Exercices sur les groupes
|
|
- Renée Godin
- il y a 7 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Agrégation interne de Mathématiques Département de Mathématiques Université de La Rochelle F. Geoffriau Un nouveau groupe R 2. Groupe diédral 3. Groupe cyclique d ordre Générateurs et relations dans un groupe 5. Centre de S n 6. Parties génératrices de S n 7. Partie génératrice à deux éléments de S n 8. Isomorphisme entre groupes quotients 9. Automorphismes intérieurs 10. Centre d un p-groupe 11. Groupes d ordre premier 12. Quotient par le centre Exercices sur les groupes
2 Agrégation interne de Mathématiques Département de Mathématiques Université de La Rochelle F. Geoffriau Exercices sur les groupes Énoncés
3 1. Un nouveau groupe R On munit l ensemble R de la loi de composition interne définie par : x, y R x y = 5 x 5 + y 5 Montrer que (R, ) est un groupe isomorphe à (R, +). Indication Solution F. Geoffriau
4 2. Groupe diédral Soit (B, ) le groupe des bijections de C sur C et n un entier supérieur ou égal à 3. On désigne par r et s les deux éléments de B définis par : z C r(z) =ze 2iπ/n et s(z) =z a. Montrer que r n = id C, s 2 = id C, r s r = s et que pour tout p Z, r p s r p = s. b. Démontrer que D = {r h s k ; h, k Z} est un sous-groupe de B et en déduire que tout élément de D peut s écrire de manière unique : r h s k avec h {0, 1,..., n 1} et k {0, 1} Quel est l ordre de D? Le groupe D est appelé groupe diédral. c. Déterminer une figure géométrique dont D est le groupe des isométries la conservant globalement. Indication Solution F. Geoffriau
5 3. Groupe cyclique d ordre 12 Soit G un groupe cyclique d ordre 12. Montrer qu il existe un sous-groupe H d ordre 4, et un seul. Étudier le groupe G/H. Généraliser pour un groupe cyclique d ordre n. Indication Solution F. Geoffriau
6 4. Générateurs et relations dans un groupe Soit G un groupe engendré par deux éléments distincts a et b (et distincts de l élément neutre e) et satisfaisant les relations a 3 = e, b 2 = e et abab = e. Décrire le groupe et indiquer un groupe classique isomorphe. Indication Solution F. Geoffriau
7 5. Centre de S n Montrer que, pour tout n 2, le centre du groupe S n se réduit à la permutation identique de l ensemble {1,..., n}. Étudier pour cela la commutativité d une permutation quelconque σ du centre avec une transposition arbitraire τ ij =(i, j) et montrer que σ laisse invariante la partie {i, j}. En déduire que σ est l identité. Indication Solution F. Geoffriau
8 6. Parties génératrices de S n Soit P la partie de S n constituée des n 1 transpositions de la forme (i, i + 1) avec i {1,..., n 1}. a. Montrer que P engendre S n. Pour cela, établir que toute transposition (i, i + k) (avec k 1) est un produit d éléments de P. b. Montrer que si l on supprime un élément de P, la partie P obtenue engendre un sous-groupe propre de S n (on dit que P est une partie génératrice minimale). Indication Solution F. Geoffriau
9 7. Partie génératrice à deux éléments de S n On considère la transposition τ = (1, 2) et le cycle σ = (1, 2,..., n) du groupe S n. Calculer σ k τσ k pour k {1,..., n 2}. En déduire que τ et σ engendrent S n. Indication Solution F. Geoffriau
10 8. Isomorphisme entre groupes quotients Soit G un groupe et H, K deux sous-groupes de G. a. On suppose que H est distingué dans G. Montrer que H K est distingué dans K, que HK = {hk; h H et k K} est un sous-groupe de G et que K/(H K) HK/H b. On suppose H et K distingués dans G et H K. Montrer que H est un sous-groupe distingué de K, que K/H est un sous-groupe distingué de G/H et que (G/H) / (K/H) G/K Indication Solution F. Geoffriau
11 9. Automorphismes intérieurs Soit G un groupe. a. Soit a G. Montrer que l application ϕ a : G G; x axa 1 est un automorphisme de G, on l appelle automorphisme intérieur de G associé à a. b. À quelle condition nécessaire et suffisante l automorphisme intérieur de G associé à a G est-il confondu avec l application identique? c. Montrer qu un sous-groupe de G est distingué si et seulement s il est stable par tous les automorphismes intérieurs de G. d. Montrer que l ensemble des automorphismes intérieurs de G est un sous-groupe distingué du groupe des automorphismes de G. Indication Solution F. Geoffriau
12 10. Centre d un p-groupe Soit p un nombre premier et G un groupe fini de cardinal p α, α N (un tel groupe est appelé p-groupe). Montrer que son centre Z n est pas réduit à l élément neutre. Indication Solution F. Geoffriau
13 11. Groupes d ordre premier Soit p un nombre premier. Montrer que tous les groupes de cardinal p sont isomorphes à (Z/pZ, +). Indication Solution F. Geoffriau
14 12. Quotient par le centre a. Soit Z le centre d un groupe G. Montrer que si G/Z est cyclique, alors G est abélien. b. En déduire que si G est fini de cardinal p 2, où p est un nombre premier, alors G est abélien. Indication Solution F. Geoffriau
15 Agrégation interne de Mathématiques Département de Mathématiques Université de La Rochelle F. Geoffriau Exercices sur les groupes Indications
16 L isomorphisme est l application x x Un nouveau groupe R Indication Énoncé Solution F. Geoffriau
17 a. Calculer b. De même. c. Un polygone par exemple. 2. Groupe diédral Indication Énoncé Solution F. Geoffriau
18 3. Groupe cyclique d ordre 12 Indication Si a engendre G, H = {a 3,a 6,a 9,a 12 } et G/H est un groupe cyclique d ordre 3. Énoncé Solution F. Geoffriau
19 4. Générateurs et relations dans un groupe Indication On a G = {e, a, a 2, b, ab, a 2 b}, il est isomorphe à S 3. Énoncé Solution F. Geoffriau
20 5. Centre de S n Indication Montrer que, que pour tout k / {i, j}, alors σ(k) / {i, j}. Considérer ensuite deux transpositions (i, j) et (i, k) avec j k. Énoncé Solution F. Geoffriau
21 6. Parties génératrices de S n Indication a. Faire une récurrence. b. Si on supprime la transposition (k, k + 1), considérer les parties {1,..., k} et {k + 1,..., n}. Énoncé Solution F. Geoffriau
22 7. Partie génératrice à deux éléments de S n Indication On montre que σ k τσ k =(k +1,k+ 2) et on conclue grâce à l exercice 6. Énoncé Solution F. Geoffriau
23 8. Isomorphisme entre groupes quotients Indication a. Considérer l application f: HK K/(H K); hk k (montrer qu elle est correctement définie) ou l application g: K HK; k k. b. Considérer l application g: G/H K/H qui à la classe de x modulo H associe la classe de x modulo K (montrer qu elle est correctement définie). Énoncé Solution F. Geoffriau
24 9. Automorphismes intérieurs Indication a. Clair. b. Il faut et il suffit que a appartienne au centre de G. c. Écrire. d. On a ϕ a ϕ b = ϕ ab, ϕ 1 a = ϕ a 1 et ϕ ϕ a ϕ 1 = ϕ ϕ(a) pour a, b G et ϕ Aut G. Énoncé Solution F. Geoffriau
25 10. Centre d un p-groupe Indication En faisant opérer G sur lui-même par conjugaison (a x = axa 1 pour a, x G), écrire l équation aux classes p α = G = a Ω [G : G a] où Ω est un ensemble contenant un et un seul élément de chaque classe de conjugaison. Montrer que Z Ω et que tout a Ω \ Z, [G : G a ] divise G = p α. Énoncé Solution F. Geoffriau
26 11. Groupes d ordre premier Indication Considérer l ordre des éléments de G et montrer que G est cyclique. Énoncé Solution F. Geoffriau
27 12. Quotient par le centre Indication a. Soit x G tel que x engendre G/Z. Montrer que, pour tout y G, il existe k Z et c Z tel que y = x k c. b. Utiliser les exercices 11 et 10. Énoncé Solution F. Geoffriau
28 Agrégation interne de Mathématiques Département de Mathématiques Université de La Rochelle F. Geoffriau Exercices sur les groupes Solutions
29 1. Un nouveau groupe R Solution La loi est clairement commutative. Soit x, y, z R, on a (x y) z) = 5 (x y) 5 + z 5 = 5 x 5 + y 5 + z 5 = 5 x 5 +(y z) 5 = x (y z) et donc la loi est associative. Soit x R, on a x 0= 5 x = x et x ( x) = 5 x 5 +( x) 5 =0 donc 0 est l élément neutre pour et x est l opposé de x pour. Ainsi (R, ) est un groupe. On considère l application ϕ: R R; x x 5. Il est clair que ϕ est bijective. Soit x, y R, on a ϕ(x y) = (x y) 5 = x 5 + y 5 = ϕ(x)+ϕ(y) Donc ϕ est un isomorphisme du groupe (R, ) sur le groupe (R, +). Énoncé Indication F. Geoffriau
30 2. Groupe diédral Solution Énoncé Indication F. Geoffriau
31 3. Groupe cyclique d ordre 12 Solution Le groupe G étant cyclique, il existe un élément a G engendrant G. Supposons qu il existe un sous-groupe H de G ayant 4 éléments. Soit x H. D après le théorème de Lagrange, x 4 = e où e est l élément neutre de G. Et comme a engendre G, il existe n {0,..., 11} tel que x = a n, d où a 4n = e et donc 12 divise 4n (a est d ordre 12), i.e. 3 divise n. Ainsi H {e, a 3,a 6,a 9 } et comme H admet 4 éléments, on a H = {e, a 3,a 6,a 9 }. Réciproquement la partie {e, a 3,a 6,a 9 } de G est un sous-groupe de G, c est le sousgroupe engendré par a 3. Donc il existe un et un seul sous-groupe d ordre 4 de G et ce sous-groupe est cyclique. Le groupe G/H est d ordre 3 = 12/4, ses éléments sont H, ah et a 2 H. L élément ah est d ordre 3 dans G/H (on a (ah) 3 = a 3 H = H car a 3 H), donc G/H est un groupe cyclique d ordre 3. On aurait pu dire que 3 étant premier, G/H est isomorphe à Z/3Z mais ce raisonnement ne se généralise pas. Soit G un groupe d ordre n N et p un diviseur de n. On montre qu il existe un et un seul sous-groupe H d ordre p de G, qu il est cyclique ainsi que G/H. Énoncé Indication F. Geoffriau
32 4. Générateurs et relations dans un groupe Solution Puisque le groupe G est engendré par a et b, il contient les éléments e, a, a 2, b, ab, a 2 b. Ces éléments sont deux à deux distincts car e, a et b le sont et que a 3 = e (donc a 2 e). Puisque a 3 = e et que b 2 = e, on a a 1 = a 2 et b 1 = b. De plus abab = e, donc On a ba = a 1 b 1 = a 2 b e e = e e a = a e a 2 = a 2 e b = b e ab = ab e a 2 b = a 2 b a e = a a a = a 2 a a 2 = e a b = ab a ab = a 2 b a a 2 b = b a 2 e = a 2 a 2 a = e a 2 a 2 = a a 2 b = a 2 b a 2 ab = b a 2 a 2 b = ab b e = b b a = a 2 b b a 2 = ab b b = e b ab = a 2 b a 2 b = a ab e = ab ab a = b ab a 2 = a 2 b ab b = a ab ab = e ab a 2 b = a 2 a 2 b e = a 2 b a 2 b a = ab a 2 b a 2 = b a 2 b b = a 2 a 2 b ab = a a 2 b a 2 b = e On remarque qu il y a trois éléments d ordre 2 qui sont b, ab et a 2 b et deux éléments d ordre 3 qui sont a et a 2. En identifiant a avec le cycle (1, 2, 3) et b avec la transposition Énoncé Indication F. Geoffriau
33 (1, 2), on montre que G est isomorphe au groupe S 3. La bijection entre les deux ensembles est G S 3 e id {1,2,3} a (1, 2, 3) a 2 (1, 3, 2) b (1, 2) ab (1, 3) a 2 b (2, 3) et pour montrer qu il s agit d un morphisme de groupes, il suffit de comparer les tables de chacun des deux groupes. Énoncé Indication F. Geoffriau
34 5. Centre de S n Solution Soit σ une permutation du centre de S n. Soit i, j, k {1,..., n} deux à deux distincts. La permutation σ commute avec la transposition τ ij, donc σ(k) =σ τ ij (k) =τ ij σ(k) donc σ(k) n appartient pas à {i, j}. Ainsi σ laisse invariante la partie {1,..., n} \ {i, j} et comme c est une bijection, elle laisse aussi invariante la partie {i, j}. De même, σ laisse invariante la partie {i, k}, donc par intersection il en est de même pour la partie {i}. Ainsi σ(i) = i. Ceci étant vrai pour tout i {i,..., n}, σ = id E. Le centre de S n est réduit à l identité. Énoncé Indication F. Geoffriau
35 6. Parties génératrices de S n Solution a. Soit i {1,..., n 1}. La transposition (i, i+1) appartient à P, c est donc un produit d éléments de P. Soit k {1,..., n i 1}, supposons que la transposition (i, i + k) soit un produit d éléments de P. Alors (i, i + k + 1) = (i + k, i + k + 1)(i, i + k)(i + k, i + k + 1) (regarder les images de i, i+k et i+k+1 par le produit). Donc la transposition (i, i+k+1) est un produit d éléments de P. Ainsi par récurrence, pour tout k {1,..., n i}, la transposition (i, i + k) est un produit d éléments de P. En conclusion, toute transposition est un produit d éléments de P et par conséquent toute permutation est un produit d éléments de P, la partie P est une partie génératrice de S n. b. Soit k {1,..., n 1}. On pose P = P \{(k, k + 1)}, I = {1,..., k} et J = {k +1,..., n}. Les transpositions de P laissent stables les parties I et J, donc leurs produits laissent aussi ces parties stables. Or la transposition (k, k + 1) ne laisse pas ces parties stables, cette transposition ne peut donc pas s écrire comme un produit d éléments de P. Ainsi P n est pas une partie génératrice de S n et P est une partie génératrice minimale de S n. Énoncé Indication F. Geoffriau
36 Attention : contrairement aux espaces vectoriels, les parties génératrices minimales n ont pas toutes même cardinal, voir l exercice 7 pour une autre partie génératrice minimale de S n, celle-ci n ayant que 2 éléments. Énoncé Indication F. Geoffriau
37 7. Partie génératrice à deux éléments de S n Solution Soit k {1,..., n 2}. La permutation σ k envoie k sur 1, k + 1 sur 2 et envoie donc les autres sur des éléments distincts de 1 et 2. Soit i {1,..., n}\{k, k +1}, σ k (i) est distinct de 1 et de 2, il est donc invariant par τ, et De plus σ k τσ k (i) =σ k( σ k (i) ) = i σ k τσ k (k) =σ k τ(1) = σ k (2) = k +1 σ k τσ k (k + 1) = σ k τ(2) = σ k (1) = k Donc σ k τσ k est la transposition (k, k + 1). Ainsi toute transposition de la forme (k, k + 1) est produit de σ et de τ. Comme ces transpositions engendrent S n (6), toute permutation de S n est produit de σ et de τ. La partie {σ, τ} est une partie génératrice de S n, elle est évident minimale. Énoncé Indication F. Geoffriau
38 8. Isomorphisme entre groupes quotients Solution a. Soit a K et x H K, on a axa 1 H K car H est distingué dans G et car K est un sous-groupe de G. Donc H K est un sous-groupe distingué de K. Soit x, y HK, il existe h, h H et k, k K tels que x = hk et y = h k. Comme H est distingué dans G, on a kk 1 h k k 1 H, donc hk (h k ) 1 = hkk 1 h = ( h(kk 1 h k k 1) (kk 1 )) HK De plus HK est non vide, donc HK est un sous-groupe de G. Le sous-groupe H est inclus dans HK et étant distingué dans G, il est distingué dans HK, ainsi le quotient KH/H a du sens. En composant l injection canonique de K dans HK avec la surjection canonique de HK sur HK/H, on obtient le morphisme ϕ K HK/H x Hx Par définition de HK, ce morphisme est surjectif (toute classe d éléments de HK a un représentant dans K). Et son noyau est H K, il induit donc un isomorphisme de K/(H K) sur HK/H. Énoncé Indication F. Geoffriau
39 b. Il est clair que si H est distingué dans G, il est à fortiori distingué dans K. La partie K/H de G/H est non vide. Soit α, β K/H, il existe a, b K tels que α = ah et β = bh. Alors αβ 1 = ah b 1 H = ab 1 H et comme ab 1 K, αβ 1 K/H. Ainsi K/H est un sous-groupe de G/H. Soit α G/H et ξ K/H, il existe a G et x K tels que α = ah et ξ = xh. Alors αξα 1 = ah xh a 1 H = axa 1 H Comme K est distingué dans G, axa 1 K et αξα 1 K/H. Donc K/H est distingué dans G/H. On considère la surjection canonique de G sur G/K. Son noyau est K et puisque H K, elle induit un morphisme (surjectif) ψ G/H G/K xh xk dont le noyau est K/H. On obtient donc un isomorphisme de groupes entre G/K et (G/H) / (K/H). Énoncé Indication F. Geoffriau
40 a. Soit x, y G, on a 9. Automorphismes intérieurs Solution ϕ a (x)ϕ a (y) =axa 1 aya 1 = axya 1 = ϕ a (xy) Donc ϕ a est un morphisme de groupes. Notons e l élément neutre de G. Soit x G, on a ϕ a (x) =e axa 1 = e x = a 1 ea = e Donc ker(ϕ a )={e} et ϕ a est injective. Soit x G, on a ϕ a (a 1 xa) =a(a 1 xa)a 1 = x Donc ϕ a est surjective. Ainsi ϕ a est un automorphisme de groupes. b. On a ϕ a = id G x G ϕ a (x) =x où Z(G) est le centre de G. x G x G a Z(G) axa 1 = x ax = xa Énoncé Indication F. Geoffriau
41 c. Soit H un sous-groupe de G. Supposons que H soit un sous-groupe distingué. Soit a G, on a ah = Ha, d où ϕ a (H) =aha 1 = H et ainsi H est stable par ϕ a. Réciproquement, supposons H stable par tout automorphisme intérieur. Soit a G, on a ϕ a (H) H et ϕ a 1(H) H, d où aha 1 H et a 1 Ha H, i.e. ah Ha et Ha ah, ainsi ah = Ha. Et donc le sous-groupe H est distingué. d. On a id G = ϕ e, l identité est donc un automorphisme intérieur. Soit a, b G, on a x G ϕ a ( ϕb (x) ) = abxb 1 a 1 = abx(ab) 1 = ϕ ab (x) donc ϕ a ϕ b est un automorphisme intérieur. De plus ϕ a ϕ a 1 = ϕ e = id G et ϕ a ϕ a 1 = ϕ e = id G donc ϕ a a pour inverse ϕ a 1 qui est un automorphisme intérieur. Ainsi l ensemble des automorphisme intérieur est un sous-groupe du groupe des automorphismes de G. On remarque que l application qui à a G associe ϕ a est un morphisme de groupes. Soit a G et ϕ un automorhisme. On a x G ϕ ϕ a ϕ 1 (x) =ϕ(aϕ 1 (x)a 1 )=ϕ(a)xϕ(a 1 )=ϕ ϕ(a) (x) Donc ϕ ϕ a ϕ 1 = ϕ ϕ(a) qui est un automorphisme intérieur. Ainsi le sous-groupe des automorphismes intérieur est distingué dans le groupe des automorphismes de G. Énoncé Indication F. Geoffriau
42 10. Centre d un p-groupe Solution Le groupe G agit sur lui-même par conjugaison : pour a, x G, a x = axa 1. Soit Ω un ensemble contenant un et un seul élément de chaque classe de conjugaison. Soit a Ω, la classe de a est la partie G a = {xax 1 ; x G}. Si a est dans le centre de G, alors il commute avec tout élément de G et sa classe est {a}. Soit G a = {x G; xax 1 = a} le stabilisateur de a dans G. Soit x, y G tels que y xg a, il existe z G a tel que y = xz et yay 1 = xzaz 1 x 1 = xax 1 car z G a. Ainsi on peut définir l application ϕ:(g/g a ) g G a qui à x associe xax 1 où x est un représentant de x. Cette application est clairement surjective et elle est injective ; en effet soit x, y G tels que xax 1 = yay 1, alors a = x 1 ya(x 1 y) 1, d où x 1 y G a et y xg a. C est donc une bijection. Ainsi comme G est fini, card(g a) =[G : G a ] (l indice de de G a dans G). Comme l ensemble des classes G a, a Ω, forme une partition de G, on a G = a Ω card(g a) = a Ω[G : G a ] Et pour tout a Ω\Z, [G : G a ] divise G = p α (en effet on a G = G a [G : G a ]), donc Énoncé Indication F. Geoffriau
43 puisque [G : G a ] n est pas réduit à un élément (a / Z), il est multiple de p. Et ainsi p α = a Z 1+ a Ω\Z [G : G a ]= Z mod p donc Z = 0 mod p, Z contenant au moins un élément (l élément neutre), il contient au moins p éléments. Énoncé Indication F. Geoffriau
44 11. Groupes d ordre premier Solution Soit G un groupe de cardinal p. Soit a un élément de G distinct de l élément neutre e de G. Son ordre est distinct de 1 et divise p, l ordre de G. L entier p étant premier, l ordre de a est p. Ainsi les éléments e, a,..., a p 1 sont deux à deux distincts et puisque G est de cardinal p, G = {a k ; k =0,..., p 1} et donc le morphisme de groupes Z G k a k est surjectif et son noyau est pz. Donc G est isomorphe à Z/pZ. Énoncé Indication F. Geoffriau
45 12. Quotient par le centre Solution a. Supposons que G/Z est cyclique et que G n est pas abélien. Soit x G \ Z. Puisque x/ Z, sa classe x modulo Z est distincte de la classe de l élément neutre e. Puisque G/Z est cyclique, x engendre G/Z. Soit y G, il existe donc k Z tel que et il existe c Z tel que y = x k c. Mais alors y = x k = x k yx = x k cx = x k xc = xx k c = xy Donc x commute avec tout élément de G et ainsi x Z, ce qui est contraire à l hypothèse sur x. Donc si le groupe G/Z est cyclique, le groupe G est abélien. b. Supposons que G ne soit pas abélien. L ordre du sous-groupe Z divise l ordre p 2 du groupe G. Puisque p est premier, l ordre de Z est soit 1, soit p, soit p 2. D après 10, Z n est pas réduit à l élément neutre, donc Z n est pas de cardinal 1. Puisque Z G, Z n est pas de cardinal p 2 Ainsi Z est de cardinal p et le groupe G/Z est de cardinal p 2 /p = p. Puisque p est premier, d après 11, G/Z est cyclique. Et d après la question précédente, G est abélien. Contradiction. Donc G est abélien. Énoncé Indication F. Geoffriau
Proposition. Si G est un groupe simple d ordre 60 alors G est isomorphe à A 5.
DÉVELOPPEMENT 32 A 5 EST LE SEUL GROUPE SIMPLE D ORDRE 60 Proposition. Si G est un groupe simple d ordre 60 alors G est isomorphe à A 5. Démonstration. On considère un groupe G d ordre 60 = 2 2 3 5 et
Plus en détailGroupe symétrique. Chapitre II. 1 Définitions et généralités
Chapitre II Groupe symétrique 1 Définitions et généralités Définition. Soient n et X l ensemble 1,..., n. On appelle permutation de X toute application bijective f : X X. On note S n l ensemble des permutations
Plus en détailProduit semi-direct. Table des matières. 1 Produit de sous-groupes 2. 2 Produit semi-direct de sous-groupes 3. 3 Produit semi-direct de groupes 4
Produit semi-direct Table des matières 1 Produit de sous-groupes 2 2 Produit semi-direct de sous-groupes 3 3 Produit semi-direct de groupes 4 1 1 Produit de sous-groupes Soient G un groupe et H et K deux
Plus en détailLe produit semi-direct
Le produit semi-direct Préparation à l agrégation de mathématiques Université de Nice - Sophia Antipolis Antoine Ducros Octobre 2007 Ce texte est consacré, comme son titre l indique, au produit semi-direct.
Plus en détailStructures algébriques
Structures algébriques 1. Lois de composition s Soit E un ensemble. Une loi de composition interne sur E est une application de E E dans E. Soient E et F deux ensembles. Une loi de composition externe
Plus en détailCalcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.
1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le
Plus en détailRésumé du cours d algèbre 1, 2013-2014. Sandra Rozensztajn. UMPA, ENS de Lyon, sandra.rozensztajn@ens-lyon.fr
Résumé du cours d algèbre 1, 2013-2014 Sandra Rozensztajn UMPA, ENS de Lyon, sandra.rozensztajn@ens-lyon.fr CHAPITRE 0 Relations d équivalence et classes d équivalence 1. Relation d équivalence Définition
Plus en détailFeuille G1 RAPPEL SUR LES GROUPES
Université Joseph Fourier Licence de Mathématiques Année 2004/2005 Algèbre II Michael Eisermann Feuille G1 RAPPEL SUR LES GROUPES Mode d emploi. Tout énoncé portant un numéro est un exercice, parfois implicite.
Plus en détailCalcul différentiel sur R n Première partie
Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité
Plus en détailIntroduction à l étude des Corps Finis
Introduction à l étude des Corps Finis Robert Rolland (Résumé) 1 Introduction La structure de corps fini intervient dans divers domaines des mathématiques, en particulier dans la théorie de Galois sur
Plus en détailExo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.
Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).
Plus en détailDe même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que
Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer
Plus en détailProblème 1 : applications du plan affine
Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées
Plus en détailLa transformée de Fourier sur un groupe fini et quelques-unes de ses applications. Elise Raphael Semestre d automne 2009-2010
La transformée de Fourier sur un groupe fini et quelques-unes de ses applications Elise Raphael Semestre d automne 009-010 1 Contents 1 Transformée de Fourier sur un groupe fini 3 1.1 Dual d un groupe
Plus en détail[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 30 avril 2015 Enoncés 1
[http://mpcpgedupuydelomefr] édité le 3 avril 215 Enoncés 1 Exercice 1 [ 265 ] [correction] On note V l ensemble des matrices à coefficients entiers du type a b c d d a b c c d a b b c d a et G l ensemble
Plus en détailCours arithmétique et groupes. Licence première année, premier semestre
Cours arithmétique et groupes. Licence première année, premier semestre Raphaël Danchin, Rejeb Hadiji, Stéphane Jaffard, Eva Löcherbach, Jacques Printems, Stéphane Seuret Année 2006-2007 2 Table des matières
Plus en détailIntégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé
Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.
Plus en détailChapitre 2. Matrices
Département de mathématiques et informatique L1S1, module A ou B Chapitre 2 Matrices Emmanuel Royer emmanuelroyer@mathuniv-bpclermontfr Ce texte mis gratuitement à votre disposition a été rédigé grâce
Plus en détail1 Première section: La construction générale
AMALGAMATIONS DE CLASSES DE SOUS-GROUPES D UN GROUPE ABÉLIEN. SOUS-GROUPES ESSENTIEL-PURS. Călugăreanu Grigore comunicare prezentată la Conferinţa de grupuri abeliene şi module de la Padova, iunie 1994
Plus en détail1 Complément sur la projection du nuage des individus
TP 0 : Analyse en composantes principales (II) Le but de ce TP est d approfondir nos connaissances concernant l analyse en composantes principales (ACP). Pour cela, on reprend les notations du précédent
Plus en détailFONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)
FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité
Plus en détailFormes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions
Formes quadratiques Imen BHOURI 1 Ce cours s adresse aux étudiants de niveau deuxième année de Licence et à ceux qui préparent le capes. Il combine d une façon indissociable l étude des concepts bilinéaires
Plus en détailAnalyse fonctionnelle Théorie des représentations du groupe quantique compact libre O(n) Teodor Banica Résumé - On trouve, pour chaque n 2, la classe
Analyse fonctionnelle Théorie des représentations du groupe quantique compact libre O(n) Teodor Banica Résumé - On trouve, pour chaque n 2, la classe des n n groupes quantiques compacts qui ont la théorie
Plus en détailPremiers exercices d Algèbre. Anne-Marie Simon
Premiers exercices d Algèbre Anne-Marie Simon première version: 17 août 2005 version corrigée et complétée le 12 octobre 2010 ii Table des matières 1 Quelques structures ensemblistes 1 1.0 Ensembles, relations,
Plus en détailPremière partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015
Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k
Plus en détail3 Approximation de solutions d équations
3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle
Plus en détailProgrammation linéaire
1 Programmation linéaire 1. Le problème, un exemple. 2. Le cas b = 0 3. Théorème de dualité 4. L algorithme du simplexe 5. Problèmes équivalents 6. Complexité de l Algorithme 2 Position du problème Soit
Plus en détailExercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer
Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy
Plus en détailTOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET
TOUT E QU IL FUT SVOIR POUR LE REVET NUMERIQUE / FONTIONS eci n est qu un rappel de tout ce qu il faut savoir en maths pour le brevet. I- Opérations sur les nombres et les fractions : Les priorités par
Plus en détailFonctions de plusieurs variables
Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme
Plus en détailChapitre 2 Le problème de l unicité des solutions
Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)
Plus en détailExemple 4.4. Continuons l exemple précédent. Maintenant on travaille sur les quaternions et on a alors les décompositions
Exemple 4.4. Continuons l exemple précédent. Maintenant on travaille sur les quaternions et on a alors les décompositions HQ = He 1 He 2 He 3 He 4 HQ e 5 comme anneaux (avec centre Re 1 Re 2 Re 3 Re 4
Plus en détailOptimisation des fonctions de plusieurs variables
Optimisation des fonctions de plusieurs variables Hervé Hocquard Université de Bordeaux, France 8 avril 2013 Extrema locaux et globaux Définition On étudie le comportement d une fonction de plusieurs variables
Plus en détailCalcul Différentiel. I Fonctions différentiables 3
Université de la Méditerranée Faculté des Sciences de Luminy Licence de Mathématiques, Semestre 5, année 2008-2009 Calcul Différentiel Support du cours de Glenn Merlet 1, version du 6 octobre 2008. Remarques
Plus en détailThéorème du point fixe - Théorème de l inversion locale
Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion
Plus en détailCours 02 : Problème général de la programmation linéaire
Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la Programmation Linéaire. 5 . Introduction Un programme linéaire s'écrit sous la forme suivante. MinZ(ou maxw) =
Plus en détailDifférentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles
Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles Denis Vekemans R n est muni de l une des trois normes usuelles. 1,. 2 ou.. x 1 = i i n Toutes les normes de R n sont équivalentes. x i ; x 2
Plus en détailUniversité Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications
Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010 Applications 1 Introduction Une fonction f (plus précisément, une fonction réelle d une variable réelle) est une règle qui associe à tout réel x au
Plus en détail3. Conditionnement P (B)
Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte
Plus en détailUNIVERSITE IBN ZOHR Faculté des sciences Agadir. Filière SMA & SMI. Semestre 1. Module : Algèbre 1
UNIVERSITE IBN ZOHR Faculté des sciences Agadir Filière SMA & SMI Semestre 1 Module : Algèbre 1 Année universitaire : 011-01 A. Redouani & E. Elqorachi 1 Contenu du Module : Chapitre 1 : Introduction Logique
Plus en détailRappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie
Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie 1 Définition des nombres complexes On définit sur les couples de réels une loi d addition comme suit : (x; y)
Plus en détailwww.h-k.fr/publications/objectif-agregation
«Sur C, tout est connexe!» www.h-k.fr/publications/objectif-agregation L idée de cette note est de montrer que, contrairement à ce qui se passe sur R, «sur C, tout est connexe». Cet abus de langage se
Plus en détailPolynômes à plusieurs variables. Résultant
Polynômes à plusieurs variables. Résultant Christophe Ritzenthaler 1 Relations coefficients-racines. Polynômes symétriques Issu de [MS] et de [Goz]. Soit A un anneau intègre. Définition 1.1. Soit a A \
Plus en détailChapitre 1 : Évolution COURS
Chapitre 1 : Évolution COURS OBJECTIFS DU CHAPITRE Savoir déterminer le taux d évolution, le coefficient multiplicateur et l indice en base d une évolution. Connaître les liens entre ces notions et savoir
Plus en détailProblèmes de Mathématiques Filtres et ultrafiltres
Énoncé Soit E un ensemble non vide. On dit qu un sous-ensemble F de P(E) est un filtre sur E si (P 0 ) F. (P 1 ) (X, Y ) F 2, X Y F. (P 2 ) X F, Y P(E) : X Y Y F. (P 3 ) / F. Première Partie 1. Que dire
Plus en détail8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2
Chapitre 8 Fonctions de plusieurs variables 8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles Définition. Une fonction réelle de n variables réelles est une application d une partie de R
Plus en détailÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D
ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D TITRE : Les Fonctions de Hachage Temps de préparation :.. 2 h 15 minutes Temps de présentation devant le jury :.10 minutes Entretien avec le jury :..10 minutes GUIDE
Plus en détailExercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes
Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)
Plus en détailCapes 2002 - Première épreuve
Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série
Plus en détailCalcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach
Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte
Plus en détailExercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.
14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,
Plus en détailCoefficients binomiaux
Probabilités L2 Exercices Chapitre 2 Coefficients binomiaux 1 ( ) On appelle chemin une suite de segments de longueur 1, dirigés soit vers le haut, soit vers la droite 1 Dénombrer tous les chemins allant
Plus en détailDérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema.
Chapitre 5 Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. On s intéresse dans ce chapitre aux dérivées d ordre ou plus d une fonction de plusieurs variables. Comme pour une fonction d une
Plus en détailNotes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables
Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables Guy Desaulniers Département de mathématiques et de génie industriel École Polytechnique de Montréal Automne 2014 Table des matières
Plus en détailEnoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé.
Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé. I- ACTIVITES NUMERIQUES (12 points) Exercice 1 (3 points) On considère
Plus en détailSuites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite
Suites numériques 3 1 Convergence et limite d une suite Nous savons que les termes de certaines suites s approchent de plus en plus d une certaine valeur quand n augmente : par exemple, les nombres u n
Plus en détailFonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre
IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables
Plus en détailCalcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité
Chapitre 1 Calcul différentiel L idée du calcul différentiel est d approcher au voisinage d un point une fonction f par une fonction plus simple (ou d approcher localement le graphe de f par un espace
Plus en détailC algèbre d un certain groupe de Lie nilpotent.
Université Paul Verlaine - METZ LMAM 6 décembre 2011 1 2 3 4 Les transformations de Fourier. Le C algèbre de G/ Z. Le C algèbre du sous-groupe G 5 / vect{u,v }. Conclusion. G un groupe de Lie, Ĝ l ensemble
Plus en détailCours Fonctions de deux variables
Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté
Plus en détailMathématiques Algèbre et géométrie
Daniel FREDON Myriam MAUMY-BERTRAND Frédéric BERTRAND Mathématiques Algèbre et géométrie en 30 fiches Daniel FREDON Myriam MAUMY-BERTRAND Frédéric BERTRAND Mathématiques Algèbre et géométrie en 30 fiches
Plus en détailContinuité d une fonction de plusieurs variables
Chapitre 2 Continuité d une fonction de plusieurs variables Maintenant qu on a défini la notion de limite pour des suites dans R n, la notion de continuité s étend sans problème à des fonctions de plusieurs
Plus en détailVI. COMPLÉMENTS SUR LES MODULES, THÉORÈME CHINOIS, FACTEURS INVARIANTS SÉANCES DU 15, 16 ET 22 OCTOBRE
VI. COMPLÉMENTS SUR LES MODULES, THÉORÈME CHINOIS, FACTEURS INVARIANTS SÉANCES DU 15, 16 ET 22 OCTOBRE 12. Compléments sur les modules 12.1. Théorème de Zorn et conséquences. Soient A un anneau commutatif
Plus en détailLE PRODUIT SCALAIRE ( En première S )
LE PRODUIT SCALAIRE ( En première S ) Dernière mise à jour : Jeudi 4 Janvier 007 Vincent OBATON, Enseignant au lycée Stendhal de Grenoble ( Année 006-007 ) 1 Table des matières 1 Grille d autoévaluation
Plus en détailLa Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1
La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La licence Mathématiques et Economie-MASS de l Université des Sciences Sociales de Toulouse propose sur les trois
Plus en détailSimulation de variables aléatoires
Chapter 1 Simulation de variables aléatoires Références: [F] Fishman, A first course in Monte Carlo, chap 3. [B] Bouleau, Probabilités de l ingénieur, chap 4. [R] Rubinstein, Simulation and Monte Carlo
Plus en détailFonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples
45 Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples Les espaces vectoriels considérés sont réels, non réduits au vecteur nul et
Plus en détailI - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES
I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et
Plus en détailCHAPITRE IV. L axiome du choix
CHAPITRE IV L axiome du choix Résumé. L axiome du choix AC affirme qu il est légitime de construire des objets mathématiques en répétant un nombre infini de fois l opération de choisir un élément dans
Plus en détail* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours
Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****
Plus en détailPour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.
Les pages qui suivent comportent, à titre d exemples, les questions d algèbre depuis juillet 003 jusqu à juillet 015, avec leurs solutions. Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.
Plus en détailRéalisabilité et extraction de programmes
Mercredi 9 mars 2005 Extraction de programme: qu'est-ce que c'est? Extraire à partir d'une preuve un entier x N tel que A(x). π x N A(x) (un témoin) (En fait, on n'extrait pas un entier, mais un programme
Plus en détailTemps et thermodynamique quantique
Temps et thermodynamique quantique Journée Ludwig Boltzmann 1 Ensemble Canonique Distribution de Maxwell-Boltzmann, Ensemble canonique ϕ(a) = Z 1 tr(a e β H ) Z = tr(e β H ) 2 La condition KMS ϕ(x x) 0
Plus en détailDualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies
Chapitre 6 Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Nous allons maintenant revenir sur les espaces L p du Chapitre 4, à la lumière de certains résultats du Chapitre 5. Sauf mention
Plus en détailSéquence 2. Repérage dans le plan Équations de droites. Sommaire
Séquence Repérage dans le plan Équations de droites Sommaire 1 Prérequis Repérage dans le plan 3 Équations de droites 4 Synthèse de la séquence 5 Exercices d approfondissement Séquence MA0 1 1 Prérequis
Plus en détailNOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 :
Exercice 1 : NOMBRES COMPLEXES On donne θ 0 un réel tel que : cos(θ 0 ) 5 et sin(θ 0 ) 1 5. Calculer le module et l'argument de chacun des nombres complexes suivants (en fonction de θ 0 ) : a i( )( )(1
Plus en détailThéorie et codage de l information
Théorie et codage de l information Les codes linéaires - Chapitre 6 - Principe Définition d un code linéaire Soient p un nombre premier et s est un entier positif. Il existe un unique corps de taille q
Plus en détailNombres premiers. Comment reconnaître un nombre premier? Mais...
Introduction Nombres premiers Nombres premiers Rutger Noot IRMA Université de Strasbourg et CNRS Le 19 janvier 2011 IREM Strasbourg Definition Un nombre premier est un entier naturel p > 1 ayant exactement
Plus en détailRésolution d équations non linéaires
Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique
Plus en détailConstruction d un cercle tangent à deux cercles donnés.
Préparation au CAPES Strasbourg, octobre 2008 Construction d un cercle tangent à deux cercles donnés. Le problème posé : On se donne deux cercles C et C de centres O et O distincts et de rayons R et R
Plus en détailQuelques tests de primalité
Quelques tests de primalité J.-M. Couveignes (merci à T. Ezome et R. Lercier) Institut de Mathématiques de Bordeaux & INRIA Bordeaux Sud-Ouest Jean-Marc.Couveignes@u-bordeaux.fr École de printemps C2 Mars
Plus en détailRapport de stage de fin de première année : exemples de groupes, leur traitement par MAGMA, et applications en cryptographie
Rapport de stage de fin de première année : exemples de groupes, leur traitement par MAGMA, et applications en cryptographie Encadré par Guénaël Renault Tristan Vaccon juin 2009-juillet 2009 Table des
Plus en détailDéterminants. Marc SAGE 9 août 2008. 2 Inverses et polynômes 3
Déterminants Marc SAGE 9 août 28 Table des matières Quid des formes n-linéaires alternées? 2 2 Inverses et polynômes 3 3 Formule de Miller pour calculer un déterminant (ou comment illustrer une idée géniale)
Plus en détailMarc HINDRY. Introduction et présentation. page 2. 1 Le langage mathématique page 4. 2 Ensembles et applications page 8
COURS DE MATHÉMATIQUES PREMIÈRE ANNÉE (L1) UNIVERSITÉ DENIS DIDEROT PARIS 7 Marc HINDRY Introduction et présentation. page 2 1 Le langage mathématique page 4 2 Ensembles et applications page 8 3 Groupes,
Plus en détailTIQUE DE FRANCE NILSYSTÈMES D ORDRE 2 ET PARALLÉLÉPIPÈDES
Bulletin de la SOCIÉTÉ MATHÉMATIQUE DE FRANCE NILSYSTÈMES D ORDRE 2 ET PARALLÉLÉPIPÈDES Bernard Host & Alejandro Maass Tome 135 Fascicule 3 2007 SOCIÉTÉ MATHÉMATIQUE DE FRANCE Publié avec le concours du
Plus en détailLa Longue Marche à travers la théorie de Galois, Part Ib, 26-37
La Longue Marche à travers la théorie de Galois, Part Ib, 26-37 26. Groupes de Teichmüller profinis (Discrétification et prédiscrétification) Soit π un groupe profini à lacets de type g, ν, T le Ẑ-module
Plus en détailUn K-espace vectoriel est un ensemble non vide E muni : d une loi de composition interne, c est-à-dire d une application de E E dans E : E E E
Exo7 Espaces vectoriels Vidéo partie 1. Espace vectoriel (début Vidéo partie 2. Espace vectoriel (fin Vidéo partie 3. Sous-espace vectoriel (début Vidéo partie 4. Sous-espace vectoriel (milieu Vidéo partie
Plus en détailÉquations non linéaires
Équations non linéaires Objectif : trouver les zéros de fonctions (ou systèmes) non linéaires, c-à-d les valeurs α R telles que f(α) = 0. y f(x) α 1 α 2 α 3 x Equations non lineaires p. 1/49 Exemples et
Plus en détailPlanche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé
Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette
Plus en détailFonctions holomorphes
Université Joseph Fourier, Grenoble Maths en Ligne Fonctions holomorphes Christine Laurent-Thiébaut Ceci est le second volet de l étude des fonctions d une variable complexe, faisant suite au chapitre
Plus en détailApproximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2
Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Albert Cohen Dans ce cours, on s intéresse à l approximation numérique d équations aux dérivées partielles linéaires qui admettent une formulation
Plus en détailCours de mathématiques
DEUG MIAS premier niveau Cours de mathématiques année 2003/2004 Guillaume Legendre (version révisée du 3 avril 2015) Table des matières 1 Éléments de logique 1 1.1 Assertions...............................................
Plus en détailLa programmation linéaire : une introduction. Qu est-ce qu un programme linéaire? Terminologie. Écriture mathématique
La programmation linéaire : une introduction Qu est-ce qu un programme linéaire? Qu est-ce qu un programme linéaire? Exemples : allocation de ressources problème de recouvrement Hypothèses de la programmation
Plus en détailDérivation : cours. Dérivation dans R
TS Dérivation dans R Dans tout le capitre, f désigne une fonction définie sur un intervalle I de R (non vide et non réduit à un élément) et à valeurs dans R. Petits rappels de première Téorème-définition
Plus en détailProbabilités sur un univers fini
[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur
Plus en détailMéthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48
Méthodes de Polytech Paris-UPMC - p. 1/48 Polynôme d interpolation de Preuve et polynôme de Calcul de l erreur d interpolation Étude de la formule d erreur Autres méthodes - p. 2/48 Polynôme d interpolation
Plus en détailCours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables
Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........
Plus en détailDéfinition 0,752 = 0,7 + 0,05 + 0,002 SYSTÈMES DE NUMÉRATION POSITIONNELS = 7 10 1 + 5 10 2 + 2 10 3
8 Systèmes de numération INTRODUCTION SYSTÈMES DE NUMÉRATION POSITIONNELS Dans un système positionnel, le nombre de symboles est fixe On représente par un symbole chaque chiffre inférieur à la base, incluant
Plus en détailChp. 4. Minimisation d une fonction d une variable
Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Avertissement! Dans tout ce chapître, I désigne un intervalle de IR. 4.1 Fonctions convexes d une variable Définition 9 Une fonction ϕ, partout définie
Plus en détailAngles orientés et trigonométrie
Chapitre Angles orientés et trigonométrie Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Trigonométrie Cercle trigonométrique. Radian. Mesure d un angle orienté, mesure principale.
Plus en détail