Vacciner, c'est toujours

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1 HEBDOMADAIRE D INFORMATIONS AGRICOLES ET RURALES «Je n'aime pas vos idées, mais je me battrai pour que vous puissiez les exprimer» (Voltaire). VENDREDI 22 AOÛT N o ,15 - ISSN SAINT-LÉONARD Jounées de la viande bovine limousine 23 et 24 août UFAL : BUREAUX, 15, RUE AUGUSTE-COMTE LIMOGES - TÉL FAX : Site Internet : union-agricole87.com ÉDITO Pourquoi aller à Clermont-Ferrand le 16 septembre? De nombreuses inquiétudes pèsent sur le monde de l élevage actuellement, au point que beaucoup se posent des questions sur leur devenir. Vos responsables professionnels, confortés par différentes actions qui ont mobilisé du monde à Limoges notamment, ont réussi à sensibiliser les décideurs politiques. La venue à Limoges, les 4 et 5 septembre, des ministres européens de l Agriculture pour la conférence du mouton le montre bien. Mais rien n est jamais acquis d avance et nous nous devons de transformer l essai! C est toute l agriculture et les emplois qui gravitent autour qui sont en jeu dans notre département. Nous nous sommes alliés à la grande région du berceau des races à viande pour enfoncer le clou, et mobiliser de manière massive afin de démontrer la gravité de la situation. Vraisemblablement, des décisions seront prises d ici la fin de l année. Souhaitons qu elles aillent dans notre intérêt de maintenir une agriculture productive et rémunératrice pour notre département. Le revenu agricole du Limousin est le plus faible de France, et c est celui qui baisse le plus en 2007! Alors, mobilisons-nous pour que cela change, et soyons nombreux le 16 septembre à Clermont-Ferrand. Joseph Mousset, secrétaire général de la FDSEA 87. FIÈVRE CATARRHALE Vacciner, c'est toujours d'actualité ACAL Dépôt des demandes jusqu'au 30 août DERNIÈRE MINUTE L arrêté mettant en place un programme d Aide à la cessation d activité laitière (Acal), totale ou partielle pour , a été signé le 19 août. Les quantités de références supplémentaires sont exclues de l assiette de calcul de l indemnité. Seuls peuvent déposer une demande, les producteurs de lait de vache ayant une quantité de référence laiterie et/ou vente directe à la date de la demande, et ayant livré du lait ou des produits laitiers depuis le premier jour de la campagne laitière en cours (1 er avril 2008). Les demandes peuvent être retirées auprès de la DDAF (service Économie agricole, Le Pastel, 22, rue des Pénitents-Blancs, à Limoges), et devront être déposées au plus tard le 30 août Pour tous renseignements complémentaires, s adresser à la DDAF, tél Les éleveurs se montrent au Tour du Limousin à Bellac Mercredi, profitant de l'étape bellachonne du Tour du Limousin, la FDSEA, les JA et le GVA de Bellac-Mézières ont été les premiers à tirer la sonnette d'alarme sur la situation de l'élevage ovin et du nécessaire rééquilibrage pour les élevages à l'herbe. «Nous ne devons subir ni une réforme injuste de la Pac qui alloue plus de soutiens aux hauts qu'aux bas revenus, ni une crise sanitaire qui, si nous ne nous battons pas, peut avoir des conséquences irréversibles», estiment les partisans de cette action. Une action appelée à s'inscrire dans le temps en fonction des résultats obtenus, et soutenue par la communauté de communes du Haut-Limousin dans son ensemble. Pour son président, en effet, la solidarité s'exprime d'autant plus aisément que les éleveurs font bien comprendre qu'ils ne veulent pas des crédits en plus, «mais une autre répartition. L'injustice est un langage fédérateur». Page 7 - Sur les actions à venir, page 3. L e nombre de cas cliniques confirmés augmente de façon exponentielle. La vaccination a prouvé son efficacité, la quasi-totalité des cas cliniques étant issue d'animaux non vaccinés. Il n'est donc pas trop tard pour bien faire. Aussi, pour ceux qui n'auraient pas encore vacciné, il est urgent de prendre contact avec son vétérinaire. Pages 12 et 13 SOMMAIRE M CONGÉS EN AGRICULTURE S'organiser ou se faire remplacer Page 5 LE 30 AOÛT Finale départementale de labour Pages 8 et 9 DU 29 AU 31 AOÛT CNL à Brive-la-Gaillarde Pages 10 et 11

2 PAGE ÉCONOMIQUE Cotations régionales du 18 août carcasses de veaux de boucherie Sous la mère rosé clair U : 7,23 7,23 la semaine précédente. 7,58 la même semaine en Marché un peu mieux orienté. Cours moyens au stade entrée abattoir en euros par kilo de carcasse, 5 e quartier compris (état d engraissement n 3). gros bovins de boucherie Vache U : 3,75 3,75 la semaine précédente. 3,53 la même semaine en Cours sans changement. Conformation E U R O P Génisses 4,81 4,02 3, Vaches 4,09 3,75 3,43 2,96 2,50 Taureaux - 2, Jeunes bovins (> 330 kg carcasse) 3,47 3,35 3, Bœufs - 3,64 3, Cours moyens entrée abattoir exprimés en euros par kilo de carcasse, 5 e quartier compris (état d engraissement n 3). Ces cotations concernent les deux régions Auvergne et Limousin. bovins limousins à engraisser Mâle U 300 kg : 2,47 2,47 la semaine précédente. Incoté la même semaine en 2007 (mâle U 290 kg). Les cours représentent l'ensemble des transactions entre les animaux vaccinés et non vaccinés. Marché calme. Conformation E U R MALES* 250 kg 2,67 2, kg 2,57 2, kg 2,39 2,27 - FEMELLES 6 à 12 mois* (270 kg) 2,41 2,34-12 à 24 mois Prix en euros par kilo vif pesé étable (moins 4 %). * Animaux de type broutard. Batterie rosé clair R : 5,77 5,67 la semaine précédente. 6,47 la même semaine en Veaux Veaux Couleur de batterie sous la mère E U R O E U R O Blanc 8,19 7,61 6,24 4,65 9,38 8,18 6,83 4,78 Rosé clair 7,60 7,12 5,77 4,40 8,08 7,23 5,90 4,00 Rosé 6,12 5,66 4,63 3,50 6,23 5,38 4,48 3,23 Rouge ,28 2,98 2,78 2,38 carcasses d ovins de boucherie Couvert U kg : 5,65 5,65 la semaine précédente 5,02 la même semaine en Agneaux : marché calme. Brebis : cours reconduits. Couvert Gras E U R O E U R O AGNEAUX 16 à 19 kg 5,91 5,65 5,37 4,73 4,60 4,49 4,23 3,70 19 à 22 kg 5,91 5,65 5,37 4,73 4,30 4,19 3,93 3,40 BREBIS 22 kg 2,48 2,25 2,02 1,81 1,35 1,14 0,99 0,73 22 à 27 kg 2,13 1,93 1,64 1,37 1,32 1,12 0,94 0,71 Cours moyen au stade entrée abattoir exprimés en euros par kilo de carcasse, cinquième quartier compris. Région Centre-Ouest. Cotations nationales agneaux de boucherie Semaine du 11 au 17 août Prix moyen pondéré des agneaux : 5,68 (=) Prix moyen pondéré des brebis : 1,75 (=) Source Office de l'élevage - Prix moyen pondéré entrée abattoir HT en euros par kilo de carcasse, cinquième quartier inclus. Cotations régionales et nationales Source Office de l élevage. Cotations CELMAR Semaine du 18 août Femelles de boucherie Supérieur Standard Inférieur Tendance Vaches limousines Vaches charolaises Génisses limousines + 28 mois 28 mois Génisses charolaises Plus-value qualité (labellisables ou certifiables) Vaches limousines Vaches charolaises Génisses Mâles de boucherie Supérieur Standard Inférieur Tendance Jeunes bovins 12 mois limousins ( 18 mois) limousins (+ 18 mois) Jeunes bovins charolais Taureaux 3,41 à 3,71 2,83 à 3,08 3,76 à 4,16 3,46 à 3,75 2,78 à 3,23 0,10 à 0,40 0,00 à 0,20 0,23 à 0,30 3,83 à 3,91 3,49 à 3,73 3,49 à 3,54 3,27 à 3,32 3,21 à 3,51 2,68 à 2,93 3,46 à 3,86 3,37 à 3,55 2,68 à 3,03 3,68 à 3,75 3,41 à 3,61 3,41 à 3,44 3,12 à 3,17 2,25 à 2,29 3,01 à 3,31 2,48 à 2,73 3,16 à 3,56 3,06 à 3,27 2,53 à 2,83 3,30 à 3,48 3,26 à 3,45 3,26 à 3,36 2,92 à 3,02 ÉQUIDÉS D ORIGINE FRANÇAISE Semaine du 11 au 17 août Veaux sous la mère 7,50 à 8,78 5,95 à 6,99 4,27 à 5,30 Les bovins en contrat CELMAR bénéficient d un complément de prix Cotations GLBV GRILLE DE PRIX SIMPLIFIÉE - semaine du 18 au 22 août Limousin E + E = E - U + U = U - Veaux moins de 1 an, kg C 3,90 3,80 3,70 3,60 3,35 3,15 Veaux type Lyon 320 kg C, - 16 mois 3,70 3,60 3,50 3,40 3,20 3,05 Taurillons 400 kg C, - 18 mois 3,45 3,40 3,35 3,30 3,25 3,20 Taurillons 400 kg C, + 18 mois 3,40 3,35 3,30 3,25 3,20 3,15 Génisses St-Etienne 4,10 4,00 3,90 3,80 3,65 3,50 Génisses de type Lyon 4,12 4,05 3,95 3,81 3,65 3,50 Génisses lourdes label 4,50 4,30 4,15 4,05 3,90 3,70 Vaches kg 4,25 4,00 3,80 3,65 3,55 3,45 (Label limousin, moins de 9 ans) Broutards mâles 300 kg, 2,90 2,82 2,74 2,67 2,59 2,44 moins de 8 mois* Broutards femelles (6-12 mois)* 2,67 2,59 2,52 2,44 2,36 2,13 (*) Non vaccinés : 0,20 par rapport à la cotation. Broutards vaccinés Supérieur Standard Inférieur Tendance Limousins 270/340 Limousins 340/400 Charolais 270/340 Charolais 340/400 Broutardes vaccinées Limousines 270/350 Charolaises 270/350 3,02 à 2,92 2,92 à 2,69 2,61 à 2,58 2,58 à 2,45 2,57 à 2,47 2,23 à 2,13 2,82 à 2,72 2,72 à 2,49 2,41 à 2,38 2,38 à 2,20 2,44 à 2,34 2,10 à 2,00 Génisses "limousin junior" : + 0,08 /kg Broutards + (moins de 9 mois) : + 0,08 /kg Cotations LIMOVIN Numéro vert : Limovin publie la grille de cotation des agneaux depuis de nombreuses années. Étant cependant les seuls à afficher cette transparence, nous avons décidé de suspendre cette publication. Les adhérents ont connaissance de la cotation via Limovin directement. Les non-adhérents qui voudraient des informations peuvent joindre Limovin au GRAND SUD-OUEST Mini Maxi ANIMAUX JEUNES CHEVAUX D'ÂGE Poulains lourds foncés (moins de 24 mois) Races légères (moins de 360 kg) Races lourdes (plus de 360 kg) extra bon extra bon extra bon 2,75 3,14 2,32 2,62 2,57 2,76 1,76 2,06 Variation = = = = = Moyennes nationales 2,89 = 2,47 = 2,61 = 2,22 = 1,91 = 1,38 1,68 1,49 = FOIRES SAINT-YRIEIX Foire du 18 août BOVINS : toujours faibles apports dus aux contraintes de la FCO. Meilleure demande en femelles Saint-Étienne et Lyon due à la reprise de certaines boucheries. Cours reconduits sur le reste du marché. Broutard en vif Maxi Mini Variation ( ) Mâle 200 à 260 kg E 2,52 2,41-0,08 U 2,41 2,29-0,08 Mâle 260 à 290 kg E 2,52 2,41-0,08 U 2,41 2,29-0,08 Mâle 290 à 320 kg E 2,44 2,29 = U 2,29 incotés 2,13 = Mâle 320 à 360 kg E 2,39 2,13 = U 2,21 2,06 = Femelle 6 à 12 mois E 2,44 2,29 = U 2,29 2,13 = Carcasses Maxi Mini Var. ( ) Veaux Saint-Étienne Mâles E 3,81 3,66 = U 3,66 3,54 = Femelles E 4,12 3,96 + 0,08 U 3,96 3,89 + 0,09 Veau de Lyon moins de 340 kg E 3,46 3,35 = U 3,35 3,20 = 340 à 400 kg E 3,46 3,31 = U 3,31 3,20 = plus de 400 kg E 3,23 3,09 = U 3,09 2,97 = Génisse de Lyon E 4,12 3,96 + 0,08 U 3,96 3,81 + 0,08 R 3,66 3,63 + 0,05 Génisse 28 à 42 mois E 4,27 4,12 = U 4,09 3,93 = R 3,66 3,43 = Vache moins de 9 ans E 4,19 3,96 = U 3,96 3,74 = R 3,66 3,43 = Vache plus de 10 ans E 4,04 3,89 = U 3,89 3,66 = R 3,66 3,43 = O 2,90 2,74 = P 2,52 2,13 = Taureaux U 2,52 2,36 = Nourrisson limousin 228,67 à 350,63 (=) Autres races 106,71 à 198,18 l animal (=) Génisse herbagère 1,98 à 2,29 (=) Vache limousine suitée 1 219,59 à 1 829,39 l animal (=) OVINS : apports plus importants. Cours biens soutenus avec une bonne demande sur les agneaux de qualité ; reconduits sur le reste du marché. Maxi Mini Variation ( ) Agneau laiton E 5,72 5,49 + 1,60 U 5,41 5,11 = Agneau gris U 4,88 4,57 = R Brebis de qualité E 2,59 2,29 = U 2,29 1,98 = Brebis maigre R 1,22 1,07 = Brebis moins de 50 kg (en vif la pièce) : 48,78 à 56,41. Brebis plus de 50 kg (en vif la pièce) : 56,41 à 64,03. Béliers : de 68,60 à 91,47. BUSSIÈRE-POITEVINE Foire du 18 août Cours reconduits en toutes catégories. AGNEAUX ( /kg carcasse) E2 - E3 U2 - U3 R2 - R3 Moins de 19 kg 5,50 5,40-19 à 22 kg 5,50 5,30 - Plus de 22 kg BREBIS U2-3, R2-3 R1, U1, U2, U3 Grasse Moins de 50 kg (pièce) 45,00 35,00 - Plus de 50 kg (pièce) 55,00 45,00 - Prochain marché : lundi 1 er septembre, à 8 h 30. LEZAY Marché du 19 août Broutards : devant la faiblesse des apports, seuls les bons broutards vaccinés trouvent preneurs et sont cotés. Le reste de la marchandise est difficilement commercialisable et incoté. Veaux : vente calme dans l'ensemble ; cours reconduits. Broutards U (prix au kg vif) Limousin Charolais Croisé Veaux d élevage Légers Lourds Supérieurs Limousin Charolais Croisé limousin Croisé charolais Normand (maxi) Frison (maxi) Mâle Femelle Mâle Femelle Mâle Femelle Légers Lourds Supérieurs Mâle Femelle Mâle Femelle Mâle Femelle ,50 2, ,45 2, Veaux < 40 kg kg kg kg d engraissement M F M F M F M F Normands inc. inc. 90 inc. 145 inc. 190 inc. Pie noir inc. inc. 70 inc. 90 inc. 115 inc. Autres races pures et divers croisés inc. inc page 2 L UNION AGRICOLE

3 VIE SYNDICALE En cette période estivale, l enthousiasme produit par les jeux Olympiques a peu d impact sur les éleveurs d'ovins confrontés à des difficultés sans précédent. Médaillés d or du plus faible revenu agricole Le désarroi est à son paroxisme. Situation récurrente où le traumatisme crée la honte d un monde agricole où les inégalités sont trop visibles. Confrontés à des crises sanitaires à répétition : tremblante, FCO, etc., les éleveurs n en peuvent plus. Une campagne de vaccination qui n en finit pas, non faute de vaccins mais faute d opérateurs! Pour les élevages qui sont atteints, alors qu ils attendent pour être vaccinés, c est intolérable. Quand il y a le feu, on ne regarde pas qui tient la lance à incendie! En dernier recours, c est encore l éleveur qui devra payer. La morosité du marché, avec une baisse des cours depuis 15 jours, n ajoute rien d optimiste à la situation. Les marges concédées à la distribution sont aujourd hui insupportables. Une partie d entre elles doivent revenir à la production. Aujourd hui, la difficulté la plus importante c est le déficit d aide directe sur le 1 er pilier (PBC et DPU). Le rattrapage demandé à hauteur de 30 euros par brebis, c est la seule solution pour redonner des perspectives à l élevage, pour redonner de la dignité à un éleveur dont le travail n est contesté par personne et dont les efforts en termes de filière sont reconnus par tous. Mais, c est vrai, notre activité est peu lucrative pour Bercy! Est-ce une raison alors que nous importons les 2/3 de notre consommation? LE 27 AOÛT Les éleveurs d'ovins du Limousin et de Poitou-Charentes manifestent à Bellac Une conférence européenne pour qui, pour quoi? Depuis deux ans, avec les états généraux, cette demande est renouvelée, et toujours rien de concret! Les 4 et 5 septembre, à Limoges, a lieu une conférence européenne sur l élevage ovin. Malheureusement, très peu d éleveurs pourront assister aux débats et aux visites de ces deux jours, sécurité oblige. Cette conférence revêt un caractère primordial, mais il faut savoir qu au bout de ces deux jours, aucune décision ne sera prise. Il s agit d un constat sur l évolution du secteur ovin et les nouvelles donnes internationales, ainsi que les difficultés et les atouts de la filière ovine. À la suite de cette conférence, il y aura, fin novembre, un Conseil européen qui prendra des décisions plus concrètes en faveur des États membres. Ceux-ci pourraient obtenir plus de latitude pour que, au sein du budget national de la Pac, ils puissent rééquilibrer des secteurs en difficulté. Ce sera alors dans le cadre d une discussion franco-française que nous pourrons obtenir ce rattrapage. N en doutons pas, la bataille n est pas terminée, bien au contraire. Il faut absolument faire valoir nos droits au rattrapage, ce sont 170 M pour le secteur ovin. Tous à Bellac le 27 août C est pour cette raison qu une manifestation interrégionale Limousin-Poitou-Charentes est organisée par les syndicats ovins des différents départements avec la participation des FRSEA Limousin et Poitou- Charentes le 27 août de 11 h à 15 h, au rond-point du Repère (carrefour de la N 147 et de la D 951), au nord de Bellac. Cette manifestation revêt un caractère primordial : d abord à l approche de cette conférence européenne et en plus dans la perspective d une négociation franco-française pour la concrétisation du rattrapage vers la fin de l année. En parallèle à la manifestation, il est demandé à tous les éleveurs situés près d une route importante de disposer de façon très visible une ou plusieurs bottes plastifiées avec les slogans adaptés à la situation. Conscient des situations dramatiques rencontrées et du souci supplémentaire provoqué par la FCO, je demande à tous les éleveurs de faire un effort pour être présents ce jour-là. L abdication ne trouve de justification que dans l absence d espoir. Il y a encore une lueur qui brille, il faut aller au bout, nous y sommes presque. Alors pour ne rien rater, tous à Bellac le 27 août, avec la musette. Martial Vigneras, président FDO 87. Selon les résultats officiels publiés par le SCEES, alors que le revenu des agriculteurs français a progressé de 17 % en moyenne en 2007, celui des agriculteurs des zones difficiles a diminué. À titre d exemple, en Auvergne il est en baisse de 10 %, s établissant par actif non salarié à euros, soit moins de la moitié du revenu agricole moyen français! Il ne s agit là que de moyennes cachant malheureusement de profondes disparités car des filières entières se trouvent au bord du gouffre. C est le cas des éleveurs ovins, des producteurs de porcs des zones de montagne et défavorisées particulièrement touchés par l augmentation des charges alimentaires, des producteurs de lait qui n ont pas vu se traduire dans leur revenu l augmentation sensible des prix payés aux producteurs constatée en D une manière générale, l ensemble des productions herbagères souffre. Une conjoncture aggravante La conjoncture ne fait que renforcer ce profond malaise : avec l augmentation des charges qui touche de plein fouet l ensemble des exploitations : augmentations de l alimentation animale, des engrais, du fuel avec une crise sanitaire liée à la progression de la FCO. Cette situation critique appelle des mesures rapides, notamment à l occasion des discussions sur le bilan de santé de la Pac afin de donner une orientation nouvelle à la politique européenne et de rétablir certains équilibres, perdus au fil des réformes. Pourquoi en est-on là Car, pour les responsables agricoles d'auvergne et du Limousin, ce triste constat n est malheureusement pas le fruit du hasard. C est le résultat notamment des évolutions de la Pac. Depuis de longues années, tous les outils de régulation de marché ont été démantelés pour rendre le soutien compatible à l OMC. Dès ce moment, l Union européenne a perdu de vue les objectifs fondamentaux de sa politique agricole et alimentaire qui visait à sécuriser l approvisionnement des consommateurs pour la formater selon les dogmes de la libération du commerce mondial. Elle a laissé au seul marché le soin de réguler les échanges. Or, on le sait, en matière agricole, cela ne fonctionne pas et les dérèglements actuels le démontrent parfaitement. Au fil de ses réformes, la Pac a également pris de moins en moins en compte les spécificités des zones à handicaps naturels et «maltraité» les systèmes utilisateurs d herbe. Depuis des mois, les responsables agricoles d'auvergne et du Limousin mettent en évidence les problèmes que risque d engendrer l évolution de la Pac. Si, dans la théorie, les systèmes herbagers qui mettent en valeur des territoires fragiles et ont des apports indéniables en termes d économie, d emploi, d aménagement du territoire et d environnement sont l archétype de l agriculture «durable» que chacun appelle de ses vœux, en fait, à chaque réforme de la Pac, les orientations prises contribuent à les fragiliser un peu plus. Ainsi, avec la réforme de 1992, un certain nombre de fourrages, LE 16 SEPTEMBRE À CLERMONT-FERRAND Les agriculteurs d'auvergne et du Limousin se mobilisent pour leur revenu en particulier le maïs ensilage, se sont vus compensés au sein du premier pilier de la Pac comme des céréales. Les systèmes herbagers se sont dès lors confrontés à un manque de compétitivité évident par rapport aux systèmes plus intensifs. En 1993, cette différence de soutien a été très partiellement comblée avec l instauration de la prime à l herbe, arrachée par la profession pour compenser le «trou de l herbe». Mais cette compensation, qui est devenue indispensable aux éleveurs en système herbager, s est vite avérée être également un piège à double titre : un piège technique et un piège budgétaire. Un piège technique car il s agissait de mesures agroenvironnementales avec des contraintes qui se sont alourdies au fur et à mesure des renégociations de contrats en 1998, en 2003 et en Tant et si bien qu avec cette mesure, on a en quelque sorte obligé à extensifier des systèmes déjà extensifs, ce qui s est traduit par une moindre production de fourrages et une diminution du nombre d animaux à l hectare. Un piège budgétaire enfin puisque, d une part, les mesures agroenvironnementales de type «prime à l herbe» doivent être cofinancées par les États membres (qui ont de moins en moins de moyens financiers) ; d'autre part, cette mesure figure dans le deuxième pilier de la Pac, le développement rural, qui a été le grand sacrifié des accords sur le financement de l Union européenne pour la période Manifester pour donner un avenir à tous les agriculteurs d'auvergne et du Limousin Face à ce constat, la FRSEA et les JA d'auvergne et du Limousin organisent une grande manifestation dans les rues de Clermont- Ferrand le 16 septembre pour exiger des pouvoirs publics des mesures permettant de donner des perspectives aux agriculteurs du Massif central et d améliorer durablement leur revenu. Des opportunités existent : La Pac va être réformée dans les semaines à venir sous présidence française de l Union européenne, dans le cadre du «bilan de santé». Ce doit être l occasion de redonner une nouvelle efficacité et une nouvelle légitimité à la Pac et de corriger les déséquilibres les plus flagrants qu elle a générés. L instauration d un soutien économique significatif aux hectares de prairies est considérée comme une nécessité absolue par les responsables auvergnats et limousins. Michel Barnier, le ministre de l Agriculture, organise à la demande de la FNSEA et des JA une conférence sur le revenu, qui devrait avoir lieu au début de l automne et qui pourrait déboucher sur des mesures concrètes en faveur des plus touchés. Au cours de ces deux rendez-vous, des réponses concrètes doivent absolument être apportées aux propositions formulées dans le Livre blanc (voir encadré). C est pourquoi les responsables de la FRSEA et des JA d'auvergne et du Limousin appellent tous les agriculteurs concernés à montrer leur détermination en se mobilisant pour le 16 septembre afin d exiger des pouvoirs publics les actions aujourd hui nécessaires et urgentes. François Tahon, directeur de la FRSEA Auvergne-Limousin. Le Livre blanc et ses propositions Les responsables agricoles d'auvergne et du Limousin ont, dès le début de l année 2006, engagé une réflexion sur la façon dont il fallait faire évoluer la Pac pour, d une part, la rendre plus efficace et plus lisible et, d autre part, corriger les déséquilibres qu elle recèle notamment au détriment des zones à handicaps naturels et des élevages herbagers. Cela a conduit à la rédaction d un Livre blanc de l agriculture d'auvergne et du Limousin, «Nourrir c est produire», présenté au Sommet de l élevage Dans cette réflexion, qui est loin de se concentrer uniquement sur le sujet des soutiens, il est question de redonner un souffle nouveau à la Pac pour aider les agriculteurs, quel que soit leur système d exploitation et sur tous les territoires, à relever le défi de la production alimentaire. Pour y parvenir, Les agriculteurs d'auvergne et du Limousin proposent une véritable refondation de la Pac basée sur quatre axes : Sécuriser l approvisionnement des consommateurs par une préférence communautaire renouvelée et grâce à des outils de gestion des marchés confortés (notamment disposer de stocks de sécurité). Sécuriser le revenu des agriculteurs en anticipant les crises grâce à des outils de gestion des risques économiques, notamment par une plus grande flexibilité dans les soutiens permettant, contrairement à ce qui se passe pour les DPU, d aider quand ça va mal. Assurer un développement équilibré de la production sur tous les territoires en soutenant de manière spécifique les secteurs les plus fragiles, notamment les zones à handicaps naturels et l élevage herbager. Avoir une politique de recherche et développement ambitieuse. L UNION AGRICOLE page 3

4 OPINION Jean-Marie Delage, Président de la Chambre départementale d agriculture Fièvre catarrhale ovine Après avoir touché six élevages du nord de la France fin 2006, la FCO a repris sa marche en avant en août 2007 pour arriver aux portes du département en fin d année après avoir touché la partie nord du Bassin allaitant. En 2008, la transmission vectorielle de la maladie a repris avec un mois d avance sur 2007 ; les conditions climatiques favorables pour les travaux des champs l ont été aussi pour la maladie. Aujourd hui, la FCO frappe nos élevages et se propage rapidement depuis la fin juillet à un nombre important de bovins et d ovins de notre département. Un grand nombre d éleveurs ont suivi les recommandations que nous avions données de vacciner afin de protéger le capital de production de nos exploitations. Les éleveurs ne sont pas responsables de la maladie des animaux, mais chacun doit jouer la transparence et appliquer les protocoles sanitaires pour l intérêt collectif de l élevage départemental. Pour ceux qui n ont pas encore vacciné, il est encore temps d utiliser les doses allouées à notre département avant qu elles ne partent vers des départements qui n en ont pas suffisamment. L hiver est encore loin avant que le moucheron ne transmette plus la maladie. Aujourd hui, il faut être vigilant et redoubler la surveillance des troupeaux. Dès les premiers symptômes de la maladie, intervenir rapidement pour soigner ou sauver l animal. Il est aussi indispensable de signaler le cas aux vétérinaires car seuls les animaux déclarés seront indemnisés en cas de perte. Il est aussi indispensable de continuer la désinsectisation pour limiter la transmission de la maladie. Aujourd hui, nous devons faire face à cette maladie venue d Afrique que nous n aurions jamais dû connaître et qui, plus surprenant encore, nous est arrivée par le Nord Le ministère de l Agriculture aurait sans doute dû rendre la vaccination obligatoire, cela aurait évité beaucoup de débats et de doutes de la part de certains éleveurs et d autres personnes Le manque de vaccins en est sûrement la raison. La conjoncture économique est déjà suffisamment difficile pour les exploitations, alors faisons face collectivement pour éradiquer cette maladie le plus vite possible. La Chambre d agriculture et les OPA sont à votre écoute pour répondre à vos questions. Vie de la Chambre La Chambre d'agriculture vous informe Permanences Les rendez-vous des conseillers du 25 au 29 août Horaires Lieux Conseillers Téléphone Lundi 25 8 h 30 à 12 h 00 Pierre-Buffière C. Tourneur* h 00 à 12 h 00 Mézières-sur-Issoire D. Barataud Mardi 26 9 h 00 à 12 h 00 Nieul R. Poutissous Mercredi 27 9 h 00 à 12 h 00 Magnac-Laval L. Béchade h 00 à 12 h 00 Aixe-sur-Vienne I. Kimmel Jeudi 28 8 h 00 à 12 h 00 Cussac C. Bénard Vendredi 29 9 h 00 à 12 h 00 Magnac-Laval F. Jaudinot h 00 à 12 h 00 St-Laurent-sur-Gorre A. Fioux h 00 à 12 h 00 Ambazac B. Demierre Actions - Services Le plan de fumure MAGNAC-LAVAL ST-YRIEIX-LA-PERCHE LIMOGES ST-LAURENT/GORRE Aujourd hui, avec la hausse des intrants et notamment celle des engrais, ainsi que leur disponibilité limitée, il est très important de réaliser très tôt un plan prévisionnel de fumure. Pour vous aider à prévoir et à anticiper l achat de vos engrais grâce à l outil Planfum, la Chambre d agriculture de la Haute-Vienne vous propose plusieurs formules. Si vous souhaitez vous équiper du logiciel Planfum... L installation et la mise en route du logiciel à domicile Un contrat de suivi de la qualité des enregistrements ou un contrat de suivi global : une visite annuelle pour vérifier la qualité des enregistrements ou vous aider pour la saisie, 2 analyses par année de contrat (au choix : analyses de sol, indices de nutrition, analyse d effluent), la réalisation d une analyse de groupe par secteur. Si vous ne vous équipez pas du logiciel Planfum Un contrat de suivi global de la fertilisation sur 3 ou 5 ans une visite annuelle du conseiller agricole pour recueillir les informations de la campagne passée, les enregistrer et prévoir la campagne à venir, l édition et la remise de l ensemble des documents de suivi, 2 analyses par année de contrat, la réalisation d une analyse de groupe par secteur. Contacter l antenne de la Chambre d agriculture de votre secteur ou le référent à Limoges : Valérie Lacorre Tél Économie et production d énergie : un nouveau défi pour les exploitations Le Bureau du 22 juillet a examiné les objectifs et le contenu du programme régional énergie. Ce programme, financé par le Conseil régional, l Ademe et les Chambres d agriculture, sera développé de 2008 à 2010 pour informer les exploitants agricoles des économies et des productions d énergies renouvelables possibles pour réaliser des diagnostics PLANETE (méthode pour l analyse énergétique de l exploitation) et pour accompagner les projets des exploitations. * En remplacement de V. Oury. Ces interventions seront réalisées par Frédéric Moreau, conseiller machinisme-énergie de la Chambre d agriculture de la Haute-Vienne, par le conseiller énergie de la Chambre régionale d agriculture du Limousin avec l implication progressive d autres conseillers. Une dizaine de projets de productions d énergies renouvelables sont engagés dans le département (essentiellement panneaux photovoltaïques sur des toitures de bâtiments et bois-énergie). Le Bureau a fixé l objectif de réaliser, dès cet automne, des diagnostics PLANETE pour engager le maximum d exploitants dans cette démarche d avenir. Dans les antennes 24 es journées de la viande bovine limousine Un rendez-vous incontournable des professionnels et des promeneurs chez les Miaulétous Organisée les 23 et 24 août prochains par le comice agricole intercantonal de Saint-Léonard, cette manifestation rassemble d année en année un public de plus en plus nombreux. La viande à déguster, ou à emporter, issue de jeunes bovins limousins élevés dans le pays Monts et Barrages contentera les plus fins palais. De nombreuses animations : concours de bovins, dégustation gratuite, conférences dégustation «Une viande de goût au meilleur coût», déjeuner-dégustation, foire, brocante jalonneront ces deux jours de festivités. Marie-Line Barjou, conseillère agricole du secteur, animatrice du GVA de Saint-Léonard et en cette occasion du comice agricole, sera présente sur le stand de la Chambre d agriculture. C est avec plaisir et professionnalisme qu elle vous recevra, que vous soyez professionnels, à la recherche de renseignements pratiques ou techniques, ou touristes, curieux de parfaire votre connaissance sur l élevage des bovins limousins mis à l honneur sur ces deux jours. Conseils de saison Réussir ses implantations de prairies Une prairie bien implantée produit plus rapidement et pour une plus longue période. Après avoir choisi les espèces et les variétés adaptées à votre situation (sol, climat, exploitation ), vous devez viser trois objectifs : Éviter un échec dû au gel ou à la sécheresse. Pour cela, il faut bien choisir la période de semis. Il faut que la plante puisse atteindre 4-5 feuilles pour les graminées et 2-3 feuilles trifoliées pour les légumineuses avant les premières gelées. Obtenir un enracinement exploitant bien le sol : il faut faire une bonne préparation du sol sans obstacle en profondeur. Un sol bien rappuyé et sans discontinuité est bien exploité par les racines. Un enracinement dense et profond valorisera mieux l eau et les éléments minéraux du sol. Obtenir une pelouse dense et régulière. Pour cela, il faut bien façonner le lit de semences (fin et bien émietté, 3 cm maxi pour les grosses mottes), semer à une densité suffisante, bien désherber et lutter contre les ravageurs. Soigner l implantation est donc très rentable! Contact : Valérie Lacorre, Sur l'agenda CHAPTELAT (Église Saint-Éloi) : 22 août et 5 septembre à partir de 18 h SAINT-MATHIEU (place de l Église) : 26 août à partir de 18 h SOLIGNAC (place de la Briance) : 29 août et 12 septembre à partir de 17 h 30 MARCHÉS DE PRODUCTEURS DE PAYS VICQ-SUR-BREUILH (dans le bourg) : 28 août à partir de 18 h LE DORAT (place de la Collégiale) : 28 août à partir de 17 h 24 es journées de la viande bovine limousine à SAINT-LÉONARD les 23 et 24 août : la Chambre d'agriculture partenaire technique de l'événement RILHAC-RANCON, le 30 août Fête de la terre, Finale départementale de labour Terre Attitude avec le partenariat de la Chambre d'agriculture BELLAC, le 4 septembre 45 e foire nationale de reproducteurs ovins la Chambre d'agriculture partenaire de la foire page 4 L UNION AGRICOLE

5 CONGÉS EN AGRICULTURE S'organiser ou se faire remplacer Partir en congé ou s'absenter pour la journée de son exploitation, c'est possible. Certains exploitants s'organisent entre eux, d'autres ont recours à de la main-d'œuvre extérieure. Chaque choix est différent, car chaque situation est particulière. Nicolas et Guillaume Tertrais (en Gaec) et Anne et Frédéric Martel (en EARL) témoignent. GAEC TERTRAIS : «On se débrouille, mais on pense à de la main-d'œuvre complémentaire» n a toujours connu un «Ojour de repos par semaine», remarque Nicolas Tertrais. «Nos parents se sont toujours organisés pour pouvoir libérer au moins un dimanche sur deux. Au début, ils s'arrangeaient avec notre oncle et notre tante installés à côté. Et puis, au fil des ans, le relais a été pris au sein de notre famille.» Avec les trois frères sollicités chacun à leur tour, «on est même arrivés à assurer la traite un dimanche sur quatre!», ajoute-t-il. Quant aux vacances, c'est ici une tradition. «Nos parents se sont toujours débrouillés pour se libérer au moins une semaine par an. On a gardé l'envie de partir pour décompresser, mais aussi parce que nos épouses ne sont pas de la région», précise Nicolas. Des associés complémentaires Nicolas et Guillaume Tertrais sont en Gaec. Les deux frères sont installés au Treuil, sur la commune de Champnétery, en production laitière. Ils disposent de 165 ha pour produire litres de lait. Pour arriver à se dégager du temps afin Nicolas et Guillaume Tertrais accompagnés du conseiller agricole Richard Poutissous. de se consacrer à leur famille (ils ont tous les deux des enfants), ils doivent s'organiser. Sur l'exploitation, les deux frères sont complémentaires. Ils ne se sont pas spécialisés dans une tâche ou une autre ; ils préfèrent être polyvalents sur tous les postes, pour ne pas être coincés en cas d'imprévu. Simplifier le travail Sur cette exploitation, le travail s'articule autour de la traite. En général, «elle est assurée à deux le matin et le soir, sauf quand un gros chantier est en cours. À ce moment-là, une seule personne se charge de la traite du soir», précisent-ils. Pour diminuer la pénibilité de ce poste gourmand en temps et en main-d'œuvre, les frères Tertrais ont opté pour la mise en place d'une salle de traite par l'arrière, lors de l'installation de Guillaume en «Avant, on avait une salle de traite en épi en 2 fois 5. La Chambre d'agriculture vous informe Les manipulations étaient compliquées ; on y passait un temps fou. Aujourd'hui, on met 1 heure 15 pour traire 85 vaches, lavage compris», précisent les associés. Les efforts de modernisation réalisés sur l'exploitation visent essentiellement à réduire les besoins de main-d'œuvre extérieure. «On est amenés à prendre en compte la diminution de la main-d'œuvre des parents sans que cela représente une charge de travail trop importante pour nous», indiquent Nicolas et Guillaume. Aujourd'hui, l'exploitation dispose d'un Dac et d'une mélangeuse distributrice pour limiter le temps nécessaire à la distribution de la ration. Pour limiter les soucis d'épandage du lisier, ils font intervenir la Cuma de l'or noir. Par contre, les frères Tertrais souhaitent continuer à gérer eux-mêmes les cultures, de l'implantation à la récolte. Du temps doit donc être conservé pour les travaux aux champs, car les cultures représentent une part importante de la SAU. En effet, pour une SAU de 165 ha, 42 ha sont en maïs ensilage (et/ou grains, c'est variable selon les rendements), et 25 ha sont en céréales (orge, blé et avoine) en contrat à façon. Faire appel Sur l'exploitation, il y a un temps mort de fin juillet à fin août. Pourtant, ce n'est pas à cette période que les frères Tertrais partent en vacances! «Nos choix sont liés aux vacances de nos épouses et aux enfants quand ils vont à l'école.» Aussi, cette année, Guillaume les a prises début juin et Nicolas début juillet. Avant de partir, tout est fait pour que l'associé restant ne soit pas submergé de travail. Pour l'instant, ce modèle fonctionne. Pourtant, la possibilité de bénéficier de main-d'œuvre complémentaire ne les laisse pas indifférents : un crédit d'impôt existe quand un agriculteur fait appel au service de remplacement pour partir en congés ; et puis, «c'est plus facile de travailler en sachant qu'on n'est pas tout seul en cas de pépin», soulignent-ils. Ils ne sont pas fermés du tout à cette éventualité. D'autant plus que Guillaume connaît bien le service puisqu'il y a travaillé pendant quelque temps. «C'est une très bonne école qui participe à développer l'ouverture d'esprit», constate-t-il. Il ne reste plus qu'à franchir le pas. EARL MARTEL : «Se libérer n'a pas de prix» Anne et Frédéric Martel sont éleveurs laitiers à Contereix, au Châtenet-en-Dognon. Ils sont en EARL sur 60 ha, avec un quota de litres de lait. Ils ont deux objectifs : valoriser au mieux leur exploitation et se dégager du temps pour eux et leurs enfants. Utiliser le parcellaire au plus juste «On recherche sans cesse de l'autonomie. On a 70 vaches présentes toute l'année (60 traites chaque jour et 10 de taries). On est très chargés. Par contre, on s'attache à développer des pratiques très proches de l'environnement. On n'ajoute pas d'engrais chimiques, le lisier est réservé pour le maïs, tout le fumier est composté puis épandu sur les prairies environ 9 mois après. On n'utilise pas de produits phytosanitaires : on bine le maïs pour le désherber», expose Frédéric Martel. Pour limiter les achats de complémentaire azoté, Anne et Frédéric développent la culture de luzerne et de pois sur 20 ha. Le maïs ensilage occupe 18 ha et les céréales 8 ha. Le reste permet de faire le foin et d'assurer le pâturage. Ici, le procédé est un peu particulier : «On fait une première coupe sur les prairies destinées à recevoir le maïs de l'année. Derrière le maïs, on implante une prairie sous couvert de céréale, le tout en mélange», précise Frédéric. Les achats sont ainsi réduits à du tourteau de soja et à un complément alimentaire vache laitière pour les pics de lactation. «Les vaches sont seulement forcées en début de lactation pour avoir de bons retours de chaleurs. Le plus important est de leur donner une ration équilibrée qui leur permette d'avoir une production de lait raisonnable», ajoute-t-il. S'organiser pour simplifier Ici, chaque investissement est calculé pour que le travail soit le plus simple possible, afin de pouvoir se faire remplacer sans difficultés. Le matériel fonctionne. Les variations de quantité et de qualité du lait n'existent quasiment plus, grâce à un Dac et à un système de décrochage automatique pour la traite. La distribution d'un seul repas par jour s'inscrit complètement dans cette logique : la ration quotidienne est distribuée le matin. Il suffit de repousser le maïs ensilage le soir. «Pour limiter encore les interventions, on a équipé l'aire d'exercice d'un rabot automatique», indique Frédéric Martel. Anne et Frédéric Martel, avec Richard Poutissous. «On a aussi un chien électrique : il permet de faire progresser les vaches de la salle d'attente vers la salle de traite.» Malgré tout, même avec ces améliorations, «la traite et les soins aux animaux représentent encore 5 à 6 heures de travail quotidien», remarquent Anne et Frédéric. Un peu de confiance «Quand le travail est simplifié et sécurisé, il suffit d'avoir un minimum confiance en la personne qui vous remplace», ajoute Frédéric. «Mes parents se servaient du service de remplacement depuis toujours pour partir en vacances. Nous avons choisi de continuer de cette façon.» «Chaque année, on prend au moins 30 jours de remplacement à l'adra», précise Anne. «Je préviens la structure très tôt au printemps pour préparer notre absence de manière à avoir quelqu'un. Je trouve que ce service est particulièrement accessible et souple. En plus des vacances (dont une partie bénéficie d'un crédit d'impôt), on utilise ce service pour les congés formation. On va à la formation et on sait qu'on ne sera pas pénalisés dans notre travail après», souligne Anne. C'est tout bénéf. : «Les formations proposées par le Contrôle laitier permettent de rencontrer d'autres producteurs et de cultiver une bonne dynamique de réflexion. Se faire remplacer présente un coût. Mais pouvoir se libérer n'a pas de prix», estime-t-elle. Frédéric a travaillé longtemps pour l'adra, ce qui lui permet de bien s'adapter face à son remplaçant : «On a les mêmes repères. Au lieu d'expliquer depuis le début comment fonctionne l'installation, je la compare à d'autres exploitations que l'agent de remplacement connaît aussi. On gagne du temps. Pour le reste, en cas de souci, il a nos coordonnées. Au pire, mon père est à côté ; il peut le renseigner lui aussi». Bref, le remplacement, ça se gère, d'autant mieux quand l'outil est adapté, simple à gérer, et quand la confiance est de la partie. N. P. Contact : Richard Poutissous conseiller agricole antenne de Limoges L UNION AGRICOLE page 5

6 Pharmacies de garde dimanche 24 août Limoges et agglomération : Chable, 29, av. du M al -de- Lattre-de-Tassigny ; pharmacie Hospital, 213, av. de Landouge, Landouge. Secteur Aixe-sur-Vienne, Bosmie-l Aiguille, Bussière- Galant, Châlus, Dournazac, Flavignac, Séreilhac, Verneuilsur-Vienne : Monnerie, 12, av. du Général-de-Gaulle, Aixe-sur-Vienne. Secteur Ambazac, La Jonchère, Laurière, Saint- Sulpice-Laurière, Compreignac, Saint-Priest-Taurion : Chéreau, Compreignac. Secteur Arnac-la-Poste, Saint-Sulpice-les-Feuilles, Lussac-les-Eglises, Azerables (23) : Beauchet-Delaty, Azerables. Secteur Bellac, Bussière- Poitevine, Cieux, Le Dorat, Magnac-Laval, Mézières-sur- Issoire, Nantiat, Nouic : Lamoureux, 28, rue du Coq, Bellac ; pharmacie Nogaret, Zac Chez Chaud, Magnac-Laval. Secteur Bessines, Châteauponsac, Razès, Saint-Sornin- Leulac : Domenger, Saint-Sornin- Leulac. Secteur Bujaleuf, La Croisille, Châteauneuf-la-Forêt, Eymoutiers, Linards, Peyratle-Château : Parmentier, 15, av. de la Paix, Eymoutiers. Secteur Cussac, Oradoursur-Vayres, Rochechouart, Saint-Laurent-sur-Gorre, Saint-Mathieu, Vayres : Descubes, Saint-Laurentsur-Gorre. Secteur Pierre-Buffière, Magnac-Bourg, Saint-Germain-les-Belles, La Croisillesur-Briance, Châteauneufla-Forêt, Linards, Saint-Paul, Masseret (19) : Dupuytren, Pierre-Buffière. Secteur Saint-Junien, Saillatsur-Vienne, Oradour-sur-Glane, Cognac-la-Forêt, Nieul, Peyrilhac, Saint-Brice, Saint-Gence, Saint-Victurnien : Rastrelli, 19, rue Gabriel- Péri, Saint-Junien. Secteur Saint-Léonard, Sauviat-sur-Vige, Saint-Justle-Martel, Saint-Paul : Étoubleau, Sauviat. Secteur Saint-Yrieix-la-Perche, Coussac-Bonneval, Ladignac-le-Long, La Meyze, Nexon : Pénicaut-Béchade, La Meyze. Gardes de nuits : Limoges et agglomération : les nuits des samedis, dimanches, veilles de jours fériés et soirs de fête, se présenter au commissariat de police, 83, avenue Émile-Labussière, à Limoges. Pour les autres secteurs, téléphoner à la pharmacie de garde avant de se déplacer. VIE LOCALE Lycéens et étudiants Quelle protection sociale? Votre enfant va quitter le domicile familial pour poursuivre ses études. Quelles démarches doit-il effectuer pour assurer sa couverture maladie, pour bénéficier de l allocation logement? L assurance maladie de base En règle générale, le jeune qui poursuit des études secondaires, technologiques ou supérieures est protégé par l assurance maladie de ses parents jusqu à l âge de 20 ans. Cependant, dans le cas d études supérieures, il devra adhérer au régime étudiant : ce régime ne lui appellera pas de cotisations tant qu il n aura pas atteint l âge de 20 ans au cours de l année universitaire. Par exemple, un étudiant né le 14 juin 1988 qui aura 20 ans en 2008 devra s acquitter de la cotisation forfaitaire auprès du régime étudiant dès la rentrée scolaire. La complémentaire santé Elle complète les prestations de sécurité sociale de base et est vivement recommandée. En général, le jeune qui était couvert jusqu alors par la complémentaire santé de ses parents peut continuer à en bénéficier jusqu à l âge de 25 ans : il est donc conseillé de contacter sa mutuelle avant de souscrire un nouveau contrat. Par ailleurs, si le jeune souhaite adhérer personnellement à une mutuelle, il peut demander une aide financière (aide à l acquisition d une complémentaire santé) à sa caisse d assurance maladie : cette aide est attribuée sous condition de ressources. L aide au logement Assurance maladie lycéens et étudiants Âge Niveau d'étude Régime de prise en charge Moins de 18 ans Plus de 18 ans Plus de 18 ans Études secondaires ou supérieures Études secondaires ou technologiques (CAP, BEP, BAC, BTA) Études supérieures dans un établissement agréé (DUT, BTS, facultés) L allocation logement ou l aide personnalisée au logement permet aux étudiants de réduire le coût de leur hébergement pendant leurs études. La demande doit être faite auprès de la CAF du lieu de résidence et le montant de l aide varie selon que l étudiant est boursier ou non. Attention, lorsque l étudiant perçoit une aide au logement, il devient lui-même allocataire et de ce fait ne peut plus être considéré à la charge de ses parents pour les prestations familiales. Les prestations familiales (allocations familiales et logement) des parents sont alors recalculées car l étudiant n est plus à charge. Par exemple, une famille de 2 enfants ne percevra plus d allocations familiales ; une famille de 3 enfants de moins de 20 ans aura une baisse des allocations familiales et ne percevra plus le complément familial (soit une diminution de 310 euros) ; une famille de 3 enfants dont un de plus de 20 ans ne percevra plus le complément familial ainsi que l aide forfaitaire, (soit une baisse de 232,60 euros) ; ces diminutions des allocations familiales s accompagneront également d une baisse des aides au logement. Il est donc conseillé de contacter sa MSA pour faire évaluer ses droits. Dans tous les cas, la famille doit penser à informer la MSA lorsque l enfant est bénéficiaire d une aide au logement à titre personnel. Les aides à la scolarité versées par la MSA Rappelons que la MSA du Limousin peut verser des aides à la scolarité pour les lycéens de 18 à 21 ans ou pour les étudiants de moins de 25 ans à la charge de leurs parents. Ces aides sont soumises à conditions de ressources. Renseignez-vous auprès du Service social de votre département. Haute-Vienne : ; Corrèze : ; Creuse : Communiqué de la MSA du Limousin. ADASEA Permanences des conseillers Semaine du 25 au 29 août À l Adasea (permanences et réception sur rendez-vous) Standard : Bureaux ouverts au public de 8 h à 12 h et 13 h 30 à 17 h. MUTUALITÉ SOCIALE AGRICOLE Assurance du parent ouvrant droit Assurance du parent ouvrant droit Assurance du régime étudiant sans contrepartie de cotisations avant 20 ans L'UNION AGRICOLE sur internet Pour contacter le standard téléphonique MSA composer le Permanences des travailleurs sociaux Semaine du 25 au 29 août Secteur Le Dorat, Mézières-sur-Issoire, Bellac, Nantiat : Ghislaine Boyer, assistante sociale, référente Jeunesse, visite à domicile ou accueille sur rendez-vous au Service social MSA, impasse Sainte-Claire, à Limoges, tél Secteur Haute-Vienne : Adeline Planchat, conseillère agricole, cellule de veille interne + externe, référente Précarité, assure une permanence les mercredis, de 9 h à 12 h, au Service social MSA, à Limoges, tél Secteur de Nieul, Couzeix, Limoges, Isle : Marie-Joëlle Cuvellier, conseillère ESF et assistante sociale, référente Santé, visite à domicile ou accueille sur rendez-vous au Service social MSA, impasse Sainte-Claire, à Limoges, tél Secteur de Saint-Sulpice-les-Feuilles, Magnac-Laval, Châteauponsac, Bessines-sur-Gartempe, Laurière, Ambazac, Le Palais : Muriel Ruchoux, assistante sociale, référente Gérontologie, visite à domicile ou accueille sur rendez-vous au Service social MSA, impasse Sainte-Claire, à Limoges, tél Secteur de Saint-Junien, Saint-Laurent-sur-Gorre, Aixe-sur- Vienne, Rochechouart, Oradour-sur-Vayres, Saint-Mathieu, Châlus : Florence Tisserand, assistante sociale, référente Famille, visite à domicile ou accueille sur rendez-vous au Service social MSA, impasse Sainte-Claire, à Limoges, tél Secteur de Condat, Pierre-Buffière, Nexon, Saint-Germain-les- Belles et Saint-Yrieix-la-Perche : Françoise Sélébran, assistante sociale, référente Handicap, visite à domicile ou accueille sur rendez-vous au Service social MSA, impasse Sainte-Claire, à Limoges, tél Secteur de Panazol, Saint-Léonard-de-Noblat, Eymoutiers, Châteauneuf-la-Forêt : Stéphanie Beillot, assistante sociale, référente Logement, visite à domicile ou accueille sur rendez-vous au Service social MSA, impasse Sainte-Claire, à Limoges, tél En raison des congés, les permanences ne peuvent être assurées dans tous les secteurs et certaines ont été reportées. Réception possible au Service social MSA, impasse Sainte- Claire, à Limoges, après contact téléphonique au , ou Permanences des correspondants Semaine du 25 au 29 août Eymoutiers : Pierre Flacassier, lundi 25 août, 9 h à 12 h, à la mairie. Châteauneuf : Pierre Flacassier, lundi 25 août, 14 h à 17 h, à la mairie. Saint-Germain-les-Belles : Pierre Flacassier, mardi 26 août, 9 h à 12 h, à la mairie. Bessines-sur-Gartempe : Jacqueline Lépine, mardi 26 août, 9 h à 12 h, à la mairie. Bellac : Jacqueline Lépine, mercredi 27 août, 9 h à 12 h, à la mairie. Châlus : Bernadette Theillaumas, jeudi 28 août, 9 h à 12 h, à l'annexe de la mairie. Oradour-sur-Vayres : Bernadette Theillaumas, jeudi 28 août, 14 h à 17 h, à la mairie. Saint-Léonard-de-Noblat : Pierre Flacassier, jeudi 28 août, 9 h à 12 h, à l'ancienne mairie. Saint-Yrieix-la-Perche : Bernadette Theillaumas, vendredi 29 août, 9 h à 12 h, à l'antenne de la Chambre d'agriculture, 4, rue du 8-Mai Médecine du travail Pierre-Buffière : jeudi 28 août de 9 h à 16 h 30 et vendredi 29 août de 9 h à 12 h, dans les locaux de la mairie. Limoges Comice des Biards Résultats du concours de labours du 10 août Jeunes de moins de 16 ans Bisoc (1 mono) : 1. Jérôme Bésaguet ; Pauline Mousset. 3. Julien Ferron. Quadrisoc : 1. Alexandre Mazeau. 2. Antoine Rougerie. 3. Nicolas Rault. 5 et 6 socs : 1. Fabien Chatard. 2. Damien Pauzet. 3. Victor Boniface. Labours en planches - trisoc : Michel Malieux. Adultes de plus de 16 ans Monosoc : 1. Michel Poirier. 2. Roland Ducaillou. 3. Jean- François Duguet. Bisoc : 1. Philippe Mousset. 2. Romain Martin. 3. Alexandre Mayeux. Quadri et trisoc : 1. Benjamin Rault. 2. Philippe Pauliat. 3. Benoît Ouvray. Concours de bêchage : 1. Michel Guitard. 2. Martial Gavinet. Page 6 L UNION AGRICOLE

7 VIE LOCALE Haut-Limousin CHÂTEAUPONSAC Fête agricole cantonale Le GVA et le CCJA de Châteauponsac organisent leur fête agricole cantonale le samedi 23 août, à partir de 14 h à Saint-Sornin-Leulac, à proximité de Beauvert (direction Bellac). Au programme : concours de labour ; démonstration de trial et de motocross ; baptême de montgolfière (réservations au ), divers jeux (minipelle, tir à l'arc, jeux pour enfants), balades en poneys. En soirée : repas dansant, entrecôtes limousines, à la salle des fêtes de Châteauponsac ; réservation auprès de Richard Fardet, tél À BELLAC Les éleveurs se montrent au Tour du Limousin Voyage à l'île Madame Le GVA féminin de Châteauponsac organise, lundi 8 septembre, un voyage à l île Madame en Charente-Maritime. Au programme : Départ à 6 h 40 de Châteauponsac. Arrivée à l île Madame par la route submersible «la passe aux bœufs». Repas à la ferme-auberge marine. Visite de la ferme aquacole et du marais salant. Traversée du fleuve Charente par le pont transbordeur de Rochefort et visite du musée du transbordeur. Retour pour 21 h à Châteauponsac. Ce déplacement est ouvert à tous. Inscription avant le 23 août auprès de Claudine Jomier, à Châteauponsac, tél SAINT-SULPICE-LES-FEUILLES Sud Haute-Vienne NEXON Comice agricole Fête du chien et de la chasse Le comice agricole et la fête du chien et de la chasse de Saint- Sulpice-les-Feuilles auront lieu le samedi 6 septembre. Au programme : 9 h à 17 h : grand concours bovin limousin et ovin. Présentation de chevaux en attelage et promenade en calèche pour les enfants. Démonstration d'équitation Western. Démonstrations de chiens de troupeau et de tonte ovine. Exposition de chiens et élection du plus beau Voyage dans l Aveyron chien de la fête. Démonstration de quads et 4 x 4. Manèges et jeux. Buffet, buvettes. Nouveautés 2008 : ball-trap de 9 h à 19 h et concours de pétanque à partir de 13 h 30. Le midi, restauration sur place de viande limousine. 20 h 30 : soirée entrecôte. Réservations avant le 30 août pour le repas du soir aux : ou Le GVA féminin de Nexon organise un voyage dans l Aveyron le samedi 13 septembre. Au programme : Départ de la place de l Église de Nexon à 4 h 45. Passage sur le viaduc de Millau. Visite des caves Sociétés à Roquefort-sur-Soulzon (prévoir une veste). Après le déjeuner, visite commentée du viaduc de Millau. Retour à Nexon à 22 h 30. Ce déplacement est ouvert à tous. Inscriptions avant le 25 août auprès d'yvette Léonard, à Nexon, tél SAINT-YRIEIX-LA-PERCHE Concours cantonal de labours Les Jeunes agriculteurs du canton de Saint-Yrieix-la-Perche organisent leur concours de labour le samedi 23 août, sur une parcelle située au lieudit Les Mazeaux, (sortie de Saint-Yrieix sur la route de Châlus, à droite en bordure de la D 901). Au programme : début du concours de labour à 14 h. Course de moissonneuses-batteuses cross (l'évènement de la journée). À 20 h : repas à base de veau de Saint-Yrieix. CHÂTEAU-CHERVIX Comice agricole le 7 septembre Le comice agricole de Château-Chervix se déroulera le dimanche 7 septembre. Les éleveurs qui souhaitent présenter des animaux doivent les inscrire avant le vendredi 29 août auprès d'élise Lajudie, Le Fraisseix, à Château-Chervix, tél Au programme : 8 h : arrivée des animaux et des exposants. 9 h : début des concours bovins et équins. 11 h 30 : remise des prix chevaux. 12 h 30 : repas châtelaud (réservations au ou ). 15 h : prix spéciaux du concours de bovins. 17 h 30 : trophée de la Tour, attribué à un couple de bovins mâle/ femelle, sans distinction d'âge, avec ou sans lien de parenté. 18 h : remise des prix. 20 h : repas animé par l'ensemble Couleur Chabrette. Toute la journée : foire artisanale et marché, exposition photos, batteuse à l'ancienne animée par l'école du Mont-Gargant, manège, mini-quad, château gonflable, animation équestre Mercredi, les éleveurs du nord du département ont profité du passage de la 2 e étape du Tour du Limousin en terre bellachonne pour manifester leur mécontentement, face au manque de soutiens de la production ovine. Et l absence de prise en compte de l'herbe dans le premier pilier. l appel de la FDSEA, des À JA et du GVA de Bellac- Mézières, les éleveurs du Haut- Limousin ont pris possession des quatre ronds-points de la déviation de Bellac pour afficher leurs revendications. Sur des bottes de paille enrubannées (mais placées de façon à ne pas gêner la visibilité des usagers de la route), les éleveurs ont inscrit des slogans éloquents : «SOS Ovins», «Sauvons l élevage à l herbe», «Éleveurs en détresse». Mais aussi un très explicite : «Élevage français = Autonomie alimentaire = Sécurité sanitaire». Car le but de cette action est double. Interpeller les élus, certes. Mais aussi sensibiliser le grand public, qui sait vaguement que le mouton est en crise, mais sans forcément connaître les tenants et les aboutissants du problème. Les syndicalistes FDSEA ont donc décidé de tirer les premiers, avant deux autres mouvements annoncés : le 27, c est la FDO qui manifestera à Bellac (au rond-point "Le Repaire"), alors que l on sait que la Confédération paysanne a d ores et déjà prévu d interpeller vigoureusement les ministres européens de l Agriculture réunis à Limoges les 4 et 5 septembre. Une action inscrite dans le temps Claude Souchaud a expliqué pourquoi la situation est si tendue. «La production ovine souffre d un déficit de soutiens. Tout le monde convient de cette injustice, mais que font les pouvoirs publics?» D ici à la conférence promise à l'automne sur le revenu, mais aussi et surtout d ici à la réunion du Conseil européen agricole qui doit entériner, les 17 et 18 novembre, les orientations de la nouvelle Pac, il espère obtenir des réponses concrètes. Et affirme qu il ne relâchera pas la pression, espérant par exemple que les slogans posés sur la déviation (et devant la sous-préfecture) demeureront en place. Nos demandes, a-t-il concédé, n ont rien d original puisqu elles s inscrivent dans le cadre de revendications nationales. «Mais nous voulons un vrai rééquilibrage de la Pac pour le soutien à l herbe». Et de préciser : «En fait, on souhaite un rattrapage pour les ovins, et un rééquilibrage pour l'ensemble des zones d'élevage à l'herbe.» Pac + FCO «Car nous refusons de subir une réforme injuste de la Pac qui alloue le plus de soutiens aux plus hauts revenus», avertit Claude Souchaud. Mais au-delà de la baisse constante du revenu des moutonniers, c est aussi la FCO qui inquiète les producteurs. A ce sujet, Claude Souchaud a voulu apporter un message d espoir. «Nous ne devons pas nous replier (...) Ce n est pas une maladie honteuse, et il faut la regarder en face, que nous ayons eu le temps de vacciner ou non.» Et les éleveurs ont entendu le message, puisque mercredi, profitant du fait de se retrouver en nombre, ils ont échangé sur leurs problèmes quotidiens et les moyens d y parer au mieux. À quelques pas de là, des éleveurs s employaient aussi à faire signer une pétition de la FNO en faveur de l élevage ovin. Tandis que, sous l égide de Tech-Ovin, certains proposaient au public et aux coureurs de déguster de la viande d agneau local, au parc Charles-Sylvestre... C. Baloche. J.-Michel Doumeix, maire de Bellac : «Réparer une injustice» C est sans aucune restriction que Jean-Michel Doumeix, maire de Bellac et président de la communauté de communes du Haut-Limousin, a apporté son soutien à l initiative des moutonniers de son secteur. Il explique ses raisons. «Quand on parle développement économique local, je considère qu il est préférable de s'attacher à conserver ce que l'on a, plutôt que de vouloir partir sur de grands projets. Or, l ovin est un point fort de notre secteur.» Fils d agriculteurs, le maire de Bellac fait le constat suivant : «La filière ovine s est professionnalisée et structurée(...) Elle fait montre d une cohérence et d une organisation exemplaire.» Pour lui, le mouton est une évidence en terre bellachonne : «Nos terrains ne pourraient pas se prêter à un autre type d agriculture.» Au fil des conversations, le maire a vite été convaincu par le discours des élus agriculteurs de la communauté de communes, Claude Souchaud et Jean-Marie Delage notamment, sur la nécessité de rééquilibrer les aides. «C est une vraie injustice qu il faut réparer(...) Dans une économie globalisée, il est vrai que si l on raye le nord de la Haute-Vienne, la France continuera de tourner. Mais si l ovin périclite, ce sera une catastrophe pour nous. C est pourquoi j entends sensibiliser mes collègues élus.» Pour lui, cela demande une présence en continu, voire un certain militantisme («On n'obtient rien sans se bouger»). Et de la solidarité. «Solidarité qui doit naître de la compréhension, et non de la compassion.» C. B. L UNION AGRICOLE page 7

8 Finale départementale de labour Fête de la TERRE "Janailhac" Rilhac-Rancon Programme 8 h 30 : Essais officiels de labour 11 h 00 : Inauguration et parade des concurrents 12 h 30 : Repas avec grillades sur place (12 ) 13 h 45 : Départ du concours 16 h 40 : Fin du labour 17 h 00 : Remise du Grand prix Cuma h 45 : Résultats du Quizz et remise des lots 18 h 00 : Résultats du labour et remise des prix 20 h 30 : Repas dansant (20 ), salle polyvalente de Rilhac-Rancon Samedi 30 août Jeu concours Quizz Nombreux lots à gagner! Animations tout au long de la journée Le mot du président des Jeunes Agriculteurs de la Haute-Vienne Les jeunes agriculteurs de la Haute-Vienne seront heureux de vous accueillir le samedi 30 août, en collaboration avec les JA du canton d Ambazac, pour la 55 e finale départementale de labour à Rilhac-Rancon au lieu-dit Janailhac. Je souhaite que cette manifestation soit une réussite malgré une certaine morosité des exploitations haut-viennoises, avec des facteurs négatifs sur les revenus agricoles, l augmentation des prix des matières premières et du pétrole, la FCO, etc. J espère que l Europe mettra un accent très fort sur la réforme de la Pac, car il est indispensable de mettre en œuvre un rééquilibrage des aides plus favorable aux territoires qui entretiennent et valorisent les surfaces en herbe, pour ne pas remettre en cause l activité agricole de notre département. Sans le renouvellement des générations, vivier de notre agriculture, nous ne pourrions pas réaliser cette manifestation. Cet évènement permet de faire découvrir le dynamisme et l ouverture des JA vis-à-vis du grand public. Cette festivité liée à la ruralité sera complétée par de nombreuses animations : courses de moiss batt cross, danses d autrefois, démonstration et présentation de divers matériels, jeux pour les enfants Cette année, nous avons le plaisir d accueillir la remise du Grand prix Cuma en collaboration avec la FDCuma de la Haute-Vienne. Car d un point de vue socio-économique le travail en Cuma représente une réelle opportunité lors de l installation, il permet ainsi de développer le travail collectif, il dynamise les relations et permet également de découvrir d autres savoir-faire. Enfin je tenais à remercier tous les JA pour l organisation, le propriétaire et les locataires du site, tous les bénévoles, tous nos partenaires pour le soutien qu ils nous apportent, et tout particulièrement la commune de Rilhac-Rancon, la Chambre départementale d agriculture, le Crédit agricole, Groupama, la MSA, Natéa, le Conseil régional et le Conseil général. C est tous ensemble que nous préparons le futur. En conclusion, je souhaite bonne chance à tous les concurrents. Et venez aussi nombreux encourager nos futurs champions à la finale régionale de labour qui se déroulera le dimanche 7 septembre dans le Puy-de-Dôme. Joël PAUGNAT, président des Jeunes Agriculteurs de la Haute-Vienne. Chaptelat Plan d accès A20 Direction Paris Beauneles-Mines A20 Direction Toulouse FDL lieudit Janailhac Direction Le Palais-sur-Vienne Direction Ambazac RILHAC-RANCON sortie entrée Direction Saint-Priest-Taurion Exposition de matériel Cuma et remise du Grand prix CUMA Courses de moiss batt cross Groupe folklorique "Lou Gerbassou" Exposition de quads Labour équin Exposition de matériel agricole Village des OPA Jeux pour les enfants page 8 L UNION AGRICOLE L UNION AGRICOLE page 9

9 CONCOURS NATIONAL LIMOUSIN : la race bovine limousine promet d' Une race millionnaire TEMPS FORT Archives Réunion des juges pour l'attribution des prix d'ensemble. Cette année, les juges seront : Stéphane Marcailloux (Soudaine- Lavinadière, 19), ancien inspecteur du HBL, installé en Gaec avec sa mère ; J.-Marc Alibert (Saint-Laurent-les- Eglises), vice-président du HBL ; Françoise Peyrot (Vallière, 23), juge du CGA 2007 ; Claude Cesbron (Vézins, 49), président du Syndicat des éleveurs limousins de Maine-et-Loire ; Michel Plantureux (Malicornay, 36), président de la section Centre du HBL. Pour son 20 e anniversaire, le Concours national Limousin revient sur la terre historique corrézienne. C est en effet en 1989 que le National a été délocalisé pour la première fois à Brive. Et cette année, du 29 au 31 août, il sera couplé pour la première fois au Festival de l élevage et de la fête gourmande. Dix mille vaches inscrites Comme à l habitude, l évènement sera l exact reflet du dynamisme de la limousine. Au dernier recensement, elle vient en effet de passer le cap du million de vaches mères, tandis que la section Corrèze du Herd-book Limousin a franchi la barrière symbolique des vaches inscrites. Ce qui en fait la première section nationale à ce niveau. Une section qui accueille de nouveaux adhérents «qui ont en plus la fibre des concours», souligne son président, Frédéric Bossoutrot. L engouement des éleveurs pour le CNL a encore été très fort cette année, puisque les organisateurs ont dû opérer une sélection. C'est ainsi que malgré un contexte difficile, cette édition 2008 du National va égaler le précédent record de déclarations du CNL 2007 (803). Comme à l accoutumée, le ring sera "la piste aux étoiles de la race", puisque plus de 550 animaux, suites comprises, s y succéderont, provenant de près de 200 élevages et 33 départements. Dont 50 issus de la Corrèze, 36 de la Haute-Vienne, 12 de la Creuse, 12 de l Indre et 10 du Cantal. Et pour détrôner Texas (au premier plan, ci-dessous), taureau du Lot, prix de synthèse RRE VS en 2007 à Argenton-sur-Creuse? Sachant que la Corrèze truste ce type de prix ces derniers temps Une génétique au top Les Corréziens, qui sont le principal pourvoyeur d animaux pour la Station de qualification de Lanaud, ont enlevé l an dernier à Argenton 4 des 6 prix de synthèse mis en jeu, ce qui prouve des niveaux morphologique et génétique remarquables. Ils sont d ailleurs 6 à figurer dans le Top 50 du challenge Upra, avec notamment une 3 e place pour le Gaec Delage. La Corrèze présente par ailleurs l originalité de produire aussi bien des types précoces que des carcasses lourdes, offrant des veaux de lait (basse et moyenne Corrèze), des produits finis (dans le nord), mais aussi des broutards. Les professionnels étrangers ne se trompent pas sur l importance du rendez-vous briviste, puisqu à la fin du mois, on en attend plus de 200, venus aussi bien d Afrique du Sud que du Mexique, ou d Algérie Ils pourront découvrir les nouvelles orientations du programme d amélioration génétique, en amont de la filière de la production de viande limousine de qualité. Le Village des partenaires permet, lui, de mettre en avant toutes les entreprises qui accompagnent et contribuent à l évolution de la race. Lors de la vente aux enchères d Interlim, il est prévu, samedi à partir de 17 h 30, de proposer 24 lots (3 mâles, 19 femelles, 2 lots d embryons). Enfin, si plusieurs animations professionnelles agrémentent ce rendez-vous (dont une table ronde sur la filière veau sous la mère), le grand public n est pas oublié (ferme corrézienne, marché des saveurs gourmandes, concours de chevaux de trait...). TEMPS FORT REMISE DES PAILLETTES D'OR (samedi à 12 h, sur le stand "Filière") : A la tête de la section Corrèze du HBL qui accueille cette année le CNL, Frédéric Bossoutrot est un président heureux. Non seulement parce que sa section est la 1 re en nombre d'animaux (elle a franchi la barre des vaches inscrites). Mais aussi parce qu'il est le naisseur de Placide, l'un des trois taureaux d'ia (schéma "Veau de boucherie") les plus utilisés ces trois dernières années. Et c'est à ce titre qu'il avait été récompensé l'an dernier, lors de la remise des Paillettes d'or par le GIE France Limousin Testage (Archives). TEMPS FORT Photos d'archives DÉFILÉ DES ANIMAUX PRIMÉS (dimanche à partir de 14 h 30) : Qui pour succéder à Verdi (copropriété Géraud/Lasternas, 19/24), le prix d'honneur mâle adulte du CNL 2007? JUGEMENT DES PRIX D'ENSEMBLE (samedi à partir de 15 h 30) : Pas moins de 10 grands noms de la sélection, issus de la Corrèze et de la Haute-Vienne, présenteront à Brive un lot représentatif de leur élevage, le plus homogène possible. Il s'agit de : Pour la Corrèze, l'earl Verdier, les Gaec Bourdarias, Delage et Hilaire, la SCEA Dumond Gilles ; Pour la Haute-Vienne, l'earl Bonnet J.-Pierre, les Gaec Camus père et fils, Camus-Huberson, Pimpin frères, et Trentalaud. Les ÉLEVAGES DE LA RÉGION qui participent Pour la Corrèze Gaec Couzelas-Marin (Aix) ; Gaec Delmond (Allassac) ; Scea Dumond Gilles (Arnac-Pompadour) ; Serge Breuil (Sainte- Fortunade) ; Didier Breuil (Beynat) ; Pascal Coste (Beynat) ; Chavagnac Sandrine et Liliane (Chamboulive) ; Pascal Rouzier (Saint-Hilaire-Peyroux) ; Earl Poulvelarie (Cornil) ; Gaec Migot Denis et Francois (Donzenac) ; Gaec Bourdarias (Eyburie) ; Régis Géraud (Juillac) ; Gaec Bossoutrot père et fils (Lagraulière) ; Danièle Combezou (Lamazière-Basse) ; Coprop. Gaec Combezou/Dufour/Jarasse (Lamazière-Basse) ; Patrick Laumond (Lanteuil) ; Earl Gardette-Chouzenoux (Lubersac) ; F. Besse et A. Demarty (Lubersac) ; Bernard Hilaire (Masseret) ; Alain Hilaire (Masseret) ; Frédéric Touquet (Meilhards) ; Gaec Lagrafeuil-Puech (Meilhards) ; Jacky Chateil (Meilhards) ; Gaec Jenty (Meilhards) ; Gaec Tourneix (Montaignac-Saint- Hippolyte) ; Legta de Tulle-Naves (Naves) ; Jean-Jacques Bros (Neuville) ; Richard Bournazel (Orliac-de-Bar) ; Gaec Sagne-Lescure (Perpezac-le-Noir) ; Gaec Longy (Sadroc) ; Gaec Glouton père et fils (Sadroc) ; Philippe Jaugeas (Saint- Bonnet-l'Enfantier) ; Coprop. Mazaudon/Dumond/Marchive (Saint-Eloy-les-Tuileries) ; Gaec Delage (Sainte-Fortunade) ; Nicolas Bouillaguet (Saint-Hilaire-Peyroux) ; Gilbert Rivassou (Saint-Jal) ; Gaec Verdier (Saint-Julien-le-Pèlerin) ; Gaec Christian et Vincent Besse (Saint-Martin-Sepert) ; Alain et Vincent Bourbouloux (Saint-Pardoux-Corbier) ; Jean-Marie et Sébastien Besse (Saint-Pardoux-Corbier) ; Gaec Bosredon (Saint-Viance) ; Gaec Bourbouloux (Saint-Ybard) ; Earl Laleu Colette et Serge (Saint Ybard) ; Frédérick Gascou (Saint- Ybard) ; Jean-Pierre et Damien Champeval (Seilhac) ; Laurent Alrivie (Sexcles) ; Gaec Loge (Sornac) ; Nicole Marcailloux (Chamberet) ; Pierre Lortholary (Troche) ; Earl Verdier Jean- Marc (Uzerche). Pour la Creuse Jean-Baptiste Moreau (Aulon) ; Sébastien Dumignard (Azérables) ; Francis Coudert (Saint-Michel-de-Veisse) ; Thierry Blanchet (Crozant) ; Coprop. Blanchet/Lagautrière/Péricat (Crozant) ; Daillet M. et D. (Jouillat) ; Gaec Lebourg (Maison- Feyne) ; Bruno Jingeaud (Moutier-d Ahun) ; Gaec de Châtelus (Saint-Sulpice-le-Dunois) ; Daniel Peyrot (Vallière) ; Michel Peyrot (Vallière) ; Thierry Lagautrière (Villard). Pour la Haute-Vienne Gaec Camus père et fils (Arnac-la-Poste) ; Christophe Huberson (Arnac-la-Poste) ; Gaec Pimpin frères (Beynac) ; Laurent Lagorce (Boisseuil) ; Gaec Manaud-Giroux (Chaptelat) ; Earl Bonnet (Château-Chervix) ; Lajudie Serge (Château-Chervix) ; Marie-José Fraisseix (Châteauneuf-la- Forêt) ; Emmanuel Zerger (Dinsac) ; Gaec de Champagnat (Dompierre-les-Eglises) ; Michel Rousseau (Dompierreles-Eglises) ; Earl Lussat (Droux) ; Marc Lessèche (La Geneytouse) ; Daniel Marchive (Glandon) ; Gaec Mazaudon (Glandon) ; Christian Trentalaud (La Jonchère) ; Jean-Marie Boutet (Limoges) ; Gaec Nanot (Linards) ; Bernadette Brulé (Lussac-les-Eglises) ; Espace Formation Magnac (Magnac- Laval) ; Scea Toulisse-Delaide (Magnac-Laval) ; Vincent et Laurent Dumont (Nedde) ; Nadine Fraisseix (Châteauneufla-Forêt) ; Claude Desaint (Saint-Hilaire-la-Treille) ; Olivier Camus (Saint-Hilaire-la-Treille) ; G. Deconchat et X. Faure (Saint-Jean-Ligoure) ; Rémi Marcailloux (Saint-Laurent-les- Eglises) ; Earl Rougerie (Saint-Léonard-de-Noblat) ; Philippe Deshoulières (Saint-Martin-Terressus) ; Corinne Lessèche (Saint-Paul) ; Michel Duchène (Saint-Sulpice-les-Feuilles) ; LPA de Saint-Yrieix (Saint-Yrieix-la-Perche) ; Gaec Robert (Saint-Yrieix-la-Perche) ; Coprop. Gaec Mazaudon/Robert/ Deconchat (Saint-Yrieix-la-Perche) ; Gaec Nouhaud (Saint- Yrieix-la-Perche) ; Earl Deconchat (Le Vigen). page 10 L UNION AGRICOLE

10 A Brive, du 29 au 31 août, être gaillarde Bodicca, estampillée Boutet L 'acquéreur de Bodicca, le samedi 30 août à Brive, ne prendra pas beaucoup de risques. Cette génisse haute au garrot, très large et épaisse, avec un bassin remarquable et beaucoup de longueurs, est un «pur produit Boutet». Une référence dans le monde des éleveurs limousins. L'élevage sis à Landouge sort depuis trois générations des bêtes dans l'esprit de la race. Et même s'il sait qu'il n'aura pas de successeur direct, Jean-Marie Boutet, tout jeune retraité, ancien administrateur du HBL et ancien juge, refuse à se laisser aller à la nostalgie. Encore à la tête, avec son épouse Danièle, d'un troupeau de 85 mères vaches limousines élevées sur 115 ha dans la périphérie limougeaude, Jean- Marie avoue d'ailleurs : «Si je n'avais pas été en fin de carrière, j'aurais conservé Bodicca. Car il faut toujours garder les bons animaux, à la fois pour faire progresser le troupeau et pour faire envie». Plaire Baigné depuis son plus jeune âge dans l'amour de la vache «élégante et docile», l'éleveur a de qui tenir. Son père, aujourd'hui âgé de 89 ans, a été l'un des fondateurs du HBL. Et son grand-père fut l'un des premiers exportateurs de limousines au Brésil en «Même si on n'était pas sûr à l'époque qu'elles y arrivaient entières», plaisante-t-il. Sélectionneur dans l'âme, Jean-Marie Boutet s'est vite familiarisé à ce «travail de longue haleine». Il sait que la génétique TEMPS FORT VENTE AUX ENCHÈRES D'INTERLIM (samedi à partir de 17 h 30, dans le ring) : Bodicca est représentative du type mixte élevage que la famille Boutet a toujours privilégié. Elle sera l'une des trois «exceptionnelles» génisses pleines mises aux enchères par le GLBV, dans le cadre de la vente d'interlim (qui est l'union des 15 groupes de producteurs français de reproducteurs de race limousine). n'est pas une science exacte, et que si les index ont contribué à faire progresser la race, «le coup d'œil reste indispensable». Bodicca est une génisse "maison". Ses deux parents sont en effet nés sur l'exploitation. Son père (Sierra, RR VS) est issu des lignées de l'élevage Boutet, où l'on retrouve les bonnes origines Nounours et Gavergny (RR VS). Côté maternel, rien que du bon aussi avec les meilleures lignées de l'élevage, "pure souche", ramenant du muscle, du squelette et du lait. Bodicca offre en outre une rectitude du dessus parfaite, avec des qualités de race jugées excellentes. Elle est pleine de Baron (qualifié Espoir à Lanaud) et devrait vêler en janvier De l'éclat et de l'état En expert de l'évolution de la limousine, Jean-Marie comprend que certains aient AU PROGRAMME pu s'émouvoir des toutes dernières orientations de la race, qui a banni les bêtes trop lourdes. «Il faut bien comprendre qu'on a voulu sanctionner la suralimentation, et non la génétique. S'il faut conserver à la limousine sa facilité de naissance, il faut aussi penser critère économique. Il faut donc bien sûr lui donner du muscle (c'est une race à viande), mais posé sur un beau squelette». Il défend bien sûr la finesse d'os (ce qui manque peut-être un peu à Bodicca). Volontiers optimiste («Le commerce, il y a des hauts et des bas, c'est un travail de longue haleine comme la sélection»), l'éleveur de Landouge vivra sans trop de nostalgie son arrêt d'activité. «Ce métier m'a permis de faire de beaux voyages et de multiplier les contacts, que je n'aurais pas eus autrement». Il estime la taille critique de l'exploitation du XXI e siècle à 200 ha. «Et les limousines seront de plus en plus majoritaires. Car leur grand atout, c'est la facilité de surveillance. Si elle reste vive, la vache à la robe froment roux est facile à conduire, douce, franche, demandeuse de contact, et facile à déplacer» Un effectif «irréversible» Selon lui, l'effectif actuel (1 millions de vaches mères) est «irréversible» : il ne peut que progresser, tout comme la qualité du troupeau. «Un animal bien conformé, et qui plaît, se vendra toujours», assure-t-il, tout en faisant faire un petit tour à Bodicca. «Elle n'est pas habituée à marcher au garde-à-vous», s'excuse-t-il. Bodicca, c'est certain, a du nerf, mais tellement d'autres qualités La réputation de son élevage n'est d'ailleurs plus à faire. Et à la veille de cesser son activité, les Boutet ont voulu rendre la vente aux enchères d'interlim attirante. Grâce à Bodicca, elle devrait avoir de l'éclat et de l'état. Uranus en vedette Dans un contexte difficile, les organisateurs de la vente aux enchères de samedi 30 août (à partir de 17 h 30 dans le ring), entendent tirer leur épingle du jeu. Le nombre d animaux offerts à la vente est en progression (22, dont une majorité de femelles, comme à l habitude). La Station de Lanaud propose en effet 4 séries annuelles portant sur les reproducteurs, et il paraît donc plus judicieux de présenter des génisses, sur lesquelles il y a une certaine demande. Toutefois, les étrangers, principaux amateurs de la vente aux enchères d Interlim, risquent de ne pas être majoritaires cette année. En effet, ce sont désormais au moins 9 pays européens (dont, depuis peu, l Espagne, gros client) qui exigent désormais des animaux vaccinés pour l export. Organisatrice de la vente, Sophie Mournetas, technico-commerciale à Interlim, ne semble toutefois pas inquiète : «Au moins, et contrairement à l an dernier, nous savons désormais où nous allons avec cette exigence de vaccination». Du côté du National Limousin (retransmis sur écran géant) Vendredi 29 août De 9 h à 19 h : jugement des prix de section Samedi 30 août De 9 h à 15 h 30 : jugement des prix de section, prix spéciaux et de championnat De 15 h 30 à 17 h 30 : jugement des prix d'ensemble (sur les pelouses de la Guierle) De 17 h 30 à 18 h 30 : vente aux enchères "Grand cru" par Interlim Génétique Service Dimanche 31 août De 9 h à 11 h : jugement des prix spéciaux "Qualités bouchères" A partir de 14 h 30 : défilé des animaux primés et remise des prix (pour les premiers prix de section, les prix d'honneur, de synthèse et d'ensemble) De 9 h à 12 h : concours bidépartemental de chevaux de trait (avec l'utl) Du côté des animations (du vendredi 29 au dimanche 31 août) Animation "Ferme corrézienne" Présentations : des races bovines salers et prim'holstein ; d'élevage de veau de lait (mère et veau) ; de porcs fermiers du Limousin, porcs de montagne, porcs cul noir ; d'ovins de race limousine ; de canards et poulets label rouge. Dégustation de viandes et de produits. Les Saveurs gourmandes : dégustation et vente de produits de terroir (charcuterie, liqueurs, alcool, foie gras, vin paillé) Présentation de matériel agricole Animations équines : baptêmes à poney, démonstrations de voltige, saut d'obstacle, dressage à cheval, présentation de matériel agricole ancien, promenades en carriole, travail aux longs rênes Du côté restauration Dégustation de grillades par les bouchers, charcutiers-traiteurs Démonstrations de recettes et dégustation par la Collective Viandes et Pommes du Limousin Restaurant Limousin (dans les jardins de la Guierle) : tous les midis, repas à base de viande limousine à la sauce corrézienne. Repas spécial le vendredi soir avec une nouveauté : "la blanquette de veau gaillarde". Snack-bar Limousin dans le village partenaire Archives Néanmoins, les vaches pleines pourtant exceptionnelles proposées en 2008 minorent leurs chances de quitter nos frontières. En effet, pour être prises en compte à l export, elles auraient dû être vaccinées avant d être saillies. Mais une certitude : «Le très haut de gamme se vend toujours bien». Ce qui sera encore le cas pour cette édition 2008, puisque la majorité des femelles sont des filles de taureaux de Lanaud. A ce sujet, la vedette de la vente devrait être Uranus, RRE VS qui pointe dans les 1% meilleurs reproducteurs français de la race. L UNION AGRICOLE page 11

11 FCO Un impact économique important L Institut de l élevage a coordonné une enquête dans le nord de la France fin 2007 début 2008 auprès de 145 exploitations touchées par la FCO (sérotype 8) pour évaluer l impact économique. Ces observations portent donc sur une zone en deuxième année d infestation et qui ne disposait pas de la vaccination. Il s agit donc de l impact économique que les élevages de notre région peuvent éviter ou atténuer avec la vaccination et les autres mesures préconisées. Du point de vue technique, l'impact est fort en élevage ovin alors qu il apparaît plus variable et modéré pour les bovins. Toutefois, des cas extrêmes sont relevés dans toutes les filières avec des situations critiques au niveau économique %, jusqu à + 16,5 % dans certains élevages le taux moyen d animaux malades est de l ordre de 34 %, il a pu atteindre 97,5% baisse du taux de fertilité pour les animaux les plus âgés. L'évaluation technico-économique Impact de la FCO dans un atelier ovin en bergerie + 24 pertes + 28 pertes Avortements + 4 % Principales observations issues de l étude ÉLEVAGES OVINS : mortalité induite avérée, augmentation de 7,5 % en moyenne, ayant atteint + 24 % de nombreux animaux malades (15 à 90 %) dans tous les élevages. Taux de morbidité moyen : 33 %. ÉLEVAGES BOVINS LAIT : le taux de mortalité est impacté, en moyenne à hauteur de + 3,7 %, mais il a pu dépasser ÉLEVAGES BOVINS VIANDE : le taux de mortalité est impacté, en moyenne à hauteur de + 1,5 %, mais des cas plus extrêmes affichent + 7,5 %, voire + 13,5 % le taux moyen d animaux malades est de l ordre de 18 %, il a pu dépasser 60 % jusqu à 97,5 %. Des simulations à partir de cas types ont été réalisées en prenant en compte l impact des effets de la FCO sur la mortalité, les pertes de performance (allongement de l engraissement) dues aux animaux malades, la non-vente d animaux pour augmenter le renouvellement Elles sont synthétisées dans les schémas ci-contre. Marge atelier ovin - 58 % Durée d'engraissement + 31 jours Impact dans un atelier naisseur engraisseur de JB - 1,5 UTH + 1 perte + 5 pertes Avortements + 3,3 % FÊTE DE LA TERRE Samedi 30 août 2008 RILHAC-RANCON Le Crédit Agricole du Centre Ouest sera présent sur ces deux évènements : Le samedi 30 août à Rilhac-Rancon à l occasion de la Finale départementale de labours Marge atelier viande - 22 % + 1,5 perte Impact dans un atelier lait spécialisé l - 2 UTH EBE - 6,1 % + 2 pertes + 2 pertes Achat + 3 VL Le vendredi 29 et le dimanche 31 août à Brive pour le Concours National Limousin aux côtés du Crédit Agricole Centre France Source : Institut de l élevage Si elles sont manifestes, ces baisses de résultat s ajoutent aux difficultés, en particulier de trésorerie, déjà rencontrées par les exploitations. Il est donc d autant plus important de prévenir l apparition de la maladie. Les trésoreries observées aujourd hui dans la majorité des structures ne permettent pas de supporter ou répondre par du croît interne à de telles baisses de performance. Quelques recommandations pour éviter autant que faire se peut un impact économique fort + 1 perte Vous pouvez rencontrer des spécialistes de l agriculture des agences et du siège à ces occasions Vacciner, si ce n est déjà fait, poursuivre la désinsectisation tant que l immunité par vaccination n est pas effective, rentrer en bâtiment les mâles reproducteurs non encore immunisés à ce jour et réaliser une désinsectisation, en fonction de la situation de la trésorerie, conserver des génisses et agnelles supplémentaires pour augmenter le nombre de femelles à la reproduction et pallier le déficit de fertilité et l accroissement de la mortalité. Le partenaire de l'agriculture et des organisations agricoles Bertrand Dumas, chargé d'études économiques - conseiller de gestion, Chambre d'agriculture de Haute-Vienne - tél page 12 L UNION AGRICOLE

12 FCO Vacciner, c'est toujours d'actualité Le nombre de cheptels avec des cas cliniques de FCO explose. Mercredi, sur le département, il y avait 337 cas confirmés avec 189 cheptels bovins et 148 cheptels ovins touchés. Huit jours auparavant, il n y avait que 92 cas, soit une progression de %. L ensemble du département est concerné. La quasi-totalité des animaux présentant des signes cliniques, et positifs à une analyse virologique, est constituée d'animaux non vaccinés. Selon l estimation de la DSV, réalisée avec les vétérinaires praticiens, 90 % des éleveurs ovins ayant fait une demande de vaccination avant le 15 juillet, ont leur cheptel de souche vacciné. Pour les cheptels bovins, ce pourcentage ne s élève qu à 60 %. Aujourd hui, tout le monde s accorde pourtant à reconnaître l efficacité de la vaccination. D'ailleurs, en France, au 14 août, la presque totalité des cas confirmés de FCO de sérotype 8 (circulation virale 2008) était issue d animaux non vaccinés. D autre part, dans les départements qui ont débuté la vaccination en avril, il n y a pratiquement pas de cas clinique. La vente de Terramycine longue action et d anti-inflammatoires est en forte hausse. En effet, c est le traitement préconisé par de nombreux vétérinaires pour éviter une surinfection des animaux, et les soulager. Ce traitement est assez efficace. En effet, les statistiques d équarrissage ne décèlent pas encore une forte mortalité de bovins ou d ovins, mais cela pourrait se vérifier dans les prochaines semaines Comme le démontre l étude ci-contre, réalisée sur les départements du nord de la France, l incidence la plus importante se situe au niveau de la fertilité des animaux, après la mortalité dans certains troupeaux ovins. Il faut vacciner Les éleveurs, qui n ont pas encore vacciné, ont intérêt à prendre contact avec leur vétérinaire. Il y a du vaccin en quantité suffisante pour faire face à la demande. Les éleveurs avec des cas cliniques ont aussi intérêt à vacciner les animaux qui ne présentent pas de signes cliniques. Dans l éventualité où un animal malade serait vacciné, le seul inconvénient serait peut-être l absence d efficacité du vaccin. En effet, un animal immuno-dépresseur (système de défense immunitaire faible) aura du mal à réagir et à fabriquer des anticorps. Cela n engendrera pas une aggravation des effets cliniques. Par contre, les animaux non encore atteints peuvent ainsi acquérir une certaine immunité. En effet, dans les cheptels du nord de la France, les services vétérinaires ont constaté des apparitions de symptômes par vagues successives. Les cas cliniques coûtent Pour lutter contres les effets cliniques de la FCO et soulager les animaux, on peut estimer que le traitement a un coût moyen de 54 euros HT par bovin adulte, et de 8 à 9 euros HT par brebis. Ainsi, pour un troupeau bovin de 100 animaux de souche, le coût à la charge de l éleveur s élève, sur le département, à 174 euros HT avec les deux injections. Cela représente le coût pour soulager uniquement trois animaux environ, alors qu en moyenne, en l absence de vaccination, le nombre d animaux présentant des signes cliniques est de 18 %, et peut atteindre 60 %. Déjà, miser sur la vaccination, c est jouer gagnant, sans tenir compte de l augmentation du taux de mortalité (+ 1,5 %) et de l incidence sur la fertilité. Trayons très sensibles avec ulcérations et croûtes. Paupières enflées. LES SYMPTÔMES CHEZ LES OVINS : tête enflée et écoulement nasal (ci-dessus). Aphtes dans la bouche (ci-dessous). Et langue bleue. Un éleveur du nord du département, qui a vacciné son troupeau de souche, a eu la désagréable surprise d'observer des animaux avec une attitude atypique doublée d'un fort écoulement nasal dans son lot d'agneaux de 4 à 5 mois en finition. Le diagnostic est tombé mercredi : virologie positive. L'examen clinique par son vétérinaire a eu lieu le lundi, et depuis, il a isolé son troupeau malade qu'il ne cesse d'observer. «Je vais demander maintenant à mon vétérinaire de venir vacciner mes agneaux». Il faut déclarer les cas cliniques Si vous avez une suspicion sur un ou des animaux, vous devez prévenir votre vétérinaire. Il réalisera alors un prélèvement sanguin sur l animal (ou les animaux) malade(s), prélèvement qui sera transmis au laboratoire départemental à Limoges. Une analyse virologique (PCR) sera réalisée pour mettre en évidence ou non la présence du virus dans le sang de l animal. Il complétera un questionnaire qui sera transmis à la Direction des services vétérinaire (DSV). Les honoraires et les analyses, lors de la première suspicion, sont pris en charge par l Etat. Pratiquer ainsi permet de traiter les animaux (plus le traitement est précoce, plus les chances de guérison sont rapides). Et permet à l élevage d être reconnu "foyer FCO", et de bénéficier ainsi de certaines indemnisations (pour plus d informations, contactez la CDAAS au ). Vaccination obligatoire pour l Italie et l Espagne Pour pouvoir exporter des animaux de plus de 90 jours vers ces pays, il faut qu ils soient vaccinés. En effet, l Espagne applique, depuis le 1 er août, le même protocole que les Italiens. A savoir : les animaux ne sont admis que 60 jours après la 2 e injection. Ce délai peut être réduit dans le cas où une sérologie pratiquée 35 jours après la deuxième injection serait négative. Une sérologie coûte environ 25 euros HT, hors frais de prélèvement. Cela permet de réduire le délai, dans le meilleur des cas, de 20 jours environ. Sérotype 1 : risque limité La progression de la FCO du sérotype 1 n est pas la même que celle du type 8. En effet, depuis la reprise de la circulation virale 2008, il y a eu cas du type 8, pour 28 cas du type 1. Depuis plus de deux mois, les nouveaux cas restent cantonnés sur les départements des Pyrénées-Atlantiques et des Landes. Mais des Museau avec ulcérations et croûtes. POUR LES BOVINS, les symptômes sont plus ou moins marqués. Un éleveur de la Basse-Marche, avec un troupeau de 118 mères vaches, a eu 17 animaux qui ont présenté des symptômes cliniques. Il n'avait pas vacciné son troupeau. Il a traité les animaux malades avec de la Terramycine et du Métacam. Le traitement a été efficace, il a évité les complications et soulagé les animaux. Aujourd'hui, 16 vaches se sont complètement remises ; seule une présente encore des signes cliniques, mais s'alimente normalement. Pour l'éleveur touché, le symptôme le plus probant reste la démarche atypique, qui doit déclencher un examen plus approfondi. Dans ce troupeau, la maladie semble avoir concerné surtout des animaux âgés (vaches de plus de 10 ans). départements comme la Charente ou la Dordogne sont classés en zone réglementée FCO de types 1 et 8. Les éleveurs ont alors l obligation de pratiquer la vaccination FCO "type 1" pour faire un cordon de protection, et limiter le développement du sérotype 1. Cette méthode semble donner de bons résultats. Dans ces départements, seuls des cas cliniques de FCO de type 8 ont été confirmés. Actuellement, il n existe pas de vaccin permettant de vacciner à la fois contre le sérotype 1 et le sérotype 8. Si un éleveur charentais souhaite se protéger contre les deux sérotypes, son vétérinaire est obligé d'utiliser un vaccin par sérotype. C est pour cela que le ministère de l Agriculture a pris dernièrement des mesures financières spécifiques pour les éleveurs de ces départements classés en zone réglementée FCO de types 1 et 8. T. G. L UNION AGRICOLE page 13

13 nos petites annonces travail du sol VENDS cultivateur 13 dents, petit prix. Tél. heures repas, divers matériel agricole VDS, cse retr., tract. Case CS 75, 4 RM, h, 2002, charg. Quicke, multibenne ; pique-bottes ; RB Blanchot BL220, 120 x 120 ; charrue Huard tris., NSH, TR 65 ; and. Kuhn 402 ; faneuse Krone 4 t., 5,50 m, TBÉ ; fauch.- cond. Pöttinger 265, cpe 2,63 m, 4 ans, TBÉ ; pte batteuse maïs PDF ; tonne à eau l ; bac 800 l. Tél ESPACE VENTE Petit matériel d élevage Vêtements de travail Protection (masques, gants...) Apiculture CDAAS 13, rue Auguste-Comte LIMOGES Tél ÀV rouleau Cambridge 6 m, repli hydraul. Tél VDS 2 cellules grain, diam. 2,60 m, 240 q + ventilateur céréal. + mélangeuse céréal. horizontale, électr., l + barbelé, Ursus à défaire. Tél , HR ou VENDS semoir à grain Sulky Master, 3 m, bon état. Tél , HR. VENDS, cause retraite, presse MD, faneuse, andaineur, charrue, monte-bottes. Tél. h. repas, bovins VENDS 2 vaches laitières suitées, 9 ans, indemnes IBR. Tél , HR. 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Tél L UNION AGRICOLE BULLETIN D ABONNEMENT ANNONCES LÉGALES SARL CHASTANET Société à responsabilité limitée au capital variable de 7 622,45 euros Siège social : 19, rue de Saintonge Bonneuil-Matours Par assemblée générale, en date du 5 août 2008, il a été décidé de transférer le siège social du 19, rue de Saintonge, Bonneuil-Matours au 1, rue Sainte-Geneviève, Mézières-sur- Issoire à compter du 1 er juillet Pour avis et mention, la Gérante. Safer Opérations réalisées par la SAFER La Safer Marche-Limousin se propose d attribuer par rétrocession, échange, substitution ou intermédiation, les biens suivants : Bernard Jacques, Villard - Prés de la Planche, SAINT-BARBANT, 60,28.78 ha. Succ. Thévenet Raoul, Chez Sapinaud, SAINT-BARBANT, 32,96.77 ha. Thévenet Yves, Chez Sapinaud, SAINT-BARBANT, 18,47.40 ha. Bredier Jeanne et Nicole, Le Bourg, SAINT-VICTURNIEN, 2,27.52 ha, PLU - zone N. Toutes précisions relatives à ces biens sont affichées dans les mairies concernées ou pourront être consultées à la SAFER MARCHE- LIMOUSIN, Les Coreix, Verneuil-sur-Vienne. Toutes les personnes intéressées par tout ou partie de ces biens sont invitées à faire acte de candidature par écrit auprès de la Safer Marche- Limousin dans les meilleurs délais et au plus tard le lundi 8 septembre L UNION AGRICOLE 15, rue Auguste-Comte LIMOGES Tél ufal@union-agricole87.com Site : Edité par l Union fédérale des syndicats et associations professionnelles agricoles du Limousin (UFAL), association régie par la loi du , à durée illimitée, dont le siège est à Limoges, 32, avenue du Général-Leclerc. Président : Jean-Pierre Pastier ; principaux associés : la Chambre d agriculture de la Haute-Vienne, la Caisse régionale de Crédit agricole mutuel du Centre-Ouest, la Fédération départementale des Caisses d assurances mutuelles agricoles de la Haute-Vienne. Directeur de publication : responsable de la rédaction : Jean-Pierre PASTIER. La direction se réserve le droit de refuser toute insertion, sans avoir à justifier sa décision Abonnement annuel : 54 Le numéro : 1,15 Parution : chaque vendredi Publicité : Locale et régionale : AU JOURNAL 15, rue Auguste-Comte Limoges - Tél Nationale : TOP AGRI 8, cité Paradis PARIS Tél CPPAP : 0109 G Tirage OJD : Habilité à publier les annonces légales Imp. RIVET Presse Edition 24, rue Claude-Henri-Gorceix BP Limoges Cedex 9 N omettez pas d indiquer dans le texte de l annonce votre adresse ou n de téléphone Encadré ou mention S adresser à L UNION AGRICOLE, ajouter 3,80. Photo : ajouter 3 par annonce et par passage. Pour être publié le vendredi, votre texte doit parvenir au plus tard mardi matin à L Union Agricole, 15, rue Auguste- Comte Limoges, avec le règlement par chèque bancaire à l ordre de l UFAL. Tarif abonné ( ) Tarif non abonné 1 passage 2 passages 1 passage 2 passages 3 lignes 10,06 14,64 11,59 16,91 4 lignes 13,11 19,22 14,64 21,50 5 lignes 16,16 23,78 17,68 26,07 Si 2 passages, précisez votre choix ci-contre : 2 semaines consécutives avec 1 semaine d intervalle NOM :... Prénom :... Lieudit (ou rue) :... Commune :... Code postal :... Exploit. agr. Retraité Propriétaire non exploit. Autre profession :... désire s abonner à L UNION AGRICOLE pour une durée d un an et envoie ci-joint la somme de 54. Par chèque bancaire établi au nom de l UFAL. A retourner à L UNION AGRICOLE : 15, rue Auguste-Comte, ZIN, LIMOGES page 14 L UNION AGRICOLE

14 MÉTÉO LIMOGES-BELLEGARDE Juillet Assez ensoleillé et peu pluvieux Limoges-Bellegarde le cumul des pluies À est de 50 mm, soit un quart de moins que la normale. Les cumuls sur le département sont souvent déficitaires (de 20 à 50 %), sauf de Saint-Yrieix-la-Perche à Eymoutiers où nous sommes au niveau des normales. Les pluies sont principalement enregistrées du 1 er au 13 : un passage pluvio-orageux donne 13 mm à Limoges-Bellegarde les 1 er et 2, suivi par quelques averses le 3 (2 mm). Les pluies ou averses, généralement faibles, reprennent du 5 au 8 juillet (cumul de 18 mm à Limoges-Bellegarde), puis du 10 au 13, avec quelques orages le 11 (total de 9 mm). Le temps est ensuite sec du 14 au 23 avant de très faibles averses les 24 et 25 juillet (1 mm à peine). Il faut attendre la fin du mois pour retrouver des pluies accompagnées d orages un peu plus marquées (8 mm le 28 juillet). Enfin, de rares averses orageuses sont enregistrées les 30 et 31 juillet (seulement des traces à Limoges-Bellegarde). La température moyenne, 18,3 C, est légèrement inférieure à la normale (déficit de 0,5 C). À l exception du 1 er juillet où il fait chaud (maximale un peu supérieure à 30 C), les deux premières décades sont globalement plutôt fraîches (parfois moins de 10 degrés au lever du jour et 18 à 25 degrés l après-midi). Il faut attendre la période 21 au 31 juillet pour retrouver de vraies températures estivales, sans excès toutefois (autour de 15 degrés pour les minimales et entre 25 et 31 degrés pour les maximales). Minimale la plus basse : 7,9 C le 14. Maximale la plus haute : 30,8 C le 31. Grâce à un soleil dans l ensemble bien présent (265 heures au total), l insolation mensuelle est excédentaire de 13 %. Le vent vient le plus souvent de l ouest, il est souvent faible, sauf quelques rafales d orage (58 km/h le 28 juillet). 4 jours d orages sont enregistrés (les 2, 11, 28 et 30 juillet). La confiance est rompue. Les présidents de la FNSEA et de l APCA se fendent d un courrier dont le destinataire est le Premier ministre pour lui demander de respecter les règles du jeu du Grenelle de l environnement. «Seules les mesures actées dans les conclusions des tables rondes du Grenelle, confirmées ou finalisées par les Comop, se traduisent en lois ou décrets», rappelle Jean-Michel Lemétayer, président de la FNSEA, dans une lettre datée du 30 juillet. «Votre gouvernement par la voix de Jean-Louis Borloo s est montré attaché» à cette règle, souligne-t-il encore. Mais «cette ligne de conduite n est plus respectée» depuis le comité de suivi du 21 juillet. C est alors que les participants ont «découvert» les documents qui leur étaient proposés, affirme le leader de la FNSEA. En cause, «plusieurs dispositions réglementaires ou fiscales qui sont hors Grenelle». Le syndicat cite en exemple : «l instauration d une taxe azote ou le relèvement de la redevance pesant sur les produits phytosanitaires ou encore de l aménagement des dispositions fiscales sur les biocarburants». Et Jean-Michel Lemétayer de regretter que «les dispositions fiscales présentées comme devant accompagner le Grenelle et figurant dans le projet de loi de finances 2009 n aient pas été présentées préalablement à notre organisation professionnelle». Rien ne va plus! Respecter les agriculteurs Dans une lettre datée du 25 juillet, Luc Guyau, président de l APCA, prévient : «Réussir la mobilisation des agriculteurs et des chambres d agriculture nécessite de respecter le droit de propriété et la liberté d entreprendre et de donner GRENELLE DE L ENVIRONNEMENT Les organisations majoritaires se sentent flouées Les organisations majoritaires qui avaient joué le jeu du Grenelle de l environnement, dont les conclusions ont été présentées par Nicolas Sarkozy le 25 octobre dernier, s estiment trompées. En cause : les documents présentés en comité de suivi le 21 juillet qui doivent servir de base aux textes de loi présentés à la rentrée. Dans deux lettres adressées au Premier ministre, François Fillon, Jean-Michel Lemétayer et Luc Guyau contestent plusieurs dispositions réglementaires ou fiscales qu ils jugent hors Grenelle. La FNSEA et l APCA demandent le retrait des projets qui dérogent aux conclusions des tables rondes du Grenelle. une visibilité à moyen terme sur les mesures budgétaires et fiscales.» Pour Jean-Michel Lemétayer, «le projet (du Grenelle) n a de sens que s il s appuie sur un consensus propice à la mobilisation de tous». Luc Guyau précise quelles sont les dispositions prévues jugées comme irrecevables pour les chambres d agriculture. Ainsi, le président de l APCA souligne que «les chambres d agriculture ne peuvent pas partager les propositions législatives (du Grenelle : ndlr) visant à instaurer des servitudes de bandes enherbées le long des cours d eau, à rendre opposable la trame verte et bleue, à imposer l agriculture biologique dans les aires de captage d eau potable, à conférer aux agences de l eau un droit d expropriation ou encore à permettre à ces dernières de résilier les baux ruraux dans les zones humides». Les chambres d agriculture s opposent aussi «aux modifications concernant les redevances des agences de l eau, et ce d autant plus que la forte augmentation du coût de l énergie conduit déjà à une hausse significative du coût des intrants». Luc Guyau explique dans sa lettre que «moins de deux ans après l adoption de la loi sur l eau, il est nécessaire de préserver les équilibres issus d une longue concertation». Les chambres d agriculture demandent «en outre le maintien des objectifs d incorporation de biocarburants et des mécanismes de soutien afférents». Jean-Michel Lemétayer, dans sa lettre, regrette «la liste longue» des dispositions «présentées comme consensuelles qui le ne sont pas et qui n ont pas été validées par les Comop». Le message est clair. La FNSEA demande de retirer tous les projets qui dérogent aux conclusions des tables rondes du Grenelle. Retrouver la confiance est à ce prix. LA TELEVISION du samedi 23 août au vendredi 29 août SAMEDI TF1 FRANCE 2 FRANCE 3 M6 ARTE CANAL + DIMANCHE LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI L UNION AGRICOLE page 15

15 SORTIR À la faveur de ses traditionnelles Journées de la viande, la cité de Saint-Léonard s'impose ce week-end comme la capitale du jeune bovin limousin. Une brocante prend place pour l'occasion au pied de la collégiale, édifice majeur du bourg dont l'histoire vous est dévoilée la veille par un guide conférencier. Si la singularité de son architecture romane vous fascine, vous avez donc rendez-vous à la collégiale le 22 août à 10 h. Vous découvrirez aussi le rôle déterminant, pour cette église exceptionnelle, du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Renseignements : Le 23 août, dans le parc de la mairie de Saint-Martin- Terressus, vide-grenier exclusivement réservé aux particuliers. Accueil des exposants à partir de 6 h. Renseignements/Réservations : Par sa programmation, Le Buis blues festival, le 23 août au Buis, mettra le feu à la petite commune buinaude. En ouverture (à 17 h 30) : Bourbon street. Puis, Long battra le fer tant qu'il est chaud avec son blues festif et sera accompagné par Mr Tchang et son easy money, qui avait enflammé l'édition La tête d'affiche est Blues power band, dont l'album "Shoot, shoot, don't talk!" est considéré par certains comme un must. Enfin, la soirée se terminera en beauté avec le boogie rock des Piledriver. Renseignements/Réservations : Gilbert et ses musiciens animent un thé dansant le 23 août à Saint-Méard, salle du Rouvereau à partir de 14 h 30. Renseignements : Dans le cadre de ses sorties animées, le Parc naturel régional Périgord-Limousin donne rendez-vous le 24 août au lieudit "Cabannier", à Piégut-Pluviers (24), pour une informationdécouverte de l'assainissement par filtre planté et de l'eau chaude solaire. Renseignements : Du théâtre au centre culturel Jean-Pierre Fabrègue de Saint- Yrieix-la-Perche le 24 août à 20 h 30, avec une pièce intitulée "Le Préjugé vaincu". Et le 29 août à 20 h 30, de la danse : "Le Principe de solitude". Renseignements : Autour de Sauviat-sur-Vige, le 24 août, randonnée d'environ 7 km à la découverte des croyances et de la tradition paysanne au travers du culte de l'eau, du bâti rural et des dévotions thérapeutiques. Départ fixé à "Saint-Christophe" à 15 h. Renseignements : À SAINT-GOUSSAUD (23) Le guérisseur de gros bétail est aussi un marieur À l heure où la FCO progresse en Limousin, et même si le vaccin s avère efficace, on ne sait plus trop à quel saint se vouer pour conjurer le fléau! Voire... Le bœuf allongé aux pieds de la statue de saint Goussaud ne manque pas d'épingles Sur les hautes terres creusoises, aux confins avec la Haute- Vienne, se trouve la petite église de Saint-Goussaud. Dominant un point de vue à 360 sur les vallées du Taurion, de l'adour, la Gartempe et les Monts d'ambazac (et même, lorsqu'il fait beau, sur le Puy-de-Dôme), celle-ci vaut le détour. Par ses vitraux, superbes, mais aussi pour la statue de saint Goussaud lui-même. Affublé d un petit bœuf («lu piti biau»), le saint a en effet la réputation de guérir le gros bétail. Un peu comme à Sérignan, dans l Hérault, où chaque année des centaines de propriétaires de chevaux viennent faire bénir leurs bêtes par le curé du village. Une tradition d'antan suite à une maladie qui avait décimé tous les chevaux du coin. Et puis, même si vous ne possédez pas de troupeau, vous pouvez vous rendre dans la petite église creusoise pour un autre motif : si vous réussissez à planter une épingle dans le petit bœuf, vous serez marié(e) dans l année. Mais attention, autant d épingles vous ferez tomber, d autant d années le mariage sera retardé. Le pari ne semble toutefois pas impossible, puisque aujourd hui le bœuf ressemble plutôt à un hérisson... Et laisse à penser qu'il est presque aussi efficace qu'une certaine émission de télé, grâce à laquelle un éleveur de taurillons haut-viennois a trouvé chaussure à son pied. Dimanche 24 août, embarquez en famille sur l'île de Vassivière pour une découverte de ses trésors avec l'équipe des ateliers du patrimoine. Vous avez rendez-vous sur le parking de la passerelle de l'île à 14 h 30, munis de chaussures de marche. Renseignements : Le jeudi 28 août, à Nexon, une balade met la sauge à l'honneur à travers les cinq sens. C'est bien sûr au Jardin des sens que ça se passe. Visites (4 personnes minimum) à 10 h 15 et 16 h. Le point de rendez-vous est à l'office de tourisme. Renseignements : Et aussi les 12 es Rencontres d'art contemporain du château de Saint-Auvent, qui rendent hommage cette année à un créateur catalan, Grau-Garriga. Entre peinture et tapisserie, les œuvres de cet artiste majeur de la "nouvelle expression textile" oscillent. Conférence et rencontre avec Grau-Garriga sur "Cinquante ans d'art textile" le samedi 23 août à 16 h, au château. Renseignements : Ou encore jusqu'au 25 août, Cuivres en fête à Limoges et dans tout le Limousin. Rens./Réservations : ou Mais aussi jusqu'au 28 août, les 25 es Orchestrades universelles de Brive. Plus de 500 jeunes musiciens du monde entier se produisent devant un public nombreux pour des concerts gratuits dans la cité gaillarde, mais aussi, le week-end, dans des villages environnants. Le thème est cette année "Musique et cinéma". Un grand concert final regroupant tous ces jeunes en un gigantesque orchestre clôt en apothéose cette rencontre musicale qui dure dix jours. Il aura lieu le mercredi 27 août à 21 h, à l'espace des Trois-Provinces de Brive. Rens./Réserv. : ou Les 29 et 30 août, à Compreignac, 3 e édition (sur deux jours) de K'Danses Trad, festival de musiques et danses traditionnelles, organisé par l'amicale laïque de la commune. Au programme : musique irlandaise (balades, chansons d'amour ou de marins), mais aussi, le samedi après-midi, jeux de plein air, animation déambulatoire et spectacle de danses médiévales. Scène ouverte, ou encore stages d'initiation et/ou de perfectionnement à la danse traditionnelle. Sans oublier le bal folk du samedi soir pour clore ce moment d'échange festif. Renseignements/Réservations : À DINSAC Des chevaux de trait L a 2 e Journée du cheval de trait, le 31 août à Dinsac à partir de 10 h, vous fera découvrir tous les travaux des champs : labour, hersage Vous aurez même la possibilité d'effectuer les travaux avec les meneurs. Diverses activités seront aussi proposées : carrousel, promenades en calèche, hippobroc. Les enfants ne seront pas oubliés. Entrée et activités gratuites, déjeuner sur place possible (payant). Réservation au Saint Goussaud a sa statue mais aussi son vitrail dans l'église de la petite commune creusoise qui porte son nom. En harmonie avec la nature, austère mais très tranquille, celle-ci constitue aussi la dernière étape en Creuse sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, en venant de Vézelay. NUIT DE LA CHAUVE-SOURIS À GORRE Renversant! Le Parc naturel régional Périgord-Limousin célèbre la 12 e nuit européenne de la chauvesouris, du 30 au 31 août. Rendez-vous pour une sortie animée à la salle des fêtes de Gorre, à partir de 21 h. Spéléos et écolos sont à l'origine de la nuit de la chauve-souris. Une manifestation désormais européenne, qui en est à sa 12 e édition tant les enfants adorent! Il faut dire que la chauve-souris, animal nocturne qui voit avec ses oreilles, est un petit mammifère aux mœurs passionnantes. Elle peut voler, pourtant ce n'est pas un oiseau! Insecticide naturel, elle peut, en une nuit, consommer près de la moitié de son poids en moustiques, papillons de nuit, etc. C'est donc un insectivore aussi utile que fragile, à protéger. Merveille d'adaptation, la chauve-souris appartient malheureusement à une population menacée tant elle demeure méconnue. Une bonne raison pour ne pas rater l'animation originale que propose gratuitement et pour tous le PNR Périgord-Limousin. Et qui vous mettra à coup sûr la tête en bas! Renseignements : page 16 L UNION AGRICOLE