L espace vectoriel R n
|
|
- Marcel Bourgeois
- il y a 4 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Faculté des Sciences Économiques et Sociales - Université de Lille Licence 3 SIAD Algèbre linéaire L espace vectoriel R n M. Pelini, V. Ledda 18 septembre 2017 Table des matières 1 Structure de R n Exemples Définitions Propriétés (R n,+, ) : un espace vectoriel Contre-exemples Sous-espaces vectoriels Combinaisons linéaires de p vecteurs Sous-espace vectoriel de E Caractérisation Sous-espace vectoriel engendré par p vecteurs Intersection de deux sous-espaces vectoriels de E Somme de sous-espaces vectoriels Définition et premières propriétés Somme directe Sous-espaces supplémentaires dans E
2 1 Structure de R n 1.1 Exemples Exemple 1. Plaçons-nous dans un plan muni d un repère et considérons une droite passant par l origine. Cette droite est dirigé par un vecteur non nul, en réalité il existe une infinité de vecteurs qui dirige cette droite. Considérons V, l ensemble des vecteurs directeurs de cette droite auquel on ajoute le vecteur nul. Si l on prend 2 vecteurs de cet ensemble, leur somme est soit nulle, soit un vecteur directeur de la droite. Donc le vecteur somme appartient à V, on dit que V est stable pour la somme. La multiplication d un vecteur de V par un nombre réel est également un vecteur de V. On dit que V est stable par la multiplication par un réel. L ensemble V est un espace vectoriel. Exemple 2. De la même manière les plans de l espace (muni d un repère) qui passent par l origine fournissent des exemples d espace vectoriel. 1. Le plan y0z d équation x = 0 2. Le plan d équation x + y + z = 0 «dirigé» par les vecteurs u ( 1 1 ) 0 et v ( 1 ) Définitions 2 M. Pelini, V. Ledda
3 Définition 1. Soit n N. On appelle R n l ensemble des n-uplets (x 1,...,x n ) avec x 1,...,x n réels. Le n-uplet (0,...,0) sera noté 0 n. } {{ } n fois Nous allons munir R n des lois suivantes : i) L addition notée + : Soit x = (x 1,...,x n ) et y = (y 1,...,y n ) dans R n, on définit x + y de la manière suivante x + y = (x 1,...,x n ) + (y 1,...,y n ) = (x 1 + y 1,...,x n + y n ) ii) La multiplication externe notée : Soit x = (x 1,...,x n ) dans R n et λ R, on définit λ x de la manière suivante. λ x = (λx 1,...,λx n ) Remarque 1. On voit que : La somme de deux éléments de R n est encore un élément de R n, c est pourquoi on dira que l addition est une loi de composition interne sur R n (ou encore que R n est stable par + ). La multiplication d un élément de R n par un nombre réel est encore un élément de R n, c est pourquoi on dira que la multiplication par un réel est une loi de composition externe sur R n (ou encore que R n est stable par ). 1.3 Propriétés Soit n N, dans la suite du chapitre, on notera E = R n. Proposition 1. La loi + vérifie les propriétés suivantes : 1- La loi + est associative : Pour tout triplet (x,y,z) de E, (x + y) + z = x + (y + z). 2- x E,x + 0 n = 0 n + x = x. L élément 0 n est appelé élément neutre pour la loi Pour tout élément x de E, il existe y E tel que x + y = y + x = 0 n. Cet élément est appelé symétrique (ou encore opposé) de x. On le note généralement x. 4- La loi + est commutative : Pour tout couple (x,y) de E, x + y = y + x. La loi vérifie les propriétés suivantes : 5- (λ,µ) R 2, x E,λ (µ x) = (λµ) x, 6- x E,1 x = x, 7- (λ,µ) R 2, x E,(λ + µ) x = λ x + µ x, (l addition des réels est distributive par rapport à ) 8- λ R, (x,y) E 2,λ (x + y) = (λ x) + (λ y). (l addition des éléments de E est distributive par rapport à ) 3 M. Pelini, V. Ledda
4 Remarque 2. le symétrique de chaque élément de E est unique. Soit x E, x = (x 1,...,x n ) on a alors x = ( x 1,..., x n ) = ( 1).x Proposition 2. (Règles de calculs) (λ,µ) R 2, (x,y) E 2, on a : (i) 0 x = 0 n et λ 0 n = 0 n. (ii) λ x = 0 n λ = 0 ou x = 0 n (iii) λ x = λ y x = y (si λ 0) (iv) λ x = µ x λ = µ (si x 0 n ) (v) ( λ) x = λ ( x) = (λx) 1.4 (R n,+, ) : un espace vectoriel Les huit propriétés ci-dessus étant vérifiées, on dira que l ensemble R n muni des lois + et est un espace vectoriel sur R. Les éléments de R n sont appelés des vecteurs et 0 n = (0,...,0) est le vecteur nul. Les éléments de R sont appelés des scalaires. Nous travaillerons très souvent dans les ensembles suivants : R 2 l ensemble des couples (x,y) où x et y sont des réels. R 3 l ensemble des triplets (x,y,z) où x, y et z sont des réels. Remarque 3. Il existe d autre espace vectoriel. Par exemple l ensemble des polynômes est un espace vectoriel. L ensemble des matrices de taille (n;m) est également un espace vectoriel. 1.5 Contre-exemples L ensemble N des entiers naturels n est pas un espace vectoriel sur R. En effet, 1 (par exemple) ne possède pas de symétrique dans N. Le symétrique de 1 pour la loi + est 1 qui n est pas dans N. Cela nous conduit tout naturellement à considérer l ensemble Z des entiers relatifs. Mais Z lui non plus n est pas un espace vectoriel sur R. En effet, 1 Z et 1,5 R mais 1,5 1 = 1,5 n est pas dans Z. Autrement dit, Z n est pas stable par Remarque 4. On peut aussi montrer que R n muni de certaines lois n est plus un espace vectoriel. 2 Sous-espaces vectoriels Dans ce paragraphe, E désigne l espace vectoriel R n, (avec n N ). 2.1 Combinaisons linéaires de p vecteurs 4 M. Pelini, V. Ledda
5 Définition 2. Soient (u 1,...,u p ) p vecteurs de E. x est une combinaison linéaire (CL) de u 1,...,u p s il existe p réels λ 1,...,λ p tels que : x = λ 1 u λ p u p = p λ i u i i=1 Exemple 3. - Dans R 2, le vecteur (1, 3) est une CL des vecteurs (2,1), (1,1) et ( 2,1). En effet, (1, 3) = 5(2,1) + 5(1,1) 3( 2,1), ou encore (1, 3) = 4(2,1) 7(1,1) + 0( 2,1) - Dans R 3, le vecteur ( 1,0,4) est une CL des vecteurs (3, 2,2) et ( 2,1,1). En effet, 2.2 Sous-espace vectoriel de E ( 1,0,4) = (3, 2,2) + 2( 2,1,1) Définition 3. Soit F un sous-ensemble de E. F est un sous-espace vectoriel (sev) de E s il vérifie : - F est non vide, - F est stable par + (i.e. (u,v) F 2,u + v F), - F est stable par (i.e. λ R, u F,λ u F). Remarque 5. Si F est un sous-espace vectoriel de E, alors 0 n F. En effet, comme F n est pas vide, il existe u F, alors 0 u F et donc 0 n F. Par exemple, le sous-ensemble F de R 3 défini par F = {(x,y,1), avec x et y réels} n est pas un sous-espace vectoriel de R 3 car il ne contient pas le vecteur nul. Exemple 4. E et {0 n } sont deux sous-espaces vectoriels de E Remarque 6. Lorsque F est un sous-espace vectoriel de E, on constate que : + est une loi de composition interne dans F (car F stable par +) et est une loi de composition externe dans F (car F stable par ), toutes les propriétés de l addition et de la multiplication par un réel, valables dans E, sont encore valables dans le sous ensemble F, tout vecteur u F possède un opposé dans F (car u = ( 1) u et F est stable par ). Donc F est un espace vectoriel. Cette remarque est très utile dans la pratique. En effet, pour montrer qu un ensemble est un espace vectoriel, nous montrerons souvent que c est en fait un sous-espace vectoriel d un espace vectoriel connu. 2.3 Caractérisation 5 M. Pelini, V. Ledda
6 Proposition 3. Soit F un sous-ensemble de E. F est un sous-espace vectoriel de E si et seulement si { i) 0n F ii) (λ,µ) R 2, (u,v) F 2, λ u + µ v F Remarque 7. Dans la pratique, pour montrer que F est non vide, on vérifie que F contient le vecteur nul. Pour le ii), on dira que F est stable par combinaisons linéaires. Preuve. Supposons que F soit un sous-espace vectoriel de E. Par définition, F est non vide car contient 0 E. De plus, si u et v sont des vecteurs de F et si λ et µ sont des réels alors, F étant stable par, λ u et µ v sont dans F. Enfin, F étant stable par +, λ u + µ v est aussi dans F. Supposons que F soit non vide et stable par combinaisons linéaires. En prenant λ = 1 dans la définition, on obtient que F est stable par +, en prenant µ = 0 dans la définition, on obtient que F est stable par. Donc F est bien un sous-espace vectoriel de E. cqfd Exemple 5. Soit F le sous-ensemble de R 2 défini par F = { (x,y) R 2 / 3x 4y = 0 }. Montrons que F est un sous-espace vectoriel de R = 0 donc (0,0) F. Soient u = (x,y) et u = (x,y ) des vecteurs de F et soient λ et µ des réels. On pose v = λu + µu = (λ(x,y) + µ(x,y ) = (λx + µx,λy + µy ). Vérifions que v F : 3(λx + µx ) 4(λy + µy ) = λ(3x 4y) + µ(3x 4y ) = λ 0 µ 0 = 0, donc F est bien stable par combinaisons linéaires. F est bien un sous-espace vectoriel de R 2. Exemple 6. L ensemble S des solutions de l équation homogène (E) : ax + by + cz = 0 est un sousespace vectoriel de R 3. En effet 0 3 S. De plus, si X = (x,y,z) et X = (x,y,z ) sont deux éléments de S, λx + µx est aussi un élément de S : a(λx + µx ) + b(λy + µy ) + c(λz + µz ) = λ(ax + by + cz) +µ(ax + by + cz ) = λ 0 + µ 0 = 0. } {{ }} {{ } Donc S est non vide et stable par combinaisons linéaires. On en déduit que c est bien un sous-espace vectoriel de R Sous-espace vectoriel engendré par p vecteurs Soit p N et soient u 1,..., u p p vecteurs de E. On note F le sous-ensemble de E formé de toutes les CL de u 1,..., u p : =0 =0 F = {λ 1 u λ p u p, λ 1,...,λ p réels } 6 M. Pelini, V. Ledda
7 Proposition 4. L ensemble F ainsi défini est un sous-espace vectoriel de E. Preuve. 0 E F (prendre λ 1 =... = λ p = 0) donc F est non vide. Soient v = λ 1 u λ p u p et v = λ 1 u λ pu p deux éléments de F et α et β deux réels. αv + βv = (αλ 1 + βλ 1 )u (αλ p + βλ p)u p donc αv + βv F. F est stable par combinaisons linéaires. Donc F est bien un sous-espace vectoriel de E. cqfd Définition 4. Ce sous-espace vectoriel est appelé sous-espace vectoriel engendré par u 1,..., u p. On le note F = Vect{u 1,...,u p }. F = Vect{u 1,...,u p } = {λ 1 u λ p u p, λ 1,...,λ p réels } Exemple 7. Reprenons l exemple 5, soit F le sous-ensemble de R 2 défini par F = { (x,y) R 2 / 3x 4y = 0 }. Nous avons déjà démontré que F est un sous-espace vectoriel de R 2. Plus précisément, montrons que F est le sous-espace vectoriel de R 2 engendré par le vecteur u = (4;3). F = { (x,y) R 2 / 3x 4y = 0 } = {( 4 } 3 y,y), y R. ( ) 4 On a donc F = Vect{ 3,1 } = Vect{(4;3)}. Exemple 8. Grâce à cette propriété, on dispose d une méthode simple pour démontrer qu un ensemble est un sous-espace vectoriel de R n. Nous allons démontrer que F = { (x,y,z) R 3 /x = 2y + 3z } est un sous-espace vectoriel de R 3. En effet F = { (2y + 3z,y,z), (y,z) R 2} = { y (2,1,0) + z (3,0,1),(y,z) R 2} F est en fait l ensemble des CL des vecteurs u = (2,1,0) et v = (3,0,1) Donc F est le sous-espace vectoriel engendré par les vecteurs u et v. Remarque 8. Si u 1,..., u p sont dans Vect(v 1,...,v k ) alors Vect(u 1,...,u p ) Vect(v 1,...,v k ). 2.5 Intersection de deux sous-espaces vectoriels de E Théorème 1. Si F et G sont deux sous-espaces vectoriels de E alors F G est un sous-espace vectoriel de E. Preuve. F et G sont deux sous-espaces vectoriels de E, en particulier ils contiennent le vecteur nul donc 0 F G. On en déduit que F G est non vide. 7 M. Pelini, V. Ledda
8 Soient u et v dans F G et soient λ et µ des réels. u et v sont dans F et F est un sous-espace vectoriel de E donc stable par combinaisons linéaires d où λ u + µ v F. De même, λ u + µ v G donc λ u + µ v F G. F G est bien stable par combinaisons linéaires. F G est un sous-espace vectoriel de E. Remarque 9. Ce résultat est faux pour le réunion de deux sous-espaces vectoriels de E. On peut montrer que : F G est un sous-espace vectoriel de E si et seulement si F G ou G F. Le théorème 1 permet de montrer que l ensemble des solutions d un système linéaire homogène à n inconnues est un sous-espace vectoriel de R n. En effet, considérons par exemple un système de 3 équations à trois inconnues. a 1 x + b 1 y + c 1 z = 0 (E 1 ) E a 2 x + b 2 y + c 2 z = 0 (E 2 ) a 3 x + b 3 y + c 3 z = 0 (E 3 ) Notons S i l ensemble des solutions de l équation (E i ), pour i {1,2,3} et S celui de E. On a alors 3 S = i=1 Or chaque S i est un sous-espace vectoriel de R 3 (non vide et stable par combinaison linéaire) et donc S est aussi un sous-espace vectoriel de R 3. 3 Somme de sous-espaces vectoriels 3.1 Définition et premières propriétés S i cqfd Définition 5. Soient F 1 et F 2 des sous-espace vectoriel de E. On appelle somme de F 1 et F 2, on note F 1 + F 2 l ensemble des vecteurs v de E qui peuvent s écrire v = v 1 + v 2, avec v 1 F 1 et v 2 F 2. F 1 + F 2 = {v E (v 1,v 2 ) F 1 F 2 tels que v = v 1 + v 2 } Proposition 5. Si F 1 et F 2 sont des sous-espace vectoriel de E alors F 1 +F 2 est un sous-espace vectoriel de E. Preuve. F 1 et F 2 sont des sous-espace vectoriel de E donc 0 F 1 et 0 F 2 d où = 0 F 1 + F 2. Soient u et v dans F 1 + F 2 et λ et µ des réels. Par définition, (u 1,u 2 ) F 1 F 2 tels que u = u 1 + u 2 (v 1,v 2 ) F 1 F 2 tels que v = v 1 + v 2 Donc λu + µv = λ(u 1 + u 2 ) + µ(v 1 + v 2 ) = (λu 1 + µv 1 ) + (λu 2 + µv 2 ), or F 1 et F 2 sont stables par combinaisons linéaires donc λu 1 + µv 1 F 1 et λu 2 + µv 2 F 2 donc 8 M. Pelini, V. Ledda
9 λu + µv F 1 + F 2. F 1 + F 2 est stable par combinaisons linéaires. Donc F 1 + F 2 est un sous-espace vectoriel de E. cqfd Exemple 9. Soit F 1 et F 2 deux sous-espaces vectoriels de R 2 définis par : F 1 = Vect{(1,1)} et F 2 = Vect{(1, 1)}. On sait que F 1 + F 2 est un sous-espace vectoriel de R 2. En fait, on a même F 1 + F 2 = R 2. En effet, Soit X = (x,y) un vecteur de R 2, alors : X = x + y 2 (1,1) + x y 2 (1, 1) donc X F 1 + F 2. D où R 2 F 1 + F 2 et donc F 1 + F 2 = R Somme directe Définition 6. Soient F 1 et F 2 deux sous-espaces vectoriels de E. On dit que la somme F 1 + F 2 est directe si tout vecteur v de F 1 + F 2 peut s écrire de manière unique sous la forme v = v 1 + v 2, avec v 1 F 1 et v 2 F 2. Soit encore : v F,!(v 1,v 2 ) F 1 F 2 tel que v = v 1 + v 2. On note alors la somme F 1 F 2. Proposition 6. La somme F 1 + F 2 est directe si et seulement si F 1 F 2 = {0} Preuve. Supposons que la somme soit directe. Soit v F 1 F 2 alors on peut écrire : v = v + 0 avec v F 1 et 0 F 2 et v = 0 + v avec 0 F 1 et v F 2, d où, par unicité de la décomposition dans F 1 F 2, v = 0. On a donc bien F 1 F 2 = {0}. Supposons que F 1 F 2 = {0}. Soit v F 1 + F 2 tel que v = v 1 + v 2 = v 1 + v 2 avec v 1 et v 1 dans F 1 et v 2 et v 2 dans F 2. On a donc v 1 v 1 = v 2 v 2, or v 1 v 1 F 1 et v 2 v 2 F 2. Comme F 1 F 2 = {0}, on en déduit que v 1 v 1 = v 2 v 2 = 0 et donc v 1 = v 1 et v 2 = v 2. La décomposition de v est donc unique et la somme F 1 + F 2 est directe. cqfd Exemple 10. Reprenons l exemple précédent : On peut montrer que F 1 = Vect{(1,1)} et F 2 = Vect{(1, 1)} sont en somme directe dans R Sous-espaces supplémentaires dans E Définition 7. Soient F 1 et F 2 deux sous-espaces vectoriels de E. F 1 et F 2 sont dits supplémentaires dans E si tout vecteur de E se décompose de manière unique comme somme d un élément de F 1 et d un élément de F 2. Ce qui signifie que leur somme est directe et égale à E. (c est à dire : F 1 et F 2 sont dits supplémentaires dans E si F 1 F 2 = E) 9 M. Pelini, V. Ledda
10 Proposition 7. F 1 et F 2 sont supplémentaires dans E si et seulement si { F1 F 2 = {0} F 1 + F 2 = E Remarque 10. F 1 et F 2 étant deux sous-espaces vectoriels de E, F 1 + F 2 est aussi un sous-espace vectoriel de E. Dans la pratique, on se contentera de vérifier que E F 1 + F 2, c est à dire que tout vecteur de E se décompose comme somme d un vecteur de F 1 et d un vecteur de F 2. Exemple 11. D après ce qui a été fait plus haut, on peut dire que F 1 = Vect{(1,1)} et F 2 = Vect{(1, 1)} sont supplémentaires dans R 2. Exemple 12. Soient F 1 = { (x,y,z) R 3 x = 2y + 3z } et F 2 = {(x,0,0) où x R}. Nous avons déjà démontré que F 1 est le sous-espace vectoriel de R 3 engendré par les vecteurs (2,1,0) et (3,0,1). De la même manière F 2 est le sous-espace vectoriel de R 3 engendré par le vecteur (1,0,0). Montrons que F 1 et F 2 sont supplémentaires dans R 3. - Soit v F 1 F 2, alors v = (2y + 3z,y,z) = (x,0,0). On en déduit que y = z = 0 et donc x = 2y + 3z = 0. Par suite, v = 0. D où F 1 F 2 = {0}. - Soit à présent v R 3, v = (x,y,z). On cherche u 1 F 1 et u 2 F 2 tels que v = u 1 + u 2. Donc (x,y,z) = (2y 1 + 3z 1,y 1,z 1 ) + (x 2,0,0) = (x 2 + 2y 1 + 3z 1,y 1,z 1 ). On choisit donc y 1 = y, z 1 = z et x 2 = x 2y 1 3z 1 = x 2y 3z. On obtient v = (x 2y 3z,0,0) + (2y + 3z,y,z). Donc v peut s écrire comme somme d un vecteur de F 1 et d un vecteur de F 2. - On a donc bien F 1 F 2 = R 3. F 1 F 2 10 M. Pelini, V. Ledda
Un K-espace vectoriel est un ensemble non vide E muni : d une loi de composition interne, c est-à-dire d une application de E E dans E : E E E
Exo7 Espaces vectoriels Vidéo partie 1. Espace vectoriel (début Vidéo partie 2. Espace vectoriel (fin Vidéo partie 3. Sous-espace vectoriel (début Vidéo partie 4. Sous-espace vectoriel (milieu Vidéo partie
Plus en détailFormes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions
Formes quadratiques Imen BHOURI 1 Ce cours s adresse aux étudiants de niveau deuxième année de Licence et à ceux qui préparent le capes. Il combine d une façon indissociable l étude des concepts bilinéaires
Plus en détailCours de mathématiques
DEUG MIAS premier niveau Cours de mathématiques année 2003/2004 Guillaume Legendre (version révisée du 3 avril 2015) Table des matières 1 Éléments de logique 1 1.1 Assertions...............................................
Plus en détailExo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.
Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).
Plus en détailExercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer
Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy
Plus en détailGéométrie dans l espace Produit scalaire et équations
Chapitre 11. 2ème partie Géométrie dans l espace Produit scalaire et équations Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES 2ème partie Produit scalaire Produit scalaire
Plus en détailCours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables
Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........
Plus en détailChapitre 2. Matrices
Département de mathématiques et informatique L1S1, module A ou B Chapitre 2 Matrices Emmanuel Royer emmanuelroyer@mathuniv-bpclermontfr Ce texte mis gratuitement à votre disposition a été rédigé grâce
Plus en détailCorrigé Problème. Partie I. I-A : Le sens direct et le cas n= 2
33 Corrigé Corrigé Problème Théorème de Motzkin-Taussky Partie I I-A : Le sens direct et le cas n= 2 1-a Stabilité des sous-espaces propres Soit λ une valeur propre de v et E λ (v) le sous-espace propre
Plus en détailCalcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.
1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le
Plus en détailFonctions de plusieurs variables
Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme
Plus en détailEspérance conditionnelle
Espérance conditionnelle Samy Tindel Nancy-Université Master 1 - Nancy Samy T. (IECN) M1 - Espérance conditionnelle Nancy-Université 1 / 58 Plan 1 Définition 2 Exemples 3 Propriétés de l espérance conditionnelle
Plus en détailExercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels
Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels Exercice 1 On considére le sous-espace vectoriel F de R formé des solutions du système suivant : x1 x 2 x 3 + 2x = 0 E 1 x 1 + 2x 2 + x 3
Plus en détailIntroduction à l étude des Corps Finis
Introduction à l étude des Corps Finis Robert Rolland (Résumé) 1 Introduction La structure de corps fini intervient dans divers domaines des mathématiques, en particulier dans la théorie de Galois sur
Plus en détailDe même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que
Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer
Plus en détailOptimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications
Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante
Plus en détailLe produit semi-direct
Le produit semi-direct Préparation à l agrégation de mathématiques Université de Nice - Sophia Antipolis Antoine Ducros Octobre 2007 Ce texte est consacré, comme son titre l indique, au produit semi-direct.
Plus en détail[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 30 avril 2015 Enoncés 1
[http://mpcpgedupuydelomefr] édité le 3 avril 215 Enoncés 1 Exercice 1 [ 265 ] [correction] On note V l ensemble des matrices à coefficients entiers du type a b c d d a b c c d a b b c d a et G l ensemble
Plus en détail3. Conditionnement P (B)
Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte
Plus en détailPour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.
Les pages qui suivent comportent, à titre d exemples, les questions d algèbre depuis juillet 003 jusqu à juillet 015, avec leurs solutions. Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.
Plus en détailExercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes
Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)
Plus en détailContexte. Pour cela, elles doivent être très compliquées, c est-à-dire elles doivent être très différentes des fonctions simples,
Non-linéarité Contexte Pour permettre aux algorithmes de cryptographie d être sûrs, les fonctions booléennes qu ils utilisent ne doivent pas être inversées facilement. Pour cela, elles doivent être très
Plus en détailProposition. Si G est un groupe simple d ordre 60 alors G est isomorphe à A 5.
DÉVELOPPEMENT 32 A 5 EST LE SEUL GROUPE SIMPLE D ORDRE 60 Proposition. Si G est un groupe simple d ordre 60 alors G est isomorphe à A 5. Démonstration. On considère un groupe G d ordre 60 = 2 2 3 5 et
Plus en détailProgrammation linéaire et Optimisation. Didier Smets
Programmation linéaire et Optimisation Didier Smets Chapitre 1 Un problème d optimisation linéaire en dimension 2 On considère le cas d un fabricant d automobiles qui propose deux modèles à la vente, des
Plus en détailFONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)
FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité
Plus en détailÉTUDE ASYMPTOTIQUE D UNE MARCHE ALÉATOIRE CENTRIFUGE
ÉTUDE ASYMPTOTIQUE D UNE MARCHE ALÉATOIRE CENTRIFUGE JEAN-DENIS FOUKS, EMMANUEL LESIGNE ET MARC PEIGNÉ J.-D. Fouks. École Supérieure d Ingénieurs de Poitiers. 40 avenue du Recteur Pineau, 860 Poitiers
Plus en détailPremière partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015
Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k
Plus en détailProblème 1 : applications du plan affine
Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées
Plus en détailRésolution d équations non linéaires
Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique
Plus en détailOptimisation Discrète
Prof F Eisenbrand EPFL - DISOPT Optimisation Discrète Adrian Bock Semestre de printemps 2011 Série 7 7 avril 2011 Exercice 1 i Considérer le programme linéaire max{c T x : Ax b} avec c R n, A R m n et
Plus en détail* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable
Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I
Plus en détailPlanche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé
Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette
Plus en détailContinuité en un point
DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à
Plus en détailImage d un intervalle par une fonction continue
DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction
Plus en détailÉtudier si une famille est une base
Base raisonnée d exercices de mathématiqes (Braise) Méthodes et techniqes des exercices Étdier si ne famille est ne base Soit E n K-espace vectoriel. Comment décider si ne famille donnée de vecters de
Plus en détail* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours
Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****
Plus en détailRappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie
Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie 1 Définition des nombres complexes On définit sur les couples de réels une loi d addition comme suit : (x; y)
Plus en détail3 Approximation de solutions d équations
3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle
Plus en détailIntégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé
Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.
Plus en détailCalcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach
Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte
Plus en détailUniversité Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications
Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010 Applications 1 Introduction Une fonction f (plus précisément, une fonction réelle d une variable réelle) est une règle qui associe à tout réel x au
Plus en détailChapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme
Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet
Plus en détailOM 1 Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables
Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables PCSI 2013 2014 Certaines partie de ce chapitre ne seront utiles qu à partir de l année prochaine, mais une grande partie nous servira dès cette année.
Plus en détailExtrait du poly de Stage de Grésillon 1, août 2010
MINI-COURS SUR LES POLYNÔMES À UNE VARIABLE Extrait du poly de Stage de Grésillon 1, août 2010 Table des matières I Opérations sur les polynômes 3 II Division euclidienne et racines 5 1 Division euclidienne
Plus en détailI - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES
I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et
Plus en détailChapitre 7. Statistique des échantillons gaussiens. 7.1 Projection de vecteurs gaussiens
Chapitre 7 Statistique des échantillons gaussiens Le théorème central limite met en évidence le rôle majeur tenu par la loi gaussienne en modélisation stochastique. De ce fait, les modèles statistiques
Plus en détail1 Première section: La construction générale
AMALGAMATIONS DE CLASSES DE SOUS-GROUPES D UN GROUPE ABÉLIEN. SOUS-GROUPES ESSENTIEL-PURS. Călugăreanu Grigore comunicare prezentată la Conferinţa de grupuri abeliene şi module de la Padova, iunie 1994
Plus en détailUne forme générale de la conjecture abc
Une forme générale de la conjecture abc Nicolas Billerey avec l aide de Manuel Pégourié-Gonnard 6 août 2009 Dans [Lan99a], M Langevin montre que la conjecture abc est équivalente à la conjecture suivante
Plus en détailCHAPITRE 10. Jacobien, changement de coordonnées.
CHAPITRE 10 Jacobien, changement de coordonnées ans ce chapitre, nous allons premièrement rappeler la définition du déterminant d une matrice Nous nous limiterons au cas des matrices d ordre 2 2et3 3,
Plus en détailSimulation de variables aléatoires
Chapter 1 Simulation de variables aléatoires Références: [F] Fishman, A first course in Monte Carlo, chap 3. [B] Bouleau, Probabilités de l ingénieur, chap 4. [R] Rubinstein, Simulation and Monte Carlo
Plus en détailChapitre 2 Le problème de l unicité des solutions
Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)
Plus en détailCalcul différentiel sur R n Première partie
Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité
Plus en détailMATHEMATIQUES APPLIQUEES Equations aux dérivées partielles Cours et exercices corrigés
MATHEMATIQUES APPLIQUEES Equations aux dérivées partielles Cours et exercices corrigés Département GPI 1ère année Avril 2005 INPT-ENSIACET 118 route de Narbonne 31077 Toulouse cedex 4 Mail : Xuan.Meyer@ensiacet.fr
Plus en détailLimites finies en un point
8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,
Plus en détailThéorème du point fixe - Théorème de l inversion locale
Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion
Plus en détailAngles orientés et trigonométrie
Chapitre Angles orientés et trigonométrie Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Trigonométrie Cercle trigonométrique. Radian. Mesure d un angle orienté, mesure principale.
Plus en détailFonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre
IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables
Plus en détailI. Polynômes de Tchebychev
Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire
Plus en détailaux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale.
MODÉLISATION ET SIMULATION EQUATIONS AUX DIFFÉRENCES (I/II) 1. Rappels théoriques : résolution d équations aux différences 1.1. Équations aux différences. Définition. Soit x k = x(k) X l état scalaire
Plus en détailDOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10.
A1 Trouvez l entier positif n qui satisfait l équation suivante: Solution 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. En additionnant les termes du côté gauche de l équation en les mettant sur le même dénominateur
Plus en détailProgrammation linéaire
Programmation linéaire DIDIER MAQUIN Ecole Nationale Supérieure d Electricité et de Mécanique Institut National Polytechnique de Lorraine Mathématiques discrètes cours de 2ème année Programmation linéaire
Plus en détailStructures algébriques
Structures algébriques 1. Lois de composition s Soit E un ensemble. Une loi de composition interne sur E est une application de E E dans E. Soient E et F deux ensembles. Une loi de composition externe
Plus en détailFibonacci et les paquerettes
Fibonacci et les paquerettes JOLY Romain & RIVOAL Tanguy Introduction Quand on entend dire que l on peut trouver le nombre d or et la suite de Fibonacci dans les fleurs et les pommes de pin, on est au
Plus en détailAlgorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome
Algorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome Frédéric Jean Unité de Mathématiques Appliquées ENSTA Le 02 février 2006 Outline 1 2 3 Modélisation Géométrique d un Robot Robot
Plus en détailThéorie et codage de l information
Théorie et codage de l information Les codes linéaires - Chapitre 6 - Principe Définition d un code linéaire Soient p un nombre premier et s est un entier positif. Il existe un unique corps de taille q
Plus en détailApproximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2
Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Albert Cohen Dans ce cours, on s intéresse à l approximation numérique d équations aux dérivées partielles linéaires qui admettent une formulation
Plus en détailCours d Analyse 3 Fonctions de plusieurs variables
Université Claude Bernard, Lyon I Licence Sciences, Technologies & Santé 43, boulevard 11 novembre 1918 Spécialité Mathématiques 69622 Villeurbanne cedex, France L. Pujo-Menjouet pujo@math.univ-lyon1.fr
Plus en détailCapes 2002 - Première épreuve
Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série
Plus en détail2 Division dans l anneau des polynômes à plusieurs variables
MA 2 2011-2012 M2 Algèbre formelle 1 Introduction 1.1 Référence Ideals, varieties and algorithms, D. Cox, J. Little, D. O Shea, Undergraduate texts in Mathematics, Springer 1997. Using algebraic geometry,
Plus en détailItems étudiés dans le CHAPITRE N5. 7 et 9 p 129 D14 Déterminer par le calcul l'antécédent d'un nombre par une fonction linéaire
CHAPITRE N5 FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION Code item D0 D2 N30[S] Items étudiés dans le CHAPITRE N5 Déterminer l'image
Plus en détailCorrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010
Corrigé du baccalauréat S Asie juin 00 EXERCICE Commun à tous les candidats 4 points. Question : Le triangle GBI est : Réponse a : isocèle. Réponse b : équilatéral. Réponse c : rectangle. On a GB = + =
Plus en détailI. Ensemble de définition d'une fonction
Chapitre 2 Généralités sur les fonctions Fonctions de références et fonctions associées Ce que dit le programme : Étude de fonctions Fonctions de référence x x et x x Connaître les variations de ces deux
Plus en détail108y= 1 où x et y sont des entiers
Polynésie Juin 202 Série S Exercice Partie A On considère l équation ( ) relatifs E :x y= où x et y sont des entiers Vérifier que le couple ( ;3 ) est solution de cette équation 2 Déterminer l ensemble
Plus en détailMoments des variables aléatoires réelles
Chapter 6 Moments des variables aléatoires réelles Sommaire 6.1 Espérance des variables aléatoires réelles................................ 46 6.1.1 Définition et calcul........................................
Plus en détailn N = u N u N+1 1 u pour u 1. f ( uv 1) v N+1 v N v 1 1 2 t
3.La méthode de Dirichlet 99 11 Le théorème de Dirichlet 3.La méthode de Dirichlet Lorsque Dirichlet, au début des années 180, découvre les travaux de Fourier, il cherche à les justifier par des méthodes
Plus en détail* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours.
Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I
Plus en détailExercices et corrigés Mathématique générale Version β
Université libre de Bruxelles Années académiques 2008-2050 Université catholique de Louvain Exercices et corrigés Mathématique générale Version β Laurent Claessens Nicolas Richard Dernière modification
Plus en détailPlan du cours : électricité 1
Semestre : S2 Module Physique II 1 Electricité 1 2 Optique géométrique Plan du cours : électricité 1 Partie A : Electrostatique (discipline de l étude des phénomènes liés aux distributions de charges stationnaires)
Plus en détailSouad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/
Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation
Plus en détailPolynômes à plusieurs variables. Résultant
Polynômes à plusieurs variables. Résultant Christophe Ritzenthaler 1 Relations coefficients-racines. Polynômes symétriques Issu de [MS] et de [Goz]. Soit A un anneau intègre. Définition 1.1. Soit a A \
Plus en détailEXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)
EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat
Plus en détailIntégration et probabilités TD1 Espaces mesurés
Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés 2012-2013 1 Petites questions 1) Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? 2) Si F et G sont deux tribus, est-ce que F G est toujours une tribu?
Plus en détailDéterminants. Marc SAGE 9 août 2008. 2 Inverses et polynômes 3
Déterminants Marc SAGE 9 août 28 Table des matières Quid des formes n-linéaires alternées? 2 2 Inverses et polynômes 3 3 Formule de Miller pour calculer un déterminant (ou comment illustrer une idée géniale)
Plus en détailContinuité d une fonction de plusieurs variables
Chapitre 2 Continuité d une fonction de plusieurs variables Maintenant qu on a défini la notion de limite pour des suites dans R n, la notion de continuité s étend sans problème à des fonctions de plusieurs
Plus en détailCalcul intégral élémentaire en plusieurs variables
Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables PC*2 2 septembre 2009 Avant-propos À part le théorème de Fubini qui sera démontré dans le cours sur les intégrales à paramètres et qui ne semble pas explicitement
Plus en détailCours de Mécanique du point matériel
Cours de Mécanique du point matériel SMPC1 Module 1 : Mécanique 1 Session : Automne 2014 Prof. M. EL BAZ Cours de Mécanique du Point matériel Chapitre 1 : Complément Mathématique SMPC1 Chapitre 1: Rappels
Plus en détailCHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES.
CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE EQUATIONS DIFFERENTIELLES Le but de ce chapitre est la résolution des deux types de systèmes différentiels linéaires
Plus en détail8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2
Chapitre 8 Fonctions de plusieurs variables 8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles Définition. Une fonction réelle de n variables réelles est une application d une partie de R
Plus en détailwww.h-k.fr/publications/objectif-agregation
«Sur C, tout est connexe!» www.h-k.fr/publications/objectif-agregation L idée de cette note est de montrer que, contrairement à ce qui se passe sur R, «sur C, tout est connexe». Cet abus de langage se
Plus en détailSéquence 10. Géométrie dans l espace. Sommaire
Séquence 10 Géométrie dans l espace Sommaire 1. Prérequis 2. Calculs vectoriels dans l espace 3. Orthogonalité 4. Produit scalaire dans l espace 5. Droites et plans de l espace 6. Synthèse Dans cette séquence,
Plus en détailC algèbre d un certain groupe de Lie nilpotent.
Université Paul Verlaine - METZ LMAM 6 décembre 2011 1 2 3 4 Les transformations de Fourier. Le C algèbre de G/ Z. Le C algèbre du sous-groupe G 5 / vect{u,v }. Conclusion. G un groupe de Lie, Ĝ l ensemble
Plus en détailL ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ
L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ INTRODUCTION Données : n individus observés sur p variables quantitatives. L A.C.P. permet d eplorer les liaisons entre variables et
Plus en détailCONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures)
CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE (durée : cinq heures) Une composition portant sur la statistique. SUJET Cette épreuve est composée d un
Plus en détailThéorie de la mesure. S. Nicolay
Théorie de la mesure S. Nicolay Année académique 2011 2012 ii Table des matières Introduction v 1 Mesures 1 1.1 Sigma-algèbres................................. 1 1.2 Mesures.....................................
Plus en détailFonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples
45 Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples Les espaces vectoriels considérés sont réels, non réduits au vecteur nul et
Plus en détailNOTATIONS PRÉLIMINAIRES
Pour le Jeudi 14 Octobre 2010 NOTATIONS Soit V un espace vectoriel réel ; l'espace vectoriel des endomorphismes de l'espace vectoriel V est désigné par L(V ). Soit f un endomorphisme de l'espace vectoriel
Plus en détailChapitre 1 Cinématique du point matériel
Chapitre 1 Cinématique du point matériel 7 1.1. Introduction 1.1.1. Domaine d étude Le programme de mécanique de math sup se limite à l étude de la mécanique classique. Sont exclus : la relativité et la
Plus en détailPEUT-ON «VOIR» DANS L ESPACE À N DIMENSIONS?
PEUT-ON «VOIR» DANS L ESPACE À N DIMENSIONS? Pierre Baumann, Michel Émery Résumé : Comment une propriété évidente visuellement en dimensions deux et trois s étend-elle aux autres dimensions? Voici une
Plus en détailCarl-Louis-Ferdinand von Lindemann (1852-1939)
Par Boris Gourévitch "L'univers de Pi" http://go.to/pi314 sai1042@ensai.fr Alors ça, c'est fort... Tranches de vie Autour de Carl-Louis-Ferdinand von Lindemann (1852-1939) est transcendant!!! Carl Louis
Plus en détailComparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10
PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?
Plus en détail