Introduction à l analyse spectrale. P. Granjon, J-L. Lacoume

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Introduction à l analyse spectrale. P. Granjon, J-L. Lacoume"

Transcription

1 Introduction à l analyse spectrale P. Granjon, J-L. Lacoume

2 Table des matières Propriétés énergétiques des signaux 2. Signaux à temps et fréquence continus Signaux à temps et fréquence discrets Transformée de Fourier discrète Techniques classiques d estimation des grandeurs spectrales 5 2. Filtrage, quadration, intégration (FQI) Corrélogramme Périodogramme moyenné Algorithme Quelques fonctions d apodisation Autres techniques d estimation Calibrage 9 3. Les 2 principes Signaux à spectre continu Calcul du facteur de calibrage Exemples Signaux à spectre discret Calcul du facteur de calibrage Exemples Quelques remarques sur les signaux à spectre de raies Signaux mixtes Effet du calibrage Contraste raies/fond du spectre Fréquences positives/négatives Addition de zéros (zero padding) 4 4. Effet de l échantillonnage fréquentiel Interpolation Fenêtres d apodisation 6 6 Résolution fréquentielle 7 7 Variance d estimation 9 8 Conclusion 2

3 Chapitre Propriétés énergétiques des signaux Dans ce cours d introduction, tous les signaux sont supposés aléatoires stationnaires, c est à dire que leurs propriétés statistiques sont invariantes par translation temporelle.. Signaux à temps et fréquence continus Les propriétés énergétiques (données par des statistiques d ordre 2) des signaux aléatoires stationnaires à temps continu sont résumées à la figure.. Les figures.2,.3,.4 et.5 donnent des exemples de fonctions de corrélation et de densités spectrales Fonction de corrélation C x (τ) Signal x(t) Théorème de Wiener-Kinchine S x (ν) = T F [C x (τ)] Densité spectrale S x (ν) Figure. Propriétés énergétiques des signaux à temps et fréquence continus de puissance (DSP) pour des signaux que vous rencontrerez classiquement par la suite. Les signaux ne comportant aucune partie périodique sont à spectre purement continu (Fig..2 et.3). Les signaux purement périodiques ont un spectre purement discret, également appelé «spectre de raies» (Fig..4). Les signaux mixtes, comportant une partie périodique et une partie non périodique, ont des spectres comportant à la fois une partie continue et une partie discrète. Ce sont ces signaux qui sont le plus couramment rencontrés dans le domaine de l énergie..2 Signaux à temps et fréquence discrets Les propriétés énergétiques des signaux aléatoires stationnaires à temps et à fréquence discrets sont résumées à la figure.6. Dans la suite, nous supposerons toujours que les signaux dont nous disposons 2

4 CHAPITRE. Propriétés énergétiques des signaux C x(τ) = σ 2 δ(τ) S x(ν) = σ 2 τ(s) ν(hz) Figure.2 Bruit blanc (aucune partie périodique) C x(τ) S x(ν) τ(s) ν(hz) Figure.3 Bruit corrélé (aucune partie périodique) C x(τ) = périodique S x(ν) spectre de raies τ(s) ν(hz) Figure.4 Signal purement périodique partie périodique C x(τ) partie bruit S x(ν) τ(s) ν(hz) Figure.5 Signal mixte (une partie périodique et une partie non périodique) sont à temps discret, et qu ils ont été échantillonnés en vérifiant le théorème de Shannon. On pourrait redonner les mêmes exemples que dans le cas des signaux à temps continu, pour lesquels on obtiendrait sensiblement les mêmes résultats. Nous allons toutefois voir par la suite que l échantillonnage en temps et en fréquence provoque de légers changements dans les résultats obtenus pour les spectres..3 Transformée de Fourier discrète Un outil nécessaire pour pouvoir calculer (ou plutôt faire calculer par un ordinateur) le spectre d un signal échantillonné est la transformée de Fourier discrète (TFD) directe et inverse sur N points. Sa 3

5 CHAPITRE. Propriétés énergétiques des signaux Fonction de corrélation C x (k) Signal x(n) n M Théorème de Wiener-Kinchine S x (m) = T F D[C x (k)] Densité spectrale S x (m) Figure.6 Propriétés énergétiques des signaux à temps et fréquence discrets définition mathématique est la suivante : N T F D : X(m) = θ x(n)e j2π nm N (.) n= N T F D : x(n) = β X(m)e +j2π nm N (.2) avec : Nθβ = Une manière de fixer les facteurs de normalisation θ et β est de chercher à retrouver les dimensions des grandeurs continues, c est à dire des fréquences en Hertz et du temps en secondes. Pour obtenir cela, on pose : { θ = Te m= β = NT e où T e est la période d échantillonnage. θ représente alors l écart de temps (en secondes) entre deux échantillons du signal temporel x(n), et correspond au «dt» de la version continue de l équation (.). β représente l écart fréquentiel (en Hertz) entre deux échantillons de la TFD X(m), et correspond au «dν» de la version continue de l équation (.2). On voit finalement que 2π nm N = 2π m NT e nt e est homogène au 2π ν t de la transformée de Fourier (TF) des signaux à temps continus. 4

6 Chapitre 2 Techniques classiques d estimation des grandeurs spectrales 2. Filtrage, quadration, intégration (FQI) Cette technique, décrite à la figue 2., est la plus ancienne. Elle réalise l estimation du spectre d un signal à temps continu, et est donnée ici pour mémoire. Le premier étage est composé d une batterie filtres très sélectifs, de fréquences centrales différentes. La sortie d un de ces filtres correspond donc au contenu du signal analysé autour de la fréquence centrale du filtre associé notée ν c. Le second étage est une élévation au carré, et calcule donc la puissance instantannée du signal autour de la fréquence ν c. Enfin, le troisième et dernier étage, réalise une intégration, et permet de calculer la puissance moyenne contenue dans le signal autour de ν c. Il faut noter que les analyseurs de spectre très haute fréquence (permettant d estimer des F ν ( ) 2 R T T dt S x(ν ) x(t) F νn ( ) 2 R T T dt S x(ν N ) Figure 2. Filtrage, quadration, intégration spectres jusqu à plusieurs Gigahertz et utilisés par exemple en électromagnétisme) fonctionnent encore suivant ce principe à cause des limites des convertisseurs numériques analogiques et des capacités de stockage et de traitement des calculateurs actuels. 2.2 Corrélogramme Cette technique est directement inspirée du théorème de Wiener-Kinchine. En effet, ce dernier nous dit que la DSP d un signal est la TF de sa fonction de corrélation. Cette méthode estime donc tout d abord la fonction de corrélation C x (k) du signal discret x(n), puis en réalise la TFD (voir figure 2.2). 5

7 CHAPITRE 2. Techniques classiques d estimation des grandeurs spectrales apodisation h(k) calibrage A x(t) corrélateur cc x(k) TFD c Sx(m) 2.3 Périodogramme moyenné 2.3. Algorithme Figure 2.2 Corrélogramme La technique la plus utilisée actuellement est celle du périodogramme moyenné. Elle est issue d une définition alternative de la DSP, donnée par : [ ] X(m) 2 S x (m) = lim E (2.) N + N où E [ ] représente l espérence mathématique, et X(m) est définie par l équation (.). Pour pouvoir calculer cette espérence mathématique, on doit disposer d une infinité de réalisations du signal aléatoire x(n). Or en pratique, on ne dispose le plus souvent que d une seule de ses réalisations. Un moyen de contourner ce problème est de découper le signal x(n) en L «blocs» de N échantillons, espacés de P N échantillons. On suppose que les blocs ont suffisament d échantillons (N suffisament grand) pour représenter correctement le signal à analyser. Chacun des blocs est alors considéré comme une réalisation de x(n). Ce principe de découpage est représenté graphiquement sur la figure 2.3. Il faut alors calculer la TFD de chacun des blocs. On calcule ensuite le module carré de ces TFD, que x(n) observé sur M échantillons forme de la fonction d apodisation h(n) décalage de P N échantillons bloc de N échantillons Figure 2.3 Découpage employé pour l estimateur du périodogramme moyenné l on moyenne pour approcher l espérence mathématique de l équation (2.). L algorithme du périodograme moyenné peut donc être résumé comme suit :. Découper le signal en L blocs de longueur N M et décalés de P N. Les apodiser par la fonction d apodisation h(n) choisie. 2. Appliquer une TFD sur chacun des blocs apodisés : X i (m) = T F D [h(n)x(n ip )] pour le bloc i. 3. Prendre le module carré de chaque TFD et les moyenner. Ŝ x (m) = A L X i (m) 2 (2.2) L i= 6

8 CHAPITRE 2. Techniques classiques d estimation des grandeurs spectrales La grandeur Ŝx(m) est donc l estimateur du périodogramme moyenné de la DSP, dont la valeur théorique est S x (m). On peut noter que cet estimateur emploi exactement la même structure de calcul que la méthode FQI présentée précédemment : TFD filtrage par N filtres sélectifs, module carré quadration, moyennage intégration. Les divers paramètres qu il reste à régler correctement pour pouvoir l employer sont : le facteur de calibrage A, la fonction d apodisation h(n), la longueur des blocs N, le décalage P. Dans les chapitres suivants, nous allons étudier l influence de ces divers paramètres Quelques fonctions d apodisation Il existe un grand nombre de fonctions d apodisation. Voici les deux plus utilisées :. Fonction porte : en temps : h(n) = pour n =,..., N et ailleurs. en fréquence : H(m) = Nθδ(m) où δ(m) est une impulsion unité verifiant δ(m) = pour m = et ailleurs. 2. Fonction de Hanning : en temps : h(n) = ( ) 2 cos 2πn N pour n =,..., N et ailleurs en fréquence : H(m) = Nθ ( 2 δ(m) 4 δ(m ) 4 δ(m + )). L allure temporelle et fréquentielle de ces deux fonctions d apodisation pour N = 6 échantillons est donnée à la figure Autres techniques d estimation Il existe une multitude d autres méthodes d analyse spectrale spécifiques à certains types de signaux, mais celles-ci ne seront pas abordées ici. Toutefois, si vous voulez creuser un peu le sujet, vous pouvez consulter les ouvrages suivants :. Méthodes et techniques de traitement du signal et applications aux mesures physiques, J. Max, J-L. Lacoume, Masson, Digital Signal Processing, A-V. Oppenheim, R-W. Schafer, Prentice Hall, Englewood Cliffs, Techniques modernes de traitement numérique des signaux, sous la direction de M. Kunt, Presses polytechniques et universitaires romandes, 99. Cette liste est bien sûr loin d être exhaustive... 7

9 CHAPITRE 2. Techniques classiques d estimation des grandeurs spectrales x(n) = porte x(n) = Hanning echantillon n X(m) canal frequentiel m Figure 2.4 fonction porte echantillon n X(m) canal frequentiel m Figure 2.5 fonction de Hanning Figure 2.6 Fonctions d apodisation sur N = 6 échantillons 8

10 Chapitre 3 Calibrage Le réglage du facteur de calibrage A introduit dans le chapitre précédent permet de choisir la grandeur spectrale d ordre deux que l on cherche à estimer. En effet, nous allons voir qu il existe deux types de calibrages, l un conduisant à l estimateur de la densité spectrale de puissance, l autre à l estimateur du spectre de puissance. Dans la suite, on suppose que les gains des capteurs et des convertisseurs numériques/analogiques utilisés pour acquérir le signal ont été employés pour exprimer le signal discret en unités physiques. Par exemple, si le signal mesuré est une vitesse, l amplitude du signal discret est exprimée en m.s, s il s agit d une tension, l amplitude est donnée en Volts, etc. 3. Les 2 principes Le calibrage a pour principe d étalonner les spectres. Deux types de calibrage, dépendant du type de signaux traités, ont été développés : pour les signaux à spectre de raies, un calibrage correct conduit au spectre de puissance (SP) du signal physique. Celui-ci représentant la puissance contenue dans le signal à chaque fréquence, il s exprime en unités physiques au carré. pour les signaux à spectre continu, un calibrage correct conduit à la densité spectrale de puissance (DSP) du signal physique. Celle-ci étant une répartition par bande fréquentielle de la puissance contenue dans le signal, elle s exprime en unités physiques au carré par Hertz. S x (m) étant la valeur théorique de la DSP, on montre qu en moyenne, l estimateur du périodogramme moyenné Ŝx(m) vérifie la relation : ] E [Ŝx (m) = Aβ ( H 2 ) S x (m) N = Aβ H(m µ) 2 S x (µ) (3.) µ= où { β = NT e H(m) = T F D [h(n)], TFD de la fonction d apodisation. La relation (3.) conduit à deux calibrages selon que : la DSP de x est continue et supposée à variations lentes par rapport à S h (m), DSP de la fonction d apodisation h, la DSP de x est discrète (spectre de raies), et donc à variations rapides par rapport à S h (m), DSP de la fonction d apodisation h. 9

11 CHAPITRE 3. Calibrage 3.2 Signaux à spectre continu 3.2. Calcul du facteur de calibrage Dans cette situation, puisque S x (m) varie lentement par rapport à S h (m), elle peut être supposée constante sur la somme de l équation (3.), et être mise en facteur : ] E [Ŝx (m) = = Aβ ( Aθ N µ= N n= H(µ) 2 S x (m) (3.2) h(n) 2 ) S x (m) (3.3) La dernière égalité est donnée par la relation de Parseval appliquée aux signaux discrets : N θ n= N x(n)y (n) = β m= X(m)Y (m) ] Pour avoir un estimateur non-biaisé, on impose E [Ŝx (m) = S x (m). Pour que les équations (3.2) et (3.3) vérifient cette propriété, le facteur de calibrage A doit donc prendre la valeur : A DSP = θ N = n= h(n) 2 β (3.4) N m= H(m) 2 où θ = T e, β = NT e, et la fonction d apodisation h(n) est fixée par l utilisateur. Dans le cas de signaux à spectre continu, le facteur de calibrage à appliquer sur l estimateur du périodogramme moyenné Ŝx(m) est donc donné par l équation (3.4). Ŝx(m) est alors un estimateur non biaisé de la DSP du signal à analyser Exemples Voici deux facteurs de calibrage calculés pour deux fonctions d apodisation différentes : Fonction porte : Fonction de Hanning : A DSP = A DSP = 3.3 Signaux à spectre discret 3.3. Calcul du facteur de calibrage θ N = = n= h(n) 2 NT e β N = 8 = 8 m= H(m) 2 3NT e 3 durée de h en secondes durée de h en secondes On considère un signal sinusoïdal x(n) = α cos ( 2π m N n) avec m entier et < N 2. La valeur théorique de sa DSP est alors donnée par : S x (m) = α2 4β [δ(m m ) + δ(m + m )]

12 CHAPITRE 3. Calibrage où δ(m) est une impulsion unité verifiant δ(m) = pour m = et δ(m) = pour m. Cette DSP est donc bien discrète, puisqu elle ne contient que deux points non nuls (pour m = ±m ). En appelant A SP le facteur de calibrage pour les signaux à DSP discrète, la relation (3.) appliquée à la DSP précédente conduit à : ] α E [Ŝx 2 (m) = A SP 4 H(m m ) 2 + H(m + m } {{ } ) 2 } {{ } fréquences positives fréquences négatives (3.5) La puissance totale de la sinusoïde α2 2 est répartie pour moitée en m = +m et pour moitié en m = m. La puissance contenue dans le signal à ces deux fréquences est donc égale à α2 4. Pour avoir une grandeur spectrale fournissant exactement la puissance du signal contenue à la fréquence m, on doit donc imposer : A SP = H() 2 = ( θ ) 2 (3.6) N n= h(n) où θ = T e, et où la fonction d apodisation h(n) est fixée par l utilisateur. Dans le cas de signaux à spectre discret, le facteur de calibrage à appliquer sur l estimateur du périodogramme moyenné Ŝx(m) est donc donné par l équation (3.6). Ŝx(m) est alors un estimateur non biaisé du SP du signal à analyser, puisqu il donne la valeur de la puissance contenue dans le signal à chaque fréquence m. Remarque On peut rencontrer dans la littérature des variantes de cette grandeur spectrale. En effet, en prenant la racine carrée du SP, on peut obtenir un «spectre d amplitudes efficaces», s exprimant en unités physiques efficaces. Dans l exemple précédent, cette dernière grandeur serait donc égale à α 2 pour m = ±m. Certains auteurs ont également défini une grandeur similaire pour les signaux à spectres continus en prenant la racine carrée de la DSP. Ceci conduit à une grandeur spectrale s exprimant en unités physiques efficaces par racine de Hertz, ce qui n a pas de signification physique précise Exemples Voici deux facteurs de calibrage calculés pour deux fonctions d apodisation différentes : Fonction porte : A SP = ( θ ) 2 = N n= h(n) (NT e ) 2 = (durée de h en secondes) 2 Fonction de Hanning : A SP = H() 2 = 4 (NT e ) 2 = 4 (durée de h en secondes) Quelques remarques sur les signaux à spectre de raies. La forme des raies en sortie de l analyseur est imposée par celle de la TFD de la fonction d apodisation H(m) (voir l équation (3.5)). 2. Si la fréquence de la raie n est pas entière, (m non entier), la valeur maximale donnée par l estimateur Ŝx(m) est inférieure à la valeur théorique cherchée (effet de l échantillonnage en fréquence). Nous reviendrons plus loin sur ce dernier point.

13 CHAPITRE 3. Calibrage 3.4 Signaux mixtes 3.4. Effet du calibrage Un signal mixte est composé de la somme d un signal à spectre continu (qui n est donc pas périodique) et d un signal à spectre discret (qui est donc purement périodique). Les résultats d une analyse spectrale à l ordre 2 d un tel signal dépendent du calibrage choisi : A = A DSP : On obtient alors une estimée de la DSP du signal qui est une caractéristique intrinsèque de la partie à spectre continu. Dans cette situation : la partie continue de la DSP a une valeur indépendante des caractéristiques de l analyseur (nombre d échantillons par bloc N, fonction d apodisation h(n),... ), la partie discrète de la DSP (les raies) dépend des caractèristiques de l analyseur. A = A SP : On obtient alors une estimée du SP du signal qui est une caractéristique intrinsèque de la partie à spectre discret. Dans cette situation : la partie discrète du SP (les raies) est indépendante des caractèristiques de l analyseur. la partie continue du SP a une valeur dépendant des caractéristiques de l analyseur. Un exemple est montré à la figure 3.3, où l on a réalisé l analyse spectrale d un signal mixte avec 2 nombres d échantillons par bloc N différents. Le signal traité est composé d un sinus de fréquence.977 et d amplitude α =., et d un bruit blanc centré de variance unitaire. La figure 3. montre le résultat obtenu avec le facteur de calibrage A DSP, alors que la figure 3.2 montre celui obtenu avec A SP. On voit N=256 N= x 3 N=256 N= DSP 2 SP frequence reduite frequence reduite Figure 3. A = A DSP : estimation de la DSP Figure 3.2 A = A SP : estimation du SP Figure 3.3 Analyse spectrale d un signal mixte que l estimateur de la DSP (figure 3.) donne bien une valeur unitaire pour la partie continue du spectre quel que soit N. Par contre, sa valeur change pour la raie à.977 en fonction de N. Le comportement de l estimateur du SP est strictement inverse, puisque seule la valeur prise à la fréquence.977 est indépendante de N. De plus, on peut noter que pour cette fréquence, sa valeur est bien.25 = α2 4. Le calibrage choisi par l utilisateur sera donc fonction de ce qui l intéresse dans le signal : si il s intéresse aux raies contenues dans le signal, il choisira plutôt A = A SP, si il s intéresse à la «partie bruit» du signal, il choisira plutôt A = A DSP Contraste raies/fond du spectre On peut également remarquer sur la figure 3.3 que la différence entre le maximum de la raie et le fond continu du spectre, appelée «contraste» augmente avec le nombre d échantillons par bloc N. Pour illustrer 2

14 CHAPITRE 3. Calibrage ce phénomène, considérons le signal traité précédemment (un sinus d amplitude α et de fréquence m + du bruit b(n) sans partie périodique), et appliquons lui l estimateur de la DSP. On peut montrer qu à la fréquence de la raie m = m, on obtient : où B = β N m= H(m) 2 H() 2 = ] E [Ŝx (m ) = α2 4B + S b(m ) (3.7) N n= h(n) 2 θ N n= h(n) 2 et où S b (m) est la DSP du bruit b(n) (3.8) D après l équation (3.7), le contraste est dans ce cas égal à α2 4B, et dépend bien évidemment de l amplitude de la raie, mais également du paramètre B (pouvant être interprété comme la bande passante de l analyseur). Or en utilisant (3.8), on montre que B est inversement proportionnel à N (par exemple B porte = NT e et B Hanning = 3 2NT e ). Finalement, le contraste raies / fond continu du spectre est donc directement proportionnel au nombre d échantillons par bloc N, et croît avec lui. On pourrait mener exactement la même démarche sur le SP Fréquences positives/négatives Les spectres obtenus avec le facteur de calibrage A répartissent la puissance du signal sur les fréquences positives et négatives. Par suite de la parité des spectres pour les signaux réels, on les représente souvent uniquement pour les fréquences positives. Afin de retrouver sur les seules fréquences positives la puissance totale du signal analysé, on multiplie par deux les estimateurs, et leur facteur de calibrage devient : A + = 2A. 3

15 Chapitre 4 Addition de zéros (zero padding) 4. Effet de l échantillonnage fréquentiel L estimateur du périodogramme moyenné nécessite le calcul de TFDs sur des blocs de N échantillons. On obtient alors un spectre échantillonné contenant N points ( N 2 pour les fréquences positives et N 2 pour les fréquences négatives). C est ce que l on appelle l échantillonnage en fréquence. Pour les signaux à spectre de raies, en particulier, cette représentation peut être trompeuse. En effet, si une raie ne tombe pas exactement sur un des canaux en fréquence couverts par la TFD, l échantillonnage en fréquence déforme fortement le spectre. Cet effet est illustré sur la figure 4.. Elle représente le SP d un signal formé de 2 sinusoïdes d amplitude. La raie à la fréquence. tombe exactement sur un canal fréquentiel de la TFD, alors que ce n est pas le cas pour celle à la fréquence.33. On voit que le SP de la raie ne tombant pas sur un canal de la TFD est déformé, et que son maximum est fortement atténué par rapport à la valeur théorique de DSP (en lineaire) frequence reduite Figure 4. Effet de l échantillonnage fréquentiel sur le spectre des signaux à spectre de raies 4

16 CHAPITRE 4. Addition de zéros (zero padding) 4.2 Interpolation Pour pallier ce défaut, il faut interpoler en fréquence, c est à dire interpoler le spectre. Pour cela, avant de calculer les TFDs, on prolonge chaque bloc par des zéros, d où le nom de la méthode. Comme l espacement entre deux échantillons du spectre (c est à dire le pas en fréquence) est l inverse de la durée du bloc, on obtient bien une interpolation en fréquence. Il est recommandé de réaliser une interpolation suffisante (les facteurs conseillés sont entre 8 et 6). La figure 4.2 représente, en regard des spectre initiaux, ceux obtenus avec une addition de zeros d un facteur 6. Cette opération augmente la durée de calcul de l estimateur, mais elle permet de rendre l amplitude des raies presque insensible à leur position vis-à-vis des canaux de la TFD DSP (en lineaire) frequence reduite Figure 4.2 Effet du zero padding (facteur 6) Enfin, en observant les raies obtenues sur la TFD interpolée on voit apparaître les deux caractéristiques principales des fonctions d apodisation : leur lobe central qui «élargit» les raies et qui est lié au pouvoir de résolution, leurs lobes secondaires qui «dispersent» l énergie. Nous allons étudier ces deux derniers points en détail dans le chapitre suivant. 5

17 Chapitre 5 Fenêtres d apodisation Nous donnons à la figure 5., en db, le résultat fourni par l estimateur du périodogramme moyenné sur une raie avec les fonctions porte et de Hanning. On voit que le lobe central de la fonction de Hanning est plus large que celui de la fonction porte. On y voit également leurs lobes secondaires. Le premier lobe secondaire (le plus important), est à 3 db pour la fonction porte et à 3 db pour la fonction de Hanning. 5 porte Hanning 5 DSP (en db) frequence reduite Figure 5. Fonctions d apodisation porte et Hanning en fréquence (amplitude en db) La fonction porte est donc meilleure du point de vue pouvoir de résolution fréquentiel car son lobe central est plus fin. Elle permettra donc de séparer plus facilement deux raies proches de même amplitude. En revanche, elle est moins performante pour les fuites d énergie puisque ses lobes secondaires sont plus importants. Elle aura donc tendance à masquer les raies proches de petite amplitude. Le choix de la fenêtre d apodisation dépend donc des caractéristiques du signal à analyser. Il existe d autres fonctions d apodisation qui ont un lobe central plus large que la fonction porte, mais qui atténuent plus fortement que la fonction de Hanning les lobes secondaires. 6

18 Chapitre 6 Résolution fréquentielle Le pouvoir de résolution d un analyseur de spectre caractérise son aptitude à séparer des raies. Pour pouvoir faire son étude théorique, on se place dans la représentation interpolée du spectre, ce qui permet de considérer que les signaux sont à temps continu. Soit un signal à temps continu formé de deux raies de même amplitude α aux fréquences ν et ν 2. Le spectre mesuré est, en fréquences positives, proportionnel à : α 2 4 [ H(ν ν ) 2 + H(ν ν 2 ) 2] Par définition, nous dirons que les raies sont séparées si le spectre présente deux pics différents. Cette définition conduit au «pouvoir de résolution de Rayleigh». La figure 6. indique que le pouvoir de résolution de Rayleigh est égal à la bande passante à 3 db B 3dB de la fonction d apodisation : si l écart fréquentiel ν entre les raies est supérieur à cette bande, les deux raies seront séparées sur le spectre et donc visibles. ν ν B 3dB ν ν ν ν > B 3dB raies séparées ν = B 3dB limite de Rayleigh Figure 6. Pouvoir de résolution de Rayleigh ν < B 3dB raies non séparées Ce pouvoir de résolution dépend bien sûr de la fonction d apodisation choisie, mais aussi du nombre d échantillons par bloc N utilisé pour l estimateur du périodogramme moyenné. On montre que pour les deux fonctions d apodisation précédemment étudiées, la bande passante à 3 db est : porte :.88 durée de h(n) =.88 NT e Hanning :.42 durée de h(n) =.42 NT e 7

19 CHAPITRE 6. Résolution fréquentielle Ces valeurs nous donnent deux indications : la fonction porte a un meilleur pouvoir de résolution spectral que la fonction de Hanning, le pouvoir de résolution de l analyseur est inversement proportionnel à N. Cette dernière remarque nous permet de conclure que plus le nombre d échantillons par bloc N est élevé, meilleur sera le pouvoir de résolution de l analyseur. Nous verrons dans le chapitre suivant que choisir un N élevé n a pas que des avantages. Le signal, dont l analyse spectrale est montrée à la figure 6.2, contient deux sinusoïdes d amplitudes égales, et de fréquences très proches. et.. Les figures de gauche montrent les résultats obtenus avec DSP (en lineaire) Porte N = 88.8 N = Hanning DSP (en lineaire) Porte N = 5.8 N = Hanning frequence reduite frequence reduite Figure 6.2 Résolution fréquentielle en fonction de N et h(n) la fonction porte, alors que celles de droite ont été obtenues avec la fontion de Hanning. On voit que la fonction porte permet de séparer ces deux raies pour un nombre de points plus faible que la fonction de Hanning. Il faut toutefois garder à l esprit que si une des raies avait été beaucoup plus faible que l autre, le phénomène des fuites d énergies nous aurait conduit à choisir quand même la fonction de Hanning (voir le chapitre précédent). 8

20 Chapitre 7 Variance d estimation Pour un signal aléatoire, l estimateur du périodogramme moyenné Ŝx(m) est] une variable aléatoire. Lors de l étude sur le calibrage, nous avons étudié sa valeur moyenne (E [Ŝx (m) ). Pour étudier correctement cette variable aléatoire, nous devons également nous intéresser à sa variance, qui caractérise sa dispersion. On montre que pour un signal aléatoire gaussien, la variance relative de Ŝx(m) est donnée par : ] Var [Ŝx (m) Sx(m) 2 = L où L est le nombre de blocs sur lequel on a moyenné (voir équation (2.2)). On en déduit que l opération de moyennage est nécessaire pour diminuer la dispersion des mesures lorsque le signal contient une partie aléatoire. De plus, plus ce moyennage est important, plus l estimateur du périodogramme moyenné tendra vers la valeur théorique du spectre. Cet effet est illustré par la figure 7., où Ŝx(m) a été employé pour estimer la DSP d un bruit blanc gaussien de variance unitaire. La valeur théorique de la DSP de ce signal est, quelle que soit la fréquence m. On voit que plus le moyennage est important, meilleure est l estimation. Ce résultat influe directement sur le choix du nombre d échantillons par bloc N. En effet, en pratique, on dispose le plus souvent d un signal avec un nombre d échantillons fini. Pour avoir une bonne résolution fréquentielle, on a tendance à choisir un N important. Malheureusement, ce choix conduit à un nombre de blocs L faible. Si le signal à analyser est fortement bruité, il faudra veiller à augmenter L (et donc à diminuer N) afin de minimiser la dispersion des mesures. Afin d augmenter le nombre de blocs pour un signal de longueur finie, on peut également diminuer le décalage P entre les blocs (voir l algorithme du périodogramme moyenné détaillé au paragraphe 2.3.). Toutefois, on montre que pour P < N 4, la variance d estimation ne diminue plus de manière significative. La valeur généralement employée pour P est située entre N 4 et N 2. Pour trouver un juste milieu, on peut s appuyer sur les idées suivantes. Le point fondamental est que l on doit avoir des idées a priori sur le signal étudié (spectre continu ou de raies, signal mixte, quantité de bruit, etc.) et sur les objectifs de l analyse (étudier l amplitude des raies, séparer deux raies proches, étudier le bruit, etc.). C est ici que se noue le lien entre les méthodes de traitement et la connaissance que vous avez du système à analyser. Ainsi, si l on cherche des raies espacées de ν Hertz, il faut avoir un pouvoir de résolution supérieur à ν, et donc une durée des blocs supérieure à ν secondes. A contrario, si le signal est fortement bruité, pour diminuer la variance de la mesure, on doit prendre un nombre suffisant de blocs... 9

21 CHAPITRE 7. Variance d estimation 6 sans moyennage DSP (en lineaire) DSP (en lineaire) DSP (en lineaire) moyennages moyennages frequence reduite Figure 7. Variance d estimation de l estimateur du périodogramme moyenné 2

22 Chapitre 8 Conclusion En conclusion, nous allons tenter d énoncer quelques règles générales pour le réglage des divers paramètres de l estimateur du périodogramme moyenné. Tout d abord, dès que le signal à analyser contient une partie aléatoire (ce qui est le cas pour la majorité des signaux réels), il faut employer l estimateur du périodogramme moyenné. En effet, la TFD seule, en général calculée à l aide d un algorithme de FFT (Fast Fourier Transform), n est valable que pour des signaux ne comportant absolument pas de bruit (type simulation). On peut tenter de résumer le cours précédent en quelques principes fondamentaux : Calibrage A : Le calibrage permet de fixer le type de grandeur spectrale que l on veut estimer. Si l on s intéresse à la partie aléatoire non périodique du signal, on estime la DSP et A est choisi égal à A DSP. Par contre, si on veut concentrer son étude sur la partie périodique, il vaut mieux estimer le SP et choisir A = A SP. Addition de zéros : On emploi la technique du zero padding dans le cas d un signal à spectre de raies. Ceci rend la valeur de l estimateur du périodogramme moyenné insensible à la localisation en fréquence des raies étudiées. Fonction d apodisation h(n) : Elle est choisie d une part en fonction de la résolution spectrale désirée, et d autre part en fonction de l amplitude relative des raies contenues dans le signal. En effet, pour une résolution maximale, la fonction porte sera préférée. Toutefois, en présence de raies d amplitudes très différentes, on préfère généralement la fonction de Hanning qui minimise les fuites d énergie. Nombre d échantillons par bloc N : Ce nombre est fonction de la résolution spectrale désirée, et de la quantité de bruit contenue dans le signal. On choisira un N suffisament élevé pour obtenir une résolution suffisante, tout en conservant un nombre de bloc L assez grand pour minimiser la dispersion des mesures de l estimateur, qui est due au bruit. Décalage P entre blocs : Ce décalage est en général choisi entre N 4 et N 2. Ceci permet de diminuer la variance d estimation, tout en n augmentant pas trop le temps de calcul. 2

Intérêt du découpage en sous-bandes pour l analyse spectrale

Intérêt du découpage en sous-bandes pour l analyse spectrale Intérêt du découpage en sous-bandes pour l analyse spectrale David BONACCI Institut National Polytechnique de Toulouse (INP) École Nationale Supérieure d Électrotechnique, d Électronique, d Informatique,

Plus en détail

INTRODUCTION A L ELECTRONIQUE NUMERIQUE ECHANTILLONNAGE ET QUANTIFICATION I. ARCHITECTURE DE L ELECRONIQUE NUMERIQUE

INTRODUCTION A L ELECTRONIQUE NUMERIQUE ECHANTILLONNAGE ET QUANTIFICATION I. ARCHITECTURE DE L ELECRONIQUE NUMERIQUE INTRODUCTION A L ELECTRONIQUE NUMERIQUE ECHANTILLONNAGE ET QUANTIFICATION I. ARCHITECTURE DE L ELECRONIQUE NUMERIQUE Le schéma synoptique ci-dessous décrit les différentes étapes du traitement numérique

Plus en détail

Projet de Traitement du Signal Segmentation d images SAR

Projet de Traitement du Signal Segmentation d images SAR Projet de Traitement du Signal Segmentation d images SAR Introduction En analyse d images, la segmentation est une étape essentielle, préliminaire à des traitements de haut niveau tels que la classification,

Plus en détail

TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires

TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires I ) Ecrire l'expression analytique des signaux représentés sur les figures suivantes à l'aide de signaux particuliers. Dans le cas du signal y(t) trouver

Plus en détail

Systèmes de transmission

Systèmes de transmission Systèmes de transmission Conception d une transmission série FABRE Maxime 2012 Introduction La transmission de données désigne le transport de quelque sorte d'information que ce soit, d'un endroit à un

Plus en détail

J AUVRAY Systèmes Electroniques TRANSMISSION DES SIGNAUX NUMERIQUES : SIGNAUX EN BANDE DE BASE

J AUVRAY Systèmes Electroniques TRANSMISSION DES SIGNAUX NUMERIQUES : SIGNAUX EN BANDE DE BASE RANSMISSION DES SIGNAUX NUMERIQUES : SIGNAUX EN BANDE DE BASE Un message numérique est une suite de nombres que l on considérera dans un premier temps comme indépendants.ils sont codés le plus souvent

Plus en détail

LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION

LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION ) Caractéristiques techniques des supports. L infrastructure d un réseau, la qualité de service offerte,

Plus en détail

Traitement du signal avec Scilab : la transformée de Fourier discrète

Traitement du signal avec Scilab : la transformée de Fourier discrète Traitement du signal avec Scilab : la transformée de Fourier discrète L objectif de cette séance est de valider l expression de la transformée de Fourier Discrète (TFD), telle que peut la déterminer un

Plus en détail

Communications numériques

Communications numériques Communications numériques 1. Modulation numérique (a) message numérique/signal numérique (b) transmission binaire/m-aire en bande de base (c) modulation sur fréquence porteuse (d) paramètres, limite fondamentale

Plus en détail

BTS Groupement A. Mathématiques Session 2011. Spécialités CIRA, IRIS, Systèmes électroniques, TPIL

BTS Groupement A. Mathématiques Session 2011. Spécialités CIRA, IRIS, Systèmes électroniques, TPIL BTS Groupement A Mathématiques Session 11 Exercice 1 : 1 points Spécialités CIRA, IRIS, Systèmes électroniques, TPIL On considère un circuit composé d une résistance et d un condensateur représenté par

Plus en détail

Chapitre I La fonction transmission

Chapitre I La fonction transmission Chapitre I La fonction transmission 1. Terminologies 1.1 Mode guidé / non guidé Le signal est le vecteur de l information à transmettre. La transmission s effectue entre un émetteur et un récepteur reliés

Plus en détail

CAPTEURS - CHAINES DE MESURES

CAPTEURS - CHAINES DE MESURES CAPTEURS - CHAINES DE MESURES Pierre BONNET Pierre Bonnet Master GSI - Capteurs Chaînes de Mesures 1 Plan du Cours Propriétés générales des capteurs Notion de mesure Notion de capteur: principes, classes,

Plus en détail

Echantillonnage Non uniforme

Echantillonnage Non uniforme Echantillonnage Non uniforme Marie CHABERT IRIT/INP-ENSEEIHT/ ENSEEIHT/TéSASA Patrice MICHEL et Bernard LACAZE TéSA 1 Plan Introduction Echantillonnage uniforme Echantillonnage irrégulier Comparaison Cas

Plus en détail

Transmission de données. A) Principaux éléments intervenant dans la transmission

Transmission de données. A) Principaux éléments intervenant dans la transmission Page 1 / 7 A) Principaux éléments intervenant dans la transmission A.1 Equipement voisins Ordinateur ou terminal Ordinateur ou terminal Canal de transmission ETTD ETTD ETTD : Equipement Terminal de Traitement

Plus en détail

Transmission d informations sur le réseau électrique

Transmission d informations sur le réseau électrique Transmission d informations sur le réseau électrique Introduction Remarques Toutes les questions en italique devront être préparées par écrit avant la séance du TP. Les préparations seront ramassées en

Plus en détail

Systèmes de communications numériques 2

Systèmes de communications numériques 2 Systèmes de Communications Numériques Philippe Ciuciu, Christophe Vignat Laboratoire des Signaux et Systèmes CNRS SUPÉLEC UPS SUPÉLEC, Plateau de Moulon, 91192 Gif-sur-Yvette ciuciu@lss.supelec.fr Université

Plus en détail

Précision d un résultat et calculs d incertitudes

Précision d un résultat et calculs d incertitudes Précision d un résultat et calculs d incertitudes PSI* 2012-2013 Lycée Chaptal 3 Table des matières Table des matières 1. Présentation d un résultat numérique................................ 4 1.1 Notations.........................................................

Plus en détail

LABO 5 ET 6 TRAITEMENT DE SIGNAL SOUS SIMULINK

LABO 5 ET 6 TRAITEMENT DE SIGNAL SOUS SIMULINK LABO 5 ET 6 TRAITEMENT DE SIGNAL SOUS SIMULINK 5.1 Introduction Simulink est l'extension graphique de MATLAB permettant, d une part de représenter les fonctions mathématiques et les systèmes sous forme

Plus en détail

Étude des Corrélations entre Paramètres Statiques et Dynamiques des Convertisseurs Analogique-Numérique en vue d optimiser leur Flot de Test

Étude des Corrélations entre Paramètres Statiques et Dynamiques des Convertisseurs Analogique-Numérique en vue d optimiser leur Flot de Test 11 juillet 2003 Étude des Corrélations entre Paramètres Statiques et Dynamiques des Convertisseurs Analogique-Numérique en vue d optimiser leur Flot de Test Mariane Comte Plan 2 Introduction et objectif

Plus en détail

Expérience 3 Formats de signalisation binaire

Expérience 3 Formats de signalisation binaire Expérience 3 Formats de signalisation binaire Introduction Procédures Effectuez les commandes suivantes: >> xhost nat >> rlogin nat >> setenv DISPLAY machine:0 >> setenv MATLABPATH /gel/usr/telecom/comm_tbx

Plus en détail

TP Modulation Démodulation BPSK

TP Modulation Démodulation BPSK I- INTRODUCTION : TP Modulation Démodulation BPSK La modulation BPSK est une modulation de phase (Phase Shift Keying = saut discret de phase) par signal numérique binaire (Binary). La phase d une porteuse

Plus en détail

Quantification Scalaire et Prédictive

Quantification Scalaire et Prédictive Quantification Scalaire et Prédictive Marco Cagnazzo Département Traitement du Signal et des Images TELECOM ParisTech 7 Décembre 2012 M. Cagnazzo Quantification Scalaire et Prédictive 1/64 Plan Introduction

Plus en détail

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Savoir-faire théoriques (T) : Écrire l équation différentielle associée à un système physique ; Faire apparaître la constante de temps ; Tracer

Plus en détail

M1107 : Initiation à la mesure du signal. T_MesSig

M1107 : Initiation à la mesure du signal. T_MesSig 1/81 M1107 : Initiation à la mesure du signal T_MesSig Frédéric PAYAN IUT Nice Côte d Azur - Département R&T Université de Nice Sophia Antipolis frederic.payan@unice.fr 15 octobre 2014 2/81 Curriculum

Plus en détail

Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN

Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN Table des matières. Introduction....3 Mesures et incertitudes en sciences physiques

Plus en détail

MESURE ET PRECISION. Il est clair que si le voltmètre mesure bien la tension U aux bornes de R, l ampèremètre, lui, mesure. R mes. mes. .

MESURE ET PRECISION. Il est clair que si le voltmètre mesure bien la tension U aux bornes de R, l ampèremètre, lui, mesure. R mes. mes. . MESURE ET PRECISIO La détermination de la valeur d une grandeur G à partir des mesures expérimentales de grandeurs a et b dont elle dépend n a vraiment de sens que si elle est accompagnée de la précision

Plus en détail

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

Texte Agrégation limitée par diffusion interne Page n 1. Texte Agrégation limitée par diffusion interne 1 Le phénomène observé Un fût de déchets radioactifs est enterré secrètement dans le Cantal. Au bout de quelques années, il devient poreux et laisse

Plus en détail

ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012

ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012 ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012 Pour faciliter la correction et la surveillance, merci de répondre aux 3 questions sur des feuilles différentes et d'écrire immédiatement votre nom sur toutes

Plus en détail

Le modèle de Black et Scholes

Le modèle de Black et Scholes Le modèle de Black et Scholes Alexandre Popier février 21 1 Introduction : exemple très simple de modèle financier On considère un marché avec une seule action cotée, sur une période donnée T. Dans un

Plus en détail

L analyse d images regroupe plusieurs disciplines que l on classe en deux catégories :

L analyse d images regroupe plusieurs disciplines que l on classe en deux catégories : La vision nous permet de percevoir et d interpreter le monde qui nous entoure. La vision artificielle a pour but de reproduire certaines fonctionnalités de la vision humaine au travers de l analyse d images.

Plus en détail

Chapitre 2 : communications numériques.

Chapitre 2 : communications numériques. Chapitre 2 : communications numériques. 1) généralités sur les communications numériques. A) production d'un signal numérique : transformation d'un signal analogique en une suite d'éléments binaires notés

Plus en détail

Didier Pietquin. Timbre et fréquence : fondamentale et harmoniques

Didier Pietquin. Timbre et fréquence : fondamentale et harmoniques Didier Pietquin Timbre et fréquence : fondamentale et harmoniques Que sont les notions de fréquence fondamentale et d harmoniques? C est ce que nous allons voir dans cet article. 1. Fréquence Avant d entamer

Plus en détail

Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques

Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques DERNIÈRE IMPRESSION LE er août 203 à 7:04 Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques Table des matières Onde périodique 2 2 Les ondes sinusoïdales 3 3 Les ondes acoustiques 4 3. Les sons audibles.............................

Plus en détail

Filtres passe-bas. On utilise les filtres passe-bas pour réduire l amplitude des composantes de fréquences supérieures à la celle de la coupure.

Filtres passe-bas. On utilise les filtres passe-bas pour réduire l amplitude des composantes de fréquences supérieures à la celle de la coupure. Filtres passe-bas Ce court document expose les principes des filtres passe-bas, leurs caractéristiques en fréquence et leurs principales topologies. Les éléments de contenu sont : Définition du filtre

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

8563A. SPECTRUM ANALYZER 9 khz - 26.5 GHz ANALYSEUR DE SPECTRE

8563A. SPECTRUM ANALYZER 9 khz - 26.5 GHz ANALYSEUR DE SPECTRE 8563A SPECTRUM ANALYZER 9 khz - 26.5 GHz ANALYSEUR DE SPECTRE Agenda Vue d ensemble: Qu est ce que l analyse spectrale? Que fait-on comme mesures? Theorie de l Operation: Le hardware de l analyseur de

Plus en détail

EMETTEUR ULB. Architectures & circuits. Ecole ULB GDRO ESISAR - Valence 23-27/10/2006. David MARCHALAND STMicroelectronics 26/10/2006

EMETTEUR ULB. Architectures & circuits. Ecole ULB GDRO ESISAR - Valence 23-27/10/2006. David MARCHALAND STMicroelectronics 26/10/2006 EMETTEUR ULB Architectures & circuits David MARCHALAND STMicroelectronics 26/10/2006 Ecole ULB GDRO ESISAR - Valence 23-27/10/2006 Introduction Emergence des applications de type LR-WPAN : Dispositif communicant

Plus en détail

CHAPITRE V. Théorie de l échantillonnage et de la quantification

CHAPITRE V. Théorie de l échantillonnage et de la quantification CHAPITRE V Théorie de l échantillonnage et de la quantification Olivier FRANÇAIS, SOMMAIRE I INTRODUCTION... 3 II THÉORIE DE L ÉCHANTILLONNAGE... 3 II. ACQUISITION DES SIGNAUX... 3 II. MODÉLISATION DE

Plus en détail

Champ électromagnétique?

Champ électromagnétique? Qu est-ce qu un Champ électromagnétique? Alain Azoulay Consultant, www.radiocem.com 3 décembre 2013. 1 Définition trouvée à l article 2 de la Directive «champs électromagnétiques» : des champs électriques

Plus en détail

Soutenance de stage Laboratoire des Signaux et Systèmes

Soutenance de stage Laboratoire des Signaux et Systèmes Soutenance de stage Laboratoire des Signaux et Systèmes Bornes inférieures bayésiennes de l'erreur quadratique moyenne. Application à la localisation de points de rupture. M2R ATSI Université Paris-Sud

Plus en détail

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1 TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité I Loi uniforme sur ab ; ) Introduction Dans cette activité, on s intéresse à la modélisation du tirage au hasard d un nombre réel de l intervalle [0 ;], chacun

Plus en détail

SUJET ZÉRO Epreuve d'informatique et modélisation de systèmes physiques

SUJET ZÉRO Epreuve d'informatique et modélisation de systèmes physiques SUJET ZÉRO Epreuve d'informatique et modélisation de systèmes physiques Durée 4 h Si, au cours de l épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d énoncé, d une part il le signale au chef

Plus en détail

IV - Programme détaillé par matière (1 fiche détaillée par matière)

IV - Programme détaillé par matière (1 fiche détaillée par matière) IV - Programme détaillé par matière (1 fiche détaillée par matière) Matière : Asservissement numérique Introduction aux systèmes échantillonnés (signal échantillonné, échantillonnage idéal, transformation

Plus en détail

ÉVALUATION FORMATIVE. On considère le circuit électrique RC représenté ci-dessous où R et C sont des constantes strictement positives.

ÉVALUATION FORMATIVE. On considère le circuit électrique RC représenté ci-dessous où R et C sont des constantes strictement positives. L G L G Prof. Éric J.M.DELHEZ ANALYSE MATHÉMATIQUE ÉALUATION FORMATIE Novembre 211 Ce test vous est proposé pour vous permettre de faire le point sur votre compréhension du cours d Analyse Mathématique.

Plus en détail

Chaine de transmission

Chaine de transmission Chaine de transmission Chaine de transmission 1. analogiques à l origine 2. convertis en signaux binaires Échantillonnage + quantification + codage 3. brassage des signaux binaires Multiplexage 4. séparation

Plus en détail

Traitement numérique du signal. Première partie : Bases mathématiques

Traitement numérique du signal. Première partie : Bases mathématiques 1 Traitement numérique du signal. Première partie : Bases mathématiques J.Idier H. Piet-Lahanier G. Le Besnerais F. Champagnat Première version du document : 1993 Date de la dernière remise à jour : mars

Plus en détail

Projet audio. Analyse des Signaux ELE2700

Projet audio. Analyse des Signaux ELE2700 ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE MONTRÉAL Département de Génie Électrique Projet audio Analyse des Signaux ELE2700 Saad Chidami - 2014 Table des matières Objectif du laboratoire... 4 Caractérisation du bruit...

Plus en détail

LABO 5-6 - 7 PROJET : IMPLEMENTATION D UN MODEM ADSL SOUS MATLAB

LABO 5-6 - 7 PROJET : IMPLEMENTATION D UN MODEM ADSL SOUS MATLAB LABO 5-6 - 7 PROJET : IMPLEMENTATION D UN MODEM ADSL SOUS MATLAB 5.1 Introduction Au cours de séances précédentes, nous avons appris à utiliser un certain nombre d'outils fondamentaux en traitement du

Plus en détail

Caractéristiques des ondes

Caractéristiques des ondes Caractéristiques des ondes Chapitre Activités 1 Ondes progressives à une dimension (p 38) A Analyse qualitative d une onde b Fin de la Début de la 1 L onde est progressive puisque la perturbation se déplace

Plus en détail

Arithmétique binaire. Chapitre. 5.1 Notions. 5.1.1 Bit. 5.1.2 Mot

Arithmétique binaire. Chapitre. 5.1 Notions. 5.1.1 Bit. 5.1.2 Mot Chapitre 5 Arithmétique binaire L es codes sont manipulés au quotidien sans qu on s en rende compte, et leur compréhension est quasi instinctive. Le seul fait de lire fait appel au codage alphabétique,

Plus en détail

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale.

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale. MODÉLISATION ET SIMULATION EQUATIONS AUX DIFFÉRENCES (I/II) 1. Rappels théoriques : résolution d équations aux différences 1.1. Équations aux différences. Définition. Soit x k = x(k) X l état scalaire

Plus en détail

Cours 9. Régimes du transistor MOS

Cours 9. Régimes du transistor MOS Cours 9. Régimes du transistor MOS Par Dimitri galayko Unité d enseignement Élec-info pour master ACSI à l UPMC Octobre-décembre 005 Dans ce document le transistor MOS est traité comme un composant électronique.

Plus en détail

UE 503 L3 MIAGE. Initiation Réseau et Programmation Web La couche physique. A. Belaïd

UE 503 L3 MIAGE. Initiation Réseau et Programmation Web La couche physique. A. Belaïd UE 503 L3 MIAGE Initiation Réseau et Programmation Web La couche physique A. Belaïd abelaid@loria.fr http://www.loria.fr/~abelaid/ Année Universitaire 2011/2012 2 Le Modèle OSI La couche physique ou le

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

Automatique Linéaire 1 Travaux Dirigés 1A ISMIN

Automatique Linéaire 1 Travaux Dirigés 1A ISMIN Automatique Linéaire 1 Travaux Dirigés Travaux dirigés, Automatique linéaire 1 J.M. Dutertre 2014 TD 1 Introduction, modélisation, outils. Exercice 1.1 : Calcul de la réponse d un 2 nd ordre à une rampe

Plus en détail

Les indices à surplus constant

Les indices à surplus constant Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté

Plus en détail

Mesures de temps de propagation de groupe sur convertisseurs de fréquence sans accès aux OL

Mesures de temps de propagation de groupe sur convertisseurs de fréquence sans accès aux OL Mesures de temps de propagation de groupe sur convertisseurs de fréquence sans accès aux Comment mesurer le temps de propagation de groupe sur des convertisseurs de fréquence dans lesquels le ou les oscillateurs

Plus en détail

Information. BASES LITTERAIRES Etre capable de répondre à une question du type «la valeur trouvée respecte t-elle le cahier des charges?

Information. BASES LITTERAIRES Etre capable de répondre à une question du type «la valeur trouvée respecte t-elle le cahier des charges? Compétences générales Avoir des piles neuves, ou récentes dans sa machine à calculer. Etre capable de retrouver instantanément une info dans sa machine. Prendre une bouteille d eau. Prendre CNI + convocation.

Plus en détail

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23.1. Critères de jugement binaires Plusieurs mesures (indices) sont utilisables pour quantifier l effet traitement lors de l utilisation d

Plus en détail

DETERMINATION DE L INCERTITUDE DE MESURE POUR LES ANALYSES CHIMIQUES QUANTITATIVES

DETERMINATION DE L INCERTITUDE DE MESURE POUR LES ANALYSES CHIMIQUES QUANTITATIVES Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire Administration des Laboratoires Procédure DETERMINATION DE L INCERTITUDE DE MESURE POUR LES ANALYSES CHIMIQUES QUANTITATIVES Date de mise en application

Plus en détail

Le concept cellulaire

Le concept cellulaire Le concept cellulaire X. Lagrange Télécom Bretagne 21 Mars 2014 X. Lagrange (Télécom Bretagne) Le concept cellulaire 21/03/14 1 / 57 Introduction : Objectif du cours Soit un opérateur qui dispose d une

Plus en détail

- Instrumentation numérique -

- Instrumentation numérique - - Instrumentation numérique - I.Présentation du signal numérique. I.1. Définition des différents types de signaux. Signal analogique: Un signal analogique a son amplitude qui varie de façon continue au

Plus en détail

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler Compétences exigibles : - Mettre en œuvre une démarche expérimentale pour mesurer une vitesse en utilisant l effet Doppler. - Exploiter l expression du

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Transmission des signaux numériques

Transmission des signaux numériques Transmission des signaux numériques par Hikmet SARI Chef de Département d Études à la Société Anonyme de Télécommunications (SAT) Professeur Associé à Télécom Paris. Transmission en bande de base... E

Plus en détail

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année Cours d électricité Circuits électriques en courant constant Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Objectifs du chapitre

Plus en détail

Quelleestlavaleurdel intensitéiaupointm?

Quelleestlavaleurdel intensitéiaupointm? Optique Ondulatoire Plan du cours [1] Aspect ondulatoire de la lumière [2] Interférences à deux ondes [3] Division du front d onde [4] Division d amplitude [5] Diffraction [6] Polarisation [7] Interférences

Plus en détail

Compatibilité Électromagnétique

Compatibilité Électromagnétique Compatibilité Électromagnétique notions générales et applications à l électronique de puissance Ir. Stéphane COETS 18 mai 2005 Journée d étude en Électronique de Puissance 1 Plan de l exposé La Compatibilité

Plus en détail

Manipulation N 6 : La Transposition de fréquence : Mélangeur micro-ondes

Manipulation N 6 : La Transposition de fréquence : Mélangeur micro-ondes Manipulation N 6 : La Transposition de fréquence : Mélangeur micro-ondes Avant Propos : Le sujet comporte deux parties : une partie théorique, jalonnée de questions (dans les cadres), qui doit être préparée

Plus en détail

Les Conditions aux limites

Les Conditions aux limites Chapitre 5 Les Conditions aux limites Lorsque nous désirons appliquer les équations de base de l EM à des problèmes d exploration géophysique, il est essentiel, pour pouvoir résoudre les équations différentielles,

Plus en détail

Equipement. électronique

Equipement. électronique MASTER ISIC Les générateurs de fonctions 1 1. Avant-propos C est avec l oscilloscope, le multimètre et l alimentation stabilisée, l appareil le plus répandu en laboratoire. BUT: Fournir des signau électriques

Plus en détail

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté Chapitre 4 Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté 4.1 Introduction Les systèmes qui nécessitent deux coordonnées indépendantes pour spécifier leurs positions sont appelés systèmes à

Plus en détail

Introduction à l approche bootstrap

Introduction à l approche bootstrap Introduction à l approche bootstrap Irène Buvat U494 INSERM buvat@imedjussieufr 25 septembre 2000 Introduction à l approche bootstrap - Irène Buvat - 21/9/00-1 Plan du cours Qu est-ce que le bootstrap?

Plus en détail

Chapitre 1 : Évolution COURS

Chapitre 1 : Évolution COURS Chapitre 1 : Évolution COURS OBJECTIFS DU CHAPITRE Savoir déterminer le taux d évolution, le coefficient multiplicateur et l indice en base d une évolution. Connaître les liens entre ces notions et savoir

Plus en détail

TESTS PORTMANTEAU D ADÉQUATION DE MODÈLES ARMA FAIBLES : UNE APPROCHE BASÉE SUR L AUTO-NORMALISATION

TESTS PORTMANTEAU D ADÉQUATION DE MODÈLES ARMA FAIBLES : UNE APPROCHE BASÉE SUR L AUTO-NORMALISATION TESTS PORTMANTEAU D ADÉQUATION DE MODÈLES ARMA FAIBLES : UNE APPROCHE BASÉE SUR L AUTO-NORMALISATION Bruno Saussereau Laboratoire de Mathématiques de Besançon Université de Franche-Comté Travail en commun

Plus en détail

10ème Congrès Français d'acoustique Lyon, 12-16 Avril 2010

10ème Congrès Français d'acoustique Lyon, 12-16 Avril 2010 10ème Congrès Français d'acoustique Lyon, 12-16 Avril 2010 Le compressed sensing pour l holographie acoustique de champ proche II: Mise en œuvre expérimentale. Antoine Peillot 1, Gilles Chardon 2, François

Plus en détail

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h ANNEE UNIVERSITAIRE 2011-2012 DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE Examen du Tronc Commun sous forme de QCM Janvier 2012 14 h à 16 h Les modalités de contrôle se dérouleront cette année sous forme

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence Chapitre 3 Mesures stationnaires et théorèmes de convergence Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée p.1 I. Mesures stationnaires Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée

Plus en détail

1 Définition de la non stationnarité

1 Définition de la non stationnarité Chapitre 2: La non stationnarité -Testsdedétection Quelques notes de cours (non exhaustives) 1 Définition de la non stationnarité La plupart des séries économiques sont non stationnaires, c est-à-direqueleprocessusquiles

Plus en détail

- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE

- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE - MANIP 2 - - COÏNCIDENCES ET MESURES DE TEMPS - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE L objectif de cette manipulation est d effectuer une mesure de la vitesse de la lumière sur une «base

Plus en détail

5.2 Théorème/Transformée de Fourier a) Théorème

5.2 Théorème/Transformée de Fourier a) Théorème . Théorème de Fourier et Transformée de Fourier Fourier, Joseph (788). Théorème/Transformée de Fourier a) Théorème Théorème «de Fourier»: N importe quelle courbe peut être décomposée en une superposition

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

Numérisation du signal

Numérisation du signal Chapitre 12 Sciences Physiques - BTS Numérisation du signal 1 Analogique - Numérique. 1.1 Définitions. Signal analogique : un signal analogique s a (t)est un signal continu dont la valeur varie en fonction

Plus en détail

Dan Istrate. Directeur de thèse : Eric Castelli Co-Directeur : Laurent Besacier

Dan Istrate. Directeur de thèse : Eric Castelli Co-Directeur : Laurent Besacier Détection et reconnaissance des sons pour la surveillance médicale Dan Istrate le 16 décembre 2003 Directeur de thèse : Eric Castelli Co-Directeur : Laurent Besacier Thèse mené dans le cadre d une collaboration

Plus en détail

Une fréquence peut-elle être instantanée?

Une fréquence peut-elle être instantanée? Fréquence? Variable? Instantané vs. local? Conclure? Une fréquence peut-elle être instantanée? Patrick Flandrin CNRS & École Normale Supérieure de Lyon, France Produire le temps, IRCAM, Paris, juin 2012

Plus en détail

Partie Agir : Défis du XXI ème siècle CHAP 20-ACT EXP Convertisseur Analogique Numérique (CAN)

Partie Agir : Défis du XXI ème siècle CHAP 20-ACT EXP Convertisseur Analogique Numérique (CAN) 1/5 Partie Agir : Défis du XXI ème siècle CHAP 20-ACT EXP Convertisseur Analogique Numérique (CAN) Objectifs : Reconnaître des signaux de nature analogique et des signaux de nature numérique Mettre en

Plus en détail

DUT Techniques de commercialisation Mathématiques et statistiques appliquées

DUT Techniques de commercialisation Mathématiques et statistiques appliquées DUT Techniques de commercialisation Mathématiques et statistiques appliquées Francois.Kauffmann@unicaen.fr Université de Caen Basse-Normandie 3 novembre 2014 Francois.Kauffmann@unicaen.fr UCBN MathStat

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

Systèmes de communications numériques 2

Systèmes de communications numériques 2 Systèmes de Communications Numériques Philippe Ciuciu, Christophe Vignat Laboratoire des Signaux et Systèmes cnrs supélec ups supélec, Plateau de Moulon, 9119 Gif-sur-Yvette ciuciu@lss.supelec.fr Université

Plus en détail

P1PY7204 Acquisition de données Cours

P1PY7204 Acquisition de données Cours ANNEE 2012-2013 Semestre d Automne 2012 Master de Sciences, Technologies, Santé Mention Physique- Spécialité Instrumentation P1PY7204 Acquisition de données Cours Denis Dumora denis.dumora@u-bordeaux1.fr

Plus en détail

Représentation des Nombres

Représentation des Nombres Chapitre 5 Représentation des Nombres 5. Representation des entiers 5.. Principe des représentations en base b Base L entier écrit 344 correspond a 3 mille + 4 cent + dix + 4. Plus généralement a n a n...

Plus en détail

Ecole Centrale d Electronique VA «Réseaux haut débit et multimédia» Novembre 2009

Ecole Centrale d Electronique VA «Réseaux haut débit et multimédia» Novembre 2009 Ecole Centrale d Electronique VA «Réseaux haut débit et multimédia» Novembre 2009 1 Les fibres optiques : caractéristiques et fabrication 2 Les composants optoélectroniques 3 Les amplificateurs optiques

Plus en détail

Notions d asservissements et de Régulations

Notions d asservissements et de Régulations I. Introduction I. Notions d asservissements et de Régulations Le professeur de Génie Electrique doit faire passer des notions de régulation à travers ses enseignements. Les notions principales qu'il a

Plus en détail

Chapitre 2 : Systèmes radio mobiles et concepts cellulaires

Chapitre 2 : Systèmes radio mobiles et concepts cellulaires Chapitre 2 : Systèmes radio mobiles et concepts cellulaires Systèmes cellulaires Réseaux cellulaires analogiques de 1ère génération : AMPS (USA), NMT(Scandinavie), TACS (RU)... Réseaux numériques de 2ème

Plus en détail

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3)

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) Jean-Yves Jaffray Patrice Perny 16 mars 2006 ATTITUDE PAR RAPPORT AU RISQUE 1 Attitude par rapport au risque Nousn avons pas encore fait d hypothèse sur la structure de

Plus en détail

Les transistors à effet de champ.

Les transistors à effet de champ. Chapitre 2 Les transistors à effet de champ. 2.1 Les différentes structures Il existe de nombreux types de transistors utilisant un effet de champ (FET : Field Effect Transistor). Ces composants sont caractérisés

Plus en détail

Une application de méthodes inverses en astrophysique : l'analyse de l'histoire de la formation d'étoiles dans les galaxies

Une application de méthodes inverses en astrophysique : l'analyse de l'histoire de la formation d'étoiles dans les galaxies Une application de méthodes inverses en astrophysique : l'analyse de l'histoire de la formation d'étoiles dans les galaxies Ariane Lançon (Observatoire de Strasbourg) en collaboration avec: Jean-Luc Vergely,

Plus en détail