A chaque problème d optimisation linéaire, nous allons définir un nouveau problème appellé le dual. Le problème original est le primal.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "A chaque problème d optimisation linéaire, nous allons définir un nouveau problème appellé le dual. Le problème original est le primal."

Transcription

1 Chapitre 4 Dualité 4.1 Problème dual On suppose que A est une matrice de format m n et b R m. A chaque problème d optimisation linéaire, nous allons définir un nouveau problème appellé le dual. Le problème original est le primal. Soit le problème d optimisation linéaire z = c t x, (4.1) Définition Le dual du problème (4.1) est z = b t y, A t y c, y 0. (4.2) On notera que, pour le problème primal, on a x R n tandis que y R m pour le dual. 1

2 2 CHAPITRE 4. DUALITÉ Par exemple, considérons le problème suivant z = x 1 x 2 sous les contraintes x 1 3x 2 3, 2x 1 x 2 2, x 1, x 2 0. x qui admet la solution (x 1, x 2 ) = (3/5, 4/5) et z = 7/ x 1 Le problème dual s écrit sous la forme : x 2 z = 3y 1 2y 2 sous les contraintes y 1 2y 2 1, 3y 1 y 2 1, y 1, y /2 qui admet la solution (y 1, y 2 ) = (1/5, 2/5) et z = 7/5. 1/3 1 x 1 Dans cet exemple, on observe que la valeur imale du primal est égale à la valeur imale du dual. Essayons de dualiser d autres types de problèmes.

3 4.2. INTERPRÉTATION ÉCONOMIQUE 3 (a) Evaluons le dual du problème z = c t x, Ax b, Pour cela il suffit de le réécrire sous la forme d un problème de : c t x, Ax b, c t x, Ax b, Le dual sera b t y, A t y c, y 0. b t y, A t y c, y 0. (b) Evaluons maintenant le dual du dual. Soit le problème Le dual est z = c t x, z = b t y, A t y c, y 0. On applique le résultat ci-dessus pour obtenir z = c t x, (A t ) t x b, Donc, le dual du dual est le primal. z = c t x, 4.2 Interprétation économique Considérons le problème d une entreprise agricole qui désire ensemencer avec 3 variétés de plante A, B et C. Il s agit de déterer les superficies x i (en hectare) des terres ensemencées par les plantes A, B et C pour avoir un bénéfice imal. Voici le tableau qui résume la situation Terrain (ha) Travail (h) Machine (h) Rendement A B C

4 4 CHAPITRE 4. DUALITÉ Par exemple, il faudra 3 heures de travail par hectare pour ensemencer avec la plante B et 2 heures de machinerie. La dimension totale du terrain est de 340 ha et nous disposons de 2400 heures de temps de travail et de 560 heures en temps de machinerie. 1 hectare de la plante A donne un profit de 1100$. La fonction objective est Contrainte 1 : dimension du terrain Contrainte 2 : temps de travail Contrainte 2 : temps de machine z = 1100x x x 3 x 1 + x 2 + x x 1 + 3x 2 + x x 1 + 2x 2 + 3x On ajoute les variables d écart x 4, x 5, x 6 à ce problème et on applique la méthode du simplexe. Le tableau final est donné par La solution est et le profit est z = 440, 000$. B x 1 x 2 x 3 x 4 x 5 x 6 x x x , 000 x 1 = 120, x 2 = 220, x 3 = 0, x 4 = 0, x 5 = 1500, x 6 = 0 On observe que les ressources de terrain et de machinerie sont pleinement utilisées car x 4 = x 6 = 0. Par contre, la ressource en temps de travail n est pas pleinement utilisée car x 5 0. Si on disposait d un hectare ou d une heure de travail ou de machinerie de plus, quel serait le profit de plus? C est le concept de coût marginal. Introduisons les variables y 1 = coût marginal de 1 ha de terrain y 2 = coût marginal de 1 h de travail

5 4.2. INTERPRÉTATION ÉCONOMIQUE 5 y 3 = coût marginal de 1 h de machine On devrait avoir y 2 = 0 car la ressource en temps de travail n est pas pleinement utilisée. Maintenant, regardons le point de vue d un acheteur des activités de l entreprise. Les coûts marginaux sont mieux interprétés de la manière suivante : y 1 = prix à offrir pour acheter un ha de terrain y 2 = prix à offrir pour acheter une h de travail y 3 = prix à offrir pour acheter une h de machine Quel sera le problème à résoudre pour déterer ces variables? La fonction objective correspond au coût à payer pour acheter l entreprise z = 340y y y 3 = b 1 y 1 + b 2 y 2 + b 3 y 3 = b t y. Il s agit de imiser le prix à payer : z = b t y. Pour cela, son offre sera accepté s il offre au moins autant que le bénéfice de chacune des activités. Activité A : le bénéfice lié à l ensemencement de la plante A est y 1 + 2y 2 + y Activité B : le bénéfice lié à l ensemencement de la plante B est y 1 + 3y 2 + 2y Activité C : le bénéfice lié à l ensemencement de la plante C est y 1 + y 2 + 3y En résumé, le problème s écrit z = 340y y y 3 y 1 + 2y 2 + y , y 1 + 3y 2 + 2y , y 1 + y 2 + 3y , y 1, y 2, y 3 0. Le principe de la dualité peut s énoncer de la manière suivante : le plus bas prix total à payer pour l acheteur doit être égal au bénéfice imal pour le producteur.

6 6 CHAPITRE 4. DUALITÉ 4.3 Théorie de la dualité Lagrangien et point de selle Soient A R n et B R m deux ensembles non vide et L : A B R une fonction appellée Lagrangien. Définition Un point ( x, ȳ) A B est un point de selle du Lagrangien L si L( x, y) L( x, ȳ) L(x, ȳ) x A, y B. Exemple A = B = R car Le point (0, 0) est un point de selle de la fonction L(x, y) = x 2 y 2 avec L(0, y) = y 2 0 = L(0, 0) x 2 = L(x, 0) x, y R. Théorème Si ( x, ȳ) est un point de selle de L, alors y B x A L(x, y) = x A y B Autrement dit, on peut inverser l ordre du et du. Démonstration: Montrons en premier que y B x A L(x, y) L(x, y) = L( x, ȳ) x A y B L(x, y). En effet, on a que x A L(x, y) L(x, y) L(x, y) y B Le membre de gauche est une fonction de y seulement. De même, pour le membre de droite qui est une fonction de x uniquement. Ceci implique y B x A L(x, y) L(x, y), x y B A et, en prenant le imum par rapport à x, d où le résultat. y B x A L(x, y) x A y B L(x, y),

7 4.3. THÉORIE DE LA DUALITÉ 7 En deuxième, montrons que x A y B En effet, selon la définition du point de selle, on a De même, on a En recollant les morceaux, on obtient d où le résultat final. L(x, y) L( x, ȳ). L(x, y) = L( x, ȳ) = L( x, ȳ) y B x A y B L(x, y) = L( x, ȳ) = L( x, ȳ) x A L( x, ȳ) y B x A L(x, y) x A y B y B x A L(x, y). L(x, y). L(x, y) L( x, ȳ), Fonction indicatrice Soit K R n un sous-ensemble quelconque et non vide. Définition La fonction indicatrice de l ensemble K est définie par { 0 si x K, I K (x) = sinon. La fonction indicatrice sert à enlever les contraintes. Pour un problème de imisation, on a évidemment la relation f(x) = f(x) + I K(x) x x K Pour un problème de imisation, on a plutôt x K f(x) = f(x) I K (x) x Dans notre contexte de l optimisation linéaire, on préfère ne pas enlever les contraintes de positivité Ainsi les relations ci-dessus vont s écrire x K x 0 f(x) = x 0 f(x) + I K(x) de même pour un problème de imisation.

8 8 CHAPITRE 4. DUALITÉ Appliquons cette technique au cas de l optimisation linéaire : z = c t x, Nous allons introduire la fonction Lagrangienne L(x, y) = c t x + y t (b Ax) x R n, y R m. Le rôle de la fonction L est de transformer le problème d optimisation linéaire sous la forme c t x x 0 y 0 L(x, y) = x 0 y 0 c t x + y t (b Ax) Cela est possible grâce au résultat suivant. Lemme La fonction indicatrice de K = {x R n Ax b} est donnée par I K (x) = y 0 yt (b Ax) Démonstration: En effet, si x K Ax b b Ax 0. Or y 0, ce qui signifie que l expression y t (b Ax) est toujours négative. Donc le imum sera 0. Au contraire, s il existe un indice i tel que (Ax) i < b i b i (Ax) i > 0. Prenons des y de la forme (0, 0,..., 0, y i, 0,..., 0) avec y i > 0. Il est clair que y 0 yt (b Ax) =. De manière analogue, on a le résultat suivant pour un problème de imum. Lemme La fonction indicatrice de K = {y R m A t y c} est donnée par I K (y) = x 0 xt (c A t y) Démonstration: La démonstration est tout à fait semblable. Théorème Théorème de la dualité (version faible) Si x 0 et A t y c, y 0, on a b t y c t x x, y. Autrement dit, la fonction objective du primal est toujours bornée inférieurement par b t y et cela pour tous les y vérifiant A t y c et y 0. De même, la fonction objective du dual est toujours bornée supérieurement par c t x pour tous les x vérifiant Ax b et

9 4.3. THÉORIE DE LA DUALITÉ 9 Démonstration: On a c t x = x t c x t A t y = (Ax) t y = y t Ax y t b = b t y Dans l exemple du début du chapitre, le point y = (y 1, y 2 ) avec y 1 = 1/2 et y 2 = 1/2 vérifie les contraintes. On a bien b t y = 3y 1 2y 2 = 5/2 7/5 = c t x pour le sommet x = (3/5, 4/5) satisfaisant Ax b et Le théorème faible de la dualité implique b t y c t x = b t y x c t x = y b t y c t x x En fait, on a même égalité. Théorème Théorème de la dualité (version forte) On a l égalité c t x = A t y c, y 0. b t y De plus une des alternatives suivantes a lieu : a) Si un des problèmes primal ou dual admet une solution, alors l autre problème admet aussi une solution. b) Si un des problèmes primal ou dual n admet pas une solution, alors l autre problème n admet pas de solution. Démonstration: On va prouver seulement l égalité ci-dessus. De plus, on supposera que le Lagrangien L(x, y) = c t x + y t (b Ax) possède un point de selle.

10 10 CHAPITRE 4. DUALITÉ c t x = x 0 ct x + I K (x) avec K = {Ax b}, = x 0 ct x + y 0 yt (b Ax) grâce au Lemme 4.3.1, = x 0 y 0 ct x + y t (b Ax) car c t x ne dépend pas de y, = y 0 x 0 ct x + y t (b Ax) grâce au Théorème 4.3.1, = y 0 x 0 bt y + x t (c A t y) = y 0 bt y + x 0 xt (c A t y) car b t y ne dépend pas de x, = y 0 bt y I K grâce au Lemme et K = {A t y c} = A t y c, y 0. b t y Conditions d optimalité Donnons une caractérisation d un point de selle ( x, ȳ) du Lagrangien L(x, y) = c t x + y t (b Ax) x, y 0 (1) On a que L( x, ȳ) L(x, ȳ) pour tous les Ceci s écrit c t x + ȳ t (b A x) c t x + ȳ t (b Ax) = c t x ȳ t A x c t x ȳ t Ax = c t (x x) ȳ t A(x x) 0 x 0 Maintenant, si au lieu de prendre le point x 0, on prend plutôt le point x + Donc on change x x + x = c t x ȳ t Ax 0 x 0 = x t (c A t ȳ) 0 x 0 = c A t ȳ 0

11 4.3. THÉORIE DE LA DUALITÉ 11 Donc, on obtient les conditions : ȳ 0 et A t ȳ c. De plus, si on pose x = 0 dans l expression c t (x x) ȳ t A(x x) 0 ci-dessus, on obtient c t ( x) ȳ t A( x) 0. On fait de même avec x = 2 x, on obtient Par conséquent, on a l égalité c t ( x) ȳ t A( x) 0. c t ( x) ȳ t A( x) = 0 x t (c A t ȳ) = 0. (2) On a que L( x, y) L( x, ȳ) pour tous les y 0. Ceci s écrit c t x + y t (b A x) c t x + ȳ t (b A x), = (ȳ y) t (b A x) 0, = (y ȳ) t (A x b) 0 y 0. Maintenant, si au lieu de prendre le point y 0, on prend plutôt le point ȳ + y 0. Donc on change y ȳ + y Donc, on obtient les conditions : y t (A x b) 0 y 0 = A x b 0. x 0 et A x b. Si on pose y = 0 dans l expression (y ȳ) t (A x b) 0 ci-dessus, on obtient ( ȳ) t (A x b) 0. Avec y = 2ȳ, on a Par conséquent, on a l égalité (ȳ) t (A x b) 0. ȳ t (A x b) = 0. En conclusion on obtient les conditions d optimalité aussi connues sous le nom de Karush, Kuhn et Tucker (KKT).

12 12 CHAPITRE 4. DUALITÉ Théorème Conditions KKT Le point ( x, ȳ) est un point de selle du Lagrangien L(x, y) = c t x + y t (b Ax) si et seulement si les conditions suivantes sont vérifiées x 0, A x b, ȳ 0, A t ȳ c, et les relations de complémentarité x t (c A t ȳ) = 0 et ȳ t (A x b) = 0. Quel est le lien entre le point de selle ( x, ȳ) du Lagrangien L(x, y) = c t x + y t (b Ax) x, y 0 et les solutions des problèmes primal et dual? On a vu que c t x = x 0 y 0 L(x, y) Donc, x est la solution optimale du problème primal. De même, pour le dual, on a que = L( x, ȳ) = c t x + ȳ t (b A x) = c t x car ȳ t (b A x) = 0. A t y c, y 0. b t y = y 0 x 0 L(x, y) = L( x, ȳ) = c t x + ȳ t (b A x) = b t ȳ + x t (c A t ȳ) = b t ȳ car x t (c A t ȳ) = 0. Donc, ȳ est la solution optimale du problème dual Relations de complémentarité Interprétons les conditions KKT de la section précédente. Parmi ces relations, on a les deux relations d égalités x t (c A t ȳ) = 0 et ȳ t (b A x) = 0 (4.3)

13 4.3. THÉORIE DE LA DUALITÉ 13 Etudions la première relation de gauche. Nous savons déjà que x 0 et c A t ȳ grâce aux conditions KKT. Ceci implique que 0 = x t (c A t ȳ) 0 = x i [ ci (A t ȳ) i ] = 0 i = 1, 2,..., n D autre part, la quantité c i (A t ȳ) i n est rien d autre que la valeur de la variable d écart ȳ m+i. Donc on obtient la relation dite de complémentarité Ceci s interprète de la manière suivante : x i ȳ m+i = 0, i = 1, 2,..., n. x i = 0 ou ȳ m+i = 0, i = 1, 2,..., n. De manière équivalente, on peut aussi dire : Si x i > 0, on doit avoir ȳ m+i = 0. Si ȳ m+i > 0, on doit avoir x i = 0. De même, pour la seconde relation de droite de (4.3). Nous avons que ȳ 0 et A x b. Ceci implique que 0 = ȳ t (A x b) 0 = ȳ i [A x) i b i ] = 0 i = 1, 2,..., m D autre part, la quantité (A x) i b i n est rien d autre que la valeur de la variable d écart x n+i. Donc on obtient une autre relation de complémentarité Ceci s interprète de la manière suivante : ou, de manière équivalente, ȳ i x n+i = 0 i = 1, 2,..., m. ȳ i = 0 ou x n+i = 0, i = 1, 2,..., m. Si ȳ i > 0, on doit avoir x n+i = 0. Si x n+i > 0, on doit avoir ȳ i = 0. Exemple Prenons le problème z = 340x x x 3 x 1 + 2x 2 + x , x 1 + 3x 2 + 2x , x 1 + x 2 + 3x , x 1, x 2, x 3 0.

14 14 CHAPITRE 4. DUALITÉ qui est de la forme c t x. Les données sont A = , c = Les solutions optimales des problèmes primal et dual sont, b = x = (800, 0, 300, 0, 0, 200) t ȳ = (120, 220, 0, 0, 1500, 0) t.. Vérifions les relations de complémentarité (m = n = 3) : x 1 ȳ 4 = = 0, x 2 ȳ 5 = = 0, x 3 ȳ 6 = = 0, et ȳ 1 x 4 = = 0, ȳ 2 x 5 = = 0, ȳ 3 x 6 = = Calcul de la solution du problème dual à partir du primal Dans cette section, nous allons voir comment nous pouvons calculer la solution du problème dual à l aide du tableau final du simplexe appliqué au problème primal. Nous allons donner deux exemples. Considérons le problème suivant de type Diète z = 340x x x 3 x 1 + 2x 2 + x , x 1 + 3x 2 + 2x , x 1 + x 2 + 3x , x 1, x 2, x 3 0. Ce problème est du type Ax b x 0 c t x Ax b x 0 c t x

15 4.4. CALCUL DE LA SOLUTION DU PROBLÈME DUAL À PARTIR DU PRIMAL 15 On applique la méthode du simplexe à partir de la formulation de droite à cause du signe =. Après les Phases I et II, le tableau final obtenu est : La solution optimale sera x x x x = (800, 0, 300, 0, 0, 200) x 1 = 800, x 2 = 0, x 3 = 300, x 4 = 0, x 5 = 0, x 6 = 200. Calculons la solution du problème dual. Le dual s écrit z = 1100y y y 3 y 1 + y 2 + y 3 340, 2y 1 + 3y 2 + y , y 1 + 2y 2 + 3y 3 560, y 1, y 2, y 3 0. Ce problème est du type A t y c y 0 b t y A t y c x 0 b t y On applique la méthode du simplexe à partir de la formulation de droite. Après la Phase II seulement (car y = 0 est réalisable), le tableau final est : La solution optimale sera y y y y = (120, 220, 0, 0, 1500, 0) y 1 = 120, y 2 = 220, y 3 = 0, y 4 = 0, y 5 = 1500, y 6 = 0. On observe que la solution y se trouve à la dernière ligne du tableau final du simplexe du problème primal. En effet, les coefficients c i de la dernière du tableau correspondent à c 4 = y 1 = 120, c 5 = y 2 = 220, c 6 = y 3 = 0, c 1 = y 4 = 0, c 2 = y 5 = 1500, c 3 = y 6 = 0 En parfaite dualité, on a les mêmes relations par rapport au tableau du problème dual. On obtient que les coefficients c i de la dernière du tableau du dual correspondent à c 4 = x 1 = 800, c 5 = x 2 = 0, c 6 = x 3 = 300, c 1 = x 4 = 0, c 2 = x 5 = 0, c 3 = x 6 = 200. Voici un autre exemple.

16 16 CHAPITRE 4. DUALITÉ Exemple Considérons le problème z = 50x x 2 3x 1 6, 2x 1 + 4x 2 10, 2x 1 + 5x 2 8, x 1, x 2 0. Ce problème est du type Ax b x 0 c t x Ax b x 0 c t x On applique la méthode du simplexe à partir de la formulation de droite à cause du signe =. Après les Phases I et II, le tableau final obtenu est : La solution optimale sera x /6 1/4 0 3/2 x / x /6 5/4 1 7/ / x = (2, 3/2, 0, 0, 7/2) x 1 = 2, x 2 = 3/2, x 3 = 0, x 4 = 0, x 5 = 7/2. Calculons la solution du problème dual. Le dual s écrit z = 6y y 2 + 8y 3 3y 1 + 2y 2 + 2y 3 50, 4y 2 + 5y 3 80, y 1, y 2, y 3 0. Ce problème est du type A t y c y 0 b t y A t y c x 0 b t y On applique la méthode du simplexe à partir de la formulation de droite. Après la Phase II seulement (car y = 0 est réalisable), le tableau final est : y /6 1/3 1/6 10/3 y /4 0 1/ /2 2 3/2 220

17 4.4. CALCUL DE LA SOLUTION DU PROBLÈME DUAL À PARTIR DU PRIMAL 17 La solution optimale sera y = (10/3, 20, 0, 0, 0) y 1 = 10/3, y 2 = 20, y 3 = 0, y 4 = 0, y 5 = 0. On observe que la solution y se trouve à la dernière ligne du tableau final du simplexe du problème primal. En effet, les coefficients c i de la dernière du tableau correspondent à c 3 = y 1 = 10/3, c 4 = y 2 = 20, c 5 = y 3 = 0, c 1 = y 4 = 0, c 2 = y 5 = 0. En parfaite dualité, on a les mêmes relations par rapport au tableau du problème dual. On obtient que les coefficients c i de la dernière du tableau du dual correspondent à c 4 = x 1 = 2, c 5 = x 2 = 3/2, c 1 = x 3 = 0, c 2 = x 4 = 0, c 3 = x 5 = 7/2. Les relations de complémentarité sont aussi satisfaites : x i y m+i = 0 i = 1, 2,..., n On a x 1 y 4 = 2 0 = 0, x 2 y 5 = 3/2 0 = 0. De même pour la seconde relation de complémentarité y i x n+i = 0 i = 1, 2,..., m On a y 1 x 3 = 10/3 0 = 0, y 2 x 4 = 20 0 = 0, y 3 x 5 = 0 7/2 = 0.

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation

Plus en détail

Exercices du Cours de la programmation linéaire donné par le Dr. Ali DERBALA

Exercices du Cours de la programmation linéaire donné par le Dr. Ali DERBALA 75. Un plombier connaît la disposition de trois tuyaux sous des dalles ( voir figure ci dessous ) et il lui suffit de découvrir une partie de chacun d eux pour pouvoir y poser les robinets. Il cherche

Plus en détail

Optimisation Discrète

Optimisation Discrète Prof F Eisenbrand EPFL - DISOPT Optimisation Discrète Adrian Bock Semestre de printemps 2011 Série 7 7 avril 2011 Exercice 1 i Considérer le programme linéaire max{c T x : Ax b} avec c R n, A R m n et

Plus en détail

Programmation linéaire et Optimisation. Didier Smets

Programmation linéaire et Optimisation. Didier Smets Programmation linéaire et Optimisation Didier Smets Chapitre 1 Un problème d optimisation linéaire en dimension 2 On considère le cas d un fabricant d automobiles qui propose deux modèles à la vente, des

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire 1 Programmation linéaire 1. Le problème, un exemple. 2. Le cas b = 0 3. Théorème de dualité 4. L algorithme du simplexe 5. Problèmes équivalents 6. Complexité de l Algorithme 2 Position du problème Soit

Plus en détail

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la Programmation Linéaire. 5 . Introduction Un programme linéaire s'écrit sous la forme suivante. MinZ(ou maxw) =

Plus en détail

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES.

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES. CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE EQUATIONS DIFFERENTIELLES Le but de ce chapitre est la résolution des deux types de systèmes différentiels linéaires

Plus en détail

Résolution d équations non linéaires

Résolution d équations non linéaires Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté Chapitre 4 Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté 4.1 Introduction Les systèmes qui nécessitent deux coordonnées indépendantes pour spécifier leurs positions sont appelés systèmes à

Plus en détail

Fonctions linéaires et affines. 1 Fonctions linéaires. 1.1 Vocabulaire. 1.2 Représentation graphique. 3eme

Fonctions linéaires et affines. 1 Fonctions linéaires. 1.1 Vocabulaire. 1.2 Représentation graphique. 3eme Fonctions linéaires et affines 3eme 1 Fonctions linéaires 1.1 Vocabulaire Définition 1 Soit a un nombre quelconque «fixe». Une fonction linéaire associe à un nombre x quelconque le nombre a x. a s appelle

Plus en détail

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite Suites numériques 3 1 Convergence et limite d une suite Nous savons que les termes de certaines suites s approchent de plus en plus d une certaine valeur quand n augmente : par exemple, les nombres u n

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire Programmation linéaire DIDIER MAQUIN Ecole Nationale Supérieure d Electricité et de Mécanique Institut National Polytechnique de Lorraine Mathématiques discrètes cours de 2ème année Programmation linéaire

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

Sujet 4: Programmation stochastique propriétés de fonction de recours

Sujet 4: Programmation stochastique propriétés de fonction de recours Sujet 4: Programmation stochastique propriétés de fonction de recours MSE3313: Optimisation Stochastiqe Andrew J. Miller Dernière mise au jour: October 19, 2011 Dans ce sujet... 1 Propriétés de la fonction

Plus en détail

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin. Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion

Plus en détail

LES MÉTHODES DE POINT INTÉRIEUR 1

LES MÉTHODES DE POINT INTÉRIEUR 1 Chapitre XIII LES MÉTHODES DE POINT INTÉRIEUR 1 XIII.1 Introduction Nous débutons par un rappel de la formulation standard d un problème d optimisation 2 linéaire et donnons un bref aperçu des différences

Plus en détail

La programmation linéaire : une introduction. Qu est-ce qu un programme linéaire? Terminologie. Écriture mathématique

La programmation linéaire : une introduction. Qu est-ce qu un programme linéaire? Terminologie. Écriture mathématique La programmation linéaire : une introduction Qu est-ce qu un programme linéaire? Qu est-ce qu un programme linéaire? Exemples : allocation de ressources problème de recouvrement Hypothèses de la programmation

Plus en détail

RO04/TI07 - Optimisation non-linéaire

RO04/TI07 - Optimisation non-linéaire RO04/TI07 - Optimisation non-linéaire Stéphane Mottelet Université de Technologie de Compiègne Printemps 2003 I Motivations et notions fondamentales 4 I1 Motivations 5 I2 Formes quadratiques 13 I3 Rappels

Plus en détail

Moments des variables aléatoires réelles

Moments des variables aléatoires réelles Chapter 6 Moments des variables aléatoires réelles Sommaire 6.1 Espérance des variables aléatoires réelles................................ 46 6.1.1 Définition et calcul........................................

Plus en détail

F411 - Courbes Paramétrées, Polaires

F411 - Courbes Paramétrées, Polaires 1/43 Courbes Paramétrées Courbes polaires Longueur d un arc, Courbure F411 - Courbes Paramétrées, Polaires Michel Fournié michel.fournie@iut-tlse3.fr http://www.math.univ-toulouse.fr/ fournie/ Année 2012/2013

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

a et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe le nombre ax + b

a et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe le nombre ax + b I Définition d une fonction affine Faire l activité 1 «une nouvelle fonction» 1. définition générale a et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe

Plus en détail

Travaux dirigés n 1. Programmation linéaire

Travaux dirigés n 1. Programmation linéaire Université de Reims Champagne Ardenne U.F.R. de Sciences Exactes et Naturelles MASTER 1 Informatique - 2014/2015 Pierre Delisle Travaux dirigés n 1 Programmation linéaire Exercice 1 (Résolution d'un programme

Plus en détail

Continuité d une fonction de plusieurs variables

Continuité d une fonction de plusieurs variables Chapitre 2 Continuité d une fonction de plusieurs variables Maintenant qu on a défini la notion de limite pour des suites dans R n, la notion de continuité s étend sans problème à des fonctions de plusieurs

Plus en détail

Commun à tous les candidats

Commun à tous les candidats EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle

Plus en détail

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites Suites numériques 4 1 Autres recettes pour calculer les limites La propriété suivante permet de calculer certaines limites comme on verra dans les exemples qui suivent. Propriété 1. Si u n l et fx) est

Plus en détail

Calcul différentiel sur R n Première partie

Calcul différentiel sur R n Première partie Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité

Plus en détail

Chapitre 2. Eléments pour comprendre un énoncé

Chapitre 2. Eléments pour comprendre un énoncé Chapitre 2 Eléments pour comprendre un énoncé Ce chapitre est consacré à la compréhension d un énoncé. Pour démontrer un énoncé donné, il faut se reporter au chapitre suivant. Les tables de vérité données

Plus en détail

Polynômes à plusieurs variables. Résultant

Polynômes à plusieurs variables. Résultant Polynômes à plusieurs variables. Résultant Christophe Ritzenthaler 1 Relations coefficients-racines. Polynômes symétriques Issu de [MS] et de [Goz]. Soit A un anneau intègre. Définition 1.1. Soit a A \

Plus en détail

Fonctions homographiques

Fonctions homographiques Seconde-Fonctions homographiques-cours Mai 0 Fonctions homographiques Introduction Voir le TP Géogébra. La fonction inverse. Définition Considérons la fonction f définie par f() =. Alors :. f est définie

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

I. Ensemble de définition d'une fonction

I. Ensemble de définition d'une fonction Chapitre 2 Généralités sur les fonctions Fonctions de références et fonctions associées Ce que dit le programme : Étude de fonctions Fonctions de référence x x et x x Connaître les variations de ces deux

Plus en détail

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015 Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k

Plus en détail

Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé.

Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé. Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé. I- ACTIVITES NUMERIQUES (12 points) Exercice 1 (3 points) On considère

Plus en détail

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes J. Erhel Janvier 2014 1 Inverse d une matrice carrée et systèmes linéaires Ce paragraphe a pour objet les matrices carrées et les systèmes linéaires.

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Continuité en un point

Continuité en un point DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à

Plus en détail

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte

Plus en détail

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette

Plus en détail

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Chapitre 6 Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Nous allons maintenant revenir sur les espaces L p du Chapitre 4, à la lumière de certains résultats du Chapitre 5. Sauf mention

Plus en détail

Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels

Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels Exercice 1 On considére le sous-espace vectoriel F de R formé des solutions du système suivant : x1 x 2 x 3 + 2x = 0 E 1 x 1 + 2x 2 + x 3

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Chapitre 3. Les distributions à deux variables

Chapitre 3. Les distributions à deux variables Chapitre 3. Les distributions à deux variables Jean-François Coeurjolly http://www-ljk.imag.fr/membres/jean-francois.coeurjolly/ Laboratoire Jean Kuntzmann (LJK), Grenoble University 1 Distributions conditionnelles

Plus en détail

Arithmétique binaire. Chapitre. 5.1 Notions. 5.1.1 Bit. 5.1.2 Mot

Arithmétique binaire. Chapitre. 5.1 Notions. 5.1.1 Bit. 5.1.2 Mot Chapitre 5 Arithmétique binaire L es codes sont manipulés au quotidien sans qu on s en rende compte, et leur compréhension est quasi instinctive. Le seul fait de lire fait appel au codage alphabétique,

Plus en détail

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010 Applications 1 Introduction Une fonction f (plus précisément, une fonction réelle d une variable réelle) est une règle qui associe à tout réel x au

Plus en détail

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. 1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le

Plus en détail

CHAPITRE 5. Stratégies Mixtes

CHAPITRE 5. Stratégies Mixtes CHAPITRE 5 Stratégies Mixtes Un des problèmes inhérents au concept d équilibre de Nash en stratégies pures est que pour certains jeux, de tels équilibres n existent pas. P.ex.le jeu de Pierre, Papier,

Plus en détail

Optimisation des fonctions de plusieurs variables

Optimisation des fonctions de plusieurs variables Optimisation des fonctions de plusieurs variables Hervé Hocquard Université de Bordeaux, France 8 avril 2013 Extrema locaux et globaux Définition On étudie le comportement d une fonction de plusieurs variables

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat

Plus en détail

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema.

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. Chapitre 5 Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. On s intéresse dans ce chapitre aux dérivées d ordre ou plus d une fonction de plusieurs variables. Comme pour une fonction d une

Plus en détail

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10.

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. A1 Trouvez l entier positif n qui satisfait l équation suivante: Solution 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. En additionnant les termes du côté gauche de l équation en les mettant sur le même dénominateur

Plus en détail

3. Conditionnement P (B)

3. Conditionnement P (B) Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte

Plus en détail

Théorèmes de Point Fixe et Applications 1

Théorèmes de Point Fixe et Applications 1 Théorèmes de Point Fixe et Applications 1 Victor Ginsburgh Université Libre de Bruxelles et CORE, Louvain-la-Neuve Janvier 1999 Published in C. Jessua, C. Labrousse et D. Vitry, eds., Dictionnaire des

Plus en détail

Chapitre 2. Matrices

Chapitre 2. Matrices Département de mathématiques et informatique L1S1, module A ou B Chapitre 2 Matrices Emmanuel Royer emmanuelroyer@mathuniv-bpclermontfr Ce texte mis gratuitement à votre disposition a été rédigé grâce

Plus en détail

6 Equations du première ordre

6 Equations du première ordre 6 Equations u première orre 6.1 Equations linéaires Consiérons l équation a k (x) k u = b(x), (6.1) où a 1,...,a n,b sont es fonctions continûment ifférentiables sur R. Soit D un ouvert e R et u : D R

Plus en détail

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables PC*2 2 septembre 2009 Avant-propos À part le théorème de Fubini qui sera démontré dans le cours sur les intégrales à paramètres et qui ne semble pas explicitement

Plus en détail

Etude de fonctions: procédure et exemple

Etude de fonctions: procédure et exemple Etude de fonctions: procédure et exemple Yves Delhaye 8 juillet 2007 Résumé Dans ce court travail, nous présentons les différentes étapes d une étude de fonction à travers un exemple. Nous nous limitons

Plus en détail

Quelques tests de primalité

Quelques tests de primalité Quelques tests de primalité J.-M. Couveignes (merci à T. Ezome et R. Lercier) Institut de Mathématiques de Bordeaux & INRIA Bordeaux Sud-Ouest Jean-Marc.Couveignes@u-bordeaux.fr École de printemps C2 Mars

Plus en détail

Chapitre 1 : Évolution COURS

Chapitre 1 : Évolution COURS Chapitre 1 : Évolution COURS OBJECTIFS DU CHAPITRE Savoir déterminer le taux d évolution, le coefficient multiplicateur et l indice en base d une évolution. Connaître les liens entre ces notions et savoir

Plus en détail

Items étudiés dans le CHAPITRE N5. 7 et 9 p 129 D14 Déterminer par le calcul l'antécédent d'un nombre par une fonction linéaire

Items étudiés dans le CHAPITRE N5. 7 et 9 p 129 D14 Déterminer par le calcul l'antécédent d'un nombre par une fonction linéaire CHAPITRE N5 FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION Code item D0 D2 N30[S] Items étudiés dans le CHAPITRE N5 Déterminer l'image

Plus en détail

Le produit semi-direct

Le produit semi-direct Le produit semi-direct Préparation à l agrégation de mathématiques Université de Nice - Sophia Antipolis Antoine Ducros Octobre 2007 Ce texte est consacré, comme son titre l indique, au produit semi-direct.

Plus en détail

Sur certaines séries entières particulières

Sur certaines séries entières particulières ACTA ARITHMETICA XCII. 2) Sur certaines séries entières particulières par Hubert Delange Orsay). Introduction. Dans un exposé à la Conférence Internationale de Théorie des Nombres organisée à Zakopane

Plus en détail

Examen optimisation Centrale Marseille (2008) et SupGalilee (2008)

Examen optimisation Centrale Marseille (2008) et SupGalilee (2008) Examen optimisation Centrale Marseille (28) et SupGalilee (28) Olivier Latte, Jean-Michel Innocent, Isabelle Terrasse, Emmanuel Audusse, Francois Cuvelier duree 4 h Tout resultat enonce dans le texte peut

Plus en détail

Partie 1 - Séquence 3 Original d une fonction

Partie 1 - Séquence 3 Original d une fonction Partie - Séquence 3 Original d une fonction Lycée Victor Hugo - Besançon - STS 2 I. Généralités I. Généralités Définition Si F(p) = L [f(t)u (t)](p), alors on dit que f est l original de F. On note f(t)

Plus en détail

Problème 1 : applications du plan affine

Problème 1 : applications du plan affine Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées

Plus en détail

Groupe symétrique. Chapitre II. 1 Définitions et généralités

Groupe symétrique. Chapitre II. 1 Définitions et généralités Chapitre II Groupe symétrique 1 Définitions et généralités Définition. Soient n et X l ensemble 1,..., n. On appelle permutation de X toute application bijective f : X X. On note S n l ensemble des permutations

Plus en détail

Factorisation Factoriser en utilisant un facteur commun Fiche méthode

Factorisation Factoriser en utilisant un facteur commun Fiche méthode Factorisation Factoriser en utilisant un facteur commun Fiche méthode Rappel : Distributivité simple Soient les nombres, et. On a : Factoriser, c est transformer une somme ou une différence de termes en

Plus en détail

4.2 Unités d enseignement du M1

4.2 Unités d enseignement du M1 88 CHAPITRE 4. DESCRIPTION DES UNITÉS D ENSEIGNEMENT 4.2 Unités d enseignement du M1 Tous les cours sont de 6 ECTS. Modélisation, optimisation et complexité des algorithmes (code RCP106) Objectif : Présenter

Plus en détail

Les indices à surplus constant

Les indices à surplus constant Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté

Plus en détail

Les fonction affines

Les fonction affines Les fonction affines EXERCICE 1 : Voir le cours EXERCICE 2 : Optimisation 1) Traduire, pour une semaine de location, chaque formule par une écriture de la forme (où x désigne le nombre de kilomètres parcourus

Plus en détail

RÉSOLUTION DE SYSTÈMES À DEUX INCONNUES

RÉSOLUTION DE SYSTÈMES À DEUX INCONNUES RÉSOLUTION DE SYSTÈMES À DEUX INCONNUES Sommaire 1 Méthodes de résolution... 3 1.1. Méthode de Substitution... 3 1.2. Méthode des combinaisons linéaires... 6 La rubrique d'aide qui suit s'attardera aux

Plus en détail

Lecture graphique. Table des matières

Lecture graphique. Table des matières Lecture graphique Table des matières 1 Lecture d une courbe 2 1.1 Définition d une fonction.......................... 2 1.2 Exemple d une courbe........................... 2 1.3 Coût, recette et bénéfice...........................

Plus en détail

Cours de mathématiques

Cours de mathématiques DEUG MIAS premier niveau Cours de mathématiques année 2003/2004 Guillaume Legendre (version révisée du 3 avril 2015) Table des matières 1 Éléments de logique 1 1.1 Assertions...............................................

Plus en détail

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Albert Cohen Dans ce cours, on s intéresse à l approximation numérique d équations aux dérivées partielles linéaires qui admettent une formulation

Plus en détail

Seconde Généralités sur les fonctions Exercices. Notion de fonction.

Seconde Généralités sur les fonctions Exercices. Notion de fonction. Seconde Généralités sur les fonctions Exercices Notion de fonction. Exercice. Une fonction définie par une formule. On considère la fonction f définie sur R par = x + x. a) Calculer les images de, 0 et

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

Leçon N 4 : Statistiques à deux variables

Leçon N 4 : Statistiques à deux variables Leçon N 4 : Statistiques à deux variables En premier lieu, il te faut relire les cours de première sur les statistiques à une variable, il y a tout un langage à se remémorer : étude d un échantillon d

Plus en détail

1 Complément sur la projection du nuage des individus

1 Complément sur la projection du nuage des individus TP 0 : Analyse en composantes principales (II) Le but de ce TP est d approfondir nos connaissances concernant l analyse en composantes principales (ACP). Pour cela, on reprend les notations du précédent

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

RECHERCHE OPERATIONNELLE

RECHERCHE OPERATIONNELLE RECHERCHE OPERATIONNELLE 0. Introduction. Ce cours a été enseigné jusqu en 2002, en année de licence, à la MIAGE de NANCY. L objectif principal de ce cours est d acquérir une connaissance approfondie de

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

Programmation Linéaire - Cours 1

Programmation Linéaire - Cours 1 Programmation Linéaire - Cours 1 P. Pesneau pierre.pesneau@math.u-bordeaux1.fr Université Bordeaux 1 Bât A33 - Bur 265 Ouvrages de référence V. Chvátal - Linear Programming, W.H.Freeman, New York, 1983.

Plus en détail

Compter à Babylone. L écriture des nombres

Compter à Babylone. L écriture des nombres Compter à Babylone d après l article de Christine Proust «Le calcul sexagésimal en Mésopotamie : enseignement dans les écoles de scribes» disponible sur http://www.dma.ens.fr/culturemath/ Les mathématiciens

Plus en détail

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Savoir-faire théoriques (T) : Écrire l équation différentielle associée à un système physique ; Faire apparaître la constante de temps ; Tracer

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur

Fonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur Service Commun de Formation Continue Année Universitaire 2006-2007 Fonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur Polycopié de cours Rédigé par Yannick Privat Bureau 321 - Institut Élie

Plus en détail

Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables

Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables 6. 1 Fonctions différentiables de R 2 dans R. 6. 1. 1 Définition de la différentiabilité Nous introduisons la différentiabilité sous l angle des développements

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

Comment tracer une droite représentative d'une fonction et méthode de calcul de l'équation d'une droite.

Comment tracer une droite représentative d'une fonction et méthode de calcul de l'équation d'une droite. Comment tracer une droite représentative d'une fonction et méthode de calcul de l'équation d'une droite. Introduction : Avant de commencer, il est nécessaire de prendre connaissance des trois types de

Plus en détail

Soit la fonction affine qui, pour représentant le nombre de mois écoulés, renvoie la somme économisée.

Soit la fonction affine qui, pour représentant le nombre de mois écoulés, renvoie la somme économisée. ANALYSE 5 points Exercice 1 : Léonie souhaite acheter un lecteur MP3. Le prix affiché (49 ) dépasse largement la somme dont elle dispose. Elle décide donc d économiser régulièrement. Elle a relevé qu elle

Plus en détail

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année Cours d électricité Circuits électriques en courant constant Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Objectifs du chapitre

Plus en détail

La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1

La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La licence Mathématiques et Economie-MASS de l Université des Sciences Sociales de Toulouse propose sur les trois

Plus en détail

Analyse en Composantes Principales

Analyse en Composantes Principales Analyse en Composantes Principales Anne B Dufour Octobre 2013 Anne B Dufour () Analyse en Composantes Principales Octobre 2013 1 / 36 Introduction Introduction Soit X un tableau contenant p variables mesurées

Plus en détail