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1 SYSTÈMES ASSERVIS Ce cours n est qu une présentation globale et un résumé de l étude des systèmes asservis. Il n est en aucun cas un cours exhaustif. Le but est de présenter les notions fondamentales de l étude des systèmes asservis et les outils associés. I. NOTION DE SYSTÈME ASSERVI : I.1. Structure d un S.A. : Exemple du conducteur au volant d un véhicule... Le conducteur doit suivre la route: pour cela: Il observe la route et son environnement et évalue la distance qui sépare son véhicule du bord de la route. Il détermine en fonction du contexte l'angle qu'il doit donner au volant pour suivre la route. Il agit sur le volant (donc sur le système) ; puis de nouveau il recommence son observation pendant toute la durée du déplacement. Si un coup de vent dévie le véhicule, après avoir observé et mesuré l'écart il agit pour s'opposer à cette perturbation. I.1.1. Schéma de la structure : On peut schématiser un système asservi ainsi : Cette structure fait intervenir deux chaînes, une chaîne d'action et une chaîne d'information. Ce type de système est appelé aussi système bouclé. PIAU J.P. LYCÉE DORIAN 17/10/ :59 page 1 / 8

2 I.1.2. Constituants : Partie commande ou régulateur : Le régulateur se compose d'un comparateur qui détermine l'écart entre la consigne et la mesure et d'un correcteur qui élabore à partir du signal d'erreur l'ordre de commande. Actionneur : C'est l'organe d'action qui apporte l'énergie au système pour produire l'effet souhaité. Il est en général associé à un préactionneur qui permet d'adapter l'ordre (basse puissance) et l'énergie. Capteur : Le capteur prélève sur le système la grandeur réglée ( information physique ) et la transforme en un signal compréhensible par le régulateur. La précision et la rapidité sont deux caractéristiques importantes du capteur. I.1.3. Informations : Entrée Consigne : La consigne, est l entrée d action, c est la grandeur réglante du système. Sortie régulée : La sortie régulée représente le phénomène physique que dot régler le système, c est la raison d être du système. Perturbation : On appelle perturbation tout phénomène physique intervenant sur le système qui modifie l état de la sortie. Un système asservi doit pouvoir maintenir la sortie a son niveau indépendamment des perturbations. Écart, Erreur : On appelle écart ou erreur, la différence entre la consigne et la sortie. Cette mesure ne peut être réalisée que sur des grandeurs comparables, on la réalisera donc en général en la consigne et la mesure de la sortie. I.2. Régulation et asservissement : Régulation : On appelle régulation, un système asservi qui doit maintenir constante la sortie conformément à la consigne (constante) indépendamment des perturbations. Ex: Régulation de température Asservissement : On appelle asservissement, un système asservi dont la sortie doit suivre le plus fidèlement possible la consigne(consigne variable). Ex: suivi de trajectoire I.3. Concepts importants : I.3.1. Précision : La précision est caractérisée par l écart entre la consigne et la sortie. Précision statique : on appelle précision statique, l écart entre la sortie et l entrée lorsque le système est stabilisé (t + ). PIAU J.P. LYCÉE DORIAN 17/10/ :59 page 2 / 8

3 Erreur indicielle : Dans le cas ou consigne est constante (échelon) on définira l erreur indicielle comme la différence entre la sortie demandée et la sortie obtenue. L erreur peut être constante, nulle ou tendre vers l infini. Erreur de traînage ou de vitesse : Si la consigne est une rampe e(t) = a.t,on note erreur de traînage l écart entre la droite de consigne et la sortie, cette erreur peut être nulle, constante ou tendre vers l infini. Précision dynamique : I.3.2. Stabilité : La précision dynamique est l écart entre la sortie et l entrée pendant l évolution du signal. On dit qu'un système est stable si pour une entrée constante, la sortie reste constante quelles que soient les perturbations. Les courbes 1 à 10 représente la réponse d un système. Les courbes de 2 à 10 sont caractéristiques de la réponse d un système stable, pour une entrée constante, la sortie évolue vers une sortie constante. La courbe 1 est caractéristique d un système instable, la sortie diverge. On s aperçoit en comparant les réponse 2 à 10 que le critère strict de stabilité n est pas un critère judicieux de réglage d un système asservi. En effet est-il envisageable qu un système atteigne sa position définitive après un grande nombre d oscillation? PIAU J.P. LYCÉE DORIAN 17/10/ :59 page 3 / 8

4 I.3.3. Rapidité : La rapidité caractérise le temps mis par le système pour que la sortie atteigne sa nouvelle valeur. On définit, pour caractériser la rapidité, le temps de réponse à 5% (t5%), c est le temps mis par le système pour atteindre sa valeur finale a 5% près La détermination du temps de réponse à 5% sur les courbes de réponses ci-contre montre que la sortie 4 à le temps de réponse le plus faible, la courbe 1 est la plus lente. II. SYSTÈMES LINÉAIRES CONTINUS ET INVARIANTS : II.1. Systèmes linéaires : Définition : Un système linéaire est un système pour lequel les relations entre les grandeurs d'entrée et de sortie peuvent se mettre sous la forme d'un ensemble d'équations différentielles à coefficients constants. Les systèmes linéaires se caractérisent principalement par deux propriétés, la proportionnalité et l additivité. Principe de proportionnalité : L effet est proportionnel à la cause. Si y est la réponse à l entrée x alors.y est la réponse à.x. PIAU J.P. LYCÉE DORIAN 17/10/ :59 page 4 / 8

5 La caractéristique entrée / sortie d un système linéaire est une droite dont la pente Y/X est appelée Amplification (sans unité, Atténuation (sans unité, < 1) ou plus généralement gain (exprimé en db) La réponse en régime permanent d un système linéaire à une entrée donnée, est un signal de même nature que l entrée. Principe d additivité ou de superposition : Si y1 est la réponse à x1, si y2 est la réponse à x2, alors la réponse à x1+x2 est y=y1+y2. Le principe de superposition est important car il va nous permettre, connaissant la réponse d'un système à des sollicitations simples de déterminer par additivité et proportionnalité la réponse à des sollicitations plus complexes. Principales non linéarités : Seuil : Un système présente un seuil lorsque la sortie n évolue que lorsque l entrée dépasse un seuil mini. Un grand nombre de système présente un seuil de fonctionnement, ces seuils ont souvent pour origine des frottements secs. Saturation : Un système présente un saturation lorsque la sortie n évolue plus audelà d une valeur limite. Ces saturations sont dues soit aux limites mécaniques du système (butées) soit à des limites des interfaces de puissance (saturation des ampli-op). PIAU J.P. LYCÉE DORIAN 17/10/ :59 page 5 / 8

6 Courbure : La quasi totalité des système présente des courbure plus ou moins prononcé. Dans la plupart des cas le système est approché par une droite passant par l origine, mais il est aussi possible de linéariser autour d un point de fonctionnement. Hystérésis : Un système présente une réponse en Hystérésis lorsque le comportement en " montée " est différent de celui en " descente ". par exemple: cycle de magnétisation. II.2. Systèmes continus : Un système est dit continu lorsque les variations des grandeurs physiques le caractérisant sont des fonctions du type f(t) avec t une variable continue (en général le temps).on oppose les systèmes continus aux systèmes discrets, par exemple les systèmes informatiques. II.3. Systèmes invariants : On dit qu'un système est invariant lorsque les caractéristiques de comportement ne se modifient pas dans le temps. Remarques: En fait, si les systèmes physiques sont, à une échelle macroscopique, continus (du point de vue microscopique cette hypothèse n est pas vraie (saut des électrons d une couche à une autre)) Il ne sont ni invariants (vieillissement, usure), ni linéaires. Il est toujours possible de modéliser correctement le système pour que le système puisse être considéré comme linéaire, continu et invariant dans la zone d'étude. La linéarisation autour du point d'étude en prenant la tangente à la caractéristique au point d étude permet en général une bonne approximation du comportement du système pour de faible variation autour de ce point. PIAU J.P. LYCÉE DORIAN 17/10/ :59 page 6 / 8

7 III. REPRÉSENTATION DES SYSTÈMES LINÉAIRES : III.1. Représentation par les équations différentielles : L équation générale d un système linéaire est de la forme : Un système dynamique linéaire peut être représenté par une équation différentielle à coefficients constants liant les grandeurs d entrée et de sortie. dans le cas des systèmes réels m Nous ne savons résoudre dans le cas général que les équations différentielles du premier et du second ordre et dans quelques cas particuliers des équations d ordre supérieur. Le problème de l automatisation est plus complexe que la résolution puisqu il s agit de déterminer la loi d entrée x qui permet d obtenir la sortie désirée y. La représentation par l'équation différentielle nécessite pour connaître la réponse à une entrée de résoudre l'équation! III.2. Représentation par la transformée de Laplace : L'utilisation de la transformée de Laplace permet de ramener la résolution d'une équation différentielle a une manipulation algébrique. III.2.1. Formulation mathématique : Transformée de Laplace : Soit f(t) une fonction réelle de la variable réelle t, définie pour toute valeur de t, sauf éventuellement pour certaines valeurs, en nombre fini dans tout intervalle fini, et nulle pour t<0. La transformée Laplace de f(t) est définie par l'égalité: p étant une variable complexe. On note F(p) = LP[f(t)] et f(t) = LP 1 [F(p)]. On dit que F(p) est la transformée de f(t) et que f(t) est l original de F(p). Pour résoudre les équations différentielles grâce à la transformée de Laplace, il est nécessaire de savoir effectuer le passage de f(t) à F(p) mais aussi de F(p) à f(t) : Formule d inversion : Soit f(t) une fonction réelle de la variable t, de classe C² par morceaux (c'est à dire continue etpourvue d'une dérivée première et seconde continues, sauf éventuellement pour certaines valeurs, en nombre fini), telle que : - : pt e.f (t).dt et e.f(p). dp 0 t sont convergentes. 0 Alors pour toutes valeurs de t on a : 1 1 [f (t 0) f (t 0)] e tp.f(p). dp où équation x = 2 2i La transformation de Laplace inverse consiste à rechercher la fonction temporelle qui correspond à une fonction F(p) donnée. Lorsque la fonction F(p) est sous la forme de fractions rationnelles en p, la méthode à utiliser est la décomposition en éléments simples, La fonction temporelle consiste alors en la recherche dans la table précédente de la transformée inverse de chaque fraction élémentaire. La fonction temporelle correspondante est la somme des fonctions temporelles élémentaires. III.2.2. propriétés et théorèmes : voir les différents documents données sur la transformée de Laplace. Remarque importante: si les conditions initiales sont nulles (conditions d'heaviside) alors: Dériver dans le domaine temporel revient à multiplier par p dans le domaine symbolique (domaine de Laplace) Intégrer dans le domaine temporel revient à diviser par p dans le domaine symbolique. PIAU J.P. LYCÉE DORIAN 17/10/ :59 page 7 / 8

8 III.2.3. Fonction de transfert : SYTÈMES ASSERVIS Un système linéaire continu invariant est décrit par une équation différentielle de la forme : si on suppose les conditions initiales nulles (conditions de Heaviside). Les transformées respectives de l entrée et de la sortie sont : et on rappelle que d ou en appliquant la transformée de Laplace aux deux membres de l égalité les conditions initiales étant nulles. est la fonction de transfert ou transmittance du système. La représentation par le schéma fonctionnel et la fonction de transfert permettent de déterminer les caractéristiques principales du système sans résoudre l équation différentielle. La représentation par schéma bloc est déduite de la représentation par la transformée de Laplace. La fonction de transfert globale peut être déterminée a partir du schéma ou de la représentation par Laplace. PIAU J.P. LYCÉE DORIAN 17/10/ :59 page 8 / 8

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