Module 5 : 058 CATARACTE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Module 5 : 058 CATARACTE"

Transcription

1 Module 5 : 058 CATARACTE Validé par le Dr Guyomard Clinique : fait le diagnostic - Baisse progressive de l acuité visuelle +++ : - prédominant sur la vision de loin le plus souvent = myopie d indice - Éblouissement, halos colorés : vision de près conservée = amélioration d une presbytie - Diplopie monoculaire - Mesure de l acuité visuelle de près (Parinaud) et de loin (Monoyer) - Examen du segment antérieure à la lampe à fente : - paupières (entropion, ectropion?), conjonctive (conjonctivite?) : à traiter avant la cataracte - cornée (dystrophie endothéliale = cornéa guttata?) : risque d œdème de cornée post-op - iris : - Rubéose irienne? : - risque d hémorragie per-opératoire - pseudo-exfoliation capsulaire? : risque de glaucome exfoliatif et de fragilité capsulo-zonulaire - uvéite phako-antigénique? (complications évolutives d une cataracte non traitée) - tonus oculaire, gonioscopie, profondeur de la chambre antérieur : glaucome? - cristallin +++ : siège et importance des opacités, appréciation de l état de la capsule - Examen du segment postérieur = fond d œil - recherche de lésion susceptibles de nécessiter un ttt préalable : DR, lésions prédisposants au DR, anomalies du vitré - recherche de lésions engageant le pronostic visuel post-opératoire : rétinopathie, lésions maculaires et glaucomateuses Complications pré-opératoires - Intumescence cristallinenne (= cataracte mûre) blocage pupillaire = glaucome aigu - Liquéfaction des masses cristaliennes (= cataracte hypermûre) et passage dans la chambre antérieure uvéite phako-antigénique / glaucome phacolytique - Hémorragie expulsive 11

2 Examens complémentaires Aucun pour le diagnostic. Intérêt dans le bilan pré-opératoire - Échographie mode A + kératométrie : pour biométrie oculaire (mesure de la longueur axiale et de la courbure moyenne du cristallin) et calcul de la puissance de l implant seul examen indispensable pour le bilan pré-op d une cataracte isolée - Échographie B : uniquement si cristallin opaque et FO invisible - Bilan pré-opératoire standard - +/- Bilan infectieux : bilan stomato-orl, frottis conjonctival si conjonctivite ou blépharite - Exceptionnellement : PEV et ERG pour véri er l intégrité fonctionnelle de la rétine Étiologies 1) Sénile La plus fréquente - Bilatérale et asymétrique - Siège : - corticale +++ (AV en lumière vive dû au myosis) - nucléaire ++ si myopie forte associée (AV la nuit du fait de la mydriase) - sous-capsulaire postérieure (AV de près rapidement altérée) 2) Traumatique - Cataracte unilatérale - Siège sous-capsulaire postérieur - Opacités stellaires - Étiologies : - perforation ± CEIO (sidérose, chalcose) - contusion - agents physiques: électrocution, chaleur, rayons X, infra-rouges (pas UV) 3) Cataracte bilatérale secondaire : sous-capsulaire postérieure - Diabète Corticothérapie ++ - Myotonie de Steinert - Hypoparathyroïdie - Dermatite atopique : sous-capsulaire antérieure en écusson 12

3 Traitement chirurgical Indications : si BAV importantes (AV < 5/10 e ) ou gêne dans la vie courante - Sous AL / Chez un patient prévenu des complications - extraction extra-capsulaire avec respect de la capsule postérieure par phaco-émusi cation - correction de l aphakie par implant cristallin de chambre postérieure - autres méthodes de correction : implant cristallin de chambre antérieure, lentilles cornéennes, verres correcteurs Complications post-opératoires Mécanique : lâchage de suture, déplacement de l implant, cicatrice non étanche Endophtalmie : infection post-opératoire rare mais grave Décollement de rétine In ammation locale : conjonctivite Per-op complications : rupture de la capsule postérieure, hémorragie expulsive Hypertonie oculaire : glaucome chronique de pseudo-phake Astigmatisme Cataracte secondaire : par opaci cation de la capsule post Œdème cornéen et maculaire cystoïde Clinique des cataractes congénitales - Microphtalmie - Leucocorie (re et blanchâtre de la pupille) - Mydriase (la lumière ne franchissant plus le cristallin) - Strabisme - Risque d évolution vers l amblyopie (dé cit de l AV sans anomalie organique par absence de stimulation) 13

4 notes 14

5 Module 5 : 060 DÉFICIT NEURO-SENSORIEL CHEZ LE SUJET ÂGÉ Validé par les Dr Gamby et Guyomard Presbiacousie Clinique - Surdité de perception bilatérale et symétrique prédominant sur les aigus - La surdité est isolée ± accompagnée d acouphènes et de tb d équilibre - Terrain : débute entre 60 et 65 ans - Examen otoscopique : tympans normaux 3 stades Stade infra-clinique -Perte d intelligibilité dans le bruit -À l audiogramme : normal sur les graves et perte sur les aigus < à 30 db Stade de retentissement social - Gêne auditive est nette Le stade d isolement - Refus de communication ± syndrome dépressif Examens complémentaires Audiogramme tonal : surdité de perception pure, bilatérale et symétrique plus marquée sur les aigus Audiométrie vocale : l importance des troubles de l intelligibilité permet de présager des résultats de l appareillage Traitement Appareillage auditif dès que la perte d audition est > à 30 db Rééducation orthophonique a n de développer la lecture labiale Surveillance annuelle 15

6 DMLA Dé nition (HAS) Maladie dégénérative rétinienne chronique, évolutive et invalidante, qui débute après l âge de 50 ans. Elle atteint de manière sélective la macula en provoquant une dégénérescence des cellules visuelles rétiniennes : dystrophie des photorécepteurs maculaires (cônes) Clinique ITG - BAV progressive de près initialement puis de loin et de près - BAV parfois brutale signe l apparition de néovaisseaux choroïdiens - Métamorphopsies - Scotome central tardivement Examen physique - Acuité visuelle : BAV de près et de loin. Grille d Amsler : recherche un scotome central ou des métamorphopsies - Fond d œil qui objective : La présence de drusen Forme atrophique : zones d atrophie de l épithélium pigmentaire Forme exsudative : hémorragies, œdème maculaire, décollement séreux rétinien, décollement de l épithélium pigmenté, exsudats profonds - Présence de lésions maculaires à type de drusen ou d altération de l épithélium pigmentaire et absence de symptôme : maculopathie liée à l âge - Avec symptômes : 3 formes de DMLA Forme atrophique Forme exsudative Forme mixte Examens complémentaires Angiographie du fond d œil : - L angiographie uorescéinique : explore la vascularisation rétinienne : met en évidence les néovaisseaux choroïdiens peu profonds, sus-épithéliaux, appelés «néovaisseaux choroïdiens visibles» -L angiographie en infrarouge au vert d indocyanine : explore les néovaisseaux choroïdiens plus profonds, situés sous l épithélium pigmenté, appelés «néovaisseaux choroïdiens occultes» Tomographie à cohérence optique (= OCT) : - Examen clé actuellement pour le diagnostic et le suivi des DMLA. Signes de néovaisseaux choroïdiens : œdème maculaire, DSR (décollement séreux rétinien), DEP (décollement de l épithélium pigmenté), hyperré ectivité des drusens et des néovaisseaux 16

7 Maculopathie liée à l âge FO Drusens Traitements Traitement préventif Complications Risque de passage à une forme évolutive surtout en présence de drusens séreux et de relargage pigmentaire Forme atrophique Forme exsudative - Plage d épithélium atrophique - Visibilité anormalement bonne des vaisseaux choroïdiens Néo-vascularisation choroïdienne se développant sous la rétine maculaire - Décollement exsudatif de la macula - Hémorragies sous-rétiniennes - Exsudats profonds - Prévention - Rééducation orthoptique Prévention + rééducation orthoptique Destruction des néo-vaisseaux extra-fovéolaires - Photocoagulation au laser Destruction des vaisseaux rétro-fovéolaires - Injection intra-oculaire d anti-vegf - Photothérapie dynamique (= PDT) - Traitement chirurgical (hématomes sous-rétiniens maculaires) - Scotome central et dé nitif - BAV sévère et rapide sans traitement - Scotome central et dé nitif Prévention primaire et secondaire - Associat d anti-oxydants (vit A, C, E et zinc), d oméga 3 et de pigments fovéolaires (lutéine et zéaxanthine) - Arrêt tabac - Protection solaire par lunettes FdR de DMLA -Âge - Tabac - ATCD familiaux de DMLA 17

8 notes 18

Dégénérescence maculaire liée à l âge

Dégénérescence maculaire liée à l âge Dégénérescence maculaire liée à l âge LUC-09-02/10-6087 - 1 - Dégénérescence maculaire liée à l âge Sommaire 1. Introduction 2. Qu est-ce que la dégénérescence maculaire liée à l âge? 3. Forme sèche et

Plus en détail

AJO/ BJO/ Retina Oct 2014 Par Wilfried Minvielle

AJO/ BJO/ Retina Oct 2014 Par Wilfried Minvielle AJO/ BJO/ Retina Oct 2014 Par Service du Professeur E. Souied Ophtalmologie Centre Hospitalier Intercommunal de Creteil Objectif Déterminer l inocuité du laser diode micropulse transfovéolaire dans l'œdème

Plus en détail

187 - ANOMALIES DE LA VISION D APPARITION BRUTALE. Ce qu il faut savoir

187 - ANOMALIES DE LA VISION D APPARITION BRUTALE. Ce qu il faut savoir anomalies de la vision d apparition brutale 187 - ANOMALIES DE LA VISION D APPARITION BRUTALE Ce qu il faut savoir 1. Savoir énumérer les étiologies des baisses brutales de la vision : - en cas d œil blanc

Plus en détail

Conseil International d Ophtalmologie Livret d ophtalmologie pour étudiants en Médecine

Conseil International d Ophtalmologie Livret d ophtalmologie pour étudiants en Médecine Conseil International d Ophtalmologie Livret d ophtalmologie pour étudiants en Médecine 2009 Compilé par le comité pour l enseignement Universitaire du Conseil International d Ophtalmologie. Cher étudiant

Plus en détail

Item 81 (item 212) : Oeil rouge et/ou douloureux Collège des Ophtalmologistes Universitaires de France (COUF)

Item 81 (item 212) : Oeil rouge et/ou douloureux Collège des Ophtalmologistes Universitaires de France (COUF) Item 81 (item 212) : Oeil rouge et/ou douloureux Collège des Ophtalmologistes Universitaires de France (COUF) 2013 1 Table des matières Introduction... 3 1. Examen... 3 2. Etiologie... 6 2.1. Œil rouge,

Plus en détail

Votre santé visuelle :

Votre santé visuelle : Votre santé visuelle : on peut faire plus! Votre santé visuelle : on peut faire plus! Votre santé visuelle : on peut faire plus! Droit d auteur 2007, INCA ISBN 978-0-921122-27-6 Titre : Votre santé visuelle

Plus en détail

Vous allez être opéré(e) de Membrane Epimaculaire

Vous allez être opéré(e) de Membrane Epimaculaire Vous allez être opéré(e) de Membrane Epimaculaire HÔPITAL LARIBOISIERE Service d'ophtalmologie 2 rue Ambroise Paré 75475 Paris cedex 10 tel : 33 (0)1 49 95 64 88 La rétine est constituée de cellules visuelles

Plus en détail

LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE

LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE ordre des optométristes du québec LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE VOIR QUI AU

Plus en détail

Un comparatif de rétinographes non mydriatiques

Un comparatif de rétinographes non mydriatiques Un comparatif de rétinographes non mydriatiques Xavier Zanlonghi L es rétinographes non mydriatiques (RNM), qui, dans leur conception d origine n étaient pas destinés aux ophtalmologistes, ont depuis fait

Plus en détail

LA CHIRURGIE DE LA CATARACTE. Comment se déroule la chirurgie de la cataracte?

LA CHIRURGIE DE LA CATARACTE. Comment se déroule la chirurgie de la cataracte? LA CHIRURGIE DE LA CATARACTE Comment se déroule la chirurgie de la cataracte? Une intervention de routine En France, plus de 500 000 chirurgies de la cataracte sont réalisées chaque année. L intervention

Plus en détail

Pratique médico-militaire

Pratique médico-militaire Pratique médicomilitaire Activité d ophtalmologie au Groupement médicochirurgical de Kaboul en 007. R. Vignal. GMC Bouffard, SP 850 008 Armées. Article reçu le 9 janvier 008, accepté le 5 août 009. Résumé

Plus en détail

La rétinite pigmentaire Rod-cone dystrophie Retinitis pigmentosa

La rétinite pigmentaire Rod-cone dystrophie Retinitis pigmentosa Rod-cone dystrophie Retinitis pigmentosa La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée

Plus en détail

La maladie de Stargardt

La maladie de Stargardt La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer sur la maladie de Stargardt.

Plus en détail

Activité scientifique et recherche :

Activité scientifique et recherche : L INSTITUT DE L ŒIL Notre Mission: L Institut de l Œil de Montréal a pour mission d offrir à chaque patient, une évaluation individuelle de l état de santé de ses yeux, qui tient compte de l ensemble de

Plus en détail

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions L opération de la cataracte Des réponses à vos questions Qu est-ce que la cataracte? Quel objectif? Cette brochure vous donne toutes les informations utiles concernant l opération de la cataracte. Définition

Plus en détail

Maladies et Grands Syndromes - Le glaucome chronique (240) Professeur Danièle Denis -Docteur Olivier Forzano Mai 2005

Maladies et Grands Syndromes - Le glaucome chronique (240) Professeur Danièle Denis -Docteur Olivier Forzano Mai 2005 Maladies et Grands Syndromes - Le glaucome chronique (240) Professeur Danièle Denis -Docteur Olivier Forzano Mai 2005 1. Définitions et rappels : Le glaucome chronique est une neuropathie optique. Ainsi

Plus en détail

Bien voir pour bien conduire

Bien voir pour bien conduire Bien voir pour bien conduire Bien voir pour sa sécurité Que signifie avoir une bonne vue? Voir bien donne plus d assurance sur la route. Diverses études récentes prouvent qu une bonne vue et une perception

Plus en détail

l''rl("t l\(1 fiuaf Exigences visuelles règlementaires et professions 562- INTERREGION OUEST UNIVERSITE DE NAI\ITES UFR MEDECINE

l''rl(t l\(1 fiuaf Exigences visuelles règlementaires et professions 562- INTERREGION OUEST UNIVERSITE DE NAI\ITES UFR MEDECINE INTERREGION OUEST UNIVERSITE DE NAI\ITES UFR MEDECINE 562- l''rl("t l\(1 fiuaf MEMOIRE POUR LA CAPACITE EN MEDECINE DE SANTE AU TRAVAIL ET DE PREVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS Dominique Baysset Née

Plus en détail

Mémento à l usage du personnel des laboratoires

Mémento à l usage du personnel des laboratoires Mémento à l usage du personnel des laboratoires sécurité laser édition février 2005 Pôle Maîtrise des Risques Direction de la Protection et de la Sûreté Nucléaire Symbole des nouvelles technologies, l

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

VI. Aptitudes visuelles

VI. Aptitudes visuelles Sommaire N S6 VI. Aptitudes visuelles Xavier ZANLONGHI A. Aptitude visuelle et conduite 170 1. Les différentes catégories de permis de conduire 2. Réglementation française et aptitudes visuelles 3. Permis

Plus en détail

7. Exemples de tests pour détecter les différents troubles de la vision.

7. Exemples de tests pour détecter les différents troubles de la vision. 7. Exemples de tests pour détecter les différents troubles de la vision. 7.1 Pour la myopie (mauvaise vue de loin) : Test de vision de loin Sur le mur d un pièce, fixez l illustration ci-dessous que vous

Plus en détail

Mise en place d un réseau régional de soins pour la Dégénérescence Maculaire Liée à l Age (DMLA) Projet Nord-DMLA

Mise en place d un réseau régional de soins pour la Dégénérescence Maculaire Liée à l Age (DMLA) Projet Nord-DMLA Mise en place d un réseau régional de soins pour la Dégénérescence Maculaire Liée à l Age (DMLA) Projet Nord-DMLA Fiche de présentation Intitulé du projet Nord-DMLA (Réseau de soins Ophtalmologique de

Plus en détail

Correction de la myopie forte par l implant phaque fixé à l iris (Implant Artisan)

Correction de la myopie forte par l implant phaque fixé à l iris (Implant Artisan) J Fr. Ophtalmol., 2000; 23, 9, 879-883 Masson, Paris, 2000. ARTICLE ORIGINAL Correction de la myopie forte par l implant phaque fixé à l iris (Implant Artisan) F. Malecaze, H. Hulin, P. Bierer Service

Plus en détail

Prévenir... les accidents des yeux

Prévenir... les accidents des yeux Prévenir... les accidents des yeux 19 Ce qui peut venir troubler notre vision Chaque année, des milliers de personnes perdent la vue ou ont une importante baisse de la vision, à la suite d un accident

Plus en détail

Le syndrome de Usher CENTRE DE RESSOURCES POUR ENFANTS ET ADULTES SOURDS-AVEUGLES ET SOURDS-MALVOYANTS

Le syndrome de Usher CENTRE DE RESSOURCES POUR ENFANTS ET ADULTES SOURDS-AVEUGLES ET SOURDS-MALVOYANTS Le syndrome de Usher CENTRE DE RESSOURCES POUR ENFANTS ET ADULTES SOURDS-AVEUGLES ET SOURDS-MALVOYANTS Sommaire Le syndrome de Usher... 3 I - Audition et équilibre... 5 1) Les différents types de surdité...

Plus en détail

GUIDE DE PRÉPARATION CHIRURGIE RÉFRACTIVE AU LASER - ULTRALASIK

GUIDE DE PRÉPARATION CHIRURGIE RÉFRACTIVE AU LASER - ULTRALASIK GUIDE DE PRÉPARATION CHIRURGIE RÉFRACTIVE AU LASER - ULTRALASIK L ÉVALUATION PRÉOPÉRATOIRE LA CHIRURGIE LASER Chapitre 1 LA VISITE PRÉOPÉRATOIRE... 2 1.1 Le déroulement de la consultation préopératoire...

Plus en détail

EVALUATION DU TRAITEMENT CHIRURGICAL DE LA CATARACTE DE L ADULTE

EVALUATION DU TRAITEMENT CHIRURGICAL DE LA CATARACTE DE L ADULTE EVALUATION DU TRAITEMENT CHIRURGICAL DE LA CATARACTE DE L ADULTE Février 2000 Service évaluation des technologies Dans la même collection : Radiologie conventionnelle numérique et développement des réseaux

Plus en détail

Lentille intraoculaire réfractive multifocale pour la correction de la presbytie

Lentille intraoculaire réfractive multifocale pour la correction de la presbytie J Fr. Ophtalmol., 2005; 28, 3, 258-265 Masson, Paris, 2005. ARTICLE ORIGINAL Lentille intraoculaire réfractive multifocale pour la correction de la presbytie chez le sujet phaque G. Baikoff, G. Matach,

Plus en détail

De la chirurgie du nodule aux ganglions

De la chirurgie du nodule aux ganglions De la chirurgie du nodule aux ganglions Docteur Xavier CARRAT Institut Bergonié Clinique Saint Augustin Chirurgie des lésions bénignes de la thyroïde problématique opératoire «simple» avec indication portée

Plus en détail

Collection Soins infirmiers

Collection Soins infirmiers Collection Soins infirmiers Une production du Université de Caen Basse-Normandie Traumatologie : traitements des fractures Dr. J-P de ROSA CH. AVRANCHES-GRANVILLE Fractures diagnostic 2 Fractures-diagnostic

Plus en détail

En février 2013, l Institut a été félicité par Agrément Canada pour avoir atteint les normes d excellence nationales en soins de santé.

En février 2013, l Institut a été félicité par Agrément Canada pour avoir atteint les normes d excellence nationales en soins de santé. INSTITUT DE L ŒIL DE MONTRÉAL MONTREAL EYE INSTITUTE L INSTITUT Fondée en 1984, La Clinique de l œil de Montréal est devenue, à la suite d'une importante expansion, l Institut de l œil de Montréal, un

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

Document à destination. des personnels de l enseignement supérieur.

Document à destination. des personnels de l enseignement supérieur. Document à destination des personnels de l enseignement supérieur. Vous trouverez dans ce document différentes informations vous permettant de mieux appréhender l arrivée d un(e) étudiant(e) en situation

Plus en détail

La malvoyance d un instant n est pas celle d une vie

La malvoyance d un instant n est pas celle d une vie La malvoyance d un instant n est pas celle d une vie La malvoyance, un handicap grave Une personne malvoyante est une personne dont la vue est déficiente malgré le port de lunettes ou de lentilles, ou

Plus en détail

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Céphalées vues aux Urgences Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Deux Objectifs aux Urgences Identifier les céphalées à risque vital Optimiser le traitement des céphalées

Plus en détail

PROPRIÉTÉS D'UN LASER

PROPRIÉTÉS D'UN LASER PROPRIÉTÉS D'UN LASER Compétences mises en jeu durant l'activité : Compétences générales : S'impliquer, être autonome. Elaborer et réaliser un protocole expérimental en toute sécurité. Compétence(s) spécifique(s)

Plus en détail

Considérations médicales issues de la Norme EN 60825-1 (C 43-805) de juillet 1994, concernant les effets du rayonnement laser sur l'œil

Considérations médicales issues de la Norme EN 60825-1 (C 43-805) de juillet 1994, concernant les effets du rayonnement laser sur l'œil Annexe I Considérations médicales issues de la Norme EN 60825-1 (C 43-805) de juillet 1994, concernant les effets du rayonnement laser sur l'œil NORME EN 60825-1 (C 43-805) DE JUILLET 1994 - CONSIDERATIONS

Plus en détail

Exposition des salariés aux rayonnements optiques artificiels

Exposition des salariés aux rayonnements optiques artificiels Exposition des salariés aux rayonnements optiques artificiels Direction de la Santé - Division de la Santé au Travail SOMMAIRE [ p. 4 - p. 5 ] Introduction [ p. 6 - p. 7 ] Législation Obligations de l

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Les céphalées aux urgences. G Demarquay Hôpital Croix-Rousse Service Neurologie

Les céphalées aux urgences. G Demarquay Hôpital Croix-Rousse Service Neurologie Les céphalées aux urgences G Demarquay Hôpital Croix-Rousse Service Neurologie Céphalées et urgences Pathologie très fréquente dans la population générale ; 5 ième motif de consultation aux urgences (Minen

Plus en détail

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013 Sensibilisation à la Sécurité LASER Aspet, le 26/06/2013 Modes d émission LASER P c P 0 P moy 0 Emission pulsée Salve ou train de N impulsions Emission continue Q i t i t Longueur d onde λ Emission continue

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Remodelage cornéen (RMC) : quelle incidence sur l architecture de la cornée?

Remodelage cornéen (RMC) : quelle incidence sur l architecture de la cornée? p13cdo92 24/04/06 16:18 Page 13 Remodelage cornéen (RMC) : quelle incidence sur l architecture de la cornée? Brigitte Lutcher*, Michel Puech**, Bernard Barthélémy***, Adil El Maftouhi**, Christophe Baudouin*

Plus en détail

Ophtalmologie. L œdème maculaire diabétique : traitement actuel et options futures. Département. d ophtalmologie et des sciences de la vision,

Ophtalmologie. L œdème maculaire diabétique : traitement actuel et options futures. Département. d ophtalmologie et des sciences de la vision, Ophtalmologie Conférences scientifiques MD 211 Volume 9, numéro 2 COMPTE RENDU DES CONFÉRENCES SCIENTIFIQUES DU DÉPARTEMENT D OPHTALMOLOGIE ET DES SCIENCES DE LA VISION, FACULTÉ DE MÉDECINE, UNIVERSITÉ

Plus en détail

Figure 1a Wasmannia auropunctata (Ouvrière), morphologie. 1 millimètre

Figure 1a Wasmannia auropunctata (Ouvrière), morphologie. 1 millimètre Figure 1a Wasmannia auropunctata (Ouvrière), morphologie. 1 millimètre Figure 1b Wasmannia auropunctata Taille relative et diversité morphologique (Reine et ouvrière) Figure 2 Wasmannia auropunctata (mâle

Plus en détail

GLAUCOME QUALITE DE VIE BASSE VISION APTITUDE CONDUITE - EXPERTISE

GLAUCOME QUALITE DE VIE BASSE VISION APTITUDE CONDUITE - EXPERTISE Texte de janvier 2007 GLAUCOME QUALITE DE VIE BASSE VISION APTITUDE CONDUITE - EXPERTISE Dr Xavier Zanlonghi (1, 2) 1 - Clinique Sourdille Centre Basse Vision 3 place Anatole France 44000 NANTES tél :

Plus en détail

Lasik Xtra: Résultats cliniques. Dr Philippe Charvier Dr David Donate Thaëron Rozenn (optometriste) Lyon, France

Lasik Xtra: Résultats cliniques. Dr Philippe Charvier Dr David Donate Thaëron Rozenn (optometriste) Lyon, France Lasik Xtra: Résultats cliniques Dr Philippe Charvier Dr David Donate Thaëron Rozenn (optometriste) Lyon, France Introduction Lasik Xtra : Lasik combiné à un cross-linking cornéen accéléré Traitement de

Plus en détail

Laser CO2 fractionné. Dr Jean De Wan - Chirurgie et médecine esthétique. www.drjeandewan.be 1

Laser CO2 fractionné. Dr Jean De Wan - Chirurgie et médecine esthétique. www.drjeandewan.be 1 Laser CO2 fractionné Les lasers à dioxyde de carbone (CO2) sont des appareils à gaz, émis en infrarouge, ayant pour principe de détruire les lésions dermatologiques. Les lasers CO2 sont ulisés depuis plus

Plus en détail

Lésions du segment postérieur de l œil associées à la cataracte : étude échographique chez 106 chiens (1999-2003)

Lésions du segment postérieur de l œil associées à la cataracte : étude échographique chez 106 chiens (1999-2003) Lésions du segment postérieur de l œil associées à la cataracte : étude échographique chez 106 chiens (1999-2003) A. PONCHET, B. CANTALOUBE, G. CAZALOT et A. RÉGNIER* Département des Sciences Cliniques,

Plus en détail

OCT et MYOPIE. Jacques Chofflet Hôpital Saint Roch, Nice Prof. Gastaud Cabinet d Ophtalmologie d Antibes

OCT et MYOPIE. Jacques Chofflet Hôpital Saint Roch, Nice Prof. Gastaud Cabinet d Ophtalmologie d Antibes OCT et MYOPIE Jacques Chofflet Hôpital Saint Roch, Nice Prof. Gastaud Cabinet d Ophtalmologie d Antibes OCT & Myopie «OCT has had the largest clinical impact in ophthalmology.» Fujimoto, 2001. «OCT has

Plus en détail

Le rapport 8 de l étude AREDS

Le rapport 8 de l étude AREDS AREDS : au-delà du rapport 8 Résumé : L étude AREDS constitue un élément unique et incontournable sur la micronutrition en ophtalmologie. La taille importante de l échantillon de population étudié, le

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE Jurgita Bruzaite,, Monique Boukobza,, Guillaume Lot* Services de Neuroradiologie et de Neurochirurgie

Plus en détail

RISQUES SOLAIRES CE QU IL FAUT SAVOIR POUR QUE LE SOLEIL RESTE UN PLAISIR

RISQUES SOLAIRES CE QU IL FAUT SAVOIR POUR QUE LE SOLEIL RESTE UN PLAISIR RISQUES SOLAIRES CE QU IL FAUT SAVOIR POUR QUE LE SOLEIL RESTE UN PLAISIR PROFITEZ DU SOLEIL EN TOUTE SÉCURITÉ Nous profitons tous du soleil et en connaissons ses bienfaits : il dope le moral et favorise

Plus en détail

4 ème journée de la. Société Algérienne du Glaucome 2012. Dr A.ACHELI Pr O.Ouhadj Pr M.T.Nouri CHU Beni Messous

4 ème journée de la. Société Algérienne du Glaucome 2012. Dr A.ACHELI Pr O.Ouhadj Pr M.T.Nouri CHU Beni Messous 4 ème journée de la Société Algérienne du Glaucome 2012 Dr A.ACHELI Pr O.Ouhadj Pr M.T.Nouri CHU Beni Messous INTRODUCTION Glaucome et cataracte sont deux maladies oculaires distinctes mais sont fréquemment

Plus en détail

Recommandations pour la chirurgie de la CATARACTE en ambulatoire

Recommandations pour la chirurgie de la CATARACTE en ambulatoire Recommandations pour la chirurgie de la CATARACTE en ambulatoire AVANT L INTERVENTION : 1) Un rendez-vous en consultation d anesthésie au moins 8 jours avant l intervention vous a été donné. Venez ce jour-là

Plus en détail

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées BON USAGE DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées Les systèmes de traitement des plaies par pression négative (TPN) sont des

Plus en détail

Publicité Une nouvelle vision de la complémentaire santé

Publicité Une nouvelle vision de la complémentaire santé Publicité Une nouvelle vision de la complémentaire santé Swiss santé, Ma formule Édito Swiss santé, Ma formule Créez votre complémentaire santé personnalisée Rester en bonne santé est ce qu il y a de plus

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

Guide de pratique clinique du personnel infirmier en soins primaires Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits

Guide de pratique clinique du personnel infirmier en soins primaires Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits Guide de pratique clinique du personnel infirmier en soins primaires Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits Notre mission est d aider les Canadiens et les Canadiennes à maintenir

Plus en détail

DÉBAT LE LIVRE EN QUESTION... DOSSIER SANTÉ

DÉBAT LE LIVRE EN QUESTION... DOSSIER SANTÉ VoirN 49_0 06/05/10 15:08 Page1 VOIR Lettre d Information Trimestrielle de la Fédération des Aveugles et Handicapés Visuels de France DÉBAT LE LIVRE EN QUESTION... DOSSIER SANTÉ DMLA : de nouveaux médicaments

Plus en détail

Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable. Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus

Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable. Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus Objectifs Expliquer le fonctionnement des stimulateurs et défibrillateurs Identifier

Plus en détail

UTILISATION DU LASER INFRAROUGE EN OPHTALMOLOGIE VÉTÉRINAIRE USE OF INFRA-RED LASER IN VETERINARY OPHTHALMOLOGY

UTILISATION DU LASER INFRAROUGE EN OPHTALMOLOGIE VÉTÉRINAIRE USE OF INFRA-RED LASER IN VETERINARY OPHTHALMOLOGY 04_goulle_C2-Bastien 08/12/11 15:36 Page217 UTILISATION DU LASER INFRAROUGE EN OPHTALMOLOGIE VÉTÉRINAIRE USE OF INFRA-RED LASER IN VETERINARY OPHTHALMOLOGY Par Frédéric GOULLE (Communication présentée

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

STAGE PROFESSIONNEL DE Photothérapie syntonique

STAGE PROFESSIONNEL DE Photothérapie syntonique STAGE PROFESSIONNEL DE Photothérapie syntonique Résidence Internationale de Paris 14 15 octobre 2006 La photothérapie syntonique est une forme de thérapie non-invasive, en mesure d apporter des améliorations

Plus en détail

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique. MIGRAINES Diagnostic Critères IHS de la migraine SANS AURA : 5 crises 4-72 heures sans traitement 2 caractéristiques suivantes : Unilatérales Pulsatiles Modérées ou sévères Aggravation par activités physiques

Plus en détail

La vie sans lunettes après 50 ans?

La vie sans lunettes après 50 ans? Les problèmes ophtalmiques après 50 ans La vie sans lunettes après 50 ans? Sam Fanous et Gabriel Fanous 5 Édith a 60 ans. C est son premier examen chez vous. Comme sa vision diminue depuis quelque temps,

Plus en détail

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S INTRODUCTION La lombalgie est un symptôme fréquent avec une prévalence

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Le trichiasis est un motif de

Le trichiasis est un motif de Trichiasis Comprendre pour mieux traiter n Le trichiasis présente une grande variabilité de tolérance. Son dépistage n est pas toujours aisé et nécessite une analyse complète des paupières. A défaut de

Plus en détail

Vieillissement moléculaire et cellulaire

Vieillissement moléculaire et cellulaire Vieillissement moléculaire et cellulaire Yves Courtois Lorsque, en 1961, Léonard HAYFLICK, aux USA, re - mit en cause le concept général de l'immortalité des cellules, il apportait à la recherche en gérontologie

Plus en détail

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004 11/02/10 Structures sensibles du crâne neurogénétique Cheveux Cuir chevelu Tissu sous cutané Périoste Os Dure mère Méninges molles Cerveau vaisseaux MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE

Plus en détail

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010 Lombalgie inflammatoire François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010 Pronostic d une lombalgie aigue 1mois: 66 à 75% encore symptomatiques quelques limitations fonctionnelles 82

Plus en détail

Sont considérées comme prestations qui requièrent la qualification de médecin spécialiste en dermato-vénéréologie (E) :

Sont considérées comme prestations qui requièrent la qualification de médecin spécialiste en dermato-vénéréologie (E) : Sont considérées comme prestations qui requièrent la qualification de médecin spécialiste en dermato-vénéréologie (E) : a) b) a) b) DERMATO-VENEREOLOGIE Art. 21 pag. 1 SECTION 9. Dermato-vénéréologie.

Plus en détail

OEIL ET TRAVAIL SURVEILLANCE ET PREVENTION DANS UN SERVICE MEDICAL INTERENTREPRISES MEMOIRE EN VUE DE L OBTENTION

OEIL ET TRAVAIL SURVEILLANCE ET PREVENTION DANS UN SERVICE MEDICAL INTERENTREPRISES MEMOIRE EN VUE DE L OBTENTION OEIL ET TRAVAIL SURVEILLANCE ET PREVENTION DANS UN SERVICE MEDICAL INTERENTREPRISES MEMOIRE EN VUE DE L OBTENTION DE LA CAPACITE DE MEDECINE EN SANTE AU TRAVAIL ET DE PREVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS

Plus en détail

ASSURANCE COLLECTIVE RÉSUMÉ DES GARANTIES. Régime d assurance collective multi-employeur RAPNQ-RBA

ASSURANCE COLLECTIVE RÉSUMÉ DES GARANTIES. Régime d assurance collective multi-employeur RAPNQ-RBA ASSURANCE COLLECTIVE RÉSUMÉ DES GARANTIES Régime d assurance collective multi-employeur RAPNQ-RBA Mars 2014 des garanties d assurance Assurance vie de base Adhérent Option 1 : 1 fois le salaire annuel

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

Ophtalmologie. Nouvelles tendances dans la chirurgie de la cataracte. nouveautés en médecine 2010. H. Abouzeid

Ophtalmologie. Nouvelles tendances dans la chirurgie de la cataracte. nouveautés en médecine 2010. H. Abouzeid nouveautés en médecine 2010 Ophtalmologie Nouvelles tendances dans la chirurgie de la cataracte Rev Med Suisse 2011 ; 7 : 128-32 H. Abouzeid Dr Hana Abouzeid Responsable de la Policlinique Hôpital ophtalmique

Plus en détail

Cancers de l hypopharynx

Cancers de l hypopharynx Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

Place de la PSP et des AMS. «Parkinson plus!» Ce qui doit alerter. Paralysie supra-nucléaire progressive (PSP) Ce qui doit alerter

Place de la PSP et des AMS. «Parkinson plus!» Ce qui doit alerter. Paralysie supra-nucléaire progressive (PSP) Ce qui doit alerter «Parkinson plus!» Pr Marc Verny Centre de Gériatrie, pav. M. Bottard Hôpital de la Salpêtrière Place de la PSP et des AMS Maladie de Parkinson : diagnostic clinique et certitude neuropathologique. Etude

Plus en détail

Admission (Formalités d ) : Formalités médicales ou non-médicales (questionnaire médical, examens

Admission (Formalités d ) : Formalités médicales ou non-médicales (questionnaire médical, examens Par un langage simple et clair pour faciliter la lecture de nos courriers Les Services aux Clients Santé font de la satisfaction de leurs clients une priorité. Pour vous offrir un service de qualité, nous

Plus en détail

Les formes cliniques. Maxime Breban

Les formes cliniques. Maxime Breban Reconnaître la Spondylarthrite en 2011 Les formes cliniques Maxime Breban maxime.breban@apr.aphp.fr Qu'est-ce que les rhumatismes inflammatoires? Inflammation chronique des articulations Maladies complexes

Plus en détail

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Etude rétrospective de 45 cas Didier MAINARD, Jérôme DILIGENT Service de Chirurgie Orthopédique,

Plus en détail

La main traumatique: traumatismes ostéo- articulaires des doigts longs. DR Moughabghab

La main traumatique: traumatismes ostéo- articulaires des doigts longs. DR Moughabghab La main traumatique: traumatismes ostéo- articulaires des doigts longs. DR Moughabghab Rappel anatomique! Phalanges: P1 P2 P3 = os longs! Articulations IP = trochléennes un seul degré de liberté. - tête

Plus en détail

Les lasers Risques et prévention

Les lasers Risques et prévention Les lasers Risques et prévention I Interaction laser tissu Effet Effet Effet Effet photoablatif mécanique photodynamique thermique II Risques Œil Peau Autres risques III Évaluation du risque laser Classes

Plus en détail

CMU. Vaccins. Reste à charge. Nomenclature. Ticket modérateur. Parodontologie. Forfait 18 euros. Assurance Maladie Obligatoire

CMU. Vaccins. Reste à charge. Nomenclature. Ticket modérateur. Parodontologie. Forfait 18 euros. Assurance Maladie Obligatoire Glossaire de l assurance santé Ticket modérateur Ayant droit Assurance Maladie Obligatoire CMU Forfait 18 euros Vaccins Reste à charge Nomenclature Prestations Parodontologie Auxiliaires médicaux 1 Vous

Plus en détail

APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras

APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras Didier FONTÈS Institut Main, Epaule et Sport Paris Espace Médical Vauban - Paris VII e Séminaire DIU d Arthroscopie 2012 Le

Plus en détail

MONITORING PÉRI-OPÉRATOIRE DE L'ISCHÉMIE CARDIAQUE. Dary Croft 9 mai 2013

MONITORING PÉRI-OPÉRATOIRE DE L'ISCHÉMIE CARDIAQUE. Dary Croft 9 mai 2013 MONITORING PÉRI-OPÉRATOIRE DE L'ISCHÉMIE CARDIAQUE Dary Croft 9 mai 2013 Plan Épidémiologie en chir. non-cardiaque Aspects techniques de l ECG Rappel critères ECG de l'ischémie Principe de monitoring per-op

Plus en détail

Cher adhérent, chère adhérente,

Cher adhérent, chère adhérente, Services proposés par Cher adhérent, chère adhérente, Votre carte d adhérent à la Mutuelle des Pays de Vilaine comporte la mention : «Tiers Payant limité aux Professionnels agréés Santéclair et aux centres

Plus en détail

PREVENTION DES TRAUMATISMES DENTAIRES LORS DE L ACCES AUX VOIES AERIENNES SUPERIEURES

PREVENTION DES TRAUMATISMES DENTAIRES LORS DE L ACCES AUX VOIES AERIENNES SUPERIEURES PREVENTION DES TRAUMATISMES DENTAIRES LORS DE L ACCES AUX VOIES AERIENNES SUPERIEURES Patrick-Georges Yavordios Clinique Convert 01000 Bourg en Bresse Introduction L es traumatismes dentaires représentent

Plus en détail

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones

Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones Symposium des Société Française d Angéiologie (SFA) et Société Francophone de Médecine Sexuelle (SFMS), Paris, Journées internationales Francophones d Angéiologie 8 Janvier 2010 Historique 1550 Falloppio

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

Sein inflammatoire. Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc

Sein inflammatoire. Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc Sein inflammatoire Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc Sein inflammatoire 3 types Mastites infectieuses Mastites non infectieuses Cancer inflammatoire 2 situations cliniques Allaitement Hors

Plus en détail

Mise à jour du formulaire pour les régimes de médicaments du Nouveau-Brunswick

Mise à jour du formulaire pour les régimes de médicaments du Nouveau-Brunswick Bulletin n 902 le 6 mars 2015 Mise à jour du formulaire pour les régimes de médicaments du Nouveau-Brunswick Cette mise à jour du formulaire pour les régimes de médicaments du Nouveau-Brunswick entre en

Plus en détail