PURIFICATION DES PROTEINES FPB - L3 BCP
|
|
- Lucile Fortin
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 PURIFICATION DES PROTEINES FPB - L3 BCP Année Daniela LENER IBMC
2 Purification des protéines Pour pouvoir étudier ou utiliser une protéine il faut la purifier : séparation de la protéine d intérêt d un mélange complexe d acides nucléiques, lipides, carbohydrats, autres protéines, métabolites. Les prérequis de pureté dépendent de l utilisation de la protéine d'intérêt : antigène pour la production d anticorps ou séquençage N-ter < 95% études des propriétés physicochimiques, cristallographie 95-99% utilisation thérapeutique, études in vivo > 99% PURE, HOMOGENE Protocoles de purification RENDEMENT MAXIMALE FONCTIONNELLE (max activité catalytique)
3 Purification des protéines La purification d une protéine consiste de trois phase principales: 1) Le choix de la source 2) La méthode d extraction 3) Les méthodes de séparation
4 Choix d une source de protéines Protéine spécifique d un tissu d un organisme bien précis tissu de cet organisme Protéine du métabolisme fondamentale de tout organisme source plus avantageuse
5 Choix d une source de protéines Protéine spécifique d un tissu d un organisme bien précis tissu de cet organisme Protéine du métabolisme fondamentale de tout organisme source plus avantageuse Clonage moléculaire gène protéine d intérêt surexpression dans un organisme approprié (protéine sécrétée, periplasmique ou intracellulaire) Bactérie Levure Insecte Mammifère in vitro Facilité du procédé /- complexe, lent /- compl, lent compl, lent compl, lent simple, rapide Expression rapide rapide assez lente assez lente très rapide Production élevée élevée moyenne moyenne faible milieu pas cher pas cher coûteux coûteux coûteux protéine sécrétée? souvent, avec aussi souvent parfois rarement ne s'applique pas corps d'inclusion purification simple simple assez simple assez simple simple co-expression difficile difficile assez facile difficile facile Interférence avec l'hôte rarement rarement rarement rarement non Repliement correct pas toujours pas toujours oui oui pas toujours N-glycosylation non oui, riche en mannose simple, pas d'acide complexe non sialique O-glycosylation non oui oui oui non phosphorylation sur Tyr; très rare sur oui oui oui non Ser et Thr acétylation non oui oui oui non acylation du N-term non oui oui oui non gamma- carboxylation non non non oui non
6 Choix d une source de protéines Clonage moléculaire gène dans vecteurs pour protéine de fusion surexpression de la protéine d'intérêt recombinante dans un organisme approprié. La présence d un «tag» de caractéristiques connues peut simplifier l expression (et le rendement)) l isolation, la purification et la détection de la protéine d'intérêt recombinante. Protéine Glutathion S-transférase (GST) Etiquette 6 histidines (His 6 ) Le site de clivage pour une protéase spécifique entre tag et prot. d'intérêt permet la purification de la protéine sans étiquette.
7 Techniques de solubilisation Pour purifier une protéine il faut l extraire de son milieu naturel (cellule) dans une solution tampon pour garder le ph du lysat entre 7-8, ph proche du ph physiologique. Plusieurs choix sont possibles selon la nature de la source: tissu mixeur et/ou collagénase C d insecte ou de mammifère Choc osmotique (tp hypotonique) tp physiologique détergents (NP-40, triton X-100) Lyse mécanique: homogénéisateur Dounce ou Potter
8 Techniques de solubilisation Bactéries tp physiologique Lysozyme (dégrade la parois bactérienne); sonication (ultrasons); presse de French (passage à haute pression par un petit orifice); billes de verre. Levures tp physiologique zymolyase ou lyticase (dégradent la parois des levure); billes de verre; presse de French.
9 Stabilisation des protéines La chaleur dénature les protéines ainsi que le contact avec l air (oxygène---> oxydation) il faut donc toujours travailler entre 0-4 C en évitant de faire mousser le lysat. Il faut aussi ajouter au lysat: agents réducteurs des ponts disulfures: -mercaptoethanol (CH 2 OH-CH 2 SH), dithiotreitol Cys---S---S---Cys 2 CH 2 OH-CH 2 SH <----> 2 Cys---SH CH 2 OH-CH 2 S---SCH 2 -CH 2 OH agents chélateurs de cations: EDTA (éthylène diamine tetra-acetate; Mg 2, Mn 2, Zn 2 ),, EGTA (éthylène glycol tetra-acetate; Ca 2 ). Inhibition des metalloprotéases. inhibiteurs de protéases: PMSF (serines protéases dont acétylcholine estérase!), Pepstatine A (protéases aspartiques), aprotinin, leupeptin et chymostatin (serine protéases à spectre /- ample). agents stabilisateurs: glycérol (stabilise les interaction protéine-protéine).
10 Clarification du lysat Pour éliminer les débris cellulaires le lysat peut être centrifugé, laissant dans le surnageant la protéine recherché. Centrifugation différentielle:
11 Méthodes de séparation et de purification Elle exploitent les propriétés qui différentient les molécules. Méthodes douces non dénaturantes qui préservent l intégrité des molécules. Méthodes conventionnelles: exploitent les propriétés physicochimiques générales des molécules taille et encombrement : charge : chromatographie par filtration sur gel ou tamisage moléculaire électrophorèse sur gel de polyacrylamide chromatographie par échange d ions (groupes chargés en surface) électrophorèse sur gel de polyacrylamide, isofocalisation (séparation en fonction de leur phi) hydrophylicité et hydrophobicité: relarguage par les sels chromatographie sur support hydrophobe masse et densité : centrifugation Méthodes spécifiques: exploitent les propriété particulières des macromolécules biologiques chromatographie d affinité: rétention spécifique de la protéine par son ligand immobilisé sur un support.
12 Effet des sels sur la solubilité des protéines La solubilité d une protéine en solution aqueuse est fonction de la concentration en sels dissous. La concentration en sels est exprimé par la force ionique I: I=1/2 c i Z 2 i c i = concentration molaire des espèces ioniques Z i = charge ionique La solubilité d une protéine à faible force ionique augmente avec la concentration en sels: Salting in Protéines agrégées par les interactions ioniques; Contre-ions entourent les charges des protéines, augmentant leur solubilité Agrégats peu solubles NaCl Solubilisation (meilleur solvatation) Pour des forces ioniques élevées, la solubilité des protéines diminue: Salting out L eau est insuffisante pour hydrater aussi les protéines, qui sortent donc de solution et précipitent. - - >>(NH 4 ) 2 SO 4 Déstabilisation de l eau d hydratation organisé - - Agrégats Protéines s agrégent par interactions hydrophobes.
13 Effet des sels sur la solubilité des protéines Courbe de solubilité en fonction de la force ionique Solubilité Optimale Salting in Salting out (NH 4 ) 2 SO 4 1 Force ionique 2 La série de Hofmeister ci-dessous décrit les effets relatifs de différents ions sur la précipitation des protéines ou la promotion de leurs interactions hydrophobiques. précipitation PO 4 3- > SO 4 2- > COO - > Cl - > Br - > NO 3 - > ClO 4 - chaotropique (salting out) NH 4 > Rb > K > Na > Cs > Li > Mg 2 > Ca 2 (salting in)
14 Séparation des protéines par salting out (relarguage) Domaine hydrophobe La solubilité d une protéine en solution aqueuse est fonction de la concentration en sels dissous. Solubilité La solubilité de différentes protéines à même force ionique dépend de l hydrophobicité de chaque protéine. Accroissement de la force ionique détermine un ordre de précipitation Solubilité NaCl Force ionique Le salting out est à la base de la précipitation fractionné des protéines. Etape grossière de purification qui peut éliminer jusqu à 50-70% des contaminants. Le sulfate d ammonium, (NH 4 ) 2 SO 4, est le sels le plus utilisé. Première étape Purifier et concentrer l échantillon Pas dénaturante (NH 4 ) 2 SO 4 Force ionique En effet, les ions qui diminuent la solubilité des protéines stabilisent leur structures natives.
15 Dialyse La dialyse permet de séparer les molécules selon leur taille, en utilisant des membranes semi-perméables dont les pores ont une taille bien définie, inférieure aux poids moléculaire des macromolécules que on veut garder. Ce poids est le poids moléculaire d exclusion (molecular weight cut off - MWCO). Cette technique est utilisée pour: dessaler un échantillon, changer le tampon de l'échantillon ou pour concentrer une solution macromoléculaire (polyethylène glycol) Dialyse O.N. 4 C
16 Chromatographie sur colonne La séparation des protéines par chromatographie sur colonne se base sur l équilibre de répartition des molécules entre une phase mobile (le solvant contenant les protéines) et une phase stationnaire (matrice solide). La phase stationnaire ou matrice est constitué de billes de différent diamètre: billes de silice O 4-40 μm bar (HPLC) Condition dénaturantes billes de silice O μm 1-10 bar (FPLC) agarose, cellulose, acrylamide billes O μm pression atmosphérique condition non dénaturantes La matrice peut avoir des groupes fonctionnels différents: groupes chargés, molécules hydrophobiques (C4-C18), ligands spécifiques. La phase mobile dépend de la technique de séparation.
17 Chromatographie sur colonne La séparation des protéines par chromatographie sur colonne suit deux grands principes: 1. Adsorption des molécules sur la phase stationnaire. La protéine passe de la phase mobile à la phase stationnaire (la protéine est adsorbé) et elle séparée sur la base de son interaction avec le support. Chromatographie par échange d ions, chromatographie sur support hydrophobe, chromatographie d affinité. 2. La phase stationnaire fonctionne comme un tamis et les protéines sont séparées en fonction de leur taille et de leur forme. La protéine reste toujours en solution. Chromatographie par filtration sur gel (ou par exclusion ou tamisage moléculaire). Le pouvoir de résolution de la chromatographie vient de ce que le processus de séparation se déroule de manière continue tout au long de la colonne.
18 Schéma de l appareillage de chromatographie
19 Chromatographie par adsorption
20 Chromatographie par échange d ions Cette méthode de séparation utilise les interactions électrostatiques que se établissent entre les protéines et le support chromatographique. Le support ---> de synthèse (polystyrène) densité de charge élevé ---> rétention élevé grandes variation de ph dénaturantes interactions aspécifiques aa, peptides, oligonucléotides, désionisation de l eau Naturel (Cellulose, dextrane, agarose) faible densité de charge ---> faible rétention ne supportent pas grandes variation de ph non dénaturantes pas d interactions aspécifiques protéines Les groupes chargés ---> positivement échangent des anions négativement échangent des cations
21 Résines échangeurs de Anions Cations Echangeur faible ---> base faible, à ph basique perd la charge. 2 <ph < 10 Echangeur faible ---> acide faible, à ph<4,5 perd la charge (acquière H ). Echangeur fort ---> base forte, la charge est maintenue pour des ph entre 2 et 14. Echangeur fort ---> acide fort, à ph<2 perd la charge (acquière H).
22 Chromatographie par échange d ions Dans le processus d échange d ions, les ions liés électrostatiquement à la matrice chargé (positivement ou négativement) sont remplacés de manière réversible par des ions en solutions (protéines chargées). Cette phase est l adsorption. Les matrices échangeurs d anions d fixent les protéines chargées négativement. Les matrices échangeurs de cations fixent les protéines chargées positivement. Pendant la phase d adsorption les diverses protéines se lieront à la matrice avec affinité électrostatique différente qui dépend de la charge, de la densité de charge et la distribution de charge. L élution ou désorption sélective se fait en variant la force ionique ou le ph du tampon d élution (pour changer la charge de la protéine). La chromatographie par échange d ions lier la protéine d'intérêt et laisser passer les contaminants ou l inverse. 1ère méthode est la plus efficace degré élève de fractionnement, échantillon concentré.
23 Chromatographie par échange d ions Enchaînement d aa liés par des liaisons peptidiques. Le pka des groupes ionisables des protéines varie de 4 à 12 (ex. pka Asp= 4, pka Lys=10,5) La charge nette d une protéine dépend du ph: Caractère amphotère ph isoélectrique = ph auquel la charge nette est zéro ph>phi charge nette négative, liaison ech. anionique ph<phi charge nette positive, liaison ech. cationique Les ph extrêmes dénaturent les protéines donc il faut tenir compte de la stabilité de la protéine pour choisir le ph de travail et donc le type d'échangeur à utiliser. Distribution de charge (existence de domaines chargés). Charge - phi Nombre de charge : peu chargées---> faiblement retenues---> élution à faible concentration de sels très chargées---> fortement retenues---> élution à forte concentration de sels
24 Echangeur d anions CH 2 -CH 3 DEAE (diéthylaminoéthyl) cellulose -O-CH 2 -CH 2 - NH Cl - CH 2 -CH 3 Cl - Na Cl - Cl - Cl - Cl - _ >>Na Cl - Cl - Cl- Cl - _ Na DO 280nm _ Na Na Na Na Na _ Na Na Na Na Na 1M NaCl Na Na _ Na Na Na Fractions (ml)
25 DO Séparation des protéines des acides nucléiques sur échangeur anionique DO 260nm DO 280nm 2M NaCl 1M Protéines basiques non retenues Protéines privées d acides nucléiques A 280nm A 260nm = 1,8 Fractions (ml)
26 DO Echangeur de cations CM (carboxyméthyl) cellulose -CH 2 -COO - Na P (phospho) cellulose -PO 3 Elution avec un gradient linéaire de concentration croissante de NaCl DO 260nm DO 280nm Cl - Cl - Cl - Cl - Cl - Cl - 1M NaCl Acides nucléiques et protéines acides non retenus Fractions (ml)
27 Chromatographie par interaction hydrophobe L hydrophobicité est la capacité des zones non polaires d une ou de plusieurs molécules à s associer entre elles pour minimiser l exposition de la zone hydrophobe au solvant polaire. Les résines portant des groupements hydrophobiques (cycliques ou aliphatiques) permettent de séparer les protéines en fonction de leur hydrophobicité. Une colonne de chromatographie par interaction hydrophobe est chargée à haute force ionique et éluée avec un gradient décroissant de sels. Domaine hydrophobe chaîne C DO 280nm Elution gradient decroissant NaCl Augmentation de l hydrophilicité des protéines ---> élution ml
28 Chromatographie d affinité La chromatographie d affinité est idéale comme technique de capture de la protéine d'intérêt ou comme étape intermédiaire d un protocole de purification. La possibilité d effectuer ce type de technique dépend de la disponibilité d un ligand biospécifique lié ou à lier de façon covalente à une matrice chromatographique. La chromatographie d affinité se base sur le principe de l adsorption spécifique: l interaction réversible entre une protéine bien déterminée (ou un groupe de protéines) et son ligand spécifique fixé sur une matrice chromatographique. Avantages: sélectivité élevée, résolution élevée, grande capacité de liaison de la protéine d'intérêt. enrichissement de l ordre de milliers de fois! Interaction réversible Elution interactions électrostatiques et/ou hydrophobes forces de Van der Waals liaisons hydrogènes. spécifique : compétition avec un excès de ligand compétitif non spécifique : changement de ph, force ionique ou polarité
29 Chromatographie d affinité Préparation de l échantillon et adsorption à la matrice: Elution : - Echantillon clarifié (centrifugation, filtration) - Echantillon dans le tampon de liaison (binding buffer) - Tester l interaction ligand / protéine : trop faible ou trop forte ---> faible rendement - Tester la vitesse de flux de la phase mobile (échantillon) pendant l adsorption interactions à haute affinité = vitesse de flux élève interactions à basse affinité = vitesse de flux lente - Volume d échantillon non limitant - Début de l élution quand le lavage donne une DO 280nm basse - par compétition soit avec le ligand soit avec la protéine d'intérêt - par changement de ph ---> changement de ionisation élution par baisse de ph ---> fraction récoltées dans tampon de neutralisation - par augmentation de la force ionique ---> élution douce effectuée avec gradient de NaCl - par utilisation d agents chaotropiques Pour obtenir des pics nets il faut utiliser une vitesse de flux la plus basse possible.
30 Chromatographie d affinité La chromatographie d affinité se base sur le principe de l adsorption spécifique: interaction entre une protéine bien déterminée à purifier et son ligand spécifique fixé sur une matrice chromatographique. Adsorbants à spectre large: spécifiques d une classe de protéines. Adsorbants spécifiques: matrice sur laquelle on fixe de manière covalente le ligand spécifique de la protéine à purifier substrat spécifique (élution avec excès de substrat ou analogue structural) anticorps spécifiques (dénaturation ph 3 ou ph 12) protéine de fusion
31 Chromatographie d affinité Résine Affinité pour... Calmoduline sepharose 4B ATPases 5' AMP sepharose 4B kinases dépendantes de l'atp DNA-agarose ADN polymérases, protéines liant l'adn Colonnes d'héparine Lipases, protéines liant l'adn Poly(U) sepharose Transcriptase réverse, ARNm Arginine sepharose 4B Sérine protéases Lysine sepharose 4B ARNr Cibacron blue F3G-A enzymes nécéssitant des nucléotides ConA Sepharose 4B glycoprotéines / -D-mannose, -D-glucose et des sucres similaires Wheat germ Lectin Sepharose glycoprotéines contenant du N-acetyl- -D-glucosmine Résine CNBr-activated Sepharose 4B EAH Sepharose 4B Activated thiol sepharose 4B rprotein A sepharose Groupe à coupler -NH2 -COOH -SH Partie Fab des anticorps
32 Chromatographie d affinité : tag GST La glutathion S-transférase est une des étiquettes les plus utilisée pour faciliter la purification et la détection de protéines recombinantes. Le glutathion est lié de façon covalente à des billes de sepharose. Sa structure est complémentaire au site actif de l enzymes GST. Avantages: Utilisation dans n import quel système d expression La procédure de purification donne un rendement élevé de protéine pure Site de coupure pour une protéase spécifique entre tag et prot. d'intérêt Purification simple. Conditions douces d élution minimisent les dégâts pour la prot. d'intérêt La GST peut stabiliser la structure de la protéine recombinante GST est facilement détectée par les anticorps (Western blot) Large gamme de résines disponibles pour la purification La cinétique de liaison entre la GST et le glutathion est lente donc il faut utiliser une vitesse de flux assez lente. Le volume d échantillon n est pas limitant. L élution est le plus souvent effectuée par compétition avec du glutathion libre. Si pb d élution ---> la concentration de glutathion, du ph jusqu à 9, de la vitesse de flux.
33 Chromatographie par filtration sur gel
34 Chromatographie par filtration sur gel La chromatographie par exclusion ou tamisage moléculaire est une technique qui permet de séparer les molécules en fonction de leur taille et de leur forme (encombrement). Matrice = granules de gel poreux; le diamètre des pores est contrôlé et fluctue autour d une valeur moyenne qui est caractéristique de chaque type de gel. Dépôt d un mélange de molécules: 1. molécules de taille > O des pores se déplacent dans la phase extra-granulaire (exclues = 1éres éluées) 2. molécules de taille < O des pores rentrent dans la phase intrgranulaire (incluses = dernières éluées) 3. molécules de taille comprise dans les limites du O des pores sont partiellement incluses (éluées dans l ordre de taille décroissante)
35 Chromatographie par filtration sur gel Nom de la résine Capacité de fractionnement (en Da) type dextran Sephadex G Sephadex G Sephadex G Sephadex G type polyacrylamide Bio-gel P Bio-gel P Bio-gel P Bio-gel P type agarose Sepharose 2B Sepharose 4B Bio-gel A-0,5M Bio-gel A-15M Bio-gel A-150M Pour une bonne séparation il faut une haute concentration et un faible volume de matériel de départ. La forme d'une colonne de filtration devrait être étroite et longue pour une meilleure séparation. La filtration sur gel se fait avec un tampon dont la nature ne change pas pendant la séparation. Ceci permet de garder les complexes macromoléculaires.
36 Chromatographie par filtration sur gel Pour chaque colonne de gel filtration on peut définir les volumes suivants: V T = volumes totale V 0 = volume vide (volume de solvant entre les billes, déterminé avec le bleu dextrane) V x = V T -V 0 = volume de la matrice (gel solvant) V e = volume d élution protéine V i = V T -V 0 -V gel = volume du solvant dans les pores de la matrice disponible à la diffusion des petites molécules Coefficient di distribution (Kd( Kd) entre la phase mobile et la phase stationnaire est spécifique de chaque molécule et de chaque colonne. Kd représente la fraction de la phase stationnaire disponible à la diffusion d une déterminé molécule. Kd = (V e V 0 ) / (V T -V 0 -V gel ) Cependant, pratiquement on définis un coefficient d avancementd Kav qui peut être déterminé facilement. V T V 0 V T -V 0 Kav = (V e V 0 ) / (V T V 0 )
37 Chromatographie par filtration sur gel V e = f(encombrement de la molécules) Molécules de même forme (masse/encombrement = K) ---> V e = f(masse) Log PM DO 280nm DOMAINE DE FRACTIONNEMENT Intervalle de taille dans lequel les substances sont fractionnées V 0 V i V e ml V e minimale des molécules exclues (V 0 ) Limite supérieure > KDa > V e optimale des molécules incluses (V i ) Limite inférieure V e
38 Chromatographie par filtration sur gel Il existe une relation linéaire entre le volume d élution (et le Kav) et le logarithme de la masse moléculaire. Log PM Log PM = f(kav) Kav = (V e V 0 ) / (V T V 0 ) DOMAINE DE FRACTIONNEMENT Intervalle de taille dans lequel les substances sont fractionnées Kav = 0 Molécules totalement exclues Kav = 0,95 Molécules totalement incluses Kav
39 Chromatographie par filtration sur gel La chromatographie par filtration sur gel peut être utilisée pour déterminer la structure oligomérique d une protéine (composition en sous-unités): masse de la protéine native ---> dénaturation---> masse des sous-unités Log PM = f(kav) La dénaturation permet de dissocier les chaînes polypeptidiques---> abolition des interactions stabilisant les structures 2 re, 3 re et 4 re. - disruption des liaison non covalentes (interactions ioniques, ponts hydrogène, interactions hydrophobes) - disruption des liaison covalentes (ponts disulfures) Urée (8M) rompt les liaisons H et hydrophobes Guanidine (6-12M) liaison H et ioniques ----O=C NH NH H 2 N=C NH NH Le dodécylsulfate de sodium (SDS) rompt les interaction hydrophobes et ioniques. Le -mercaptoéthanol et le ditiothréitol (DTT) réduisent les ponts disulfures.
TECHNIQUES: Principes de la chromatographie
TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases
Plus en détailTD DOSAGE DE PROTEINES ET ELECTROPHORESE : PARTIE THÉORIQUE BST1 SVT
TD DOSAGE DE PROTEINES ET ELECTROPHORESE : PARTIE THÉORIQUE BST1 SVT Daniela LENER IBMC Texte conseillé pour consultation : Biochimie, Voet & Voet, ed. De Boeck. Dosage des protéines Pendant une purification
Plus en détailTD de Biochimie 4 : Coloration.
TD de Biochimie 4 : Coloration. Synthèse de l expérience 2 Les questions posées durant l expérience 2 Exposé sur les méthodes de coloration des molécules : Générique Spécifique Autres Questions Pourquoi
Plus en détailK W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide
La constante d autoprotolyse de l eau, K W, est égale au produit de K a par K b pour un couple acide/base donné : En passant en échelle logarithmique, on voit donc que la somme du pk a et du pk b d un
Plus en détailBiochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst
Biochimie I Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1 Daniel Abegg Sarah Bayat Alexandra Belfanti Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Laboratoire
Plus en détailProduction d une protéine recombinante
99 Production d une protéine recombinante Lic. B. PIRSON Lic. J-M. SERONT ISICHt - Mons Production de la protéine recombinante GFP (Green Fluorescent Protein d Aequoria victoria) par une bactérie ( E.
Plus en détailLa reconnaissance moléculaire: la base du design rationnel Modélisation moléculaire: Introduction Hiver 2006
La reconnaissance moléculaire: la base du design rationnel En 1890 Emil Fisher a proposé le modèle "serrure et clé" pour expliquer la façon de fonctionner des systèmes biologiques. Un substrat rentre et
Plus en détailACIDES BASES. Chap.5 SPIESS
ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et
Plus en détailMAB Solut. vos projets. MABLife Génopole Campus 1 5 rue Henri Desbruères 91030 Evry Cedex. www.mabsolut.com. intervient à chaque étape de
Mabsolut-DEF-HI:Mise en page 1 17/11/11 17:45 Page1 le département prestataire de services de MABLife de la conception à la validation MAB Solut intervient à chaque étape de vos projets Création d anticorps
Plus en détail5.5.5 Exemple d un essai immunologique
5.5.5 Exemple d un essai immunologique Test de grossesse Test en forme de bâtonnet destiné à mettre en évidence l'hormone spécifique de la grossesse, la gonadotrophine chorionique humaine (hcg), une glycoprotéine.
Plus en détailSynthèse et propriétés des savons.
Synthèse et propriétés des savons. Objectifs: Réaliser la synthèse d'un savon mise en évidence de quelques propriétés des savons. I Introduction: 1. Présentation des savons: a) Composition des savons.
Plus en détailANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES
L OUTIL IDEAL POUR TOUTES LES DETECTIONS IMMUNOCHIMIQUES pour toutes les techniques immunodosages (EIA/ELISA) dot/ westernblot immunohistochimie immunocytochimie cytométrie en flux quel que soit le système
Plus en détailTransport des gaz dans le sang
UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits
Plus en détailAGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE
AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin
Plus en détailTransport des gaz dans le sang
UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits
Plus en détailEXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)
Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local
Plus en détail1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.
Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste
Plus en détailpka D UN INDICATEUR COLORE
TP SPETROPHOTOMETRIE Lycée F.BUISSON PTSI pka D UN INDIATEUR OLORE ) Principes de la spectrophotométrie La spectrophotométrie est une technique d analyse qualitative et quantitative, de substances absorbant
Plus en détailAnalyse d échantillons alimentaires pour la présence d organismes génétiquement modifiés
Analyse d échantillons alimentaires pour la présence d organismes génétiquement modifiés Module 4 Extraction et purification de l ADN M. Somma WORLD HEALTH ORGANIZATION REGIONAL OFFICE FOR EUROPE ORGANISATION
Plus en détailSVE 222 & PCL-442. Fascicule de Travaux Pratiques
SVE 222 & PCL-442 Fascicule de Travaux Pratiques 2014-2015 Institut Supérieur de l Education et de la Formation Continue Bassem Jamoussi & Radhouane Chakroun 1 Sommaire PCL 442/SVE222 - TP N 1 : Etude
Plus en détailTHEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE
THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules
Plus en détailULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne
ULBI 101 Biologie Cellulaire L1 Le Système Membranaire Interne De la nécessité d un SMI Le volume augmente comme le cube de la dimension linéaire, alors que la surface n'est augmentée que du carré Une
Plus en détailLe ph, c est c compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc.
Le ph, c est c pas compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc. Conseiller en serriculture Des réponses r aux questions C est quoi et pourquoi c est c important? Conséquences d un d débalancementd? Comment
Plus en détailLABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage
LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage Un dosage (ou titrage) a pour but de déterminer la concentration molaire d une espèce (molécule ou ion) en solution (généralement aqueuse). Un réactif de concentration
Plus en détailIsolement automatisé d ADN génomique à partir de culots de cellules sanguines à l aide de l appareil Tecan Freedom EVO -HSM Workstation
PROTOCOLE AUTOMATISÉ Isolement automatisé d ADN génomique à partir de culots de cellules sanguines à l aide de l appareil Tecan Freedom EVO -HSM Workstation Mode d emploi des produits A1751 et A2751 Réservé
Plus en détailDes molécules hydrophobes dans l eau
Des molécules hydrophobes dans l eau B. Cabane PMMH, ESPCI, Paris bcabane@pmmh.espci.fr Je remercie pour leurs contributions: D. Durand, B. Guillot, H. Lannibois-Drean, C. Pascal, C. Poncet-Legrand, A.
Plus en détailLa séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes?
La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes? Alfa Arzate, ing., Ph.D. Journées Acéricoles Hiver 2010 OBJECTIF DE LA PRÉSENTATION L objectif premier de cette présentation
Plus en détailMaxwell 16 Blood DNA Purification System
Manuel Technique Maxwell 16 Blood DNA Purification System Attention, cartouches à manipuler avec précaution, les bords scellés peuvent être tranchants. 2800 Woods Hollow Rd. Madison, WI USA Dispositif
Plus en détailCalcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?
Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Les solutions techniques Principes et critères de choix Par Sébastien LIBOZ - Hydrogéologue Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?
Plus en détailIMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques
IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production
Plus en détailPerrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6
Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 1 1.But et théorie: Le but de cette expérience est de comprendre l'intérêt de la spectrophotométrie d'absorption moléculaire
Plus en détailTRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1
TRAVAUX PRATIQUESDE BICHIMIE L1 PRINTEMPS 2011 Les acides aminés : chromatographie sur couche mince courbe de titrage Etude d une enzyme : la phosphatase alcaline QUELQUES RECMMANDATINS IMPRTANTES Le port
Plus en détailINTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE
INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE Les enzymes sont des macromolécules spécialisées qui - catalysent les réactions biologiques - transforment différentes formes d'énergie. Les enzymes diffèrent des catalyseurs
Plus en détail- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites
LES LIPIDES Quelles Sont les Idées Clés? Les lipides sont les huiles et les graisses de la vie courante. Ils sont insolubles dans l eau. Pour les synthétiser, une réaction : l Estérification. Pour les
Plus en détailLiquides oraux : et suspensions. Préparations liquides pour usage oral. Solutions
Préparations pharmaceutique Cours de en 2ème petites Année quantités de Master en Pharmacie Liquides oraux : solutions, Préparation sirops pharmaceutique et suspensions en petites quantités Section des
Plus en détailRappels sur les couples oxydantsréducteurs
CHAPITRE 1 TRANSFORMATIONS LENTES ET RAPIDES 1 Rappels sur les couples oxydantsréducteurs 1. Oxydants et réducteurs Un réducteur est une espèce chimique capable de céder au moins un électron Demi-équation
Plus en détailBiologie Appliquée. Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015. Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr
Biologie Appliquée Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015 Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr 1 ELISA 2 3 4 [Ac] 5 6 7 8 9 Correction : Faire la moyenne D0-1 et D0-2 pour toute les valeurs
Plus en détailHRP H 2 O 2. O-nitro aniline (λmax = 490 nm) O-phénylène diamine NO 2 NH 2
! #"%$'&#()"*!(,+.-'/0(,()1)2"%$ Avant d effectuer le dosage en IR de la biotine, il est nécessaire de s assurer de la reconnaissance du traceur par la streptavidine immobilisée sur les puits. Pour cela,
Plus en détailPartie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés
Molécules et matériaux organiques Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés bjectifs du chapitre Notions à connaître
Plus en détailA B C Eau Eau savonneuse Eau + détergent
1L : Physique et chimie dans la cuisine Chapitre.3 : Chimie et lavage I. Les savons et les détergents synthétiques 1. Propriétés détergentes des savons Le savon est un détergent naturel, les détergents
Plus en détail2D-Differential Differential Gel Electrophoresis & Applications en neurosciences
2D-Differential Differential Gel Electrophoresis & Applications en neurosciences Jean-Etienne Poirrier Centre de Neurobiologie Cellulaire et Moléculaire Centre de Recherches du Cyclotron Université de
Plus en détailPHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau
PHYSIQUE-CHIMIE L absorption des radiations lumineuses par la matière dans le domaine s étendant du proche ultraviolet au très proche infrarouge a beaucoup d applications en analyse chimique quantitative
Plus en détailL immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes
L immunoenzymologie Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic Basée e sur la très s grande spécificit cificité des anticorps pour leurs antigènes nes Test qualitatif Détection
Plus en détailANALYSE SPECTRALE. monochromateur
ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle
Plus en détailSP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution :
SP. 3 Concentration molaire exercices Savoir son cours Concentrations : Calculer les concentrations molaires en soluté apporté des solutions désinfectantes suivantes : a) Une solution de 2,0 L contenant
Plus en détailSuivi d une réaction lente par chromatographie
TS Activité Chapitre 8 Cinétique chimique Suivi d une réaction lente par chromatographie Objectifs : Analyser un protocole expérimental de synthèse chimique Analyser un chromatogramme pour mettre en évidence
Plus en détailCHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE
CHROMATOGRAPHIE SUR COUCHE MINCE I - PRINCIPE La chromatographie est une méthode physique de séparation de mélanges en leurs constituants; elle est basée sur les différences d affinité des substances à
Plus en détailSUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)
Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance
Plus en détailTitre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet
Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet A Introduction : ) Définitions : Titre Alcalimétrique (T.A.) : F m / L T.A. T.A.C. Définition : C'est le volume d'acide (exprimé en ml) à 0,0 mol.l
Plus en détail1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence.
Règle de l octet : tendance qu on les atomes à s entourer de 8 électrons dans l édifice moléculaire. Ce n est pas une règle générale. Composés respectant la règle de l octet Composés ne respectant pas
Plus en détailTECHNIQUES DE BASE EN CHIMIE ORGANIQUE
TECHNIQUES DE BASE EN CHIMIE ORGANIQUE La synthèse organique suit en général le schéma suivant : Synthèse Séparation des produits Caractérisation du produit Pur? Oui Fin. Evaluation du rendement Non Purification
Plus en détailwww.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage
2 HTS 3 Immunologie / Immunologie Informations Techniques 3 I 2 ELISA 96 Puits 3 I 4 ELISA 96 Puits en Barrettes 3 I 6 en Barrettes de 8 Puits 3 I 7 en Barrettes de 12 Puits 3 I 8 en Barrettes de 16 Puits
Plus en détailCHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES
CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés
Plus en détail101 Adoptée : 12 mai 1981
LIGNE DIRECTRICE DE L OCDE POUR LES ESSAIS DE PRODUITS CHIMIQUES 101 Adoptée : 12 mai 1981 «Spectres d'absorption UV-VIS» (Méthode spectrophotométrique) 1. I N T R O D U C T I O N I n f o r m a t i o n
Plus en détailConception de Médicament
Conception de Médicament Approche classique HTS Chimie combinatoire Rational Drug Design Ligand based (QSAR) Structure based (ligand et ou macromolec.) 3DQSAR Docking Virtual screening Needle in a Haystack
Plus en détailPROCÉDÉS DE SÉPARATION MEMBRANAIRE ET LEUR APPLICATION DANS L INDUSTRIE ALIMENTAIRE
Siège social et station expérimentale 142, Rang Lainesse Saint-Norbert d Arthabaska Québec G0P 1B0 Téléphone : (819) 369-4000 Télécopieur : (819) 369-9589 REVUE DE LITTÉRATURE PROCÉDÉS DE SÉPARATION MEMBRANAIRE
Plus en détailDécrets, arrêtés, circulaires
Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS Arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la
Plus en détailCritères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010)
Méthode OIV- -MA-AS315-23 Type de méthode : critères Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage (OIV-Oeno 427-2010) 1 Définitions des
Plus en détailPlate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs
Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs Phase d'initiation de la corrosion vis-à-vis de la - pénétration d'agents
Plus en détailBiotechnologies en 27 fiches
9782100589142-cezard-lim.qxd 23/04/13 7:40 Page I Fabien CÉZARD Biotechnologies en 27 fiches 2 e édition 9782100589142-cezard-lim.qxd 23/04/13 7:40 Page II Une autre version de cet ouvrage a été publiée
Plus en détailDiagnostic biologique de la toxoplasmose
COURS DE COLLEGE DE MALADIES INFECTIEUSES MICROBIOLOGIE PARASITOLOGIE Diagnostic biologique de la toxoplasmose 26 Janvier 2012 Faculté de Médecine de Sousse Principes des techniques utilisées dans le diagnostic
Plus en détailDr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires
Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique
Plus en détailÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE
ÉCOLES NORMALES SUPÉRIEURES ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES CONCOURS D ADMISSION SESSION 2013 FILIÈRE BCPST COMPOSITION DE BIOLOGIE Épreuve commune aux ENS de Cachan, Lyon, Paris et de l ENPC Durée
Plus en détailSECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène
SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène A lire attentivement par les candidats Sujet à traiter par tous les candidats inscrit au BEP Les candidats répondront sur la copie. Les annexes éventuelles
Plus en détail------- SESSION 2013 ÉPREUVE À OPTION. (durée : 4 heures coefficient : 6 note éliminatoire 4 sur 20) CHIMIE
CNCURS SUR ÉPREUVES UVERT AUX CANDIDATS TITULAIRES D UN DIPLÔME U TITRE CNFÉRANT LE GRADE DE MASTER U D'UN DIPLÔME U TITRE HMLGUÉ U ENREGISTRÉ AU RÉPERTIRE NATINAL DES CERTIFICATINS PRFESSINNELLES AU NIVEAU
Plus en détail2 C est quoi la chimie?
PARTIE 1 AVANT LA CHIMIE VERTE... 2 C est quoi la chimie? L inconnu étant source d angoisse, nous allons essayer de définir les grands domaines de la chimie pour mieux la connaître, l appréhender et donc
Plus en détailβ-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P)
bioch/enzymo/tp-betagal-initiation-michaelis.odt JF Perrin maj sept 2008-sept 2012 page 1/6 Etude de la β-galactosidase de E. Coli : mise en évidence d'un comportement Michaélien lors de l'hydrolyse du
Plus en détailTEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY)
TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) Lise Vézina, technicienne de laboratoire Michel Lacroix, agronome-phytopathologiste Direction de l innovation scientifique et technologique Au Laboratoire
Plus en détailInfluence du milieu d étude sur l activité (suite) Inhibition et activation
Influence du milieu d étude sur l ctivité (suite) Inhibition et ctivtion Influence de l tempérture Influence du ph 1 Influence de l tempérture Si on chuffe une préprtion enzymtique, l ctivité ugmente jusqu
Plus en détailvoies de signalisation
Olivier Lascols Faculté de Médecine ierre et Marie Curie Généralités s sur les voies de signalisation 1 I. Caractérisation risation d une d voie de transduction d un d signal Exemple du Signal Mitogénique
Plus en détailBAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30
Terminales S1, S2, S3 2010 Vendredi 29 janvier BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES Durée : 3 heures 30 Toutes les réponses doivent être correctement rédigées et justifiées. Chaque exercice sera traité sur une
Plus en détailPhysique Chimie. Réaliser les tests de reconnaissance des ions Cl -,
Document du professeur 1/5 Niveau 3 ème Physique Chimie Programme A - La chimie, science de la transformation de la matière Connaissances Capacités Exemples d'activités Comment reconnaître la présence
Plus en détailFiche professeur. Rôle de la polarité du solvant : Dissolution de tâches sur un tissu
Fiche professeur TEME du programme : Comprendre ous-thème : Cohésion et transformations de la matière Rôle de la polarité du solvant : Dissolution de tâches sur un tissu Type d activité : Activité expérimentale
Plus en détail10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel
10 en agronomie Les engrais minéraux Livret d autoformation ~ corrigés 8 Domaine technologique et professionnel Collection dirigée par Madeleine ASDRUBAL Ingénieur d agronomie ENESAD Département des Sciences
Plus en détailTP n 1: Initiation au laboratoire
Centre Universitaire d El-Tarf Institut des Sciences Agronomiques 3 ème année Contrôle de Qualité en Agroalimentaire TP n 1: Initiation au laboratoire Introduction L analyse de la matière vivante au laboratoire
Plus en détailTravaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015
Andrew Tolonen atolonen@genoscope.cns.fr Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015 A- Généralités I- La vie sur terre telle que nous la connaissons ne
Plus en détailRésonance Magnétique Nucléaire : RMN
21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de
Plus en détailSavoir écouter, assimiler : s approprier
PCSI TP-DI Chimie organique INITIATION A LA CHIMIE ORGANIQUE Travail élève : savoirs et actions Compétences attendues Au début du TP, quelques explications orales sur le déroulement de la séance, sur le
Plus en détailStructure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide
Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide Prof. Marc HENRY Chimie Moléculaire du Solide Institut Le Bel, 4, Rue Blaise Pascal 67070 Strasbourg Cedex, France Tél: 03.68.85.15.00 e-mail:
Plus en détailTraitement de l eau par flux dynamique
GmbH Traitement de l eau par flux dynamique afin de réduire les impuretés microbiologiques afin d empêcher l apparition de nouveaux germes dans les eaux de consommation et de process et Nouveau avec certificat
Plus en détailAGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS
AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS CONCOURS EXTERNE ÉPREUVES D ADMISSION session 2010 TRAVAUX PRATIQUES DE CONTRE-OPTION DU SECTEUR A CANDIDATS DES SECTEURS B ET C
Plus en détailDosage des sucres par CLHP dans les vins (Oeno 23/2003)
Méthode OIV-MA-AS311-03 Méthode Type II Dosage des sucres par CLHP dans les vins (Oeno 23/2003) 1. DOMAINE D'APPLICATION Cette recommandation spécifie une méthode de dosage du fructose, du glucose et du
Plus en détailTest direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct)
Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Mise en évidence par le réactif de Coombs polyspécifique d une fixation des anticorps (Igs) ou des fractions du complément (C3d) sur les hématies du
Plus en détailPROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE
Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Votre correspondant : Romain CRESSON INRA Transfert Environnement Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Tel: +33 (0)4 68 46 64 32 Fax: +33 (0)4 68 42 51
Plus en détailTP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie
Nom : Prénom: n groupe: TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Consignes de sécurité de base: Porter une blouse en coton, pas de nu-pieds Porter des lunettes, des gants (en fonction des espèces
Plus en détailgénomique - protéomique acides nucléiques protéines microbiologie instrumentation
génomique - protéomique acides nucléiques protéines microbiologie instrumentation Génomique, protéomique - Acides nucléiques Extraction d acides nucléiques ADN... Kit de filtration par colonnes... ADN
Plus en détailSTÉRILISATION. Réduction des populations. nonus 1
Réduction des populations nonus 1 nonus 2 Taux de survie N/No Taux de mortalité No-N /No No : nombre initial de cellules vivantes N : nombre de cellules vivantes après le cycle de stérilisation nonus 3
Plus en détailEnseignement secondaire
Enseignement secondaire Classe de IIIe Chimie 3e classique F - Musique Nombre de leçons: 1.5 Nombre minimal de devoirs: 4 devoirs par an Langue véhiculaire: Français I. Objectifs généraux Le cours de chimie
Plus en détailBIOLOGIE CLINIQUE ACTUALITES ET PERSPECTIVES D AVENIR
BIOLOGIE CLINIQUE ACTUALITES ET PERSPECTIVES D AVENIR Ph. Biol. Jean Darimont Pharmalouvain mars 2011 BIOLOGIE CLINIQUE 1. Technique 2. Organisation 3. Economique La Biologie Clinique est impliquée dans
Plus en détailNotice technique La filtration sur terre
Notice technique La filtration sur terre 1 PRINCIPES ET DEFINITIONS La filtration du vin est une pratique très ancienne. Le mot lui même est un dérivé de «filtrum», le feutre qui était alors utilisé pour
Plus en détailLes solutions. Chapitre 2 - Modèle. 1 Définitions sur les solutions. 2 Concentration massique d une solution. 3 Dilution d une solution
Chapitre 2 - Modèle Les solutions 1 Définitions sur les solutions 1.1 Définition d une solution : Une solution est le mélange homogène et liquide d au moins deux espèces chimiques : Le soluté : c est une
Plus en détailCHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules
CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules I. La liaison covalente 1) Formation d une liaison covalente Les molécules sont des assemblages d atomes liés par des liaisons chimiques résultant d interactions
Plus en détailTHE SEPARATION OF A TRACER FOR THE RADIOCHEM1CAL ANALYSIS OF RADIUM 226.
CEA-R 2419 - BUTAYE Michel ISOLEMENT D'UN TRACEUR POUR L'ANALYSE RAJDIOCHIMIQUE DU RADIUM 226. 223 Sommaire.- Ce rapport décrit une méthode d'isolement du Ra à partir d'un minerai d'uranium et son utilisation
Plus en détailChapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire
UE2 : Structure générale de la cellule Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire Professeur Michel SEVE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits
Plus en détailSERRICULTURE MARAÎCHÈRE BIOLOGIQUE QUE SE PASSE-T-IL DANS LE SOL? Par : ANDRÉ CARRIER, agronome LE SOL IDÉAL?! Les livres de pédologie parlent souvent en ces termes : 45% de matières minérales; 5% de matière
Plus en détailBACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE
BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE Série : Sciences et Technologies de Laboratoire Spécialité : Biotechnologies SESSION 2015 Sous-épreuve écrite de Biotechnologies Coefficient de la sous-épreuve : 4 Ce sujet est
Plus en détailBTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1
BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on
Plus en détailLES SUBSTITUTIONS NUCLÉOPHILES EN SÉRIE ALIPHATIQUE S N 1 ET S N 2
Pr atem BEN ROMDANE LES SUBSTITUTIONS NUCLÉOPILES EN SÉRIE ALIPATIQUE S N 1 ET S N 2 3 - LE MÉCANISME S N 2 a - Constatations expérimentales Cinétique : l'étude des réactions de substitution nucléophile
Plus en détailThèse de Doctorat de l université Paris VI
Thèse de Doctorat de l université Paris VI École doctorale de Chimie Physique et Chimie Analytique de Paris-Centre Présentée par : Julie GÖRGE pour obtenir le grade de Docteur de l Université Paris VI
Plus en détailBREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES
~--------------~~-----~- ----~-- Session 2009 BREVET DE TECNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES U22 - SCIENCES PYSIQUES Durée: 2 heures Coefficient : 3 Les calculatrices
Plus en détail