Groupe 1: GESTION DE L'EAU

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Marie-Noëlle Primeau
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Groupe 1: GESTION DE L'EAU Relevé de conclusions de la Séance 3 du 28 janvier 2009 1. Introduction M.

M. F. MICHEL, référent du groupe de travail, remercie M.LALLEMENT, maire de SARRY, de nous accueillir dans ses locaux. 2.

1 Groupe 1: GESTION DE L'EAU Relevé de conclusions de la Séance 3 du 28 janvier Introduction M. Régis TEHET, Président du Groupe "Gestion de l'eau" du Grenelle Local de l'environnement remercie les personnes présentes de leur participation à cette réunion sur le thème des réseaux d'eau potable. M. F. MICHEL, référent du groupe de travail, remercie M.LALLEMENT, maire de SARRY, de nous accueillir dans ses locaux. 2. Exposé sur les branchements en plomb Sébastien VACELIER de l'entreprise NETPC présente différentes techniques de remplacement ou de réhabilitation de branchements d'eau potable en plomb : Le "tire plomb" : un treuil est monté sur une mini pelle. Le plomb est enroulé sur le treuil et un tuyau en polyéthylène est tracté pour prendre sa place ; Le tubage de la canalisation en plomb par un tube en PET (polyéthylène téréphtalate) ; L'utilisation de la "fusée" : il s'agit de réaliser un passage pour le branchement, sans réalisation de tranchée ; La réalisation d'une tranchée classique avec une mini pelle. Un montage de différentes composantes d'un réseau de distribution d'eau potable est présenté aux membres du groupe de travail (canalisation principale, prises en charge, branchements, compteurs, vannes et clapets anti-retour, ). 3. La ressource en eau Marie-Laure LEGOFF, directrice de la FREDONCA, présente au groupe de travail un diaporama sur l'action de la FREDONCA concernant les zones non agricoles. 1

Forum de démonstration de techniques alternatives au chimique : - Audit / plan de désherbage à Charleville et Châlons ; - Projet du SIABAVE auprès des jardiniers

vente signataires de la Charte. - Un accompagnement technique par les pouvoirs publics et les associations.

Trop souvent, ils se protègent insuffisamment et utilisent des doses trop importantes. L incidence de leurs pratiques sur l environnement n est pas négligeable.

Ces traitements se faisant dans des zones très fréquentées par le public, il faut considérer que les risques liés à l utilisation non agricole de pesticides ne sont pas

proposition d actions... Depuis 2002, pour Châlons-en-Champagne, il est constaté une baisse globale de 50 % de substances actives consommées.

2 Forum de démonstration de techniques alternatives au chimique : - Audit / plan de désherbage à Charleville et Châlons ; - Projet du SIABAVE auprès des jardiniers amateurs et des professionnels ; - Formations Présentation de la charte : «Jardiner en préservant sa santé et l environnement» - Un contrat moral avec les surfaces de vente signataires de la Charte. - Un accompagnement technique par les pouvoirs publics et les associations. Les jardiniers amateurs n ont pas toujours conscience des risques qu ils encourent lors de l utilisation de produits phytosanitaires. Trop souvent, ils se protègent insuffisamment et utilisent des doses trop importantes. L incidence de leurs pratiques sur l environnement n est pas négligeable. En milieu urbain, 10 à 40 % de la quantité d herbicides appliquée peut être exportée vers les cours d eau (contre 2 % environ pour les terres cultivées). Ces traitements se faisant dans des zones très fréquentées par le public, il faut considérer que les risques liés à l utilisation non agricole de pesticides ne sont pas négligeables Réalisation d un audit des pratiques phytosanitaires pour la ville de Châlons en Champagne, durant l été 2005 : formation des agents techniques, proposition d actions... Depuis 2002, pour Châlons-en-Champagne, il est constaté une baisse globale de 50 % de substances actives consommées. Sensibilisation des particuliers : Réalisation d une exposition itinérante visant les jardiniers amateurs et les scolaires. Une demande est formulée par M.LALLEMENT pour qu'un animateur intervienne lors des expositions pour expliquer la démarche dans les communes Diffusion d une plaquette reprenant le contenu de l exposition : 2

Formation des organismes professionnels de gestion des espaces en zones non agricoles : Public visé : agents des services d entretien des communes du territoire concerné, agents de la DDE, de la

3 Formation des organismes professionnels de gestion des espaces en zones non agricoles : Public visé : agents des services d entretien des communes du territoire concerné, agents de la DDE, de la SANEF, de la SNCF, paysagistes Formation d une journée sur les bonnes pratiques de traitement phytosanitaire et les alternatives au chimique. Management environnemental : Frédéric MICHEL, Chef du service eau- assainissement de la Ville de Châlons-en- Champagne, présente la démarche de management environnemental ISO engagée pour la production de l'eau potable. 4. Les réseaux d'eau potable Régis TEHET présente ensuite un diaporama avant de lancer le débat sur le thème du jour. - Le nécessaire suivi du rendement des réseaux de distribution d eau potable ; - L'expérience de l'opac de CHALONS EN CHAMPAGNE en 2002 à montré l'efficacité de la maîtrise des consommations d'eau auprès des habitats sociaux. Les actions menées ont été les suivantes: - compteurs divisionnaires Eau Froide pour chaque logement (évaluation de l'économie réalisée ; recherche de fuites ; suivi des consommations par locataire) ; - limitation du volume des réservoirs WC ; - pose de mitigeurs. Économie escomptée (logement moyen 3 pièces) sur la consommation d'eau : 25 m 3 soit 25 % et 63 euros/an ; Constat : baisse immédiate et sensible de la consommation d'eau dès la réalisation des travaux ; diminution des volumes consommés de 20%. 3

4 Marianne ZACONNE de VEOLIA eau présente la gestion des réseaux d eau potable L amélioration des rendements hydrauliques des réseaux d eau potable conduit à : Lutter contre le gaspillage et ainsi préserver les ressources en eau ; Renforcer le confort du consommateur en assurant une distribution plus régulière (suppression des coupures d eau ou des chutes de pression pour cause de pertes trop importantes) ; une meilleure qualité d eau (suppression des risques de contamination par les réseaux fuyards) ; Optimiser les investissements publics en apportant des solutions adaptées pour la remise en état des réseaux (réparations et/ou renouvellements ciblés) ; Eviter le surdimensionnement des ouvrages : Adéquation : besoins / production ; Supprimer certaines causes de déformation des sols (problèmes de voirie) ; Réduire les coûts d exploitation ? 1 - Absence de compteur ou compteur défectueux 2 - Débordements ou fuites du réservoir 3 - Fuites sur conduites 4 - Fuites ou ouvertures intempestives (vannes de vidange, ventouses) 5 - Ouvertures intempestives de borne incendie 6 - Chasses automatiques déréglées ou superflues 7 - Gaspillages aux bornes fontaines et lutte contre le gel 8 - Fuites sur branchements 9 - Fuites chez l usager 10 - Gaspillage dans les distributions sans compteur 11 - Branchements clandestins 12 - Compteurs défectueux ou détériorés 4

5 Les solutions actuelles Système d information géographique (SIG) Comptage de sectorisation du réseau Pré localisateur de fuites Radio relevé permanent des compteurs d eau Gestion informatique centralisée des données Recherches fines par secteurs géographiques Localisation des fuites 5. Les pistes d actions Les actions suivantes sont proposées et devront faire l'objet de fiches actions qui seront mises en forme pour une validation par le groupe de travail : 1/ Améliorer la connaissance des substances utilisées par les principales entreprises et identifier l'action de la DRIRE en terme de contrôle de ces entreprises. 2/ Améliorer le goût de l'eau. Rechlorer après la production d'eau pour diminuer la dose de départ. 3/ Contrôler les prélèvements d'eau interdits sur les poteaux d'incendie. 4/ Mettre en place des bornes de puisage avec compteurs, accessibles par cartes prépayées. 5/ Fixer des objectifs de rendement de réseau sur l'ensemble de l'agglomération en gardant un regard économique compte tenu du contexte quantitatif de la disponibilité de la ressource. 6/ Récupération de l'eau de pluie pour les jardins mais pas pour l'utilisation des habitations compte tenu des risques sanitaires importants. Informer les usagers sur les risques liés aux mitigeurs (clapets anti-retour sur l'eau chaude pour éviter le développement bactérien). Porter une attention particulière aux risques liés à l interconnexion potentielle des réseaux publics et privés. 7/ Analyser la nécessiter de continuer à traiter l'eau par de l'ozone. 8/ Assurer la promotion de l eau du robinet. 9/ Rationaliser la distribution de l eau potable à l échelle de l agglomération (sécurisation de la distribution tant au niveau quantité que qualité, notamment en cas de pollution accidentelle). 5

6 6. Calendrier des prochaines séances Les réseaux d assainissement : 11 février 2009 à la mairie de FAGNIERES. Les dispositifs d épuration : 11 mars Finalisation des propositions : 1 er avril Régis TEHET, Président du groupe "Gestion de l'eau" 6

ANNEXE : MEMBRES PRESENTS Aline ANTOINE, SIABAVE Bertrand CHAUFFERT, Conseiller municipal de Saint-Memmie Gérard CHEVALIER, Agence de l'eau Seine-Normandie Marianne ZACCONE, Véolia Eau Frédéric

7 ANNEXE : MEMBRES PRESENTS Aline ANTOINE, SIABAVE Bertrand CHAUFFERT, Conseiller municipal de Saint-Memmie Gérard CHEVALIER, Agence de l'eau Seine-Normandie Marianne ZACCONE, Véolia Eau Frédéric MICHEL, Référent administratif du Groupe 1 Didier NANTIER, Directeur des Services Techniques de Saint-Memmie Régis TEHET, Président du Groupe 1 Jean-Paul THILLY, Maire de Saint-Etienne-au-Temple Guy VENAULT, Marne nature environnement Julien VAUTIN, FRAB Joël PERRET, joel.perret@yahoo.fr Michel LALLEMENT, Président du Syndicat d'eau potable du Mont Louvet Audrey VAROQUIER, Technicienne eau potable CHALONS P. BAYER, citoyenne Laurent CAFFET, DRDASS Hervé MAILLET, Adjoint au Maire de SARRY Sébastien VACELIER, Entreprise NETPC Marie-Laure LEGOFF, FREDONCA 7

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