Jeudi 13 Février «Le Marché de la Viande Bovine» Alain PASSERIEUX Directeur OP GLBV
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- Marie-Anne Lebrun
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1 Jeudi 13 Février 2014 «Le Marché de la Viande Bovine» Alain PASSERIEUX Directeur OP GLBV
2 Une année 2013 marquée par : Une insuffisance de l Offre, surtout pour les génisses et les vaches de boucherie (> 10 % par rapport à 2012) Décapitalisation suite à la sécheresse 2011 Baisse de 4 à 6 % du nombre de vaches sur 2 ans Baisse du nbre de naissances > baisse du nbre de vaches => Problème de productivité Baisse tendancielle de la consommation Des prix à la production en hausse + 8% en moyenne + 14 à 15 % pour les vaches et génisses de boucherie Des coûts de production qui ont continué à flamber
3 Une année 2013 marquée par : Une filière Aval extrêmement fragilisée par : Des volumes insuffisants Une répercussion incomplète des prix à la production Des distributeurs qui généralement n ont pas suffisamment répercuté les hausses Des délais de paiement qui s allongent Des situations financières préoccupantes A l export, voire pour certains clients français, un désengagement des assurances crédit
4 Les catégories de produits Les Broutards L Italie représente + de 80% de notre débouché Export ( têtes en 2 ans) Un poids âge type satisfaisant pour toutes les races Des broutards «prêts» pour de bonnes performances Etat d engraissement Potentiel génétique Des problèmes sanitaires de + en + fréquents à leur arrivée en Italie.
5 Les catégories de produits Le Veau Sous La Mère 120 à 160 kg carcasse 4 à 5.5 mois Un produit valorisateur mais exigeant En terme de Qualité (1 er critère de paiement = couleur de viande) En terme de période de vente (limiter les sorties d été) En terme de technicité et de conduite d élevage
6 Les catégories de produits Les Génisses de Boucherie Une gamme de poids de carcasse très étendue Une exigence forte en matière d état d engraissement Une tendance à l alourdissement pour les génisses Limousines type «Lyon» => kg carcasse La catégorie pour valoriser des régimes d engraissement basés sur l herbe mais une herbe de qualité
7 Les catégories de produits Les Jeunes Bovins Les ¾ sont destinés à l export (Italie + Grèce) => marché compliqué au vu de la situation économique de ces pays Un développement intéressant sur le marché français - GMS par manque de vaches laitières - Abattage Halal Mais qui nécessitera un appel d air en provenance de pays tiers pour retrouver un 2 nd souffle
8 Les catégories de produits Les Jeunes Bovins Des exigences qualitatives axées sur des animaux : - Jeunes, - Bien conformés, - Bien finis Une rentabilité basée essentiellement sur les performances à l engraissement
9 Les catégories de produits Les Vaches de Boucherie Une gamme de produits diversifiée par: - le poids, - l âge de réforme, - l état d engraissement - les démarches Qualité Un produit qui représente + de 30% du chiffre d affaires dans nos systèmes => Nécessité d avoir : - une politique de réforme adaptée (Taux de renouvellement) - une politique de finition performante
10 Des filières Qualité de + en + présentes Labels Rouges, Agriculture Biologique, Marques Distributeurs et qui représentent un intérêt fort pour les Filières Stabilité et sécurité des débouchés, Contractualisation partielle : au moins sur les volumes, et en partie sur les prix, Fournitures de références de prix plutôt vers le haut Développement de la Valeur Ajoutée, signaux de prix positifs
11 Des filières Qualité de + en + présentes Labels Rouges, Agriculture Biologique, Marques Distributeurs et qui représentent un intérêt fort pour les Filières Elles tirent les prix vers le haut (au niveau du produit et des conditions de production) Promotion des Races et des produits territorialisés Labels = atteinte des marchés nationaux à fort pouvoir d achat
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17 Et l Italie dans tout ça? Une relation de dépendance: Mais un récent déclin % ou têtes FR Total mâles Source : GEB-Institut de l'elevage, d'après Anagrafe Nazionale Déclin loin d être compensé par les pays tiers 85% des broutards exportés 90% des broutards importés Entraîné par : La crise de la demande (consommation -15% Limousin en 5 ans) Rentabilité en question, JB franco-italien concurrencé Accès au crédit, IT Prix élevé du maïs et attrait pour le biogaz Pression foncière dans la plaine du Pô et directive nitrate Réforme de la PAC et convergence des aides
18 L export : des inquiétudes mais aussi de nouvelles opportunités? Engraissement Italie => quelles alternatives pour le maigre français? Les marchés historiques clients de la viande française sont plutôt en perte de vitesse (Italie, Grèce, UE en général). De nouvelles opportunités dans les pays tiers Animaux vivants (=pb pour les abattoirs frs) mais aussi viande Marchés périméditerranéens : accords de partenariat commercial et sanitaire Marchés de niche à plus long court (Asie, Moyen-Orient) : paquets «gastronomie française» Exportations françaises de viande bovine et bovins vif finis (1000 téc) source : GEB-Institut de l'elevage d'après Eurostat Autres Maghreb Liban Turquie Espagne Allemagne Grèce Italie
19 6. Des perspectives selon les catégories de bovins Broutards Jeunes bovins Principaux débouchés Export Italie, Espagne, pourtour méditerranéen + Ouest France Exp. carcasses (63%), Exp. vif (11%), France (25%) Perspectives -Baisse de l'engraissement en Italie et Espagne ; - Hausse au Maghreb et Turquie Mais attention au pouvoir d achat, aux disponibilités fourragères et coûts alimentaires => broutards à faible indice de consommation - FR : 1 JB sur 2 engraissé dans expl. Laitières. Quid après 2015? Crise économique en Europe du Sud s équilibre avec baisse de production en IT; Vif vers Turquie et Liban chaotique; Demande en hausse sur le marché français (cf pénurie vaches, haché et plats préparés); Femelles races à viande Marché Français Demande dynamique face à une érosion de l'offre => bonne tenue des prix 19 (boucheries et rayons trad )
20 Quelles alternatives ou opportunités pour notre bassin de production et la Vienne en particulier? Le développement de la finition chez : - les naisseurs - les naisseurs-engraisseurs avec achat de broutards - les engraisseurs spécialisés ou en complément d un atelier Des exigences techniques fortes - Productivité numérique du troupeau (IVV, mortalité, âge au 1 er vêlage ) - Performances d engraissement - Maîtrise des coûts de production Une valorisation des cultures dans un contexte de prix incertain
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