MASSES SURRENALIENNES : COMPARAISON SCANNER SANS INJECTION ET DEPLACEMENT CHIMIQUE EN IRM

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1 MASSES SURRENALIENNES : COMPARAISON SCANNER SANS INJECTION ET DEPLACEMENT CHIMIQUE EN IRM S.SILVERA, O.VIGNAUX, H. BAHUREL-BARRERA, J. AUGUI, A. OUDJIT, G. ASSIE, X. BERTAGNA, P. LEGMANN Université Paris V, Hôpital COCHIN, Paris - France

2 INTRODUCTION L adénome surrénalien non sécrétant est la cause la plus fréquente des masses surrénaliennes de découverte fortuite. (1) Son incidence a très nettement augmentée depuis l avènement du scanner et de l IRM. Distinguer des lésions bénignes, des lésions malignes primitives ou secondaires est indispensable. De l imagerie découlera soit une surveillance soit une biopsie soit une exérèse. Les critères d imagerie reconnus sont la taille, la morphologie, le contenu lipidique intracytoplasmique et le lavage ou pas après injection de produite de contraste.

3 INTRODUCTION Une majorité d adénome surrénalien a un contenu riche en graisse intracytoplasmique. Celui-ci peut être apprécié par le scanner ou par l IRM (séquences de déplacement chimique). Le scanner a une sensibilité de 71% et une spécificité d 98 %. (2) Cependant, peu d études ont corrélé dans une même population ces deux techniques. (3,4,5) Existe-t-il un rôle complémentaire de l IRM en cas de doute persistant après la réalisation d un scanner?

4 OBJECTIF Étudier la corrélation entre la densité spontanée au scanner et la variation du signal entre les séquences de déplacement chimique en IRM des masses surrénaliennes.

5 MATERIELS ET METHODES Étude rétrospective réalisée entre septembre 2001 et janvier 2005 Critères d inclusion Critères d exclusion Syndrome endocrinien clinique ou non Masse surrénalienne > 25 mm Scanner sans injection IRM : Séquence de déplacement chimique Patient opéré Préopératoire: suspicion de phéochromocytome Post-opératoire: autres diagnostics qu adénome ou corticosurrénalome Masse hétérogène ou nécrose massive centrale Analyse anatomopathologique

6 MATERIELS ET METHODES Inclusion de 28 patients 23 Femmes, 5 Hommes Age moyen = 51.5 ans, min = 28 ans, max = 77 ans Taille des masses opérées: Moyenne = 46 cm, min = 28 cm, max = 115 cm Non secrétant = 11 patients Secrétant (syndrome de Cushing, pré-toxique toxique) ) = 17 patients

7 Scanner : MATERIELS ET METHODES Paramètres techniques Coupes fines: 3mm tous les 1.5mm, Absence d injection Zoomées sur les aires surrénaliennes IRM, 1.5 Tesla : Antenne TORSO Séquences (Sq) de déplacement chimique Axiale FSPGR en phase : TR = 125 ms, TE = 4.2 ms, angle = 90, matrice : 512 x 224, coupes de 5mm et intervalle inter-coupe : 1mm Axiale FSPGR en opposition de phase : Modification du TE = 2.1 ms

8 MATERIELS ET METHODES Analyses des images Sur un même niveau de coupe, une ROI (Region Of Interest) est placée sur les deux tiers de la masse Au scanner, pour éviter l effet de volume partiel En IRM, pour éviter l effet de volume partiel et les artefacts de déplacement chimique TDM, sans IV Sq en phase Sq en opposition de phase

9 MATERIELS ET METHODES Densité Spontanée (DS) (Unité Hounsfield, UH) Signal en phase (IP) (unité internationale, UI) Calcul de la variation du signal entre la phase et l opposition de phase: CHUTE DE SIGNAL (CS) IP OP CS = X 100 IP Signal en opposition de phase (OP)

10 MATERIELS ET METHODES DS < 10 UH = contenu lipidique > 10 UH = contenu pauvre en lipide CS CS > 20 % = contenu lipidique CS < 20 % = contenu pauvre en lipide

11 RESULTATS Parmi les 28 masses, trois groupes sont individualisables Masses surrénaliennes avec DS < 10 UH et CS > 20 % n = 5 (18%), adénome = 5 DS moy = -1.2 UH, min = -11 UH, max = 10 UH CS moy = 50 %, min = %, max = 62.6 % TDM, sans IV DS = -5.5 UH Séquence en Phase Séquence en opposition CS = 62.5 % (chute de signal)

12 RESULTATS Masses surrénaliennes avec DS > 10 UH et CS < 20 % n = 21 (75%), 14 adénomes, 7 corticosurrénalomes DS moy = 33 UH, min = 12 UH, max = 55 UH CS moy = %, min = -89 %, max = 15.5 %

13 Patiente de 55 ans, adénome surrénalien droit de 28 mm TDM, sans IV DS = 12 UH Séquence en Phase Séquence en opposition CS = 5 % Patiente de 39 ans, corticosurrénalome droit de 30 mm TDM, sans IV DS = 31 UH Séquence en Phase Séquence en opposition CS = 11 %

14 RESULTATS Masses surrénaliennes avec DS > 10 UH et CS > 20 % n = 2 (7%), 1 adénome, 1 corticosurrénalome Adénome: DS = 19 UH, CS = 48% Corticosurrénalome: DS = 27.6 UH, CS = 26% Patiente de 46 ans, corticosurrénalome gauche de 100 mm (contenu lipidique confirmé à l histologie) TDM, sans IV Séquence en Phase Séquence en opposition

15 RESULTATS Corrélation entre les variables DS et CS: Régression linéaire de DS en fonction de CS: corrélation positive (p< ) Régression linéaire de CS en fonction de DS : corrélation positive (p< ) Il existe une corrélation positive entre les valeurs de densité spontanée et les valeurs de l index du signal avec un seuil de 20%

16 Graphique montrant la corrélation entre la densité spontanée et le pourcentage de chute de signal entre les séquences en phase et en opposition de phase 80 Chute de Signal (%) Densité Spontanée (UH)

17 DISCUSSION Le contenu lipidique des masses surrénaliennes se présente soit sous la forme de graisse macroscopique (Ex. Myélolipome) soit d une surcharge lipidique intracytoplasmique (Ex. adénome). La surcharge lipidique intracytoplasmique est appréciée par le scanner sans injection ( DS < 10 UH) et/ou par les séquences de déplacement chimique (chute de signal > 20 %). Notre étude démontre une corrélation positive entre les résultats de ces deux techniques: L absence de graisse intracytoplasmique au scanner est confirmée par l absence significative de chute de signal en IRM. Inversement, une lésion riche en lipide intracytoplasmique présente une densité < 10 UH et une chute de signal > 20 %.

18 DISCUSSION A la différence d une étude précédente (3), le rôle complémentaire de l IRM n a pu être prouvé dans notre étude. Israel et Col (3) ont montré que parmi 13 adénomes caractérisés par une densité supérieure à 10 UH, huit ont une chute de signal significative. Cet aspect conforterait l hypothèse d une sensibilité supérieure de l IRM pour la détection des inclusions lipidiques. Deux cas discordants sont remarquables dans notre étude. On retiendra notamment l existence d un corticosurrénalome avec une densité > 10 UH et avec une chute de signale significative. Cette chute de signal est très probablement liée à ces inclusions lipidiques, retrouvées à l histologie. Ces types d inclusion sont plus rares dans les corticosurrénalomes et plus localisés. (6)

19 CONCLUSION Les valeurs de densité spontanée observées au sein des masses surrénaliennes sont corrélées à la variation du signal entre les séquences en phase et en opposition de phase.

20 BIBLIOGRAPHIE 1. Dunnick NR, Korobkin M. Imaging of adrenal incidentalomas: current status. AJR Am J Roentgenol Sep;179(3): Boland GW, Lee MJ, Gazelle GS, Halpern EF, McNicholas MM, Mueller PR. Characterization of adrenal masses using unenhanced CT: an analysis of the CT literature. AJR Am J Roentgenol Jul;171(1):201 ;171(1): Israel GM, Korobkin M, Wang C, Hecht EN, Krinsky GA. Comparison of unenhanced CT and chemical shift MRI in evaluating lipid-rich adrenal adenomas. AJR Am J Roentgenol Jul;183(1): Outwater EK, Siegelman ES, Huang AB, Birnbaum BA. Adrenal masses: correlation between CT attenuation value and chemical shift ratio at MR imaging with in-phase and opposed-phase phase sequences. Radiology Sep;200(3): Erratum in: Radiology 1996 Dec;201(3): McNicholas MM, Lee MJ, Mayo-Smith WW, Hahn PF, Boland GW, Mueller PR. An imaging algorithm for the differential diagnosis of adrenal adenomas and metastases. AJR Am J Roentgenol Dec;165(6):1453 ;165(6): Mackay B, el-naggar A, Ordonez NG. Ultrastructure of adrenal cortical carcinoma. Ultrastruct Pathol Jan-Apr Apr;18(1-2):

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