LEUCEMIE LYMPHOIDE CHRONIQUE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LEUCEMIE LYMPHOIDE CHRONIQUE"

Transcription

1 LEUCEMIE LYMPHOIDE CHRONIQUE V. Leblond >50 ans = 90% = 2 3 à 5 cas/ par an 20 à 30 X plus en Europe, USA, Australie qu en Chine, Japon, Inde 1

2 EPIDEMIOLOGIE LLC : incidence en fonction de l âge Surveillance, Epidemiology and End Results (SEER) program

3 Nouveaux cas de cancer en France, en 2000 (1) Morton et al. Blood 2006; 107:

4 Lymphocytose monoclonale de type LLC ( MBL) sujets > 40 ans - hémogramme normal -sang périphérique cytométrie en flux 4 couleurs 3.5% Risque d évolution vers une LLC: 1% / an Rawstron et al., Blood 2002, 100 : Mortalité par cancer 4

5 DIAGNOSTIC 70 à 80% de diagnostics fortuits ORIENTATION NFS (>5000 Lymphocytes B /mm 3 ) Frottis 5

6 Cytomètre en flux Diagnostic Immunophénotypage 6

7 SCORE DE MATUTES molécules membranaires points 1 0 intensité des Igs faible moyen/fort CD5 positif négatif CD23 positif négatif FMC7 négatif positif intensité CD22 faible/négatif moyen/fort ou CD79b 90% des LLC-B (typiques) ont un score 4 si score < 4 : discuter autre sd lymphoprolifératif (intensité CD20, cycline D1, caryotype) (CD5- et score 4: refaire sur sang frais) Matutes et al, Leukemia 1994 Moreau et al., Am J Clin Pathol 1997 Classification clinique 7

8 CLL : classification de Binet définition des sites ganglionnaires stade A Hb > 100 g/l et plaquettes >100 x 109 /l < 3 aires ganglionnaires 1 stade B Hb > 100 g/l et plaquettes > 100 x 10 9 /l 3 aires ganglionnaires 2 stade C Hb < 100 g/l et/ou plaquettes < 100 x 10 9 /l Quelque soit le nombre d aire atteintes Binet et al., Cancer 1981, 48 : Une leucémie indolente? 8

9 Binet : survie stades A vs population % de survie Années A = Hb > 12g/dl et < ly/mm 3 Binet % des patients étude LLC-76 survie médiane étude LLC-90 stade 63% > 10 ans stade B 30% 5 ans 81 mois stade C 7% 2 ans 60 mois 9

10 La LLC en tiers AUTRES FACTEURS PRONOSTIQUES 10

11 Épidémiologie des facteurs pronostiques Publications évaluant le pronostic dans la LLC depuis 1983 Shanafelt, Blood, 103, 2004 BIOLOGIE 11

12 Temps de doublement des lymphocytes Simple Extrapolation sur 3 à 4 mois DT Stades A seuil de positivité : 20% CD38 CD38 - CD38 + Hamblin et al., Blood 2000, 95 :

13 Cytogénétique 11q- 13q- (isolée) Nal 17p- +12q Döhner et al., NEJM 2000, 343: 1910 ZAP 70 (Zeta chain associated protein) (Tyrosine kinase) 13

14 14

15 Statut mutationnel Formes mutées (n = 46) Formes non mutées (n = 38) Hamblin et al., Blood 1999, 94 :

16 Döhner et al., NEJM 2000, 343: 1910 AU TOTAL LES INCONTOURNABLES: -Temps de doublement -Cytogénétique : del(17p), del(11q) Autres facteurs pronostiques ( sujets jeunes) La mutation du gène des immunoglobulines ZAP 70 CD38 etc 16

17 TRAITEMENTS Recherche de complications 17

18 Examens au diagnostic Réticulocytes Haptoglobine/VS Coombs direct Electrophorèse des protides sériques + IF Hémolyse Hypogamma? Pic? Imagerie si adénopathies et traitement souhaité La leucémie lymphoïde chronique Quel traitement chez le sujet âgé? 18

19 La LLC: les paradoxes Survie De quelques mois à une survie identique à la population de même âge Traitements De l abstention à l allogreffe L evolution de la prise en charge de la LLC Les décisions thérapeutiques sont influencées par les caractéristiques de la maladie (stade, 17p-), l état général du patient ( PS) et ses comorbidités ( fonction rénale ) De la traditionnelle approche palliative but: obtenir un contôle de la maladie et des symptomes avec peu de toxicité et une bonne qualité de vie Mais nécessitant de nombreux traitements rapprochés Sans avantage de survie entre les différents traitements Envisager une approche adaptée à la qualité de la réponse Avec l obtention d une rémission complète clinique (RC) associée à une maladie résiduelle indétectable (MRD) Ce qui augmente la survie sans progression et pourrait augmenter la survie globale 19

20 Qui et quand traiter? Critères «classiques» Binet stades B (évolutif?) et C Temps de doublement < 12 mois 20

21 CLL : NCI-WG critères de maladie active - Symptômes B - Fatigue - Cytopénies non auto-immunes (Rai stages III & IV / Binet stage C) - Adénopathie(s) symptomatique(s) - Hepatosplénomégalie symptomatique - Hyperlymphocytose progressive -> 50% en 2 mois temps de doublement < 6 mois - AHAI ou thrombopénie corticorésistante Classification des LLC (nécessitant un traitement) CD5 CD19 SIg (wk) CD23 CD20 (wk) 30% patients LLC génétiquement stable V H mutées et non V H % 65% patients LLC génétiquement instable V H non mutées ou V H 3-21 LLC résistante au TT -17p (p53) deletion - mutation p53 21

22 COMMENT? Stratégie thérapeutique Si oui: prendre en compte contexte physiologique (âge + comorbidité) éléments pronostiques (17p-) COMMENT? Si possible dans des essais thérapeutiques Raisonner en comorbidités et non en âge Patients sans comorbidité: Le but: rémission complète avec maladie résiduelle négative? ( Guérison???) Patients avec comorbidité Le but: qualité de vie? 22

23 Maladie résiduelle Numbre de cellules tumorales (log scale) Chlorambucil Fludarabine temps auto BMT Campath-1H MoAb +fludarabine Nouvelles combinaisons? Mini- allo BMT? RC NCI Molecular remission Complexité des sujets âgés âge Etat cognitif Modification liées au vieillissement Comorbidités Polymédications Patient âgé Dépression Equilibre Chutes Etat fonctionnel Autonomie Dénutrition Environnement socio-familial 23

24 Hétérogénéité de la population âgée et espérance de vie individuelle Parfois évidente : le recours à l EGA n est pas utile Adapter le traitement aux patients en fonction des comorbidités Médiane âge au diagnostic: 72 ans 1 Les patients âgés peuvent avoir ou non des comorbidités no. de comorbidités n/a Age au diagnostic (ans) Patients 1 (%) Moyenne comorbidités n/a Ries LAG, et al. SEER Cancer Statistics Review, Yancik R, Cancer 1997; 80:

25 Objectifs évaluation gérontologique au niveau individuel Meilleure adéquation patient / traitement Améliorer tolérance / compliance / qualité de vie Modifications du protocole thérapeutique Adaptation de doses Interventions * traitement des comorbidités * dépistage et exploration de troubles cognitifs * prise en charge de la dénutrition * traitement anti-dépresseur * mise en place d aides pour prévenir les hospitalisations pour perte d autonomie... Evaluation gérontologique globale 25

26 Espérance de vie individuelle et décision thérapeutique Certes Espérance de vie moyenne de 10 ans à 82 ans pour les femmes à 78 ans pour les hommes Femmes de 80 ans : 25 % 100 ans Mais population hétérogène Espérance de vie moyenne (années) Groupe 1 : Vieillissement harmonieux Pas de co-morbidité significative, de dépendance, de syndrome gériatrique Groupe 2 : Intermédiaires Groupe 3 :Fragilisés (1 critère ou +) Dépendant au moins 1 critère ADL > 3 co-morbidités significatives >1 syndrome gériatrique (démence, chutes, incontinence) Age Harmonieux Fragilisés 70 19,6 8, , , ,8 2,6 90 6,8 1,8 Impact du nombre et de la gravité des comorbidités sur la survie des patients avec une LLC 1.0 Nombre 1.0 Sévérité Survie OS Survie OS CCS 0 CCS CCS p = Mois 0.0 p = Mois Goede et al. IWCLL

27 The G8 screening questionnaire ONCODAGE Eight questions By a trained nurse 5 to 10 min to perform Appetite, Weight loss, BMI Mobility Mood and cognition Number medications Patient-related health Age categories Abnormal if 14 Preliminary analysis Se: 89.6% ; Sp: 60.4% Courtesy of Pierre Soubeyran Principalement dans les tumeurs du sein Tumor site N % ONCODAGE G8 Duration of CGA 67.7 mn +/ Prevalence of abnormal MGA 80% At least one abnormal questionnaire (Gold standard) Questionnaire with missing question(s) considered abnormal non métastatiques 1425 pts Anorm al n % ADL < Breast Colorectal Lung Prostate Lymphoma H&N IADL < GDS MMS < MNA 23, Get up & Go >20 s CIRS-G Grade

28 Primary endpoint G8 Time to be completed: 4.4 min +/-2.9 N % Altered G8 Normal G8 Total Abnormal MGA Normal MGA Total Good reproducibility: kappa = 0.65 Courtesy of Pierre Soubeyran Conclusions G8 A large series of 1668 patients 6 types of cancer before treatment 1425 patients eligible and evaluable Geriatric assessment abnormal in 80% G8 questionnaire abnormal ( 14) in 68.5% Good reproducibility (K = 0.65) Completed by nurse (88%) in less than 10 (98.7%) Primary endpoint Se: 76.6% ; Sp: 64.4% G8 slightly superior to VES13 Courtesy of Pierre Soubeyran 28

29 Les armes thérapeutiques Chimiothérapie classique Fludarabine et «fludarabine-based» Immunothérapie Nouvelles molécules Supportive care Median age of patients in pivotal phase III CLL trials Median age of diagnosis = 72 F F Age (yrs) Cam FC 1. Goede V and Hallek M. Drugs Aging. 2011;28(3): Hallek M, et al. Lancet. 2010;376: Robak T, et al. J Clin Oncol. 2010;28(10):

30 Différentes approches thérapeutiques chez les patients avec une LLC en première ligne: chimiothérapie Réponse globale RC Médiane PFS Maladie résiduelle negative CLB 40-60% 4% 12 mois 0% F 60-80% 5 20% 24 mois <10% Essais randomisés F>C ( RC et PFS) Be 70% 20-30% 22 mois NA Be > C FC 80-90% 20-40% 48 mois <20% FC>F>C(RC et PFS) FC > F > C ( RC et PFS) CLB: Chlorambucil, F: fludarabine, Be: Bendamustine C: Cyclophosphamide ( Rai 2000, Catovsky 2007, Eichhorst 2006, Eichhorst 2007, Knauf 2007) Chloraminophène (Chlorambucil ) Posologie AMM (gélules à 2 mg) 6 à 10 mg/m²/j 5 jours par mois 30 gélules: 12 euros 30 gel = 12,38 30 gel = 12, gel = 12,38 30

31 Chloraminophène Schémas multiples Réponse : 40 à 60% RC : 0 5% Pas d intérêt de rajouter un corticoïde Très bien toléré Protocole CLL5, patients > 65 ans (mediane 70 ans) médiane de survie F 45.8 mois; Clb 63.6 mois p =

32 Fludarabine (Fludara ) Posologie AMM (cp à 10 mg) 40 mg/m²/j 5 jours par mois 15 cp = 474,40 Fludarabine Réponse globale : 80% RC : jusqu à 10% Infections, cytopénies centrales AHAI sévères Fonction rénale clearance>50ml/mn Syndrome de lyse Bactrim + Zélitrex acide folinique 32

33 Meta-analyse des analogues des purines en première ligne (Steurer et al., Cancer Treatment Rev. 32:377, 2006) Mabcampath (Alemtuzumab) CD52 CD20 Mabthera (Rituximab) Lymphocyte B 33

34 Différentes approches thérapeutiques chez les patients avec une LLC en première ligne: immunothérapie Alemtuzumab (Lundin 2002) Réponse globale RC Médiane PFS Maladie résiduelle negative 87% 19% 18 mois NA Alemtuzumab (Hillmen 2006) 83% 22% 18 mois NA Essais randomisés A > CLB (Réponse et PFS) Rituximab ( Hainsworth % 7% 19mois NA Alemtuzumab > Chloraminophène ( Réponse et PFS) Campath (Mabcampath ) Posologie AMM (amp à 30 mg) 30 mg x 3/ sem 4 à 12 semaines En SC - Réactivation CMV (10%) - Neutropénies (répondent au G-CSF) - Infections (Bactrim, acide folinique, Zelitrex ) 3 amp = 435,40 3 amp = 435,40 34

35 Différentes approches thérapeutiques chez les patients avec une LLC en première ligne: chimioimmunothérapie Réponse globale R C Médiane PFS Maladie résiduelle negative FCR (Keating 2005) 95% 70% 80 mois 78% des CR* R-FCM ( Bosch 2007) 98% 77% NA 37%- 57% des CR PCR ( Kay 2007) 91% 41% 34 mois 73% des CR* FCM ( Bosch 2008) 90% 64% 37 mois 40% des CR PR (Yunus 2003) 50% 41% NA NA FR ( Byrd 2003) 90% 20-40% 24 mois <5% Résultats du CLL-8 : RFC > FC ( PFS,survie) F: fludarabine, C: cyclophosphamide, M: mitoxantrone, P: pentostatine, R: rituximab *étude maladie résiduelle avec technique peu sensible Chemoimmunotherapy: CLL8 Study Design Patients with untreated, active CLL and good physical fitness (CIRS 6, creatinine clearance 70 ml/min) R FCR FC 6 courses C1 C2 C3 C4 C5 C6 Follow up Primary endpoint -Progression-free survival (PFS) Secondary endpoints - Overall survival - Rates of molecular, complete and partial remission - Rates of treatment-related adverse effects 35

36 Critère principal : SSP (n = 817) Suivi médian : 25,5 mois Absence de progression (%) 1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 LLC 1ère ligne Étude CLL-8 Résultats FC, médiane : 32,3 mois R-FC, médiane : 42,8 mois p = 0, Durée (ans) 0 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 Analyse en sous-groupes : Stades Binet A + B : allongement significatif de la SSP avec R-FC (p = 0,000001) Stade Binet C : SSP comparable dans les 2 groupes (p = 0,44) ASH D après Hallek M et al., abstract 325 actualisé Impact sur la survie globale avec un suivi médian de 37 mois p=

37 CLL8 Analyse cytogénétique et survie (Hallek et al. ASH 2009, abstract 535) FC FCR Schéma général de l Etude LLC 2007 SA 500 mg/m2 37

38 FC/FCR light chez les patients âgés avec une LLC Age Nombre pts Réponse globale/ R C (%) Médiane PFS Doses FCR (Fooni 2009) 58 ans (35-85) 50 pts 100/79 22 mois 13% neutropénie grade3/4 IV: F= 20 mg (J1-3) C =150 mg(j1-3) R en entretien 500mg/m2 tous les 3 mois jusqu à la rechute FC (Marotta 2000) 75 ans 20 pts 85/15 NR IV: F=15mg (J1-4), C=200mg (J1-4) FC (Forconi 2007) ans 13 pts 100/61 NR PO:F= 25mg (J1-4), C=150 mg (J1-4) F: fludarabine, C: cyclophosphamide R: rituximab Other chemoimmunotherapy combinations may allow therapy to be adapted to individual patients needs Go-go Completely independent No co-morbidity Normal life expectancy Aggressive chemotherapy Slow-go No-go Some co-morbidity Severely handicapped Impaired organ function High co-morbidity Reduced performance Reduced status life expectancy Less aggressive approach Palliative care Rituximab-FC is the standard of care Where to draw the line? What is the standard of care? 38

39 Bendamustine Bifunctional Antineoplastic Agent CH 3 N ClH 2 C N N CO 2 H Alkylating Group ClH 2 C Purine-like Benzimidazole Ring Available in Germany, Unique in vitro anti-tumor profile Rummel M, et al. J Clin Oncol. 2005;23: Phase I study in patients with MM and renal disease: bendamustine pharmacokinetics Bendamustine* concentration (ng/ml) 10, Patients with normal renal function (n=12) Patients with impaired renal function/dialysisdependent (n=12) * Each patient received 120mg/m 2 d1+2 q4w Preiss R et al. Hematology J;2003:4(Suppl 1):Abs 394 and associated poster 39

40 Comparaison historique BR versus FCR Characteristic FCR CLL8 BR CR% 44.1% 32.7% PFS - 24 M 75% 70% MRD -Blood 67% 58% Gr3-4 Neutropenia 33.7% 7% Gr 3-4 Infections 26% 5% Bendamustine Augmentation des réponses complètes et de la survie sans progression dans un essai randomisés versus chloraminophène Meilleure tolérance que RFC en association avec le Rituximab AMM dans la LLC pour les patients inéligibles à la fludarabine Peut être administrée même avec une insuffisance rénale sévère sans diminution des doses Réelle place chez le sujet âgé avec comorbidités 40

41 Patients avec del 17p: quelles options thérapeutiques? Inefficacité des traitements activant P53 Intérêt de l Alemtuzumab Intérêt des fortes doses de corticoïdes* Nouvelles drogues (lénalidomide etc..) Options > ans FC FCR RChl FR Benda R-Benda ORR CR PFS 58% 13% 20 mo 69.9% 24.4% 30 mo 82 % 9% 24 mo 91 % 33% 42 mo 68 % 31% 22 mo 91 % 33% 18 mo 76 % Roback JCO 2010 Hillmen P, et al., ASH 2010 Woyach J, et al., JCO 2011 Knauf U, et al., JCO 2009 Fischer K, et al., ASH 2010, JCO

42 Essais LLC chez les patients unfit Study Treatment No. of patients CR (%) ORR (%) PFS (months) Comments GCLLSG CLL5 Chlorambucil Fludarabine Eichhorst et al, years of age No sig diff in PFS or OS Median age years Knauf et al, 2009 Multicentre phase III Chlorambucil Bendamustine Median age 64 years No sig diff in ORR in <65 and >65 year olds (BEN 71.6% vs 63.5%, p>0.3; CLB 28.4% vs 32.5%, p>0.06) PFS not influenced by age >65 years CLL208 Chlorambucil + Rituximab Hillmen et al, 2010 Median age 70 years (range 43 86) Ph II CLB-R +/- R maintenance* NR Foa et al, 2010 Median age 70.5 years (range 61 84) NR = not reported * Interim analysis measuring tumour response at end of induction phase on ITT Traitement du patient âgé o FCR / FC n est pas bien toléré chez les patients âgés avec des comorbidités o F a une toxicité acceptable mais pas n est pas supérieure au chlorambucil pour PFS et survie (Eichhorst B, Blood 2009) o la pentostatine est mieux tolérée chez le patient âgé et si insuffisance rénale o Modifications de dose F / FC peuvent avoir un effet anti-leucémique efficace et une relativement bonne tolérance chez les patients âgés avec une LLC mais à démontrer!!!! 42

43 Protocoles chez le sujet âgé «unfit» Comorbités dans les essais cliniques La recherche clinique doit explorer : o L impact de la co-morbidité chez les patients avec une LLC o Le développement d outils pour l identification et la stratification des comorbidités o Le bénéfice potentiel des protocoles «light» o L impact de la coopération gériatrie/ hématologie Adéquation entre la qualité de vie et la réponse. Catovsky Lancet 2007; Eichhorst JCO

44 Therapeutic Targets 1. Surface Molecules 2. Membrane Lipid Rafts 3. Signaling Pathways 4. Apoptosis induction 5. P53 modification 6. Ubiquitination / proteosome 7. HDAC inhibitors 8. Nucleoside biochemistry HLA-DR Cytokines Chemokines CD5 CD52 Bcl-2 BCR slg CD38 CD20 Syk ZAP70 p53 MDM2 Akt CD23 BAFF B-CLL lymphocyte Adapted from Press O, et al. Cancer J Sci Am. 1998:4(suppl 2):s19 s26, and M Hallek. Protocoles chez les patients avec comorbidités, non éligibles à la fludarabine essais industriels ( 600 patients) R+ bendamustine versus R+ chloraminophène CLL11: GA chloraminophène versus chloraminophène versus Rituximab + chloraminophène 44

45 Essai Intergroupe LLC/GOELAMS: pick the winner Critères d entrée 30< Clearance < 60 ml/min et ou 6< CIRS < patients AGE > 65 ans Ofatumumab Fludarabine Ofatumumab R Fludarabine + Cyclophosphamide (lite) Chlorambucil Bendamustine + Ofatumumab Faire un G-CSF avec une immunochimiothérapie? PFS (n=100) G-CSF curatif G-CSF primaire pas G-CSF Grüber M, at al. Ann Hematol

46 Modifications de la prise en charge de la LLC Evaluation du risque Traitement ZAP-70 CD38 IgV H FISH MRD LDT TK β2mg LDH Binet Rai s 1990s % Réponse globale 0% FCR FC F CLB s 1990s Complications - infections (hypogammaglob). bactériennes. virales - insuffisance médullaire - anémie et thrombopénie auto-immunes - érythroblastopénie - syndrome de Richter - autres K - Ig IV attention au pneumocoque - transfusions - corticothérapie - ciclosporine, EDX - chimiothérapie - selon 46

47 Conclusion sujet fit BUT: augmentation des rémissions complètes avec MRD negative grace à des traitements à la carte adaptés au profil génétique de chaque patient o Intérêt des nouvelles drogues pour les patients à caryotype défavorable o Développement de thérapeutiques ciblées o Combinaison avec nouveaux anticorps monoclonaux o Discuter traitement de consolidation et de maintenance Conclusion sujet unfit BUT: obtenir une bonne réponse au traitement pour avoir une bonne qualité de vie Développer des outils pour mieux évaluer les comorbidités et leurs impacts sur la prise en charge Développer les coopérations gériatrie/ hématologie FCR faisable même chez les sujets âgés ou avec une fonction rénale altérée si adaptation de doses Éléments en faveur effet-dose intensité plaide en faveur G-CSF prophylactique Discuter traitement de consolidation et de maintenance 47

48 Recommandations Stade A progressif, stades B symptomatiques et C État général 17p- Bon (go-go) Intermédiaire (slow-go) Mauvais (no go) Campath + dex R - FC F ou chb PCR R Benda R chlora Chloraminophène Fitness status and treatment selection in front-line CLL MRD-/OS Durable remission Symptom control/ palliation FC R FCR-lite? CVP-R?? CHOP-R? B (R)? Clb-R? Ofatumumab Thérapeutique ciblée Chlorambucil +/- R Very fit Very unfit 48

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie ESMO 14 L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie Cancer du SEIN Taxotere hebdo pas mieux et plus toxique Perrone F et al Ann Oncol 2014 Phase III : CMF vs Taxotere hebdo

Plus en détail

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse ALK et cancers broncho-pulmonaires Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse Toulouse, le 19 Février 2013 Adénocarcinomes : Lung Cancer Mutation Consortium Identification

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006 Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006 Cancer du rein à cellules claires métastatique (CRM) Plus de 30 % des CR deviendront métastatiques

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

NAVELBINE voie orale

NAVELBINE voie orale DENOMINATION DU MEDICAMENT & FORME PHARMACEUTIQUE NAVELBINE voie orale CARACTERISTIQUES Dénomination commune : vinorelbine Composition qualitative et quantitative : Statut : A.M.M. A.T.U. Classe ATC :

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Au titre de son initiative de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux médicaments brevetés effectués par les membres

Plus en détail

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib Programme AcSé Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib G. Vassal, J.Y. Blay, C. Cailliot, N. Hoog-Labouret, F. Denjean, M. Jimenez, A.L.

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var SFPO Octobre 2009 EPIDEMIOLOGIE Incidence : 1.35 M par an dans le monde (12,4%) 28 000

Plus en détail

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES R. Belhadj, R.Ahmed Nacer, F.Mehdid, M.Benakli, N.Rahmoune, M.Baazizi, F. Kaci, F.Harieche, F.Zerhouni,

Plus en détail

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Sylvie CHABAUD Direction de la Recherche Clinique et de l Innovation : Centre Léon Bérard - Lyon Unité de Biostatistique

Plus en détail

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Tarek Ben Othman Congrès de la STPI, 24 avril 2009 Plan Introduction

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR CLIMAT - PRODIGE 30 Etude de phase III randomisée évaluant l Intérêt de la colectomie première chez les patients porteurs d un cancer colique asymptomatique avec métastases hépatiques synchrones non résécables

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 4 novembre 2009 IRESSA 250 mg, comprimé pelliculé Boîte de 30 (CIP 395 950-7) ASTRAZENECA géfitinib Liste I Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription

Plus en détail

LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE (LMC)

LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE (LMC) LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE (LMC) La leucémie myéloïde chronique (LMC) est une hémopathie maligne appartenant au groupe des syndromes myéloprolifératifs. Elle est caractérisée par la présence d un marqueur

Plus en détail

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Institut Cancérologie de l Ouest CHIRURGIE Dr. Isabelle Jaffré CAS CLINIQUE 1 36 ans 90B sans CI radiothérapie

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DE L HEPATITE CHRONIQUE C EN 2009

PRISE EN CHARGE DE L HEPATITE CHRONIQUE C EN 2009 PRISE EN CHARGE DE L HEPATITE CHRONIQUE C EN 2009 CHU BAB EL OUED DR OSMANE DR MAHIOU PR NAKMOUCHE Evolution du traitement de hépatite c Découverte du génome de l HVC 1989 1989 1989 Evolution du traitement

Plus en détail

COMPARAISON DE QUATRE PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE POUR DES CANCERS DU POUMON NON A PETITES CELLULES (CBP NAPC) AVANCES

COMPARAISON DE QUATRE PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE POUR DES CANCERS DU POUMON NON A PETITES CELLULES (CBP NAPC) AVANCES COMPARAISON DE QUATRE PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE POUR DES CANCERS DU POUMON NON A PETITES CELLULES (CBP NAPC) AVANCES Approximativement, un tiers de tous les décès dus au cancer sont en relation avec

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner?

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Malika Benkerrou Site de référence pédiatrique national sur la drépanocytose Hôpital Robert Debré, Paris 3èmes Journées de la Drépanocytose en Martinique

Plus en détail

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE SERVICE DES LABORATOIRES DE BIOLOGIE CLINIQUE COMITE DES EXPERTS RAPPORT GLOBAL

Plus en détail

Essais thérapeutiques en onco-gériatrie : l exemple des lymphomes

Essais thérapeutiques en onco-gériatrie : l exemple des lymphomes Essais thérapeutiques en onco-gériatrie : l exemple des lymphomes Clinical trials in elderly patients: the lymphoma experience D. Garbay*, P. Soubeyran* RÉSUMÉ Longtemps, les sujets âgés ont été exclus

Plus en détail

Cancer Bronchique «Sujet Agé» Etat de la litterature

Cancer Bronchique «Sujet Agé» Etat de la litterature Cancer Bronchique «Sujet Agé» Etat de la litterature Situation en 2011 M CHAKRA Secteur Oncologie Thoracique CHU Arnaud de Villeneuve, Montpelier Qu est ce qu un sujet âgé? 70 ans est habituellement considéré

Plus en détail

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Nouveaux Anticoagulants Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Plan Petit rappel d hémostase Anticoagulant oraux classiques Les nouveaux anticoagulants (NAC) Dosage? Comment passer de l'un à l'autre

Plus en détail

Cancer colo-rectal : situation belge

Cancer colo-rectal : situation belge Cancer colo-rectal : situation belge J.-L. Van Laethem, MD, PhD Unité d'oncologie digestive Département médico-chirurgical de Gastro-entérologie Pas de conflit d intérêt déclaré Cancer du colon 7000 nouveaux

Plus en détail

TRAITEMENT DE L HÉPATITE B

TRAITEMENT DE L HÉPATITE B TRAITEMENT DE L HÉPATITE B P Mathurin Service d Hépatogastroentérologie Pr Paris Hôpital Claude Hurriez CHRU Lille CRITERES VIROLOGIQUES ET HISTOIRE NATURELLE 1 OBJECTIF THERAPEUTIQUE: Séroconversion HBe

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses 3 à 5/100 000 habitants Augmente avec l age 175 /100 000 >70 ans Notre file active toutes les maladies interstitielles confondues plus de 120 patients

Plus en détail

cytogénétiques 11 8-10, 12, 13, ainsi qu à des travaux moléculaires 14, 15 16, les questions posées par l équipe

cytogénétiques 11 8-10, 12, 13, ainsi qu à des travaux moléculaires 14, 15 16, les questions posées par l équipe LES LYMPHOMES B DE LA ZONE MARGINALE: un nouveau modèle d oncogenèse lymphoïde? Depuis de nombreuses années, l équipe de recherche «Pathologie de Cellules Lymphoïdes» au sein de l UMR5239, en collaboration

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

A C T I V Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007

A C T I V Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007 Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007 Edouard BINGEN, Robert COHEN, Corinne LEVY, France de La ROCQUE, Emmanuelle VARON, Yannick AUJARD, pour le GPIP-ACTIV Objectifs de l Observatoire des Méningites

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 Mesure 21 SOINS ET VIE DES MALADES Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 COLLECTION Rapports & synthèses POUR UN ACCÈS AUX THÉRAPIES CIBLÉES : - LES PLATEFORMES

Plus en détail

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay Etude AMARCOR Tolérance et immunogénicité du vaccin contre la fièvre jaune chez des sujets recevant une corticothérapie par voie générale : étude de cohorte observationnelle S. Kernéis, T. Ancelle, V.

Plus en détail

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Objectifs thérapeutiques Inhibition de la réplication virale Négativation

Plus en détail

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims 12 2014 HEMATOPOIESE Progéniteurs puis précurseurs Stimulation par facteur : activation spécifique de leur récepteur Moelle

Plus en détail

L anémie hémolytique auto-immune

L anémie hémolytique auto-immune L anémie hémolytique auto-immune La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à

Plus en détail

Introduction générale

Introduction générale Introduction générale Touchant près de 600 nouvelles personnes chaque année en France, la leucémie myéloïde chronique est une maladie affectant les cellules du sang et de la moelle osseuse (située au cœur

Plus en détail

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Dominique Larrey Service d Hépatogastroenterologie et transplantation Hôpital Saint Eloi CHU Montpellier

Plus en détail

Leucémie Lymphoïde Chronique

Leucémie Lymphoïde Chronique Sur la Leucémie Lymphoïde Chronique Coordination : Pierre Feugier, Nancy Avec le soutien de Sur la Leucémie Lymphoïde Chronique Sommaire Qu est-ce que la leucémie lymphoïde chronique?..........................

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris 8 Avant l introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), la majorité des patients

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

Immunothérapie des cancers bronchiques

Immunothérapie des cancers bronchiques Immunothérapie des cancers bronchiques Alexis Cortot, MD, PhD Service de Pneumologie et Oncologie Thoracique Hôpital Calmette, CHRU de Lille UMR8161, Institut de Biologie de Lille 11 ème Journée du CPHG

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

ANRS-FUNDED RESEARCH IN THE DEVELOPING WORLD

ANRS-FUNDED RESEARCH IN THE DEVELOPING WORLD ANRS-FUNDED RESEARCH IN THE DEVELOPING WORLD Brazil Burkina Faso (Bobo Dioulasso) Cambodia (Phnom Penh) Cameroon (Yaounde) Côte d Ivoire (Abidjan) Senegal (Dakar) Vietnam (Ho Chi Minh City) South Africa,

Plus en détail

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE NEUCHATEL, Suisse, 7 avril/prnewswire/ -- - LA LENALIDOMIDE est évaluée par l EMEA comme thérapie orale pour

Plus en détail

CHIMIOTHERAPIE DES CANCERS DU POUMON DES SUJETS AGES

CHIMIOTHERAPIE DES CANCERS DU POUMON DES SUJETS AGES CHIMIOTHERAPIE DES CANCERS DU POUMON DES SUJETS AGES 1 EPIDEMIOLOGIE 28 000 nouveaux cas/an 4ème rang des cancers Sex ratio 6,1 Mortalité > 27 000/an Âge médian H 67 ans, F 68 ans 2 1 Taux annuel ajusté

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

Plus en détail

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Parc d Innovation d Illkirch, France, le 10 mars 2010 Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Transgene (Euronext

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Traitement de consolidation dans les cancers de l ovaire

Traitement de consolidation dans les cancers de l ovaire Traitement de consolidation dans les cancers de l ovaire J.-F. Geay, I. Ray-Coquard, H. Curé et É. Pujade-Lauraine Pourquoi un traitement de consolidation? Le standard de traitement de première ligne d

Plus en détail

Dr Bertrand Michy Département de Pneumologie CHU de Nancy 25 octobre 2013

Dr Bertrand Michy Département de Pneumologie CHU de Nancy 25 octobre 2013 Dr Bertrand Michy Département de Pneumologie CHU de Nancy 25 octobre 2013 Conflits d intérêts Aucun Introduction Constat : CB = Moins de motivation des pneumologues à obtenir le sevrage tabagique (versus

Plus en détail

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article Objectifs pédagogiques Lecture critique d article groupe V Evaluer les applications cliniques Evaluer les applications cliniques 21 ) Discuter la ou les décisions médicales auxquelles peuvent conduire

Plus en détail

Guide destiné aux patients atteints d un myélome multiple

Guide destiné aux patients atteints d un myélome multiple Guide destiné aux patients atteints d un myélome multiple ÉDUCATION CONNAISSANCE ACCÈS RECHERCHE Exclusivement au service de la communauté canadienne du myélome Introduction Ce document s adresse aux :

Plus en détail

Les syndromes myélodysplasiques: Information aux patients

Les syndromes myélodysplasiques: Information aux patients Les syndromes myélodysplasiques: Information aux patients the myelodysplastic syndromes foundation, inc. Publié par le Groupe Francophone des Myélodysplasies, la Société Française d Hématologie et la Myelodysplastic

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

Développer l accès précoce pour tous les patients, aux thérapie ciblées en France. Pr. Fabien Calvo Institut National du Cancer

Développer l accès précoce pour tous les patients, aux thérapie ciblées en France. Pr. Fabien Calvo Institut National du Cancer Développer l accès précoce pour tous les patients, aux thérapie ciblées en France Pr. Fabien Calvo Institut National du Cancer Plan cancer 2009-2013 Organisation des tests de génétique en France 2 programmes

Plus en détail

MYÉLOME MULTIPLE PRÉSENTATION DU TRAITEMENT. Multiple Myeloma Research Foundation 383 Main Avenue, 5th Floor Norwalk, CT 06851 États-Unis

MYÉLOME MULTIPLE PRÉSENTATION DU TRAITEMENT. Multiple Myeloma Research Foundation 383 Main Avenue, 5th Floor Norwalk, CT 06851 États-Unis MYÉLOME MULTIPLE PRÉSENTATION DU TRAITEMENT Multiple Myeloma Research Foundation 383 Main Avenue, 5th Floor Norwalk, CT 06851 États-Unis www.themmrf.org email : info@themmrf.org MM.TO.11.2010 Des idées

Plus en détail

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique 2 èmes Assises de l Innovation Thérapeutique Paris, 05-11-2014 La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique Pr. Jean-François DHAINAUT Président du Groupement Inter-régional de la Recherche Clinique

Plus en détail

Programme Gym Après Cancer Fédération Française d Education Physique et Gymnastique Volontaire

Programme Gym Après Cancer Fédération Française d Education Physique et Gymnastique Volontaire 11-056-060 article LOPEZ_Donnadieu 18/09/13 16:30 Page56 Programme Gym Après Cancer Fédération Française d Education Physique et Gymnastique Volontaire Elodie LOPEZ*, Charlène FALZON 1, Marie-Christine

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC?

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? On vous a diagnostiqué une leucémie myéloïde chronique (LMC) et il se peut que vous ayez déjà débuté un traitement. Le traitement de la LMC dépend largement

Plus en détail

clinique d un médicament

clinique d un médicament DU Recherche Clinique Calcul du nombre de sujets nécessaires (accent sur les phases III) S. THEZENAS I.C.M. (Ex CRLC Val d Aurelle) Unité de Biostatistiques Phases du développement clinique d un médicament

Plus en détail

Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation. Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006

Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation. Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006 Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006 Etiologie d'un Coombs Direct positif 1. Autoanticorps immunisation contre GR

Plus en détail

Faut-il encore traiter les cancers prostatiques?

Faut-il encore traiter les cancers prostatiques? Faut-il encore traiter les cancers prostatiques? Pr Arnauld Villers Université Lille2 -France AFCOR 2013 Quelles données? Notion de lésions indolentes ou à risque Etudes observationnelles de patients traités

Plus en détail

4 octobre 2011. Le consentement dit «éclairé» Der sogenannte «informed consent» Pr B. Hirschel

4 octobre 2011. Le consentement dit «éclairé» Der sogenannte «informed consent» Pr B. Hirschel 4 octobre 2011 Le consentement dit «éclairé» Der sogenannte «informed consent» Pr B. Hirschel Préambule (1) Le consentement informé est un processus: Explication orales Discussion avec des proches Réponses

Plus en détail

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct)

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Mise en évidence par le réactif de Coombs polyspécifique d une fixation des anticorps (Igs) ou des fractions du complément (C3d) sur les hématies du

Plus en détail

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiofréquence Interac*on courant électro- magné*que ma*ère agita*on ionique chaleur Coagula*on Nécrose

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

Le quizz des stats. Xavier Paoletti. Sce de biostatistiques / Inserm U900 Institut Curie

Le quizz des stats. Xavier Paoletti. Sce de biostatistiques / Inserm U900 Institut Curie Le quizz des stats Xavier Paoletti Sce de biostatistiques / Inserm U900 Institut Curie Qques questions pour entamer les hostilités 1. Description de la population Pourquoi parler d'âge médian et non moyen?

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

Lecture historique et prospective du rôle de la barrière génétique

Lecture historique et prospective du rôle de la barrière génétique Lecture historique et prospective du rôle de la barrière génétique Clotilde Allavena NANTES Symposium JANSSEN JNI 2011, Toulouse Jusqu en 1996, la montée en puissance Bithérapie 2 NUCs Trithérapie 2 NUCs

Plus en détail

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES?

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES? QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES? Cliquez pour modifier le style des sous titres du masque MARIE CHRISTINE MERSCH MASSEUR KINESITHERAPEUTE Service de Réadaptation

Plus en détail

Nouveautés et perspectives thérapeutiques dans les lymphomes cutanés

Nouveautés et perspectives thérapeutiques dans les lymphomes cutanés Nouveautés et perspectives thérapeutiques dans les lymphomes cutanés 5 ème Journée Corrézienne de Dermatologie Samedi 23 juin 2012 Michel D Incan, Clermont-Ferrand CARYOLYSINE CAELYX CARMUSTINE Physiopathologie

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes

Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes Sébastien Lacroix-Desmazes INSERM UMRS 1138 Immunopathology and herapeutic Immunointervention CRC - Paris, France Ma connaissance d un patient

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

Anémies hémolytiques auto-immunes

Anémies hémolytiques auto-immunes ² GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DUREE Anémies hémolytiques auto-immunes Protocole national de diagnostic et de soins Octobre 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé

Plus en détail

Traitement des hépatites virales B et C

Traitement des hépatites virales B et C Traitement des hépatites virales B et C GFMER Yaoundé 26 Novembre 2007 Dr José M Bengoa foie cirrhotique foie normal Vitesse de développement de la fibrose fibrose VHD VHB VHC années Indications au traitement

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Communiqué de presse. Direction Communication Externe/Interne Sylvie Nectoux TEL : 01 44 34 65 73 Email : sylvie.nectoux@boehringeringelheim.

Communiqué de presse. Direction Communication Externe/Interne Sylvie Nectoux TEL : 01 44 34 65 73 Email : sylvie.nectoux@boehringeringelheim. Les données des études pivots de phase III STARTVerso démontrent l'efficacité du faldaprevir * dans des populations de patients difficiles à guérir telles que celles co-infectées par le VIH et celles avec

Plus en détail