CONCOURS COMMUN POLYTECHNIQUE EPREUVE SPECIFIQUE-FILIERE PC MATHEMATIQUES 1

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "CONCOURS COMMUN POLYTECHNIQUE EPREUVE SPECIFIQUE-FILIERE PC MATHEMATIQUES 1"

Transcription

1 SESSION 2007 CONCOURS COMMUN POLYTECHNIQUE EPREUVE SPECIFIQUE-FILIERE PC MATHEMATIQUES PARTIE I I Soit a R M a + ai = 4a + 4a a + 2a 2 + a a 2 a + 4a + a a a = a 4a + 4a a 2 a 2 + a a 2 a 2 + a La troisième colonne est l opposé de la deuxième et les deux dernières lignes sont égales Donc a 4a + 4a rg a 2 a 2 + a = rg a 4a a 2 a a 4a a 4a = rg = rg a 2 a a 2 a a 2 a 2 + a a 2 a Le déterminant de cette dernière matrice vaut a[ 2 a 4a] ou encore aa a 4a Si a / {0, }, la matrice est inversible et donc de rang 2 Il en est de même de la matrice M a 2 a a + ai a 4a Si a = 0 ou a =, la matrice est non inversible mais aussi non nulle et donc de rang Il en est de a 2 a même de la matrice M a + ai Si a / {0, }, rgm a + ai = 2 et si a {0, }, rgm a + ai = Dans tous les cas, la matrice M a +ai n est pas inversible et donc +a est valeur propre de M a D après le théorème du rang, la dimension du sous-espace propre associé à +a à savoir KerM a +ai vaut rgm a +ai ou encore si a / {0, } et 2 si a {0, } + a SpM a dimkerm a + ai = si a / {0, } et dimkerm a + ai = 2 si a {0, } I2 M a V = valeur propre 4a + 4a a + 2a 2 + a a 2 a + 4a = = V Donc V est un vecteur propre de M a associé à la Si a 0, + a et sont deux valeurs propres distinctes de la matrice M a La dernière valeur propre, que l on note λ, est fournie par la trace de M a : TrM a = + 6a + + a + λ = + 6a λ = + a Dans ce cas, les valeurs propres de M a sont d ordre et + a d ordre 2 Si a = 0, dimkerm a + ai = dimkerm 0 I = 2 et donc est valeur propre d ordre au moins 2 La dernière valeur propre λ de M 0 est encore une fois fournie par la trace de M 0 : Dans ce cas, est valeur propre d ordre de M 0 TrM 0 = + + λ = λ = http ://wwwmaths-francefr c Jean-Louis Rouget, 2007 Tous droits réservés

2 Si a 0, M a admet pour valeur propre simple et + a pour valeur propre d ordre 2 Si a =, M a admet pour valeur propre d ordre I a D après ce qui précède, dans tous les cas, χ Ma = X X + a 2 Par suite, χ Ma est scindé sur R et donc M a est trigonalisable dans R b Si a / {0, }, M a admet pour valeur propre simple et + a pour valeur propre double Mais d après la question I, dimkerm a + ai = < 2 On sait alors que M a n est pas diagonalisable Si a = 0, M a = M 0 admet pour valeur propre triple Si M 0 était diagonalisable, M 0 serait semblable à diag,, c est-à-dire I et donc serait égale à I Ceci n est pas et dans ce cas aussi M a n est pas diagonalisable Si a =, M a admet pour valeur propre simple et 4 pour valeur propre double La dimension du sous-espace propre associé à la valeur propre simple est de toute façon D autre part, d après la question I, la dimension du sous-espace propre associé à la valeur propre 4 est 2 En résumé, χ M est scindé sur R et l ordre de multiplicité de chaque valeur propre est égale à la dimension du sous-espace propre correspondant On en déduit que M est diagonalisable I4 On a M = 7 On sait enfin que M est diagonalisable a R, M a est diagonalisable si et seulement si a = a Il reste à déterminer KerM 4I Soit x, y, z R x y KerM 4I x y z z Une base de KerM 4I est donc e, e 2 où e = et on sait déjà que SpA =, 4, 4 et que KerM I = Vecte où e = V = 0 = et e 2 = x y + z = 0 x + y z = 0 0 On peut prendre P = 0 0 Déterminons maintenant P Pour cela, notons B la base e, e 2, e et notons B 0 = i, j, k la base canonique de M, R On a P = PB B 0 et on sait que P = P B 0 B Or Donc P = 0 0 e = i + k e 2 = j + k e = i + j + k i = e k j = e 2 k e = e k + e 2 k + k M = PDP où D = diag4, 4,, P = 0 0 et P = k = e + e 2 e i = e 2 + e j = e + e 0 0 Soit D = diag2, 2, puis R = PD P Alors R 2 = PD P 2 = PD 2 P = PDP = M R est donc une racine carrée de M Plus précisément R = = = http ://wwwmaths-francefr 2 c Jean-Louis Rouget, 2007 Tous droits réservés

3 Une racine carrée de M est 2cosθ 2sin θ 2cos θ 2sin θ 4 0 b Soit θ R = 2sin θ 2cosθ 2sin θ 2cosθ 0 4 de racines carrées dans M 2 R 2cosθ 2sin θ 0 Pour θ [0, 2π[, posons alors θ = 2sin θ 2cosθ Donc la matrice 0 4 admet une infinité puis R θ = P θ P Un calcul par blocs montre que 2 θ = diag4, 4, = D puis que R2 θ = M Quand θ décrit [0, 2π[, les matrices R θ constituent une infinité de matrices deux à deux distinctes dont le carré vaut M La matrice M admet donc une infinité de racines carrées dans R I5 N = M 0 I = N 2 = = 0 0 N 2 = 0 = Par suite, Soit alors α, β R 2 Puisque les matrices αi et βn commutent, Mais alors αi + βn 2 = α 2 I + 2αβN + β 2 N 2 = α 2 I + 2αβM I = 2αβM + α 2 2αβI αi + βn 2 = M { 2αβ = { α 2 = { α = α 2 2αβ = 0 2αβ = β = 2 I + 2 N 2 = M 0 I6 a Soit X = x y z M X = M, R 0 7/ 7/ 5/ 5/ 5/ 5/ x = 7 y + 7 z x y z = 7 y + 7 z 5 y + 5 z = z = y + 4 x = 7 2 Donc, en notant S l ensemble des solutions de l équation M X = 0 0 {, S = 7/2 y, y R y + /4 x + 7 y 7 z = 0 x 5 y + 5 z = x = 7 y + 7 z 4y + 4z = http ://wwwmaths-francefr c Jean-Louis Rouget, 2007 Tous droits réservés

4 e = 0, f e = e et f e 2 = e D après la question I2, b On cherche une base e, e 2, e de R telle que f on peut prendre e =,, D autre part, avec l idée sous-jacente contenue dans la question précédente M 0 = 7/ 7/ 5/ 5/ 5/ 5/ On peut donc prendre e = 0,, Enfin, d après la question précédente, on peut prendre e 2 = 7 2, 0, Vérifions alors 4 que la famille e, e 2, e est une base de R Pour cela calculons le déterminant de cette famille dans la base canonique de R 0 7/2 = 0 /4 = = 4 0 La famille e, e 2, e est donc bien une base de R et la matrice de f c Soit M = a b c d e f M R g h i MU = UM a b c d e f g h i 0 a c 0 d f 0 g i = d e f g h i = 0 = dans cette base a bien la forme désirée d = f = g = 0 a = e f = c g = h a b c d e f g h i { d = f = g = c = h = 0 a = e Les matrices commutant avec U sont les matrices de la forme a b 0 0 a 0, a, b, c R en renommant c la lettre i 0 0 c Montrons alors que U ne possède pas de racine carrée dans M R Soit R M R une éventuelle racine carrée de U dans M R Nécessairement RU = RR 2 = R = R 2 R = UR Une éventuelle racine carrée de U doit donc commuter avec U et d après ce qui précède, R est de la forme où a, b et c sont trois réels Mais a b 0 0 a c a b 0 0 a c = a 2 2ab 0 0 a c 2 Si maintenant R 2 = U alors on doit avoir a 2 = 0 et 2ab = ce qui est impossible Donc U ne possède pas de racine carrée dans M R a b 0 0 a c d Il existe P GL R telle que P M P = U Soit alors R M R puis R = P RP R 2 = M P R 2 P = P M P P RP 2 = P M P R 2 = U Mais d après la question c, U ne possède pas de racine carrée dans M R Donc M ne possède pas de racine carrée dans M R http ://wwwmaths-francefr 4 c Jean-Louis Rouget, 2007 Tous droits réservés

5 PARTIE II II a Soient P, Q R n [X] et λ, µ R 2 ϕλp +µq = λpa +µqa,, λpa n +µqa n = λpa,, Pa n +µqa,, Qa n = λϕp+µϕq Donc, ϕ est une application linéaire Déterminons alors alors Kerϕ Soit P R n [X] Si P est dans Kerϕ, P s annule en les n réels deux à deux distincts a,, a n et puisque degp n, on en déduit que P = 0 Finalement ϕ est une application linéaire injective b Comme de plus dimr n [X] = dimr n = n < +, ϕ est un isomorphisme de R n [X] sur R n Par suite, pour tout n-uplet b,,b n de réels, il existe un polynôme Q et un seul, de degré au plus n tel que ϕq = b,,b n ou encore tel que i, n, Qa i = b i II2 a Soient λ une valeur propre de f puis E λ le sous-espace propre associé Soit x E λ Montrons que gx E λ fgx = gfx = gλx = λgx Ainsi, l image par g d un vecteur de E λ est encore un vecteur de E λ Les sous-espaces propres de f sont stables par g b Soit i, p La question précédente montre que g i est effectivement un endomorphisme de E λi g est diagonalisable Donc il existe P R[X] scindé sur R à racines simples tel que Pg = 0 Mais alors, on a Pg i = 0 et g i est diagonalisable Par suite, il existe B i base de E λi constituée de vecteurs propres de g Les vecteurs de B i étant dans E λi sont aussi des vecteurs propres de f Puisque f est diagonalisable, on a E = E λ E λp Par suite, la famille B obtenue en réunissant les bases B i est une base de R n Par construction, les vecteurs de B sont des vecteurs propres de f et g simultanément ou encore les matrices de f et g dans B sont toutes deux diagonales II Soient f respectivement g l endomorphisme de R n dont la matrice dans la base canonique B 0 est A respectivement B f et g sont deux endomorphismes diagonalisables tels que f g = g f On en déduit qu il existe B base de R n telle que les matrices de f et g soient diagonales Soit P la matrice de passage de B 0 à B Par construction, les matrices P AP et P BP sont diagonales II4 Puisque S est symétrique réelle, on sait que les valeurs propres de S sont toutes réelles a Supposons S positive Soient λ R une valeur propre de S puis X un vecteur propre associé t XSX = t XλX = λ t XX = λ X 2 2 Par hypothèse, t XSX 0 ou encore λ X Mais X 0 et donc X 2 2 > 0 On en déduit que λ 0 Ainsi, toute valeur propre de S est un réel positif Supposons que les valeurs propres λ,, λ n soient toutes des réels positifs D après le théorème spectral, il existe P O n R tel que S = PD t P où D = diagλ,, λ n Soient X = x i i n M n, R puis X = t PX = x i i n La matrice S est donc positive t XSX = t XPD t PX = t t PXD t PX = t X DX = n i= S S n R, S S + n R SpS R+ λ i x 2 i 0 http ://wwwmaths-francefr 5 c Jean-Louis Rouget, 2007 Tous droits réservés

6 b On affine les démonstrations précédentes Supposons que S est définie positive Si λ est une valeur propre de S et X est un vecteur propre associé, on a λ X 2 2 > 0 avec X 2 2 > 0 et donc λ > 0 Supposons que les valeurs propres λ,, λ n soient toutes des réels strictement positifs Si X est un vecteur colonne non nul, X = t PX est encore non nul puisque P est inversible et donc il existe i 0 tel que x i 0 0 Mais alors La matrice S est donc définie positive t XSX = n i= λ i x 2 i λ i0 x 2 i 0 > 0 S S n R, S S ++ n R SpS R+ II5 a On applique le résultat de la question IIb au cas n = p, i, p, a i = λ i et i, p, b i = λ i b On a t QS = Q t S = QS et la matrice QS est symétrique Notons µ,, µ n les n valeurs propres de S non nécessairement deux à deux distinctes On écrit de nouveau S = PDP où P O n R et D = diagµ,, µ n On a QS = QPD t P = PQD t P = PdiagQµ,, Qµ n t P = Pdiag µ,, µ n t P Les valeurs propres de QS sont les µ i et sont donc toutes des réels positifs D après la question II4a, on peut affirmer que QS est symétrique positive c Avec les notations de la question précédente, QS 2 = Pdiag µ,, µ n t P 2 = Pdiag µ,, µ n 2t P = Pdiagµ,, µ n t P = S QS 2 = S d TS = TT 2 = T = T 2 T = ST et donc T commute avec S Mais alors T commute avec tout polynôme en S et en particulier avec QS Par suite, T et QS sont deux matrices diagonalisables qui commutent D après la question II, ces deux matrices sont simultanément diagonalisables Donc il existe P O n R puis D et D matrices diagonales, à coefficients diagonaux positifs, telles que QS = PD t P et T = PD t P Les égalités T 2 = QS 2 = S fournissent PD 2t PPD 2t P puis D 2 = D 2 puis D = D car les coefficients diagonaux de D et D sont positifs et finalement T = QS S S + n R,!S S + n R/ S 2 = S e D après ce qui précède, S = QS où Q est le polynôme de degré au plus tel que Qλ = λ et Qλ 2 = λ 2 En posant Q = ax + b, on a d après les formules de Cramer { Qλ = λ Qλ 2 = λ 2 { aλ + b = λ aλ 2 + b = λ 2 a = λ + λ 2 λ λ 2 b = λ + λ 2 λ λ 2 a = λ λ 2 b = λ λ2 λ 2 λ λ λ 2 λ λ 2 a = λ λ 2 λ + λ 2 λ λ 2 λ λ 2 b = λ λ 2 λ + λ 2 Donc Q = λ + λ 2 X + λ λ 2 et finalement S = λ + λ 2 S + λ λ 2 I n http ://wwwmaths-francefr 6 c Jean-Louis Rouget, 2007 Tous droits réservés

7 II6 a S 2 est symétrique Soit λ,, λ n la famille des valeurs propres de S Alors la famille des valeurs propres de S 2 est λ 2,, λ2 n Ces valeurs propres sont toutes des réels positifs et donc S2 est positive S S n R, S 2 S + nr b Posons S = PD t P où P est une matrice orthogonale et D = diagµ,, µ n est une matrice diagonale réelle La matrice S = Pdiag µ,, µ n t P est symétrique positive car orthogonalement semblable à une matrice diagonale à coefficients diagonaux positifs De plus S 2 = Pdiag µ,, µ n 2t P = Pdiagµ 2,, µ2 n t P = S 2 Par unicité de la racine carrée d une matrice symétrique positive, on a donc mais alors S = S 2 = S = Pdiag µ,, µ n t P S + S = Pdiag µ + µ,, µ n + µ n t P et S S = Pdiag µ µ,, µ n µ n t P Maintenant les nombres µ i + µ i et µ i µ i sont tous des réels positifs et donc les matrices S + S et S S sont orthogonalement semblables à des matrices diagonales à coefficients diagonaux positifs On en déduit que ces matrices sont symétriques positives S S n R, S + S S + n R et S S S+ n R c S 2 = = et S = = Ces deux matrices 6 0 ont même trace et même déterminant et donc même polynôme caractérique à savoir X 2 20X + 64 S et S 2 ont donc les mêmes valeurs propres à savoir λ = 4 et λ 2 = 6 La formule de la question II5e fournit alors S = S 2 = S2 + 8I = = 8 6 =, et de même S 2 = S = et S 2 = = PARTIE III III Montrons par récurrence que k N, a k et b k existent et sont strictement positifs Le résultat est vrai pour k = 0 Soit k N Supposons que a k et b k existent et sont strictement positifs Alors a k+ = 2 b k+ = b k + existent et sont strictement positifs 2 a k On a montré par récurrence que Les suites a k et b k sont définies et strictement positives a k + et b k http ://wwwmaths-francefr 7 c Jean-Louis Rouget, 2007 Tous droits réservés

8 III2 a Soit k N La suite ak b k v k+ = a k+ b k+ = a k + 2 b k b k + 2 a k = a k b k est donc constante On en déduit que pour k N, a k b k = a 0 b 0 = a La suite ak b k est constante et donc k N, a k = a b k b Soit k N u k+ = 4 a k + b k + = a k b k = u k b k a k 4 a k b k 4 u k k N, u k+ = 4 u k u k c Soit k N ce qui montre que u k + u k 2 Par suite, u k + u k 2 = u k u 2 k 2u k + = u k 2 u k 0 u k+ = 4 On a montré que pour tout entier k, u k+ ou encore que u k = u k 4 k N, u k d Soit k N Puisque u k, on a u k+ u k = u k u k u k = 4 u k = u 2 k u k 4u + 2u k + = u k u k 0 k 4u k Ainsi, la suite u k est décroissante à partir du rang Etant minorée par, elle converge vers un réel l supérieur ou égal à Par passage à la limite quand k tend vers + dans l égalité u k+ = u k + 2 +, on obtient l = l u k 4 l puis l 2 2l = 0 puis l {, } et finalement l = puisque l La suite u k converge et lim k + u k = III On sait que k N, a k = a b k et donc k N, u k = a b 2 k ou encore, puisque la suite b k est positive k N, b k = uk a et a k = a b k Puisque la suite u k converge vers, on en déduit que la suite b k converge vers vers a a puis que la suite a k converge http ://wwwmaths-francefr 8 c Jean-Louis Rouget, 2007 Tous droits réservés

9 Les suites a k et b k convergent et lim a k = a et lim b k = k + k + a III4 a Si S est une matrice symétrique définie positive, 0 n est pas valeur propre de S et donc S est inversible S n ++ R GL nr b Soit S S n ++ R t S = t S = S et donc S est une matrice symétrique D autre part, si λ,, λ n est la famille des valeurs propres de S, on sait que la famille des valeurs propres de S est,, Ainsi, les valeurs λ λ n propres de S sont tous des réels strictement positifs et d après la question II4b, S est définie positive S S n ++ R, S S n ++ R c Soient S, S S n ++ R2 On sait que S+S est symétrique D autre part, pour X vecteur colonne non nul donné, t XS + S X = t XSX + t XS X > 0 Par suite, S + S est une matrice symétrique définie positive S, S S n ++ R 2, S + S S n ++ R III5 Montrons par récurrence que pour tout entier naturel k, les matrices A k et B k sont symétriques définies positives Le résultat est vrai pour k = 0 puisque les matrices A et I n sont symétriques définies positives Soit k 0 Supposons que les matrices A k et B k sont symétriques définies positives Alors d après la question III4b, sont symétriques définies positives puis d après la question III4c, les matrices A k + B k les matrices A k et B k B k + A k sont symétriques définies positives Il en est de même des matrices A k+ et B k+ On a montré par récurrence que k N, A k S n ++ R et B k S n ++ R et III6 a D est diagonale et donc symétrique Les valeurs propres de D sont les valeurs propres de A et sont donc des réels strictement positifs La matrice D est donc une matrice symétrique définie positive b On a déjà D 0 = P AP = D et 0 = P I n P = I n Ensuite, pour k N, les matrices A k et B k sont symétriques définies positives et en particulier inversibles d après la question III4a On en déduit que les matrices D k et k sont inversibles Pour k N, on a alors et de même D k+ = P A k+ P = P 2 A k + B k P = 2 P A k P + P B k P = 2 D k + k, k+ = 2 k + D k Enfin, montrons par récurrence que k N, D k et k sont des matrices diagonales C est vrai pour k = 0 Soit k N Supposons que les matrices D k et k sont diagonales Alors, D k et k sont diagonales puis 2 D k + k = D k+ et 2 k + D k = k+ sont des matrices diagonales Le résultat est démontré par récurrence c Pour k N, posons D k = diaga k,, a n k et k = diagb k,, b k n Posons aussi D = diagλ,, λ n Soit i, n Les suites a k i k N et b k i k N vérifient http ://wwwmaths-francefr 9 c Jean-Louis Rouget, 2007 Tous droits réservés

10 a 0 i = λ i et b 0 i =, k N, a k+ i = a k i + et b k+ i = 2 b k i 2 b k i + a k i D après la question III, la suite a k i converge vers a 0 i = λ i et la suite b k i converge vers On en déduit que la suite D k converge vers diag λ,, λ n = D et que la suite k converge vers D diag,, = λ λn a0 i = λi lim D k = D et lim k = D k + k + III7 a L application ψ : M PMP est un endomorphisme de l espace M n R qui est de dimension finie sur R On sait alors que l application ψ est continue sur M n R b Pour k N, on a A k = PD k P = ψd k et B k = ψ k Puisque la suite D k converge et que l application ψ est continue, la suite A k converge et et de même lim B k = A k + lim A k = lim ψd k = ψ lim D k = ψ D = P DP = A, k + k + k + lim A k = A et lim B k = A k + k + http ://wwwmaths-francefr 0 c Jean-Louis Rouget, 2007 Tous droits réservés

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin. Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).

Plus en détail

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

Commun à tous les candidats

Commun à tous les candidats EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

Corrigé Problème. Partie I. I-A : Le sens direct et le cas n= 2

Corrigé Problème. Partie I. I-A : Le sens direct et le cas n= 2 33 Corrigé Corrigé Problème Théorème de Motzkin-Taussky Partie I I-A : Le sens direct et le cas n= 2 1-a Stabilité des sous-espaces propres Soit λ une valeur propre de v et E λ (v) le sous-espace propre

Plus en détail

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

Continuité en un point

Continuité en un point DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à

Plus en détail

Formes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions

Formes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions Formes quadratiques Imen BHOURI 1 Ce cours s adresse aux étudiants de niveau deuxième année de Licence et à ceux qui préparent le capes. Il combine d une façon indissociable l étude des concepts bilinéaires

Plus en détail

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette

Plus en détail

[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 30 avril 2015 Enoncés 1

[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 30 avril 2015 Enoncés 1 [http://mpcpgedupuydelomefr] édité le 3 avril 215 Enoncés 1 Exercice 1 [ 265 ] [correction] On note V l ensemble des matrices à coefficients entiers du type a b c d d a b c c d a b b c d a et G l ensemble

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours.

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours. Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Chapitre 2. Matrices

Chapitre 2. Matrices Département de mathématiques et informatique L1S1, module A ou B Chapitre 2 Matrices Emmanuel Royer emmanuelroyer@mathuniv-bpclermontfr Ce texte mis gratuitement à votre disposition a été rédigé grâce

Plus en détail

Résolution d équations non linéaires

Résolution d équations non linéaires Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé CCP PSI - 00 Mathématiques : un corrigé Première partie. Définition d une structure euclidienne sur R n [X]... B est clairement symétrique et linéaire par rapport à sa seconde variable. De plus B(P, P

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Département de Mathématiques École polytechnique Remise en forme mathématique 2013 Suite de Cauchy Soit (X, d) un espace métrique. Une suite

Plus en détail

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015 Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Filière : scientifique Voie : Biologie, chimie, physique et sciences de la Terre (BCPST) Discipline : Mathématiques Seconde année Préambule Programme

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites. Les pages qui suivent comportent, à titre d exemples, les questions d algèbre depuis juillet 003 jusqu à juillet 015, avec leurs solutions. Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Plus en détail

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 204 Corrigé EXERCICE 4 points Commun à tous les candidats. Proposition fausse. La tangente T, passant par les points A et B d abscisses distinctes, a pour coefficient

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. 1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Cours de mathématiques

Cours de mathématiques DEUG MIAS premier niveau Cours de mathématiques année 2003/2004 Guillaume Legendre (version révisée du 3 avril 2015) Table des matières 1 Éléments de logique 1 1.1 Assertions...............................................

Plus en détail

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre

Plus en détail

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2.

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2. Eo7 Calculs de déterminants Fiche corrigée par Arnaud Bodin Eercice Calculer les déterminants des matrices suivantes : Correction Vidéo ( ) 0 6 7 3 4 5 8 4 5 6 0 3 4 5 5 6 7 0 3 5 4 3 0 3 0 0 3 0 0 0 3

Plus en détail

O, i, ) ln x. (ln x)2

O, i, ) ln x. (ln x)2 EXERCICE 5 points Commun à tous les candidats Le plan complee est muni d un repère orthonormal O, i, j Étude d une fonction f On considère la fonction f définie sur l intervalle ]0; + [ par : f = ln On

Plus en détail

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007 Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 7 EXERCICE points. Le plan (P) a une pour équation cartésienne : x+y z+ =. Les coordonnées de H vérifient cette équation donc H appartient à (P) et A n

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes J. Erhel Janvier 2014 1 Inverse d une matrice carrée et systèmes linéaires Ce paragraphe a pour objet les matrices carrées et les systèmes linéaires.

Plus en détail

Cours d analyse numérique SMI-S4

Cours d analyse numérique SMI-S4 ours d analyse numérique SMI-S4 Introduction L objet de l analyse numérique est de concevoir et d étudier des méthodes de résolution de certains problèmes mathématiques, en général issus de problèmes réels,

Plus en détail

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10 PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?

Plus en détail

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé Baccalauréat S ntilles-guyane 11 septembre 14 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Une entreprise de jouets en peluche souhaite commercialiser un nouveau produit et à cette fin, effectue

Plus en détail

I. Ensemble de définition d'une fonction

I. Ensemble de définition d'une fonction Chapitre 2 Généralités sur les fonctions Fonctions de références et fonctions associées Ce que dit le programme : Étude de fonctions Fonctions de référence x x et x x Connaître les variations de ces deux

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables. Sébastien Tordeux

Fonctions de plusieurs variables. Sébastien Tordeux Fonctions de plusieurs variables Sébastien Tordeux 22 février 2009 Table des matières 1 Fonctions de plusieurs variables 3 1.1 Définition............................. 3 1.2 Limite et continuité.......................

Plus en détail

Moments des variables aléatoires réelles

Moments des variables aléatoires réelles Chapter 6 Moments des variables aléatoires réelles Sommaire 6.1 Espérance des variables aléatoires réelles................................ 46 6.1.1 Définition et calcul........................................

Plus en détail

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité

Plus en détail

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs Eo7 Limites de fonctions Théorie Eercice Montrer que toute fonction périodique et non constante n admet pas de ite en + Montrer que toute fonction croissante et majorée admet une ite finie en + Indication

Plus en détail

Partie 1 - Séquence 3 Original d une fonction

Partie 1 - Séquence 3 Original d une fonction Partie - Séquence 3 Original d une fonction Lycée Victor Hugo - Besançon - STS 2 I. Généralités I. Généralités Définition Si F(p) = L [f(t)u (t)](p), alors on dit que f est l original de F. On note f(t)

Plus en détail

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet

Plus en détail

Sur certaines séries entières particulières

Sur certaines séries entières particulières ACTA ARITHMETICA XCII. 2) Sur certaines séries entières particulières par Hubert Delange Orsay). Introduction. Dans un exposé à la Conférence Internationale de Théorie des Nombres organisée à Zakopane

Plus en détail

Introduction à l étude des Corps Finis

Introduction à l étude des Corps Finis Introduction à l étude des Corps Finis Robert Rolland (Résumé) 1 Introduction La structure de corps fini intervient dans divers domaines des mathématiques, en particulier dans la théorie de Galois sur

Plus en détail

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 10 août 2015 Enoncés 1 Proailités sur un univers fini Evènements et langage ensemliste A quelle condition sur (a,, c, d) ]0, 1[ 4 existe-t-il une proailité P sur

Plus en détail

3. Conditionnement P (B)

3. Conditionnement P (B) Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte

Plus en détail

Chapitre 11. Séries de Fourier. Nous supposons connues les formules donnant les coefficients de Fourier d une fonction 2 - périodique :

Chapitre 11. Séries de Fourier. Nous supposons connues les formules donnant les coefficients de Fourier d une fonction 2 - périodique : Chapitre Chapitre. Séries de Fourier Nous supposons connues les formules donnant les coefficients de Fourier d une fonction - périodique : c c a0 f x dx c an f xcosnxdx c c bn f xsinn x dx c L objet de

Plus en détail

NOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 :

NOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 : Exercice 1 : NOMBRES COMPLEXES On donne θ 0 un réel tel que : cos(θ 0 ) 5 et sin(θ 0 ) 1 5. Calculer le module et l'argument de chacun des nombres complexes suivants (en fonction de θ 0 ) : a i( )( )(1

Plus en détail

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites Suites numériques 4 1 Autres recettes pour calculer les limites La propriété suivante permet de calculer certaines limites comme on verra dans les exemples qui suivent. Propriété 1. Si u n l et fx) est

Plus en détail

CHAPITRE 10. Jacobien, changement de coordonnées.

CHAPITRE 10. Jacobien, changement de coordonnées. CHAPITRE 10 Jacobien, changement de coordonnées ans ce chapitre, nous allons premièrement rappeler la définition du déterminant d une matrice Nous nous limiterons au cas des matrices d ordre 2 2et3 3,

Plus en détail

Quelques contrôle de Première S

Quelques contrôle de Première S Quelques contrôle de Première S Gilles Auriol auriolg@free.fr http ://auriolg.free.fr Voici l énoncé de 7 devoirs de Première S, intégralement corrigés. Malgré tout les devoirs et 5 nécessitent l usage

Plus en détail

Coefficients binomiaux

Coefficients binomiaux Probabilités L2 Exercices Chapitre 2 Coefficients binomiaux 1 ( ) On appelle chemin une suite de segments de longueur 1, dirigés soit vers le haut, soit vers la droite 1 Dénombrer tous les chemins allant

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

Problème 1 : applications du plan affine

Problème 1 : applications du plan affine Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées

Plus en détail

Logique. Plan du chapitre

Logique. Plan du chapitre Logique Ce chapitre est assez abstrait en première lecture, mais est (avec le chapitre suivant «Ensembles») probablement le plus important de l année car il est à la base de tous les raisonnements usuels

Plus en détail

Espérance conditionnelle

Espérance conditionnelle Espérance conditionnelle Samy Tindel Nancy-Université Master 1 - Nancy Samy T. (IECN) M1 - Espérance conditionnelle Nancy-Université 1 / 58 Plan 1 Définition 2 Exemples 3 Propriétés de l espérance conditionnelle

Plus en détail

Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables

Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables Guy Desaulniers Département de mathématiques et de génie industriel École Polytechnique de Montréal Automne 2014 Table des matières

Plus en détail

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale.

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale. MODÉLISATION ET SIMULATION EQUATIONS AUX DIFFÉRENCES (I/II) 1. Rappels théoriques : résolution d équations aux différences 1.1. Équations aux différences. Définition. Soit x k = x(k) X l état scalaire

Plus en détail

Analyse des Systèmes Asservis

Analyse des Systèmes Asservis Analyse des Systèmes Asservis Après quelques rappels, nous verrons comment évaluer deux des caractéristiques principales d'un système asservi : Stabilité et Précision. Si ces caractéristiques ne sont pas

Plus en détail

Développements limités. Notion de développement limité

Développements limités. Notion de développement limité MT12 - ch2 Page 1/8 Développements limités Dans tout ce chapitre, I désigne un intervalle de R non vide et non réduit à un point. I Notion de développement limité Dans tout ce paragraphe, a désigne un

Plus en détail

Nombre dérivé et tangente

Nombre dérivé et tangente Nombre dérivé et tangente I) Interprétation graphique 1) Taux de variation d une fonction en un point. Soit une fonction définie sur un intervalle I contenant le nombre réel a, soit (C) sa courbe représentative

Plus en détail

Extrait du poly de Stage de Grésillon 1, août 2010

Extrait du poly de Stage de Grésillon 1, août 2010 MINI-COURS SUR LES POLYNÔMES À UNE VARIABLE Extrait du poly de Stage de Grésillon 1, août 2010 Table des matières I Opérations sur les polynômes 3 II Division euclidienne et racines 5 1 Division euclidienne

Plus en détail

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la Programmation Linéaire. 5 . Introduction Un programme linéaire s'écrit sous la forme suivante. MinZ(ou maxw) =

Plus en détail

Simulation de variables aléatoires

Simulation de variables aléatoires Chapter 1 Simulation de variables aléatoires Références: [F] Fishman, A first course in Monte Carlo, chap 3. [B] Bouleau, Probabilités de l ingénieur, chap 4. [R] Rubinstein, Simulation and Monte Carlo

Plus en détail

Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels

Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels Exercice 1 On considére le sous-espace vectoriel F de R formé des solutions du système suivant : x1 x 2 x 3 + 2x = 0 E 1 x 1 + 2x 2 + x 3

Plus en détail

1 radian. De même, la longueur d un arc de cercle de rayon R et dont l angle au centre a pour mesure α radians est α R. R AB =R.

1 radian. De même, la longueur d un arc de cercle de rayon R et dont l angle au centre a pour mesure α radians est α R. R AB =R. Angles orientés Trigonométrie I. Préliminaires. Le radian Définition B R AB =R C O radian R A Soit C un cercle de centre O. Dire que l angle géométrique AOB a pour mesure radian signifie que la longueur

Plus en détail

Équations non linéaires

Équations non linéaires Équations non linéaires Objectif : trouver les zéros de fonctions (ou systèmes) non linéaires, c-à-d les valeurs α R telles que f(α) = 0. y f(x) α 1 α 2 α 3 x Equations non lineaires p. 1/49 Exemples et

Plus en détail

I. Introduction. 1. Objectifs. 2. Les options. a. Présentation du problème.

I. Introduction. 1. Objectifs. 2. Les options. a. Présentation du problème. I. Introduction. 1. Objectifs. Le but de ces quelques séances est d introduire les outils mathématiques, plus précisément ceux de nature probabiliste, qui interviennent dans les modèles financiers ; nous

Plus en détail

Un K-espace vectoriel est un ensemble non vide E muni : d une loi de composition interne, c est-à-dire d une application de E E dans E : E E E

Un K-espace vectoriel est un ensemble non vide E muni : d une loi de composition interne, c est-à-dire d une application de E E dans E : E E E Exo7 Espaces vectoriels Vidéo partie 1. Espace vectoriel (début Vidéo partie 2. Espace vectoriel (fin Vidéo partie 3. Sous-espace vectoriel (début Vidéo partie 4. Sous-espace vectoriel (milieu Vidéo partie

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur

Fonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur Service Commun de Formation Continue Année Universitaire 2006-2007 Fonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur Polycopié de cours Rédigé par Yannick Privat Bureau 321 - Institut Élie

Plus en détail

Exercice 3 (5 points) A(x) = 1-e -0039' -0 156e- 0,039x A '() -'-,..--,-,--,------:-- X = (l_e-0,039x)2

Exercice 3 (5 points) A(x) = 1-e -0039' -0 156e- 0,039x A '() -'-,..--,-,--,------:-- X = (l_e-0,039x)2 Les parties A et B sont indépendantes. Partie A Exercice 3 (5 points) Commun à tous les candidats On considère la fonction A définie sur l'intervalle [1 ; + 00 [ par A(x) = 1-e -0039' ' x 1. Calculer la

Plus en détail

Représentation géométrique d un nombre complexe

Représentation géométrique d un nombre complexe CHAPITRE 1 NOMBRES COMPLEXES 1 Représentation géométrique d un nombre complexe 1. Ensemble des nombres complexes Soit i le nombre tel que i = 1 L ensemble des nombres complexes est l ensemble des nombres

Plus en détail

Cours d Analyse I et II

Cours d Analyse I et II ÉCOLE POLYTECHNIQUE FÉDÉRALE DE LAUSANNE Cours d Analyse I et II Sections Microtechnique & Science et génie des matériaux Dr. Philippe Chabloz avril 23 Table des matières Sur les nombres. Les nombres

Plus en détail

Mathématiques I Section Architecture, EPFL

Mathématiques I Section Architecture, EPFL Examen, semestre d hiver 2011 2012 Mathématiques I Section Architecture, EPFL Chargé de cours: Gavin Seal Instructions: Mettez votre nom et votre numéro Sciper sur chaque page de l examen. Faites de même

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

Fonctions de deux variables. Mai 2011

Fonctions de deux variables. Mai 2011 Fonctions de deux variables Dédou Mai 2011 D une à deux variables Les fonctions modèlisent de l information dépendant d un paramètre. On a aussi besoin de modéliser de l information dépendant de plusieurs

Plus en détail

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema.

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. Chapitre 5 Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. On s intéresse dans ce chapitre aux dérivées d ordre ou plus d une fonction de plusieurs variables. Comme pour une fonction d une

Plus en détail

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010 Applications 1 Introduction Une fonction f (plus précisément, une fonction réelle d une variable réelle) est une règle qui associe à tout réel x au

Plus en détail

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite Suites numériques 3 1 Convergence et limite d une suite Nous savons que les termes de certaines suites s approchent de plus en plus d une certaine valeur quand n augmente : par exemple, les nombres u n

Plus en détail

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Exercice - - L/Math Sup - On multiplie le dénominateur par sa quantité conjuguée, et on obtient : Z = 4 i 3 + i 3 i 3 = 4 i 3 + 3 = + i 3. Pour

Plus en détail

Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 12 avril 2007

Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 12 avril 2007 Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 1 avril 7 EXERCICE 1 Commun à tous les candidats 4 points 1 a Les vecteurs AB et AC ont pour coordonnées AB ; ; ) et AC 1 ; 4 ; 1) Ils ne sont manifestement pas colinéaires

Plus en détail

Chapitre 1 : Évolution COURS

Chapitre 1 : Évolution COURS Chapitre 1 : Évolution COURS OBJECTIFS DU CHAPITRE Savoir déterminer le taux d évolution, le coefficient multiplicateur et l indice en base d une évolution. Connaître les liens entre ces notions et savoir

Plus en détail

Développement décimal d un réel

Développement décimal d un réel 4 Développement décimal d un réel On rappelle que le corps R des nombres réels est archimédien, ce qui permet d y définir la fonction partie entière. En utilisant cette partie entière on verra dans ce

Plus en détail

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

Texte Agrégation limitée par diffusion interne Page n 1. Texte Agrégation limitée par diffusion interne 1 Le phénomène observé Un fût de déchets radioactifs est enterré secrètement dans le Cantal. Au bout de quelques années, il devient poreux et laisse

Plus en détail

Calcul différentiel sur R n Première partie

Calcul différentiel sur R n Première partie Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité

Plus en détail

Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable

Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Avertissement! Dans tout ce chapître, I désigne un intervalle de IR. 4.1 Fonctions convexes d une variable Définition 9 Une fonction ϕ, partout définie

Plus en détail

Raisonnement par récurrence Suites numériques

Raisonnement par récurrence Suites numériques Chapitre 1 Raisonnement par récurrence Suites numériques Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Raisonnement par récurrence. Limite finie ou infinie d une suite.

Plus en détail