Analyse de la covariance*

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Analyse de la covariance*"

Transcription

1 Analyse des données - Méthodes explicatives (STA102) Analyse de la covariance* Giorgio Russolillo Département IMATH CNAM giorgio.russolillo@cnam.fr *Ces transparents (et les données d exemple) sont inspirées par celles de Laura Trinchera (2011)

2 Introduction 2

3 Les données Où : (n x 2) (n x 1) x 11 x 12.. x 1K -. x IK On dispose d un échantillon de n individus sur lesquels on a observé 2 variables quantitatives X et Y dans des conditions différents définies par une variable qualitative. On veut étudier si le lien entre les 2 variables quantitatives est le même ou pas dans les différents conditions Variable quantitative Variable qualitative qui défini les différents «traitement»à I niveaux 3

4 Le modèle d analyse de la covariance (ANCOVA) 4

5 Le modèle d analyse de la covariance (n x 2) (n x 1) Terme constant, i.e. valeur de la droite à l origine pour le traitement i Pente de la droit de régression pour le traitement i Variable aléatoire Y ik = µ i + β i x ik + ε ik Variance résiduelle, elle est la même dans tous les traitements Terme résiduel aléatoire ( ) { ε ik } i.i.d. N 0,σ 2 5

6 Le modèle d analyse de la covariance Y ik = µ i + β i x ik + ε ik On peut décomposer chaque paramètre de régression en une partie due à l effet global du traitement et un partie spécifique à chaque niveau du traitement : µ i = µ + α i β i = β + γ i 1 + I I = 2(I+1) paramètres à estimer Terme constant Effet du traitement, i.e. l écart entre les ordonnées à l origine Y ik = µ + α i + βx ik + γ i x ik + ε ik Effet global de x Ecriture du modèle en termes de la loi de Y ik ε ik i.i.d. N ( 0,σ 2 ) Effet spécifique du traitement, i.e. un terme correctif à apporter à β en fonction du traitement, c est l effet du à l interaction ( ) = µ ik = µ + α i + β x ik + γ i x ik E Y ik où Y ik i.i.d. N ( µ ik,σ 2 ) 6

7 Les données 7

8 Les données On dispose d un échantillon de n=20 sacs de 10 huitres, on cherche à savoir si des conditions de température et d oxygénation dues à 5 différents emplacements ont une influence sur l évolution du poids des huitres Pour chaque sac, on a son poids avant l expérience son poids après l expérience l emplacement (I = 5 niveaux) Dans chaque emplacement on a posé 4 sacs, donc K=4 pour chaque emplacement 8

9 Ecriture matricielle du modèle où Y n 1 = Y 11 Y 12 Y 13 Y 14 Y 15 Y 21 Y 22 Y 23 Y 24 Y 25 Y 31 Y 32 Y 33 Y 34 Y 35 Y 41 Y 42 Y 43 Y 44 Y 45 Y 51 Y 52 Y 53 Y 54 Y 55 Y = XΘ + En 1 [ n 1] [ ( ) 1] [ n 2( I +1) ] 2 I +1 Partie relative à l effet global de x [ ] Partie relative à l interaction ε ik i.i.d. N ( 0,σ 2 ) E n 1 = ε 11 ε 12 ε 13 ε 14 ε 15 ε 21 ε 22 ε 23 ε 24 ε 25 ε 31 ε 32 ε 33 ε 34 ε 35 ε 41 ε 42 ε 43 ε 44 ε 45 ε 51 ε 52 ε 53 ε 54 ε 55 9

10 Un modèle de régression pour chaque traitement l l u l v n o n o n l n u u o o u v v v o n l u v 10

11 Table de l analyse de la variance 11

12 Décomposition de la variabilité totale SCT = SCM + SCR ( Y ik Y ) 2 = Y ˆ ik Y + Y ik ˆ k i i k ( ) 2 ( Y ) 2 i k ik SCT = ( Y ik Y ) 2 i k SCM = ( Y ˆ ik Y ) 2 i k SCR = ( Y ik Y ˆ ) 2 i k ik 12

13 Décomposition de la variabilité totale Sommes des carrés et carrés moyens Dans un dispositif non orthogonal on ne peut pas décomposer la SCM en sommes des carrés dues aux diffèrent effets de façon unique, on fait donc référence aux différents décompositions possibles, notamment au sommes des carrés de type I et de type III 13

14 Estimation des paramètres du modèle 14

15 Estimation des paramètres du modèle Y ik = µ + α i + βx ik + γ i x ik + ε ik à Ce modèle n est pas identifiable ε ik i.i.d. N ( 0,σ 2 ) 1 + I I paramètres à estimer 2I colonnes indépendantes dans la matrice X à On doit introduire 2 contraintes indépendantes sur les paramètres : - Contraintes de SAS à α I = 0 γ I = 0 15

16 Interprétation des paramètres et Prédiction Avec les contraintes fixés pas SAS et vu que le dispositif n est pas orthogonal, les estimateurs des paramètres n ont pas de expression explicite, donc on peut pas interpréter les valeurs des estimations obtenues ainsi que les résultats des test sur les paramètres en termes de différences entre moyennes! Toutefois la prédiction ne dépend pas des contraintes, elles est dans tous les cas : E( Y x ) ik = Y ˆ x ik = ˆµ + ˆα i + ˆβ x ik + γˆ i x ik 16

17 Estimateur de la variance résiduelle 2 S n 2I = SCR n 2I = I i=1 K ( Y ik Y ˆ ) 2 ik k=1 n 2I Nombre de paramètres à estimer une fois posées les contraintes 17

18 Test de la signification du modèle et tests des différents effets 18

19 Test du modèle complet On veux tester l hypothèse H 0 = {ni la variable X ni le traitement ont un effet sur le Y} contre l hypothèse H 1 = {il existe un effet sur le Y due à la variable X et/ou au traitement} Dans un modèle de ANCOVA, ce test s écrit : H 0 = { Y ik = µ + ε ik } contre H 1 = { Y ik = µ + α i + βx ik + γ i x ik + ε ik } On teste le modèle constant ou nul (pas d effet sur Y) contre le modèle complet 19

20 Test du modèle complet H 0 = { Y ik = µ + ε ik } contre H 1 = { Y ik = µ + α i + βx ik + γ i x ik + ε ik } Ce test se fait au moyen de la statistique de test de Fischer : ( ) ( ) F = SCM 2I 1 SCR n 2I Variance expliquée par le modèle Estimateur de la Variance des erreurs La statistique de test F suit sous H 0 une loi de Fisher à 2I-1 et n-2i degrés de liberté : F ~ H 0 F 2I 1,n 2I 20

21 Test du modèle complet H 0 = { Y ik = µ + ε ik } contre H 1 = { Y ik = µ + α i + βx ik + γ i x ik + ε ik } Statistique de test ( ) ( ) F = SCM 2I 1 SCR n 2I Probabilité critique (p-value) Pr( F 2 I-1,n-2 I > f ) obs Règle de décision : On rejette l hypothèse H 0 au niveau α si p valeur < α ou f obs > f 2I 1,n 2I,(1 α ) 21

22 Tests des différents effets On peut définir 5 sous-modèles du modèle complet d analyse de la covariance : Nom Modèle 0) Y ik = µ + ε ik A) Y ik = µ + α i + ε ik Modèle nul B) Y ik = µ + βx ik + ε ik BG) AB) AG) Y ik = µ + βx ik + γ i x ik + ε ik Y ik = µ + α i + βx ik + ε ik Y ik = µ + α i + γ i x ik + ε ik Modèle complet avec interaction C) Y ik = µ + α i + βx ik + γ i x ik + ε ik 22

23 Interprétation du modèle nul, cas de I=2 à Modèle 0 : aucun effet n est présent Y ik = µ + ε ik Modèle 0 23

24 Interprétation du modèle A, cas de I=2 à Modèle A : il n y a que l effet traitement Y ik = µ + α i + ε ik Modèle A C est un modèle d ANOVA à un facteur : le traitement 24

25 Interprétation du modèle B, cas de I=2 à Modèle B : il n y a que l effet du à la variable X (même effet dans tous les niveaux) Y ik = µ + βx ik + ε ik Modèle B C est un modèle de régression simple : la variable x est la variable explicative 25

26 Interprétation du modèle BG, cas de I=2 à Modèle BG : c est un modèle de ANCOVA avec un effet constante que est le même pour tous les niveaux Modèle BG Y ik = µ + βx ik + γ i x ik + ε ik Les I droites de régression ont toutes la même origine 26

27 Interprétation du modèle AB, cas de I=2 à Modèle AB : c est un modèle de ANCOVA sans interaction Y ik = µ + α i + βx ik + ε ik Modèle AB x µ 1k µ 2k = α 1 α 2 Les I droites de régression sont parallèles (ont toutes la même pente), l évolution de Y est la même dans tous les niveaux 27

28 Interprétation du modèle C, cas de I=2 à Modèle C : c est un modèle de ANCOVA avec interaction Y ik = µ + α i + βx ik + γ i x ik + ε ik Modèle C L évolution de Y est différente selon les niveaux 28

29 Equivalence entre le modèle AG et le modèle C Modèle AG : Y ik = µ + α i + γ i x ik + ε ik Modèle C : Y ik = µ + α i + βx ik + γ i x ik + ε ik Le modèle AG n est pas un sous-modèle du modèle C mais est complètement équivalent à ce modèle X C = X AG = 29

30 Sommes des carrés de type I Dans un modèle de ANCOVA avec interaction, les sommes des carrés de type I sont : Réduction due au passage du modèle 0 au modèle B Réduction due au passage du modèle B au modèle AB Réduction due au passage du modèle AB au modèle C 30

31 Sommes des carrés de type III Dans un modèle de ANCOVA avec interaction, les sommes des carrés de type III sont : Réductions dues au passage du modèle AG au modèle C I avec les contraints : α i = 0 et γ i = 0 i=1 I i=1 31

32 Test général associé aux sommes des carrés Etant donnés un modèle complet M C et un modèle réduit M R : SCR R SCR C ddl 1 SCR C ddl 2 ~ F ddl1,ddl 2 SCR R : somme des carrés des résidus du modèle réduit SCR C : somme des carrés des résidus du modèle complet ddl 1 : (nombre de paramètres dans le modèle complet) (le nombre de paramètres dans le modèle réduit) ddl 2 : nombre de degrés de liberté associé aux résidus du modèle complet, c est-à-dire : (nombre d observations) (nombre de paramètres dans le modèle complet) On ne teste pas des modèles emboités (sauf pour le test sur l effet du à l interaction) donc ces tests n ont pas une interprétation facile 32

33 Tests associes aux sommes des carrés de type III On peut associer un test à chaque somme de carrés de type III : Test sur γ : H 0 : Les droites de régression ont même pente Test sur β : Même test sur les SS de type I ou de type III H 0 : Il n y a pas d effet de la variable quantitative sur Y Test sur α : H 0 : Les droites ont la même ordonnée à l origine 33

34 Enchainement des tests des différents effets On teste d abord l effet de l interaction γ H 0 :{ Y ik = µ + α i + βx ik + ε ik } contre H 1 :{ Y ik = µ + α i + βx ik + γ i x ik + ε ik } Le résultat de ce test est le même si on utilise les SS de I type ou du III type On teste après le paramètre β H 0 :{ Y ik = µ + α i + γ i x ik + ε ik } contre H 1 :{ Y ik = µ + α i + βx ik + γ i x ik + ε ik } Le résultat de ce test se obtient utilisant les SS de III type Pour conclure on teste le paramètre α H 0 :{ Y ik = µ + βx ik + γ i x ik + ε ik } contre H 1 :{ Y ik = µ + α i + βx ik + γ i x ik + ε ik } Le résultat de ce test se obtient utilisant les SS de III type 34

35 Résultats sur les données Huitres 35

36 Modèle Complet Table d analyse de la variance n 2I = 20 2*5 = 10 Estimation de σ L ajustement du modèle est très bon, la SCM est presque la même que la SCT Probabilité critique < 0.05, on rejette l hypothèse H 0 : le modèle 0 n est pas le bon modèle 36

37 Modèle Complet - Analyse des résidus Si les hypothèses di modèle sont satisfaites, alors le nuage des points dans ce graphique ne doit pas présenter une structure particulier, comme dans ce cas 37

38 Modèle Complet Estimation des paramètres Paramètre fixé à zéro 38

39 Modèle Complet - Tests sur les sommes des carrés de type I et de type III 39

40 Enchainement des tests des différents effets 1 à H 0 : Les droites de régression ont la même pente Test sur γ On ne rejette pas H 0, donc l interaction n est pas significative (L effet de la variable quantitative sur Y ne dépend pas des niveaux du facteur) On estime à nouveau modèle sans l interaction 40

41 Modèle sans interaction Table d analyse de la variance n (#par - #contr) = 20 (7-1) = 14 L ajustement du modèle est toujours très bon On a une variabilité résiduelles plus élevé 41

42 Modèle sans interaction Analyse des résidus Toujours pas de structure particulier, tous les hypothèses sur les résidus sont vérifiées 42

43 Modèle sans interaction Estimation des droites de régression o u o l u n l l u l v o n n o n u v v v o n l u v 43

44 Modèle sans interaction Sommes des carrés de type I et de type III R(α β,µ) Les décisions prises avec les deux procédures coïncident 44

45 Modèle sans interaction Enchainement des tests des différents effets 2 à H 0 : il n y a pas d effet moyen de la variable quantitative sur Y Test sur β On rejette H 0 : Il y a relation linéaire significative entre le poids initial et le poids final 3 à H 0 : les droites ont la même ordonnée à l origine Test sur α On rejette H 0 : Non, quel que soit le poids initial il y a une différence significative entre le poids final des traitements 45

46 Comparaison des moyennes par traitement 47

47 Moyennes empiriques de Y par traitements (Modèle sans interaction) Moyennes empiriques des traitements Dans un modèle sans interaction, pour chaque traitement i sa moyen est : µ i = 1 K K k=1 µ ik = µ + α i + β 1 K K k=1 x ik = µ + α i + βx i et on obtient une estimation de cette moyen par la moyen empirique du traitement i, c est-à-dire : ˆ µ i = y i = ˆ µ + α ˆ i + ˆ β x i Moyenne empirique de y dans le traitement i. C est donc la prédiction de y dans le traitement i pour un réplication de poids initial correspondant à la moyenne x i du poids initial dans le traitement 48

48 Moyennes empiriques de Y par traitements (Modèle sans interaction) Moyennes empiriques des poids initiaux et finaux par traitement = *29.75 Les huitres placées dans le traitement 1 ont un poids final moyen plus élevé que les autres 49

49 Moyennes empiriques de Y par traitements (Modèle sans interaction) Moyennes empiriques dans un modèle sans interaction et avec I=2 50

50 Moyennes ajustées de Y par traitements (Modèle sans interaction) Moyennes ajustées Dans un modèle sans interaction, pour chaque traitement i sa moyenne ajustée est :!µ i = µ + α i + βx Moyenne générale de X et on obtient une estimation de cette moyenne par : ˆ µ i = ˆ µ + α ˆ i + ˆ β x C est donc la prédiction de y dans le traitement i pour la moyenne générale x 51

51 Moyennes ajustées de Y par traitements (Modèle sans interaction) Moyennes ajustées des poids finaux par traitement = *25.76 x Les huitres placées dans le traitement 3 ont une moyenne ajustée plus élevée que les autres 52

52 Moyennes ajustées de Y par traitements (Modèle sans interaction) Moyennes ajustées dans un modèle sans interaction et avec I=2 53

53 Modèle sans interaction Comparaison des poids finaux moyens ajustés H 0 : µ i = µ j H 1 : µ i µ j Valeur observée de la statistique t Différences significatives à 0.05 P-valeur 54

54 Modèle sans interaction Comparaison des poids finaux moyens ajustés H 0 : µ i = µ j H 1 : µ i µ j Valeur de la statistique t P-valeur corrigée par la correction de Bonferroni Différences significatives à 0.05 mais pas après correction de Bonferroni Différences significatives après correction de Bonferroni, i.e. à 0.05/10 =

55 This presentation is made available through a Creative Commons Attribution- Noncommercial license. Details of the license and permitted uses are available at G. Russolillo Analyse de la covariance Title: Analyse de la covariance UE STA102 Attribution: G. Russolillo, CNAM L. Trinchera, NEOMA Business School 56

STATISTIQUES. UE Modélisation pour la biologie

STATISTIQUES. UE Modélisation pour la biologie STATISTIQUES UE Modélisation pour la biologie 2011 Cadre Général n individus: 1, 2,..., n Y variable à expliquer : Y = (y 1, y 2,..., y n ), y i R Modèle: Y = Xθ + ε X matrice du plan d expériences θ paramètres

Plus en détail

Analyse de la variance Comparaison de plusieurs moyennes

Analyse de la variance Comparaison de plusieurs moyennes Analyse de la variance Comparaison de plusieurs moyennes Biostatistique Pr. Nicolas MEYER Laboratoire de Biostatistique et Informatique Médicale Fac. de Médecine de Strasbourg Mars 2011 Plan 1 Introduction

Plus en détail

Exemples d application

Exemples d application AgroParisTech Exemples d application du modèle linéaire E Lebarbier, S Robin Table des matières 1 Introduction 4 11 Avertissement 4 12 Notations 4 2 Régression linéaire simple 7 21 Présentation 7 211 Objectif

Plus en détail

Tests de comparaison de moyennes. Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année 2009-2010 UE «Introduction à la biostatistique»

Tests de comparaison de moyennes. Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année 2009-2010 UE «Introduction à la biostatistique» Tests de comparaison de moyennes Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année 2009-2010 UE «Introduction à la biostatistique» Test de Z ou de l écart réduit Le test de Z : comparer des paramètres en testant leurs différences

Plus en détail

Chapitre 3. Les distributions à deux variables

Chapitre 3. Les distributions à deux variables Chapitre 3. Les distributions à deux variables Jean-François Coeurjolly http://www-ljk.imag.fr/membres/jean-francois.coeurjolly/ Laboratoire Jean Kuntzmann (LJK), Grenoble University 1 Distributions conditionnelles

Plus en détail

Tests paramétriques de comparaison de 2 moyennes Exercices commentés José LABARERE

Tests paramétriques de comparaison de 2 moyennes Exercices commentés José LABARERE Chapitre 5 UE4 : Biostatistiques Tests paramétriques de comparaison de 2 moyennes Exercices commentés José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

FORMULAIRE DE STATISTIQUES

FORMULAIRE DE STATISTIQUES FORMULAIRE DE STATISTIQUES I. STATISTIQUES DESCRIPTIVES Moyenne arithmétique Remarque: population: m xμ; échantillon: Mx 1 Somme des carrés des écarts "# FR MOYENNE(série) MOYENNE(série) NL GEMIDDELDE(série)

Plus en détail

Chapitre 7. Statistique des échantillons gaussiens. 7.1 Projection de vecteurs gaussiens

Chapitre 7. Statistique des échantillons gaussiens. 7.1 Projection de vecteurs gaussiens Chapitre 7 Statistique des échantillons gaussiens Le théorème central limite met en évidence le rôle majeur tenu par la loi gaussienne en modélisation stochastique. De ce fait, les modèles statistiques

Plus en détail

Bureau : 238 Tel : 04 76 82 58 90 Email : dominique.muller@upmf-grenoble.fr

Bureau : 238 Tel : 04 76 82 58 90 Email : dominique.muller@upmf-grenoble.fr Dominique Muller Laboratoire Inter-universitaire de Psychologie Bureau : 238 Tel : 04 76 82 58 90 Email : dominique.muller@upmf-grenoble.fr Supports de cours : webcom.upmf-grenoble.fr/lip/perso/dmuller/m2r/acm/

Plus en détail

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE UE4 : Biostatistiques Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Plan I. Introduction

Plus en détail

Le Modèle Linéaire par l exemple :

Le Modèle Linéaire par l exemple : Publications du Laboratoire de Statistique et Probabilités Le Modèle Linéaire par l exemple : Régression, Analyse de la Variance,... Jean-Marc Azaïs et Jean-Marc Bardet Laboratoire de Statistique et Probabilités

Plus en détail

Probabilités III Introduction à l évaluation d options

Probabilités III Introduction à l évaluation d options Probabilités III Introduction à l évaluation d options Jacques Printems Promotion 2012 2013 1 Modèle à temps discret 2 Introduction aux modèles en temps continu Limite du modèle binomial lorsque N + Un

Plus en détail

a et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe le nombre ax + b

a et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe le nombre ax + b I Définition d une fonction affine Faire l activité 1 «une nouvelle fonction» 1. définition générale a et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe

Plus en détail

Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles

Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles Valentin Patilea 1 Cesar Sanchez-sellero 2 Matthieu Saumard 3 1 CREST-ENSAI et IRMAR 2 USC Espagne 3 IRMAR-INSA

Plus en détail

Analyse en Composantes Principales

Analyse en Composantes Principales Analyse en Composantes Principales Anne B Dufour Octobre 2013 Anne B Dufour () Analyse en Composantes Principales Octobre 2013 1 / 36 Introduction Introduction Soit X un tableau contenant p variables mesurées

Plus en détail

Chapitre 6 Test de comparaison de pourcentages χ². José LABARERE

Chapitre 6 Test de comparaison de pourcentages χ². José LABARERE UE4 : Biostatistiques Chapitre 6 Test de comparaison de pourcentages χ² José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Plan I. Nature des variables

Plus en détail

L Econométrie des Données de Panel

L Econométrie des Données de Panel Ecole Doctorale Edocif Séminaire Méthodologique L Econométrie des Données de Panel Modèles Linéaires Simples Christophe HURLIN L Econométrie des Données de Panel 2 Figure.: Présentation Le but de ce séminaire

Plus en détail

VI. Tests non paramétriques sur un échantillon

VI. Tests non paramétriques sur un échantillon VI. Tests non paramétriques sur un échantillon Le modèle n est pas un modèle paramétrique «TESTS du CHI-DEUX» : VI.1. Test d ajustement à une loi donnée VI.. Test d indépendance de deux facteurs 96 Différentes

Plus en détail

Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire

Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire CHAPITRE 3 Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire Parmi les analyses statistiques descriptives, l une d entre elles est particulièrement utilisée pour mettre en évidence

Plus en détail

données en connaissance et en actions?

données en connaissance et en actions? 1 Partie 2 : Présentation de la plateforme SPSS Modeler : Comment transformer vos données en connaissance et en actions? SPSS Modeler : l atelier de data mining Large gamme de techniques d analyse (algorithmes)

Plus en détail

TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options

TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options Université de Lorraine Modélisation Stochastique Master 2 IMOI 2014-2015 TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options 1 Les options Le but de ce

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES. PRINCIPES D EXPÉRIMENTATION Planification des expériences et analyse de leurs résultats. Pierre Dagnelie

TABLE DES MATIÈRES. PRINCIPES D EXPÉRIMENTATION Planification des expériences et analyse de leurs résultats. Pierre Dagnelie PRINCIPES D EXPÉRIMENTATION Planification des expériences et analyse de leurs résultats Pierre Dagnelie TABLE DES MATIÈRES 2012 Presses agronomiques de Gembloux pressesagro.gembloux@ulg.ac.be www.pressesagro.be

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

Régression linéaire. Nicolas Turenne INRA nicolas.turenne@jouy.inra.fr

Régression linéaire. Nicolas Turenne INRA nicolas.turenne@jouy.inra.fr Régression linéaire Nicolas Turenne INRA nicolas.turenne@jouy.inra.fr 2005 Plan Régression linéaire simple Régression multiple Compréhension de la sortie de la régression Coefficient de détermination R

Plus en détail

Une introduction. Lionel RIOU FRANÇA. Septembre 2008

Une introduction. Lionel RIOU FRANÇA. Septembre 2008 Une introduction INSERM U669 Septembre 2008 Sommaire 1 Effets Fixes Effets Aléatoires 2 Analyse Classique Effets aléatoires Efficacité homogène Efficacité hétérogène 3 Estimation du modèle Inférence 4

Plus en détail

Durée de L épreuve : 2 heures. Barème : Exercice n 4 : 1 ) 1 point 2 ) 2 points 3 ) 1 point

Durée de L épreuve : 2 heures. Barème : Exercice n 4 : 1 ) 1 point 2 ) 2 points 3 ) 1 point 03 Mai 2013 Collège Oasis Durée de L épreuve : 2 heures. apple Le sujet comporte 4 pages et est présenté en livret ; apple La calculatrice est autorisée ; apple 4 points sont attribués à la qualité de

Plus en détail

1 Définition de la non stationnarité

1 Définition de la non stationnarité Chapitre 2: La non stationnarité -Testsdedétection Quelques notes de cours (non exhaustives) 1 Définition de la non stationnarité La plupart des séries économiques sont non stationnaires, c est-à-direqueleprocessusquiles

Plus en détail

Cours (7) de statistiques à distance, élaboré par Zarrouk Fayçal, ISSEP Ksar-Said, 2011-2012 LES STATISTIQUES INFERENTIELLES

Cours (7) de statistiques à distance, élaboré par Zarrouk Fayçal, ISSEP Ksar-Said, 2011-2012 LES STATISTIQUES INFERENTIELLES LES STATISTIQUES INFERENTIELLES (test de Student) L inférence statistique est la partie des statistiques qui, contrairement à la statistique descriptive, ne se contente pas de décrire des observations,

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

Chapitre 5 : Flot maximal dans un graphe

Chapitre 5 : Flot maximal dans un graphe Graphes et RO TELECOM Nancy A Chapitre 5 : Flot maximal dans un graphe J.-F. Scheid 1 Plan du chapitre I. Définitions 1 Graphe Graphe valué 3 Représentation d un graphe (matrice d incidence, matrice d

Plus en détail

La place de SAS dans l'informatique décisionnelle

La place de SAS dans l'informatique décisionnelle La place de SAS dans l'informatique décisionnelle Olivier Decourt ABS Technologies - Educasoft Formations La place de SAS dans l'informatique décisionnelle! L'historique de SAS! La mécanique! La carrosserie

Plus en détail

Température corporelle d un castor (une petite introduction aux séries temporelles)

Température corporelle d un castor (une petite introduction aux séries temporelles) Température corporelle d un castor (une petite introduction aux séries temporelles) GMMA 106 GMMA 106 2014 2015 1 / 32 Cas d étude Temperature (C) 37.0 37.5 38.0 0 20 40 60 80 100 Figure 1: Temperature

Plus en détail

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes J. Erhel Janvier 2014 1 Inverse d une matrice carrée et systèmes linéaires Ce paragraphe a pour objet les matrices carrées et les systèmes linéaires.

Plus en détail

Cours de méthodes de scoring

Cours de méthodes de scoring UNIVERSITE DE CARTHAGE ECOLE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET D ANALYSE DE L INFORMATION Cours de méthodes de scoring Préparé par Hassen MATHLOUTHI Année universitaire 2013-2014 Cours de méthodes de scoring-

Plus en détail

L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ

L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ INTRODUCTION Données : n individus observés sur p variables quantitatives. L A.C.P. permet d eplorer les liaisons entre variables et

Plus en détail

Analyses de Variance à un ou plusieurs facteurs Régressions Analyse de Covariance Modèles Linéaires Généralisés

Analyses de Variance à un ou plusieurs facteurs Régressions Analyse de Covariance Modèles Linéaires Généralisés Analyses de Variance à un ou plusieurs facteurs Régressions Analyse de Covariance Modèles Linéaires Généralisés Professeur Patrice Francour francour@unice.fr Une grande partie des illustrations viennent

Plus en détail

1 Complément sur la projection du nuage des individus

1 Complément sur la projection du nuage des individus TP 0 : Analyse en composantes principales (II) Le but de ce TP est d approfondir nos connaissances concernant l analyse en composantes principales (ACP). Pour cela, on reprend les notations du précédent

Plus en détail

Approche modèle pour l estimation en présence de non-réponse non-ignorable en sondage

Approche modèle pour l estimation en présence de non-réponse non-ignorable en sondage Approche modèle pour l estimation en présence de non-réponse non-ignorable en sondage Journées de Méthodologie Statistique Eric Lesage Crest-Ensai 25 janvier 2012 Introduction et contexte 2/27 1 Introduction

Plus en détail

Plus courts chemins, programmation dynamique

Plus courts chemins, programmation dynamique 1 Plus courts chemins, programmation dynamique 1. Plus courts chemins à partir d un sommet 2. Plus courts chemins entre tous les sommets 3. Semi-anneau 4. Programmation dynamique 5. Applications à la bio-informatique

Plus en détail

Biostatistiques Biologie- Vétérinaire FUNDP Eric Depiereux, Benoît DeHertogh, Grégoire Vincke

Biostatistiques Biologie- Vétérinaire FUNDP Eric Depiereux, Benoît DeHertogh, Grégoire Vincke www.fundp.ac.be/biostats Module 140 140 ANOVA A UN CRITERE DE CLASSIFICATION FIXE...2 140.1 UTILITE...2 140.2 COMPARAISON DE VARIANCES...2 140.2.1 Calcul de la variance...2 140.2.2 Distributions de référence...3

Plus en détail

CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures)

CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures) CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE (durée : cinq heures) Une composition portant sur la statistique. SUJET Cette épreuve est composée d un

Plus en détail

NON-LINEARITE ET RESEAUX NEURONAUX

NON-LINEARITE ET RESEAUX NEURONAUX NON-LINEARITE ET RESEAUX NEURONAUX Vêlayoudom MARIMOUTOU Laboratoire d Analyse et de Recherche Economiques Université de Bordeaux IV Avenue. Leon Duguit, 33608 PESSAC, France tel. 05 56 84 85 77 e-mail

Plus en détail

La problématique des tests. Cours V. 7 mars 2008. Comment quantifier la performance d un test? Hypothèses simples et composites

La problématique des tests. Cours V. 7 mars 2008. Comment quantifier la performance d un test? Hypothèses simples et composites La problématique des tests Cours V 7 mars 8 Test d hypothèses [Section 6.1] Soit un modèle statistique P θ ; θ Θ} et des hypothèses H : θ Θ H 1 : θ Θ 1 = Θ \ Θ Un test (pur) est une statistique à valeur

Plus en détail

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre

Plus en détail

Principe d un test statistique

Principe d un test statistique Biostatistiques Principe d un test statistique Professeur Jean-Luc BOSSON PCEM2 - Année universitaire 2012/2013 Faculté de Médecine de Grenoble (UJF) - Tous droits réservés. Objectifs pédagogiques Comprendre

Plus en détail

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

Texte Agrégation limitée par diffusion interne Page n 1. Texte Agrégation limitée par diffusion interne 1 Le phénomène observé Un fût de déchets radioactifs est enterré secrètement dans le Cantal. Au bout de quelques années, il devient poreux et laisse

Plus en détail

Leçon N 4 : Statistiques à deux variables

Leçon N 4 : Statistiques à deux variables Leçon N 4 : Statistiques à deux variables En premier lieu, il te faut relire les cours de première sur les statistiques à une variable, il y a tout un langage à se remémorer : étude d un échantillon d

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur

Plus en détail

Théorie des sondages : cours 5

Théorie des sondages : cours 5 Théorie des sondages : cours 5 Camelia Goga IMB, Université de Bourgogne e-mail : camelia.goga@u-bourgogne.fr Master Besançon-2010 Chapitre 5 : Techniques de redressement 1. poststratification 2. l estimateur

Plus en détail

Cours 9 : Plans à plusieurs facteurs

Cours 9 : Plans à plusieurs facteurs Cours 9 : Plans à plusieurs facteurs Table des matières Section 1. Diviser pour regner, rassembler pour saisir... 3 Section 2. Définitions et notations... 3 2.1. Définitions... 3 2.2. Notations... 4 Section

Plus en détail

Value at Risk. CNAM GFN 206 Gestion d actifs et des risques. Grégory Taillard. 27 février & 13 mars 20061

Value at Risk. CNAM GFN 206 Gestion d actifs et des risques. Grégory Taillard. 27 février & 13 mars 20061 Value at Risk 27 février & 13 mars 20061 CNAM Gréory Taillard CNAM Master Finance de marché et estion de capitaux 2 Value at Risk Biblioraphie Jorion, Philippe, «Value at Risk: The New Benchmark for Manain

Plus en détail

Exemple PLS avec SAS

Exemple PLS avec SAS Exemple PLS avec SAS This example, from Umetrics (1995), demonstrates different ways to examine a PLS model. The data come from the field of drug discovery. New drugs are developed from chemicals that

Plus en détail

Annexe commune aux séries ES, L et S : boîtes et quantiles

Annexe commune aux séries ES, L et S : boîtes et quantiles Annexe commune aux séries ES, L et S : boîtes et quantiles Quantiles En statistique, pour toute série numérique de données à valeurs dans un intervalle I, on définit la fonction quantile Q, de [,1] dans

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Équations non linéaires

Équations non linéaires Équations non linéaires Objectif : trouver les zéros de fonctions (ou systèmes) non linéaires, c-à-d les valeurs α R telles que f(α) = 0. y f(x) α 1 α 2 α 3 x Equations non lineaires p. 1/49 Exemples et

Plus en détail

Analyse de variance à deux facteurs (plan inter-sujets à deux facteurs) TP9

Analyse de variance à deux facteurs (plan inter-sujets à deux facteurs) TP9 Analyse de variance à deux facteurs (plan inter-sujets à deux facteurs) TP9 L analyse de variance à un facteur permet de vérifier, moyennant certaines hypothèses, si un facteur (un critère de classification,

Plus en détail

Les mathématiques de la finance Université d été de Sourdun Olivier Bardou olivier.bardou@gdfsuez.com 28 août 2012 De quoi allons nous parler? des principales hypothèses de modélisation des marchés, des

Plus en détail

Modèle GARCH Application à la prévision de la volatilité

Modèle GARCH Application à la prévision de la volatilité Modèle GARCH Application à la prévision de la volatilité Olivier Roustant Ecole des Mines de St-Etienne 3A - Finance Quantitative Décembre 2007 1 Objectifs Améliorer la modélisation de Black et Scholes

Plus en détail

Principe de symétrisation pour la construction d un test adaptatif

Principe de symétrisation pour la construction d un test adaptatif Principe de symétrisation pour la construction d un test adaptatif Cécile Durot 1 & Yves Rozenholc 2 1 UFR SEGMI, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, France, cecile.durot@gmail.com 2 Université

Plus en détail

Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale

Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale 1 Table des matières Page 1 : Binaire liquide-vapeur isotherme et isobare Page 2 : Page 3 : Page 4 : Page 5 : Page 6 : intéressant facile facile sauf

Plus en détail

Hedging delta et gamma neutre d un option digitale

Hedging delta et gamma neutre d un option digitale Hedging delta et gamma neutre d un option digitale Daniel Herlemont 1 Introduction L objectif de ce projet est d examiner la couverture delta-gamma neutre d un portefeuille d options digitales Asset-Or-Nothing

Plus en détail

Introduction à l approche bootstrap

Introduction à l approche bootstrap Introduction à l approche bootstrap Irène Buvat U494 INSERM buvat@imedjussieufr 25 septembre 2000 Introduction à l approche bootstrap - Irène Buvat - 21/9/00-1 Plan du cours Qu est-ce que le bootstrap?

Plus en détail

Direction des Études et Synthèses Économiques Département des Comptes Nationaux Division des Comptes Trimestriels

Direction des Études et Synthèses Économiques Département des Comptes Nationaux Division des Comptes Trimestriels Etab=MK3, Timbre=G430, TimbreDansAdresse=Vrai, Version=W2000/Charte7, VersionTravail=W2000/Charte7 Direction des Études et Synthèses Économiques Département des Comptes Nationaux Division des Comptes Trimestriels

Plus en détail

Systèmes de communications numériques 2

Systèmes de communications numériques 2 Systèmes de Communications Numériques Philippe Ciuciu, Christophe Vignat Laboratoire des Signaux et Systèmes cnrs supélec ups supélec, Plateau de Moulon, 9119 Gif-sur-Yvette ciuciu@lss.supelec.fr Université

Plus en détail

Améliorations du schéma de nuage et de EDKF dans AROME/MésoNH

Améliorations du schéma de nuage et de EDKF dans AROME/MésoNH Améliorations du schéma de nuage et de EDKF dans AROME/MésoNH Sébastien Riette Météo-France CNRM/GMME Réunion des utilisateurs de Méso-NH, 13 et 14 octobre 2011 Les composantes du schéma de nuage d'arome

Plus en détail

INTRODUCTION À L ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES

INTRODUCTION À L ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES INTRODUCTION À L ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES Dominique LAFFLY Maître de Conférences, Université de Pau Laboratoire Société Environnement Territoire UMR 5603 du CNRS et Université de Pau Domaine

Plus en détail

Lire ; Compter ; Tester... avec R

Lire ; Compter ; Tester... avec R Lire ; Compter ; Tester... avec R Préparation des données / Analyse univariée / Analyse bivariée Christophe Genolini 2 Table des matières 1 Rappels théoriques 5 1.1 Vocabulaire....................................

Plus en détail

Imputation du salaire d ego dans TeO

Imputation du salaire d ego dans TeO Imputation du salaire d ego dans TeO Objet de la note : linéariser la réponse en tranche du salaire, et imputer le salaire en cas de non réponse Champ et principe de la méthode Les individus qui se sont

Plus en détail

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2.

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2. Eo7 Calculs de déterminants Fiche corrigée par Arnaud Bodin Eercice Calculer les déterminants des matrices suivantes : Correction Vidéo ( ) 0 6 7 3 4 5 8 4 5 6 0 3 4 5 5 6 7 0 3 5 4 3 0 3 0 0 3 0 0 0 3

Plus en détail

Répartition des coûts du compte de pass-on par catégorie de consommateurs

Répartition des coûts du compte de pass-on par catégorie de consommateurs Répartition des coûts du compte de pass-on par catégorie de consommateurs Coûts et caractéristiques de la consommation Plan de travail 1. Retour sur le suivi de la rencontre du 17 mai 1.1 Illustration

Plus en détail

Contents. 1 Introduction Objectifs des systèmes bonus-malus Système bonus-malus à classes Système bonus-malus : Principes

Contents. 1 Introduction Objectifs des systèmes bonus-malus Système bonus-malus à classes Système bonus-malus : Principes Université Claude Bernard Lyon 1 Institut de Science Financière et d Assurances Système Bonus-Malus Introduction & Applications SCILAB Julien Tomas Institut de Science Financière et d Assurances Laboratoire

Plus en détail

Chapitre 2/ La fonction de consommation et la fonction d épargne

Chapitre 2/ La fonction de consommation et la fonction d épargne hapitre 2/ La fonction de consommation et la fonction d épargne I : La fonction de consommation keynésienne II : Validations et limites de la fonction de consommation keynésienne III : Le choix de consommation

Plus en détail

Évaluation de la régression bornée

Évaluation de la régression bornée Thierry Foucart UMR 6086, Université de Poitiers, S P 2 M I, bd 3 téléport 2 BP 179, 86960 Futuroscope, Cedex FRANCE Résumé. le modèle linéaire est très fréquemment utilisé en statistique et particulièrement

Plus en détail

TESTS PORTMANTEAU D ADÉQUATION DE MODÈLES ARMA FAIBLES : UNE APPROCHE BASÉE SUR L AUTO-NORMALISATION

TESTS PORTMANTEAU D ADÉQUATION DE MODÈLES ARMA FAIBLES : UNE APPROCHE BASÉE SUR L AUTO-NORMALISATION TESTS PORTMANTEAU D ADÉQUATION DE MODÈLES ARMA FAIBLES : UNE APPROCHE BASÉE SUR L AUTO-NORMALISATION Bruno Saussereau Laboratoire de Mathématiques de Besançon Université de Franche-Comté Travail en commun

Plus en détail

LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING»

LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING» LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING» Gilbert Saporta Professeur de Statistique Appliquée Conservatoire National des Arts et Métiers Dans leur quasi totalité, les banques et organismes financiers

Plus en détail

Raisonnement par récurrence Suites numériques

Raisonnement par récurrence Suites numériques Chapitre 1 Raisonnement par récurrence Suites numériques Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Raisonnement par récurrence. Limite finie ou infinie d une suite.

Plus en détail

DCG 6. Finance d entreprise. L essentiel en fiches

DCG 6. Finance d entreprise. L essentiel en fiches DCG 6 Finance d entreprise L essentiel en fiches DCG DSCG Collection «Express Expertise comptable» J.-F. Bocquillon, M. Mariage, Introduction au droit DCG 1 L. Siné, Droit des sociétés DCG 2 V. Roy, Droit

Plus en détail

distribution quelconque Signe 1 échantillon non Wilcoxon gaussienne distribution symétrique Student gaussienne position

distribution quelconque Signe 1 échantillon non Wilcoxon gaussienne distribution symétrique Student gaussienne position Arbre de NESI distribution quelconque Signe 1 échantillon distribution symétrique non gaussienne Wilcoxon gaussienne Student position appariés 1 échantillon sur la différence avec référence=0 2 échantillons

Plus en détail

Définition 0,752 = 0,7 + 0,05 + 0,002 SYSTÈMES DE NUMÉRATION POSITIONNELS = 7 10 1 + 5 10 2 + 2 10 3

Définition 0,752 = 0,7 + 0,05 + 0,002 SYSTÈMES DE NUMÉRATION POSITIONNELS = 7 10 1 + 5 10 2 + 2 10 3 8 Systèmes de numération INTRODUCTION SYSTÈMES DE NUMÉRATION POSITIONNELS Dans un système positionnel, le nombre de symboles est fixe On représente par un symbole chaque chiffre inférieur à la base, incluant

Plus en détail

INF6304 Interfaces Intelligentes

INF6304 Interfaces Intelligentes INF6304 Interfaces Intelligentes filtres collaboratifs 1/42 INF6304 Interfaces Intelligentes Systèmes de recommandations, Approches filtres collaboratifs Michel C. Desmarais Génie informatique et génie

Plus en détail

Tests d indépendance en analyse multivariée et tests de normalité dans les modèles ARMA

Tests d indépendance en analyse multivariée et tests de normalité dans les modèles ARMA Tests d indépendance en analyse multivariée et tests de normalité dans les modèles ARMA Soutenance de doctorat, sous la direction de Pr. Bilodeau, M. et Pr. Ducharme, G. Université de Montréal et Université

Plus en détail

Projet Etienne Marceau Méthodes statistiques en assurance non vie

Projet Etienne Marceau Méthodes statistiques en assurance non vie Trinôme : Carine Sauser, Mélanie Groisne, Xavier Milhaud Projet Etienne Marceau Méthodes statistiques en assurance non vie Méthodes statistiques pour la finance et l assurance ISFA - Décembre 2007 Table

Plus en détail

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES.

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES. CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE EQUATIONS DIFFERENTIELLES Le but de ce chapitre est la résolution des deux types de systèmes différentiels linéaires

Plus en détail

Application sur le Dispositif en Blocs Complètement Randomisés

Application sur le Dispositif en Blocs Complètement Randomisés Roger Vumilia. KIZUNGU Directeur de l Expérimentation Agricole à l INERA Professeur Associé Faculté des Sciences Agronomiques Université de Kinshasa Utilisation des Logiciels de base dans la Recherche

Plus en détail

Intelligence Artificielle Planification

Intelligence Artificielle Planification Intelligence Artificielle Planification Bruno Bouzy http://web.mi.parisdescartes.fr/~bouzy bruno.bouzy@parisdescartes.fr Licence 3 Informatique UFR Mathématiques et Informatique Université Paris Descartes

Plus en détail

3. Conditionnement P (B)

3. Conditionnement P (B) Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte

Plus en détail

PROBABILITES ET STATISTIQUE I&II

PROBABILITES ET STATISTIQUE I&II PROBABILITES ET STATISTIQUE I&II TABLE DES MATIERES CHAPITRE I - COMBINATOIRE ELEMENTAIRE I.1. Rappel des notations de la théorie des ensemble I.1.a. Ensembles et sous-ensembles I.1.b. Diagrammes (dits

Plus en détail

Exercices sur le chapitre «Probabilités»

Exercices sur le chapitre «Probabilités» Arnaud de Saint Julien - MPSI Lycée La Merci 2014-2015 1 Pour démarrer Exercices sur le chapitre «Probabilités» Exercice 1 (Modélisation d un dé non cubique) On considère un parallélépipède rectangle de

Plus en détail

Modèle de calcul des paramètres économiques

Modèle de calcul des paramètres économiques Modèle de calcul des paramètres économiques selon norme SIA 480 Calcul de rentabilité pour les investissements dans le bâtiment Version 3.2 1. Introduction 1.1 Version Excel Le modèle de calcul a été développé

Plus en détail

Exercices du Cours de la programmation linéaire donné par le Dr. Ali DERBALA

Exercices du Cours de la programmation linéaire donné par le Dr. Ali DERBALA 75. Un plombier connaît la disposition de trois tuyaux sous des dalles ( voir figure ci dessous ) et il lui suffit de découvrir une partie de chacun d eux pour pouvoir y poser les robinets. Il cherche

Plus en détail

Nombre dérivé et tangente

Nombre dérivé et tangente Nombre dérivé et tangente I) Interprétation graphique 1) Taux de variation d une fonction en un point. Soit une fonction définie sur un intervalle I contenant le nombre réel a, soit (C) sa courbe représentative

Plus en détail

1/24. I passer d un problème exprimé en français à la réalisation d un. I expressions arithmétiques. I structures de contrôle (tests, boucles)

1/24. I passer d un problème exprimé en français à la réalisation d un. I expressions arithmétiques. I structures de contrôle (tests, boucles) 1/4 Objectif de ce cours /4 Objectifs de ce cours Introduction au langage C - Cours Girardot/Roelens Septembre 013 Du problème au programme I passer d un problème exprimé en français à la réalisation d

Plus en détail

PRIME D UNE OPTION D ACHAT OU DE VENTE

PRIME D UNE OPTION D ACHAT OU DE VENTE Université Paris VII - Agrégation de Mathématiques François Delarue) PRIME D UNE OPTION D ACHAT OU DE VENTE Ce texte vise à modéliser de façon simple l évolution d un actif financier à risque, et à introduire,

Plus en détail

«Cloud Computing» La gestion des logiciels dans un contexte d impartition Raymond Picard, Vice-président, droit des technologies de l information

«Cloud Computing» La gestion des logiciels dans un contexte d impartition Raymond Picard, Vice-président, droit des technologies de l information 27 AVRIL 2010 «Cloud Computing» La gestion des logiciels dans un contexte d impartition Raymond Picard, Vice-président, droit des technologies de l information GROUPE CGI INC. Tous droits réservés _la

Plus en détail

LES DECIMALES DE π BERNARD EGGER

LES DECIMALES DE π BERNARD EGGER LES DECIMALES DE π BERNARD EGGER La génération de suites de nombres pseudo aléatoires est un enjeu essentiel pour la simulation. Si comme le dit B Ycard dans le cours écrit pour le logiciel SEL, «Paradoxalement,

Plus en détail

L a d é m a r c h e e t l e s o u t i l s p r o p o s é s

L a d é m a r c h e e t l e s o u t i l s p r o p o s é s Guide méthodologique pour la construction d un bilan quantitatif et qualitatif des contrats de territoire. L a d é m a r c h e e t l e s o u t i l s p r o p o s é s Il est proposé de bâtir le bilan avec

Plus en détail

Langage SQL : créer et interroger une base

Langage SQL : créer et interroger une base Langage SQL : créer et interroger une base Dans ce chapitre, nous revenons sur les principales requêtes de création de table et d accès aux données. Nous verrons aussi quelques fonctions d agrégation (MAX,

Plus en détail

PROGRAMMEZ VOTRE CHAUFFAGE PAR TELEPHONE ET APPLICATION : EASYSTART CALL

PROGRAMMEZ VOTRE CHAUFFAGE PAR TELEPHONE ET APPLICATION : EASYSTART CALL PROGRAMMEZ VOTRE CHAUFFAGE PAR TELEPHONE ET APPLICATION : EASYSTART CALL A WORLD OF COMFORT LA NOUVELLE APPLICATION EASYSTART CALL Eberspächer vous permet de contrôler votre chauffage facilement avec

Plus en détail

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Adriana Climescu-Haulica Laboratoire de Modélisation et Calcul Institut d Informatique et Mathématiques Appliquées de

Plus en détail

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3)

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) Jean-Yves Jaffray Patrice Perny 16 mars 2006 ATTITUDE PAR RAPPORT AU RISQUE 1 Attitude par rapport au risque Nousn avons pas encore fait d hypothèse sur la structure de

Plus en détail