Inventaire communal 1998 : Tarn-et-Garonne

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1 Numéro 30- : avril 1999 Inventaire communal 1998 : Tarn-et-Garonne Concentration des équipements sur les grands axes de circulation Bourg-de-Visa D60 D2 Montaigu-de-Quercy Lauzerte N20 A20 Caylus D926 Autoroutes Nationales Départementales Valence A62 Lavit D3 D15 D953 Moissac N113 D2 D927 Verdunsur-Garonne Saint-Nicolasde-la-Grave Castelsarrasin Beaumont-de- Lomagne Lafrançaise D927 Montech D928 D959 MONTAUBAN N20 Grisolles A62 Molières D999 D115 Labastide-Saint-Pierre Monclar-de-Quercy D115 Saint-Antonin-Noble-Val Laguépie Eloignement des équipements (distance moyenne en km) plus de 7 5 à 7 moins de 5 Niveau d'équipement (sur un total de 36) 36 6 En Tarn-et-Garonne, un habitant sur deux trouve sur sa commune une grande variété de commerces et de services. Malgré les positions centrales de Montauban, Castelsarrasin et Moissac, des villes comme Valence,, Beaumont-de-Lomagne développent leurs propres aires d influence. En vingt ans, la gamme d'équipements a évolué avec le développement des grandes surfaces et des services de santé. INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DES ÉTUDES ÉCONOMIQUES DIRECTION REGIONALE DE MIDI-PYRENEES 36, rue des Trente-Six-Ponts 3105 TOULOUSE CEDEX Téléphone : Télécopie : DIRECTION DEPARTEMENTALE DE L'AGRICULTURE ET DE LA FORET Cité de l'agriculture, 10 avenue Marcel Unal, BP MONTAUBAN CEDEX Téléphone : Télécopie : Directeur de la publication : Benjamin Camus Rédactrice en chef : Caroline Escapa Maquettistes : Nicole Guillemet, Chantal Molinier Imprimeur : Reprographie Moderne, Colomiers Dépôt légal : avril 1999 ISBN : ISSN : 62-2X CPPAP : 1AD SAGE : SIP3076 INSEE / Ministère de l'agriculture 1998 Prix : 15 F - 2,29

2 Des équipements bien répartis autour de plusieurs pôles de services intermédiaires Le département de Tarn-et- Garonne est un des plus petits en France en terme de superficie (3 718 km 2 ). Il est traversé par deux axes de communication majeurs qui relient Toulouse à Bordeaux et à Paris. Un tiers de la population vit dans les trois villes les plus peuplées : Montauban, Moissac et Castelsarrasin. A l opposé, plus de la moitié des communes ont moins de 500 habitants et regroupent moins de % des habitants que comptait le département en Toutes ces caractéristiques, jointes au caractère rural de l économie, expliquent les disparités qui existent au sein du département pour accéder aux principaux commerces et services. Proximité des équipements pour une grande partie de la population Près des trois quarts des habitants de Tarn-et-Garonne ont accès, sur leur propre commune, à plus de quinze équipements différents. Parmi eux, les habitants de Montauban, Moissac, Castelsarrasin, Beaumont-de-Lomagne,, Grisolles et Valence, soit près de la moitié de la population départementale, disposent de la gamme la plus large d équipements, allant souvent jusqu au laboratoire d analyses médicales, au cinéma et à l hôpital. Mais 15 % de la population du département doit sortir de sa commune pour trouver un magasin d alimentation générale et % pour acheter son journal ou faire entretenir sa voiture. Les habitants des zones rurales de la pointe extrême est du département au-delà de Caylus, au nord-ouest dans la région de Bourg-de-Visa, au sud-ouest autour de Lavit et de Beaumont-de- Lomagne sont bien isolés : la distance 22 pôles de services intermédiaires... Montaigu-de-Quercy Villefranche-de-Rouergue Bourg-de-Visa Lauzerte Molières Caylus Valence Moissac Lafrançaise Saint-Antonin- Noble-Val Laguépie Lavit Castelsarrasin MONTAUBAN Vaïssac Monclar-de-Quercy Montech Labastide-Saint-Pierre Population Note de lecture pôle de services intermédiaires Vaïssac commune sous l'influence de ce pôle Beaumont-de- Lomagne Saint-Nicolasde-la-Grave Verdunsur-Garonne Grisolles Pôle de services intermédiaires appartenant au département Pôle de services intermédiaires n'appartenant pas au département Commune très dépendante de son pôle de service (1) Commune faiblement dépendante de son pôle de service (1) Unité urbaine de plus de habitants Limites cantonales (1) Les communes situées aux limites de l'aire d'influence de Montauban subissent aussi l'attraction des pôles de ou de. Elles apparaissent donc moins dépendantes des équipements de Montauban que les communes qui en sont plus proches. 2

3 Niveau d'équipement des communes de Tarn-et-Garonne Nombre d'équipements 0 à 5 6 à à à à 36 Nombre de communes équipées Insee-Scees moyenne qui les sépare des différents équipements est de plus de 5 kilomètres, quand sur l ensemble du département elle est d un peu plus de deux kilomètres. Cette distance s est, en outre, allongée depuis Un infirmier dans une commune sur trois Depuis vingt ans, certains commerces ont disparu des plus petites communes. C est le cas en particulier de l épicerie, du Proportion de communes Proportion de la population équipées desservie sur place Tarn-et Tarn-et- Garonne France Garonne France bureau de tabac, de la boucherie et, de façon encore plus marquée, de la stationservice, du magasin de chaussures, d électroménager ou de meubles. A titre d exemple, en 1980, 59 % des communes du département disposaient d une épicerie, ce qui permettait de desservir % des habitants dans leur commune ; aujourd hui, la proportion de communes est tombée à % et la population desservie sur place n est plus que de 85 %. Les disparitions sont encore plus nombreuses pour les stations-service. Elles ne sont présentes que dans moins d une commune sur trois en 1998, regroupant 7 % de la population, alors qu en 1980, 86 % des habitants pouvaient remplir leur réservoir dans leur commune. Une cinquantaine de communes ont, en vingt ans, perdu leur école primaire. Néanmoins, 89 % de la population trouve une école sur sa commune de résidence. En ajoutant les 33 communes qui abritent une ou plusieurs classes d un regroupement pédagogique, la proportion atteint 95 % de la population, ce qui correspond à peu près à la moyenne nationale. Environ neuf habitants sur dix peuvent faire appel sur leur propre commune à un professionnel du bâtiment comme un maçon, un menuisier ou un plombier et, environ six sur dix ont accès aux principaux services, gendarmerie, perception, centre de secours St Clar... relayés par 20 pôles de services de proximité Lamagistère Dunes Auvillar Septfonds L'honor-de-Cos Réalville Meauzac Montricoux MONTAUBAN La Ville-Dieu-du-Temple Beaumontde-Lomagne Cazes-Mondenard Finhan Aucamville Montpezat-de-Quercy Bressols Villebrumier Puylaroque Parisot Pôle de proximité Pôle intermédiaire étant aussi pôle de proximité Unité urbaine Aire d'influence d'un pôle intermédiaire hors département Aire d'influence d'un pôle intermédiaire Limite départementale Note de lecture : Beaumont-de-Lomagne est à la fois pôle de services intermédiaires et pôle de services de proximité ; les habitants de son aire d'influence s'y rendent donc pour trouver les équipements de ces deux gammes. En revanche, Septfonds n'est fréquenté que pour les équipements de la gamme de proximité, les habitants de son aire d'influence se rendant à pour les équipements de la gamme intermédiaire. Varen Pour lire les tableaux et les cartes Des pôles de services correspondant aux gammes d'équipement : concentrés généralement dans les mêmes communes, les équipements d'une gamme (intermédiaire ou de proximité) exercent le même type d'attraction sur les communes voisines non équipées. Ainsi, en l'absence d'une perception et d'un notaire, les habitants de % des communes trouvent ces deux ser vices sur la même autre commune. Les deux gammes de services, intermédiaire et de proximité, définissent de ce fait, par leur attraction, des pôles de ser vices et une aire d'influence autour de chacun d'eux. Les agglomérations de plus de habitants sont considérées comme des entités indissociables qui attirent les communes environnantes par leurs équipements, quelle que soit la commune de l'agglomération qui héberge les équipements. Niveau d'équipement (pages 1 et 3) : nombre de types de commerces et de services présents sur la commune sur un total de 36 équipements de référence (dont la liste figure dans le tableau page 5). Il n'est pas tenu compte du nombre de commerces de chaque type installés sur la commune. Eloignement ou distance moyenne aux équipements (pages 1 et 5) : distance moyenne des habitants de la commune aux 36 équipements de référence. Si la commune possède un équipement, ses habitants sont réputés «desservis sur place». Plus un équipement est rare sur le territoire, moins il pèsera dans le calcul de l'éloignement : une commune qui apparaît très éloignée des équipements l'est donc avant tout des commerces les plus vitaux (boulangerie, supérette...). 3

4 Raréfaction des équipements dans les zones rurales Valence Lavit Montaigu-de-Quercy Bourg-de-Visa Saint-Nicolas-de-la-Grave Beaumont-de-Lomagne Verdun-sur-Garonne Moissac Castelsarrasin Lauzerte Lafrançaise Montech MONTAUBAN Labastide-Saint-Pierre Grisolles incendie, bureau de poste, collège, notaire, banque. La situation est en cela peu différente de celle de Par contre, deux types d équipements se sont largement développés : les supermarchés et les services de santé. Des supermarchés se sont installés dans des petits bourgs comme Montech, ou Labastide-Saint-Pierre, conséquence du dynamisme démographique des communes situées à proximité des deux principaux axes de communication. Aujourd hui 8 % des communes en sont équipées, deux fois plus qu en 1980 et 55 % de la population est desservie sur place contre 7 % en L implantation des professionnels de la santé se fait aussi plus importante : la présence d un kinésithérapeute, d un infirmier, d un service ambulancier est de plus en plus courante sur la commune. Cet état de fait est vraisemblablement à rapprocher du vieillissement de la population des communes rurales du département qui nécessite un équipement adapté. Molières Monclar-de-Quercy Pôle de services intermédiaires appartenant au département Pôle de services intermédiaires n'appartenant pas au département Caylus Saint-Antonin-Noble-Val Evolution entre 1980 et 1998 Villefranche- de-rouergue Augmentation de la distance aux équipements Situation stable Diminution de la distance aux équipements Laguépie Aire d'influence des pôles de services intermédiaires De nombreux bourgs maintiennent leur rôle de pôles intermédiaires Une gamme étendue de services et de commerces, parmi lesquels se trouvent le kinésithérapeute, le dentiste, la librairie, la banque ou encore le supermarché et le collège se rassemble dans les chefs-lieux de canton. Pratiquement tous, hormis Auvillar qui subit fortement l attraction de Valence, Montpezat-de-Quercy celle de et Villebrumier celle de Montauban, sont devenus les «pôles de services intermédiaires». Il suffit d y ajouter les communes de Labastide- Saint-Pierre et de Laguépie pour obtenir les 22 pôles du département. Six Tarn-et-Garonnais sur dix habitent dans ces pôles. Ces pôles exercent une forte attraction sur les communes rurales avoisinantes. L aire d influence ainsi définie est plus ou moins vaste. Le pôle principal, Montauban, attire 20 communes et couvre au total une population de plus de habitants, c est-à-dire plus du tiers de la population départementale. Pourtant, son large rayonnement n occulte pas le rôle de villes plus petites situées non loin, comme Castelsarrasin et Moissac qui ont leur propre aire d influence. Ces deux dernières communes attirent respectivement 1 et 9 communes de leur entourage, soit une population égale au tiers de leur propre population. Chacun de ces bassins regroupe environ habitants. Les bassins de et Valence, bien qu organisés autour de pôles plus petits, ont une taille, en terme de population, comparable à ceux de Castelsarrasin et de Moissac : la population qui fréquente les équipements de Valence provient de 23 communes environnantes et est plus de deux fois supérieure à la population de Valence même. Des petits bourgs comme, Labastide-Saint-Pierre, Montech et Lafrançaise, à quelques kilomètres de la cité montalbanaise, développent également leur propre aire d influence. Ainsi, pour acheter des chaussures ou des vêtements, pour se rendre à la gendarmerie ou consulter le notaire, pour faire ses courses au supermarché, les Tarn-et-Garonnais se rendent au bourg équipé le plus proche et non à la grande ville voisine un peu plus lointaine. Enfin, quelques bassins ont une taille beaucoup plus modeste, en particulier ceux de Bourg-de-Visa ou de Laguépie, qui n abritent que quelques centaines de personnes. En vingt ans, les pôles de services intermédiaires ont subi peu de modifications. En 1980, Montpezat-de- Quercy et Verfeil-sur-Seye jouaient le rôle de pôles de services intermédiaires. Ils font partie aujourd hui de l aire d influence respectivement de et de Saint-Antonin-Noble-Val. Deux pôles sont apparus au sud-est du département : Monclar-de-Quercy, pôle modeste qui n attire que deux communes, et Labastide-Saint-Pierre, au rôle plus important puisqu il étend son

5 Les équipements des communes de Tarn-et-Garonne Les 36 commerces et services de référence Gamme minimale Bureau de tabac Garage Maçon Alimentation générale Plombier ou menuisier Ecole primaire Gamme de proximité Bureau de poste Salon de coiffure Station-service Plâtrier-peintre Electricien Médecin généraliste Infirmier Pharmacie Boulangerie Boucherie, charcuterie Gamme intermédiaire Magasin de chaussures Magasin d'électroménager Magasin de vêtements Magasin de meubles Droguerie, quincaillerie Librairie, papeterie Pompiers Ambulance Dentiste Masseur-kinésithérapeute Perception Supermarché Collège Gendarmerie Notaire Banque Vétérinaire Gamme supérieure Hôpital Laboratoire d'analyses médicales Cinéma Source : Inventaires communaux 1980, Insee-Scees Proportion de communes équipées en Distance moyenne de la population à l'équipement en 1998 (km) 0,9 1,0 0,6 0,9 0,7 0,6 1,2 1, 2,0 1, 1,6 1,7 1,2 1,9 0,2 1, 7,0 5,7 6,3 10,6 3,7 3,0 2,5 2,1 5,6,7 3,1 3,0,3 13,0 7,6 9,1 Proportion de la population desservie sur place Tarn-et-Garonne France Des équipements qui se regroupent par gamme : les équipements apparaissent plus ou moins dispersés sur le territoire. Ils ont en fait tendance à se concentrer dans certaines communes : le bureau de tabac et l'épicerie dans la même commune que l'école, le supermarché dans le même bourg que la gendarmerie, la banque, le dentiste ou le collège. On définit ainsi quatre gammes d'équipements qui se retrouvent très largement dans les mêmes types de communes : une gamme minimale, une gamme de proximité, une gamme intermédiaire et une gamme supérieure. 5

6 influence sur quatre communes avoisinantes et regroupe au total un peu plus de habitants. Des pôles de proximité autour de Montauban et à l est du département Quelques communes, dites pôles de proximité, relaient les pôles de services intermédiaires en offrant à la population les équipements les plus courants, lui permettant d acheter le pain, la viande, le carburant, d aller à la poste, de consulter le médecin sans parcourir trop de kilomètres. Elles sont vingt en Tarn-et-Garonne, situées essentiellement autour de Montauban et dans la partie est du département. La présence de ces pôles de proximité autour de, Caylus ou Saint- Antonin-Noble-Val est liée à la superficie L'inventaire communal... c'est aussi Communoscopes Cartovisions Pour chaque département, 100 cartes thématiques et des résultats chiffrés à divers niveaux géographiques Internet Trois accès directs aux principales données - http : // - http : // - http : // - 9 pages de tableaux par commune - 2 pages par chef-lieu de canton - 6 indicateurs synthétiques pour chacune des communes du département - des comparaisons entre 19 et 1998 par canton, arrondissement et petite région agricole Disponibles sur cédérom : - pour chaque région, 1 cédérom : 110 F - France entière, une collection de cédéroms : F - pour chaque région, 1 cédérom : 310 F - France entière, 1 cédérom : 000 F des communes qui est bien supérieure à celle observée dans le reste du département. Pour la plupart d entre eux, ces pôles de proximité n exercent leur influence que sur une ou deux communes. Les communes de Verfeil-sur-Seye, Larrazet, Saint-Sardos et Roquecor, n abritant chacune qu à peine 500 habitants, n ont pas réussi à maintenir le rôle de pôle de proximité qu elles jouaient encore en Elles ont perdu leur boucherie, leur salon de coiffure ou leur station-service et leurs habitants fréquentent maintenant les bourgs avoisinants mieux équipés, Saint-Antonin-Noble-Val pour Verfeil-sur-Seye, Beaumont-de- Lomagne pour Larrazet et Saint-Sardos et enfin, Montaigu-de-Quercy pour Roquecor. Hélène Projetti (INSEE) Adrien Bouscal (DDAF) Des extractions ou des tabulations sur mesure peuvent être réalisées à la demande auprès des directions régionales de l'insee et des services départementaux de statistique agricole Territoires vécus Une carte-poster permettant de visualiser l'organisation du territoire autour des pôles de services - format 108 x 116 cm : 76 F - format 68 x 73 cm : 50 F Equipements et attraction des communes toutes les données de l'enquête par thème et par commune sur cédérom - France entière, 5 cédéroms thématiques : 900 F par thème Les cinq thèmes proposés sont : - Services et commerces - Enseignement, santé et action sociale - Sports, loisirs et culture - Tourisme - Réseaux et dessertes Inventaire e communal L'inventaire communal est une enquête réalisée par le Service central des enquêtes et études statistiques (Scees) du ministère de l'agriculture et de la Pêche et l'institut national de la statistique et des études économiques (Insee) avec le soutien de la Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale (Datar). Toutes les communes de France ont été interrogées au cours des mois de février et de mars 1998 (comme par le passé en 1979 et en 19) sur les principaux équipements commerciaux et services à la population existant sur leur territoire. En l'absence d'un équipement, il était demandé à la commission communale réunie pour l'occasion de se prononcer sur la commune généralement fréquentée par les habitants pour trouver cet équipement. Centrée sur les équipements les plus courants, cette enquête permet d'appréhender plus spécifiquement le monde rural. La plupart des communes appartenant à des grandes agglomérations (comptant plus de habitants) n'ont été enquêtées que sur une gamme restreinte de services, la présence ou l'absence des commerces ayant été imputée a priori à partir de fichiers d'origine administrative. Les agglomérations de plus de habitants font donc l'objet d'un traitement particulier dans l'ensemble des résultats de cette enquête. 6