Le nano-raman : exemple de recherche en nano-caractérisation

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Le nano-raman : exemple de recherche en nano-caractérisation"

Transcription

1 Le nano-raman : exemple de recherche en nano-caractérisation Razvigor OSSIKOVSKI Laboratoire de Physique des Interfaces et des Couches Minces (LPICM) razvigor.ossikovski@polytechnique.fr

2 Plan 1. Motivation 2. Instrumentation : le nano-raman 3. Application du nano-raman à la caractérisation de nanotubes de carbone 4. Application du nano-raman à la caractérisation de contraintes dans les semiconducteurs 5. Perspectives : le nano-raman polarimétrique 6. Conclusion

3 Motivation : thématiques de recherche au LPICM Couches minces et nanomatériaux à base de silicium (Dow Corning,...) Silicium microcristallin (µc-si), polymorphe (pm-si) et nanomatériaux, couches minces diélectriques (alliages de silicium) Applications électroniques en grande surface (Philips, ) Photopiles solaires, photodiodes (caméra CMOS ), transistors en couches minces (TFTs) pour écrans plats de visualisation (AMLCD, OLED ) Nanotubes de carbone et applications (Thales,...) Élaboration du matériau (PECVD,...), émission de champ, électronique moléculaire Instrumentation optique et applications (Jobin-Yvon, ) Polarimétrie (ellipsométrie de Mueller), métrologie en microélectronique (caractérisation de réseaux), applications biomédicales Nanotubes de carbone -> Caractérisation -> Instrumentation?

4 Le nouvel instrument : le spectromètre nano-raman Spectroscopie Raman HR (haute résolution) Analyse chimique et structurale Microscopie à force atomique (AFM ) Cartographie de surface à l échelle du nanomètre Le nano-raman = combinaison du Raman et de l AFM

5 Plan 1. Motivation 2. Instrumentation : le nano-raman 3. Application du nano-raman à la caractérisation de nanotubes de carbone 4. Application du nano-raman à la caractérisation de contraintes dans les semiconducteurs 5. Perspectives : le nano-raman polarimétrique 6. Conclusion

6 Le nano-raman : principe Couplage optique entre un spectromètre Raman à haute résolution et un microscope à force atomique (AFM ) Apport du spectromètre Raman : haute résolution spectrale possibilité de plusieurs sources Raman possibilité de plusieurs spectromètres Raman Apport du microscope à force atomique : haute résolution spatiale excitation du champ proche (SNOM) effet d amplification du signal Raman (SERS ou TERS) Raman HR + AFM -> champ proche + résolution spatiale!

7 Spectroscopie Raman Diffusion inélastique de la lumière : interaction photon - phonon Raman; Mandelstam (1928) Effet NL (2 nd ordre): donc, FAIBLE Raman = vibrations atomiques -> analyse chimique et structurale

8 Microscopie à force atomique Interaction pointe échantillon à très courte portée Réseau de diffraction JY, LPICM Différentes forces : de contact, électrostatiques, van der Waals, Différents modes : contact, non contact, intermittent, STM, Topographie de la surface à l échelle du nm

9 Champ lointain - champ proche structure >> λ Onde plane Champ lointain Onde plane (déformée) structure λ Onde plane Champ lointain Onde sphérique Onde plane structure < λ Champ lointain Onde plane Champ proche Onde évanescente L information des ondes évanescentes est perdue en champ lointain

10 Sondage du champ proche sonde à ouverture sonde sans ouverture Interactions pointe - surface - champs : d origine EM Le champ proche est exalté (transformé en champ lointain) : effet antenne L excitation Raman est concentrée sous la pointe : effet para-tonnerre

11 Effets d amplification : SERS et TERS Surface-enhanced Raman scattering (SERS) Les échantillons sont déposés sur une couche fine en Ag ou en Au préparation de l échantillon nécessaire Tip-enhanced Raman scattering (TERS) Les sondes, en Si 3 N 4 ou en Si, sont recouvertes d Au ou d Ag pas de préparation de l échantillon Sonde à ouverture Verre Al a = Sonde sans ouverture W Ag Ag R6G Si SiO 2 L origine physique des effets: les plasmons (polaritons) de surface L effet TERS (SERS) est indispensable pour le nano-raman

12 Plasmons (polaritons) de surface - SERS Modèle de l électron libre (de Drude) pour le métal : { plasmon de surface k SP ω = c ε Mε d ε + ε M d ω >k x = c d ε sinϕ ε M ω BP = = ωbp ω 2 Ne m ε e - surface plane: PAS DE COUPLAGE k k SP Plasmon délocalisé non radiatif surface rugueuse: COUPLAGE ksp > kx k SP k sp = k x + kr métal k Plasmon localisé devenu radiatif Le champ est confiné (modes LSP) et amplifié (près de la résonance) L effet d amplification dépend de la fréquence du rayonnement, de la conductivité du métal, des dimensions et des formes des aspérités

13 Du SERS au TERS Plasmon de surface localisé Métal SERS TERS GESHEV et al. PHYSICAL REVIEW B 7, 7542 (24) Dépendance formefréquence de résonance Le champ électrique est amplifié préférentiellement si polarisé dans le plan pointe - échantillon

14 Les configurations de différents nano-raman A ouverture Sans ouverture Collection (illumination par réflexion totale ) Illumination Transmission Réflexion verticale Réflexion oblique M. Futamata et al. R. M. Stöckle et al. N. Hayazawa et al. L. Novotny et al. W. X. Sun et Z. X. Shen La configuration choisie est le plus souvent adaptée à l échantillon étudié (A chacun son nano-raman ) B. Pettinger et al. A. Sokolov et al.

15 Le nano-raman du LPICM : schéma de principe PSIA XE 1 couplage optique JY Labram HR 8 microscope laser réseau détecteur filtre notch piézo z piézos x, y Le Raman et l AFM participent à part entière: pas de compromis sur la résolution (spectrale ou spatiale)!

16 Configuration nano-raman réalisée Taille du spot Raman: 1 µm environ Objectifs : 2 X et 5 X (NA.35 et.45) Angle d incidence : 6 Possibilité d analyse de matériaux opaques Pas de limitations sur la taille de l échantillon

17 Alignement du laser Raman avec la pointe AFM Vue verticale depuis l AFM (2X,.2 NA) Vue latérale depuis le Raman (5X,.45 NA) L alignement de la tâche laser avec la pointe est très délicat

18 Le choix de la sonde Rôle de la pointe excitation du champ proche (effet antenne; TERS) augmentation de la résolution spatiale («effet AFM») cartographie de la surface Sondes sans ouverture utilisées au LPICM pour mode contact (sans revêtement) : Nascatec - dépôt d Au /Ag: LPICM pour mode non contact (avec revêtement en Au ou Ag) : Micromasch R (rayon de courbure) = 3-4 nm (avec revêtement) Résolution spatiale escomptée: qqs 1 nm La résolution spatiale et l amplification sont entièrement définies par la sonde (forme et nature du revêtement)

19 La préparation de la sonde Revêtement Ag 2 nm Cr / 6 nm Ag par évaporation thermique Revêtement Au 2 nm Cr / 8 nm Au par évaporation thermique ou par sputtering sonde AFM en Si 3 N 4 de chez Veeco sonde AFM en Si de chez MikroMasch L efficacité de la sonde dépend directement de la qualité de son revêtement

20 Le choix de l excitation Raman Shift (cm-1) nm 514 nm Length X (µm) poly-si Shift (cm-1) (Jobin-Yvon) Length X (µm) laser profondeur de pénétration λ Si Ge nm nm nm ~15 ~1 244 ~1 Lasers : HeNe Ar multi λ (632 nm: 17 mw) (514 nm, 488 nm : 13 mw, 3 mw) longueur d onde laser & revêtement sonde : couplés par les polaritons de surface!! La longueur d onde de l excitation conditionne directement la profondeur de pénétration : possibilité d accéder au profil

21 Discrimination champ proche - champ lointain De façon statique : deux mesures «de près» et «de loin» De façon dynamique (approche du LPICM) : en mode tapping (détection synchrone) par la polarisation du signal (analyseur; polarimétrie) Intensity (cnt/sec) contraste :,8 Pointe en contact Pointe retirée Échantilllon CdS, λ = 514 nm P =, A absent Raman Shift (cm -1 ) La nécessité ou pas de discrimination dépend de l application concrète

22 Plan 1. Motivation 2. Instrumentation : le nano-raman 3. Application du nano-raman à la caractérisation de nanotubes de carbone 4. Application du nano-raman à la caractérisation de contraintes dans les semiconducteurs 5. Perspectives : le nano-raman polarimétrique 6. Conclusion

23 Nano-Raman sur nanotubes : spectroscopie 1. «Observation» de nanotubes individuels : ~ qqs 1 nm 2. Analyse structurale : modes RBM, D, G et G : dimensions, structure (n, m) (monoparois) Intensité Raman (a.u.) Point A 1587 Point B Technique utilisée: SERS (J. Schreiber, thèse de doctorat, Nantes, 23) Bruit typique Nombre d'onde (cm -1 ) Analyse structurale complète de nanotubes individuels

24 Analyse structurale sur nanotubes : détails 1. Bande RBM (radial breathing mode) (~1 cm -1 ):diamètre du nanotube; interaction entre nanotubes voisins (+ 2 cm -1 ) 2. Bande D (disorder) (~ 135 cm -1 ) : taille (et distribution) des nanocristaux de graphite ou d autres défauts (vacances...) brisant la symétrie cristalline 3. Bande G (graphite) (~ 158 cm -1 ) : - nombre de défauts différents - nature du nanotube individuel : métallique (à 633 nm) ou semiconductrice (à 514 nm) - effet BWF - direction d enroulement de la feuille de graphène (chiralité) Accès à la nature physico-chimique des nanotubes

25 Analyse structurale sur nanotubes : imagerie Configuration: - AFM-Raman par transmission - Pointe en Ag - Échantillon: SWNTs produits par CVD - Substrat de verre -Temps d integration pour un spectre: 6 s (a) Image champ proche Raman et (b) image topographique des SWNTs L image Raman représente la bande G (26 cm -1 ) sous une excitation laser à 633 nm. Diam. des tubes individuels: 1.4 nm (Hartschuh et al., Phys. Rev. Lett. 9, 9553(23)) Cartographie et spectroscopie Raman à l échelle du nanomètre

26 Plan 1. Motivation 2. Instrumentation : le nano-raman 3. Application du nano-raman à la caractérisation de nanotubes de carbone 4. Application du nano-raman à la caractérisation de contraintes dans les semiconducteurs 5. Perspectives : le nano-raman polarimétrique 6. Conclusion

27 Amélioration des performances en microélectronique La loi de Moore ne tiendra pas encore longtemps contre les lois de la physique Le transistor: L augmentation de la densité doit continuer, mais l amincissement de la couche d oxyde sature à cause du courant de fuite de la grille (INTEL, IEDM 25) La miniaturisation et l augmentation de la fréquence entrent en conflit

28 Comment continuer à augmenter la fréquence? I Dsat WC oxyde L µ 2 Courant de saturation ) du drain ( VDS Vt 1. Diminuer L : problèmes quantiques au-delà-de 3 nm 2. Augmenter C oxyde : matériaux high k technologies encore immatures 1. Changer d architecture : trop radical (et cher ) 2. Augmenter µ? L augmentation de la fréquence devrait idéalement se faire sans modifications substantielles des technologies existantes

29 Contraintes internes dans les semiconducteurs La mobilité µ des porteurs croît avec les contraintes mécaniques, essentiellement grâce à la réduction de la masse effective structure Si / Si 1-x Ge x (IEDM, 1995) Contraintes -> mobilité -> vitesse des circuits!

30 Génération de contraintes dans les circuits électroniques (STMicroelectronics) optimisation process existant <.5 GPa non uniforme en L et W sensible au layout efficace sur PMOS nouvelle techno substrat 1-2 GPa biaxial en L et W applicable canal SiGe et Ge efficace sur NMOS Ultime moyen pour augmenter les performances des dispositifs sans changement radical de technologie

31 Exemple de réalisation : le canal contraint Transistor PMOS à source et drain en SiGe contrainte induite dans le canal Si (L ~ 1 nm) Augmentation de µ jusqu à 1 %! Une résolution spatiale de l ordre de ~1 nm nécessaire!

32 Analyse des contraintes dans les semiconducteurs par Raman Principe : Déplacement de la raie du silicium Si-Si (à 521 cm -1 ) sous l influence des efforts mécaniques internes : ω = f(σ) Intensity (a.u.) Strained Si 15 nm SiGe 2% 35 nm SiO 2 Si bulk Si-Si bonds Si-Ge bonds Strained Si Si bulk 1. Modèle pour ω (anal. ou FE ) 2. Corrections pour profil du faisceau, pénétration (λ) 5 3. En résultat: σ = g ( ω) (Jobin-Yvon) Raman shift (cm -1 ) Observations + modèle + corrections -> contraintes

33 Modélisation déplacement Raman contraintes (1) On part des équations de mouvement pour les coordonnées normales u j du phonon j u.. j + K j u j = En absence de contraintes, on a : K = αβ ω 2 j, jδ αβ avec des fréquences ω j Si contraintes ε µν, on a : K K + j, αβ j, αβ K j, αβ + ε µν K j, αβ K j, αβµν ε µν ε µν avec des fréquences Ω j Pour trouver les Ω j : ε λ δ K j, αβµν µν j αβ = d où Dans le cas du silicium (système cubique) K 1111 = K 2222 = K 3333 = p, K 1122 = K 1133 = K 2233 = q, K 1212 = K 1313 = K 2323 = r Les contraintes mécaniques lèvent la dégénérescence : trois fréquences Raman observables en principe λ j = Ω 2 j ω et les phonons sont 3-fois dégénérés en absence de contraintes : ω j ω 2 j

34 Modélisation déplacement Raman contraintes (2) P( λ) = Résoudre l équation «séculaire» P(λ ) =... pε + q( ε rε 2rε + ε ) λ rε 11 2rε 12 pε + q( ε + ε ) λ rε 2rε pε + q( ε + ε ) λ 22 =... pour obtenir le déplacement des raies λ i 2 = ω i ω 2 p, q, r : potentiels de déformation phononiques (PDP ) : constantes du matériau [ε ] : tenseur des contraintes Valeurs propres : modules des contraintes (3 paramètres) Vecteurs propres : directions des contraintes (3 paramètres) Hypothèses sur [ε ] nécessaires si déplacements seuls mesurés Nécessité d inversion et d ajustement

35 Modélisation déplacement Raman contraintes (3) Relation contraintes efforts : loi de Hooke: ε ij = s ijkl σ kl avec s = c c c c c c 12 c c c c 44 c 44 Au final : ω i = f(σ) Dans la pratique, on détermine les efforts σ en mesurant les déplacements des raies ω i dans des cas hautement symétriques c 44 Méthode indirecte : nécessité d inversion et d ajustement!

36 Exemple simple : contrainte uniaxiale (I. de Wolf, STREAM, 22) Deux résolutions extrêmes nécessaires : sur x et sur ω! Module de l effort uniquement : Raman «scalaire»

37 Techniques concurrentes du nano-raman Micro-Raman, Raman UV : Raman UV (Jobin-Yvon): résolution ~,45 µm à 345 nm lentille à immersion dans l huile (IMEC): ~,3 µm «If you want to obtain information on stress in submicron structures : use CBED» (I. de Wolf - IMEC, 22) CBED (Converging Beam Electron Diffraction) (sorte de TEM ) : très bonne résolution spatiale calibration très précise nécessaire amincissement de l échantillon jusqu à ~ 1 nm (!) L alternative : nano-raman!

38 Plan 1. Motivation 2. Instrumentation : le nano-raman 3. Application du nano-raman à la caractérisation de nanotubes de carbone 4. Application du nano-raman à la caractérisation de contraintes dans les semiconducteurs 5. Perspectives : le nano-raman polarimétrique 6. Conclusion

39 Calcul de l intensité Raman (matériaux cristallins) Si (1) x y Z Si (11) n r n r Si (111) n r Intensité Raman = = = d d R d d R d d R R j : tenseur Raman du phonon j (trois à 52 cm -1 ) e i : polarisation incidente e s : polarisation diffusée (et analysée) orientation échantillon S n r i e r s e r θ j i j T s e R e I 2 En variant e i, e s et l orientation de S -> tenseurs R j (en principe)

40 Le Raman polarisé Polariseur P e r i Analyseur A e r s θ n r Si A absent : Raman dépolarisé orientation échantillon S G. Placzek, 1934 : Intensité Raman I j e T s R j e i 2 En variant P et A on ne décrit que des états de polarisation e i et e s rectilignes : limites du Raman polarisé

41 Vérification expérimentale en Raman polarisé Si (1) Si (111) P A P A orientation S L orientation de l échantillon S module fortement l intensité Raman sans toutefois l annuler complètement

42 Contraste : définition Pointe retirée : champ lointain Pointe en contact : champs lointain + proche d D p P Contraste = I total / I lointain Champ total Champ lointain = 1 C + A Pour Si à 514 nm D ~ 1 nm, d ~ 2 nm P ~ 5 nm, p ~ 2 nm p P d D Contraste = 1- C + A (1,6 X 1-5 ) Si A ~ 1 4 alors I total / I lointain = 1,16 ou 16% d amplification 2 Le contraste dépend directement de l efficacité du TERS (facteur A )

43 Contraste et polarisation excitation champ lointain champ proche En variant P et A, on peut augmenter le contraste : les champs proche et lointain sont polarisés différemment polariseur à polariseur à 9 polariseur à 4 analyseur à 9 Les deux champs nuls analyseur à Champ proche nul analyseur à 3 Contraste maximal En optimisant P et A de façon à minimiser le champ lointain, on maximise le contraste

44 Augmentation du contraste : compensation du champ lointain Si (1); pic Si - Si à 521 cm -1 3 Intensity (cnt/sec) Pointe en contact Raman Shift (cm -1 ) Pointe retirée Raman Shift (cm -1 ) P, S non optimisés, A absent P, A et S optimisés Grâce à la polarisation, une compensation maximale du champ lointain devient possible

45 Le Raman polarimétrique λ / 2 Schéma de principe λ / 2 e r i e r λ / 2 λ / 2 s Avantages compensation totale du champ lointain n r accès à R j sans rotation de S (brevet déposé) orientation échantillon S autres (ROA, ) Le Raman polarimétrique est une «extension naturelle» du Raman polarisé (P & A)

46 Formulation polarimétrique Génération de 4 états de polarisation à l entrée (excitation) Combinaison avec 4 états de polarisation en sortie (diffusion) Obtention de la matrice de Mueller ( 4 X 4 ) de l échantillon I j e T s R j e i 2 I s ( M ) s = T s j j i s T s Ms i Si près d une vibration (Si-Si à 521 cm -1, par exemple) : T I ( ) ss L( ω, ωj) Mj si = L( ω, ωj) I j j 2 ω j avec L( ω, ωj) = 2 2 4( ω ωj) + γ Le Raman polarimétrique exploite complètement les propriétés du rayonnement (incident et diffusé) γ

47 Analyse polarimétrique des contraintes (1) j I ( ω) L( ω, ω ) j I j Si contraintes mécaniques: ω j modifiées (3 paramètres) modifiées (3 paramètres) I j σ (6 paramètres) Matrices de Mueller Raman de Si (1) : 1. non contraint 2. contraint suivant [11] (σ ~ 1 MPa) (simulation à 518 cm -1 ) orientation S Matrice de Mueller : 7 paramètres! En mesurant la matrice de Mueller Raman, on peut accéder au tenseur des efforts sans hypothèses supplémentaires

48 Analyse polarimétrique des contraintes (2) transformation des l intensités des trois phonons en fréquence : ω eff + ( I1ω1 + I 2ω2 + I 2ω2 ) ( I1 + I 2 I3) Matrice «en fréquence» Mueller Raman de Si(1) contraint suivant [11] (σ ~ 15 MPa) orientation S En transformant l intensité (y) en fréquence (x) on augmente sensiblement la précision

49 Exemple : réseau STI 1 n m 4 n m 24 n m 34 n m SiO2 structure Si 2 18 Pointe en contact Pointe retirée 175 profil AFM ChampProcheInten ChampLointainInten Intensity (cnt) Silicon peak intensity (c/s) Raman Shift (cm -1 ) 11 Pointe en Ag; P =, A absent 15-1, -,5,,5 1, Longueur (µm) Le nano-raman est opérationnel!

50 Le nano-raman et la mesure de contraintes Conditions «sine qua non» pour l analyse des contraintes Résolution spatiale - déterminée par la sonde AFM : ~ qqs 1 nm Résolution spectrale - déterminée par Labram HR :,3 cm -1 à 633 nm;,5 cm -1 sur raie fittée avec la raie plasma laser pour référence Profondeur de pénétration - plusieurs excitations possibles : 632, 514, 488 nm initialement 457, 325 nm postérieurement Possibilité d analyser de grands échantillons : > 1 mm avec XE1 Capacités cartographiques : résolution de,5 nm (sur 1 X 1 µm) Le nano-raman du LPICM est potentiellement capable d analyser les contraintes dans les structures semiconductrices

51 Conclusion Le nano-raman apparaît comme un outil puissant d analyse chimique, morphologique ou structurale à l échelle du nanomètre Il fait l objet de développement par plusieurs groupes, mais à chaque fois pour des applications concrètes L objectif du LPICM est le développement d un appareil robuste, facile d utilisation et à large gamme d applications Ce sont les applications qui provoquent les innovations

52 Remerciements Quang Nguyen (LPICM) Joachim Schreiber (Jobin-Yvon) Pierre Morin (STMicroelectronics) à l amphi pour sa patience

L PRESENTATION GENERALE SCPIO

L PRESENTATION GENERALE SCPIO L PRESENTATION GENERALE SCPIO Nom : DEPARTEMENT PLATEFORME TECHNOLOGIQUE Sigle: CEA / DRT / LETI / DPTS SILICUIM Etablissement : CEA Grenoble Adresse : 7 rue des Martyrs Site Web : 804 GRENOBLE Cedex 9

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

Parrainage par Monsieur Philippe PAREIGE de notre classe, presentation des nanotechnologies.

Parrainage par Monsieur Philippe PAREIGE de notre classe, presentation des nanotechnologies. LUDIVINE TASSERY 1ere S 5 Parrainage par Monsieur Philippe PAREIGE de notre classe, presentation des nanotechnologies. Lors de la seconde visite, Monsieur PAREIGE, nous a parlé des nanotechnologies et

Plus en détail

Emmanuel.rousseau@institutoptique.fr

Emmanuel.rousseau@institutoptique.fr E. Rousseau, J-J Greffet Institut d optique Graduate School S. Volz LIMMS, UMI CNRS University of Tokyo, EM2C A. Siria, J. Chevrier Institut Néel-CNRS Grenoble F. Comin ESRF Grenoble Emmanuel.rousseau@institutoptique.fr

Plus en détail

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

Groupe Nanostructures et Systèmes Quantiques http://www.insp.jussieu.fr/-nanostructures-et-systemes-.html

Groupe Nanostructures et Systèmes Quantiques http://www.insp.jussieu.fr/-nanostructures-et-systemes-.html Axe principal: EDS Axes secondaires : Groupe Nanostructures et Systèmes Quantiques http://www.insp.jussieu.fr/-nanostructures-et-systemes-.html Institut des NanoSciences deparis http://www.insp.jussieu.fr/

Plus en détail

Procédés plasmas à faisceau d ions. P.Y. Tessier

Procédés plasmas à faisceau d ions. P.Y. Tessier Procédés plasmas à faisceau d ions P.Y. Tessier Institut des Matériaux Jean Rouxel, CNRS Groupe des plasmas et des couches minces Université de Nantes Plan Introduction Gravure par faisceau d ions Dépôt

Plus en détail

Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle

Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle 5.1 Classification Déterminer à quelle catégorie (sphérique, symétrique, asymétrique) appartiennent ces molécules : a) CH 4, b) CH 3 F, c) CH 3 D, d) SF 6, e) HCN,

Plus en détail

Caractérisations des nanomatériaux par microscopies électroniques

Caractérisations des nanomatériaux par microscopies électroniques Caractérisations des nanomatériaux par microscopies électroniques Nicolas Menguy Institut de Minéralogie et Physique des Milieux Condensés Plan Partie 1 - Le microscope électronique en transmission (M.E.T.)

Plus en détail

Polissage des Miroirs d Advanced Virgo : un nouveau défi. Les solutions envisagées

Polissage des Miroirs d Advanced Virgo : un nouveau défi. Les solutions envisagées Polissage des Miroirs d Advanced Virgo : un nouveau défi Les solutions envisagées Laurent PINARD Responsable Technique Laboratoire des Matériaux Avancés - Lyon 1 Plan de l exposé Introduction Virgo, les

Plus en détail

Etude des nanofils en trois dimensions et à l échelle atomique par sonde atomique tomographique.

Etude des nanofils en trois dimensions et à l échelle atomique par sonde atomique tomographique. Etude des nanofils en trois dimensions et à l échelle atomique par sonde atomique tomographique. Mike El Kousseifi K. Hoummada, F. Panciera, D. Mangelinck IM2NP, Aix Marseille Université-CNRS, Faculté

Plus en détail

Figure 1 : Diagramme énergétique de la photo émission. E B = hν - E C

Figure 1 : Diagramme énergétique de la photo émission. E B = hν - E C ANALYSE XPS (ESCA) I - Principe La spectroscopie XPS (X-Ray Photoelectron Spectroscopy) ou ESCA (Electron Spectroscopy for Chemical Analysis) est basée sur la photo émission. Lors de l'irradiation par

Plus en détail

Sophie Guézo Alexandra Junay

Sophie Guézo Alexandra Junay Sophie Guézo Alexandra Junay sophie.guezo@univ-rennes1.fr alexandra.junay@univ-rennes1.fr Unité Mixte de Recherche (UMR) Université Rennes I et CNRS Physique moléculaire Matière molle Matériaux Nanosciences

Plus en détail

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE Table des matières 1 Introduction : 2 2 Comment obtenir un spectre? : 2 2.1 Étaller la lumière :...................................... 2 2.2 Quelques montages possibles

Plus en détail

Circuits intégrés micro-ondes

Circuits intégrés micro-ondes Chapitre 7 Circuits intégrés micro-ondes Ce chapitre sert d introduction aux circuits intégrés micro-ondes. On y présentera les éléments de base (résistance, capacitance, inductance), ainsi que les transistors

Plus en détail

M1 - MP057. Microscopie Électronique en Transmission Diffraction Imagerie

M1 - MP057. Microscopie Électronique en Transmission Diffraction Imagerie M1 - MP057 Microscopie Électronique en Transmission Diffraction Imagerie Nicolas Menguy Institut de Minéralogie et Physique des Milieux Condensés Plan Le microscope électronique en transmission : - colonne,

Plus en détail

PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE

PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE Un microscope confocal est un système pour lequel l'illumination et la détection sont limités à un même volume de taille réduite (1). L'image confocale (ou coupe optique)

Plus en détail

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire - Notre Galaxie - Amas stellaires - Milieu interstellaire - Où sommes-nous? - Types de galaxies - Interactions entre galaxies Notre Galaxie

Plus en détail

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche La gravure Après avoir réalisé l étape de masquage par lithographie, il est alors possible d effectuer l étape de gravure. L étape de gravure consiste à éliminer toutes les zones non protégées par la résine

Plus en détail

Caractérisation non linéaire de composants optiques d une chaîne laser de forte puissance

Caractérisation non linéaire de composants optiques d une chaîne laser de forte puissance Caractérisation non linéaire de composants optiques d une chaîne laser de forte puissance Stéphane Santran Co-tutelle : Centre de Physique Moléculaire Optique et Hertzienne (CPMOH), Talence Laurent Sarger

Plus en détail

Mesures de PAR. Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse

Mesures de PAR. Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse Le rayonnement lumineux joue un rôle critique dans le processus biologique et chimique de la vie sur terre. Il intervient notamment dans sur les

Plus en détail

LES MÉMOIRES FLASH : ENTRE MÉMOIRE VIVE ET MÉMOIRE DE STOCKAGE. Etienne Nowak 12 mars 2015. Etienne Nowak - 12 mars 2015 - GIS-SPADON

LES MÉMOIRES FLASH : ENTRE MÉMOIRE VIVE ET MÉMOIRE DE STOCKAGE. Etienne Nowak 12 mars 2015. Etienne Nowak - 12 mars 2015 - GIS-SPADON LES MÉMOIRES FLASH : ENTRE MÉMOIRE VIVE ET MÉMOIRE DE STOCKAGE Etienne Nowak 12 mars 2015 PRÉSENTATION ETIENNE NOWAK

Plus en détail

Microscopies Électroniques

Microscopies Électroniques Microscopies Électroniques M2 Microscopie Électronique en Transmission Diffraction Nicolas Menguy Institut de Minéralogie et Physique des Milieux Condensés Plan Le microscope électronique en transmission

Plus en détail

D ETECTEURS L UXMETRE SUR TIGE C OMPTEUR DE FRANGES A FIBRE OPTIQUE. Détecteurs

D ETECTEURS L UXMETRE SUR TIGE C OMPTEUR DE FRANGES A FIBRE OPTIQUE. Détecteurs D ETECTEURS L UXMETRE SUR TIGE Capteur luxmètre à sonde détachable, idéal pour les expériences de polarisation, il permet de quantifier simplement et rapidement les principales sources et phénomènes lumineux.

Plus en détail

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013 Sensibilisation à la Sécurité LASER Aspet, le 26/06/2013 Modes d émission LASER P c P 0 P moy 0 Emission pulsée Salve ou train de N impulsions Emission continue Q i t i t Longueur d onde λ Emission continue

Plus en détail

Plan du chapitre «Milieux diélectriques»

Plan du chapitre «Milieux diélectriques» Plan du chapitre «Milieux diélectriques» 1. Sources microscopiques de la polarisation en régime statique 2. Etude macroscopique de la polarisation en régime statique 3. Susceptibilité diélectrique 4. Polarisation

Plus en détail

EMETTEUR ULB. Architectures & circuits. Ecole ULB GDRO ESISAR - Valence 23-27/10/2006. David MARCHALAND STMicroelectronics 26/10/2006

EMETTEUR ULB. Architectures & circuits. Ecole ULB GDRO ESISAR - Valence 23-27/10/2006. David MARCHALAND STMicroelectronics 26/10/2006 EMETTEUR ULB Architectures & circuits David MARCHALAND STMicroelectronics 26/10/2006 Ecole ULB GDRO ESISAR - Valence 23-27/10/2006 Introduction Emergence des applications de type LR-WPAN : Dispositif communicant

Plus en détail

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler Compétences exigibles : - Mettre en œuvre une démarche expérimentale pour mesurer une vitesse en utilisant l effet Doppler. - Exploiter l expression du

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Caractérisations des nanomatériaux par microscopies électroniques

Caractérisations des nanomatériaux par microscopies électroniques GDR Verres GDR 3338 Caractérisations des nanomatériaux par microscopies électroniques Nicolas Menguy Institut de Minéralogie et Physique des Milieux Condensés Plan Partie 1 - Le microscope électronique

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE OBJECTIFS : - Distinguer un spectre d émission d un spectre d absorption. - Reconnaître et interpréter un spectre d émission d origine thermique - Savoir qu un

Plus en détail

LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND

LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 0 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND SERGE HAROCHE DAVID WINELAND Le physicien français Serge Haroche, professeur

Plus en détail

ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D. TITRE : Comment s affranchir de la limite de la diffraction en microscopie optique?

ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D. TITRE : Comment s affranchir de la limite de la diffraction en microscopie optique? ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE 2008 - Partie D TITRE : Comment s affranchir de la limite de la diffraction en microscopie optique? Temps de préparation :...2 h 15 minutes Temps de présentation devant le jury

Plus en détail

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE ÉVAPORATION SOUS VIDE 1 I SOMMAIRE I Sommaire... 2 II Évaporation sous vide... 3 III Description de l installation... 5 IV Travail pratique... 6 But du travail... 6 Principe... 6 Matériel... 6 Méthodes...

Plus en détail

Université de Nice Sophia Antipolis Licence de physique

Université de Nice Sophia Antipolis Licence de physique Université de Nice Sophia Antipolis Licence de physique Projet tutoré en laboratoire : Année 2009/2010 Miradji Faoulat Barnaoui Serine Ben Abdeljellil Wael Encadrant : Mr. Anders Kastberg 1 Remerciement

Plus en détail

GELE5222 Chapitre 9 : Antennes microruban

GELE5222 Chapitre 9 : Antennes microruban GELE5222 Chapitre 9 : Antennes microruban Gabriel Cormier, Ph.D., ing. Université de Moncton Hiver 2012 Gabriel Cormier (UdeM) GELE5222 Chapitre 9 Hiver 2012 1 / 51 Introduction Gabriel Cormier (UdeM)

Plus en détail

Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants

Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants & INNOVATION 2014 NO DRIVER! Logiciel embarqué Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants contact@ovio-optics.com www.ovio-optics.com Spectromètre

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

AiryLab. 34 rue Jean Baptiste Malon, 04800 Gréoux les Bains. Rapport de mesure

AiryLab. 34 rue Jean Baptiste Malon, 04800 Gréoux les Bains. Rapport de mesure AiryLab. 34 rue Jean Baptiste Malon, 04800 Gréoux les Bains Rapport de mesure Référence : 2014-07001 FJ Référence 2014-07001 Client xxx Date 14/02/2014 Type d'optique Triplet ED Opérateur FJ Fabricant

Plus en détail

UNIVERSITÉ D ORLÉANS. Spectroscopie et imagerie Raman de matériaux inhomogènes

UNIVERSITÉ D ORLÉANS. Spectroscopie et imagerie Raman de matériaux inhomogènes UNIVERSITÉ D ORLÉANS ÉCOLE DOCTORALE [ENERGIE, MATERIAUX, SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS] CEMHTI, UPR3079 CNRS THÈSE présentée par : Olga A. MASLOVA soutenue le : 20 octobre 2014 pour obtenir le

Plus en détail

Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation

Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation URSI-France Journées scientifiques 26/27 mars 2013 Superstrat tout Dielectrique Pour le Contrôle de l Ouverture Angulaire d'une Antenne à Double Polarisation All Dielectric Superstrate to Control the Half-Power-BeamWidth

Plus en détail

PMI-MASTER Smart. PMI portatif. Le premier spectromètre par émission optique ARC / SPARK réellement portable

PMI-MASTER Smart. PMI portatif. Le premier spectromètre par émission optique ARC / SPARK réellement portable PMI portatif PMIP Le premier spectromètre par émission optique ARC / SPARK réellement portable ORTABI Trois possibilités de transport...... pour répondre à vos besoins Portabilité et commodité Grâce à

Plus en détail

Microscopie de fluorescence Etat de l art

Microscopie de fluorescence Etat de l art Etat de l art Bibliométrie (Web of sciences) CLSM GFP & TPE EPI-FLUORESCENCE 1 Fluorescence Diagramme de JABLONSKI S2 S1 10-12 s Excitation Eex Eem 10-9 s Émission Courtoisie de C. Spriet

Plus en détail

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS)

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS) apacité Métal-solant-Semiconducteur (MS) 1-onstitution Une structure Métal-solant-Semiconducteur (MS) est constituée d'un empilement de trois couches : un substrat semiconducteur sur lequel on a déposé

Plus en détail

Thèse. Présentée devant L Institut National des Sciences Appliquées de Lyon

Thèse. Présentée devant L Institut National des Sciences Appliquées de Lyon N d ordre : 2005-ISAL-00112 Année 2005 Thèse Conception et fabrication de nouvelles architectures CMOS et étude du transport dans les canaux de conduction ultra minces obtenus avec la technologie SON Présentée

Plus en détail

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert DISQUE DUR Le sujet est composé de 8 pages et d une feuille format A3 de dessins de détails, la réponse à toutes les questions sera rédigée sur les feuilles de réponses jointes au sujet. Toutes les questions

Plus en détail

Enova 2014. Le technorama de la REE. Jean-Pierre HAUET Rédacteur en Chef REE. Le 11 septembre 20141

Enova 2014. Le technorama de la REE. Jean-Pierre HAUET Rédacteur en Chef REE. Le 11 septembre 20141 Enova 2014 Le technorama de la REE Jean-Pierre HAUET Rédacteur en Chef REE Le 11 septembre 20141 La REE La REE (Revue de l Electricité et de l Electronique) : principale publication de la SEE 5 numéros

Plus en détail

Jeunes en Apprentissage pour la réalisation de Nanosatellites au sein des Universités et des écoles de l enseignement Supérieur

Jeunes en Apprentissage pour la réalisation de Nanosatellites au sein des Universités et des écoles de l enseignement Supérieur PROJET JANUS Jeunes en Apprentissage pour la réalisation de Nanosatellites au sein des Universités et des écoles de l enseignement Supérieur Contact : alain.gaboriaud@cnes.fr OBJECTIFS Satellites Etudiants

Plus en détail

Simulation d'un examen anthropomorphique en imagerie TEMP à l iode 131 par simulation Monte Carlo GATE

Simulation d'un examen anthropomorphique en imagerie TEMP à l iode 131 par simulation Monte Carlo GATE Simulation d'un examen anthropomorphique en imagerie TEMP à l iode 131 par simulation Monte Carlo GATE LAURENT Rémy laurent@clermont.in2p3.fr http://clrpcsv.in2p3.fr Journées des LARD Septembre 2007 M2R

Plus en détail

IR Temp 210. Thermomètre infrarouge. Des techniques sur mesure

IR Temp 210. Thermomètre infrarouge. Des techniques sur mesure IR Temp 210 Thermomètre infrarouge Contenu 1. Spécifications...26 2. Touches et affichages...28 3. Utilisation...30 4. Entretien...31 5. Elimination des piles et de l appareil...31 6. Tableau de facteur

Plus en détail

APPLICATIONS DE L'IMPLANTATION IONIQUE POUR LE BIOMEDICAL

APPLICATIONS DE L'IMPLANTATION IONIQUE POUR LE BIOMEDICAL Ion Beam Services ZI Peynier / Rousset Rue G. Imbert Prolongée 13790 Peynier, France Tel. : +33 4 42 53 89 53 Fax : + 33 4 42 53 89 59 Email : frank.torregrosa@ion-beam-services.fr APPLICATIONS DE L'IMPLANTATION

Plus en détail

Nouvelles techniques d imagerie laser

Nouvelles techniques d imagerie laser Nouvelles techniques d imagerie laser Les chimistes utilisent depuis longtemps les interactions avec la lumière pour observer et caractériser les milieux organiques ou inorganiques. La présence, dans la

Plus en détail

1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence.

1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence. Règle de l octet : tendance qu on les atomes à s entourer de 8 électrons dans l édifice moléculaire. Ce n est pas une règle générale. Composés respectant la règle de l octet Composés ne respectant pas

Plus en détail

De la micro à la nano-électronique

De la micro à la nano-électronique De la micro à la nano-électronique Christian Ngô ECRIN LT M ngo@ecrin.asso.fr LE PUCE MICR-ELECTRNIQUE AU QUTIDIEN Cafetière électrique 1 puce 10 000 T Pèse personne 1 puce 10 000 T Télévision 10 puces

Plus en détail

Fonctions optiques à base de résonateurs et micro-résonateurs couplés

Fonctions optiques à base de résonateurs et micro-résonateurs couplés Fonctions optiques à base de résonateurs et micro-résonateurs couplés Yannick Dumeige ENSSAT FOTON / Université de Rennes 1 6 rue de Kerampont, 22300 Lannion yannick.dumeige@enssat.fr Séminaire LPQM ENS

Plus en détail

Le monde nano et ses perspectives très prometteuses.

Le monde nano et ses perspectives très prometteuses. Le monde nano et ses perspectives très prometteuses. I/ Présentation du monde nano. Vidéo «Science Suisse : Christian Schönenberger, nano-physicien», 12 min. «Christian Schönenberger conduit le Swiss Nanoscience

Plus en détail

Champ électromagnétique?

Champ électromagnétique? Qu est-ce qu un Champ électromagnétique? Alain Azoulay Consultant, www.radiocem.com 3 décembre 2013. 1 Définition trouvée à l article 2 de la Directive «champs électromagnétiques» : des champs électriques

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

Les transistors à effet de champ.

Les transistors à effet de champ. Chapitre 2 Les transistors à effet de champ. 2.1 Les différentes structures Il existe de nombreux types de transistors utilisant un effet de champ (FET : Field Effect Transistor). Ces composants sont caractérisés

Plus en détail

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Document du professeur 1/7 Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS Physique Chimie SPECTRES D ÉMISSION ET D ABSORPTION Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Les étoiles : l analyse de la lumière provenant

Plus en détail

La plate-forme Caractérisation CIM PACA

La plate-forme Caractérisation CIM PACA La plate-forme Caractérisation CIM PACA Un partenaire de choix pour la caractérisation chimique de vos matériaux Partenaires: Qui sommes-nous? La plate-forme Caractérisation CIM PACA est une association

Plus en détail

Contribution des faisceaux d ions à l élaboration de dispositifs pour l électronique souple

Contribution des faisceaux d ions à l élaboration de dispositifs pour l électronique souple Comité National Français de Radioélectricité Scientifique Section française de l Union Radio Scientifique Internationale Siège social : Académie des Sciences, Quai de Conti Paris Journées scientifiques

Plus en détail

COMPOSITION DE PHYSIQUE ET SCIENCES DE L INGÉNIEUR. Lecteurs optiques numériques

COMPOSITION DE PHYSIQUE ET SCIENCES DE L INGÉNIEUR. Lecteurs optiques numériques ÉCOLE POLYTECHNIQUE FILIÈRE MP Option Physique et Sciences de l Ingénieur CONCOURS D ADMISSION 2010 COMPOSITION DE PHYSIQUE ET SCIENCES DE L INGÉNIEUR (Durée : 4 heures) L utilisation des calculatrices

Plus en détail

INSTITUT INTERDISCIPLINAIRE D INNOVATION TECHNOLOGIQUE (3IT)

INSTITUT INTERDISCIPLINAIRE D INNOVATION TECHNOLOGIQUE (3IT) INSTITUT INTERDISCIPLINAIRE D INNOVATION TECHNOLOGIQUE (3IT) Conception, intégration et valorisation : des nanotechnologies aux systèmes et à leurs applications NOTRE VISION L INSTITUT INTERDISCIPLINAIRE

Plus en détail

Une application de méthodes inverses en astrophysique : l'analyse de l'histoire de la formation d'étoiles dans les galaxies

Une application de méthodes inverses en astrophysique : l'analyse de l'histoire de la formation d'étoiles dans les galaxies Une application de méthodes inverses en astrophysique : l'analyse de l'histoire de la formation d'étoiles dans les galaxies Ariane Lançon (Observatoire de Strasbourg) en collaboration avec: Jean-Luc Vergely,

Plus en détail

Mémento à l usage du personnel des laboratoires

Mémento à l usage du personnel des laboratoires Mémento à l usage du personnel des laboratoires sécurité laser édition février 2005 Pôle Maîtrise des Risques Direction de la Protection et de la Sûreté Nucléaire Symbole des nouvelles technologies, l

Plus en détail

TP n 1: Initiation au laboratoire

TP n 1: Initiation au laboratoire Centre Universitaire d El-Tarf Institut des Sciences Agronomiques 3 ème année Contrôle de Qualité en Agroalimentaire TP n 1: Initiation au laboratoire Introduction L analyse de la matière vivante au laboratoire

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES CHAPITRE I. Les quanta s invitent

TABLE DES MATIÈRES CHAPITRE I. Les quanta s invitent TABLE DES MATIÈRES AVANT-PROPOS III CHAPITRE I Les quanta s invitent I-1. L Univers est en constante évolution 2 I-2. L âge de l Univers 4 I-2.1. Le rayonnement fossile témoigne 4 I-2.2. Les amas globulaires

Plus en détail

La physique quantique couvre plus de 60 ordres de grandeur!

La physique quantique couvre plus de 60 ordres de grandeur! La physique quantique couvre plus de 60 ordres de grandeur! 10-35 Mètre Super cordes (constituants élémentaires hypothétiques de l univers) 10 +26 Mètre Carte des fluctuations du rayonnement thermique

Plus en détail

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Exercice n 1 1 )Signification UV et IR UV : Ultraviolet (λ < 400 nm) IR : Infrarouge (λ > 800 nm) 2 )Domaines des longueurs d onde UV : 10 nm < λ < 400 nm IR : 800

Plus en détail

Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs

Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs COURS 1. Exemple d une chaîne d acquisition d une information L'acquisition de la grandeur physique est réalisée par un capteur qui traduit

Plus en détail

Chapitre1: Concepts fondamentaux

Chapitre1: Concepts fondamentaux Dans ce chapitre, nous présentons un certain nombre de concepts et des notions scientifiques qui seront utilisés dans notre étude. Dans cette partie qui constitue un support théorique pour notre mémoire,

Plus en détail

Microélectronique Les technologies 3D au CEA-Leti mai 2011

Microélectronique Les technologies 3D au CEA-Leti mai 2011 DOSSIER DE PRESSE Microélectronique Les technologies 3D au CEA-Leti mai 2011 CONTACTS PRESSE : CEA / Service Information-Media Stéphane LAVEISSIERE Tél. : 01 64 50 27 53 - stephane.laveissiere@cea.fr Vincent

Plus en détail

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE N d ordre : Série : UNIVERSITE MENTOURI CONSTANTINE FACULTE DES SCIENCE DE L INGENIEUR

Plus en détail

Mesures par fibres optiques

Mesures par fibres optiques 1 Mesures par fibres optiques Introduction La fibre optique, aussi mince qu un cheveu est plus résistante que l acier, elle demeure l une des plus grandes avancées technologiques en matière de câblage

Plus en détail

Caractérisation de défauts par Magnétoscopie, Ressuage, Courants de Foucault

Caractérisation de défauts par Magnétoscopie, Ressuage, Courants de Foucault Page 1 25 octobre 2012 Journée «Contrôle non destructif et caractérisation de défauts» Caractérisation de défauts par Magnétoscopie, Ressuage, Courants de Foucault Henri Walaszek sqr@cetim.fr Tel 0344673324

Plus en détail

TD 9 Problème à deux corps

TD 9 Problème à deux corps PH1ME2-C Université Paris 7 - Denis Diderot 2012-2013 TD 9 Problème à deux corps 1. Systèmes de deux particules : centre de masse et particule relative. Application à l étude des étoiles doubles Une étoile

Plus en détail

République Algérienne Démocratique et Populaire. Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

République Algérienne Démocratique et Populaire. Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université Abou Bekr Belkaid Tlemcen Faculté de technologie Département d électronique

Plus en détail

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Séquence 9 Consignes de travail Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Travaillez les cours d application de physique. Travaillez les exercices

Plus en détail

101 Adoptée : 12 mai 1981

101 Adoptée : 12 mai 1981 LIGNE DIRECTRICE DE L OCDE POUR LES ESSAIS DE PRODUITS CHIMIQUES 101 Adoptée : 12 mai 1981 «Spectres d'absorption UV-VIS» (Méthode spectrophotométrique) 1. I N T R O D U C T I O N I n f o r m a t i o n

Plus en détail

Scanner acoustique NoiseScanner

Scanner acoustique NoiseScanner Scanner acoustique NoiseScanner «Des yeux et des oreilles pour localiser les sources de bruit...» Scanner acoustique NoiseScanner Décibel d Or 2014 Caractéristiques générales Originalités Fruit de 20 ans

Plus en détail

Étude et modélisation des étoiles

Étude et modélisation des étoiles Étude et modélisation des étoiles Étoile Pistol Betelgeuse Sirius A & B Pourquoi s intéresser aux étoiles? Conditions physiques très exotiques! très différentes de celles rencontrées naturellement sur

Plus en détail

contributions Les multiples de la chimie dans la conception des tablettes et des Smartphones Jean-Charles Flores

contributions Les multiples de la chimie dans la conception des tablettes et des Smartphones Jean-Charles Flores Les multiples contributions de la chimie dans la conception des tablettes et des Smartphones Jean-Charles Flores Jean-Charles Flores est spécialiste de l électronique organique au sein de la société BASF

Plus en détail

a-si:h/c-si heterojunction solar cells: back side assessment and improvement

a-si:h/c-si heterojunction solar cells: back side assessment and improvement a-si:h/c-si heterojunction solar cells: back side assessment and improvement Sílvia Martín de Nicolás Résumé La diminution du coût des cellules photovoltaïques en silicium cristallin (c-si) passe par une

Plus en détail

Formation Bâtiment durable-energie Cycle 2013

Formation Bâtiment durable-energie Cycle 2013 Formation Bâtiment durable-energie Cycle 2013 Production d'électricité renouvelable : énergie solaire photovoltaïque et éolienne Ing. Jérémie DE CLERCK Service du Facilitateur Bâtiment Durable Spécialiste

Plus en détail

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique Chapitre 7 Circuits Magnétiques et Inductance 7.1 Introduction 7.1.1 Production d un champ magnétique Si on considère un conducteur cylindrique droit dans lequel circule un courant I (figure 7.1). Ce courant

Plus en détail

CORAC : Appels à partenariat Propulsion

CORAC : Appels à partenariat Propulsion 1 CORAC : Appels à partenariat Propulsion Appel à partenariat AIRBUS pour le projet P12 EPICE Contexte du projet P12 Périmètre: Système Propulsif en général, moteur, nacelle, mât réacteur (configuration

Plus en détail

BALAIS Moteur (charbons)

BALAIS Moteur (charbons) BALAIS Moteur (charbons) 1/ Rôle a) Pour les machines électriques comportant des bagues (alternateur moteur asynchrone) : moteur universel Les balais doivent maintenir un contact constant avec la bague

Plus en détail

LAboRAToiRE expertises Chimiques & physico- Chimiques Le Laboratoire Expertises Chimiques & Physicochimiques (LECP) caractérise les matériaux, principalement inorganiques, afin de déterminer leur composition

Plus en détail

Les outils de la nanotechnologie:

Les outils de la nanotechnologie: Polytech-Lyon 5 ème année Chap. 3 : les outils des nanos Les outils de la nanotechnologie: Polytech-Lyon / Matériaux 5ème année (2013-2014) (1) Polytech-Lyon 5 ème année Chap. 3 : les outils des nanos

Plus en détail

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Introduction : On ne peut ni aller sur les étoiles, ni envoyer directement des sondes pour les analyser, en revanche on les voit, ce qui signifie qu'on reçoit

Plus en détail

On peut être «lourd» et agile!

On peut être «lourd» et agile! éditorial Traitements & Matériaux 412 Octobre - Novembre 2011 3 On peut être «lourd» et agile! La métallurgie est considérée comme une industrie «lourde», les traitements thermiques comme de «vieux» procédés,

Plus en détail

Les lieux. Trajet - RER B. 20 km. Qu est-ce qu on fait au LPQM? La croix de Berny. Châtenay-Malabry. La salle de Manip. Le bureau

Les lieux. Trajet - RER B. 20 km. Qu est-ce qu on fait au LPQM? La croix de Berny. Châtenay-Malabry. La salle de Manip. Le bureau Trajet - RER B Paris 20 km La salle de Manip La croix de Berny Les lieux Le bureau Châtenay-Malabry Le Laboratoire de Photonique, Quantique et Moléculaire Qu est-ce qu on fait au LPQM? On y étudie la photonique

Plus en détail

Microscopie électronique en

Microscopie électronique en Microscopie électronique en transmission I. Instrument Nadi Braidy Professeur adjoint Génie chimique et Génie biotechnologique Université de Sherbrooke Nadi.Braidy@USherbrooke.ca 8 mars 2011 Plan I. Instrument

Plus en détail

Introduction générale aux nanomatériaux

Introduction générale aux nanomatériaux Introduction générale aux nanomatériaux J.Lecomte, M.Gasparini 16/10/2014 le centre collectif de l industrie technologique belge Notre centre Federation for the technology industry Collective centre of

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

PLATE-FORME DE MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION

PLATE-FORME DE MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION PLATE-FORME DE MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION Dr. Mohamed SENNOUR Responsable de la plate-forme JOURNÉE PLATES-FORMES EVRY, GÉNOCENTRE 25 juin 2013 Contexte et historique 2000 : constitution du

Plus en détail