Edition speciale. Méthodes, Styles et Stratégies de Gestion

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Edition speciale. Méthodes, Styles et Stratégies de Gestion"

Transcription

1 PANORAMA FINANCIER EUROPEAN FUNDS TROPHY PA N O R A M A F I N A N C I E R Méthodes, Styles et Stratégies de Gestion Stratégies d investissement Sur les dernières années, la gestion de portefeuille a été particulièrement difficile, les risques ayant été généralement élevés et les rendements souvent absents. Les responsables de gestion remettent en question leurs méthodes qui pourtant auparavant s étaient avérées efficientes, analysent les options de changement de styles de gestion mieux adaptés à l environnement actuel, ou tentent de changer de stratégies et de classes d actifs dans lesquelles ils veulent investir. Les approches de gestion de portefeuille sont en effet nombreuses. Les termes utilisés sont parfois confus. Méthodes, styles ou stratégies sont souvent des termes différents qui désignent la même chose. Dans cette publication, nous essayons de démêler quelque peu ces concepts et de présenter, dans la mesure du possible, une synthèse de méthodes, styles ou stratégies qui existent sur le marché. Dr Yves Wagner photo : Dr Yves WAGNER 6A, rue Goethe, L-1637 Luxembourg, Tel.: (+352) , Fax: (+352) secretariat@bcee-am.lu,

2 1. Confusions de Concepts Quand on feuillette diverses publications sur les «styles de gestion», on y trouve des définitions de, pêle-mêle, l approche technique versus l approche fondamentale, l approche small caps (faibles capitalisations boursières) versus large caps (grandes capitalisations), la gestion active contre la gestion passive, l approche top/down versus l approche bottom/up, l approche growth (croissance) versus value (valeur), l approche allocation globale versus market timing, etc. Nous pensons que ces termes ne sont pas tous caractéristiques de «styles» différents, mais que certains s appliquent davantage à des «méthodologies». Dans ce qui suit, nous ferons pour cette raison une distinction entre ce qui nous semble relever de méthodes de gestion (avec notamment : l allocation globale, la maximisation du rendement espéré, l approche fondamentale, technique ou quantitative, l approche top/down et l approche bottom/up, la gestion active ou la gestion passive, le stock picking, le market timing, etc.) et ce qui relève plutôt de styles de gestion (en particulier tout ce qui est relatif à la définition de l univers d investissement, comme par exemple small/large caps, growth/value, high yield, notamment obligations à rendement élevé, actions à fort rendement de dividende, etc.) Les Concepts de Base Les concepts de base sont aujourd hui relativement bien connus d un grand public qui s intéresse quelque peu aux marchés financiers et aux investissements. Nous les rappelons brièvement ci-dessous, tout en faisant remarquer qu ils s appuient sur des concepts et paradigmes économiques définis il y a plus d un siècle. Seuls les moyens informatiques modernes ont permis leurs modélisations en recourant largement à des outils des sciences mathématiques, statistiques et probabilités ou de la physique 2. L arbitrage rendement/risque Depuis de nombreuses décennies, la théorie du portefeuille (au même titre que la théorie financière de façon générale) s inscrit dans la méthodologie de l analyse économique néo-classique dominée par les paradigmes d arbitrage et de maximisation sous contrainte. Appliqués à la gestion de portefeuilles, ces paradigmes mettent en avant les principes de : - L arbitrage entre les risques et les rendements d un investissement dans un actif financier, - La maximisation du rendement d un portefeuille sous la contrainte d un certain niveau de risque. 3 Dans le monde financier dominé par un grand nombre d incertitudes, ces principes se conjuguent différemment selon qu on regarde le passé (approche ex-post) ou l avenir (approche ex-ante), dans ce dernier cas les risques et rendements devenant des variables anticipées : on tentera de maximiser le rendement espéré d un portefeuille sous la contrainte du profil risque de l investisseur, et l arbitrage se fait entre le risque estimé 4 d un actif financier et son rendement espéré. En théorie on parle d un environnement à deux paramètres. Chaque construction de portefeuille nécessite donc au moins deux étapes essentielles : - Estimation des risques et rendements espérés pour chaque actif risqué, - Utilisation d une méthodologie de construction de portefeuille intégrant ces deux paramètres 5. Une troisième variable s invite néanmoins dans la discussion de l optimisation de portefeuille ; elle concerne la relation entre les actifs financiers individuels qui ne se comportent pas tous de la même manière, les fluctuations de l une pouvant contrebalancer celles de l autre. D un point de vue technique, on parle de corrélation entre variables, et c est cette dernière qui définit la qualité de la diversification du portefeuille 6. 1 Cette distinction entre méthodes et styles nous est propre ; elle sert notamment à clarifier les concepts de gestion qui seront utilisés par la suite ; la méthode se rapporte dans ce contexte à la façon de construire un portefeuille et de le gérer, le style se rapportant davantage à une délimitation de l univers d investissement auquel on applique par la suite une méthode de construction de portefeuille. 2 Il est évident que la présentation des concepts de base est loin d être complète ; seuls les concepts utilisés pour la description des méthodes et styles de gestion seront abordés ici. 3 Ce lien entre la science économique et la gestion de portefeuille s est précisé avec les travaux de Markowitz dans les années cinquante ; mais jusqu au moment où certains «financiers» ont reçu des Prix Nobel d Economie au début des années quatre-vingt dix, nombreux étaient les économistes qui refusaient tout lien entre théorie économique et théorie financière. 4 Le risque étant, contrairement au rendement, supposé relativement stable dans le temps, son estimation se fait le plus souvent sur base d observations historiques ; de nombreux développements théoriques au cours d une période plus récente se sont néanmoins attachés à améliorer ces estimations du risque ; ces approches, dépassant le cadre de cet article, ne seront pas abordées ici. 5 On est donc bien dans une définition de méthode (de construction d un portefeuille) et non pas d un style de gestion : chaque fois que l on peut dès lors se poser la question «comment construire un portefeuille avec des actifs donnés» on est dans une approche de méthode. 6 Dans le cadre de la construction d un portefeuille (avec plusieurs actifs), on peut donc parler d un environnement à trois paramètres : rendement espéré, risque, corrélation.

3 L actif financier en tant que variable aléatoire Techniquement, chaque actif financier est considéré comme une variable aléatoire qui est définie par sa fonction de probabilité ou sa distribution (au sens de la théorie des probabilités) des rendements. Il importe donc peu de savoir que l actif financier représente un actif du marché monétaire ou du marché obligataire ou du marché des actions ; de même, il importe peu de savoir s il s agit d obligations souveraines ou d obligations «corporate», d actions américaines ou européennes ou asiatiques, de convertibles ou d autres actifs hybrides : seules les distributions des rendements de ces actifs sont à considérer dans le processus d estimation des paramètres rendements/ risques et dans les processus d optimisation des portefeuilles 7. Ces variables aléatoires peuvent être décrites statistiquement à partir du moment où l on connaît leur distribution par des caractéristiques de tendance centrale et par des caractéristiques de dispersion en particulier. A titre d exemple, une caractéristique de tendance centrale peut être l espérance mathématique de la variable, assimilée en finance à l espérance de rendement d un titre ; de même, un exemple de caractéristique de dispersion peut être la variance ou l écart-type de la variable, assimilé en finance au risque du titre 8. En d autres termes, si nous connaissons la distribution des rendements d un titre, nous avons les outils d en définir le risque et le rendement espéré. La difficulté réside en fait dans la définition de la loi de distribution de probabilités du titre, mais pendant longtemps la finance a considéré qu une distribution «normale» (Laplace-Gauss) pouvait parfaitement représenter la réalité pour différentes raisons liées notamment à l efficience des marchés 9. L actif financier suivrait donc une Loi Normale définie par ses deux paramètres qui sont l espérance mathématique et l écarttype, ou, traduits en termes financiers, deux paramètres qui sont le rendement espéré du titre et son risque. Le rôle de l analyste financier Si nous estimons que la «vraie» loi de probabilité peut être estimée à partir d un échantillon de rendements observés dans le passé, il convient de remarquer que l approche retenue est de type ex-post. La finance s accorde cependant à dire que les rendements passés ne sont pas un bon indicateur de rendements futurs, et il appartient aux analystes financiers de définir les rendements espérés, sur un intervalle de temps futur, des différents titres susceptibles d entrer dans un portefeuille. Ces travaux peuvent être basés sur différentes méthodologies toutes basées cependant sur la recherche de la meilleure évaluation possible de prix d équilibre et de leur comparaison aux prix de marchés existants. Le modèle d évaluation le plus répandu est basé sur un principe universel d évaluation accepté par tout le monde et qui s applique non seulement aux valeurs financières mais à tout actif quelconque et qui est celui de l actualisation de flux de revenus futurs. En finance, le modèle tient compte généralement des dividendes futurs ou bénéfices futurs et l actualisation est faite à des taux représentant un rendement requis par les investisseurs (modèle d actualisation des dividendes ou modèle de Gordon-Shapiro). Sa traduction pratique laisse néanmoins de la place à des interprétations fort différentes. D autres modèles d évaluation font davantage référence à des modèles d équilibre dans lesquels les rendements espérés d un titre sont fonction d un certain nombre de facteurs ou d indices dont les poids sont définis de façon statistique (modèle d évaluation d actifs financiers, modèles d évaluation par arbitrage) 10. Construction d un portefeuille optimal Une fois les rendements espérés, les risques prévus et les corrélations prévues entre actifs financiers estimés, l optimisation d un portefeuille est un processus purement mathématique d optimisation (maximisation du rendement espéré du portefeuille) sous contrainte (fixation du niveau de risque souhaité pour le portefeuille en fonction du profil risque de l investisseur) 11. Une telle construction peut être réalisée en différentes étapes, en considérant soit des titres individuels directement (construction d un portefeuille modèle), soit des indices sectoriels ou géographiques (présentation d allocations globales d actifs 12 ). 7 Cet élément de la théorie classique du portefeuille est intéressant dans le cadre de cet article, puisque nous allons essentiellement différencier les «styles» de gestion par la définition de familles de titres différentes ; cela nous permet de dire ici qu une méthode de gestion s intéresse davantage aux distributions de rendements des titres, tandis que les styles de gestion s intéressent à d autres caractéristiques des titres (niveau de coupon, niveau des dividendes, niveau de capitalisation boursière, etc.). 8 Le risque en finance est le plus souvent représenté par sa volatilité, c est-à-dire l amplitude des fluctuations autour d une tendance centrale, ce qui explique pourquoi la variance peut (pour certaines distributions) être considérée comme un instrument de mesure du risque. 9 L assimilation du couple (rendement espéré ; risque) d un actif financier au couple (espérance mathématique ; écart-type) de la distribution des rendements des titres n est d ailleurs appropriée que si nous sommes en présence d une loi de distribution Laplace-Gauss, ou Loi Normale ; nous ne discutons pas ici cette hypothèse qui dépasse largement l objet de cet article. 10 Ces techniques font référence à ce qui est communément appelé «l approche fondamentale» d une part et «l approche quantitative d équilibre» d autre part ; il existe dans la pratique une autre méthode d évaluation dite «technique» dont l une des approches la plus connue est basée sur le «chartisme» ; nous n évoquons pas l approche technique qui nous semble peu convaincante en tant que méthode d évaluation. 11 On retrouve donc ici le paradigme de la théorie économique classique de l optimisation sous contrainte qui détermine le comportement de tout agent économique, du consommateur au producteur. 12 Le portefeuille représentant des Allocations Globales est appelé «Global Asset Allocation» ; il se distingue du portefeuille reprenant toutes les lignes d investissement pour chaque actif considéré individuellement et qui est appelé «Model Portfolio».

4 Dans tous les cas, il convient au préalable de définir un «univers d investissement», c est-à-dire le type de titres qu on aimerait pondérer dans le portefeuille, afin d obtenir par exemple 13 : Un portefeuille d actions définies par leur origine géographique - Un portefeuille d actions allemandes, un portefeuille d actions françaises, américaines, etc., - Un portefeuille d actions régionales, comme par exemple un portefeuille d actions européennes, d actions de pays émergents asiatiques ou émergents européens, - Un portefeuille d actions diversifié de façon internationale, Un portefeuille d actions définies par des critères spécifiques aux entreprises - Un portefeuille de petites, moyennes ou grandes capitalisations boursières 14, - Un portefeuille d actions d entreprises respectant ces critères éthiques, de développement durable, de gouvernance d entreprise, etc. 15, Un portefeuille d actions spécifiques à des secteurs d activités - Pharmacie, Transports, Matières premières, Communication, Consommation, etc., - Énergies renouvelables, Energie solaire, Eau, etc., Un portefeuille d actions différenciées par leur comportement - Actions à beta élevé (risque élevé par rapport au marché), neutre ou faible, - Actions avec des dividendes élevés 16, Un portefeuille obligataire - Obligations domestiques, obligations internationales, obligations supranationales - Obligations d Etat, obligations d entreprises - Obligations à coupon zéro, obligations à haut rendement 17 - Convertibles et autres hybrides Un portefeuille global diversifié de façon internationale, - Monétaire, obligataire, actions Un portefeuille de produits alternatifs - Fonds «Hedge» - Fonds capital-risque - Fonds immobiliers 3. Les Méthodes de la Gestion de Portefeuille Stratégie, Tactique et Sélection de titres L allocation stratégique d un portefeuille consiste à créer un portefeuille (optimal) de référence qui tient compte des orientations générales de l investisseur et qui délimite de façon générale l univers d investissement. Ce portefeuille stratégique (optimal) est aussi appelé «benchmark». Il est dit «optimal» s il résulte d un processus d optimisation (notamment dans le cadre de la création d un benchmark personnalisé), mais dans de nombreux cas le benchmark est simplement représenté par un indice existant sur le marché (MSCI World, S&P MidCap, Russel 2000, etc.). L allocation tactique est celle qui est effectivement implémentée par le gestionnaire ; elle peut s écarter de l allocation stratégique en fonction des prévisions du gestionnaire sur des actifs ou des groupes d actifs ; on dit alors que le gestionnaire prend un «risque actif» dans la mesure où il prend le risque d avoir un portefeuille dont la performance sera différente de celle du benchmark, sachant que sa plus-value sera jugée par cet écart. Les allocations stratégiques et tactiques considèrent en général les allocations globales («Global Asset Allocation»), à savoir les investissements en classes d actifs ou en régions géographiques ou en secteurs. Dans tous les cas, pour obtenir un portefeuille réel, il convient encore de définir les titres (et leurs poids) dans lesquels on va investir. Il s agit de l étape de la sélection de titres essentiellement basée sur les prévisions de rendement/risque fournies par l analyste financier. Cette sélection de titres peut également faire référence à un benchmark, comme par exemple l ensemble des titres définis dans un indice, et le gestionnaire peut décider de diverger de façon plus ou moins importante de cette référence (de nouveau par la prise d un «risque actif», cette fois au niveau de titres individuels et non plus au niveau des classes d actifs ou des régions géographiques ou répartitions sectorielles). Soulignons encore que dans tous les cas mentionnées nous sommes dans le cadre d une «gestion active» et non pas d une «gestion passive» (encore appelée gestion indexée), cette dernière visant à répliquer le mieux possible un indice de référence (et minimiser ainsi le risque actif) En distinguant des classes d actifs, nous commençons à faire référence à des «styles de gestion» ; à titre d exemple, lorsque le style de gestion d un gestionnaire consiste à définir son univers d investissement uniquement par des entreprises à faibles capitalisations boursières, il doit encore, par la suite, définir des «méthodes» lui permettant de construire un portefeuille optimal avec cette classe d actifs. 14 Le choix du type de capitalisation définit un «style de gestion» sur lequel nous reviendrons par la suite. 15 Les critères de gouvernance définissent également un style de gestion de plus en plus répandu. 16 La restriction de l univers d investissement à des actions à dividendes élevés représente un style de gestion particulièrement efficace en période de crise économique lorsque les cours des actions en bourse subissent les effets d une faible croissance ou d une récession économique. 17 Les obligations à haut rendement, ou «High Yield» seront également détaillées par la suite en tant qu exemple de style de gestion. 18 Soulignons également que cette différence gestion active/gestion passive est pour nous une différence de méthode de gestion, et non pas de style de gestion (alors qu elle est le plus souvent référenciée en tant que style) ; d ailleurs, pour la gestion passive, il peut exister différentes méthodes de gestion également.

5 Approche Top/Down versus Approche Bottom/Up L approche que nous venons de décrire ci-dessus est une approche «top/down». On y définit d abord la stratégie d investissement puis la «Global Asset Allocation» (de préférence par optimisation), puis on sélectionne pour les différentes classes d actifs et les différentes zones géographiques (ou les secteurs) les valeurs individuelles dans lesquelles on veut investir. La sélection des valeurs et leur poids respectif sont à nouveau déterminés par un processus d optimisation sous contrainte. Des variantes existent pour cette dernière optimisation, selon qu on considère tous les titres de l univers d investissement (avec une contrainte géographique définie par la Global Asset Allocation), ou que l on considère uniquement les actifs dans une classe d actifs. Tous les gestionnaires ne procèdent pas de cette façon, certaines constructions de portefeuille se font même en-dehors de tout processus d optimisation. L idée de départ consiste ici à partir des titres individuels, à choisir les sociétés qui, selon les prévisions des analystes financiers, ont le meilleur potentiel de croissance, en d autres termes, des sociétés qui semblent sous-évaluées et dont le prix devrait par conséquent augmenter à l avenir. Leur poids dans le portefeuille peut être défini à travers un processus d optimisation, mais le gestionnaire peut aussi décider une équipondération pour tous les titres, voire surpondérer certains titres de façon discrétionnaire. Cette approche est appelée «approche bottom/up 19». Approche Top Down: Croissance du PIB vs Croissance bénéficiaire des actions PIB NOMINAL: VARIATION ANNUELLE BENEFICES PAR ACTION DES 12 DERNIERS MOIS: VARIATION ANNUELLE Source: Thomson Reuters Datastream Approche Fondamentale versus Approche Quantitative Tout ce qui vient d être décrit jusqu à présent en termes de modes et styles de gestion fait référence à ce qu on peut appeler l approche fondamentale. Certes, des modèles d optimisation sont utilisées, mais l input de ces modèles est largement défini par une approche fondamentale des analystes financiers ou des économistes qui évaluent les perspectives d une société en se basant sur des recherches macro et microéconomiques. C est ainsi que le rôle d un économiste au sein d une société de gestion consiste à prévoir les cycles économiques, les tendances inflationnistes et les déplacements des taux d intérêt et courbes de rendements, éléments essentiels à l évaluation de titres notamment de titres à revenus fixes. Le rôle de l analyste financier se situe sur le plan microéconomique, l analyse des sociétés à travers leurs structures bilantaires, leurs bénéfices futurs escomptés, la qualité de l équipe dirigeante, leur pouvoir d innovation, la qualité des produits, la politique de distribution, la concurrence, etc. L approche quantitative exploite davantage l hypothèse d efficience des marchés et leur convergence vers des prix d équilibre, inhérente à l approche classique de la finance. Les marchés sont dits efficients, lorsque les prix des actifs sur ces marchés intègrent toute information publiquement disponible. L idée derrière cette approche est simple : différents analystes, différents gestionnaires, différents autres intervenants sur les marchés font de nombreuses recherches micro et macroéconomiques pour affiner leurs prévisions, et font par la suite des opérations d achat/vente sur les marchés qui sont fonction des résultats de leurs recherches. Ces opérations font bouger les prix, et ces derniers intègrent par conséquent toutes les informations et toutes les recherches que les analystes et économistes ont effectuées pour déterminer leurs prévisions. Ces prix, désormais appelés «prix d équilibre» permettent l utilisation de modèles quantitatifs comme le modèle d évaluation d actifs financiers ou autres modèles d arbitrage. L avantage de l utilisation de modèles quantitatifs réside dans le fait que des économies substantielles peuvent être faites par la société de gestion en termes de recherche et d analyse financière, et que la méthodologie stricte qui est employée permet une certaine cohérence des décisions dans le temps. L inconvénient des modèles quantitatifs réside dans leur complexité croissante qui peut entraîner des erreurs dans leur utilisation. Par ailleurs, leur cadre très théorique de modèle d équilibre fondé sur l hypothèse d efficience des marchés, risque de jouer de mauvais tours aux gestionnaires si d aventure les marchés étaient moins efficients en pratique que la théorie le veuille Le bien-fondé d une équipondération de titres (par opposition à la définition de poids issus d un processus d optimisation) trouve son origine dans le concept d efficience des marchés ; nous ne voulons pas développer cette idée ici qui, poussée à l extrême, est capable de montrer qu un portefeuille dont les valeurs seraient choisies de façon purement aléatoire serait aussi efficace qu un portefeuille optimisé. 20 Nous avions déjà souligné qu en matière d évaluation de sociétés, il existe trois familles de méthode : l approche fondamentale, l approche quantitative d équilibre et l approche technique ; nous avons mentionné que cette dernière ne présente que peu d intérêt à nos yeux et ne sera pas développée ici.

6 4. Les Styles de Gestion de Portefeuille Les approches décrites ci-dessus se rapportent essentiellement à des méthodes de gestion et d évaluation de titres. Les styles de gestion s intéressent davantage aux définitions d univers d investissement 21. Growth versus Value Les partisans de l un ou l autre de ces styles estiment qu il existe deux types d entreprises : Celles (souvent jeunes, parfois des start-up) qui ont un potentiel de croissance élevé, Celles (ayant atteint un certain stade de maturité) qui sont bien établies sur leurs marchés respectifs, sont les leaders dans leur domaine, et semblent momentanément sousévaluées. La distinction n est pas toujours aisée à être opérée pour certaines entreprises, il appartiendra à l analyste financier de les classer dans l une ou l autre catégorie selon des critères financiers qui lui sont partiellement propres. Dans la pratique, les «entreprises de croissance» ont généralement une croissance (espérée) forte des bénéfices, une marge bénéficiaire élevée, un rendement sur fonds propres substantiel, mais se caractérisent également par des besoins d investissement substantiels (le plus souvent dans des marchés ou produits innovateurs) et ne distribuent par conséquent que de faibles dividendes 22. A l opposé, les «entreprises de valeur» opèrent sur des marchés connus sur lesquels ils sont réputés être des leaders, et ont un ratio de distribution des dividendes élevé. Le gestionnaire analysera avant tout des ratios de bilan et de marché avant d investir dans ces entreprises, comme par exemple le ratio prix/ bénéfices ou prix/ventes qui doivent être faibles. Small Caps versus Large Caps Pour une entreprise, la capitalisation boursière est le produit entre le nombre de titres en circulation et le prix du titre sur le marché. Pour l ensemble des titres cotés en bourse, la capitalisation de la bourse est la somme des capitalisations boursières de chaque entreprise cotée. La capitalisation boursière d une entreprise est supposée représenter une estimation de la taille de l entreprise 23, tandis que la somme des capitalisations est un indicateur de l importance de la bourse. Certains gestionnaires concentrent leurs investissements sur les plus grandes capitalisations («large cap»), tandis que d autres préfèrent les plus petites («small cap»). La préférence pour les plus petites capitalisations réside dans le fait que ces entreprises semblent plus flexibles, plus rapides pour s ajuster à un environnement économique changeant, et donc plus efficaces, ce qui devrait se traduire à terme par de meilleures performances et des potentiels de croissance plus élevés. L envers de la médaille est que les rendements espérés supérieurs se traduisent le plus souvent par des risques supérieurs aussi, notamment liés au fait qu une petite entreprise dispose de structures moins diversifiées et de moins de ressources pour innover rapidement. Le corollaire de ceci est que les investisseurs qui ont une forte aversion contre le risque préfèrent concentrer leurs investissements sur des capitalisations plus importantes. 120 Small vs Large Caps 120 Value vs Growth RUSSELL 2000 (small caps) RUSSELL 0 (large caps) Source: Thomson Reuters Datastream Obligations à rendement élevé RUSSELL S/C CPTE. VALUE RUSSELL S/C CPTE. GROWTH Source: Thomson Reuters Datastream Le gestionnaire obligataire dispose d un univers d investissement très large et très diversifié. Chaque obligation est en effet caractérisée par une qualité de crédit différente (représentée par sa notation ou son «rating»), ce qui, à l émission, se traduit par 21 Les styles de gestion ayant définis l univers d investissement, les méthodes s appliquent par la suite pour la construction de portefeuilles. 22 Il y aurait alors une relation entre entreprises de croissance et distribution de dividendes faibles d une part, ou entreprises de valeur et distribution de dividendes élevés d autre part. 23 A condition qu une part significative du capital soit effectivement cotée en bourse.

7 des coupons différents : plus le risque crédit est élevé, plus le rendement (de l obligation et généralement du coupon) est élevé. Lorsque les gestionnaires se sont spécialisés dans la gestion du risque de taux (par opposition au risque crédit), ils jouent la courbe de rendement d obligations de meilleure qualité (et donc de rendement du coupon plus faible). Lorsque les gestionnaires veulent améliorer le rendement de leur portefeuille obligataire, ils doivent considérer, à côté du risque de taux, le risque de crédit qui leur permet d avoir un portefeuille obligataire à rendement espéré plus élevé 24. High Dividend Actions à dividende élevé Les entreprises ont en général une politique de distribution de dividendes relativement stable dans le temps. On peut donc différencier celles qui ont un ratio de distribution élevé, par opposition à celles qui ont un ratio faible. Chaque entreprise a en effet une politique de distribution de dividendes différente, définie par le «taux optimal de distribution» qui lui est propre, et qui dépend uniquement de la rentabilité espérée d éventuels investissements futurs 25. On estime généralement que les entreprises qui distribuent systématiquement des dividendes élevés permettent aux investisseurs d avoir un rendement minimum stable dans le temps, quelles que soient les fluctuations du prix des actions. Ce type d investissement s adresse donc plus particulièrement aux investisseurs qui recherchent à travers leurs investissements un revenu régulier. Dans la théorie de l agence, on estime également que les politiques de dividendes élevés permettent aux actionnaires d exercer un contrôle plus important sur la direction de l entreprise, et qu il s agit tout simplement de bonne gouvernance (en établissant aussi une barrière à l inefficience ou l incompétence des dirigeants) 26. Lors de crises financières et économiques, on observe : Que les dividendes jouent le rôle d amortisseur de la baisse des bénéfices par action, Que les actions à fort rendement connaissent une performance supérieure à celle des actions à dividende plus faible, Que le rendement (du dividende) des actions compense en partie l absence de rendements sur les obligations (ces derniers étant faibles dans un environnement de crise économique qui s accompagne généralement d un niveau de taux d intérêt faible), L évolution des dividendes est souvent de nature à offrir une protection contre l inflation. Contrarian MSCI US INVESTABLE HIGH DIV YIELD MSCI USA Sur les marchés financiers, on observe régulièrement des tendances dans l évolution des cours des actions ; un gestionnaire optant pour un style dit «contrarian» prend systématiquement des positions qui sont contraires à ces tendances. Ce style ne peut évidemment s avérer efficace à long terme que si le gestionnaire combine cette approche à des analyses plus fondamentales par lesquelles il peut démontrer que les tendances sont contraires aux fondements micro-économiques des entreprises qui se trouvent largement sous-évaluées. Entreprises à fort/faible effet de levier L effet de levier dû à l endettement est en général une augmentation de l espérance de rendement des capitaux propres, mais constitue aussi une augmentation du risque, les deux phénomènes pouvant selon certaines théories se compenser et n avoir aucun effet sur la valeur de l action. Pourtant, certains gestionnaires favorisent les entreprises à fort effet de levier en espérant des rendements plus élevés, d autres préférant des endettements faibles censés réduire les risques spécifiques des entreprises (notamment lors de périodes de crises économiques lorsqu un fort endettement peut encore fragiliser davantage des entreprises en difficultés). 24 Certains portefeuilles obligataires se concentrent exclusivement sur le risque crédit, les gestionnaires couvrant sur les marchés dérivés le risque de taux. 25 Suivant cette approche, le ratio de distribution serait lié à la position de l entreprise sur son marché et la nature des produits vendus ; il est vrai que dans certains cas cependant, le ratio de distribution est davantage lié à des considérations politiques qu économiques, et largement dépendant de la structure de l actionnariat. 26 La direction dispose en effet dans la cadre d une politique de forte distribution de dividendes de moins de moyens de financement qu elle pourrait utiliser à sa guise (et à son profit, au détriment des actionnaires) ; tout investissement dans des projets de grande envergure devra alors passer par un appel au marché (et aux actionnaires existants) ce qui oblige la direction à plus de rigueur dans l élaboration de ses projets d investissement.

8 5. Des Méthodes et Styles Optimaux Comme nous venons d en donner un bref aperçu, il s avère que les méthodes et styles de gestion sont variés, ce qui différencie par ailleurs les différents gestionnaires. On peut néanmoins se demander si certaines méthodes et certains styles dominent les autres. La réponse n est pas évidente, et pour cause, sinon les gestionnaires et investisseurs le sauraient et ne retiendraient que la méthode et le style les plus efficaces. Nous pouvons cependant donner un certain nombre de pistes. Tout d abord, en termes de méthodologies, nous voulons observer les éléments suivants : Une méthode n est efficace que si elle est utilisée de façon consistante dans le temps ; un gestionnaire qui croit en sa méthode n en change pas au gré des fluctuations du marché. En termes de style, nos positions sont plus nuancées : la qualité d un style est largement déterminée par l attitude de l investisseur face au risque d une part, et par l environnement macroéconomique d autre part. Par contre, une règle reste éternellement d application : en cas de doute, la diversification est toujours la meilleure stratégie. Les marchés financiers sont extrêmement volatils, et l évolution des cours (notamment des actions) semble souvent des plus erratiques ; il est vrai que de nombreux facteurs subjectifs, tels la psychologie des investisseurs, leurs sentiments d insécurité, leurs attitudes changeantes face au risque d une part, ou des facteurs objectifs tels la liquidité sur les marchés, la taille des entreprises, l organisation institutionnelle de la bourse, la réglementation changeante, et l incertitude variable (notamment sur le plan des politiques économiques, monétaires ou fiscales) d autre part induisent des mouvements étonnants sur les bourses ; il est cependant raisonnable de supposer que tôt ou tard les prix des actions ou autres titres financiers convergent vers des prix d équilibre qui reflètent les fondements micro et macroéconomiques ; pour cette raison, il nous semble très difficile de faire de la gestion de portefeuille efficace sans analyses fondamentales, Les méthodes quantitatives d évaluation de titres nous semblent également d une grande utilité puisqu elles reflètent bien le comportement réel des titres sur les marchés ; dans la mesure où la plupart de ces méthodes font référence à des concepts d efficience des marchés, il convient néanmoins de vérifier régulièrement si ces conditions sont remplies dans la réalité des marchés ; l efficience est certainement un concept également variable dans le temps, et il convient par conséquent de vérifier systématiquement si les méthodes quantitatives utilisées sont appropriées pour les marchés auxquels elles sont appliquées, Dr Yves WAGNER, Directeur BCEE Asset Management 6A, rue Goethe, L-1637 Luxembourg, Tel.: (+352) , Fax: (+352) secretariat@bcee-am.lu, Disclaimer : Les opinions, avis ou prévisions figurant dans ce document sont, sauf indication contraire, ceux de son ou ses auteur(s) et ne reflètent pas les opinions de toute autre personne, de BCEE Asset Management S.A. ou de Banque et Caisse d Epargne de l Etat, Luxembourg. Les informations contenues dans le présent document proviennent de sources publiques considérées comme fiables, dont BCEE Asset Management S.A. et Banque et Caisse d Epargne de l Etat, Luxembourg ne peuvent cependant pas garantir l exactitude. De fait, les informations peuvent être soit incomplètes, soit condensées. Toute référence aux performances antérieures ne saurait constituer une indication quant aux performances à venir. Ce document ne peut en aucune circonstance être utilisé ou considéré comme un engagement de BCEE Asset Management S.A. ou de Banque et Caisse d Epargne de l Etat, Luxembourg. Les informations ne peuvent servir de seule base d évaluation des valeurs et ce document ne saurait constituer un prospectus d émission. Toutes les estimations et opinions contenues dans ce rapport constituent une opinion actuelle et peuvent être modifiées sans préavis.bcee Asset Management S.A. et Banque et Caisse d Epargne de l Etat, Luxembourg déclinent toute responsabilité au titre de ce document s il a été altéré, déformé ou falsifié, notamment par le biais de l utilisation d Internet. Ce document est communiqué à titre d information uniquement et ne constitue pas une offre ou une sollicitation d achat, de vente ou de souscription. BCEE Asset Management S.A. et Banque et Caisse d Epargne de l Etat, Luxembourg ne pourront être tenus responsable des conséquences pouvant résulter de l utilisation d une quelconque opinion ou information contenues dans le présent document. Il en est de même de toute omission. Le présent rapport ne peut être ni reproduit, ni communiqué à une tierce personne sans autorisation préalable écrite de Banque et Caisse d Epargne de l Etat, Luxembourg et de BCEE Asset Management S.A.. 09/12/2.0/W

Une approche rationnelle Investir dans un monde où la psychologie affecte les décisions financières

Une approche rationnelle Investir dans un monde où la psychologie affecte les décisions financières La gamme de fonds «Finance Comportementale» de JPMorgan Asset Management : Une approche rationnelle Investir dans un monde où la psychologie affecte les décisions financières Document réservé aux professionnels

Plus en détail

Best Styles ou comment capturer au mieux les primes de risque sur les marchés d actions

Best Styles ou comment capturer au mieux les primes de risque sur les marchés d actions Stratégie Best Styles ou comment capturer au mieux les primes de risque sur les marchés d actions La recherche des primes de risque constitue une stratégie relativement courante sur les marchés obligataires

Plus en détail

Table des matières. Avant-propos. Chapitre 2 L actualisation... 21. Chapitre 1 L intérêt... 1. Chapitre 3 Les annuités... 33 III. Entraînement...

Table des matières. Avant-propos. Chapitre 2 L actualisation... 21. Chapitre 1 L intérêt... 1. Chapitre 3 Les annuités... 33 III. Entraînement... III Table des matières Avant-propos Remerciements................................. Les auteurs..................................... Chapitre 1 L intérêt............................. 1 1. Mise en situation...........................

Plus en détail

Exchange Traded Funds (ETF) Mécanismes et principales utilisations. 12 Mai 2011

Exchange Traded Funds (ETF) Mécanismes et principales utilisations. 12 Mai 2011 Exchange Traded Funds (ETF) Mécanismes et principales utilisations 12 Mai 2011 Sommaire I Présentation du marché des ETF II Construction des ETF III Principales utilisations IV Les ETF dans le contexte

Plus en détail

INFORM GESTION DE FORTUNE ACTIVE OU PASSIVE? INFORMATIONS FINANCIÈRES ESSENTIELLES POUR LES CAISSES DE PENSION

INFORM GESTION DE FORTUNE ACTIVE OU PASSIVE? INFORMATIONS FINANCIÈRES ESSENTIELLES POUR LES CAISSES DE PENSION 1 2002 INFORM INFORMATIONS FINANCIÈRES ESSENTIELLES POUR LES CAISSES DE PENSION GESTION DE FORTUNE ACTIVE OU PASSIVE? On prône souvent en faveur de la gestion de fortune passive en arguant que la plupart

Plus en détail

Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur.

Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur. Fonds de placement Le modèle adapté à chaque type d investisseur. Bienvenue. Des arguments qui comptent Les points forts des fonds de placement du Credit Suisse. De nets avantages Les fonds de placement:

Plus en détail

Processus et stratégie d investissement

Processus et stratégie d investissement FCP Bryan Garnier Long Short Equity Recherche de performance par le «stock picking» Processus et stratégie d investissement FCP Bryan Garnier Long Short Equity TABLE DES MATIERES Introduction 2 I Méthodologie

Plus en détail

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue!

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Boussole Juin 2015 Divergence des indicateurs avancés Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Les règles du placement financier - Partie III Votre patrimoine,

Plus en détail

RISQUES ASSOCIÉS AUX INSTRUMENTS FINANCIERS (GLOSSAIRE)

RISQUES ASSOCIÉS AUX INSTRUMENTS FINANCIERS (GLOSSAIRE) RISQUES ASSOCIÉS AUX INSTRUMENTS FINANCIERS (GLOSSAIRE) apperçu des Principaux risques et caractéristiques Annexe 2 Table des matières 1. Préambule 5 2. Informations générales sur les risques 6 2.1 Introduction

Plus en détail

COLLOQUE SUR LA RETRAITE ET LES PLACEMENTS AU QUÉBEC L INVESTISSEMENT GUIDÉ PAR LE PASSIF

COLLOQUE SUR LA RETRAITE ET LES PLACEMENTS AU QUÉBEC L INVESTISSEMENT GUIDÉ PAR LE PASSIF COLLOQUE SUR LA RETRAITE ET LES PLACEMENTS AU QUÉBEC L INVESTISSEMENT GUIDÉ PAR LE PASSIF LE 20 NOVEMBRE 2014 Sébastien Naud, CFA, M.Sc. Conseiller principal L investissement guidé par le passif Conférenciers

Plus en détail

DORVAL FLEXIBLE MONDE

DORVAL FLEXIBLE MONDE DORVAL FLEXIBLE MONDE Rapport de gestion 2014 Catégorie : Diversifié International/Gestion flexible Objectif de gestion : L objectif de gestion consiste à participer à la hausse des marchés de taux et

Plus en détail

5 raisons d investir dans des fonds d actions américaines

5 raisons d investir dans des fonds d actions américaines 5 raisons d investir dans des fonds d actions américaines Avec toute la volatilité qui règne sur les marchés ces derniers temps, nombreux sont les investisseurs qui cherchent à diversifier leur portefeuille.

Plus en détail

Expertise Crédit Euro. La sélection de titres au coeur de la performance de notre gestion. Décembre 2014

Expertise Crédit Euro. La sélection de titres au coeur de la performance de notre gestion. Décembre 2014 Expertise Crédit Euro La sélection de titres au coeur de la performance de notre gestion Décembre 2014 destiné à des investisseurs professionnels au sens de la Directive Européenne MIF Performance cumulée

Plus en détail

G&R Europe Distribution 5

G&R Europe Distribution 5 G&R Europe Distribution 5 Instrument financier émis par Natixis, véhicule d émission de droit français, détenu et garanti par Natixis (Moody s : A2 ; Standard & Poor s : A au 6 mai 2014) dont l investisseur

Plus en détail

LES SIIC. Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF. Étude réalisée par. Les SIIC et la retraite 1

LES SIIC. Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF. Étude réalisée par. Les SIIC et la retraite 1 LES SIIC et la retraite Étude réalisée par Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF Les SIIC et la retraite 1 23 juin 2014 2 Les SIIC et la retraite La retraite est, avec l emploi et

Plus en détail

alpha sélection est une alternative à un placement risqué en actions et présente un risque de perte en capital, en cours de vie et à l échéance.

alpha sélection est une alternative à un placement risqué en actions et présente un risque de perte en capital, en cours de vie et à l échéance. alpha sélection alpha sélection est une alternative à un placement risqué en actions et présente un risque de perte en capital, en cours de vie et à l échéance. Instrument financier émis par Natixis (Moody

Plus en détail

Vous ne voulez faire confiance à personne, la doctrine d investissement de Marie Quantier vous assure performance et tranquillité

Vous ne voulez faire confiance à personne, la doctrine d investissement de Marie Quantier vous assure performance et tranquillité MARIE QUANTIER Inspiration depuis 1907 Vous ne voulez faire confiance à personne, la doctrine d investissement de Marie Quantier vous assure performance et tranquillité Une approche hybride entre «smart

Plus en détail

Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs

Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs Des dividendes élevés, synonymes d une forte croissance des bénéfices futurs Plus le taux de versement des dividendes est élevé, plus les anticipations de croissance des bénéfices sont soutenues. Voir

Plus en détail

Cadrer la stratégie boursière

Cadrer la stratégie boursière Chapitre 1 Cadrer la stratégie boursière Chercher la valeur dans tout investissement Qu est-ce que la stratégie boursière? Elle consiste à «chercher la valeur», nom technique utilisé par les analystes

Plus en détail

Question 1: Analyse et évaluation des obligations / Gestion de portefeuille

Question 1: Analyse et évaluation des obligations / Gestion de portefeuille Question 1: Analyse et évaluation des obligations / Gestion de portefeuille (33 points) Monsieur X est un gérant de fonds obligataire qui a repris la responsabilité de gestion du portefeuille obligataire

Plus en détail

Où investir en 2014? Grand colloque sur la gestion des actifs des caisses de retraite

Où investir en 2014? Grand colloque sur la gestion des actifs des caisses de retraite Où investir en 2014? Grand colloque sur la gestion des actifs des caisses de retraite Optimisation de la politique de placement : vers quelles classes d actifs se tourner? Stéphan Lazure Conseiller principal

Plus en détail

Comprendre les produits structurés

Comprendre les produits structurés Comprendre les produits structurés Sommaire Page 3 Introduction Page 4 Qu est-ce qu un produit structuré? Quels sont les avantages des produits structurés? Comment est construit un produit structuré? Page

Plus en détail

La gestion à succès d une stratégie «market neutral» alternative

La gestion à succès d une stratégie «market neutral» alternative Stratégie 24 Update II/2014 La gestion à succès d une stratégie «market neutral» alternative Depuis la fin de l année 2007, le secteur des hedges funds a entamé une traversée du désert. Pourtant, le nouveau

Plus en détail

FCPE AG2R LA MONDIALE ES CARMIGNAC INVESTISSEMENT. Notice d Information

FCPE AG2R LA MONDIALE ES CARMIGNAC INVESTISSEMENT. Notice d Information FCPE AG2R LA MONDIALE ES CARMIGNAC INVESTISSEMENT Fonds Commun de Placement d Entreprise (FCPE) - Code valeur : 990000097549 Compartiment oui non Nourricier oui non Notice d Information Un Fonds Commun

Plus en détail

Investir. Notre indépendance vous garantit un choix objectif

Investir. Notre indépendance vous garantit un choix objectif Investir Notre indépendance vous garantit un choix objectif Contenu P 04 Une gamme complète de fonds P 07 Bien investir, une question de stratégie P 11 Produits structurés P 14 Types de risques Investir?

Plus en détail

Méthodes de la gestion indicielle

Méthodes de la gestion indicielle Méthodes de la gestion indicielle La gestion répliquante : Ce type de gestion indicielle peut être mis en œuvre par trois manières, soit par une réplication pure, une réplication synthétique, ou une réplication

Plus en détail

Zugerberg Asset Management ZAM. Gestion de fortune exclusive principalement basée sur des titres individuels. ZAM Z.

Zugerberg Asset Management ZAM. Gestion de fortune exclusive principalement basée sur des titres individuels. ZAM Z. Zugerberg Asset Management ZAM. Gestion de fortune exclusive principalement basée sur des titres individuels. ZAM Z. 1 Mesdames et messieurs, Une gestion de fortune clairvoyante, réaliste et compétente

Plus en détail

Colloque Groupama AM CEPII. La Zone EURO: Où en est-elle? Où va-t-elle?

Colloque Groupama AM CEPII. La Zone EURO: Où en est-elle? Où va-t-elle? Colloque Groupama AM CEPII La Zone EURO: Où en est-elle? Où va-t-elle? Table ronde 1 : la stabilité et l unité du système financier européen vont- elles être rétablies? Patrick Goux et Christophe h Morel

Plus en détail

Comment mieux comprendre la communication financière?

Comment mieux comprendre la communication financière? Comment mieux comprendre la communication financière? AXA Group Solutions Web Shared Services/Digital Studio - Novembre 2012 Focus sur l Investor Day Contacts: Communication interne Groupe : comint@axa.com

Plus en détail

Lettre d information aux porteurs de parts du FCP INTRINSEQUE FLEXIBLE

Lettre d information aux porteurs de parts du FCP INTRINSEQUE FLEXIBLE 3, rue Boudreau 75009 PARIS Tél +33 (0)1 44 94 29 24 / Fax +33 (0)1 44 94 23 35 Paris, le 19/6/2013 Lettre d information aux porteurs de parts du FCP INTRINSEQUE FLEXIBLE Part I : FR0010758722 / Part P

Plus en détail

Investir dans la volatilité :

Investir dans la volatilité : Investir dans la volatilité : un nouvel horizon pour les solutions traditionnelles de diversification des portefeuilles Destiné aux clients professionnels au sens de la directive MIF www.seeyond-am.com

Plus en détail

GENERALI INVESTMENTS EUROPE GF FIDELITE FR0010113894 15 juin 2015

GENERALI INVESTMENTS EUROPE GF FIDELITE FR0010113894 15 juin 2015 Sur la période 11 mai 2015 au 10 juin 2015, la performance du fonds est en retrait de -1.04% par rapport à son indicateur de référence*. Néanmoins, depuis le début d année, GF Fidélité surperforme son

Plus en détail

LE GUIDE DE L INVESTISSEUR

LE GUIDE DE L INVESTISSEUR LE GUIDE DE L INVESTISSEUR Nous avons élaboré un guide des principes de base en investissement. Si vous les comprenez bien et les respectez, vous obtiendrez plus de succès dans vos investissements et par

Plus en détail

Privilégier les actions et les emprunts d entreprise aux placements monétaires et aux emprunts d Etat AAA

Privilégier les actions et les emprunts d entreprise aux placements monétaires et aux emprunts d Etat AAA Swisscanto Asset Management SA Waisenhausstrasse 2 8021 Zurich Téléphone +41 58 344 49 00 Fax +41 58 344 49 01 assetmanagement@swisscanto.ch www.swisscanto.ch Politique de placement de Swisscanto pour

Plus en détail

Guide de l investisseur

Guide de l investisseur Guide de l investisseur Sommaire 2 Les principes d investissement 5 Les différentes formes d investissement 6 Les obligations 16 Les actions 24 Les fonds d investissement 36 Les produits dérivés 42 Les

Plus en détail

Table des matières. l a r c i e r

Table des matières. l a r c i e r Chapitre 1 Introduction... 1 1.1. Objectifs et structure du livre.... 1 1.2. Qu est-ce que la gestion de portefeuille?.... 2 1.3. Qu est-ce que «investir»?.... 3 1.4. Canalisation des flux d épargne et

Plus en détail

DIRECTIVES DE PLACEMENT RISK BUDGETING LINE 5

DIRECTIVES DE PLACEMENT RISK BUDGETING LINE 5 DIRECTIVES DE PLACEMENT RISK BUDGETING LINE 5 29.06.2011 Groupe de placement Prisma Risk Budgeting Line 5 (RBL 5) Caractéristiques du groupe de placement 1. Le RBL 5 est un fonds composé d actifs susceptibles

Plus en détail

à moyen Risque moyen Risq à élevé Risque élevé Risq e Risque faible à moyen Risq Risque moyen à élevé Risq

à moyen Risque moyen Risq à élevé Risque élevé Risq e Risque faible à moyen Risq Risque moyen à élevé Risq e élevé Risque faible Risq à moyen Risque moyen Risq à élevé Risque élevé Risq e Risque faible à moyen Risq Risque moyen à élevé Risq L e s I n d i c e s F u n d a t a é Risque Les Indices de faible risque

Plus en détail

table des matières PARtie i introduction Notations courantes... XXIII Les auteurs... XXV Avant-propos... XXVII Remerciements...

table des matières PARtie i introduction Notations courantes... XXIII Les auteurs... XXV Avant-propos... XXVII Remerciements... table des matières Notations courantes............................................................... XXIII Les auteurs......................................................................... XXV Avant-propos.......................................................................

Plus en détail

Compte rendu Cogefi Rendement Conférence téléphonique du 13/03/15 avec Lucile Combe (gérant)

Compte rendu Cogefi Rendement Conférence téléphonique du 13/03/15 avec Lucile Combe (gérant) Compte rendu Cogefi Rendement Conférence téléphonique du 13/03/15 avec Lucile Combe (gérant) Présentation Cogefi Gestion est la société de gestion, filiale à 100% de la maison mère Cogefi. Elle fait partie

Plus en détail

Gamme tre off. HPWM Select. offre de fonds alloc multigestionnaires. mul

Gamme tre off. HPWM Select. offre de fonds alloc multigestionnaires. mul e Gamme HPW iva te Ba nk Fr an c Gamme Notre tre off offre de fonds d allocation alloc d actifs multigestionnaires mul La multigestion Avec un savoir-faire de près de 20 ans et une recherche permanente

Plus en détail

Liste des notes techniques... xxi Liste des encadrés... xxiii Préface à l édition internationale... xxv Préface à l édition francophone...

Liste des notes techniques... xxi Liste des encadrés... xxiii Préface à l édition internationale... xxv Préface à l édition francophone... Liste des notes techniques.................... xxi Liste des encadrés....................... xxiii Préface à l édition internationale.................. xxv Préface à l édition francophone..................

Plus en détail

Établissement des taux d actualisation fondés sur la meilleure estimation aux fins des évaluations de provisionnement sur base de continuité

Établissement des taux d actualisation fondés sur la meilleure estimation aux fins des évaluations de provisionnement sur base de continuité Ébauche de note éducative Établissement des taux d actualisation fondés sur la meilleure estimation aux fins des évaluations de provisionnement sur base de continuité Commission des rapports financiers

Plus en détail

Fonds d investissement Tangerine

Fonds d investissement Tangerine Fonds d investissement Tangerine Prospectus simplifié Portefeuille Tangerine revenu équilibré Portefeuille Tangerine équilibré Portefeuille Tangerine croissance équilibrée Portefeuille Tangerine croissance

Plus en détail

Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Alpha Turbo 08/2018 1

Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Alpha Turbo 08/2018 1 Fortis AG - Vos assurances chez votre courtier Top Protect Alpha Turbo 08/208 Fiche info financière Assurance-vie Top Protect Alpha Turbo 08/208 Cette fiche d information financière Assurance-vie décrit

Plus en détail

Total Sélection Période de souscription : Durée d investissement conseillée Éligibilité

Total Sélection Période de souscription : Durée d investissement conseillée  Éligibilité Total Sélection Instrument financier émis par Natixis SA (Moody s : A2, Fitch : A, Standard & Poor s : A au 20 novembre 2014) dont l investisseur supporte le risque de crédit. Total Sélection est une alternative

Plus en détail

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Je ne caractériserais pas la récente correction du marché comme «une dégringolade». Il semble

Plus en détail

Investir sur les marchés de taux au sein des pays émergents

Investir sur les marchés de taux au sein des pays émergents Gestion obligataire Investir sur les marchés de taux au sein des pays émergents Nous pensons que la répression financière se prolongera encore plusieurs années. Dans cet intervalle, il sera de plus en

Plus en détail

Natixis Global Risk Parity un an après : une performance au rendez-vous dans le cadre d une approche équilibrée en risque

Natixis Global Risk Parity un an après : une performance au rendez-vous dans le cadre d une approche équilibrée en risque DOCUMENT RESERVE EXCLUSIVEMENT AUX CLIENTS PROFESSIONNELS AU SENS DE LA DIRECTIVE MIF Natixis Global Risk Parity un an après : une performance au rendez-vous dans le cadre d une approche équilibrée en

Plus en détail

UFF PRESENTE UFF OBLICONTEXT 2021, NOUVEAU FONDS A ECHEANCE D OBLIGATIONS INTERNATIONALES, en partenariat avec La Française AM

UFF PRESENTE UFF OBLICONTEXT 2021, NOUVEAU FONDS A ECHEANCE D OBLIGATIONS INTERNATIONALES, en partenariat avec La Française AM COMMUNIQUE de Presse PARIS, LE 13 JANVIER 2015 UFF PRESENTE UFF OBLICONTEXT 2021, NOUVEAU FONDS A ECHEANCE D OBLIGATIONS INTERNATIONALES, en partenariat avec La Française AM UFF Oblicontext 2021 est un

Plus en détail

Les ETF immobiliers dans le monde au 28 février 2011, par zone d exposition, en milliards d euros. Nombre Actif net Poids Nombre Actif net

Les ETF immobiliers dans le monde au 28 février 2011, par zone d exposition, en milliards d euros. Nombre Actif net Poids Nombre Actif net ÉTUDE EN BREF Juin 2011 Les ETF immobiliers dans le monde et en France Les ETF ou Exchange-Traded Funds immobiliers sont des produits financiers cotés en Bourse répliquant la performance d un indice immobilier

Plus en détail

Placements sur longue période à fin 2011

Placements sur longue période à fin 2011 Les analyses MARS 2012 Placements sur longue période à fin 2011 Une année 2011 particulièrement favorable aux «valeurs refuges», mais la suprématie des actifs risqués reste entière sur longue période.

Plus en détail

Indices Pictet LPP 2015. Une nouvelle référence pour les caisses de pension suisses

Indices Pictet LPP 2015. Une nouvelle référence pour les caisses de pension suisses Indices Pictet LPP 2015 Une nouvelle référence pour les caisses de pension suisses Pictet Asset Management Janvier 2015 Table des matières Une nouvelle famille d indices 3 Un examen des indices LPP existants

Plus en détail

Cedrus Sustainable Opportunities CSO Présentation du fonds Réservé exclusivement aux clients professionnels au sens de la Directive MIF

Cedrus Sustainable Opportunities CSO Présentation du fonds Réservé exclusivement aux clients professionnels au sens de la Directive MIF Cedrus Sustainable Opportunities CSO Présentation du fonds Cette information est établie à l'intention exclusive de son destinataire et est strictement confidentielle Cedrus AM est une Société de Gestion

Plus en détail

PROSPECTUS COMPLET PROSPECTUS SIMPLIFIE PARTIE A STATUTAIRE

PROSPECTUS COMPLET PROSPECTUS SIMPLIFIE PARTIE A STATUTAIRE PROSPECTUS COMPLET OPCVM conforme aux normes européennes PROSPECTUS SIMPLIFIE PARTIE A STATUTAIRE Présentation succincte : Dénomination : Forme juridique : Compartiments/nourricier : Société de gestion

Plus en détail

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE Eléments d appréciation du prix de rachat des CCI émis par la CRCAM d Aquitaine dans le cadre de l approbation par l'assemblée générale des sociétaires,

Plus en détail

Le WACC est-il le coût du capital?

Le WACC est-il le coût du capital? Echanges d'expériences Comptabilité et communication financière Dans une évaluation fondée sur la méthode DCF, l objectif premier du WACC est d intégrer l impact positif de la dette sur la valeur des actifs.

Plus en détail

Prospérer dans un contexte de faibles taux

Prospérer dans un contexte de faibles taux LEADERSHIP DE LA PENSÉE perspectives AGF Prospérer dans un contexte de faibles taux Comment ajouter de la valeur dans ce contexte difficile pour les titres à revenu fixe Par David Stonehouse, B. Sc. Eng.,

Plus en détail

Une porte d entrée vers un nouveau monde. par Sergio Trigo-Paz

Une porte d entrée vers un nouveau monde. par Sergio Trigo-Paz Une porte d entrée vers un nouveau monde Pour les investisseurs professionnels uniquement par Sergio Trigo-Paz STRATEGIC SOLUTIONS Edition Printemps 2013 Une porte d entrée vers un nouveau monde par Sergio

Plus en détail

Mandat Action-Vérité

Mandat Action-Vérité Mandat Action-Vérité Performances Au 28/11/2013 2012 2013 1 mois 3 mois 6 mois 1 an Vol. 1 an MANDAT Action-Vérité 10,86% 9,71% 0,89% 3,05% 2,01% 11,45% 6,69% Indice Composite (40% MSCI World, 25% Eurostoxx

Plus en détail

INFORM OBLIGATIONS DE PREMIÈRE QUALITÉ ET OBLIGATIONS À HAUT RENDEMENT: AUGMENTER LE RENDEMENT ET DIMINUER LE RISQUE GRÂCE À UNE JUSTE COMBINAISON

INFORM OBLIGATIONS DE PREMIÈRE QUALITÉ ET OBLIGATIONS À HAUT RENDEMENT: AUGMENTER LE RENDEMENT ET DIMINUER LE RISQUE GRÂCE À UNE JUSTE COMBINAISON 2 2002 INFORM INFORMATIONS FINANCIÈRES ESSENTIELLES POUR LES CAISSES DE PENSION OBLIGATIONS DE PREMIÈRE QUALITÉ ET OBLIGATIONS À HAUT RENDEMENT: AUGMENTER LE RENDEMENT ET DIMINUER LE RISQUE GRÂCE À UNE

Plus en détail

PLAN DE COURS. Description du cours. Approche pédagogique. Matériel pédagogique. 3-203-99 Gestion de portefeuille Automne 2005

PLAN DE COURS. Description du cours. Approche pédagogique. Matériel pédagogique. 3-203-99 Gestion de portefeuille Automne 2005 3-203-99 Gestion de portefeuille Automne 2005 PLAN DE COURS Professeurs : Kodjovi Assoé Téléphone : 340-6615, bureau 4.222, kodjovi.assoe@hec.ca Jean-Philippe Tarte Téléphone : 340-6612, bureau 4.261,

Plus en détail

ANANTA PATRIMOINE PRESENTATION

ANANTA PATRIMOINE PRESENTATION ANANTA PATRIMOINE PRESENTATION ANNEE 2011 1 ANANTA PATRIMOINE S.A. (Genève) est une société de gestion affiliée à l O.A.R.G. (Organisme d Autorégulation des Gérants de patrimoine) sous le numéro d agrément

Plus en détail

LE COMITÉ D INVESTISSEMENT DE LA GESTION PRIVÉE

LE COMITÉ D INVESTISSEMENT DE LA GESTION PRIVÉE DE LA GESTION PRIVÉE COMPTE RENDU DAVID DESOLNEUX DIRECTEUR DE LA GESTION SCÉNARIO ÉCONOMIQUE ACTIVITÉS La croissance économique redémarre, portée par les pays développés. Aux Etats-Unis, après une croissance

Plus en détail

Fipavie Premium. Assurance vie

Fipavie Premium. Assurance vie Assurance vie Fipavie Premium Le contrat haut de gamme : > souple et évolutif > transparent > avec plus d'avantages fiscaux > avec un accès à la multigestion Fipavie Premium Un contrat souple et évolutif

Plus en détail

Nature et risques des instruments financiers

Nature et risques des instruments financiers 1) Les risques Nature et risques des instruments financiers Définition 1. Risque d insolvabilité : le risque d insolvabilité du débiteur est la probabilité, dans le chef de l émetteur de la valeur mobilière,

Plus en détail

QUEL EST L INTÉRÊT D INVESTIR EN BOURSE?

QUEL EST L INTÉRÊT D INVESTIR EN BOURSE? QUEL EST L INTÉRÊT D INVESTIR EN BOURSE? L attrait de l investissement en actions sur le long terme et présentation des stratégies des deux fonds TreeTop Thierry Beauvois Senior Financial Advisor TREETOP

Plus en détail

Allianz Invest 1. Type d'assurance-vie. Public cible. Rendement. Garanties. Fonds

Allianz Invest 1. Type d'assurance-vie. Public cible. Rendement. Garanties. Fonds Fiche Info Financière Assurance-Vie branches 21 et 23 Allianz Invest 1 Type d'assurance-vie Allianz Invest est une assurance-vie combinant : Un rendement garanti de 0% par la compagnie d assurances et

Plus en détail

Bilan. Marchés émergents et faible volatilité. Gestion de Placements TD BULLETIN À L'INTENTION DES CONSULTANTS DANS CE NUMÉRO

Bilan. Marchés émergents et faible volatilité. Gestion de Placements TD BULLETIN À L'INTENTION DES CONSULTANTS DANS CE NUMÉRO Gestion de Placements TD À L'INTENTION DES CONSULTANTS Automne 2012 DANS CE NUMÉRO Marchés émergents et faible ité... 1 Étape importante pour le Fonds de base canadien en gestion commune d obligations

Plus en détail

Les produits de Bourse UniCredit sur le CAC Ext (Étendu).

Les produits de Bourse UniCredit sur le CAC Ext (Étendu). EXCLUSIVITÉ UNICREDIT! Les produits de Bourse UniCredit sur le CAC Ext (Étendu). De 8h00 à 18h30, le potentiel des prix et de la liquidité*. CES PRODUITS SONT DESTINÉS À DES INVESTISSEURS AVERTIS. PRODUITS

Plus en détail

Problèmes de crédit et coûts de financement

Problèmes de crédit et coûts de financement Chapitre 9 Problèmes de crédit et coûts de financement Ce chapitre aborde un ensemble de préoccupations devenues essentielles sur les marchés dedérivésdecréditdepuislacriseducréditde2007.lapremièredecespréoccupations

Plus en détail

HSBC Global Asset Management

HSBC Global Asset Management HSBC Global Asset Management Présentation destinée à des investisseurs professionnels au sens de la Directive Européenne MIF. HSBC Global Asset Management combine présence mondiale et savoir-faire local

Plus en détail

ComStage ETFs: Les ETFs par Commerzbank

ComStage ETFs: Les ETFs par Commerzbank ComStage ETFs: Les ETFs par Commerzbank Des frais de gestion parmi les plus bas du marché (1) (1) Source: BGI ETF Landscape. Un tableau comparatif des frais de gestion (total des frais sur encours) pratiqués

Plus en détail

Le risque Idiosyncrasique

Le risque Idiosyncrasique Le risque Idiosyncrasique -Pierre CADESTIN -Magali DRIGHES -Raphael MINATO -Mathieu SELLES 1 Introduction Risque idiosyncrasique : risque non pris en compte dans le risque de marché (indépendant des phénomènes

Plus en détail

Fonds de placement en Suisse. Définitions Fonctionnement Poids économique OMPACT

Fonds de placement en Suisse. Définitions Fonctionnement Poids économique OMPACT Fonds de placement en Suisse Définitions Fonctionnement Poids économique OMPACT Table des matières Page Avant-propos 3 Définitions 4 Fonctionnement d un fonds de placement 6 Caractéristiques des fonds

Plus en détail

DOSSIER. Fund Research. Pour une sélection de fonds de qualité

DOSSIER. Fund Research. Pour une sélection de fonds de qualité DOSSIER Fund Research Pour une sélection de fonds de qualité Même si «le meilleur» fonds * de placement n existe pas, il est possible d identifier les fonds générant un bon rendement grâce à une analyse

Plus en détail

Les indices customisés

Les indices customisés Les indices customisés d IEM Finance Indices boursiers, l expertise spécialisée d IEM Finance 2 Les indices boursiers sont au cœur de l innovation financière car ils sont une synthèse d informations multiples.

Plus en détail

Assurance vie Le contrat haut de gamme : souple et évolutif transparent avec plus d'avantages fiscaux avec un accès à la multigestion

Assurance vie Le contrat haut de gamme : souple et évolutif transparent avec plus d'avantages fiscaux avec un accès à la multigestion Assurance vie Fipavie Premium Le contrat haut de gamme : souple et évolutif transparent avec plus d'avantages fiscaux avec un accès à la multigestion Fipavie Premium Un contrat souple et évolutif qui s

Plus en détail

Profils de stratégies et résultats Juin 2015

Profils de stratégies et résultats Juin 2015 Profils de stratégies et résultats Juin 2015 Table des matières Profil de l entreprise 2 REVENU FIXE Marché monétaire 4 Revenu fixe Gestion active univers 6 Revenu fixe Gestion active long terme 8 Obligations

Plus en détail

Commercialisation du 25 septembre au 19 décembre 2014 (12h00)

Commercialisation du 25 septembre au 19 décembre 2014 (12h00) Commercialisation du 25 septembre au 19 décembre 2014 (12h00) dans la limite de l'enveloppe disponible Batik Titres de créance présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance*

Plus en détail

Des solutions performantes pour une prise de risque pertinente : 60 années d expérience de la gestion obligataire. Obligations

Des solutions performantes pour une prise de risque pertinente : 60 années d expérience de la gestion obligataire. Obligations Obligations Des solutions performantes pour une prise de risque pertinente : 60 années d expérience de la gestion obligataire L environnement de la gestion obligataire a été compliqué par les politiques

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

EPARGNE SELECT RENDEMENT

EPARGNE SELECT RENDEMENT EPARGNE SELECT RENDEMENT Instrument financier non garanti en capital 1 Durée d investissement conseillée : 6 ans (en l absence d activation automatique du mécanisme de remboursement anticipé) Ce produit

Plus en détail

Résultats du premier trimestre 2015. SCOR enregistre un résultat net de grande qualité de EUR 175 millions et un ROE annualisé de 12,1 %

Résultats du premier trimestre 2015. SCOR enregistre un résultat net de grande qualité de EUR 175 millions et un ROE annualisé de 12,1 % SCOR enregistre un résultat net de grande qualité de EUR 175 millions et un ROE annualisé de 12,1 % SCOR démarre l année avec de solides performances grâce à la mise en œuvre rigoureuse de son plan stratégique

Plus en détail

BNP Paribas Fortis Funding (Lu) Coupon Note Flexible Funds 2022

BNP Paribas Fortis Funding (Lu) Coupon Note Flexible Funds 2022 BNP Paribas Fortis Funding (Lu) Coupon Note Flexible Funds 2022 Obligation structurée émise par BNP Paribas Fortis Funding, filiale de BNP Paribas Fortis SA (A2 / A+ / A+) Le présent document est rédigé

Plus en détail

RENDEMENT ACTION BOUYGUES JUILLET 2015

RENDEMENT ACTION BOUYGUES JUILLET 2015 RENDEMENT ACTION BOUYGUES JUILLET 2015 Titres de créance présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance 1 Durée d investissement conseillée : 8 ans (hors cas de remboursement

Plus en détail

A7 Picking : 1 fonds, 7 expertises... L'interview gérant de P. Maupas

A7 Picking : 1 fonds, 7 expertises... L'interview gérant de P. Maupas A7 Picking : 1 fonds, 7 expertises... L'interview gérant de P. Maupas Joseph Alfonsi, vous êtes Directeur Général Délégué et Directeur de la gestion de LGA Investissement Associé, dont vous êtes également

Plus en détail

Investir à long terme

Investir à long terme BMO Gestion mondiale d actifs Fonds d investissement Investir à long terme Conservez vos placements et réalisez vos objectifs Concentrez-vous sur l ENSEMBLE de la situation Le choix des bons placements

Plus en détail

Allianz Immo. Aout 2011

Allianz Immo. Aout 2011 Allianz Immo Aout 2011 Sommaire 1. Allianz Global Investors Investments Europe (AllianzGI Investments Europe) 2. Pourquoi investir dans l immobilier coté? 3. Equipe et expérience 4. Philosophie 5. Processus

Plus en détail

FCPE EP ECHIQUIER PATRIMOINE. Notice d Information

FCPE EP ECHIQUIER PATRIMOINE. Notice d Information FCPE EP ECHIQUIER PATRIMOINE Fonds Commun de Placement d Entreprise (FCPE) - Code valeur : 990000097559 Compartiment oui non Nourricier oui non Notice d Information Un Fonds Commun de Placement d Entreprise

Plus en détail

AFIM MELANION DIVIDENDES RAPPORT ANNUEL. Exercice clos le 31 décembre 2014

AFIM MELANION DIVIDENDES RAPPORT ANNUEL. Exercice clos le 31 décembre 2014 AFIM MELANION DIVIDENDES RAPPORT ANNUEL Exercice clos le 31 décembre 2014 Code ISIN : Part A : FR0011619345 Part B : FR0011619352 Part C : FR0011619402 Dénomination : AFIM MELANION DIVIDENDES Forme juridique

Plus en détail

Glossaire des Instruments Financiers

Glossaire des Instruments Financiers Clientèle de Particuliers Glossaire des Instruments Financiers Au 1 er avril 2013 Le Glossaire des Instruments Financiers constitue, avec les Conditions Générales, les Conditions Particulières et le Guide

Plus en détail

Arbitrage de titres convertibles

Arbitrage de titres convertibles AIMA CANADA SÉRIE DE DOCUMENTS STRATÉGIQUES Arbitrage de titres convertibles Depuis une quinzaine d années, l arbitrage de titres convertibles fournit des rendements intéressants qui sont non corrélés

Plus en détail

Présentation Macro-économique. Mai 2013

Présentation Macro-économique. Mai 2013 Présentation Macro-économique Mai 2013 1 Rendement réel des grandes catégories d actifs Janvier 2013 : le «sans risque» n était pas une option, il l est moins que jamais Rendement réel instantané 2,68%

Plus en détail

SOLUTIONS DE PLACEMENT

SOLUTIONS DE PLACEMENT COMPRENDRE VOS BESOINS LA PIERRE ANGULAIRE D UNE GESTION PATRIMONIALE PÉRENNE RÉCONCILIER VOS OBJECTIFS ET VOTRE TOLÉRANCE AUX RISQUES Dans la vie, chaque individu possède une combinaison unique de besoins

Plus en détail

Gestion obligataire passive

Gestion obligataire passive Finance 1 Université d Evry Séance 7 Gestion obligataire passive Philippe Priaulet L efficience des marchés Stratégies passives Qu est-ce qu un bon benchmark? Réplication simple Réplication par échantillonnage

Plus en détail

Titre de créance de droit français présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance (1)

Titre de créance de droit français présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance (1) alpha privilège Titre de créance de droit français présentant un risque de perte en capital en cours de vie et à l échéance Durée d investissement conseillée : 5 ans (hors cas de remboursement automatique

Plus en détail

Optimiser la Gestion des réserves ou des excédents de trésorerie des Entreprises et des Associations

Optimiser la Gestion des réserves ou des excédents de trésorerie des Entreprises et des Associations Optimiser la Gestion des réserves ou des excédents de trésorerie des Entreprises et des Associations L opportunité pour l Expert- Comptable de proposer un audit financier aux clients concernés Au sommaire

Plus en détail

Esarc - Pôle formations à distance

Esarc - Pôle formations à distance Esarc - MASTER EUROPEEN EN MANAGEMENT ET STRATEGIE FINANCIERE - BAC+5 - MSFI Le Master Européen est un diplôme Bac+5, délivré par la FEDE (Fédération Européenne des Écoles). La FEDE est une association

Plus en détail