AS - DECOMPOSITION D UN NOMBRE REEL EN BASE a COURBE DE PEANO

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "AS - DECOMPOSITION D UN NOMBRE REEL EN BASE a COURBE DE PEANO"

Transcription

1 AS - DECOMPOSITION D UN NOMBRE REEL EN BASE a COURBE DE PEANO Soit a un entier strictement plus grand que 1. Notons N a = {0,1,...,a 1}. Définition On dira qu un nombre réel positif x est de classe a, s il existe un entier naturel p tel que a p x soit entier. L ensemble des nombres de classe a est stable par addition, car, si a p x et a q y sont entiers, alors a max(p,q) (x+y) est entier, et de plus il contient N. Les nombres de classe 10 sont les nombres décimaux. On suppose connue la décomposition d un nombre entier m en base a : Proposition 1 Soit N dans N. Si l on a 0 m < a N il existe un unique N uplet (m 1,...,m N ) d entiers de N a, tel que m = a N 1 m 1 + a N 2 m m N. On remarquera que, si x est un nombre réel positif, le nombre u = x E(x) appartient à l intervalle [0, 1[ et x = u + E(x). Comme E(x) est un nombre entier, il suffit donc, pour décomposer un nombre en base a, de savoir trouver la décomposition en base a d un nombre de l intervalle [0, 1]. Décomposition d un nombre réel de [ 0, 1 ] en base a Soit S a l ensemble des suites (x n ) n 1 à coefficients dans N a.

2 AS 2 Considérons un élément (x n ) n 1 de S a. La série de terme général x n /a n converge, puisque son terme général est majoré par (a 1)(a 1 ) n, avec 0 < a 1 < 1, et l on a 0 x n a n (a 1) L application F, qui à (x n ) n 1 dans S a associe le nombre a n = 1. x n a n, prend ses valeurs dans [0, 1]. Le théorème suivant montre que l application F est surjective, et qu elle est «presque» injective. Théorème 1 i) Soit x dans ]0, 1[ 1) Il existe un élément X = (x n ) n 1 de S a tel que (1) F(X) = x. De plus, pour tout élément de S a vérifiant (1), on a, pour tout entier r (2) 0 x r x n a n a r, les inégalités ne pouvant être des égalités que si x est de classe a. 2) Si x n est pas de classe a la suite X vérifiant (1) est unique. 3) Si x est de classe a, il existe exactement deux suites X et X vérifiant (1). Elles vérifient les propriétés suivantes : il existe un rang N tel que x n = x n si n N 2 x N 1 = x N x n = 0 si n N x n = a 1 si n N. ii) On a de manière unique 0 = F(X) ou X est la suite constante nulle 1 = F(X) ou X est la suite constante égale à a 1. Si r 1, notons r R r = x x n a n, et posons R 0 = x. Avec ces notations les inégalités (2) deviennent 0 R r 1 x r a r a r

3 AS 3 ou encore (3) a r R r 1 1 x r a r R r 1, i) Soit x dans ]0, 1[. Nous allons construire par récurrence une suite (x n ) n 1 telle que, pour tout r (4) 0 x r x n a n < a r, Supposons la suite construite jusqu au rang r. La partie entière x r+1 de a r+1 R r vérifie alors les inégalités (5) a r+1 R r 1 < x r+1 a r+1 R r, et donc, on a, On a donc construit la suite au rang r + 1. Il résulte alors de (4) et (5) que 0 R r+1 = R r x r+1 a (r+1) < a (r+1). 1 < x r+1 < a r+1 a r = a, ce qui montre que x r+1 est dans N a. Enfin, par passage à la limite dans (4), on obtient ce qui montre que Réciproquement, si X est une suite telle que lim R r = 0, r + F(X) = x. F(X) = x, alors ce qui donne (2). 0 R r = x n a n (a 1) a n = a r, n=r+1 n=r+1 Si R r est nul, on en tire r a r x = a r n x n. Ce nombre est entier, donc x est de classe a. De même, si R r vaut a r, on a a r x = et de nouveau x est de classe a. r a r n x n + 1,

4 AS 4 2) Dans les inégalités (3), les égalités ne sont possibles que si x est de classe a. Dans le cas contraire, il n y a qu un choix possible pour x r, d où l unicité de la suite X dans ce cas. 3) Lorsque x est de classe a, soit p le plus petit entier tel que a p x soit entier. Pour r strictement plus petit que p, le nombre a r R r 1 n est pas entier, sinon a r x le serait. Donc les inégalités de (3) sont strictes et x r est déterminé avec unicité. Deux cas se présentent pour le terme de rang p. Premier cas : et donc Alors, si r > p, on déduit de (3) x p = a p R p 1, x = p x n a n. 0 x r a r r 1 x n a n 0, ce qui implique que x r est nul. Deuxième cas : ce qui donne Alors d après (3), si r > p x p = a p R p 1 1, p x = x na n + a p et R p = a p. x r a r R r 1 1 a r a r R p r 1 a p (a 1) x n a n r 1 1 a n 1. Mais donc Alors r 1 a n p 1 1 a (r p 1) p 1 a r+p+1 = a 1 a 1 = a, a 1 x r ar (a p a p (1 a r+p+1 )) 1 = a 1. a > x r a 1,

5 AS 5 et donc x r vaut a 1. Si l on note N = p + 1, on vient de démontrer que deux suites au plus sont associées à x et que ces suites vérifient les propriétés indiquées. Ces deux suites conviennent toutes les deux puisque l on a l égalité x n a n = ii) Il est clair que l égalité N 1 x n a n = N 2 x n a n + (x N 1 1)a N = x n a n est possible si et seulement si x n est nul pour tout n. On a aussi 1 = (a 1)a n. D autre part, si X est un élément quelconque de S a tel que x q a 2 (a 1)a n. pour au moins une valeur q, on a x n a n x q a q (a 1)a q + (a 1)a n 1 ((a 1) x q )a q, ce qui serait strictement inférieur à 1. La seule suite dont l image est 1 est donc la suite constante égale à a 1. Décompositions et inégalités On munit S a de l ordre lexicographique, c est-à-dire si et seulement si, il existe un entier p tel que (x n ) n 1 < (y n ) n 1 x n = y n si n < p. x p < y p n=n Proposition 2 1) L application F est une application croissante. 2) Si l on a F(X) = x et F(Y ) = y alors x < y implique X < Y.

6 AS 6 Si X < Y, soit p tel que On a alors x = = x n a n x n = y n si n < p. x p < y p p y n a n (y p x p )a p + p y n a n a p + (a 1) p y n a n y. x n a n 2) Si x < y, l ordre lexicographique étant une relation totale, on a soit X < Y, soit Y X. Mais d après 1) la seconde hypothèse entraîne x y. C est donc la première hypothèse qui est la bonne. Nous allons étudier maintenant les relations qui existent entre x y et les termes des suites associées à x et y. a n Proposition 3 Soit x et y dans [ 0, 1] tels que et X et Y dans S a tels que 0 < y x < a N x = F(X) et y = F(Y ). On a alors deux possibilités : i) si n N, on a y n = x n, ii) il existe un entier p strictement inférieur à N tel que y n = x n si n < p y p = 1 + x p x n = a 1 et y n = 0 si p < n N. Réciproquement, si x et y vérifient une des conditions i) ou ii), on a y x 2a N. Soit x et y tels que 0 < y x < a N.

7 AS 7 D après la proposition précédente, on a Soit donc p tel que Si p > N, on a alors i). X < Y. x n = y n si n < p. x p < y p Supposons maintenant p N. On a 0 < y x = (y n x n )a n = (y p x p )a p + (y n x n )a n < a N. Donc, puisque y n x n appartient à N a, et que y p x p est supérieur ou égal à 1, on a a p (y p x p )a p < a N (y n x n )a n < a N + < a N + (a 1) y n x n a n a n = a N + a p, et finalement 1 y p x p < 1 + a p N 2, ce qui n est possible que si y p x p vaut 1. On a alors 0 < a p + (y n x n )a n < a N, d où l on tire 1 a p N < (x n y n )a p n < 1. Ceci montre que l on ne peut avoir pour tout n p l égalité x n y n = a 1, car sinon, on aurait (x n y n )a p n = (a 1)a p n = 1. Soit alors q le premier entier strictement plus grand que p tel que x q y q a 2.

8 AS 8 On obtient (x n y n )a p n (a 1)a p n (a 1)q q n + (x q y q )a q n (a 1)a p n (a 1)q q n + (a 2)a q n (a 1)a p n a q n = 1 a p q. D où finalement, 1 a p N < (x n y n )a p n 1 a p q. Ceci impose que q soit strictement plus grand que N. Il en résulte que, si p < n N, on a x n y n = a 1, et donc x n = a 1 et y n = 0. Réciproquement, si x et y vérifient i), on a y x = (y n x n )a n (a 1)a n = a N 2a N. Si x et y vérifient ii), on a n=n+1 n=n+1 donc N y x = a p (a 1)a n + (y n x n )a n = a N + (y n x n )a n, n=n+1 n=n+1 y x a N + y n x n a n a N + (a 1)a n = 2a N. n=n+1 n=n+1 Décomposition d un nombre réel en base a Soit x un réel positif strictement inférieur à a N. Alors E(x) est un entier strictement inférieur à a N et x E(x) appartient à [ 0, 1[. En appliquant la proposition 1 et le théorème 1, on en déduit qu un nombre réel positif x, inférieur strictement à a N se décompose en base a sous la forme x = n= N+1 x n a n. La décomposition est unique pour les nombres qui ne sont pas de classe a. Il y a deux décompositions pour les nombres qui sont de classe a. En effet, x est de classe a si et seulement si x E(x) est de classe a.

9 AS 9 Décomposition d un nombre rationnel en base a Théorème 2 Soit x dans ] 0, 1[. le nombre x est rationnel si et seulement si, il existe une suite X périodique de S a telle que F(X) = x. Cette condition s exprime encore en disant qu il existe deux entiers s et p tels que, si k 0 et j 1, c est-à-dire que la suite X est de la forme x s+j+kp = x s+j, X = (x 1,x 2,,x s,x s+1,...,x s+p,x s+1,...,x s+p,...). Soit x un nombre pour lequel une telle suite périodique existe. On a alors ( s p ) x = x j a j + x s+j a s j a kp soit j=1 j=1 j=1 k=0 s p = a s a s j x j + a s p a p j x s+j j=1 1 1 a p, (6) x = 1 a s s a s j x j 1 + a s (a p 1) j=1 p a p j x s+j. j=1 En réduisant au même dénominateur ce nombre s écrit donc, x = avec A entier. C est donc bien un nombre rationnel. A a s (a p 1) Appelons a 1,...,a r les les facteurs premiers de a qui s écrit donc a = a q 1 1 aqr r. Soit x un nombre rationnel de l intervalle ]0, 1[. On peut écrire u x = a t 1 1 a tr r v, où u est premier avec le dénominateur, le nombre v est premier avec a 1,...,a r, et les nombres t 1,...,t r sont dans N.

10 AS 10 Cherchons tout d abord à quelles conditions il existe une suite X périodique telle que F(X) = x. Si c est le cas, il existe k entier tel que a s (a p 1) = ka t 1 1 a tr r v. Comme v est premier avec a, il divise a p 1. Et comme a i est premier avec a p 1, le produit a t 1 1 a tr r divise a s. Pour tout j on a donc t j sq j. En résumé, on a les deux conditions sur p et s suivantes : (i) le nombre v divise a p 1, t j (ii) max s. 1 j r q j Si nous partons maintenant du nombre x montrons maintenant l existence de la suite X périodique. Soit le plus petit entier p tel que v divise a p 1 (il en existe puisque v et a sont premiers entre eux). t j Soit s le plus petit entier supérieur ou égal à max. Soit k le quotient de a p 1 par v, donc j q j kv = a p 1. Alors x = ku a t 1 1 a tr r (a p 1) = kua sq 1 t 1 1 ar sqr tr a sq 1 1 a sqr r (a p 1) = kuasq1 t1 1 ar sqr tr a s (a p 1). Appelons u le numérateur de cette fraction et divisons u par a p 1. Il existe deux entiers u 1 et u 2 tels que u = (a p 1)u 1 + u 2, avec Alors Comme x est inférieur à 1, on en déduit que Alors, en décomposant u 1 en base a, on obtient Comme 0 u 2 < a p 1. x = u 1 a s + u 2 a s (a p 1). u 1 < a s. u 1 = a s 1 x x s. u 2 < a p 1 < a p, on a aussi, en décomposant u 2 en base a, la relation u 2 = a p 1 x s x s+p,

11 AS 11 et en remplaçant, on obtient (6) qui montre que x est l image par F d une suite périodique X. De plus, les nombres s et p sont déterminés à partir de x. On voit d ailleurs qu ils dépendent seulement du dénominateur de x. Courbe de Peano Proposition 4 Il existe une application continue de [0, 1] sur un compact de R 2 d intérieur non vide. Nous allons utiliser la décomposition d un nombre en base 2. Soit n est un entier naturel. Si K n désigne un triangle rectangle non isocèle, nous appellerons A n le sommet de l angle droit B n le sommet où l angle est le plus grand C n le sommet où l angle est le plus petit H n le pied de la hauteur issue de A n On notera a n, b n, c n les longueurs des côtés opposés respectivement à A n, B n, C n, et donc c n < b n < a n. On notera également δ(k n ) le diamètre de K n, pour la distance euclidienne. On aura donc δ(k n ) = a n. Soit K 0 un triangle rectangle non isocèle fixé une fois pour toute. Nous allons associer à un élément de S 2 une suite décroissante de triangles rectangles K n que nous construirons par récurrence de la façon suivante : si la suite K n est construite jusqu au rang n, nous prenons { An B K n+1 = n H n si x n = 0 A n C n H n si x n = 1. A n c n b n a n B n H n C n

12 AS 12 Remarquons que le diamètre δ(k n+1 ), qui vaut a n+1, est un des deux nombres b n ou c n, et donc, pour tout n dans N, on a δ(k n+1 ) b n. Remarquons également que tous les triangles K n ainsi construits sont semblables à K 0. On voit facilement que la suite (b n /a n ) n 0 est constante. En effet si K n+1 = A n H n C n si K n+1 = A n H n B n alors alors b n+1 = H nc n = b n a n+1 A n C n a n b n+1 = H na n = b n, a n+1 A n B n a n puisque, à cause de la similitude des triangles A n C n H n et B n C n A n, on a Alors Il en résulte que b n a n = A nc n B n C n = C nh n C n A n = A nh n B n A n. δ(k n+1 ) b n = a n b n a n = a n b 0 a 0 = b 0 a 0 δ(k n ). ( ) n b0 δ(k n ) a 0, a 0 ce qui montre que la suite (δ(k n )) n 0 converge vers 0. Alors la suite (K n ) n 0 est une suite décroissante de parties complètes de R 2 dont le diamètre tend vers zéro. L intersection de cette famille est réduite à un point noté G(X). L application G est donc une application de S 2 dans K 0. Propriétés 1) si F(X) = F(X ) alors G(X) = G(X ); 2) l application G est surjective. 1) Supposons X < X. Si F(X) est égal à F(X ), cela signifie, d après le théorème 1, qu il existe p tel que x n = x n si n < p x p = x p + 1, x n = 0 si n > p x n = 1 si n > p donc, ici, x p = 1 et x p = 0. Il résulte du principe de construction des suites (K n ) et (K n) de triangles associées à X et X que K n = K n K p = A p 1 C p 1 H p 1 K p = A p 1B p 1 H p 1. si n < p,

13 AS 13 Alors, K p+1 est le triangle contenant l angle aigu de K p le plus grand, c est-à-dire A p 1, et comme les x n sont tous nuls ensuite, l angle A p 1 sera conservé à chaque étape, ce qui montre que l intersection des K n sera {A p 1 }. Par un raisonnement analogue, l intersection des K n sera aussi {A p 1}, et donc G(X) = G(X ) = A p 1. 2) Soit A un point du triangle K 0. Construisons par récurrence une suite (K n ) de triangles, et une suite (x n ) de S 2 telles que {A} = K n et G(X) = A. n=0 Supposons la suite construite jusqu au rang n. Le point A est inclus dans un des triangles A n C n H n, A n B n H n. Notons K n+1 un triangle contenant A n et posons { 0 si Kn+1 = A x n+1 = n B n H n. 1 si K n+1 = A n C n H n Il est clair que les suites ainsi construites possèdent les propriétés voulues, ce qui montre que G est surjective. Soit alors x dans [0, 1], et X dans S 2 tel que Posons F(X) = x. H(x) = G(X). Comme G(x) ne dépend pas de la décomposition de x en base 2, on définit ainsi une application H surjective de [0, 1] dans K 0. Par contre cette application n est pas injective. En effet, soit x = 1 4 et y = Il est facile de voir que H(x) = H(y) = H 0. La courbe ainsi obtenue passe par tous les points du triangle K 0 et s appelle courbe de Peano. En fait la courbe possède une infinité de points doubles obtenus pour des nombres de classe 2. En effet si x et y ont des décompositions en base 2 dont les n premiers termes sont identiques et dont les deux derniers termes non nuls sont respectivement (0,1) et (1,1) on est ramené à l exemple précédent mais dans le triangle K n. On a alors H(x) = H(y) = H n. Nous allons montrer que H est continue pour les distances euclidiennes de [0, 1] et R 2. Soit ε > 0. Il existe N tel que ( ) N b0 a 0 < ε a 0 2.

14 AS 14 Soit x et x tels que x x < 2 N, et soit X et X deux éléments de S 2 dont les images par F sont x et x respectivement. On sait d après la proposition (3) qu il y a deux possibilités. Premier cas. Si n N, on a x n = x n auquel cas H(x) et H(x ) se trouvent dans le même triangle K N, et donc ( ) N d(h(x),h(x b0 )) δ(k N ) a 0 < ε a 0 2. Second cas. Si l on suppose que x est inférieur à x, il existe p < N tel que x n = x n si n < p x p = 0 et x p = 1 x n = 1 et x n = 0 si p < n N. On voit alors que A p 1 se trouve dans les triangles K N et K N. On obtient alors d(h(x),h(x )) d(h(x),a p 1 ) + d(a p 1,H(x )) δ(k N ) + δ(k N) < ε. ceci montre la continuité uniforme de H. Remarque : on a H(0) = B 0, H(1) = C 0, H(1/2) = A 0. Remarque sur les décimales d un nombre réel On se pose le problème suivant : Combien faut-il prendre de décimales exactes d un nombre réel x, pour avoir un nombre s fixé de décimales exactes de x 2? L exemple suivant montre que l on peut, pour une infinité d entiers n, trouver un réel u n tel que, le nombre de décimales à choisir pour avoir une décimale exacte de u 2 n soit au moins n+1, ce qui montre que le problème posé n a pas de solution générale. Notons x = x p 10 p, p=

15 AS 15 les nombres x p étant dans N 10, et tels que, pour les indices p négatifs, il n y ait qu un nombre fini de nombres x p non nuls. Pour n dans N, posons, On a donc On a donc la relation N(n,10x) = 10x = n p= N(n,x) = p= n p= x p 10 p+1 = x p+1 10 p = n+1 p= x p 10 p. p= x p+1 10 p, x p 10 p+1 = 10N(n + 1,x). (7) N(n,10x) = 10N(n + 1,x), et, d autre part, si x n est pas rationnel 0 < x N(n,x) < 10 n. Puisque 10 n est pas un nombre décimal (= de classe 10), les décimales de 10 ne peuvent être toutes égales à 9 à partir d un certain rang. Si la n ième décimale de 10 est différente de 9, prenons alors u n = 10 1 (N(n, 10) + 10 n ). On a N(n, 10) < 10 < N(n, 10) + 10 n, donc < u n < n 1, et 0,1 < u 2 n < 0, n n 2. Mais Donc n n 2 < 8 10 n n 2 < 9 10 n 2 < 0,1 0,1 < u 2 n < 0,2, ce qui montre que u 2 n admet 1 comme première décimale. D autre part, si p est strictement inférieur à n, les nombres 10, N(p, 10) et N(p, 10) + 10 n ont leurs décimales identiques jusqu au rang p et on a donc N(p,10u n ) = N(p, 10),

16 AS 16 ce qui conduit à d où ( ) 10 10N(p + 1,u n ) = 10N p + 1,, 10 ( ) 2 ( ) N(p + 1,u n ) 2 = N p + 1, < = 0, Cela signifie en particulier que la première décimale de N(n,u n ) 2 est zéro, alors que la première décimale de u 2 n est 1. Les suites (u 2 n ) et (N(n,u n) 2 ) convergent toutes deux vers 10 1, l une par au-dessus et l autre par en dessous. En partant de 10 = 3, on peut former le tableau des premières valeurs : n u n u 2 n N(n,u n ) 2 N(n,u n ) 2 0, 317 0, , , , , , , , , , , , , , , 31622

Continuité en un point

Continuité en un point DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à

Plus en détail

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites Suites numériques 4 1 Autres recettes pour calculer les limites La propriété suivante permet de calculer certaines limites comme on verra dans les exemples qui suivent. Propriété 1. Si u n l et fx) est

Plus en détail

Commun à tous les candidats

Commun à tous les candidats EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle

Plus en détail

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite Suites numériques 3 1 Convergence et limite d une suite Nous savons que les termes de certaines suites s approchent de plus en plus d une certaine valeur quand n augmente : par exemple, les nombres u n

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

Résolution d équations non linéaires

Résolution d équations non linéaires Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique

Plus en détail

Développement décimal d un réel

Développement décimal d un réel 4 Développement décimal d un réel On rappelle que le corps R des nombres réels est archimédien, ce qui permet d y définir la fonction partie entière. En utilisant cette partie entière on verra dans ce

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10 PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

Moments des variables aléatoires réelles

Moments des variables aléatoires réelles Chapter 6 Moments des variables aléatoires réelles Sommaire 6.1 Espérance des variables aléatoires réelles................................ 46 6.1.1 Définition et calcul........................................

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur

Plus en détail

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet

Plus en détail

Continuité d une fonction de plusieurs variables

Continuité d une fonction de plusieurs variables Chapitre 2 Continuité d une fonction de plusieurs variables Maintenant qu on a défini la notion de limite pour des suites dans R n, la notion de continuité s étend sans problème à des fonctions de plusieurs

Plus en détail

Leçon 01 Exercices d'entraînement

Leçon 01 Exercices d'entraînement Leçon 01 Exercices d'entraînement Exercice 1 Etudier la convergence des suites ci-dessous définies par leur terme général: 1)u n = 2n3-5n + 1 n 2 + 3 2)u n = 2n2-7n - 5 -n 5-1 4)u n = lnn2 n+1 5)u n =

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007 Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 7 EXERCICE points. Le plan (P) a une pour équation cartésienne : x+y z+ =. Les coordonnées de H vérifient cette équation donc H appartient à (P) et A n

Plus en détail

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010 Applications 1 Introduction Une fonction f (plus précisément, une fonction réelle d une variable réelle) est une règle qui associe à tout réel x au

Plus en détail

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10.

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. A1 Trouvez l entier positif n qui satisfait l équation suivante: Solution 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. En additionnant les termes du côté gauche de l équation en les mettant sur le même dénominateur

Plus en détail

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. 14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours.

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours. Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Groupe symétrique. Chapitre II. 1 Définitions et généralités

Groupe symétrique. Chapitre II. 1 Définitions et généralités Chapitre II Groupe symétrique 1 Définitions et généralités Définition. Soient n et X l ensemble 1,..., n. On appelle permutation de X toute application bijective f : X X. On note S n l ensemble des permutations

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Construction d un cercle tangent à deux cercles donnés.

Construction d un cercle tangent à deux cercles donnés. Préparation au CAPES Strasbourg, octobre 2008 Construction d un cercle tangent à deux cercles donnés. Le problème posé : On se donne deux cercles C et C de centres O et O distincts et de rayons R et R

Plus en détail

Définition 0,752 = 0,7 + 0,05 + 0,002 SYSTÈMES DE NUMÉRATION POSITIONNELS = 7 10 1 + 5 10 2 + 2 10 3

Définition 0,752 = 0,7 + 0,05 + 0,002 SYSTÈMES DE NUMÉRATION POSITIONNELS = 7 10 1 + 5 10 2 + 2 10 3 8 Systèmes de numération INTRODUCTION SYSTÈMES DE NUMÉRATION POSITIONNELS Dans un système positionnel, le nombre de symboles est fixe On représente par un symbole chaque chiffre inférieur à la base, incluant

Plus en détail

Raisonnement par récurrence Suites numériques

Raisonnement par récurrence Suites numériques Chapitre 1 Raisonnement par récurrence Suites numériques Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Raisonnement par récurrence. Limite finie ou infinie d une suite.

Plus en détail

1 Définition et premières propriétés des congruences

1 Définition et premières propriétés des congruences Université Paris 13, Institut Galilée Département de Mathématiques Licence 2ème année Informatique 2013-2014 Cours de Mathématiques pour l Informatique Des nombres aux structures Sylviane R. Schwer Leçon

Plus en détail

Fonctions homographiques

Fonctions homographiques Seconde-Fonctions homographiques-cours Mai 0 Fonctions homographiques Introduction Voir le TP Géogébra. La fonction inverse. Définition Considérons la fonction f définie par f() =. Alors :. f est définie

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 10 août 2015 Enoncés 1 Proailités sur un univers fini Evènements et langage ensemliste A quelle condition sur (a,, c, d) ]0, 1[ 4 existe-t-il une proailité P sur

Plus en détail

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin. Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).

Plus en détail

Chapitre 2. Eléments pour comprendre un énoncé

Chapitre 2. Eléments pour comprendre un énoncé Chapitre 2 Eléments pour comprendre un énoncé Ce chapitre est consacré à la compréhension d un énoncé. Pour démontrer un énoncé donné, il faut se reporter au chapitre suivant. Les tables de vérité données

Plus en détail

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

Texte Agrégation limitée par diffusion interne Page n 1. Texte Agrégation limitée par diffusion interne 1 Le phénomène observé Un fût de déchets radioactifs est enterré secrètement dans le Cantal. Au bout de quelques années, il devient poreux et laisse

Plus en détail

Rappels sur les suites - Algorithme

Rappels sur les suites - Algorithme DERNIÈRE IMPRESSION LE 14 septembre 2015 à 12:36 Rappels sur les suites - Algorithme Table des matières 1 Suite : généralités 2 1.1 Déition................................. 2 1.2 Exemples de suites............................

Plus en détail

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette

Plus en détail

Optimisation des fonctions de plusieurs variables

Optimisation des fonctions de plusieurs variables Optimisation des fonctions de plusieurs variables Hervé Hocquard Université de Bordeaux, France 8 avril 2013 Extrema locaux et globaux Définition On étudie le comportement d une fonction de plusieurs variables

Plus en détail

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation

Plus en détail

IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations

IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations 1- Equation à une inconnue Une équation est une égalité contenant un nombre inconnu noté en général x et qui est appelé l inconnue. Résoudre l équation

Plus en détail

Correction du baccalauréat S Liban juin 2007

Correction du baccalauréat S Liban juin 2007 Correction du baccalauréat S Liban juin 07 Exercice. a. Signe de lnx lnx) : on fait un tableau de signes : x 0 e + ln x 0 + + lnx + + 0 lnx lnx) 0 + 0 b. On afx) gx) lnx lnx) lnx lnx). On déduit du tableau

Plus en détail

Sur certaines séries entières particulières

Sur certaines séries entières particulières ACTA ARITHMETICA XCII. 2) Sur certaines séries entières particulières par Hubert Delange Orsay). Introduction. Dans un exposé à la Conférence Internationale de Théorie des Nombres organisée à Zakopane

Plus en détail

Relation d ordre. Manipulation des relations d ordre. Lycée Pierre de Fermat 2012/2013 Feuille d exercices

Relation d ordre. Manipulation des relations d ordre. Lycée Pierre de Fermat 2012/2013 Feuille d exercices Lycée Pierre de Fermat 2012/2013 MPSI 1 Feuille d exercices Manipulation des relations d ordre. Relation d ordre Exercice 1. Soit E un ensemble fixé contenant au moins deux éléments. On considère la relation

Plus en détail

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. 1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le

Plus en détail

I. Ensemble de définition d'une fonction

I. Ensemble de définition d'une fonction Chapitre 2 Généralités sur les fonctions Fonctions de références et fonctions associées Ce que dit le programme : Étude de fonctions Fonctions de référence x x et x x Connaître les variations de ces deux

Plus en détail

III- Raisonnement par récurrence

III- Raisonnement par récurrence III- Raisonnement par récurrence Les raisonnements en mathématiques se font en général par une suite de déductions, du style : si alors, ou mieux encore si c est possible, par une suite d équivalences,

Plus en détail

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015 Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.

Plus en détail

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Exercice - - L/Math Sup - On multiplie le dénominateur par sa quantité conjuguée, et on obtient : Z = 4 i 3 + i 3 i 3 = 4 i 3 + 3 = + i 3. Pour

Plus en détail

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48 Méthodes de Polytech Paris-UPMC - p. 1/48 Polynôme d interpolation de Preuve et polynôme de Calcul de l erreur d interpolation Étude de la formule d erreur Autres méthodes - p. 2/48 Polynôme d interpolation

Plus en détail

Capacité d un canal Second Théorème de Shannon. Théorie de l information 1/34

Capacité d un canal Second Théorème de Shannon. Théorie de l information 1/34 Capacité d un canal Second Théorème de Shannon Théorie de l information 1/34 Plan du cours 1. Canaux discrets sans mémoire, exemples ; 2. Capacité ; 3. Canaux symétriques ; 4. Codage de canal ; 5. Second

Plus en détail

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la Programmation Linéaire. 5 . Introduction Un programme linéaire s'écrit sous la forme suivante. MinZ(ou maxw) =

Plus en détail

Cours Fonctions de deux variables

Cours Fonctions de deux variables Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté

Plus en détail

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence Chapitre 3 Mesures stationnaires et théorèmes de convergence Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée p.1 I. Mesures stationnaires Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée

Plus en détail

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité

Plus en détail

avec des nombres entiers

avec des nombres entiers Calculer avec des nombres entiers Effectuez les calculs suivants.. + 9 + 9. Calculez. 9 9 Calculez le quotient et le rest. : : : : 0 :. : : 9 : : 9 0 : 0. 9 9 0 9. Calculez. 9 0 9. : : 0 : 9 : :. : : 0

Plus en détail

Calcul différentiel sur R n Première partie

Calcul différentiel sur R n Première partie Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité

Plus en détail

Développements limités, équivalents et calculs de limites

Développements limités, équivalents et calculs de limites Développements ités, équivalents et calculs de ites Eercice. Déterminer le développement ité en 0 à l ordre n des fonctions suivantes :. f() e (+) 3 n. g() sin() +ln(+) n 3 3. h() e sh() n 4. i() sin(

Plus en détail

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Département de Mathématiques École polytechnique Remise en forme mathématique 2013 Suite de Cauchy Soit (X, d) un espace métrique. Une suite

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Albert Cohen Dans ce cours, on s intéresse à l approximation numérique d équations aux dérivées partielles linéaires qui admettent une formulation

Plus en détail

Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles

Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles Valentin Patilea 1 Cesar Sanchez-sellero 2 Matthieu Saumard 3 1 CREST-ENSAI et IRMAR 2 USC Espagne 3 IRMAR-INSA

Plus en détail

Chapitre 1 : Évolution COURS

Chapitre 1 : Évolution COURS Chapitre 1 : Évolution COURS OBJECTIFS DU CHAPITRE Savoir déterminer le taux d évolution, le coefficient multiplicateur et l indice en base d une évolution. Connaître les liens entre ces notions et savoir

Plus en détail

Etude de fonctions: procédure et exemple

Etude de fonctions: procédure et exemple Etude de fonctions: procédure et exemple Yves Delhaye 8 juillet 2007 Résumé Dans ce court travail, nous présentons les différentes étapes d une étude de fonction à travers un exemple. Nous nous limitons

Plus en détail

Carl-Louis-Ferdinand von Lindemann (1852-1939)

Carl-Louis-Ferdinand von Lindemann (1852-1939) Par Boris Gourévitch "L'univers de Pi" http://go.to/pi314 sai1042@ensai.fr Alors ça, c'est fort... Tranches de vie Autour de Carl-Louis-Ferdinand von Lindemann (1852-1939) est transcendant!!! Carl Louis

Plus en détail

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité Chapitre 1 Calcul différentiel L idée du calcul différentiel est d approcher au voisinage d un point une fonction f par une fonction plus simple (ou d approcher localement le graphe de f par un espace

Plus en détail

Contexte. Pour cela, elles doivent être très compliquées, c est-à-dire elles doivent être très différentes des fonctions simples,

Contexte. Pour cela, elles doivent être très compliquées, c est-à-dire elles doivent être très différentes des fonctions simples, Non-linéarité Contexte Pour permettre aux algorithmes de cryptographie d être sûrs, les fonctions booléennes qu ils utilisent ne doivent pas être inversées facilement. Pour cela, elles doivent être très

Plus en détail

Polynômes à plusieurs variables. Résultant

Polynômes à plusieurs variables. Résultant Polynômes à plusieurs variables. Résultant Christophe Ritzenthaler 1 Relations coefficients-racines. Polynômes symétriques Issu de [MS] et de [Goz]. Soit A un anneau intègre. Définition 1.1. Soit a A \

Plus en détail

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé CCP PSI - 00 Mathématiques : un corrigé Première partie. Définition d une structure euclidienne sur R n [X]... B est clairement symétrique et linéaire par rapport à sa seconde variable. De plus B(P, P

Plus en détail

Les indices à surplus constant

Les indices à surplus constant Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté

Plus en détail

O, i, ) ln x. (ln x)2

O, i, ) ln x. (ln x)2 EXERCICE 5 points Commun à tous les candidats Le plan complee est muni d un repère orthonormal O, i, j Étude d une fonction f On considère la fonction f définie sur l intervalle ]0; + [ par : f = ln On

Plus en détail

Durée de L épreuve : 2 heures. Barème : Exercice n 4 : 1 ) 1 point 2 ) 2 points 3 ) 1 point

Durée de L épreuve : 2 heures. Barème : Exercice n 4 : 1 ) 1 point 2 ) 2 points 3 ) 1 point 03 Mai 2013 Collège Oasis Durée de L épreuve : 2 heures. apple Le sujet comporte 4 pages et est présenté en livret ; apple La calculatrice est autorisée ; apple 4 points sont attribués à la qualité de

Plus en détail

Angles orientés et trigonométrie

Angles orientés et trigonométrie Chapitre Angles orientés et trigonométrie Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Trigonométrie Cercle trigonométrique. Radian. Mesure d un angle orienté, mesure principale.

Plus en détail

Corrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010

Corrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010 Corrigé du baccalauréat S Asie juin 00 EXERCICE Commun à tous les candidats 4 points. Question : Le triangle GBI est : Réponse a : isocèle. Réponse b : équilatéral. Réponse c : rectangle. On a GB = + =

Plus en détail

Exercice numéro 1 - L'escalier

Exercice numéro 1 - L'escalier Exercice numéro 1 - L'escalier On peut monter un escalier une ou deux marches à la fois. La figure de droite montre un exemple. 1. De combien de façons différentes peut-on monter un escalier de une marche?

Plus en détail

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs Eo7 Limites de fonctions Théorie Eercice Montrer que toute fonction périodique et non constante n admet pas de ite en + Montrer que toute fonction croissante et majorée admet une ite finie en + Indication

Plus en détail

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé Baccalauréat S ntilles-guyane 11 septembre 14 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Une entreprise de jouets en peluche souhaite commercialiser un nouveau produit et à cette fin, effectue

Plus en détail

Cours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques

Cours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques Université de Provence Topologie 2 Cours3. Applications continues et homéomorphismes 1 Rappel sur les images réciproques Soit une application f d un ensemble X vers un ensemble Y et soit une partie P de

Plus en détail

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion

Plus en détail

Fonctions de deux variables. Mai 2011

Fonctions de deux variables. Mai 2011 Fonctions de deux variables Dédou Mai 2011 D une à deux variables Les fonctions modèlisent de l information dépendant d un paramètre. On a aussi besoin de modéliser de l information dépendant de plusieurs

Plus en détail

TOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET

TOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET TOUT E QU IL FUT SVOIR POUR LE REVET NUMERIQUE / FONTIONS eci n est qu un rappel de tout ce qu il faut savoir en maths pour le brevet. I- Opérations sur les nombres et les fractions : Les priorités par

Plus en détail

108y= 1 où x et y sont des entiers

108y= 1 où x et y sont des entiers Polynésie Juin 202 Série S Exercice Partie A On considère l équation ( ) relatifs E :x y= où x et y sont des entiers Vérifier que le couple ( ;3 ) est solution de cette équation 2 Déterminer l ensemble

Plus en détail

Priorités de calcul :

Priorités de calcul : EXERCICES DE REVISION POUR LE PASSAGE EN QUATRIEME : Priorités de calcul : Exercice 1 : Calcule en détaillant : A = 4 + 5 6 + 7 B = 6 3 + 5 C = 35 5 3 D = 6 7 + 8 E = 38 6 3 + 7 Exercice : Calcule en détaillant

Plus en détail

Théorie de la Mesure et Intégration

Théorie de la Mesure et Intégration Université Pierre & Marie Curie (Paris 6) Licence de Mathématiques L3 UE LM364 Intégration 1 & UE LM365 Intégration 2 Année 2010 11 Théorie de la Mesure et Intégration Responsable des cours : Amaury LAMBERT

Plus en détail

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES.

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES. CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE EQUATIONS DIFFERENTIELLES Le but de ce chapitre est la résolution des deux types de systèmes différentiels linéaires

Plus en détail

Définition : On obtient les nombres entiers en ajoutant ou retranchant des unités à zéro.

Définition : On obtient les nombres entiers en ajoutant ou retranchant des unités à zéro. Chapitre : Les nombres rationnels Programme officiel BO du 8/08/08 Connaissances : Diviseurs communs à deux entiers, PGCD. Fractions irréductibles. Opérations sur les nombres relatifs en écriture fractionnaire.

Plus en détail

La question est : dans 450 combien de fois 23. L opération est donc la division. Le diviseur. Le quotient

La question est : dans 450 combien de fois 23. L opération est donc la division. Le diviseur. Le quotient par un nombre entier I La division euclidienne : le quotient est entier Faire l activité division. Exemple Sur une étagère de 4mm de large, combien peut on ranger de livres de mm d épaisseur? La question

Plus en détail

Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé.

Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé. Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé. I- ACTIVITES NUMERIQUES (12 points) Exercice 1 (3 points) On considère

Plus en détail

Chaînes de Markov au lycée

Chaînes de Markov au lycée Journées APMEP Metz Atelier P1-32 du dimanche 28 octobre 2012 Louis-Marie BONNEVAL Chaînes de Markov au lycée Andreï Markov (1856-1922) , série S Problème 1 Bonus et malus en assurance automobile Un contrat

Plus en détail