RÉSOLUTION APPROCHÉE D ÉQUATIONS

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1 D ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES Objectifs A la fin de la séquence d enseignement l élève doit pouvoir résoudre un problème dynamique à une dimension, linéaire ou non, conduisant à la résolution approchée d une équation différentielle ordinaire, à l aide : de la méthode d Euler explicite de la méthode d Euler implicite Table des matières 1 Mise en place du problème 2 11 Problème de Cauchy 2 12 Existence et unicité de la solution 2 13 Résolution numérique 2 2 Méthodes à un pas 3 21 Méthode d Euler explicite 3 22 Méthode d Euler implicite 5 23 Méthode de Runge-Kutta 6 24 Conclusion 8 3 Cas des équations différentielles linéaires d ordre n à une dimension 9 31 Point de vu vectoriel 9 32 Mise en forme des systèmes d équations différentielles 9 4 Annexe mathématique Définitions Propriétés 12 GERMAIN GONDOR

2 1 MISE EN PLACE DU PROBLÈME 2/12 1 Mise en place du problème Une grande part des problèmes scientifiques se modélisent par une équation différentielle dont on cherche la solution pour dimensionner ou comprendre le phénomène Quand les équations sont simples (linéaires d ordre 1 ou 2) la résolution analytique est aisée, mais nombre de modélisations conduisent à des équations non linéaires Ce cours a pour objectif de proposer des méthodes pour déterminer une solution approchée 11 Problème de Cauchy Le problème de Cauchy consiste à trouver les fonctions Y de [, T] R N, telles que : où t [, T] et Y R N sont des données 12 Existence et unicité de la solution dy = F(Y, t) Y(t ) = Y La plupart des systèmes d équations différentielles de tout ordre peuvent se mettre sous cette forme de système d équations différentielles du premier ordre a (un exemple sera traité plus loin) a à l exception des équations différentielles implicites Théorème de Cauchy-Lipschitz : soit F une fonction de R N [, T] R N continue et lipschitzienne en Y Alors, t [, T] et Y R N, le problème de Cauchy admet une solution unique définie sur [, T] Rappel : F lipschitzienne en Y : k > tel que, Y, Z R N, t [, T], F(Y, t) F(Z, t) k Y Z 13 Résolution numérique L objectif est d obtenir une solution approchée au problème de Cauchy pour une discrétisation temporelle de l intervalle donné La démarche s appuie sur la forme initiale de l équation différentielle où il est facile de voir que la fonction F(t, Y) traduit l évolution de Y, c est-à-dire la pente de la courbe Y(t) Les schémas d intégration numériques exploitent F(Y, t) pour traduire l évolution sur un pas de temps En notant h le pas de temps et N le nombre de pas de temps, l intervalle est discrétisé par t =, t 1 = h,, t N = Nh Sur un sous-intervalle donné, on cherche à déterminer la solution sous la forme : t i+1 t i dy = t i+1 F(Y, t) on en déduit que :Y i+1 = Y i + t i t i+1 t i F(Y, t)

3 2 MÉTHODES À UN PAS 3/12 Les méthodes de résolution numérique des équations différentielles sont basées sur des techniques d estimation de l intégrale de la fonction F Y i+1 On s intéressera dans ce cours aux méthodes de résolution à un pas qui se mettent sous la forme générale : Y i+1 = Y i + hφ(y, t, h) Y(t ) = Y hφ(y, t, h) t i t i+1 Y i où il faudra choisir Φ La fonction Φ représente la pente de la droite permettant de passer de Y i à Y i+1 2 Méthodes à un pas L exemple élémentaire qui servira de support est la résolution de l équation différentielle : dy(t) + y(t) t = 1, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3 avec y(1) = 1 pour t [1, 3] La solution exacte est y(t) = 1, 2 t, 1 1 1, 1 1, 2 1, 3 1, 4 1, 7 1, 8 1, 9 2 2, 1 2, 2 2, 3 2, 4 2, 7 2, 8 2, Méthode d Euler explicite 1, 5 1, 6 2, 5 2, Méthode La première façon d approximer l intégrale est de réaliser une méthode des rectangles à gauche t i+1 Ainsi F(Y, t) hf(y i, t i ) t i On en déduit que Φ = F(Y i, t i ) Ainsi la relation de récurrence générale est : Y i+1 = Y i + hf(y i, t i ) 1, 9, 8, 7, 6, 5, 4 t i, Y i, 3 ti+1, Yi+1, 2, 1 1 1, 1 1, 2 1, 3 1, 4 1, 5 1, 6 1, 7 1, 8 1, 9 2 2, 1 2, 2 2, 3 2, 4 2, 5 2, 6 2, 7 2, 8 2, 9 3 La pente permettant de passer de Y i à Y i+1 est la valeur de F(Y i, t i ) comme l illustre la figure ci-dessus où le champ de la fonction F est tracée On peut aussi exprimer la relation sous la forme : F(Y i, t i ) = dy (t i) Y i+1 Y i h

4 2 MÉTHODES À UN PAS 4/ Propriétés (voir Annexe mathématique pour les définitions) 2121 Stabilité Φ est lipschitzienne donc le schéma est stable 2122 Consistance L erreur de consistance est c i = Y ex (t i+1 ) Y ex (t i ) hf(y ex (t i ), t i ) Or le développement de Taylor-Lagrange donne : Y ex (t i + h) = Y ex (t i+1 ) = Y ex (t i ) + hẏ ex (t i ) + h2 2 Ÿ ex (ξ) avec ξ [t i, t i + h] Or Ẏ ex = Φ(Y ex (t i ), t i, h) = F(Y ex (t i ), t i ) On en déduit que c i = h2 2 Ÿ ex (ξ) avec ξ [t i, t i + h] Ainsi la méthode est consistante Comme elle est stable, on en déduit qu elle est convergente L expression de l erreur de consistance indique que la méthode est d ordre Application Q - 1 : Écrire la relation de récurrence de la méthode d Euler sur l exemple Q - 2 : Montrer que pour certaines valeurs de h, la solution peut présenter des problèmes Justifier et commenter les courbes de la FIG 1 1 h = 1 h = 5-1 h = 1 h = 15 h = h = FIGURE 1 Solution de l application pour le schéma Euler explicite Le tableau suivant donne l erreur comme étant le maximum de l écart entre la solution exacte du problème (1) et la solution approchée ainsi que le temps de calcul pour différentes valeurs du pas de temps

5 2 MÉTHODES À UN PAS 5/12 h N pas de temps Erreur Temps (s) y (t) = y(t) y() = 1 On constate que l erreur évolue linéairement en fonction du pas de temps ainsi que le temps de calcul (complexité en O(N) car une seule boucle) Il faut descendre à un pas de temps très faible avant d obtenir un niveau d erreur satisfaisant On voit bien ici la limitation des méthodes d ordre 1 22 Méthode d Euler implicite 221 Méthode (1) La seconde façon d approximer l intégrale est de réaliser une méthode des rectangles à droite Ainsi : t i+1 t i F(Y, t) = hf(y i+1, t i+1 ) On en déduit que Φ = F(Y i+1, t i+1 ) Ainsi la relation de récurrence générale est : Y i+1 = Y i + hf(t i+1, Y i+1 ) 1, 9, 8, 7, 6 t i, Y i, 5, 4 t i+1, Y i+1, 3, 2, 1 1 1, 1 1, 2 1, 3 1, 4 1, 5 1, 6 1, 7 1, 8 1, 9 2 2, 1 2, 2 2, 3 2, 4 2, 5 2, 6 2, 7 2, 8 2, 9 3 La pente permettant de passer de Y i à Y i+1 est la valeur de F(Y i+1, t i+1 ) comme l illustre la figure ci-dessus où le champ de la fonction F est tracée On peut aussi exprimer la relation sous la forme : F(Y i+1, t i+1 ) = dy (t i+1) Y i+1 Y i h On remarque que le second membre dépend aussi de Y i+1 Il faut donc dans les cas non linéaires se ramener à un problème stationnaire à résoudre avec la méthode de Newton sur : Y i+1 Y i hf(y i+1, t i+1 ) = ce qui alourdit notablement le calcul Dans les cas linéaires, il faut au moins une inversion, ce qui est aussi très lourd pour les problèmes de grande dimension Il faut donc retenir qu une méthode implicite est généralement plus coûteuse qu une méthode explicite à pas de temps égal 222 Propriétés De même que pour la méthode explicite, la méthode est convergente et d ordre Application Q - 3 : Écrire la relation de récurrence de la méthode d Euler implicite sur l exemple Q - 4 : Montrer que quelle que soit la valeur de h, la solution ne peut plus présenter les mêmes problèmes qu en explicite La solution approchée pour différents pas de temps est donnée sur la FIG 2

6 2 MÉTHODES À UN PAS 6/12 1, 9 h = 3, 8 h = 2, 7 h = 15, 6 h = 1, 5 h = 5, 4 h = 1, 3, 2, FIGURE 2 Solution de l application pour le schéma Euler implicite Le tableau suivant donne l erreur comme étant le maximum de l écart entre la solution exacte du problème (1) et la solution approchée ainsi que le temps de calcul pour différentes valeurs du pas de temps h N pas de temps Erreur Temps (s) On constate que l erreur évolue linéairement en fonction du pas de temps ainsi que le temps de calcul (complexité en O(N) car une seule boucle) Le temps de calcul est cependant plus important à cause de la résolution de l équation avec l algorithme de Newton (on aurait pu inverser analytiquement la relation dans ce cas d école) Il faut descendre à un pas de temps très faible avant d obtenir un niveau d erreur satisfaisant On voit bien ici la limitation des méthodes d ordre 1 23 Méthode de Runge-Kutta Les méthodes d Euler peuvent être vu comme une approximation du développement de Taylor-Lagrange à l ordre 1 Pour augmenter la précision, une solution pourrait être d augmenter l ordre de développement; c est cependant impossible sans les expressions des dérivées n-ième de la fonction F Le schéma de Runge-Kutta permet d obtenir des méthodes d ordres plus élevés sans utiliser les fonctions dérivées de F 231 Expression générale des méthodes de Runge-Kutta explicites La méthode générale consiste à déterminer Φ à partir d approximations successives On choisit Φ(Y, τ, h) = q a i k i (Y, τ, h) avec i=1 k 1 (Y, τ, h) = F(Y, τ) pour i 2, k i (Y, τ, h) = F(Y + i 1 j=1 β i jk j (Y, τ, h), τ + α i h)

7 2 MÉTHODES À UN PAS 7/12 On choisit les paramètres q, a i, α i et β i j pour que la méthode soit d ordre p On remarque que la méthode d Euler explicite est le cas particulier de Runge-Kutta d ordre 1 En pratique, on va rarement au delà de l ordre Runge-Kutta d ordre 2 (RK2) Méthode de Heun Le relation de récurrence est Y i+1 = Y i + h 2 F(Y i, t i ) + h 2 F(Y i + hf(y i, t i ), t i + h) On a donc pris Φ(Y, τ, h) = k 1 + k 2 avec : 2 k 1 = F(Y i, t i ) et k 2 = F(Y i + hk 1, t i + h) Cette relation est une intégration de type trapèze entre la valeur au pas i et la valeur du pas i + 1 estimée à partir d une méthode d Euler explicite La solution approchée du problème (1) de l application pour différents pas de temps est donnée sur la FIG 3 FIGURE 3 Solution de l application pour le schéma de Heun Le tableau suivant donne l erreur comme étant le maximum de l écart entre la solution exacte et la solution approchée ainsi que le temps de calcul pour différentes valeurs du pas de temps h N pas de temps Erreur Temps (s) On constate que l erreur évolue quadratiquement en fonction du pas de temps : en divisant le pas de temps par 1, l erreur diminue d un facteur 1

8 2 MÉTHODES À UN PAS 8/12 Le temps de calcul est toujours linéaire car la complexité n a pas augmenté (complexité en O(N)) Il est environ double de la méthode d Euler explicite puisqu il y a deux évaluations de F(Y, t) 233 Runge-Kutta d ordre 4 (RK4) La fonction Φ est Φ(Y, τ, h) = 1 6 (k 1 + 2k 2 + 2k 3 + k 4 ) avec quatre évaluations successives de F : k 1 (Y, τ, h) = F(Y, τ) ( k 2 (Y, τ, h) = F Y + h 2 k 1(Y, τ, h), τ + h ) 2 ( k 3 (Y, τ, h) = F Y + h 2 k 2(Y, τ, h), τ + h ) 2 k 4 (Y, τ, h) = F (Y + hk 3 (Y, τ, h), τ + h) La solution approchée pour différents pas de temps est donnée sur la FIG 4 FIGURE 4 Solution de l application pour le schéma de Runge-Kutta d ordre 4 Le tableau suivant donne l erreur comme étant le maximum de l écart entre la solution exacte et la solution approchée ainsi que le temps de calcul pour différentes valeurs du pas de temps h N pas de temps Erreur Temps (s) On constate que l erreur évolue à l ordre 4 en fonction du pas de temps : en divisant le pas de temps par 1, l erreur diminue d un facteur 1 Le temps de calcul est toujours linéaire car la complexité n a pas augmentée (complexité en O(N)) 24 Conclusion En terme de schéma explicite, la méthode de Runge-Kutta à l ordre 4 est souvent utilisée Cependant, vous devez connaître uniquement la méthode d Euler Concernant le choix du pas de temps, il obéit à un compromis entre le temps de calcul, la stabilité et le stockage en mémoire Le choix de ce pas de temps dépendra essentiellement de la dynamique du système à représenter : si on veut représenter une dynamique à 1 khz, il faudrait prendre un pas de temps de l ordre de 1 5 (1 points par période) Le choix du pas de temps est souvent fait de manière empirique par expérience de l ingénieur

9 3 CAS DES ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES LINÉAIRES D ORDRE N À UNE DIMENSION 9/12 3 Cas des équations différentielles linéaires d ordre n à une dimension 31 Point de vu vectoriel Nous avons traité jusqu à présent les équations différentielles du premier ordre à une dimension : dy = f (y, t) Pour étendre cette étude au cas des équations différentielles linéaires d ordre n à une dimension, introduisons alors l équation suivante: a n (t) dn y n (t) + + a 1(t) dy n (t) + a (t)y(t) = f a (t) a i (t) di y i (t) = f a(t) (2) Si l équation différentielle est d ordre n alors a n (t) est différents de et m N/m > n, a m (t) = Posons alors, i= i, n 1, b i = a i a n et f b (t) = 1 a n (t) f a(t) et construisons le vecteur #» Y (t) de dimension n tel que: y(t) #» Y (t) = dy (t) [ #» Y (t) ] i = di 1 y(t) i 1 Alors (2) se ramène à l équation suivante : d n 1 y n 1 (t) dy (t) d 2 y 2 (t) d n 1 y d n y n (t) n 1 (t) = b b 1 b 2 b n 1 y(t) dy (t) d n 2 y n 2 (t) d n 1 y n 1 (t) + f b (t) ce qui correspond à l étude des parties précédentes mais cette fois en dimension n d #» Y (t) = A(t)#» Y (t) + B(t) = f ( #» Y (t), t ) 32 Mise en forme des systèmes d équations différentielles Nous avons dit au départ que tout système d équations différentielles pouvait se mettre sous la forme du problème de Cauchy Traitons quelques exemples

10 3 CAS DES ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES LINÉAIRES D ORDRE N À UNE DIMENSION 1/ Équation harmonique Prenons un système masse-ressort Son équation du mouvement se met sous la forme : ÿ(t) + ω 2 y(t) = Les conditions initiales sont y() = 1 et ẏ() = Q - 5 : Mettre ce problème sous la forme du problème de Cauchy L idée est d introduire des variables supplémentaires Ici, on introduit la fonction y 2 (t) telle qu elle soit solution de y 2 (t) = y 1 (t) avec y 1 (t) = y(t) L équation différentielle du système masse-ressort s écrit ainsi ẏ 2 (t) = ω 2 y 1(t) En posant Y(t) = y 1(t) y 2 (t), F(Y, t) = y 2 (t) ω 2 y 1(t) et Y = 1, on obtient bien la forme du problème de Cauchy La résolution se fait de la même manière que précédemment sauf que cette fois les grandeurs manipulées sont des vecteurs et non plus des scalaires Une autre solution classique permettant de résoudre cette équation différentielle avec la méthode d Euler explicite est d appliquer deux fois la définition On note Y p la dérivée première On a Y p i = Y i+1 Y i h On note Y pp la dérivée seconde On a Y pp i = Y p i+1 Y p i h = Y i+2 2Y i+1 + Y i h 2 On en déduit que Y i+2 = ( h 2 ω 2 1)Y i + 2Y i+1 On obtient une relation de récurrence directe qui peut être programmée Ce schéma est un schéma d intégration à deux pas qui pourrait s inscrire dans un cadre plus général des méthodes à plusieurs pas 322 Système masse-ressort-amortisseur entretenu Soit un système masse-ressort-amortisseur soumis à une excitation extérieure harmonique L équation différentielle se met sous la forme générale : ÿ(t) + 2ξω ẏ(t) + ω 2 y(t) = f sin(ωt) Les conditions initiales sont y() = 1 et ẏ() = (solution FIG 5(a)) Q - 6 : Mettre ce problème sous la forme du problème de Cauchy 323 Création du glycol Le glycol (noté E) résulte de l addition d eau à l oxyde d éthylène (noté O) en phase gazeuse, selon la réaction O+H 2 O (1) E de constante de vitesse k 1 Cette réaction est effectuée à 473 K sous une pression P = 15 bar Industriellement le temps de passage dans le réacteur ne permet pas d atteindre l état d équilibre thermodynamique et on constate l apparition de diéthylèneglycol (noté D) produit par la réaction O + E (2) D se déroulant également en phase gazeuse, de constante de vitesse k 2 Les réactions sont supposées d ordre un par rapport à chacun des réactifs et totales Pour traduire le fait que l eau réagit

11 4 ANNEXE MATHÉMATIQUE 11/12 (a) Solution de l équation différentielle du système masse-ressortamortisseur pour ω = 2 rad s 1, ξ = 15, f = 2 N et ω = 5 rad s 1 (b) Solution de l équation différentielle de la réaction de création du glycol FIGURE 5 Solutions des exemples 2 et 3 moins vite que le glycol E sur l oxyde d éthylène O, les constantes de vitesse k 1 et k 2 sont choisies telles que k 2 = 5k 1 Le mélange initial est constitué d oxyde d éthylène et d eau à la concentration molaire c = 1 mol L 1 chacun On notera x 1 l avancement de la réaction (1) en mol L 1 et x 2 l avancement de la réaction (2) en mol L 1 Les équations différentielles modélisant le mécanisme réactionnel sont (solution FIG 5(b)): Q - 7 : Mettre ce problème sous la forme du problème de Cauchy 4 Annexe mathématique dx 1 dx 2 = k 1 (c x 1 x 2 )(c x 1 ) = k 2 (c x 1 x 2 )(x 1 x 2 ) 41 Définitions On note Y ex (t) la solution exacte 411 Erreur de consistance au pas i DÉFINITION: Erreur de consistance au pas i On note c i l erreur de consistance au pas i telle que c i = Y ex (t i+1 ) Y ex (t i ) hφ(y ex (t j )t j,, h) Elle permet de définir l erreur réalisée entre l approximation et la solution exacte au pas de temps i 412 Méthode consistante DÉFINITION: Méthode consistante La méthode est dite consistante si lim h N c i = i=1

12 4 ANNEXE MATHÉMATIQUE 12/ Méthode stable Soit le schéma choisi et le schéma perturbé Y i+1 = Y i + hφ(y j, t j, h) Y ex (t ) = Y Y i+1 = Y i + hφ(y j, t j, h) + ζ i Y ex(t ) = Y DÉFINITION: Méthode stable La méthode est stable si 414 Méthode convergente M > / sup i N Y i Y i M Y Y + N ζ i i= 415 Ordre de convergence DÉFINITION: Méthode convergente La méthode est convergente si [ lim h sup Y ex (t i ) Y i i N ] = DÉFINITION: Méthode d ordre p Une méthode est dite d ordre p si pour h au voisinage de : M > / i, c i Mh p+1 42 Propriétés 421 Propriété 1 Une méthode est convergente si et seulement si elle est stable et consistante 422 Propriété 2 Si Φ est lipschitzienne en Y alors le schéma numérique est stable Démonstration : Soit le schéma numérique et le schéma perturbé avec Φ k lipschitzienne On a : Y i Y i = Y i 1 Y i 1 + h(φ(y j, t j, h) Φ(Y j, t j, h)) + ζ i 1 Or Φ est k lipschitzienne et par inégalité triangulaire, on obtient Y i Y i (1 + hk) Y i 1 Y i 1 + ζ i 1 Par récurrence simple, Y i Y i (1 + hk) i Y Y + i 1 k= ζ k Comme 1 + hk > 1, 1 (1 + hk) i (1 + hk) N, ainsi i, Y i Y i M ( Y Y + N i= ζ i ) Donc la borne supérieure est également majorée par ce terme, on en déduit que le schéma est stable

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