La pcr est-elle un surrogate marker permettant d envisager une désescalade thérapeutique?
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- Franck Pagé
- il y a 6 ans
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1 La pcr est-elle un surrogate marker permettant d envisager une désescalade thérapeutique? Joseph Gligorov MD, PhD APHP Tenon, Paris, France INSERM U938 Institut Universitaire de Cancérologie Université Paris VI- Pierre & Marie Curie, Sorbonne Université
2 Liens d intérêt Celgene Eisai Novartis Pfizer Roche Genentech
3 LA QUESTION?
4 pcr «Surrogate marker» Désescalade
5 pcr Plusieurs définitions Une de plus en plus admise (UICC) ypt0n0 Je ne considérerai pas: pcr sein uniquement au niveau du sein pcr sein et ganglions incluant in situ Residual Breast Cancer Burden
6 «Surrogate marker» Efficacité en Survie Survie sans récidive Survie globale Je ne considèrerai pas Efficacité sur l opérabilité (localement avancées) Efficacité sur la conservation mammaire (vol Tum/Sein )
7 Désescalade Moins de traitement Durée pendant la phase néoadjuvante Traitement adjuvant complémentaire? Je ne considérerai pas Traitements chirurgicaux
8 PCR «SURROGATE MARKER» DE SURVIE
9 9
10 Study profile 10
11 Association between pcr & EFS or OS 11
12 Association between 3 definitions of pcr & EFS or OS 12
13 Parameters influencing pcr 13
14 Parameters influencing OS benefit in case of pcr 14
15 pcr & OS according to subtypes 15
16 Conclusions 1 La pcr est un «surrogate marker» pronostic en générale de la survie Ce surrogate marker est plus puissant et intéressant dans les populations Luminales semblant plus chimiosensibles HER2 positives plutôt RH négatives Triples négatives
17 QUELLE DÉSESCALADE ENVISAGER?
18 Proposons nous un traitement systémique adjuvant systématique malgré la pcr? Chimiothérapie: données nouvelles mais niveau de preuve faible Population RH positive: traitement antihormonal (extrapolation des données de la méta-analyse de l EBCTCG) Population HER2 positive: traitement anti-her2 systématique pendant un an (données adjuvantes)
19 LEE S. et al. - S1-07 A PHASE III TRIAL OF ADJUVANT CAPECITABINE IN BREAST CANCER PATIENTS WITH HER2-NEGATIVE PATHOLOGIC RESIDUAL INVASIVE DISEASE AFTER NEOADJUVANT CHEMOTHERAPY (CREATE-X, JBCRG-05)
20 Place du Xeloda en phase adjuvante Etude GEPARQUATTRO (Von Minckwitz G et al., Ann Onc 2014) Absence d amélioration de la survie sans progression et de la survie globale en associant la capecitabine à une chimiothérapie néoadjuvante comprenant epirubicine, cyclophosphamide et docetaxel Etude FINXX (Joenssu H et al., JCO 2012) Absence de bénéfice à l association de la capecitabine à une chimiothérapie adjuvante à base d anthracyclines et taxanes Etude GEPARTRIO (Von Minckwitz G et al., JCO 2013) Pour les patientes non répondeuses après deux cures du protocole TAC, la modification de la chimiothérapie avec 4 cures associant capecitabine et vinorelbine offrait une amélioration significative de la survie sans maladie (HR=0,71, p<0,003) et de la survie globale (HR=0,79, p=0,048) Lee S-J. et al., SABCS 2015, S1-07
21 Lee S-J. et al., SABCS 2015, S1-07 Etude de phase III CREATE-X HER2- CT néo-adj Chirurgie Absence de réponse complète histologique R Bras contrôle traitement standard Bras expérimental tratement standard + capecitabine Stratification : RO Âge NAC ypn 5FU Institution Traitement standard : RO+ : hormonothérapie RO -: surveillance
22 Lee S-J. et al., SABCS 2015, S1-07 Etude de phase III CREATE-X L amélioration de la survie sans maladie était l objectif principal. L étude a inclus 910 patientes, avec un âge médian de 48 ans. Les caractéristiques principales de ces patientes étaient : 39% sans atteinte ganglionnaire ; 67% avec une hormonothérapie adjuvante. Le Xeloda était administré à la posologie de 2500 mg/m², deux semaines sur trois, pendant 8 cycles, en phase adjuvante. En raison de la toxicité du Xeloda, 37% des patientes ont réduit la posologie et le traitement a été arrêté chez 25% des patients.
23 Lee S-J. et al., SABCS 2015, S1-07 Survie sans maladie Etude de phase III CREATE-X Survie sans maladie 1 0,9 0,8 82,8% Capecitabine 74,1% Capecitabine Contrôle 0,7 0,6 0, HR (95%Cl) 0,70 (0,53-0,93) One-sided p=0, ,0% Année Contrôle ,7% 34 19
24 Etude de phase III CREATE-X Analyse de la SSP par sous-groupes Category (n) HR (95% CI) Total (885) 0,70 (0,53-0,93) Age -50 (531) 0,72 (0,50-1,03) 50- (354) 0,68 (0,45-1,04) HR + (561) 0,84 (0,57-1,23 HR- (296) 0,58 (0,39-0,87) ypn0 (345) 0,88 (0,48-1,62) ypn1 (339) 0,54 (0,36-0,83) ypn2 or 3 (199) 0,82 (0,52-1,29) Path grade 0-1b (482) 0,63 (0,45-0,88) By NAC 2,3 (385) 0,84 (0,52-1,34) Taxane + (849) 0,70 (0,53-0,93) - (36) 0,87 (0,12-6,24) 5FU containing + (529) 0,74 (0,52-1,04) - (356) 0,65 (0,42-1,02) Lee S-J. et al., SABCS 2015, S1-07 Japanese (599) 0,74 (0,53-1,02) Korean (286) 0,63 (0,37-1,05) Capecitabine better Control better
25 Lee S-J. et al., SABCS 2015, S1-07 Survie globale Etude de phase III CREATE-X Survie globale 1 0,9 0,8 94,0% 89,2% Capecitabine Contrôle 89,2% 83,9% 0,7 Capecitabine Non-capecitabine 0,6 0, HR (95%Cl) 0,60 (0,40-0,92) One-sided p<0, Année
26 Peut-on se passer d un traitement adjuvant systémique complémentaire en cas de pcr? Population triple négative Population RH positive Population HER2 positive
27 Population triple négative La pcr est un «surrogate marker» de survie assez fort Il n y a pas de chimiothérapie adjuvante validée en cas de pcr En cas de non pcr: étude CREATE-X mais aucune donnée claire sur le traitement adjuvant, donc niveau de preuve faible Il est donc possible de s arrêter là pour les traitements systémiques
28 Population RH positive La pcr n est pas un «surrogate marker» de survie assez fort dans la population générale RH positive Pas de désescalade en ce qui concerne le traitement antihormonal En cas de non pcr: étude CREATE-X ne semble pas démontrer d intérêt dans la population RH positive Raison?
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32 Population RH positive En cas de non pcr: Le «profil» biologique de la maladie résiduelle peut changer et expliquer la faible chimio sensibilité en générale Mais, l étude GEPARTRIO a montré qu une modification de la chimiothérapie en cas de non réponse pouvait impacter la survie
33 Population HER2 positive La pcr est un «surrogate marker» de survie assez fort dans la population RH négative mais pas RH positive Pas de désescalade en ce qui concerne le traitement antihormonal Pas de désescalade en ce qui concerne le traitement anti-her2 Mais: en cas de pcr pourrait-on envisager de ne pas faire le traitement anti-her2 en adjuvant?
34 [TITLE] Presented By Luca Gianni, MD at 2013 ASCO Annual Meeting
35 [TITLE] Presented By Luca Gianni, MD at 2013 ASCO Annual Meeting
36 [TITLE] Presented By Luca Gianni, MD at 2013 ASCO Annual Meeting
37 [TITLE] Presented By Luca Gianni, MD at 2013 ASCO Annual Meeting
38 [TITLE] Presented By Luca Gianni, MD at 2013 ASCO Annual Meeting
39 [TITLE] Presented By Luca Gianni, MD at 2013 ASCO Annual Meeting
40 [TITLE] Presented By Luca Gianni, MD at 2013 ASCO Annual Meeting
41 [TITLE] Presented By Luca Gianni, MD at 2013 ASCO Annual Meeting
42 Population HER2 positive La pcr est un «surrogate marker» de survie assez fort dans la population RH négative mais pas RH positive Pas de désescalade en ce qui concerne le traitement antihormonal Pas de désescalade en ce qui concerne le traitement anti-her2 Mais la pcr pourrait-être intéressante pour l optimisation des traitements (désescalade?)
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46 LA PCR PEUT-ELLE INFLUENCER LE CHOIX DE LA RADIOTHERAPIE?
47 ypn0
48 ypn0 ypn0 ypn0
49 Radiothérapie des aires ganglionnaires Toujours si ypn+ après pcr Plutôt non si ypt0n0 et mastectomie Résultats NSABP B-51 dans quelques années
50 Merci
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