Anesthésie Générale. Dr. KHOUADJA Hosni. Service Anesthésie Réanimation CHU Farhat HACHED Sousse

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Anesthésie Générale. Dr. KHOUADJA Hosni. Service Anesthésie Réanimation CHU Farhat HACHED Sousse"

Transcription

1 Anesthésie Générale Dr. KHOUADJA Hosni Service Anesthésie Réanimation CHU Farhat HACHED Sousse

2 Introduction Définition de l anesthésie: C est une abolition induite de la conscience et une incapacité à percevoir la douleur. Objectifs de l anesthésie: Permettre et faciliter les gestes chirurgicaux sans préjudice patient

3 Introduction

4 Introduction L anesthésie générale: Administrer des agents provoquant: Hypnose: une perte de conscience réversible Amnésie: absence de mémorisation Anxiolyse Analgésie Contrôle de la motricité Contrôle des réactions du système nerveux autonome Agents IV ou inhalés

5 Comment je prépare ma sa salle d anesthésie? Check-list de la salle

6 Check-list de la salle Obligatoire pour la mise en route de la salle d opération A l ouverture de la salle Entre chaque patient Avant AG ou ALR: sécurité patient +++ Doit être consigné sur une feuille d ouverture de la salle Systématique: point par point Intubation et ventilation Plateau d induction Appareils de surveillance Voies d abords veineuse Autres: Réchauffement Antibioprophylaxie Protection occulaire

7 Check-list: Intubation et ventilation Plateau d intubation: 1. Laryngoscope: plusieurs tailles lames, montées et lumière vérifiée 2. Canule de Guedel 3. Mandrin, pince de magill 4. Sonde d intubation, étanchéité ballonnet 5. Seringue 20cc pour gonfler le ballonnet 6. Sparadrap pour fixation 7. Stéthoscope 8. Spray de salbutamol, spray anesthésique local 9. Sonde gastrique, lubrifiant 10. Gants jetables 11. Masque laryngé et/ou kit intubation difficile

8 Check-list: Intubation et ventilation Ventilateur: 1. Branchement de la machine et montage des circuits: Electricité, O 2,N 2 O, AIR, vide Montage du circuit mécanique et circuit manuel cuve à chaux sodée, cuve d halogéné 2. Vérifier le bon fonctionnement de la machine: Mise en route de la machine + vérification des gaz test de fuite de la machine Calibrage cellule O 2 en air ambiant et en O 2 pur Vérification du Bypass

9 Check-list: Intubation et ventilation Ventilateur: 3. Vérification des alarmes: FIO Mise en route capnographe 5. Obus d O 2 + détendeur disponible à proximité

10 Check-list: Intubation et ventilation Aspiration: 1. Branchement du vide 2. Mise en place de la poche d aspiration 3. Préparation d une sonde d aspiration 4. Vérification du bon fonctionnement 5. Vérifier la mobilité de la table opératoire L aspiration doit être réservée à l usage anesthésique

11 Check-list: appareils de surveillance Surveillance cardio-vasculaire: 1. Branchement électrique 2. Scope trois électrodes minimum 3. PNI 4. Activation et vérification des alarmes 50<FC<120 90<PAS<160 40<PAD< En fonction du terrain: PAI, KT droit avec Qc, ETO

12 Check-list: appareils de surveillance Surveillance respiratoire: SpO 2 fonctionnel, alarmes réglées (sat.o 2 >90) Analyseur de vapeurs anesthésiques Analyseur EtCO 2 Moniteur de curarisation

13 Check-list: plateau d induction Envisagé selon chaque patient & type d intervention Attention à la dilution et à l étiquetage des seringues Préparer drogues d urgence: Ephédrine: 1 amp. 30mg à diluer dans 10 ml 3mg/cc Atropine: 0.5mg Vérifier présence: adrénaline, dobutamine, cordarone 1 patient = 1 plateau = n seringues qui sont jetées après usage

14 Check-list: Voie d abord veineuse Matériel: Perfusion: Sérum physio. Ou Ringer Lactate Cathlons, tubulures, prolongateurs, robinets Garrot, compresses, alcool Vérifier côté à perfuser En fonction du terrain En fonction de la chirurgie En fonction des habitudes

15 Check-list de la salle Défibrillateur: Disponible et fonctionnel au Bloc Opératoire

16 Accueil du patient Arrivée au B.O.

17 Accueil du patient Rassurer le patient Installation confortable sur table opératoire, points de compression Vérification: 1. Identité du patient 2. Type de chirurgie, côté à opérer 3. Dossier anesthésie et médical 4. Respect des règles du jeûne 5. Présence de prothèse Réchauffement patient Recherche d allergie et réévaluation critères d intubation Préparation fiche anesthésie

18 Accueil du patient Règles du jeûne préopératoire: Liquides claire/ eau, jus sans pulpe 2h Lait maternelle 4h Lait artificielle 6h Aliments solides 6h

19 Accueil patient Monitorage du patient Mise en place voie veineuse périphérique Compensation du jeûne préop.: cristalloïdes: 100 ml/ heure de jeûne Antibioprophylaxie selon le type de chirurgie

20 Anesthésie Générale pré-oxygénation Induction Entretien Réveil

21 Anesthésie Générale Pré-oxygénation

22 Pré-oxygénation But: Prolonger de plusieurs min. la durée de la normoxie lors de l apnée post-induction Principe: les réserves de l organisme en O 2 en augmentant la fraction alvéolaire en O 2 Remplacer l azote dans l alvéole par l 0 2 : Dénitrogénation de la CRF.

23 Pré-oxygénation Modalité: Masque facial étanche Débit gaz frais: O2>10l/mn Absence de réinhalation FIO2=1 Technique: ventilation à volume courant normal 2-3min Ventilation à 4 capacités vitale en 30sec Ventilation à 8 capacités vitale en 1 min

24 Pré-oxygénation Volumes théoriques d oxygène (litres) Réserves d O2 To T 1min T 3min CRF Sang Tissus Totales Réserves d oxygène théoriques chez un adulte sain lors d une préoxygénation «à volume courant»

25 Pré-oxygénation Objectifs: FeO 2 >90% SpO 2 >98%

26 Anesthésie Générale Induction

27 Induction IV: La séquence d induction: Morphinique hypnotique curare Curare: si patient ventilable Bonne ampliation thoracique Vt>Vd (3ml/kg) Tracé capnographique identifiable Si le morphinique: rémifentanil hypnotique curare - morphinique

28 Induction Par inhalation: Adulte: sévoflurane Enfant: sévoflurane halothane Puis injection: morphinique + curare Contre-indications: Refus du patient Estomac plein Reflux gastro-oesophagien HTIC Atcds hyperthermie maligne myopathies

29 Induction Hypnotiques: perte de conscience IV: Thiopental: Penthotal Etomidate: Hypnomidate Propofol: Diprivan Ketamine: Ketalar Midazolam: Hypnovel Inhalés: Protoxyde d azote: N 2 O Halogénés: Fluor Halothane: Fluothane Isoflurane: Forène Desflurane: Suprane Sévoflurane: Sévorane MAC:0.76 MAC:1.15 MAC:7.25 MAC:2.05

30 Induction Opiacés: analgésie Dérivés synthétiques de l opium: Fentanyl: Fentanyl Alfentanil: Rapifen Sufentanil: Sufenta Rémifentanil: Ultiva Curares: paralysie musculaire Blocage de la plaque motrice Succinylcholine: célocurine Vécuronium: Norcuron Atracurium: Tracrium Rocuronium: Esmeron Cisatracrium: Nimbex

31 Induction Contrôle VAS: Masque facial Dispositif supra-laryngée Intubation trachéale Par laryngoscopie directe ou fibroscopie Nasale Orale

32 Induction Ventilation: Spontanée Assistance manuelle au ballon (AMBU) Assistée contrôlée par le respirateur: Mode Volume contrôlé: VT= 8ml/kg, F ce =12-14/min, FiO 2 = Mode Pression contrôlée Objectifs: spo2>95%, PET co 2 : mmhg

33 Capnogramme normal E0 = expiration de l espace mort E1 = rinçage des grosses bronches E2 = rinçage broncho-alvéolaire I1 = début de la phase inspiratoire I2 = plateau inspiratoire (doit se maintenir à 0)

34 Capnogramme Anormal Ré-inhalation de CO2 Baisse du débit cardiaque Débranchement ou apnée Arrêt cardiaque

35 Capnogramme Anormal Désadaptation patient /respirateur Bronchospasme Intubation sélective Intubation œsophagienne

36 Induction: Stade d anesthésie de GUEDEL: Stade 1: Analgésie ou désorientation Analgésie, sédation et amnésie Respiration lente et régulière Reflexe palpébral présent

37 Induction: Stade d anesthésie de GUEDEL: Stade 2: Agitation ou excitation Perte totale de la conscience Abolition totale de contrôle des centres sup: Agitation, excitation, activité motrice incontrôlée Réflexes très exagérés Réflexe palpébral présent Rêve Respiration irrégulière Pupilles très dilatées

38 Induction: Stade d anesthésie de GUEDEL: Stade 2: Agitation ou excitation Stade dangereux: Laryngospasme Toux, Vomissements Parfois troubles du rythme: bradycardie d origine vagale ou FV d origine reflexe PMD convenable Ambiance calme induction douce

39 Induction: Stade d anesthésie de GUEDEL: Stade 3: stade d anesthésie chirurgicale Anesthésie chirurgicale légère (1 et 2) Réflexe palpébral, déglutition: absents Réflexe cornéen absent ou présent Pupille constrictées Tonus muscle intercostaux diminué: relâchement musculaire Respiration régulière du thorax et de l abdomen Baisse température corporelle

40 Induction: Stade d anesthésie de GUEDEL: Stade 3: stade d anesthésie chirurgicale Anesthésie chirurgicale profonde (3 et 4) Absence de réflexe palpébral et cornéen Paralysie complète des muscles intercostaux Respiration thoracique absente, respiration abdominale régulière Pupilles dilatées

41 Induction: Stade d anesthésie de GUEDEL: Stade 4: stade de surdosage ou toxique Abolition de toutes activités réflexe Paralysie respiratoire totale Arrêt respiratoire Pupilles très dilatées NE JAMAIS ATTEINDRE CE STADE = DECES

42 Induction: complications: 1/3 des décès dues à l anesthésie Majorité des accidents grave de l anesthésie surviennent à l induction et à l entretien 13% des accidents de l induction sont due à une erreur humaine Accidents ventilatoires et cardiovasculaires

43 Complications ventilatoires

44 Induction: complications ventilatoires: Absence de contrôle des VAS: Ventilation au masque faciale difficile imprévue ou prévue : Age > 55 ans Obésité Édentation Barbe Ronfleurs

45 Induction: complications ventilatoires: Absence de contrôle des VAS: Intubation trachéale difficile imprévue ou prévue : Classe mallampati >2 Distance thyromentale < 65 mm Ouverture bouche < 35 mm Mobilité rachis cervicale Incisives proéminentes

46 Induction: complications ventilatoires: Laryngospasme: Fermeture spasmodique des cordes vocales induisant une obstruction complète ou incomplète des voies aériennes supérieures Diagnostic: Stridor inspiratoire Tirage inspiratoire Mouvements paradoxaux thoraco-abdominal volume courant CAT: Approfondissement de l anesthésie et FIO2 =1 Aspiration buccale et subluxation articulations temporo-mandibulaire

47 Induction: complications ventilatoires: Bronchosapasme: calibre bronchique par constriction muscles lisses bronchiques ± œdème pariètale Principales causes: Anesthésie trop légère Hyperréactivité bronchique Réaction anaphylactique

48 Induction: complications ventilatoires: Bronchosapasme: Diagnostic: Difficulté de ventiler le patient:» pression d insufflation» volume courant expiré SpO2 Pet CO2 avec disparition du plateau Auscultation: râles sibilants CAT: Approfondissement de l anesthésie et FIO2=1 Administration médicaments bronchodilatateurs: β 2 +, adrénaline

49 Induction: complications ventilatoires: Inhalation bronchique: Passage du liquide digestif dans l arbre trachéo-bronchique Diagnostic: Facile en cas de régurgitation massive Difficile en cas de régurgitation fugace:» Désaturation» Râles sibilants» Aspiration trachéale +» Radiographie thorax: infiltrats pulmonaire surtout à droite CAT:» Préventif: respect règles du jeûne, cimétidine, induction séquence rapide si indication» Curatif: simple O2 voire ventilation mécanique post-op et antibiothérapie

50 Complications cardiovasculaires

51 Rappel physiopathologique: Electrophysiologie cardiaque La régulation de l activité cardiaque: Système nerveux autonome: Système ε «stimulants» Système parasympathique «freinateurs» Système nerveux central Boucles reflexes viscérocardiaques et des influences humorales

52 Rappel physiopathologique: Electrophysiologie cardiaque Anesthésie: Ralentissement des courants ioniques Altération du contrôle neurovégétatif du cœur Sympatholyse efficacité des reflexes viscéro-cardiaque

53 Rappel physiopathologique: Régulation de la PA Mécanismes de régulation de la PA: Régulation à court terme: Le baroréflexe Le reflexe ischémique cérébrale Les chémorécepteurs Régulation à long terme: Système-rénineangiotensine-aldostérone FAN Vasopressine ou ADH

54 Rappel physiopathologique: Régulation de la PA Le baro-réflexe: Récepteurs: Haute pression mécanorécepteurs: Cross aortique Sinus carotidien Basse pression volorécepteurs: Parois cardiaques Vaisseaux pulmonaires Voies afférentes: Nerf Ludwig-cyon, X Nerf de Héring, IX

55 Rappel physiopathologique: Régulation de la PA Le baro-réflexe: Centres régulateurs: (tronc cérébral) Noyau tractus solitaire ( ) Noyau ambigu (para ) Voies effectrices: Syst. nerveux sympathique Syst. nerveux parasympathique

56 Rappel physiopathologique: Régulation de la PA

57 Rappel physiopathologique: Régulation de la PA

58 Rappel physiopathologique: L anesthésie déprime le baro-reflexe

59 Rappel physiopathologique: Anesthésie et tonus sympathique Anesthésie: déprime le baro-reflexe Baisse brutale du tonus

60 Induction: complications cardiovasculaires: Hypotension artérielle: Drogues anesthésiques: Effet direct sur le myocarde et le système vasculaire:» Effet Inotrope négatif» Effet vasodilatateur» de la réponse baroréflexe Effet indirect sur le système nerveux autonome:» activité système sympathique CAT: Le bon choix et la titration des drogues anesthésiques Remplissage vasculaire + vasopresseurs

61 Induction: complications cardiovasculaires: Hypertension artérielle: Reflet d une hyperréactivité adrénergique face aux stimuli nociceptifs Prévention: adaptation des doses de morphiniques et d hypnotiques

62 Induction: complications cardiovasculaires: Troubles du rythme et de la conduction: Bradycardies:» Peuvent être due à un bloc auriculo-ventriculaie ou sinusale d origine vagale Tachycardies:» Favorisées par l ischémie, l anoxie, l hypercatécholaminergie, troubles ioniques( hypo ou hyper K +, hypo NA +, hyper ca 2+ )» Tachycardie ventriculaires: ESV, tachycardie sinusale,tv, FV» tachycardie supraventriculaires: ESSV, AC/FA

63 Induction: complications cardiovasculaires: Etat de choc et arrêt cardiaque: Principales causes: ventilatoires:» Anoxie» Pneumothorax suffocant Circulatoires:» Drogues anesthésiques Choc anaphylactique Diagnostic rapide: Tracé cardioscopique Chute brutale Fe CO2 CAT: Arrêt des agents anesthésiques Contrôle des voies aériennes Réanimation cardiopulmonaire (RCP)

64 Complications neurologiques

65 Induction: complications neurologiques: Crises épileptiformes: rapide des concentrations cérébrales en anesthésiques: deséquilibre entre synapses excitatrices et inhibitrices Si ALR: injection IV ou surdosage Diagnostic: Crises tonico-cloniques Nystagmus vertical ou plafonnement des yeux Anomalies EEG CAT: Oxygénation Sédation par Benzodiazepine: midazolam ou diazepam Anesthésie par penthotal et IOT

66 Induction: complications neurologiques: Rigidité thoracique: Action des opiacés Dépend de la dose et de la modalité d administration Diagnostic: Flexion MS, extention MI Rigidité thorax, abdomen et rachis Fermeture des cordes vocales CAT: curarisation du patient

67 Induction: hyperthermie maligne: Complication rare mais redoutable Étiologies: La succinylcholine Les hallogénés Diagnostic: Spasme des masseters Tachycardie inexpliquée, tachypnée Fe CO2 Rigidité localisée température CAT: Arrêt de l agent déclenchant Hyperventilation FIO2=1 Dantrolène sodique 2.5 mg/kg

68 Anesthésie générale Entretien

69 Entretien Ventilation: Mélange N 2 O/O 2 ou O 2 /air: FiO 2 >0.5 Circuit ouvert, circuit fermé: Circuit fermé: DGF= consommation patient+prélèvement du monitorage+ CO2 piégé Circuit semi-fermé: Consommation patient < DGF < ½ volume expiré/mn (V E ) Circuit semi-ouvert: ½ V E < DGF < V E circuit ouvert: DGF > V E

70 Entretien Hypnose: Totale IV: Propofol (induction et entretien): A= 6-10 mg/kg/h E= mg/kg/h Agents inhalés: Halogénés (MAC): Halothane: 0.76 Isoflurane: 1.15 Sévoflurane: 2.05 Desflurane: 7.25

71 Entretien Analgésie: Réinjection de morphinique: (1/2 dose) Systématique selon durée d action morphinique Si présence signes de mauvaise imprégnation: Tachycardie, HTA Hyperhémie conjonctivale, larmoiement, mydriase Hypersialorrhée Sufentanil: Fentanyl: Alfentanil: Rémifentanil: 0.15 µg/kg/45mn µg/kg/25mn 5 µg/kg/ 10mn PSE en µg/kg/mn

72 Entretien Curarisation: Réinjection 1/3 dose d induction Indications: Selon type de chirurgie Selon durée d action Ou selon monitorage de curarisation: À partir de 2/4 réponses au TOF au niveau du muscle sourcilier et NON le muscle orbiculaire de l œil

73 curarisation Sites de monitorage Très résistants Muscle sourcilier Muscles adducteurs laryngés Le diaphragme Muscles grands droits de l abdomen Très sensibles Muscle orbiculaire de l œil Muscles de la déglutition Muscles de protection des voies aériennes Muscles adducteurs du pouce

74 Sites du monitorage Muscle sourcilier: Résistant aux curares Stimulation de la branche temporale nerf facial Électrodes sur son trajet: arcade sourcilière Réponse: 1/3 interne arcade sourcillière Indication: INTUBATION TRACHEALE Cinétique de curarisation et de récupération idem que les muscles adducteurs laryngés

75 Sites du monitorage À ne pas confondre avec le muscle orbiculaire de l œil: Sensible aux curares Stimulation branche temporale nerf facial Réponse: au niveau de la paupière

76 Cristalloïdes: Entretien: Apports hydriques périopératoire Sérum salé isotonique et Ringer Lactate Pouvoir d expansion volumique 20% Alternance: Colloïdes: Si excès SSI: acidose métabolique hyperchlorémique et hypernatrémie Si excès RL: alcalose métabolique avec hyperkaliémie Gélofusine, Plasmagel Pouvoir d expansion volumique 80% Intérêt: si état de choc

77 Entretien: Apports hydriques péri-opératoire Osmolarité (mosm/l) Efficacité voluméque Durée d efficacité CRISTALLOÏDES Ringer-lactate h Sérum phy h Colloïdes naturels Albumine 4% h Albumine 20% h Colloïdes de synthèse Plasmagel HEA h 12-18h

78 Entretien: Apports hydrique péri-opératoire Jeûne pré-opératoire: 100ml/h de jeûne RL ou SSI Per-opératoire: Chirurgie lourde: 7-10 ml/kg/h Chirurgie périphérique: 4ml/kg/h Toujours compenser si pertes sanguines

79 Anesthésie générale Réveil

80 Réveil Modalité d extubation: Couper «les gaz» O 2 pure pendant 4-5 mn Matériel d aspiration fonctionnel Drogues et matériels d intubation prêts à l emploi Aspiration trachéale, buccale et pharyngée Aspiration sonde gastrique Apport O 2 masque facial étanche puis lunettes après extubation

81 Réveil: Critères d extubation sur table 1. Respiratoire: Respiration spontanée, régulière sans tirage Vt: 5-8 ml/kg FR: c/mn 2. Décurarisation complète: TOF: T4/T1>0.9 à l adducteur du pouce Head lift test positif (>5sec) Rétention canule buccale entre les dents

82 décurarisation Sites de monitorage Muscle sourcilier Muscles adducteurs laryngés Le diaphragme Muscles grands droits de l abdomen Très résistants Muscle orbiculaire de l œil Muscles de la déglutition Muscles de protection des voies aériennes Muscles adducteurs du pouce Très sensibles

83 Sites du monitorage Muscles adducteurs du pouce: Sensible aux curares Stimulation nerf ulnaire Réponse : adduction du pouce Intérêt: curarisation résiduel Blocs profonds

84 Réveil: Critères d extubation sur table 3. Neurologique: Réponse verbale et motrice aux ordres simples Récupération des réflexes de protection des VAS: Déglutition toux

85 Réveil: Critères d extubation sur table 4. Hémodynamique: PA et FC± 20% valeur pré-opératoire Absence de drogues vasoactives 5. Générale: Température> 36 C +++ Analgésie correcte +++ Absence de complications chirurgicale

86 Réveil Transfert en SSPI: Systématique après toute AG ou ALR Accompagné Sous O 2 si AG Avoir à disposition: canule de Guedel masque facial Ambu voire matériel de ré intubation Sous monitorage électrocardioscope, PNI, SpO 2 Transmission à l infirmière de SSPI

87 conclusion

88 Conclusion Le patient qui devait subir une opération était semblable à un criminel se préparant à être exécuté. Il comptait les jours qui le séparaient de la date fatale. Ce jour venu, il comptait les heures. Il tendait l oreille pour surprendre le bruit des roues de la voiture du chirurgien, son coup de sonnette, son pas dans l escalier, son pas dans la chambre, les cliquetis de ses instruments redoutés, ses paroles graves et rares, ses ultimes préparations. Alors, tout en se révoltant contre son sort, il se laissait attacher et s abandonnait au couteau cruel William Cheselden( )

quelques points essentiels

quelques points essentiels actualisation de la conférence d experts sur l intubation difficile: SFAR, SRLF, SFMU, ADARPEF, CARO et CARORL quelques points essentiels Ann Fr Anesth Reanim 2008;27:3-14 - ventilation au masque difficile

Plus en détail

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque 24 ème Congrès de la Coordination des Infirmiers Anesthésistes et de Réanimation de Caen et sa Région Dr Buléon Clément Pôle Réanimation-Anesthésie-SAMU,

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à plat dos, inconscient Glasgow 3, à 20 mètres d une

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques B. Dureuil, PG. Yavordios, A. Steib Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (Absence de conflits d intérêts sur le sujet)

Plus en détail

ROLE IADE EN NEUROANESTHESIE. (C.Muller 2005)

ROLE IADE EN NEUROANESTHESIE. (C.Muller 2005) ROLE IADE EN NEUROANESTHESIE. (C.Muller 2005) PLAN : - Lieux d exercice. - Rappel des notions essentielles à connaître en NeuroAnesthésie. - Rôle IADE. - Cas particulier de l enfant. LIEUX D EXERCICE.

Plus en détail

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2 Généralisation 2014 d un recueil d indicateurs pour l amélioration de la qualité et de la sécurité des soins dans les établissements de santé de soins de courte durée Consignes de remplissage - Grille

Plus en détail

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Vieillissement de la population Augmentation du nombre de patients porteurs de stimulateurs cardiaques et défibrillateurs implantables Augmentation

Plus en détail

Urgence de terrain : conduite à tenir Actualisation de la réanimation cardio-pulmonaire

Urgence de terrain : conduite à tenir Actualisation de la réanimation cardio-pulmonaire Urgence de terrain : conduite à tenir Actualisation de la réanimation cardio-pulmonaire Docteur Jean-Pierre PERTEK Chef de service d anesthésie réanimation L arrêt cardio-respiratoire est un événement

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle UEMPSfO - Physiologie Chapitre 4 : La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle Professeur Christophe RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor Coup d envoi Définition de l urgence Fonction des personnes : Pour les patients : «ça ne va pas», «il n est pas comme d habitude», «il

Plus en détail

La fonction respiratoire

La fonction respiratoire La fonction respiratoire Introduction Fonction vitale : Au-delà de 3 min = atteintes graves Après 5 min = très altérés On parle de 3 phénomènes : Ventilation : respiration visible, échanges aériens intérieur

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

Soins Inrmiers aux brûlés

Soins Inrmiers aux brûlés Soins Inrmiers aux brûlés Le 29/04/2009 1 Intro La gravité d'une brûlure dépend essentiellement de sa profondeur, de sa supercie de sa localisation et du ASA. Sa prise en charge doit être rapide pour limiter

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

D-52589-2012. Gardez votre objectif en vue DRÄGER SMARTPILOT VIEW

D-52589-2012. Gardez votre objectif en vue DRÄGER SMARTPILOT VIEW D-52589-2012 Gardez votre objectif en vue DRÄGER SMARTPILOT VIEW 02 DRÄGER SMARTPILOT VIEW Passer des données aux décisions Comme une image peut en dire bien plus que mille mots, une nouvelle technologie

Plus en détail

L'oxygène. Rappel. plus d informations au : 02 54 21 97 39 ou par mail à : gaz-medicaux@spengler.fr

L'oxygène. Rappel. plus d informations au : 02 54 21 97 39 ou par mail à : gaz-medicaux@spengler.fr L'oxygène Spengler, fabricant français de matériel médical et établissement pharmaceutique distributeur en gros de gaz à usage médical, propose des ensembles de premiers secours conformes à la législation

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

8/28/2013. L inhalothérapie aux soins critiques. Objectifs. Rôles de l inhalothérapeute. Objectifs

8/28/2013. L inhalothérapie aux soins critiques. Objectifs. Rôles de l inhalothérapeute. Objectifs Objectifs Connaître le rôle de l inhalothérapeute dans les unités de soins critiques Connaître les dispositifs d oxygénation et d humidification Connaître les modes et principes de la ventilation (invasive,

Plus en détail

o Non o Non o Oui o Non

o Non o Non o Oui o Non Enquête générale (à remplir une fois) [ ] = plusieurs réponses possibles o = une seule réponse possible Date de votre réponse à ce questionnaire Nombre de lits dans l'unité Connaissez-vous l incidence

Plus en détail

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration

Plus en détail

Accueil du nouveau-né en cas d accouchement extra-hospitalier

Accueil du nouveau-né en cas d accouchement extra-hospitalier 1 Accueil du nouveau-né en cas d accouchement extra-hospitalier Chabernaud JL. SMUR pédiatrique (SAMU 92), CHU Antoine-Béclère (AP-HP) 157, rue de la Porte de Trivaux 92141 Clamart. Tél : 01-45-37-46-14

Plus en détail

Maladies neuromusculaires

Maladies neuromusculaires Ministère de la Santé et des Solidarités Direction Générale de la Santé Informations et conseils Maladies neuromusculaires Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte de

Plus en détail

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Hôpital Privé d Antony APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Livret d information Hôpital Privé d Antony OPC/KINE/297 Page 1 sur 6 Intervenants Rédigé par : Nom Profession Le Visa C.DUPUY

Plus en détail

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical - Annie PAPON Cadre responsable 1 AFGSU Niveau 1 page 4 AFGSU Niveau 2 page 5 AFGSU face aux risques NRBC page 6 Recyclage AFGSU Niveau

Plus en détail

Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable. Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus

Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable. Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus Objectifs Expliquer le fonctionnement des stimulateurs et défibrillateurs Identifier

Plus en détail

INTUBATION DU NOUVEAU-NÉ LORS DE LA PRISE EN CHARGE PAR LES SMUR PÉDIATRIQUES : DONNÉES DE L ÉTUDE EPIPPAIN

INTUBATION DU NOUVEAU-NÉ LORS DE LA PRISE EN CHARGE PAR LES SMUR PÉDIATRIQUES : DONNÉES DE L ÉTUDE EPIPPAIN INTUBATION DU NOUVEAU-NÉ LORS DE LA PRISE EN CHARGE PAR LES SMUR PÉDIATRIQUES : DONNÉES DE L ÉTUDE EPIPPAIN Dr Jean-Louis Chabernaud, Jocelyne Alexandre Hôpital A. Béclère (SAMU 92) Dr Noella Lodé Hôpital

Plus en détail

A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3

A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3 Chapitre 121 La ventilation non invasive (VNI) de l enfant A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3 1. Définition La VNI se définit comme une technique destinée à augmenter la ventilation alvéolaire sans utiliser

Plus en détail

La chirurgie dans la PC

La chirurgie dans la PC La chirurgie dans la PC GF PENNECOT Marchant ou déambulant Grand handicapé Kinésith sithérapie Appareillage Médicaments Chirurgie neuro ortho LESION NEUROLGIQUE STABLE Spasticité Perte de la sélectivit

Plus en détail

Tronc Artériel Commun

Tronc Artériel Commun Tronc Artériel Commun Cardiopathie congénitale conotroncale. 1.4% des cardiopathie congénitales. (1/10000) CIV Diagnostic anténatal Souvent associé à un 22q11. Anomalies associées Définition EMBRYOLOGIE

Plus en détail

La douleur induite par les soins

La douleur induite par les soins Chapitre 33 La douleur induite par les soins A. RICARD-HIBON Points essentiels La douleur induite par les soins est fréquente et insuffisamment évaluée et prise en compte. C est une problématique qui concerne

Plus en détail

TRONC COMMUN SOINS CRITIQUES : Cardiologie - Document du participant Module 2 DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS ET DES REGROUPEMENTS CLIENTÈLES

TRONC COMMUN SOINS CRITIQUES : Cardiologie - Document du participant Module 2 DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS ET DES REGROUPEMENTS CLIENTÈLES TRONC COMMUN SOINS CRITIQUES : Cardiologie - Document du participant Module 2 DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS ET DES REGROUPEMENTS CLIENTÈLES Tous droits réservés, CHUM, août 2014 1 Situation infirmière

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Séquence maladie: insuffisance cardiaque Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Janvier 2012 Finalité de l atelier: Présentation de la séance Cette séance a pour buts de vous permettre

Plus en détail

GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération

GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération Voici un petit guide qui vous renseignera sur tous les éléments à connaître concernant votre chirurgie. AVANT L OPÉRATION Les

Plus en détail

NAVA pourquoi pas. Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc.

NAVA pourquoi pas. Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc. NAVA pourquoi pas Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc. 7e Symposium en thérapie respiratoire HSCM 1 décembre 2012 Le mode NAVA o Neurally Adjusted Ventilatory Assist Neuro-Asservissement

Plus en détail

Fonctions non ventilatoires

Fonctions non ventilatoires UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 11 : Fonctions non ventilatoires Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Référentiel de compétences et d aptitudes du masseur kinésithérapeute de réanimation (MKREA) en secteur adulte

Référentiel de compétences et d aptitudes du masseur kinésithérapeute de réanimation (MKREA) en secteur adulte Réanimation DOI 10.1007/s13546-011-0243-1 RÉFÉRENTIEL / GUIDELINES Référentiel de compétences et d aptitudes du masseur kinésithérapeute de réanimation (MKREA) en secteur adulte Guide to skills and abilities

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

Item 185 : Arrêt cardiocirculatoire

Item 185 : Arrêt cardiocirculatoire Item 185 : Arrêt cardiocirculatoire Collège National des Enseigants de Réanimation Médicale Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...2 SPECIFIQUE :...2 I Définition...3 II Mécanismes

Plus en détail

Formation à l utilisation du défibrillateur semi-automatique (DSA)

Formation à l utilisation du défibrillateur semi-automatique (DSA) Formation à l utilisation du défibrillateur semi-automatique (DSA) Que devons nous savoir? Utiliser en toute sécurité un défibrillateur semi-automatique au cours de la réanimation cardio-pulmonaire Durée

Plus en détail

DEMONSTRATION DE FONCTIONNEMENT DU DÉFIBRILLATEUR

DEMONSTRATION DE FONCTIONNEMENT DU DÉFIBRILLATEUR DEMONSTRATION DE FONCTIONNEMENT DU DÉFIBRILLATEUR H e a r t S t a r t ( Philips ) Démonstration réalisée par les Docteurs Alain LIAGRE & Thierry LEDANT Membres du Conseil Syndical DOMAINE DE SAINT PIERRE

Plus en détail

4 PROTOCOLES DE NETTOYAGE ET DE DESINFECTION A APPLIQUER 1 - PROCEDURE APPROFONDIE DE NETTOYAGE ET DE DESINFECTION DES VEHICULES

4 PROTOCOLES DE NETTOYAGE ET DE DESINFECTION A APPLIQUER 1 - PROCEDURE APPROFONDIE DE NETTOYAGE ET DE DESINFECTION DES VEHICULES PROTOCOLE DE NETTOYAGE ET DE DESINFECTION DES TRANSPORTS SANITAIRES ET DE LEURS MATERIELS Selon les protocoles du CLIN, du SMUR 54 et du Groupe Synapse (69) Pour assurer une efficacité optimale du nettoyage

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

PREPARATION DU PATIENT POUR UNE CHIRURGIE. Marcelle Haddad

PREPARATION DU PATIENT POUR UNE CHIRURGIE. Marcelle Haddad PREPARATION DU PATIENT POUR UNE CHIRURGIE Marcelle Haddad PLUSIEURS CATEGORIES DE CHIRURGIE 1-Perte d un d organe ou d une fonction Ex: cholecystectomie,appenticectomie 2-Ablation d une tumeur,, d un d

Plus en détail

Référentiel CPAM Liste des codes les plus fréquents pour la spécialité :

Référentiel CPAM Liste des codes les plus fréquents pour la spécialité : Référentiel CPAM Liste des codes les plus fréquents pour la spécialité : ANESTHESIOLOGIE - REANIMATION CHIRURGICALE ADA - Acte d'anesthésie AFLB010 4 (7, F, S, U) 0 Anesthésie rachidienne au cours d'un

Plus en détail

Comprendre la mort cérébrale

Comprendre la mort cérébrale Comprendre la mort cérébrale Imprimeur de la Reine pour l Ontario, 2010. Adaptation et reproduction autorisées. 1 Comprendre la mort cérébrale Il est difficile d imaginer une expérience plus douloureuse

Plus en détail

L INFIRMIER (ERE) DIPLOME(E) D ETAT SEUL DEVANT UNE

L INFIRMIER (ERE) DIPLOME(E) D ETAT SEUL DEVANT UNE RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES L INFIRMIER (ERE) DIPLOME(E) D ETAT SEUL DEVANT UNE SITUATION DE DETRESSE MEDICALE Société Française de Médecine d Urgence Décembre 2011 1 INTRODUCTION La Société Française

Plus en détail

Atelier gestes d urgences

Atelier gestes d urgences Atelier gestes d urgences L arrêt cardio-respiratoire Pré-test 1- Question à choix multiples: A- L arrêt cardio-respiratoire est plus souvent d origine respiratoire chez l enfant. B- L arrêt cardio-respiratoire

Plus en détail

Le monitoring réinventé

Le monitoring réinventé Document destiné aux professionnels de la santé Moniteur de surveillance série CSM-1901 Le monitoring réinventé * L'écran Web est une image de composition Nihon Kohden crée le moniteur du futur Optimisation

Plus en détail

LES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE. Comité pédagogique SAP SDIS 43

LES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE. Comité pédagogique SAP SDIS 43 LES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE Comité pédagogique SAP SDIS 43 DEFINITIONS Electrisation: manifestations physiopathologiques liées au passage du courant dans l organisme Electrocution: décès par électrisation

Plus en détail

Physiologie du nouveau-né

Physiologie du nouveau-né Physiologie du nouveau-né Jamil Hamza: Praticien hospitalier, DES en anesthésie-réanimation Paul Sacquin: Attaché, département d'anesthésie-réanimation Lionel Simon: Chef de clinique-assistant, département

Plus en détail

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR MS Direct 10 mg comprimé enrobé MS Direct 20 mg comprimé enrobé sulfate de morphine

NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR MS Direct 10 mg comprimé enrobé MS Direct 20 mg comprimé enrobé sulfate de morphine NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR MS Direct 10 mg comprimé enrobé MS Direct 20 mg comprimé enrobé sulfate de morphine Veuillez lire attentivement l intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament.

Plus en détail

Médecine & enfance. avril 2007 page 3. 3]. L European Resuscitation Council a repris les recommandations de

Médecine & enfance. avril 2007 page 3. 3]. L European Resuscitation Council a repris les recommandations de VOLUME 27 AVRIL 2007 HORS SERIE ISSN 0291-0233 Prise en charge et réanimation du nouveau-né en salle de naissance. Synthèse, adaptation et commentaires pratiques des recommandations de l International

Plus en détail

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie Mr A.A. âgé de 55ans. Facteurs de risque: Diabétique depuis 5ans. Antécédents: aucun. Fumeur 15paquets/année.

Plus en détail

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs Vivre avec une artérite des membres inférieurs Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

PICCO2. PROTOCOLE DE SERVICE Année 2010 MISE À JOUR 2012. Hôpital de Bicêtre Département d'anesthésie-réanimation Réanimation Chirurgicale

PICCO2. PROTOCOLE DE SERVICE Année 2010 MISE À JOUR 2012. Hôpital de Bicêtre Département d'anesthésie-réanimation Réanimation Chirurgicale Hôpital de Bicêtre Département d'anesthésie-réanimation Réanimation Chirurgicale PICCO2 PROTOCOLE DE SERVICE Année 2010 MISE À JOUR 2012 1 PROTOCOLE PICCO2 DAR BICETRE DEPARTEMENT D ANESTHESIE REANIMATION

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

1. Les barotraumatismes

1. Les barotraumatismes Dans le cadre de votre formation niveau 3 de plongeur subaquatique, nous allons traiter les accidents de plongée. Pourquoi commencer par ce cours? Ce n est pas pour vous faire peur, mais plutôt pour vous

Plus en détail

Ce que doit connaître un réanimateur adulte de la réanimation pédiatrique

Ce que doit connaître un réanimateur adulte de la réanimation pédiatrique 1 Le Congrès Médecins. Conférence d essentiel 2014 Sfar. Tous droits réservés. Ce que doit connaître un réanimateur adulte de la réanimation pédiatrique Juliette Bailly-Salin, Anne-Sophie Guilbert, Pierre

Plus en détail

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien : Module digestif Pathologie œsophagique I. Rappel anatomique : Etendu de 15 à 40 cm des arcades dentaires. D environ 25 cm de long. Constitué de 2 types de muscles. Recouvert par une muqueuse malpighienne

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

Le sevrage de la trachéotomie

Le sevrage de la trachéotomie Le sevrage de la trachéotomie Journée de formation «infirmière» et «kinésithérapeute» SKR. Maison de la réanimation Paris 01 / 06 / 2012 Dr G.Beduneau Réanimation Médicale CHU ROUEN gaetan.beduneau@chu-rouen.fr

Plus en détail

EVALUATION DES SIGNES VITAUX REANIMATION DU NOUVEAU-NE EN SALLE DE NAISSANCE

EVALUATION DES SIGNES VITAUX REANIMATION DU NOUVEAU-NE EN SALLE DE NAISSANCE MINI-MODULE D AUTO-ENSEIGNEMENT TECHNICIENS SUPERIEURS EN OBSTETRIQUE 2 EME ANNEE EVALUATION DES SIGNES VITAUX REANIMATION DU NOUVEAU-NE EN SALLE DE NAISSANCE Introduction et intérêt du sujet Dr EMIRA

Plus en détail

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre Page 1 Garantie Responsabilité civile - Lésions corporelles de l assurance automobile - Étude des dossiers de demande d indemnisation fermés en Ontario Descriptions des blessures Élaborées à partir des

Plus en détail

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques SIP Août 2010 Route : 354 Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques Août 2010 1 Table des matières 1. Présentation du service p 3 2. Pathologies les plus courantes aux SIP. P 5 3. Objectifs de stage p

Plus en détail

Sédation et analgésie aux soins intensifs ou comment calmer intensivement!

Sédation et analgésie aux soins intensifs ou comment calmer intensivement! L E S S O I N S I N T E N S I F S Sédation et analgésie aux soins intensifs ou comment calmer intensivement! par Jocelyn Brunet 3 Vous êtes de garde aux soins intensifs d un hôpital régional. M me Agitée,

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO)

La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) La Broncho-Pneumopathie chronique obstructive (BPCO) Définition La définition scientifique de la BPCO est la suivante : «maladie chronique et lentement progressive caractérisée par une diminution non complètement

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail

Pro. EPN- Education Nationale Initiation grand public ACR et DAE Page - 1 -

Pro. EPN- Education Nationale Initiation grand public ACR et DAE Page - 1 - Pro EPN- Education Nationale Initiation grand public ACR et DAE Page - 1 - SOMMAIRE Page de garde page : 1 Sommaire page : 2 Fiche pratique page : 3 Programme page : 4 Progression pédagogique pages : 6

Plus en détail

LA DOULEUR INDUITE C EST PAS SOIGNANT!

LA DOULEUR INDUITE C EST PAS SOIGNANT! LA DOULEUR INDUITE C EST PAS SOIGNANT! Douleur induite Douleur induite Douleur de courte durée, causée par le soignant ou une thérapeutique dans des circonstances de survenue prévisibles et susceptibles

Plus en détail

25/09/2014 CR : BRASSIER Julia. LEVERRIER Floriane L2 Médecine d'urgence (AFGSU) P. MICHELET 8 pages. Détresse vitale Arrêt cardiaque Alerte

25/09/2014 CR : BRASSIER Julia. LEVERRIER Floriane L2 Médecine d'urgence (AFGSU) P. MICHELET 8 pages. Détresse vitale Arrêt cardiaque Alerte 25/09/2014 CR : BRASSIER Julia. LEVERRIER Floriane L2 Médecine d'urgence (AFGSU) P. MICHELET 8 pages Détresse vitale Arrêt cardiaque Alerte Plan A. Introduction B. Donner l'alerte I. L'alerte en milieu

Plus en détail

URGENCES MEDICALES INTERNES ADULTES. LE CHARIOT D URGENCE (exemple de fonctionnement*)

URGENCES MEDICALES INTERNES ADULTES. LE CHARIOT D URGENCE (exemple de fonctionnement*) C.R.M.D.M. URGENCES MEDICALES INTERNES ADULTES LE CHARIOT D URGENCE (exemple de fonctionnement*) - 2003 - *extrait du document du CHRU de TOURS Préambule Le Comité Régional du Médicament et des Dispositifs

Plus en détail

Épreuve d effort électrocardiographique

Épreuve d effort électrocardiographique Épreuve d effort électrocardiographique J. Valty Diagnostic des coronaropathies. Pronostic après infarctus du myocarde. Indications particulières. Risques de l épreuve d effort? 1- Épreuve positive : segment

Plus en détail

La ventilation non invasive aux soins intensifs

La ventilation non invasive aux soins intensifs La ventilation non invasive aux soins intensifs Martin Lessard MD Service de soins intensifs, CHA Division de soins intensifs adultes Université Laval 3 mars 2011 BiPAP (Bi-level Positive Airway Pressure)

Plus en détail

Ventilation mécanique à domicile

Ventilation mécanique à domicile RÉVISION DE CATÉGORIES HOMOGÈNES DE DISPOSITIFS MÉDICAUX Ventilation mécanique à domicile Dispositifs médicaux et prestations associées pour traitement de l insuffisance respiratoire Date de validation

Plus en détail

Ventilateur pulmonaire pour soins intensifs, réanimation et premier secours. 360 x 245 x 300 mm (sans moniteur) Cycle à temps et volume constant

Ventilateur pulmonaire pour soins intensifs, réanimation et premier secours. 360 x 245 x 300 mm (sans moniteur) Cycle à temps et volume constant SIARETRON 3000 ICU Ventilateur pour soin intensif code: 960136 Rev. 1-01/01/2009 CARACTERISTIQUES PRINCIPALES Destination d usage Ventilateur pulmonaire pour soins intensifs, réanimation et premier secours.

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

Dossier d information sur les bêtabloquants

Dossier d information sur les bêtabloquants Dossier d information sur les bêtabloquants Septembre 2014 I. Rappel sur les récepteurs bêta-adrénergiques Il y a actuellement 3 sortes de récepteurs bêta-adrénergiques connus: - Les récepteurs 1 qui sont

Plus en détail

Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org.

Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org. Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org. Les maladies invalidantes Repères sur l asthme généralités

Plus en détail

Défibrillation et Grand Public. Méd-Cl JAN Didier Médecin chef Méd-Cne PIVERT Pascaline

Défibrillation et Grand Public. Méd-Cl JAN Didier Médecin chef Méd-Cne PIVERT Pascaline Défibrillation et Grand Public Méd-Cl JAN Didier Médecin chef Méd-Cne PIVERT Pascaline Quelques chiffres (1) 50 à 60 000 décès en France par mort subite dont la moitié font suite à l apparition d une tachycardie

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Unité mobile de télémédecine au service de l urgence et du soin chronique M-V. Moreno, P. Chauvet, O. Ly

Unité mobile de télémédecine au service de l urgence et du soin chronique M-V. Moreno, P. Chauvet, O. Ly Unité mobile de télémédecine au service de l urgence et du soin chronique M-V. Moreno, P. Chauvet, O. Ly INTELLIGENT HEALTH & PREVENTIVE MEDICINE INTERNATIONAL SYMPOSIUM Tanger, Juin 2014 M-V. Moreno,

Plus en détail

RECOMMANDATIONS OFFICIELLES - DEFIBRILLATEURS AUTOMATISES EXTERNES

RECOMMANDATIONS OFFICIELLES - DEFIBRILLATEURS AUTOMATISES EXTERNES RECOMMANDATIONS OFFICIELLES - DEFIBRILLATEURS AUTOMATISES EXTERNES SOMMAIRE : Définitions DAE / DSA / DEA. Les accessoires recommandés. Notion de système d information pour les secours spécialisés. Les

Plus en détail

Réanimation du nouveau-né en salle de naissance

Réanimation du nouveau-né en salle de naissance Réanimation du nouveau-né en salle de naissance Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf Date de création du document 2011-1012 Table des matières I Préambule... 6 I.1 Le code de déontologie... 6 I.2 Le

Plus en détail

Notions d ECG. Définition. Compétences à acquérir

Notions d ECG. Définition. Compétences à acquérir Notions d ECG 1 Compétences à acquérir Réaliser un ECG 12 dérivations Placer les électrodes d un monitoring Lire un ECG normal Reconnaître et d agir face aux troubles du rythme et de conduction les plus

Plus en détail

Le cœur est compliqué et il est aussi un organe que travaille très fort (Heart Attack,

Le cœur est compliqué et il est aussi un organe que travaille très fort (Heart Attack, Le cœur est compliqué et il est aussi un organe que travaille très fort (Heart Attack, 2003), et c est la seule sorte de muscle qui peut se contracter régulièrement sans fatigue; tandis que les autres

Plus en détail

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées BON USAGE DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées Les systèmes de traitement des plaies par pression négative (TPN) sont des

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI)

PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI) PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI) 2 Défibrillateur Automatique Implantable SOMMAIRE Introduction Indications Principe du DAI Historique Composants et structure

Plus en détail

NETTOYAGE ET CONDITIONNEMENT DU MATERIEL DE SOINS EN VUE DE LA STERILISATION

NETTOYAGE ET CONDITIONNEMENT DU MATERIEL DE SOINS EN VUE DE LA STERILISATION NETTOYAGE ET CONDITIONNEMENT DU MATERIEL DE SOINS EN VUE DE LA STERILISATION OBJECTIFS SPECIFIQUES : ENUMERER SANS ERREUR LES ELEMENTS QUI COMPOSENT LE MATERIEL COURANT DE SOINS EXPLIQUER CHACUNE DES TECHNIQUES

Plus en détail