CHAPITRE 3 PRIMITIVES ET INTEGRALES FONCTIONS LOGARITHMES ET EXPONENTIELLES
|
|
- Martial Labrie
- il y a 6 ans
- Total affichages :
Transcription
1 CHAPITRE 3 PRIMITIVES ET INTEGRALES FONCTIONS LOGARITHMES ET EXPONENTIELLES 3--PRIMITIVES ET INTEGRALES 3---Primitives Soit f une fonction définie sur un intervalle I. On appelle fonction primitive de f ou simplement primitive de f sur I toute fonction F dérivable sur I telle que : I, F () = f(). On notera par la suite la primitive de f par : f() d Eemples 3.: Remarque : La fonction F() = / est une primitive de f() = car en dérivant F(), on trouve f(). La fonction F() = / est une primitive de la fonction f() = - / La fonction F() = / + 3 est également une primitive de f() = D une manière générale, la fonction F() = / + K où K est une constante, est également une dérivée de f() =. Théorème : Si f admet une primitive sur un intervalle I, elle en admet une infinité de primitives qui différent toutes entre elles d une constante. f() d = F() + K ( où K est une constante quelconque) 3--- Eistence d une primitive Théorème : Toute fonction continue sur un intervalle I admet une primitive sur I. Cette condition est suffisante mais non nécessaire. Remarque : Sauf indication contraire, on considérera dans toute la suite que la condition d eistence des primitives est satisfaite.
2 3--3-Valeur d une primitive en un point donné : Parmi toutes les primitives de f sur un intervalle I, Il eiste une primitive F de f sur I, et une seule telle que F(a) = b où a et b sont deu nombres réels ( a I). Eemple 3. : Considérons la fonction f() =. La primitive de f() qui vaut 3 pour = se détermine comme suit : F() = est une primitive de f() =. Les autres primitives sont données par + K où K est une constante quelconque. La primitive de f qui vaut 3 lorsque = est alors + K = 3 soit K = c est à dire la seule primitive F() = Primitives usuelles Fonctions f() Primitives F() + K A ( constante) A / 3 /3 m, m R-{} m+ /(m+) / - / / / Ln e e sin -cos cos Sin /cos Tg Arcsin Arccos Arctg
3 Ch Sh Th Ch Sh Ch Th ArgSh ArgCh ArgTh Et pour des fonctions composées : Fonctions f() Primitives F() + K A ( constante) A / 3 /3 U U m, m R-{} U m+ /(m+) U / U - /U U / U U U /U U e U U sinu U cosu U /cos U U' U' U U U' U U ChU LnU e U -cosu SinU TgU ArcsinU ArccosU ArctgU ShU 3
4 U ShU ' Th Ch U U' U U U' U U' U U ChU ThU ArgShU ArgChU ArgThU Eemple 3.3 : La fonction ( +3) 3 est de la forme U U 3 avec U()=( +3). Les primitives de f s écrivent F() = 4 ( +3) 4 + K 3 La fonction ( 3 ) alors : f() = ( 3 ) est de la forme U ' U + K. Les primitives de F s écrivent Intégration par parties : Cette méthode est basée sur la règle de dérivation d un produit. On a ( U V ) = U V + U V soit U V = ( UV ) - U V La formule d intégration par parties s écrit alors : U() V () d = U() V() - V() U () d (nous reviendrons sur cette formule dans le chapitre des logarithmes) 3-- INTEGRALE Soit f une fonction admettant une primitive F sur un intervalle I. Soient a et b deu nombres réels appartenant à I. On appelle intégrale de f sur [a, b] le nombre réel F(b) F(a) ( F est une primitive quelconque de f sur I) 4
5 On notera par la suite cette intégrale par : b a f F b ( )d ( ) F(b) F( a) a On lit «intégrale de a à b de f() d» Eemple 3.4 : d 3 3 F( 3) F( ) = (8/3) (/3) = 7/ Propriétés des primitives et des intégrales a a. f( )d = F(a) F(a) = 0 a b. b f( )d = F(b) F(a) = - [ F(a) F(b)] = - a f( )d a b b b c. 0.5 f( )d = f( )d ( réel ) a a b b b d. [ f( ) g( )]d = f( )d + g( )d a a a b c b e. f( )d = f( )d + f( )d ( relation de Chasles) a a c Eemple 3.5 : d après les propriétés précédentes, on peut écrire ( )d = = (/ + - 5)-(0) = -7/ 3 0 5
6 3--- Applications des primitives : calcul d aires Qu est ce qu une unité d aire? Considérons un repère orthogonal ( O, i, ; j ). On appelle unité d aire, l aire du rectangle OABC. Eemple 3.6: Si l on prend cm comme unités sur l ae des abscisses et cm sur l ae des ordonnées, l unité d aire sera de * = cm Cas où f est positive sur [a, b] Soit f une fonction positive sur [a, b] admettant une primitive F. L aire de la portion de plan limitée par la courbe représentative de f, l ae des abscisses et les b droites verticales =a et =b, est égale à : S= f( )d a Eemple 3.7 : L aire de la portion de plan limitée par la courbe représentative de la fonction f() = 3, l ae des abscisses, les droites verticales = et = s écrit : S = 3 4 d = = (6/4) ( / 4) = 5/4 unités d aires ( u.a) 4 6
7 Cas où f est négative sur [a,b] Si f est négative, la courbe représentative de f est au dessous de l ae des abscisses. L aire du domaine limité par la courbe, l ae des abscisses et les droites b verticales =a et =b est égale à S = - f( )d = - [ F(b) F(a) ] a Eemple 3.8 : f() = 3 3 d = 4 4 = (/4) ( 6/4) = - 5/4 u.a. 7
8 Remarque : Lorsque l on affecte un signe à une aire, il s agit d une aire algébrique. L aire géométrique, elle est toujours positive et égale à la valeur absolue de l aire algébrique. Cas où f est change de signe sur [a,b] Supposons la courbe est symétrique par rapport au point C. Les aires S et S sont égales et de signes contraires. Algébriquement la somme de ces deu aires est nulle. Géométriquement, elles s ajoutent. L aire algébrique du domaine limité par la courbe, l ae des abscisses et les droites verticales =a et =b est nulle. L aire géométrique S = S + S Eemple 3.9: Considérons la fonction f() = 5 qui est impaire donc symétrique par rapport à l origine et intéressons nous à l aire entre et. 5 d = 6 6 = (/6) ( /6) = 0 ( Aire algébrique) Sachant que la courbe coupe l ae des abscisses en (0,0), divise la portion de plan limitée par la courbe, l ae des abscisses, les droites verticales =- et =, en deu intégrales de à 0 et de 0 à. 0 5 d = = 0 ( /6) = -/6 L aire géométrique est alors égale à /6 u.a. 8
9 5 d = = (/6) (0) = /6 Aire géométrique d une portion comprise entre deu courbes. Cas : Les deu courbes n ont pas de points communs sur [a, b] a d a Cas : Les deu courbes ont des points communs sur [a, b] L aire géométrique S est donnée par : f( ) g( ) L aire géométrique S de la portion de plan comprise entre les deu courbes est donnée par S = S + S + S3 où S, S, S3 sont les aires géométriques ( valeurs absolues des mesures des aires algébriques)des portions entre les deu courbes sur les intervalles respectifs [a, p], [p, q], [q, b]. 9
10 Eemple 3.0 : Considérons les fonctions f() = et g() = Ces deu fonctions sont représentées ci dessous : Etudions la position des deu courbes f() = g() = soit : = 0 qui admet deu solutions = et = -/3 Cf et Cg ont donc deu points communs. Cf est au dessus de Cg pour ]-, -/3 [ ], +[ Cf est au dessous de Cg pour ] -/3, [ L aire géométrique comprise entre f et g dans l intervalle [0, ] est alors : [ g( ) f( )]d = [ ]d = = u.a
11 3-3- FONCTION LOGARITHME NEPERIEN Dans le chapitre sur les primitives, nous avons vu que le fonction m m admettait pour primitive la fonction sauf pour m = -. m Nous allons nous intéresser dans ce chapitre au cas m= - c est à la dire à la la primitive de la fonction f() = /. Cette fonction f() = / est dérivable sur l intervalle ]0, +[, elle admet donc sur cet intervalle une primitive et une seule qui s annule pour =. (chapitre primitive ) 3-3--Fonction logarithme népérien On appelle fonction logarithme népérien, la primitive définie sur l intervalle ]0, +[ à valeurs dans R, qui s annule pour = de la fonction f() =/. On notera cette fonction logarithme népérien par Ln Ln dt t Graphiquement cette fonction Ln représente l aire algébrique S() ci -dessous : S() = t dt est positive lorsque > et négative lorsque 0 < < et elle évidemment nulle pour =.
12 3-3-- Conséquences directes de cette définition De la définition de la fonction logarithme népérien, découlent : Ln est défini sur ]0, +[ Ln = 0 Ln > 0 lorsque > et Ln < 0 lorsque 0 < <. La fonction logarithme népérien est dérivable et donc continue sur l intervalle ]0, +[ et admet pour dérivée / : (Ln ) = / La fonction logarithme népérien strictement croissante sur ]0, +[ puisque sa dérivée / est strictement positive sur cet intervalle. Par conséquent : a et b étant strictement positifs : a=b ln a = Ln b a > b ln a > Ln b a < b ln a < Ln b Propriétés de la fonction logarithme népérien Ln ( a b ) = Ln a + Ln b a, b > 0 On peut montrer cette propriété fondamentale en considérant, sur l intervalle ]0, +[ la fonction suivante : f() = Ln (a ) ( Ln a + Ln ) ( a>0, b>0) Cette fonction est dérivable est a pour dérivée f () = a(/a) (/) = 0. Si la dérivée est nulle, cela signifie que f() est une constante sur ]0, +[. Comme f() = Ln a (Ln a + Ln ) = 0, on a, pour tout > 0, f() = f() =0 donc Ln(a ) = Ln a + Ln d où Ln ( a b ) = Ln a + Ln b. De cette propriété fondamentale, on déduit : Ln ( a m ) = m Ln a a > 0 ( m réel) Ln ( a/b ) = Ln a - Ln b a, b > 0 Ln ( /b) = - Ln b b > 0
13 Ces propriétés précédentes des logarithmes sont nécessaires pour la résolution d équations et d inéquations logarithmiques Limites de la fonction logarithme népérien De la représentation graphique précédente de la fonction logarithme en tant qu aire algébrique S() de la portion de plan limitée entre la courbe de la fonction /, l ae des abscisses, les droites verticales en et, on peut déduire que lorsque tend vers +, l aire S() positive augmente et tend également vers +. Lim Ln = + lorsque + Par un changement de variable X = /, on déduit la Lim Ln lorsque 0 Ln = - Ln (/) = - Ln X. Lorsque +, Ln + c est à dire lorsque X 0, - Ln X + soit : Lim Ln = - lorsque Représentation graphique de la fonction Ln A partir de la définition et des propriétés citées précédemment, on peut tracer la courbe représentative de la fonction Ln sur ]0, +[. 3
14 On notera e le nombre réel tel que Ln e = Comme Ln ( a m ) = m Ln a a > 0 ( m réel), on a Ln ( e m ) = m Ln e = m m réel Calcul de Lim Ln lorsque + De la représentation graphique de Ln, on peut observer que la courbe représentative de Ln admet une branche parabolique de direction asymptotique l ae des abscisses, ce qui peut laisser supposer que Ln = 0 lorsque +. On utilisera, pour déterminer la valeur de cette limite, la relation Ln < sur l intervalle ]0, +[ que nous allons vérifier en étudiant la fonction h()= - Ln h () = - = Sur ]0, +[ : h () = 0 pour = 4 et h ( ) > 0 pour > 4 4
15 La courbe de h() est située au dessus de l ae des abscisses, on a donc h()> 0 ]0, [. Ainsi - Ln > 0 c est à dire Ln < ]0, + [. Partant de cette inégalité Ln <, on divise les deu termes par le nombre positif Sur ]0, + [, on obtient : Ln < soit Ln < On a alors : Lim Ln = 0 lorsque + Cette limite peut d ailleurs être généralisée : (Ln ) p 0 lorsque + m, p réels positifs non nuls m Calcul de Lim Ln lorsque 0 La limite de Ln lorsque tend vers 0, se présentant sous forme indéterminée 0*, peut être déduire de Lim Ln en faisant le changement de variables en posant X = /. Lorsque tend vers 0+, X tend vers + Ainsi la limite de Ln lorsque 0 est égale à la limite de X+ soit 0. Donc Ln 0 0 LnX lorsque X Cette limite peut être généralisée comme suit : Lim m (Ln) p = 0 lorsque 0 m réel positif non nul et p réel 5
16 Calcul de Lim Ln lorsque Cette limite se présente sous forme indéterminée 0/0 lorsque. On peut lever cette indétermination en utilisant la définition de la dérivabilité de Ln en. Ln ' et pour = cette dérivée ( nombre dérivé ) est égal à 0. Ln Ln Or par définition, le nombre dérivé de f()=ln en s écrit : ou Ln encore puisque Ln=0 Ln On déduit donc que : tend vers lorsque Calcul de Lim Ln ( ) lorsque 0 Ln On vient de voir que, lorsque, Lim = En faisant le changement de variable X = -, cette limite s écrit : Ln( ) lorsque FONCTION LN(U(X)) Fonction composée Soit U() une fonction dérivable sur un intervalle I et strictement positive sur cet intervalle. D après la définition et les propriétés des fonctions composées, la fonction Ln( U() ) définie sur I est dérivable sur I et I. Ln U() ' U'() U() 6
17 Remarque : U ()/U(). On peut vérifier que la dérivée de Ln U() est également Ln U() ' U'() U() Eemple 3. : La dérivée de la fonction f() = Ln ( -3) définie sur ]-, 0[ ]3, +[ 3 est f'() 3 / La dérivée de la fonction f() = Ln (/) est f'() / Primitive de U () / U() On vient de voir que [ Ln U() ] = U '( ) U( ) Par définition même d une primitive, si U() est une fonction dérivable sur un intervalle I, strictement positive sur I, alors une primitive la fonction U () / U() est la fonction LnU() ( logarithme de la valeur absolue de U()). Eemple 3. : Une primitive de la fonction définie sur R par est la fonction F() Ln f() Dérivée logarithmique Si u() 0, la dérivée logarithmique de f est la dérivée de Ln u() donc égale à Eemple 3.3 u'() u() 3 Ln f() 4 ( ). Elle est 7
18 La dérivée par la méthode classique est un calcul fastidieu. On utilise alors la dérivée logarithmique. Lnf() 3 Ln( Ln) 4Ln( ) f') 4 En dérivant les deu membres : 6 f() ( Ln) On déduit alors : 3 4 Ln f') 6 ( Ln) 4 ( ) 3-5- EQUATIONS ET INEQUATIONS LOGARITHMIQUES Equations ou inéquations utilisant les propriétés de la fonction logarithme Pour résoudre ce type d équations ou d inéquations : - Déterminer le domaine d eistence de ces équations ( sachant que Ln U() est définie lorsque U() >0 ) - Faire apparaître, en utilisant les propriétés da la fonction logarithme, une epression de la forme Ln A = Ln B ou Ln A > Ln B (ou autre type d inéquations ) afin de revenir à une équation ou inéquation numérique A=B ou A > B ( ou autres ) Eemple 3.4 : Résoudre l équation Ln (-) + Ln (3 ) = Ln ( ) - Domaine d eistence de cette équation : soit D = ], 3[ 0 - Résolution Ln (-)+Ln (3 ) = Ln[ (-)(3-)] = Ln( ) car Ln a+ln b=ln (a b) L équation s écrit alors : Ln(( ) = Ln (-) = = 0 = 9-4 =5 d où : 8
19 = 3 5 et = 3 5 Comme n appartient pas au domaine, la seule solution de l équation proposée est = 3 5 Eemple 3.5 : Résoudre Ln(5-) Ln3 + Ln(-) > Ln ( 3-) - Domaine d eistence de l équation : soit D = ]-, [ - Résolution L inéquation peut s écrire : Ln(5-) + Ln(-) > Ln ( 3-) + Ln3 ou encore Ln [(5-) (-)] > Ln[( 3-) 3] (5-) (-) > ( 3-) > > 0 Le trinôme 3 4 admet racines - et 4. L inéquation 3 4 > 0 a pour solution ]-, -[ ]4, + [ Comme le domaine d eistence est ]-, [ alors l inéquation logarithme a pour solution : S = ]-, -[ Eemple 3.6 : Résoudre le système y 9 Ln Lny Ln0 - Domaine d eistence de se système : > 0 et y > 0 - Résolution : La deuième équation du système s écrit Ln ( y) = Ln 0 soit y = 0. y 9 Le système se traduit alors par : y 0 La résolution de ce système consiste à trouver deu nombres et y connaissant leur somme 9 et leur produit 0. Or, on sait que ces nombres vérifient l équation suivante : X 9X + 0 = 0 9
20 On trouve alors comme solutions les couples (4, 5) et (5,4) Equations ou inéquations se ramenant à des équations ou inéquations classiques du second degré ou plus. Eemple 3.7 : Résoudre l équation (Ln ) + Ln 6 = 0 - Domaine d eistence de l équation : > 0 soit ]0, +[ - Résolution : On pose X = Ln. L équation se transforme alors sous la forme X + X 6 = 0, équation admettant solutions = - et = 6/4= 3/. L équation logarithmique proposée admet alors pour solutions les valeur de telles que Ln = 3/ soit = e 3/ et Ln = - soit = e - Ces deu valeurs appartiennent au domaine d eistence de l équation ETUDE COMPETE D UNE FONCTION LN U(X) Eemple 3.8 : f() Ln Domaine de définition > 0 soit D = ]-, [ ], + [ Limites On pose X 0
21 Dérivée et signe f () = ' = ( ) = ( ) ( )( ) f () > 0 D car (-)(-) > 0 sur D. Tableau de variations Asymptote On a vu que la courbe représentative de f admet asymptotes verticales = et = ainsi qu une asymptote horizontale y = 0. Points particuliers f(0) = Ln 0.69 La courbe coupe l ae des ordonnées en Ln f() = 0 Ln = 0 Ln = Ln impossible
22 La courbe ne coupe pas l ae des abscisses. Courbe représentative Eemple 3.9 : f() = + Ln Domaine Ln est défini pour > 0. D = ]0, + [ Limites En 0 + : + et Ln - (- ) = + ( la droite =0 est une asymptote verticale) f() + En + : En mettant en facteur dans la fonction, on obtient f() = Ln [ + ] qui tend vers + car + et Ln 0 ( Il n eiste pas d asymptote horizontale) Dérivée et signe
23 f () = (/) = ( ) f () = 0 pour = - et = + ( sachant que = - n appartient pas à D) f () > 0 pour ]-, -[ ], +[ c est à dire dans ]0, [ ], +[ f () < 0 pour ]0, [ Tableau de variations Asymptote Recherche de l asymptote oblique éventuelle : Il n eiste pas d asymptote oblique mais une branche parabolique de direction asymptotique l ae des ordonnées. Courbe Eemple 3.0 : f() Ln Domaine de définition 3
24 Ln est défini lorsque > 0. D = ]0, + [ Limites Lorsque 0 + : Ln - et + donc f() - ( la droite verticale =0 est asymptote à la courbe de f ) Lorsque + : Ln 0 et + + donc f() + ( Il n eiste pas d asymptote horizontale) Dérivée et signe f () = ( ) Ln( ) = Ln = Ln Cette dérivée a le même signe que la fonction + Ln qui n est autre que la fonction g() étudiée dans l eemple qui est positive sur l intervalle ]0, +[. Tableau de variations Asymptotes On a vu qu il eiste une asymptote verticale = 0 et qu il n eiste pas d asymptote horizontale en +. On étudie alors l eistence de l asymptote oblique. f() = Ln se présente sous la forme d une somme d une équation de droite et d une fonction E() = Ln qui tend vers 0 lorsque +. La droite d équation y = est alors l équation de l asymptote oblique. 4
25 La différence f() ( ) = Ln donne la position de la courbe ( c ) représentative de f par rapport à l asymptote oblique. Ainsi, Ln = 0 pour = donc la courbe coupe l asymptote oblique en (, 5/) Ln > 0 pour > dans cet intervalle, la courbe ( C ) est au dessus de l asymptote oblique Ln < 0 pour 0< < dans cet intervalle, la courbe ( C ) est au dessous de l asymptote oblique Courbe Cette représentation suggère deu investigations : La recherche du point d infleion et du point d intersection de la courbe avec l ae des abscisses. 5
26 Point d infleion : f () () = Ln = ( ) ( )4 Ln 4 4 = 8 Ln 4 4 = 4 ( 3 Ln ) 4 4 f () () = 0 pour Ln = 3/ c est à dire pour = e 3/ f () () > 0 pour Ln > 3/ c est à dire pour > e 3/ f () () < 0 pour Ln > 3/ c est à dire pour 0 < < e 3/ La courbe ( C) admet un point d infleion au point I d abscisse e 3/ Point d intersection avec l ae des abscisses : Il s agit de résoudre l équation Ln = 0. On utilise pour cela le théorème des valeurs intermédiaires. La fonction f() est continue strictement croissante sur ]0, [. Lim f() = - ( négatif ) et f() = 5/ positif 0 La courbe ( C) coupe l ae des abscisses en un point situé dans ]0 ; [. Comme f(/) 0.6 > 0, le point d intersection est situé dans l intervalle ]0 ; ½[. On peut vérifier que le point d intersection est situé dans l intervalle ]/4 ; /[ car f ( /4)) FONCTION LOGARITHME DECIMAL La fonction logarithme décimal que l on notera log est la fonction définie sur ]0, +[ par : log Ln Ln0 On a alors ln 0 = 6
27 En posant k = Ln 0, on peut écrire log = k Ln avec k constante positive ( k 0.43) Les résultats donnés précédemment pour la fonction Ln restent donc valables pour la fonction log FONCTION LOGARITHME DE BASE QUELCONQUE La fonction logarithme de base a (a > 0 et différent de ) est la fonction définie Ln sur ]0, +[ par : log a Lna On a alors ln a a = et ln e = Ln En posant k = Ln a, on peut écrire log = k Ln avec k constante positive a si a > et k constante négative si 0 < a <. Les logarithmes de base quelconque a sont donc proportionnels au logarithmes népériens. Le logarithme décimal est un cas particulier de la fonction logarithme de base quelconque a (a=0). Remarque : Les différentes fonctions logarithmes possèdent les mêmes propriétés analogues à celles développées précédemment de la fonction logarithme népérien. 7
28 3-9- FONCTION EXPONENTIELLE 3-9--Qu est-ce qu une bijection? Une fonction f définie sur un intervalle [a ; b] à valeurs dans l intervalle [ c ; d] est dite bijective si et seulement si, à chaque valeur de dans l intervalle [a ; b] correspond une et une seule valeur de y = f() dans l intervalle [c ; d] Bijection et dérivée Soit f une fonction f dérivable sur un intervalle [a ; b] et de fonction dérivée f. si ]a ; b[, f () > 0 alors f est une bijection de [a ; b] à valeurs dans [ f(a) ; f(b)] si ] a ; b[, f () < 0 alors f est une bijection de [a ; b] à valeurs dans [ f(b) ; f(a)] Bijection et monotonie De ce qui précède on déduit que toute fonction strictement monotone (strictement croissante ou strictement décroissante) d un intervalle I à valeurs dans un intervalle J est bijective Fonctions réciproques Soit f une fonction continue strictement croissante respectivement décroissante) sur l intervalle [a ; b]. Pour tout y 0 appartenant à l intervalle [ f(a) ; f(b) ] (respectivement [f(b) ; f(a)] ) correspond une et une seule valeur de 0 dans [a ; b] telle que y 0 = f( 0 ). Cette correspondance est appelée fonction réciproque de la fonction f et on la note f. 8
29 f strictement croissante: [a;b] [ f(a ); f(b) ] f - :[ f(a) ;f(b)] [a;b] y = f() y = f - (y) f strictement décroissante: [a;b] [ f(a ); f(b) ] f - :[ f(b) ;f(a)] [a;b] y = f() y = f - (y) On a alors : f(f )) f (f()) Théorème fondamental sur les fonctions réciproques Toute fonction f continue et strictement monotone sur un intervalle I : est une bijection de I sur J = f( I ) admet une fonction réciproque f - bijective, continue et strictement monotone de J sur I et de même sens de variation que la fonction f. Les courbes représentatives de f et f sont symétriques par rapport à la première bissectrice ( d équation y = ) dans un plan orthonormé FONCTION EXPONENTIELLE DE BASE e 3-0--Définitions et propriétés On a vu précédemment que la fonction y = Ln est définie, continue, strictement croissante de l intervalle ]0 ; + [ à valeurs dans ]- ; + [. D après le théorème sur les fonctions réciproques, cette fonction Ln admet donc une fonction réciproque définie, continue et strictement croissante de ]- ; + [ à valeurs dans ]0 ; + [. Cette fonction est appelée fonction eponentielle de base e et notée ep() ou e. Par ailleurs, les courbes des fonctions Ln et e sont symétriques par rapport à la première bissectrice, dans un repère orthonormé. 9
30 f : ]0 ; [ ] ; [ f() Ln f : ] ; [ f ]0 ; [ () e On déduit de cette définition que : y = Ln = e y ( > 0) ep() est définie sur ]0, +[ soit e > 0 R à valeurs dans ]-, +[ Ln(e ) = e Ln = e 0 = ep() est strictement croissante 30
31 3-0--Propriétés algébriques : Ces propriétés découlent de celles déjà étudiées de la fonction Logarithme népérien. e a e e D après les propriétés des logarithmes Ln (a b) = Ln a + Ln b (a > 0 et b > 0 ). a b e b e e ab ab a b ab e e Appliquée à e a et e b cette propriété s écrit : Ln(e a ) + Ln(e b ) = Ln (e a e b ) Or : Ln (e a ) + Ln (e b ) = a + b soit Ln (e a e b ) = a + b ou encore e a e b = e a + b Ces propriétés algébriques nous permettront par eemple de résoudre quelques équations eponentielles Propriétés de monotonie Du théorème fondamental sur les fonctions réciproques découle la croissance stricte de la fonction ep(). Cette croissante se traduit par : a, b réels : a = b e a = e b Limites a < b e a < e b a > b e a > e b En se basant d une part sur les limites de la fonction logarithme népérien et d autre part en s aidant du graphique, on peut déduire : e 0 lorsque (L ae des abscisses constitue une asymptote verticale) e lorsque 3
32 e lorsque (La courbe de la fonction e admet une branche parabolique de direction l ae des ordonnées) On peut évidemment montrer ces résultats en utilisant ceu trouvés pour la fonction logarithme népérien Ln. Ainsi, on a vu dans le chapitre sur les fonction logarithme népérien que : Ln Comme ; on peut écrire : Ln ou encore ep(ln ) ep() soit ep() ce qui implique que Lim ep() = + + Pour la limite en -, il suffit de faire le changement de variable X =-. Lim ep() = Lim ep( - X) = Lim e X = 0 - X + X+ Limite de e lorsque tend vers + Cette limite se présente sous forme indéterminée 0/0. On lèvera cette indétermination en utilisant la limite suivante Lim Ln On sait que lorsque + : Lim Ln = 0 ou encore Lim + Posons alors X = ep( ) ou encore = Ln X Lim e + X = Lim Ln X X+ = + lorsque +. Ln = 3
33 Cette limite se généralise comme suit : p (e ) m réelet p réelpositif: m lorsque Limite de e lorsque tend vers - Cette limite se présente sous la forme indéterminée ( 0). Posons e = X X 0 lorsque - On a alors : Lim e = Lim X Ln X = 0 - X 0 Cette limite se généralise comme suit : m m réelet p réelpositif: (e ) p 0 lorsque Remarque : Comme pour la fonction logarithme, ces calculs de limites peuvent être déduits des croissances comparées des fonctions puissance et eponentielle. Des trois fonctions logarithme, puissance et eponentielle, cette dernière croît beaucoup plus rapidement que la fonction puissance qui elle même croît plus vite que la fonction logarithme. Ceci se traduit, en plus des limites précédentes et celles vues dans le chapitre logarithme népérien par : e lorsque Ln et e Ln 0 lorsque Il reste parmi les limites classiques de la fonction eponentielle, la limite de e lorsque 0, que nous étudierons après la dérivation de la fonction ep() Dérivée de la fonction ep() Considérons les fonctions f : Ln e et g : Les fonctions f et g sont la même fonction dérivée puisque Ln(e ) =. 33
34 Sachant que f est la fonction composée Ln [U()] avec U() = e, on peut écrire : [U( )] ' f () = = [] = soit U () = U() U( ) e e ' Ainsi Limite de e lorsque tend vers 0 Cette limite se présente sous la forme indéterminée 0/0. Pour la lever, il suffit d étudier la dérivabilité de la fonction ep() en 0. On vient de voir que la dérivée de e est e. Cette dérivée vaut en 0. En =0 : (e ) = ( e e e 0 ) = = Lim = Lim 0 e 0 0 e lorsque FONCTION COMPOSEE EXP(U(X)) = e U(X) On a vu que la fonction e est définie pour tout réel. La fonction e U() a alors le même domaine de définition que U(). Eemple 3. : e + est définie sur R ep( ) est définie pour tout 34
35 ep( ) est définie pour R {-, +} ep ( ) est définie pour [0 ; +[ ep ( ) est définie pour [- ; -][ ; +[ Lorsque U() est dérivable sur un intervalle I, on peut appliquer la dérivée des fonctions composées ( voir chapitre fonctions dérivabilité) et on obtient : e U() qui est dérivable sur I et pour tout réel I : Eemple 3. : U() ' ' U() e U () e f() = e ( + ) f () = (+) e ( + ) f () = e f () = 3 ( ) e ( 3 ( ) étant la dérivée de ) Remarque : On déduit de la formule de la dérivée de e U() que la primitive de la fonction U () e U() est la fonction F() = e U() + K où K est une constante. 3-- EQUATIONS ET INEQUATIONS EXPONENTIELLES La résolution d équations et d inéquations eponentielles se fait en étapes : Etape : Détermination du domaine d eistence 35
36 Etape : Ramener l équation ou inéquation eponentielle à des équations ou inéquations algébriques classiques ( polynomiales) en utilisant les propriétés algébriques des eponentielles ou par un changement de variables. 3---Equations et inéquations utilisant les propriétés algébriques de e Eemple 3.3 : Résoudre l équation : e +3 e - = e 5 L équation est définie sur R. On peut écrire : e +3 e - = e = e + ( e a e b = e a+b ) d où : e + = e 5 ou encore + = -5 (e a = e b a=b ) soit = -6 Eemple 3.4 : Résoudre l équation e e e Cette équation eiste si et seulement si 0 et 0 soit pour D = ]-, 0[ ]0, [ ], +[ L équation s écrit : Ou encore e e Soit ou encore soit e () e 3 D Il s agit donc de résoudre l équation du 3 ème 3 degré : 0 dont les solutions sont : ; et 3 Ces trois solutions appartiennent au domaine d eistence de l équation. Eercice 3.5: Résoudre l inéquation : ep( 3 5) < (e ) Le domaine d eistence de cette inéquation est R. 36
37 Puisque (e ) = e 4, l inéquation s écrit ep( 3 5) < e 4 Soit : 3 5 < 4 ( e a < e b a < b ) 3 5 < < < 0 Le discriminant étant égal à 9 +7 = 8, les deu racines du trinômes sont -3/ et 4. La solution de cette inéquation est lors S = ]-3/, 4[ Eercice 3.6 Résoudre le système suivant y 9 e e e Ln - Ln Ln 7 - Ln y Ce système d équation eiste si et seulement si > 0 et y > 0. Dans ce domaine d eistence, on peut écrire : y 9 e e Ln Ln y Ln 7 Ln Ou encore y 9 e e Ln ( y) Ln 4 qui se traduit en utilisant les propriétés des logarithmes et des eponentielles par : y 9 y 4 Il s agit maintenant de trouver deu nombres positifs tels que leur somme est S=9 et leur produit P=4. On sait que ces deu nombres sont solutions de l équation (voir chapitre Equations et Inéquations du second degré). X S X + P = 0 c est à dire solutions de X - 9 X + 4 = 0 = 8 56 = 5 X = et X = 7 Les solutions du système proposé sont alors (, y ) = (, 7) et (, y) =(7, ). 3---Equations se ramenant à des équations polynomiales Eemple 3.7 : Résoudre l équation : e + 3 e 4 = 0 37
38 Le domaine d eistence de cette équation est R. Posons X = e. L équation s écrit alors X + 3 X 4 = 0, équation du second degré admettant deu solutions X = - 4 et X = Les solutions de l équation proposée se dé déduisent alors de e = - 4 impossible car e > 0 R e = = Ln = 0 Eemple 3.8 : Résoudre l équation : 4 e 4-37 e Le domaine d eistence de cette équation est R. Posons X = e. L inéquation s écrit alors 4X 37 X = 5 = (35). Les racines sont X = /4 et X = 9 On a donc à résoudre 4( X /4 ) ( X 9) 0 ou encore 4(e /4 ) ( e 9) 0 Comme e = (e ), chacun des deu facteurs de l inéquation précédente se présente alors comme une différence de deu carrés L inéquation à résoudre s écrit donc : 4(e / )(e + /)( e 3)(e +3) 0 4(e + /)( e + 3) est un produit positif. L inéquation proposée a les mêmes solutions que l inéquation (e / )( e 3) 0 La solution de l inéquation proposée est donc: ]-, Ln(/)] [Ln 3, +[ 38
39 3-- ETUDE COMPLETE DE FONCTIONS EXPONENTIELLES Eemple 3.9 : f() = e Domaine f() a le même domaine que Limites On pose X = soit ]-, [ ], + [ Lim f() = Lim e X = e ( la droite horizontale y=e constitue une asymptote - X au voisinage de - ) Lim f() = Lim e X = 0 - X - Lim f() = Lim e X = + ( la droite verticale = constitue une asymptote ) + X + Lim f() = Lim e X = e ( la droite y=e constitue une asymptote en + ) + X Dérivée et signe f () = ' e = ( ) e f () < 0 D Tableau de variations 39
40 Asymptote On a vu précédemment (limites) qu il eiste une asymptote verticale =, une asymptote horizontale ( y = e). Il n eiste donc pas d asymptote oblique. Lorsque - f() 0. Le point (, 0) est un point particulier que l on étudiera ci dessous. Points particuliers f(0) = e -. La courbe de f coupe l ae des ordonnées en e La courbe ne coupe pas l ae des abscisses puisque f() =0 n admet pas de solutions car e U() > 0 D. Etudions la tangente à gauche de f en (, 0) f () = ( ) e f () tend vers 0 lorsque tend vers - La courbe admet en (, 0) une tangente à gauche parallèle à l ae des abscisses. Courbe représentative 40
41 On peut vérifier que la courbe représentative de f admet un point d infleion I de coordonnées I(0, e - ) La dérivée seconde est en effet égale à : f () 4 ()= ( ) 4 e Eemple 3.30 : f() = e - Domaine Ep() est définie quelque soit donc D = ]-, + [ Limites Lim f() = Lim e - lim = 0 (- ) = Lim f() = Lim ( e - - ) = Dérivée et signe f () = = e - f () > 0 e - > 0 > Ln = 0 f () < 0 e - < 0 < Ln = 0 f () = 0 e - = 0 = Ln = 0 Tableau de variations Asymptote Le calcul de limites conduit à la recherche de l eistence de l asymptote oblique 4
42 Au voisinage de + f( ) e Lim e = Lim = Lim ( ) = + Il n eiste pas d asymptote oblique mais une branche parabolique de direction l ae des ordonnées. Au voisinage de - Lim f( ) e e = Lim = Lim ( ) = - Lim [ f() (-) ] = Lim (e - + ) = Lim (e ) = - La droite d équation y = - est une asymptote oblique Points particuliers f(0) = 0. La courbe de f passe par l origine des aes. La dérivée seconde se calcule aisément. Elle est donnée par f () () = e >0 R. Courbe représentative 4
43 Eemple 3.3: f() = Ln e e Domaine On sait que Ln(U()) est défini si seulement si U() > 0. en posant U() = e e, on doit avoir donc e e >0. Comme e + > 0, f() est définie lorsque e >0 e > > Ln. D = ]Ln, + [ Limites On pose X = e ce qui donne U(X) = X X ou encore f(x) = Ln U(X) Lorsque Ln X e Ln = U(X) 0 Lorsque + X + U(X) Ainsi : L epression e e tend lorsque --> Ln vers la même limite que X X lorsque X tend vers soit : 0 f() admet donc lorsque Ln la même limite que Ln( U()) lorsque U() 0 soit -. L epression e e tend lorsque, +, vers la même limite que X X lorsque X tend vers + soit : f() admet donc lorsque + la même limite que Ln U() lorsque U() soit 0. La droite verticale =Ln est donc une asymptote ainsi que la droite horizontale y=0. Dérivée et signe La dérivée de Ln U() est U () /U(). 43
44 f () = e ' e e e = e ( e ) ( e )e ( e ) e e = 4e ( e ) ( e ) ( e ) f () = 4e ( e )( e ) est strictement positive D Tableau de variations Asymptotes Les asymptotes ont été données avec le calcul de limites et vérifiées dans le tableau de variations. =Ln est l équation de l asymptote verticale y=0 est l équation de l asymptote horizontale. Courbe représentative 44
45 3-3- EXPONENTIELLE DE BASE a Nous avons vu dans le chapitre ( Fonction logarithme) la fonction logarithme de base quelconque a. log a = Ln Ln a Cette fonction est continue et strictement monotone ( strictement croissante si a > et strictement décroissante si 0 < a < ) sur l intervalle ]0 ; +[ à valeurs dans ]- ; +[. D après le théorème fondamental sur les fonctions réciproques, la fonction log a admet donc une fonction réciproque continue, strictement monotone ( de même variation que la fonction log a ) sur l intervalle ]- ; +[ à valeurs dans ]0 ; + [. On notera cette fonction réciproque ep a ou encore a. On déduit alors ces propriétés : a est défini y = a = Log a y a 0 = ( a positif différent de 0 ) a > 0 y = a Ln y = Ln ( a ) = Ln a y = e Lna a a y = a +y a +y = e (+y)ln a = e lna + yln a = e Lna e ylna = a a y a / a y = a -y (a ) y = a y La dérivée de (a ) est ( a ) = ( e Ln a ) de la forme [e U() ] = U () [e U() ] soit ( Ln a ) e Ln a ( a ) = a Lna 45
46 Remarque : Toutes les propriétés de la fonction eponentielle a peuvent être déduites de celles de e en utilisant : a = e Lna Eemple 3.3 : Résoudre l équation = 0 revient à résoudre l équation e 4 Ln0 0 e Ln0 + 9 = 0 En posant X = 0 = e Ln0 on obtient l équation X 0 X + 9 = 0 qui a pour solutions X = et X = 9 On a alors : 0 = e Ln0 = et 0 = e Ln0 = 9 Soit Ln0 = Ln = 0 ou = 0 et Ln0 = Ln9 = Ln3 = Ln 3 ou = Ln3/Ln 0 = log 3 ( log décimal) Eemple.3 : La dérivée de la fonction est identique à la dérivée de la fonction f() = e Ln qui est de la forme U() V() avec U() = et V() = e Ln f () = ( ) e Ln + ( Ln ) e Ln = e Ln ( + Ln) f () = ( + Ln) 46
Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme
Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet
Plus en détailChapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle
Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette
Plus en détailComparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10
PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?
Plus en détailDéveloppements limités, équivalents et calculs de limites
Développements ités, équivalents et calculs de ites Eercice. Déterminer le développement ité en 0 à l ordre n des fonctions suivantes :. f() e (+) 3 n. g() sin() +ln(+) n 3 3. h() e sh() n 4. i() sin(
Plus en détailContinuité et dérivabilité d une fonction
DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité
Plus en détailBac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)
Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre
Plus en détailLimites finies en un point
8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,
Plus en détailComplément d information concernant la fiche de concordance
Sommaire SAMEDI 0 DÉCEMBRE 20 Vous trouverez dans ce dossier les documents correspondants à ce que nous allons travailler aujourd hui : La fiche de concordance pour le DAEU ; Page 2 Un rappel de cours
Plus en détailPlanche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé
Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette
Plus en détailCommun à tous les candidats
EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle
Plus en détailDéveloppements limités. Notion de développement limité
MT12 - ch2 Page 1/8 Développements limités Dans tout ce chapitre, I désigne un intervalle de R non vide et non réduit à un point. I Notion de développement limité Dans tout ce paragraphe, a désigne un
Plus en détailChapitre 2 Le problème de l unicité des solutions
Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)
Plus en détailEXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)
EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat
Plus en détail* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable
Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I
Plus en détailDérivation : cours. Dérivation dans R
TS Dérivation dans R Dans tout le capitre, f désigne une fonction définie sur un intervalle I de R (non vide et non réduit à un élément) et à valeurs dans R. Petits rappels de première Téorème-définition
Plus en détailDÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation )
DÉRIVÉES I Nombre dérivé - Tangente Eercice 0 ( voir animation ) On considère la fonction f définie par f() = - 2 + 6 pour [-4 ; 4]. ) Tracer la représentation graphique (C) de f dans un repère d'unité
Plus en détailLa fonction exponentielle
DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction
Plus en détail* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours.
Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I
Plus en détailExo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs
Eo7 Limites de fonctions Théorie Eercice Montrer que toute fonction périodique et non constante n admet pas de ite en + Montrer que toute fonction croissante et majorée admet une ite finie en + Indication
Plus en détailImage d un intervalle par une fonction continue
DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction
Plus en détailFonctions de plusieurs variables
Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme
Plus en détailI. Ensemble de définition d'une fonction
Chapitre 2 Généralités sur les fonctions Fonctions de références et fonctions associées Ce que dit le programme : Étude de fonctions Fonctions de référence x x et x x Connaître les variations de ces deux
Plus en détailNombre dérivé et tangente
Nombre dérivé et tangente I) Interprétation graphique 1) Taux de variation d une fonction en un point. Soit une fonction définie sur un intervalle I contenant le nombre réel a, soit (C) sa courbe représentative
Plus en détailFonctions homographiques
Seconde-Fonctions homographiques-cours Mai 0 Fonctions homographiques Introduction Voir le TP Géogébra. La fonction inverse. Définition Considérons la fonction f définie par f() =. Alors :. f est définie
Plus en détail8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2
Chapitre 8 Fonctions de plusieurs variables 8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles Définition. Une fonction réelle de n variables réelles est une application d une partie de R
Plus en détailBaccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé
Baccalauréat S ntilles-guyane 11 septembre 14 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Une entreprise de jouets en peluche souhaite commercialiser un nouveau produit et à cette fin, effectue
Plus en détailt 100. = 8 ; le pourcentage de réduction est : 8 % 1 t Le pourcentage d'évolution (appelé aussi taux d'évolution) est le nombre :
Terminale STSS 2 012 2 013 Pourcentages Synthèse 1) Définition : Calculer t % d'un nombre, c'est multiplier ce nombre par t 100. 2) Exemples de calcul : a) Calcul d un pourcentage : Un article coûtant
Plus en détailContinuité en un point
DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à
Plus en détailMais comment on fait pour...
Mais comment on fait pour... Toutes les méthodes fondamentales en Maths Term.S Édition Salutπaths Table des matières 1) GÉNÉRALITÉS SUR LES FONCTIONS...13 1.Comment déterminer l'ensemble de définition
Plus en détailCorrection du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007
Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 7 EXERCICE points. Le plan (P) a une pour équation cartésienne : x+y z+ =. Les coordonnées de H vérifient cette équation donc H appartient à (P) et A n
Plus en détailCours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables
Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........
Plus en détailFonctions linéaires et affines. 1 Fonctions linéaires. 1.1 Vocabulaire. 1.2 Représentation graphique. 3eme
Fonctions linéaires et affines 3eme 1 Fonctions linéaires 1.1 Vocabulaire Définition 1 Soit a un nombre quelconque «fixe». Une fonction linéaire associe à un nombre x quelconque le nombre a x. a s appelle
Plus en détailCCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé
CCP PSI - 00 Mathématiques : un corrigé Première partie. Définition d une structure euclidienne sur R n [X]... B est clairement symétrique et linéaire par rapport à sa seconde variable. De plus B(P, P
Plus en détailExercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.
14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,
Plus en détailCours Fonctions de deux variables
Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté
Plus en détailDéveloppements limités usuels en 0
Développements limités usuels en 0 e x sh x ch x sin x cos x = + x! + x! + + xn n! + O ( x n+) = x + x3 3! + + xn+ (n + )! + O ( x n+3) = + x! + x4 4! + + xn (n)! + O ( x n+) = x x3 3! + + ( )n xn+ (n
Plus en détailFONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)
FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité
Plus en détailO, i, ) ln x. (ln x)2
EXERCICE 5 points Commun à tous les candidats Le plan complee est muni d un repère orthonormal O, i, j Étude d une fonction f On considère la fonction f définie sur l intervalle ]0; + [ par : f = ln On
Plus en détailFonctions de deux variables. Mai 2011
Fonctions de deux variables Dédou Mai 2011 D une à deux variables Les fonctions modèlisent de l information dépendant d un paramètre. On a aussi besoin de modéliser de l information dépendant de plusieurs
Plus en détailFONCTION EXPONENTIELLE ( ) 2 = 0.
FONCTION EXPONENTIELLE I. Définition Théorème : Il eiste une unique fonction f dérivable sur R telle que f ' = f et f (0) =. Démonstration de l'unicité (eigible BAC) : L'eistence est admise - Démontrons
Plus en détailF411 - Courbes Paramétrées, Polaires
1/43 Courbes Paramétrées Courbes polaires Longueur d un arc, Courbure F411 - Courbes Paramétrées, Polaires Michel Fournié michel.fournie@iut-tlse3.fr http://www.math.univ-toulouse.fr/ fournie/ Année 2012/2013
Plus en détail* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours
Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****
Plus en détailSeconde Généralités sur les fonctions Exercices. Notion de fonction.
Seconde Généralités sur les fonctions Exercices Notion de fonction. Exercice. Une fonction définie par une formule. On considère la fonction f définie sur R par = x + x. a) Calculer les images de, 0 et
Plus en détailUniversité Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications
Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010 Applications 1 Introduction Une fonction f (plus précisément, une fonction réelle d une variable réelle) est une règle qui associe à tout réel x au
Plus en détailI - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES
I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et
Plus en détailC f tracée ci- contre est la représentation graphique d une
TLES1 DEVOIR A LA MAISON N 7 La courbe C f tracée ci- contre est la représentation graphique d une fonction f définie et dérivable sur R. On note f ' la fonction dérivée de f. La tangente T à la courbe
Plus en détailCalcul intégral élémentaire en plusieurs variables
Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables PC*2 2 septembre 2009 Avant-propos À part le théorème de Fubini qui sera démontré dans le cours sur les intégrales à paramètres et qui ne semble pas explicitement
Plus en détailReprésentation géométrique d un nombre complexe
CHAPITRE 1 NOMBRES COMPLEXES 1 Représentation géométrique d un nombre complexe 1. Ensemble des nombres complexes Soit i le nombre tel que i = 1 L ensemble des nombres complexes est l ensemble des nombres
Plus en détailExercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes
Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)
Plus en détailCalcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.
1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le
Plus en détailIV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations
IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations 1- Equation à une inconnue Une équation est une égalité contenant un nombre inconnu noté en général x et qui est appelé l inconnue. Résoudre l équation
Plus en détail1 radian. De même, la longueur d un arc de cercle de rayon R et dont l angle au centre a pour mesure α radians est α R. R AB =R.
Angles orientés Trigonométrie I. Préliminaires. Le radian Définition B R AB =R C O radian R A Soit C un cercle de centre O. Dire que l angle géométrique AOB a pour mesure radian signifie que la longueur
Plus en détailBACCALAUREAT GENERAL MATHÉMATIQUES
BACCALAUREAT GENERAL FEVRIER 2014 MATHÉMATIQUES SERIE : ES Durée de l épreuve : 3 heures Coefficient : 5 (ES), 4 (L) 7(spe ES) Les calculatrices électroniques de poche sont autorisées, conformement à la
Plus en détailAngles orientés et trigonométrie
Chapitre Angles orientés et trigonométrie Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Trigonométrie Cercle trigonométrique. Radian. Mesure d un angle orienté, mesure principale.
Plus en détailLogique. Plan du chapitre
Logique Ce chapitre est assez abstrait en première lecture, mais est (avec le chapitre suivant «Ensembles») probablement le plus important de l année car il est à la base de tous les raisonnements usuels
Plus en détailFonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre
IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables
Plus en détailBaccalauréat ES/L Métropole La Réunion 13 septembre 2013 Corrigé
Baccalauréat S/L Métropole La Réunion 13 septembre 2013 Corrigé A. P. M.. P. XRCIC 1 Commun à tous les candidats Partie A 1. L arbre de probabilité correspondant aux données du problème est : 0,3 0,6 H
Plus en détailBaccalauréat ES Polynésie (spécialité) 10 septembre 2014 Corrigé
Baccalauréat ES Polynésie (spécialité) 10 septembre 2014 Corrigé A. P. M. E. P. Exercice 1 5 points 1. Réponse d. : 1 e Le coefficient directeur de la tangente est négatif et n est manifestement pas 2e
Plus en détailSéquence 8. Fonctions numériques Convexité. Sommaire
Séquence 8 Fonctions numériques Conveité Objectifs de la séquence Introduire graphiquement les notions de fonctions convees et de fonctions concaves. Établir le lien entre le sens de variation d une fonction
Plus en détail3 Approximation de solutions d équations
3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle
Plus en détailDéveloppements limités
Université Joseph Fourier, Grenoble Maths en Ligne Développements limités Bernard Ycart Les développements limités sont l outil principal d approximation locale des fonctions. L objectif de ce chapitre
Plus en détailFctsAffines.nb 1. Mathématiques, 1-ère année Edition 2007-2008. Fonctions affines
FctsAffines.nb 1 Mathématiques, 1-ère année Edition 2007-2008 Fonctions affines Supports de cours de mathématiques de degré secondaire II, lien hpertete vers la page mère http://www.deleze.name/marcel/sec2/inde.html
Plus en détailBaccalauréat ES Amérique du Nord 4 juin 2008
Baccalauréat ES Amérique du Nord 4 juin 2008 EXERCICE 1 Commun à tous les candidats f est une fonction définie sur ] 2 ; + [ par : 4 points f (x)=3+ 1 x+ 2. On note f sa fonction dérivée et (C ) la représentation
Plus en détailMaple: premiers calculs et premières applications
TP Maple: premiers calculs et premières applications Maple: un logiciel de calcul formel Le logiciel Maple est un système de calcul formel. Alors que la plupart des logiciels de mathématiques utilisent
Plus en détailExercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer
Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy
Plus en détailPour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.
Les pages qui suivent comportent, à titre d exemples, les questions d algèbre depuis juillet 003 jusqu à juillet 015, avec leurs solutions. Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.
Plus en détailDe même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que
Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer
Plus en détailBaccalauréat ES/L Amérique du Sud 21 novembre 2013
Baccalauréat ES/L Amérique du Sud 21 novembre 2013 A. P. M. E. P. EXERCICE 1 Commun à tous les candidats 5 points Une entreprise informatique produit et vend des clés USB. La vente de ces clés est réalisée
Plus en détailLeçon 01 Exercices d'entraînement
Leçon 01 Exercices d'entraînement Exercice 1 Etudier la convergence des suites ci-dessous définies par leur terme général: 1)u n = 2n3-5n + 1 n 2 + 3 2)u n = 2n2-7n - 5 -n 5-1 4)u n = lnn2 n+1 5)u n =
Plus en détailTSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1
TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité I Loi uniforme sur ab ; ) Introduction Dans cette activité, on s intéresse à la modélisation du tirage au hasard d un nombre réel de l intervalle [0 ;], chacun
Plus en détailDérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema.
Chapitre 5 Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. On s intéresse dans ce chapitre aux dérivées d ordre ou plus d une fonction de plusieurs variables. Comme pour une fonction d une
Plus en détailEquations cartésiennes d une droite
Equations cartésiennes d une droite I) Vecteur directeur d une droite : 1) Définition Soit (d) une droite du plan. Un vecteur directeur d une droite (d) est un vecteur non nul la même direction que la
Plus en détailThéorème du point fixe - Théorème de l inversion locale
Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion
Plus en détailRésolution d équations non linéaires
Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique
Plus en détailBien lire l énoncé 2 fois avant de continuer - Méthodes et/ou Explications Réponses. Antécédents d un nombre par une fonction
Antécédents d un nombre par une fonction 1) Par lecture graphique Méthode / Explications : Pour déterminer le ou les antécédents d un nombre a donné, on trace la droite (d) d équation. On lit les abscisses
Plus en détailEtude de fonctions: procédure et exemple
Etude de fonctions: procédure et exemple Yves Delhaye 8 juillet 2007 Résumé Dans ce court travail, nous présentons les différentes étapes d une étude de fonction à travers un exemple. Nous nous limitons
Plus en détailI. Polynômes de Tchebychev
Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire
Plus en détailExprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 %
23 CALCUL DE L INTÉRÊT Tau d intérêt Paul et Rémi ont reçu pour Noël, respectivement, 20 et 80. Ils placent cet argent dans une banque, au même tau. Au bout d une année, ce placement leur rapportera une
Plus en détailChapitre 0 Introduction à la cinématique
Chapitre 0 Introduction à la cinématique Plan Vitesse, accélération Coordonnées polaires Exercices corrigés Vitesse, Accélération La cinématique est l étude du mouvement Elle suppose donc l existence à
Plus en détailExercice 3 (5 points) A(x) = 1-e -0039' -0 156e- 0,039x A '() -'-,..--,-,--,------:-- X = (l_e-0,039x)2
Les parties A et B sont indépendantes. Partie A Exercice 3 (5 points) Commun à tous les candidats On considère la fonction A définie sur l'intervalle [1 ; + 00 [ par A(x) = 1-e -0039' ' x 1. Calculer la
Plus en détailMathématiques I Section Architecture, EPFL
Examen, semestre d hiver 2011 2012 Mathématiques I Section Architecture, EPFL Chargé de cours: Gavin Seal Instructions: Mettez votre nom et votre numéro Sciper sur chaque page de l examen. Faites de même
Plus en détailTOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET
TOUT E QU IL FUT SVOIR POUR LE REVET NUMERIQUE / FONTIONS eci n est qu un rappel de tout ce qu il faut savoir en maths pour le brevet. I- Opérations sur les nombres et les fractions : Les priorités par
Plus en détailAngles orientés et fonctions circulaires ( En première S )
Angles orientés et fonctions circulaires ( En première S ) Dernière mise à jour : Jeudi 01 Septembre 010 Vincent OBATON, Enseignant au lycée Stendhal de Grenoble (Année 006-007) Lycée Stendhal, Grenoble
Plus en détailSINE QUA NON. Découverte et Prise en main du logiciel Utilisation de bases
SINE QUA NON Découverte et Prise en main du logiciel Utilisation de bases Sine qua non est un logiciel «traceur de courbes planes» mais il possède aussi bien d autres fonctionnalités que nous verrons tout
Plus en détailOptimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications
Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante
Plus en détailLes indices à surplus constant
Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté
Plus en détaila et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe le nombre ax + b
I Définition d une fonction affine Faire l activité 1 «une nouvelle fonction» 1. définition générale a et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe
Plus en détailChapitre 1 : Évolution COURS
Chapitre 1 : Évolution COURS OBJECTIFS DU CHAPITRE Savoir déterminer le taux d évolution, le coefficient multiplicateur et l indice en base d une évolution. Connaître les liens entre ces notions et savoir
Plus en détailChapitre VI Fonctions de plusieurs variables
Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables 6. 1 Fonctions différentiables de R 2 dans R. 6. 1. 1 Définition de la différentiabilité Nous introduisons la différentiabilité sous l angle des développements
Plus en détailOptimisation des fonctions de plusieurs variables
Optimisation des fonctions de plusieurs variables Hervé Hocquard Université de Bordeaux, France 8 avril 2013 Extrema locaux et globaux Définition On étudie le comportement d une fonction de plusieurs variables
Plus en détailProbabilités conditionnelles Exercices corrigés
Terminale S Probabilités conditionnelles Exercices corrigés Exercice : (solution Une compagnie d assurance automobile fait un bilan des frais d intervention, parmi ses dossiers d accidents de la circulation.
Plus en détailSection «Maturité fédérale» EXAMENS D'ADMISSION Session de février 2014 RÉCAPITULATIFS DES MATIÈRES EXAMINÉES. Formation visée
EXAMENS D'ADMISSION Admission RÉCAPITULATIFS DES MATIÈRES EXAMINÉES MATIÈRES Préparation en 3 ou 4 semestres Formation visée Préparation complète en 1 an 2 ème partiel (semestriel) Niveau Durée de l examen
Plus en détailBaccalauréat L spécialité, Métropole et Réunion, 19 juin 2009 Corrigé.
Baccalauréat L spécialité, Métropole et Réunion, 19 juin 2009 Corrigé. L usage d une calculatrice est autorisé Durée : 3heures Deux annexes sont à rendre avec la copie. Exercice 1 5 points 1_ Soit f la
Plus en détailFonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples
45 Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples Les espaces vectoriels considérés sont réels, non réduits au vecteur nul et
Plus en détailEnoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé.
Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé. I- ACTIVITES NUMERIQUES (12 points) Exercice 1 (3 points) On considère
Plus en détailExercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part
Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version
Plus en détailTerminale SMS - STL 2007-2008
Terminale SMS - STL 007-008 Annales Baccalauréat. STL Biochimie, France, sept. 008. SMS, France & La Réunion, sept 008 3 3. SMS, Polynésie, sept 008 4 4. STL Chimie de laboratoire et de procédés industriels,
Plus en détailCalcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité
Chapitre 1 Calcul différentiel L idée du calcul différentiel est d approcher au voisinage d un point une fonction f par une fonction plus simple (ou d approcher localement le graphe de f par un espace
Plus en détailTraceur de courbes planes
Traceur de courbes planes Version 2.5 Manuel d utilisation Patrice Rabiller Lycée Notre Dame Fontenay le Comte Mise à jour de Janvier 2008 Téléchargement : http://perso.orange.fr/patrice.rabiller/sinequanon/menusqn.htm
Plus en détailFonctions de plusieurs variables
Maths MP Exercices Fonctions de plusieurs variables Les indications ne sont ici que pour être consultées après le T (pour les exercices non traités). Avant et pendant le T, tenez bon et n allez pas les
Plus en détail