Compte-rendu en images de l atelier N 1 : Bien-être et équilibre alimen terre

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1 Compte-rendu en images de l atelier N 1 : Bien-être et équilibre alimen terre 1. Introduction en douceur et immersion pour démarrer la journée : Présentation et REprésentations : Dans un premier temps, chacun se présente à l aide d un photo langage sur le thème de la journée. Chacun accroche, là où il le souhaite dans la pièce, sa photo avec un petit commentaire. Tous dehors! En binômes, les participants se rencontrent pour la première fois, et participent ensemble à cette activité. Chaque groupe installe un cadre orienté sur ce qu il souhaite nous montrer. Un titre est donné à «l image» choisie. C est un temps où les participants construisent un «nous». Il constitue une intro en douceur, en vue de favoriser la prise de parole donc les échanges.

2 2. Retours d expériences N 1 : Jérôme BIN et Sophie RANTOANINA, du Centre Social Trois Villes de Hem présentent le projet de «Le jardin solidaire» mis en place dans sa structure. Au cœur des jardins ouvriers, un passionné a remis le jardin au goût du jour Ce jardin répond en premier lieu à un besoin alimentaire Un jardin d insertion et de solidarité Le public accueilli est très large, des enfants, le grand public, des allocataires du RSA, des demandeurs d emploi etc Depuis 2011, le jardin accueille entre 50 et 100 personnes C est l occasion de produire bio et local En parallèle, des ateliers cuisine ont été instauré afin de réapprendre à cuisiner, à prendre le temps de préparer. A ce jour, le jardin compte 10 jardiniers réguliers

3 Emilie LASSERRE, présente un projet de Jardin partagé mené par les AJONCS, à Denain. Avant sa mise en œuvre, le jardin inscrit dans la rénovation du quartier, a été précédé d actions de sensibilisation des habitants. A l initiative de certains d entre eux, des ateliers cuisine et de couture ont été mis en place. Ce qui a permis de dériver progressivement vers le jardin. Le terrain disponible, les habitants ont été invité à planter une «haie de chaises» symbolique pour délimiter le futur jardin. Des réunions de concertation ont eu lieu tous les mois pour faire participer tout le monde. Un artiste a réalisé le portail en fer avec la participation des habitants. Les habitants se sont approprié progressivement le projet Le jardin est à la croisée entre nature, potager et culture Projet qui a bénéficié d un gros budget Echanges et discussions : Freins Quelle méthode d approche? Action limitée dans le temps Problèmes rencontrés dans certains quartiers : pas de terrain disponible pour faire un jardin (ou, c est le bailleur qui s oppose) Problème du vandalisme : initiative étouffée dans l œuf. Manque de lien, de communication, de sensibilisation, de solidarité. La volonté manque (à tous les niveaux : politique, habitants, bailleurs etc ) Les Centres sociaux jouent le jeu, de bons partenariats possibles Formation pour relayer le projet -> vers l appropriation et l autonomisation des habitants. Ne pas négliger la capacité d initiative des habitants et s appuyer dessus. Jardins ouverts à tous les publics -> ils répondent d ailleurs avant tout à un besoin de base : se nourrir Solliciter les collectivités Démocratie participative Le faire et montrer que c est possible et simple

4 3. Des outils à vivre : JEUX ET ACTIVITES PRESENTES : Alimen terre Crée ton jardin Les sucres et graisses cachés 4. Retours d expériences N 2 : Nicolas PETIT, présente l action menée par Angle 349 Le jardin chlorophylle dans la continuité de feu le programme Rando pour tous du Conseil Généra l du Nord. Randonnées ou balades pour tous Le parcours de 10 à 12 kms en moyenne est réalisé avec les participants Participants souvent en réinsertion via une structure d accueil et de réorientation ou Centre social Objectifs : o Sortir, marcher, se dépayser o Mobilité (transport en commun, intermodalité, confiance en soi) o Découverte de l environnement et de la nature o Créer du lien, de la cohésion de groupe o Hygiène, santé et alimentation : réduire l usage de la cigarette, préparer un repas adapté et équilibré

5 Freins La difficulté réside surtout dans la mobilisation des publics au départ, devant la difficulté de marcher (contrainte physique) ou du minimum matériel nécessaire. Une autre difficulté réside dans la mobilité : sortir de chez soi, rompre l isolement, se déplacer en transport en commun demande de reprendre confiance en soi, surtout quand il s agit de publics marginalisés. Un travail en amont sur la santé et l alimentation précède l action. De même qu un travail sur la mobilité. Les randonnées se font dans la métropole lilloise : «on peut être dépaysé et découvrir la nature à 10kms de Lille.» L émulation et la solidarité se régule au fur et à mesure de la balade. Les temps «Découverte» d un paysage, de la flore ou de la faune viennent rythmer la balade et permettent le recueillement, l émerveillement et la récupération physique. Jérôme BIN, du Centre Social Trois Villes de Hem présente les projets de «Santé au quotidien» et «Bio-cabas» «Santé au quotidien» est centré sur la consommation alimentaire et la nutrition : les bienfaits du bio, comment «bien» se nourrir? Rapport santé/alimentation. Un cadre plus global notamment avec des objectifs transversaux comme la pratique sportive et plus généralement l hygiène de vie. Les participants se retrouvent une fois par mois pour établir un menu équilibré en partant des différents groupes d aliments et apports nutritifs y afférents (au sens de l OMS). L atelier s appuie sur des fiches recette mises à disposition et pour lesquelles correspond un prix de revient. Les bio-cabas sont également accompagnés d une feuille de choux. Freins La difficulté est essentiellement culturelle (la place de la viande dans les repas, le fait de faire trois repas par jour) Lever l a priori quant aux protéines non animales

6 5. Café coopératif : Question mise en débat : cette question n a pas été traitée (juste abordée) au cours de la journée, elle constitue un prolongement et un approfondissement de la réflexion (individuelle et collective). LA CONSOMM ACTION ALIMENTAIRE : COMMENT LA METTRE EN ŒUVRE? Les participants réfléchissent en petits groupes tournants à cette question. Au fur et à mesure les idées ou réflexion pollinisent les différentes tables. Un rapporteur inscrit sur les nappes les remarques, questionnements ou idées force. Voici ce qui en est ressorti : Quand choisit-on? Quand subit-on? Répercuter nos projets dans nos loyers : Jardin -> panier -> assiette Notre comportement alimentaires emble fortement influencé par la classe sociale ou groupe social juste au dessus (Se référer aux approches sociologiques de la consommation). Arrêter la pub / éteindre la télé / regarder par une autre lucarne : la fenêtre Réapprendre à jardiner, à cuisiner (prendre le temps) Multiplier les SEL (Systèmes d échanges locaux) Faire soi-même : cultiver, glaner (fin de Marché), cuisiner Produits frais, locaux, de saison Avant de parler commerce équitable, tentons de consommer frais, local, de saison Réinvestir la campagne Ou plus de campagne en ville?

7 Bilan de la journée : L alimentaire sous l angle «Jardin» le matin, «Santé» l après-midi Freins Des perceptions différentes : L initiative locale des habitants Habitudes alimentaires Freins culturels L entraide, la solidarité La volonté collective et les volontés individuelles Manque de volonté, fatalisme Distance entre envies et besoins La mixité, la transversalité des démarches Les partenariats : Des priorités différentes selon les publics, deux visions : Malgré des perceptions différentes, le croisement des regards Subvenir à ses besoins avant d atteindre l équilibre alimentaire Solliciter le politique, s organiser avec, la démocratie participative Subvenir à ses besoins en atteignant l équilibre alimentaire La question du coût, de la capacité à financer ses envies/besoins La preuve par l exemple : Si d autres l ont fait, c est possible! Voir, prendre conscience de ce que cela apporte individuellement et collectivement Importance de l animation de projet : Des réunions régulières Etre acteur de son projet Autonomie (ré)appropriation du projet