES RUHENGERI) FACULTE DES SCIENCES FONDAMENTALES ET APPLIQUEES DEPARTEMENT DE BIOTECHNOLOGIE APPORT DE LA

Plus en détail

DES de Pathologie AFIAP

DES de Pathologie AFIAP DES de athologie AFIA 21 novembre 2009 J. Audouin,, S. ain IMMUNOHISTOCHIMIE Introduction I - Différentes méthodes AC conjugués Enzyme - anti-enzyme : A, AAA rotéine conjuguée : avidine, streptavidine

Plus en détail

Isolement automatisé d ADN génomique à partir de culots de cellules sanguines à l aide de l appareil Tecan Freedom EVO -HSM Workstation

Isolement automatisé d ADN génomique à partir de culots de cellules sanguines à l aide de l appareil Tecan Freedom EVO -HSM Workstation PROTOCOLE AUTOMATISÉ Isolement automatisé d ADN génomique à partir de culots de cellules sanguines à l aide de l appareil Tecan Freedom EVO -HSM Workstation Mode d emploi des produits A1751 et A2751 Réservé

Plus en détail

Une gamme de services dédiés à la qualité cellulaire

Une gamme de services dédiés à la qualité cellulaire Une gamme de services dédiés à la qualité cellulaire Autres services Clean Cells met également en œuvre son expertise dans des programmes : d'ingénierie pour la conception de laboratoires, d'accompagnement

Plus en détail

LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES

LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES LES DÉFICITS IMMUNITAIRES COMBINÉS SÉVÈRES Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement

Plus en détail

Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins

Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins Vaccinologie 1977 - Terme utilisé par Jonas Salk. 1983 - Rassemble tous les aspects des vaccinations : biologiques, immunologiques et cliniques ainsi

Plus en détail

1.3 Recherche de contaminants au cours de la production de Saccharomyces boulardii

1.3 Recherche de contaminants au cours de la production de Saccharomyces boulardii Série STL Biochimie génie biologique EPREUVE PRATIQUE 1. CONTROLE MICROBIOLOGIQUE DE PROBIOTIQUES Les préparations de probiotiques sont utilisées préventivement comme additifs dans l alimentation humaine

Plus en détail

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire Vaccination des étudiants du Baccalauréat en Médecine de Lausanne INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire La vaccination du personnel de santé est recommandée par l Office fédéral

Plus en détail

Analyse d échantillons alimentaires pour la présence d organismes génétiquement modifiés

Analyse d échantillons alimentaires pour la présence d organismes génétiquement modifiés Analyse d échantillons alimentaires pour la présence d organismes génétiquement modifiés Module 12 Détection quantitative du soja Roundup Ready par ELISA F. Eyquem WORLD HEALTH ORGANIZATION REGIONAL OFFICE

Plus en détail

Les outils de génétique moléculaire Les techniques liées aux acides nucléiques

Les outils de génétique moléculaire Les techniques liées aux acides nucléiques Les outils de génétique moléculaire Les techniques liées aux acides nucléiques Sommaire Preparation des acides nucléiques Extraction / purification Les enzymes agissant sur les acides nucléiques Les enzymes

Plus en détail

Enseignement de Virologie (part. 2) Pr. Y. BAKRI Plan du cours

Enseignement de Virologie (part. 2) Pr. Y. BAKRI Plan du cours Université Mohammed V-Agdal Département de Biologie Faculté des Sciences Filière SVI Semestre 4 Année Universitaire : 2009-2010 Module optionnel: Biologie Humaine (M 16.1) Elément : Parasitologie - Virologie

Plus en détail

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA «Anexplo» Service Transgenèse Catalogue des prestations 04/01/12 - Page 1 sur 8 Présentation du service de Transgenèse Le service de Transgenèse

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

HRP H 2 O 2. O-nitro aniline (λmax = 490 nm) O-phénylène diamine NO 2 NH 2

HRP H 2 O 2. O-nitro aniline (λmax = 490 nm) O-phénylène diamine NO 2 NH 2 ! #"%$'&#()"*!(,+.-'/0(,()1)2"%$ Avant d effectuer le dosage en IR de la biotine, il est nécessaire de s assurer de la reconnaissance du traceur par la streptavidine immobilisée sur les puits. Pour cela,

Plus en détail

Parvo B19 IgG-ELISA medac. Français

Parvo B19 IgG-ELISA medac. Français Parvo B19 IgG-ELISA medac Immunoessai enzymatique pour la détection des anticorps IgG anti Parvovirus B19 Français VP-F-195.070202 FABRICANT medac Gesellschaft für klinische Spezialpräparate mbh Fehlandtstraße

Plus en détail

CanAg ACE (CEA) EIA. Prod. No. 401-10

CanAg ACE (CEA) EIA. Prod. No. 401-10 CanAg ACE (CEA) EIA Prod. No. 401-10 Instructions d utilisation Kit de Test immunoenzymatique 2009-11 Pour 96 déterminations UTILISATION Le Kit CanAg ACE EIA est destiné à la détermination quantitative

Plus en détail

Conférence technique internationale de la FAO

Conférence technique internationale de la FAO Décembre 2009 ABDC-10/7.2 F Conférence technique internationale de la FAO Biotechnologies agricoles dans les pays en développement: choix et perspectives pour les cultures, les forêts, l élevage, les pêches

Plus en détail

Service de Biothérapies

Service de Biothérapies AP-HP Service de Biothérapies Pr. D. Klatzmann Service de Biothérapies Activités de l unité de thérapie cellulaire Dr. Hélène Trébéden-Negre Plan Définition de la thérapie cellulaire Les autogreffes de

Plus en détail

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Contexte Hépatite B = risque professionnel pour les soignants Passé futur

Plus en détail

Polyarthrite rhumatoïde et biologie

Polyarthrite rhumatoïde et biologie Polyarthrite rhumatoïde et biologie Le point de vue de l'immunologiste Sylvain Laboratoire d'immunologie, sdubucquoi@univ univ-lille2. -lille2.fr FR et PR Définition Auto-anticorps anti-fragment Fc des

Plus en détail

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Biochimie I Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1 Daniel Abegg Sarah Bayat Alexandra Belfanti Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Laboratoire

Plus en détail

Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins»

Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins» Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins» Bernard Duval Institut National de Santé Publique du Québec 18 avril 2002 Objectifs Grands axes de la réponse immunitaire Conjugaison

Plus en détail

MASTER (LMD) MANAGEMENT DE PROJET ET INNOVATION EN BIOTECHNOLOGIE

MASTER (LMD) MANAGEMENT DE PROJET ET INNOVATION EN BIOTECHNOLOGIE MASTER (LMD) MANAGEMENT DE PROJET ET INNOVATION EN BIOTECHNOLOGIE RÉSUMÉ DE LA FORMATION Type de diplôme : Master (LMD) Domaine ministériel : Sciences, Technologies, Santé Mention : BIOLOGIE SANTE Spécialité

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

Maxwell 16 Blood DNA Purification System

Maxwell 16 Blood DNA Purification System Manuel Technique Maxwell 16 Blood DNA Purification System Attention, cartouches à manipuler avec précaution, les bords scellés peuvent être tranchants. 2800 Woods Hollow Rd. Madison, WI USA Dispositif

Plus en détail

MAINTENANCE. Manuel d entretien et de. appareils de laboratoire. des. 2 e édition

MAINTENANCE. Manuel d entretien et de. appareils de laboratoire. des. 2 e édition Manuel d entretien et de MAINTENANCE des appareils de laboratoire 2 e édition Département technologies essentielles de la Santé Diagnostic et technologie de laboratoire Manuel d entretien et de MAINTENANCE

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

Aurélia Chambaz 47 ème volée ESSanté Stage d immuno-hématologie à l UMT, BH-18 CHUV SRTS VD Lausanne 05.11.07-11.04.08 Responsable accompagnante :

Aurélia Chambaz 47 ème volée ESSanté Stage d immuno-hématologie à l UMT, BH-18 CHUV SRTS VD Lausanne 05.11.07-11.04.08 Responsable accompagnante : Aurélia Chambaz 47 ème volée ESSanté Stage d immuno-hématologie à l UMT, BH-18 CHUV SRTS VD Lausanne 05.11.07-11.04.08 Responsable accompagnante : Mme Jocelyne Conne Résumé Ce travail en immuno-hématologie

Plus en détail

Laboratoire de Touraine Page 1

Laboratoire de Touraine Page 1 FDK LVD/BIO/SER/943 Recherche d'anticorps contre le Syndrome Buvard(s) Elisa Indirecte Kit Monocupule Idexx FAC LVD/BIO/SER/951 Recherche d'anticorps totaux contre la Maladie Buvard(s) Elisa Indirecte

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Anticorps anti-tissus non spécifiques d organe (anticorps anti-mitochondries de type M2) Immuno-pathologie 04ATI2 Janvier 2005

Plus en détail

Indication du test. Contexte clinique. LDBIO-TOXO II IgG 0459 CONFIRMATION NOTICE D'UTILISATION

Indication du test. Contexte clinique. LDBIO-TOXO II IgG 0459 CONFIRMATION NOTICE D'UTILISATION LDBIO-TOXO II IgG 0459 CONFIRMATION #TOXO II - 24G (24 tests) #TOXO II - 12G (12 tests) #TOXO II - 96G (96 tests) Indication du test 1 Technique d'immunoblot pour usage diagnostique in vitro NOTICE D'UTILISATION

Plus en détail

R 2 6 15 623 DEMANDE DE BREVET D'INVENTION 0 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE PARIS. 0 Int CI' : G 01 N 33/571; A 61 K 39/42; 39/21.

R 2 6 15 623 DEMANDE DE BREVET D'INVENTION 0 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE PARIS. 0 Int CI' : G 01 N 33/571; A 61 K 39/42; 39/21. 0 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE INSTITUT NATIONAL DE LA. PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE 0 N de publication : 2 615 623 là n'utiliser que pour les commendes de reproduction) N d'enregistrement national : 87 07263 PARIS

Plus en détail

CRYOPRÉSERVATION DE TISSUS, CELLULES ET LIQUIDES BIOLOGIQUES ISSUS DU SOIN

CRYOPRÉSERVATION DE TISSUS, CELLULES ET LIQUIDES BIOLOGIQUES ISSUS DU SOIN RECOMMANDATIONS DE BONNE PRATIQUE CRYOPRÉSERVATION DE TISSUS, CELLULES ET LIQUIDES BIOLOGIQUES ISSUS DU SOIN RECOMMANDATIONS Septembre 2009 1 L argumentaire scientifique de cette évaluation est téléchargeable

Plus en détail

EXERCICE A PROPOS DE LA CULTURE DE CELLULES ANIMALES

EXERCICE A PROPOS DE LA CULTURE DE CELLULES ANIMALES EXERCICE A PROPOS DE LA CULTURE DE CELLULES ANIMALES Auteur : Marc Lesquir, lycée de la Plaine de l'ain, rue Léon Blum, 01500 AMBERIEU EN BUGEY Exercice établi à partir d'un sujet de concours général de

Plus en détail

Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme

Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme République Démocratique du Congo Ministère de la Santé Programme National de Lutte Contre le Paludisme Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme Ces planches visent à améliorer le diagnostic

Plus en détail

Explorations des réponses Immunitaires. L3 Médecine

Explorations des réponses Immunitaires. L3 Médecine 2012 Explorations des réponses Immunitaires L3 Médecine Rappel sur les réponses Immunitaires DIFFERENTS TYPES DE REPONSES IMMUNITAIRES Naturelle = innée Adaptative Non spécifique Spécifique Immédiate Barrière

Plus en détail

TS 31 ATTAQUE DE FOURMIS!

TS 31 ATTAQUE DE FOURMIS! FICHE 1 Fiche à destination des enseignants TS 31 ATTAQUE DE FOURMIS! Type d'activité ECE Notions et contenus du programme de Terminale S Compétences exigibles du programme de Terminale S TYPE ECE Evaluation

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1 TRAVAUX PRATIQUESDE BICHIMIE L1 PRINTEMPS 2011 Les acides aminés : chromatographie sur couche mince courbe de titrage Etude d une enzyme : la phosphatase alcaline QUELQUES RECMMANDATINS IMPRTANTES Le port

Plus en détail

PLACE DE L IMAGERIE CELLULAIRE DANS L ETUDE DES CELLULES SOUCHES «PLACE DE L ANATOMIE PATHOLOGIQUE DANS L ETUDE DES CELLULES SOUCHES»

PLACE DE L IMAGERIE CELLULAIRE DANS L ETUDE DES CELLULES SOUCHES «PLACE DE L ANATOMIE PATHOLOGIQUE DANS L ETUDE DES CELLULES SOUCHES» PLACE DE L IMAGERIE CELLULAIRE DANS L ETUDE DES CELLULES SOUCHES «PLACE DE L ANATOMIE PATHOLOGIQUE DANS L ETUDE DES CELLULES SOUCHES» A quoi sert l Anatomie Pathologique? Faire le diagnostic de pathologies

Plus en détail

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones d Angéiologie 8 Janvier 2010 Historique 1550 Falloppio

Plus en détail

β-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P)

β-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P) bioch/enzymo/tp-betagal-initiation-michaelis.odt JF Perrin maj sept 2008-sept 2012 page 1/6 Etude de la β-galactosidase de E. Coli : mise en évidence d'un comportement Michaélien lors de l'hydrolyse du

Plus en détail

Charte de la Banque ADN et de Cellules de Généthon

Charte de la Banque ADN et de Cellules de Généthon Sommaire 1. PREAMBULE... 2 2. DEFINITIONS... 2 3. CADRE LEGAL... 3 4. ORGANISATION DE LA BACG... 4 5. PRESTATIONS DE LA BACG... 5 6. MODALITES DE CONTRIBUTION ET D UTILISATION DES SERVICES... 5 7. REGLES

Plus en détail

L investigation chez la personne infectée par le VIH

L investigation chez la personne infectée par le VIH P O U R Q U O I P A R L E R D U V I H E N 2 0 0 4? 2 L investigation chez la personne infectée par le VIH quand et comment utiliser les différents tests de laboratoire? par Harold Dion Paul, un homme de

Plus en détail

évaluation des risques professionnels

évaluation des risques professionnels évaluation des risques professionnels Inventaire des risques Etablissement : Faculté de médecine Unité de travail : UMR 1092 INSERM laboratoire de microbiologie Année : 2013 Locaux Dangers ou facteurs

Plus en détail

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS CONCOURS EXTERNE ÉPREUVES D ADMISSION session 2010 TRAVAUX PRATIQUES DE CONTRE-OPTION DU SECTEUR A CANDIDATS DES SECTEURS B ET C

Plus en détail

Plan d action mondial de l OMS pour le confinement des poliovirus sauvages en laboratoire

Plan d action mondial de l OMS pour le confinement des poliovirus sauvages en laboratoire ORIGINAL : ANGLAIS DISTR. : GÉNÉRALE Plan d action mondial de l OMS pour le confinement des poliovirus sauvages en laboratoire DÉPARTEMENT VACCINS ET PRODUITS BIOLOGIQUES Organisation mondiale de la Santé

Plus en détail

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

pka D UN INDICATEUR COLORE

pka D UN INDICATEUR COLORE TP SPETROPHOTOMETRIE Lycée F.BUISSON PTSI pka D UN INDIATEUR OLORE ) Principes de la spectrophotométrie La spectrophotométrie est une technique d analyse qualitative et quantitative, de substances absorbant

Plus en détail

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins

Plus en détail

IBCP- Service Culture Cell- Règlement Intérieur des laboratoires de culture cellulaire

IBCP- Service Culture Cell- Règlement Intérieur des laboratoires de culture cellulaire IBCP- Service Culture Cell- Règlement Intérieur des laboratoires de culture cellulaire Table des matières I -Liste des laboratoires de culture cellulaire de l IBCP :... 2 II -Conditions requises pour l

Plus en détail

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle 1 Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle Introduction Le personnel soignant est régulièrement confronté au risque de contamination par le virus de l immunodéficience humaine (VIH) mais

Plus en détail

LES BIOTECHNOLOGIES DANS LE DIAGNOSTIC DES MALADIES INFECTIEUSES ET LE DÉVELOPPEMENT DES VACCINS

LES BIOTECHNOLOGIES DANS LE DIAGNOSTIC DES MALADIES INFECTIEUSES ET LE DÉVELOPPEMENT DES VACCINS CHAPITRE 1.1.7. LES BIOTECHNOLOGIES DANS LE DIAGNOSTIC DES MALADIES INFECTIEUSES ET LE DÉVELOPPEMENT DES VACCINS INTRODUCTION Les méthodes de biologie moléculaire ont de plus en plus d applications dans

Plus en détail

MISE EN EVIDENCE D'UN PROCESSUS DE DELETION CLONALE AU. Les antigènes Mls (Minor lymphocyte stimulating antigen) sont

MISE EN EVIDENCE D'UN PROCESSUS DE DELETION CLONALE AU. Les antigènes Mls (Minor lymphocyte stimulating antigen) sont 1 TRAVAUX PRATIQUES D'IMMUNOGENETIQUE 1997 MISE EN EVIDENCE D'UN PROCESSUS DE DELETION CLONALE AU NIVEAU DU REPERTOIRE T CHEZ LA SOURIS Les antigènes Mls (Minor lymphocyte stimulating antigen) sont responsables

Plus en détail

UE : GENE 2208. Responsable : Enseignant : ECUE 1. Enseignant : ECUE 2. Dr COULIBALY Foungotin Hamidou

UE : GENE 2208. Responsable : Enseignant : ECUE 1. Enseignant : ECUE 2. Dr COULIBALY Foungotin Hamidou UE : GENE 2208 Responsable : Enseignant : ECUE 1 Enseignant : ECUE 2 Dr COULIBALY Foungotin Hamidou Spécialités : Génétique Humaine Biologie de la Procréation Cytogénétique Spermiologie Essais Cliniques

Plus en détail