Organisation du temps libre et pratiques collectives

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1 Bulletin nä32-37 Mai 2010 OBSERVATOIRE des Vacances et des Loisirs des Enfants et des jeunes Organisation du temps libre et pratiques collectives (2) Du colläge au lycåe Le präcädent bulletin de l OVLEJ (nç26-31, Mars 2010) ouvrait une särie de trois numäros consacräs É l analyse de l accñs aux activitäs et accueils collectifs de loisirs et de vacances des ÄlÑves de la maternelle au lycäe. Le premier präsentait les räsultats de notre Ätude pour les enfants de la maternelle au primaire, ce second numäro porte sur les collägiens et lycäens, et le troisiñme proposera une synthñse des deux premiers et les perspectives qui s en dägagent en termes de däveloppement des accueils collectifs. Cette Ätude s appuie sur les donnäes issues de l enquçte räalisäe par l IEE en 2003 sur le théme Ñ Education et famille Ö. Elle s intäressait notamment Ü l organisation du temps päri et extrascolaire et des vacances d ÄtÄ des ÄlÉves de la maternelle au lycäe, et pour les collägiens et lycäens, Ü leurs activitäs de loisirs Ñ informelles Ö et leurs räseaux amicaux. Notre analyse s est plus particuliérement centräe sur les pratiques collectives : accueil le soir aprés la classe ou le mercredi, pratique d une activitä de loisirs en club, conservatoire ou association et pour les vacances d ÄtÄ, säjour en groupe organisä (colo, camp ), fräquentation d un centre aärä ou d un club pour adolescent, säjour linguistique (cf. encadrä DÄfinition des pratiques). Mais notre objectif Ätant d examiner leur place dans l organisation du temps libre des enfants et des jeunes, nous avons cherchä Ü analyser leur relation avec les autres pratiques observäes dans l enquçte : vacances d ÄtÄ 1 en famille, avec ou sans les parents, et pour ce qui concerne les collägiens et les lycäens, premiers däparts avec des amis sans encadrement, loisirs Ñ informels Ö (lecture, tälävision, jeux vidäo et internet), et räseaux amicaux. Les questions posäs aux jeunes par l IEE concernant leur nombre d amis, et les lieux ou temps oà ils ont nouä ces relations (Ü l Äcole, au club de loisirs, dans le quartier, parmi les enfants des amis de leurs parents) offrait en effet l opportunitä d explorer le râle des pratiques collectives dans la sociabilitä juvänile. Dans la continuitä de l analyse präsentäe dans le präcädent bulletin pour les ÄlÉves de la maternelle au primaire, l objectif est de däcrire la participation des jeunes aux pratiques collectives et d identifier les facteurs pouvant intervenir dans l accés Ü celles-ci : äge, nombre d enfants dans la famille, niveau socioculturel et socioäconomique de celle-ci (revenu, niveau d Ätudes des parents, Profession et CatÄgorie Socioprofessionnelle), modes d organisation du travail des parents (activitä professionnelle, temps plein ou partiel, variabilitä et souplesse des horaires ), type d agglomäration 2. A partir de cette premiére Ätape, nous avons cherchä Ü dägager des modes d organisation du temps libre et des typologies de pratiques (cf. encadrä M thodologie). 1 En revanche, l analyse n intégre pas le travail rämunärä, et les cours et stages effectuäs durant cette päriode et observäs par l enquçte. 2 Les travaux sur l accés aux pratiques de loisirs (Octobre 2004, Muller 2005), de vacances (OVLEJ 2007, 2008), ou sur la fräquentation des accueils collectifs de loisirs (Le Floc h 2005) ont mis en Ävidence l impact de ces diffärentes variables pour l ensemble de la population. Enfin, le däveloppement de politiques locales de soutien aux loisirs de proximitä laisse supposer que l accés Ü ces derniers peut varier selon les territoires. 1

2 Source Jusqu en 2004, les EnquÖtes Permanentes des Conditions de Vie des mñnages (EPCV) Ñtaient menñes trois fois par an, et comportaient une partie fixe (dite Å indicateurs sociaux Ç) et une partie variable, sur une thñmatique spñcifique. L EPCV Å Education et famille Ç a portñ sur un Ñchantillon de mñnages rñsidant en France mñtropolitaine, et pour chaque mñnage un enfant Ñtait tirñ au sort parmi ceux de 2 Ä 25 ans scolarisñs Ä la rentrñe L enquöte a ÑtÑ rñalisñe durant l annñe scolaire Notre Ñtude s intñressant Ä l organisation du temps libre et particuliárement Ä la frñquentation des accueils collectifs, nous avons exclu de l Ñchantillon traitñ les enfants non scolarisñs pendant l annñe de rñfñrence et ceux suivant des Ñtudes supñrieures. L analyse porte sur un Ñchantillon de enfants et adolescents scolarisñs en de la maternelle au lycñe, une variable de pondñration IEE permettant de redresser l Ñchantillon par rapport Ä la structure de la population de rñfñrence DÄfinition des pratiques Accueils du soir : Ä la question Å oä Åtait l enfant principalement le soir entre les cours et le retour É la maison? Ç, le questionnaire de l IEE proposait notamment deux modalitñs de rñponse : Å Åtude, garderie, centre de loisirs Ç (5 % de la population) et Å club (sportif, de musique ), centre aårå Ç (0.5 %). Les expressions Å centre de loisirs Ç et Å centre añrñ Ç dñsignant dans le langage courant le möme type d accueil, dñnommñ dans la rñglementation aujourd hui en vigueur 1 Å accueil de loisirs Ç, nous avons donc dü regrouper ces deux modalitñs, Å Åtude, garderie, centre de loisirs Ç et Å club (sportif, de musique ), centre aårå Ç en une seule catñgorie. Celle-ci inclut ainsi l ensemble des types d accueils proposñs aux enfants aprás la classe. Accueils du mercredi : on retrouve pour la question Å OÄ Åtait l enfant principalement le mercredi? Ç, les deux items prñcñdemment utilisñs pour le temps pñriscolaire du soir : Ö club (sportif, de musique ), centre aårå Ç (qui concerne pour le mercredi 16 % de la population interrogñe) et Å Åtude, garderie, centre de loisirs Ç (3 %). Nous avons Ñgalement rassemblñ ces deux modalitñs en une seule, dñsignant ainsi l ensemble des types d accueils proposñs aux enfants le mercredi. ActivitÄ de loisirs encadräes : selon la dñfinition du questionnaire de l IEE, il s agit d activitñs sportives ou artistiques pratiquñes Å en club, association, conservatoire ou cours particuliers Ç, quel que soit le moment ou la rñgularitñ de ces pratiques. Centre aärä ou club d ados l ÄtÄ : cette catñgorie reprend la modalitñ de rñponse telle qu elle Ñtait proposñe par le questionnaire pour les vacances d ÑtÑ, et correspond ainsi aux Å accueils de loisirs Ç et Å accueils de jeunes Ç regroupñs dans la rñglementation sous l appellation Å accueils collectifs de mineurs Ä caractáre Ñducatif sans hñbergement Ç. SÄjour collectif l ÄtÄ : cette catñgorie reprend la modalitñ de rñponse du questionnaire Å l enfant est parti sans ses parents avec un groupe organiså l ÅtÅ dernier Ç, elle correspond aux termes du langage courant Å colonies de vacances Ç ou Å camps Ç et met l accent sur le caractáre collectif de ces sñjours. Leur durñe n Ñtant prñcisñe, sont ici rassemblñs l ensemble des types de sñjours distinguñs par la rñglementation, sñjours courts (1 Ä 3 nuits), sñjours de vacances (4 nuits et plus) et sñjours dits spñcifiques (sportifs, artistiques ou culturels), Ä l exception des säjours linguistiques diffñrenciñs des autres dans le questionnaire. La durñe des säjours de vacances avec les parents, sans les parents chez un membre de la famille ou avec des amis sans encadrement n est pas non plus prñcisñe, sont ainsi inclus des types de pratiques habituellement distinguñes (vacances ou longs voyages de 4 nuits et plus, courts voyages de 3 nuits et moins). 1- Code de l'action sociale et des familles, Partie rñglementaire, livre II, titre II, chapitre VII : mineurs accueillis hors du domicile parental, codifiå par le dåcret nü du 21 octobre 2004, modifiå par les dåcrets nü du 09 dåcembre 2005, nü du 26 juillet 2006 et nü du 11 juin 2009 MÄthodologie L analyse s est därouläe en trois phases : 1- Des modçles de rägression logistique ont ÑtÑ rñalisñs pour chacune des pratiques, intñgrant les variables citñes ci-dessus. Soulignons que l effet spñcifique d une variable ne s observe que par rapport Ä l ensemble des variables retenues. La situation de rñfñrence choisie est la situation modale (revenu 23 Ä , personne de rñfñrence ouvrier, enfant de 14 Ä 17 ans, parents actifs, agglomñration de plus de habitants ). Les modáles ont ÑtÑ rñalisñs sur l Ñchantillon pondñrñ pour garder la structure de la population de rñfñrence mais avec des coefficients normñs (pondñration normalisñe de moyenne 1) afin de conserver les Ñcarts types et la validitñ des tests de significativitñ. 2- Une Analyse des Correspondances Multiples (analyse d homogñnñitñ s agissant de variables nominales) a ÑtÑ effectuñe sur l ensemble de l Ñchantillon. Ce type d analyse fournit une reprñsentation synthñtique de l ensemble des relations entre les pratiques. 3- L ACM qui situe les individus en fonction de la similitude de leur participation Ä l ensemble des pratiques a permis de rñaliser une Classification (en nuñes dynamiques). Celle-ci regroupe les individus ayant les comportements les plus homogánes en classes. Celles-ci sont dñcrites Ä partir de la distribution des diffñrentes pratiques au sein de chacune d entre elles, de leur position sur les dimensions de l ACM, et des caractñristiques des individus qui la composent. Afin d isoler lä encore, l impact spñcifique de la situation de handicap, nous avons rñalisñ des modáles de rñgression sur l appartenance Ä chacune des classes. 2

3 % 0 OVLEJ nä32-37 Mai 2010 Les trois phases de l adolescence Parmi les caractäristiques de l adolescent et de la famille considäräes dans l enquçte, l äge de celui-ci constitue, comme pour les plus jeunes, celle qui dätermine le plus fortement la participation aux diffärentes pratiques observäes. L analyse de celle-ci au fur et Ü mesure de l avancäe en äge nous a conduit Ü distinguer sept classes pour l ensemble de la population scolarisäe de la maternelle au lycäe (cf. graphiques 1 Ü 3), chacune d entre elles repräsentant une Ätape späcifique dans cette Ävolution. Trois tranches d äge concernent les collägiens et lycäens : 11 Ü 13 ans, 14 Ü 17 ans, 18 ans et plus. Ces catägories, issues de l analyse des donnäes de l enquçte IEE 2000, correspondent aux seuils dägagäs par Sylvie Octobre Ü partir des enquçtes räalisäes par le MinistÉre de la culture sur les loisirs 3 : 11 ans marquant l äge de l enträe dans l adolescence et du däsir d autonomie croissante dans goåts et les pratiques, 14 ans celui de Ñ l Ämancipation vis-é-vis de l environnement familial et scolaire Ö, et 17 ans celui d une Ñstabilisation des präfärences et des pratiquesö. Nous centrerons notre analyse sur les deux premiéres tranches d äge, les effectifs des plus de 18 ans parmi notre population d ÄlÉves scolarisäs jusqu au lycäe Ätant insuffisants. Graphique 1 : Evolution de la distribution des pratiques selon l Çge A g e C e n t r e a é r é o u c l u b d ' a d o s l ' é t é A c c u e i l s d u s o i r A c c u e i l s d u m e r c r e d i S é j o u r c o l l e c t i f é t é A c t i v i t é s d e l o i s i r s e n c a d r é e s S é j o u r d ' é t é a v e c l e s p a r e n t s S é j o u r d ' é t é s a n s l e s p a r e n t s d a n s l a f a m i l l e S é j o u r a v e c d e s a m i s s a n s e n c a d r e m e n t 3 Ces enquçtes ont ÄtÄ räalisäes pour la premiére en (Octobre 1999) sur la population des 8-19 ans, la seconde en sur les 6-14 ans (Octobre 2004 et 2005). Elles portaient sur les pratiques audio-visuelles, les activitäs culturelles ou sportives, la fräquentation des Äquipements culturels ou sportifs, la lecture, les relations amicales et les centres d intärçt des enfants et des jeunes. 3

4 % 0 % OVLEJ nä32-37 Mai 2010 Graphique 2 : Evolution de la distribution des pratiques selon les tranches d Çge à 3 a n s 4 à 6 a n s 7 à 1 0 a n s 1 1 à 1 3 a n s 1 4 à 1 7 a n s 1 8 à 1 9 a n s A c c u e i l s d u s o i r A c c u e i l s d u m e r c r e d i A c t i v i t é s d e l o i s i r s e n c a d r é e s C e n t r e a é r é o u c l u b d ' a d o s l ' é t é S é j o u r c o l l e c t i f l ' é t é S é j o u r l i n g u i s t i q u e l ' é t é S é j o u r d ' é t é a v e c l e s p a r e n t s S é j o u r d ' é t é s a n s l e s p a r e n t s d a n s l a f a m i l l e S é j o u r d ' é t é a v e c d e s a m i s s a n s e n c a d r e m e n t Graphique 3 : Impact des tranches d Çge sur l accés aux pratiques A caractäristiques socio Äconomiques et organisation du travail des parents comparables S é j o u r d ' é t é a v e c d e s a m i s s a n s e n c a d r e m e n t S é j o u r d ' é t é s a n s l e s p a r e n t s d a n s l a f a m i l l e S é j o u r d ' é t é a v e c l e s p a r e n t s S é j o u r s c o l l e c t i f e t l i n g u i s t i q u e l ' é t é A c t i v i t é s d e l o i s i r s e n c a d r é e s C e n t r e s a é r é s / c l u b s a d o s l ' é t é A c c u e i l s d u m e r c r e d i A c c u e i l s d u s o i r 2 0 e t p l u s 1 8 à à à à à 6 3 a n s e t m o i n s Lecture : ce graphique präsente l impact späcifique de la tranche d äge sur l accés Ü chacune des pratiques, les caractäristiques socioäconomiques de la famille et les modalitäs d organisation du travail des parents Ätant comparables (cf. les räsultats des modéles de rägression logistiques räalisäs sur l ensemble de la population), la tranche d äge de räfärence Ätait ans. 4

5 De 11 Å 13 ans La däsaffection des accueils du soir aprçs la classe, amorcäe dés l äge de 7-8 ans (cf. bulletin 26 et graphique 1) se poursuit, avec un taux de participation qui baisse räguliérement et passe de 9 % pour les 7-10 ans Ü 3 % pour les ans. Les centres aä räs ou clubs de jeunes proposäs l ÄtÄ connaissent la mé me tendance, avec une rupture Ü l äge de 11 ans : Ü 10 ans 25 % des enfants les fräquentent, 17 % Ü 11 ans, ce taux continuant ensuite Ü baisser pour atteindre 13 % Ü 13 ans. Au total, les accueils collectifs sans häbergement l ÄtÄ re Ñoivent 28 % des 7-10 ans et seulement 15 % des ans (graphique 2). A l inverse, les dä parts en säjour collectif, la fräquentation des accueils du mercredi et les activitäs de loisirs encadräes poursuivent une progression, däjü perceptible Ü partir de 10 ans. C est en effet entre 11 et 13 ans que ces pratiques sont les plus rä pandues (graphiques 2 et 3). Cette tranche d äge regroupe une majoritä de collägiens (72 %) et une minoritä d ÄlÉves du primaire (28 %). Mais l enträe au collége n entraçne pas de changement significatif 4 dans l accés aux diffärentes pratiques observäes dans l enquçte. Deux d entre elles font toutefois exception. Les premiers däparts en säjour linguistique concernent quasi exclusivement les collägiens parmi les 11 Ü 13 ans (3.4 % d entre eux), en revanche, ce sont plutât les ÄlÉves du primaire qui utilisent les accueils du soir (6 % et 2 % seulement des collägiens du mçme äge). Les accueils sans häbergement le soir et l ÄtÄ : une pratique en baisse Devenue minoritaire parmi les ans, la pratique des accueils du soir s avére plus fräquente, Ü niveau de scolarisation et situation socio Äconomique comparables (tableau 1 en Annexe), quand l un des deux parents travaille ponctuellement ou räguliérement Ü son domicile 5 ou est inactif. La präsence parentale au domicile favorise donc la fräquentation de ces accueils, sauf quand elle est choisie : 99 % des enfants de femmes au foyer rentrent directement chez eux Ü la fin de la journäe scolaire, 93 % quand les méres sont dites actives et 88 % quand elles sont au châmage 6. Si les accueils ne semblent donc plus Çtre utilisäs Ü cet äge comme un mode de garde, il ne semble pas en Çtre de mçme pour les centres aä räs proposäs l ÄtÄ. Ceux-ci sont effet d autant plus fräquentäs par les jeunes de 11 Ü 13 ans que leur mére a un niveau d Ätudes intermädiaire (, technique ou professionnel aprés le baccalauräat), pour les collägiens qu elle est active et qu ils ne partent pas en vacances dans leur famille (tableau 2). Cette pratique apparaçt ainsi offrir une solution de remplacement pe ndant une pä riode de congäs trop longue pour laisser des je unes seuls Ö la maison. Elle est plus souvent retenue quand les autres types d accueils sont Ägaleme nt utilisäs, et plus particuliérement ceux du soir (tableaux 1 et 2) ou les säjours collectifs. Des mini-camps aux colos Concernant l accés Ü ces säjours, on retrouve l impact, attänuä pour les plus de 11 ans par rapport aux 7-10 ans, de la disponibilitä de la mére le mercredi ; le däpart en säjour collectif continue Ö s inscrire ainsi dans une rä partition du temps de travail sur l annäe qui cherche Ü präserver le mercredi avec les enfants. Pour les ans, cette organisation se caractärise Ägalement par la souplesse des horaires des parents, qui leur permet sans doute de coordonner les emplois du temps de chacun (tableau 3). 4 Cf. les räsultats des tests statistiques (Chi-deux) comparant la distribution des pratiques parmi ans selon le niveau de scolarisation. 5 Cette situation concerne 18 % des enfants de cette tranche d äge. 6 A situation comparable, le retour Ü la maison aprés la classe est plus fräquent pour les jeunes dont la mére est femme au foyer (+4, constante 94.3 %). 5

6 Comme nous l avions Ägalement observä pour les plus jeunes (cf. Bulletin 26), la relation entre la fräquentation du centre aä rä et le dä part en säjour collectif l ÄtÄ suggçre qu une partie de ces säjours, correspond Ö la fräquentation des mini-camps de moins de 5 nuits organisäs par les centres de loisirs. Cette hypothése se trouve confirmäe par la comparaison entre les donnäes recueillies par l IEE pour tous les säjours (cf. encadrä DÄfinition des pratiques) et les chiffres enregisträs par les services du MinistÉre de la Jeunesse et des Sports 7 exclusivement pour ceux de plus de plus de 4 nuits. Selon les parents interrogäs par l IEE, 14 % des 7-12 ans Ätaient partis en säjours collectifs, quelle que soit leur duräe, au cours de l ÄtÄ 2003 ; et seulement 7.5 % d entre eux pour 4 nuits et plus, selon les donnäes des services de la Jeunesse et des Sports. Ces derniers retenant seulement 3 tranches d äge (4-6 ans, 7-12 ans, ans), il n est pas possible d affiner la comparaison pour les ans, Soulignons toutefois qu Ü la diffärence des räsultats releväs pour les 7-10 ans (cf. bulletin 26), on observe pour les ans un impact du revenu et de la catägorie sociale sur le däpart en säjour collectif l ÄtÄ tel qu il est däfini dans le cadre de l enquçte IEE. Les jeunes issus des catägories moyennes et supärieures (tableau 3) ont en effet une probabilitä beaucoup plus forte (+20 Ü +14 points) d y accäder, ceux des familles ayant un revenu supärieur Ü la moyenne ( annuels), mais surtout au-dessus de annuels Ägalement. Le revenu constituant le premier facteur däterminant l accés au däpart en Ñ colo Ö de plus de 4 nuits (OVLEJ, 2006) 8, ces derniers seraient donc plus fräquents pour les ans que pour leurs cadets. 7 Selon la däfinition de la räglementation en vigueur, voir MinistÉre de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, Chiffres clefs de la fréquentation des séjours de vacances de 1998 à 2007, Direction de la Jeunesse et de l Education Populaire, Bureau des vacances et des loisirs des mineurs, Avril Il s agit de l analyse des donnäes issues de la derniére enquçte de l IEE portant sur les pratiques de vacances des Franèais (EPCV 2004). OVLEJ, Bulletin n 17, Les 5-19 ans et les vacances, types de pratiques et accessibilitä, Octobre Mais pour les deux tranches d äge, avoir un pére inactif favorise Ägalement le däpart (tableau 3, +20 points pour les collägiens de 11 Ü 13 ans, +20 points pour les 7-10 ans cf. Bulletin 26). Plus frä quents pour les 7-10 ans parmi les familles plutüt dä favorisäes, les säjours collectifs identifiäs ici quels que soient leur duräe et le type d organisateur (á colo à, camps, mini-camps ) apparaissent accueillir une population socialeme nt plus contrastäe pour les ans. Outre les mini-camps, les säjours de plus de 4 nuits, moins accessibles financiçre me nt se dävelopperaient. C est ce que confirme notre analyse des donnäes de l enquçte vacances de l IEE de 2004 : sur l ensemble de l annäe, 9.6% des enfants de 7 Ü 10 ans Ätaient partis en colos (plus de 4 nuits) et 11 % des ans. L accés Ü ces säjours, quelle que soit leur duräe, revçt pour ces jeunes adolescents une importance particuliére. C est en effet la seule pratique qui, Ö caractäristiques sociales et familiales comparables, dä veloppe significativeme nt le ur räseau de sociabilitä 9 : ainsi les jeunes partis en mini-camps, colos, camps durant l ÄtÄ däclarent prés de 9 meilleurs amis, quand les autres en indiquent seulement 7.5 (7.8 en moyenne) Cf. les räsultats d une rägression linäaire visant Ü identifier l impact späcifique de chaque caractäristique de l enfant et de la famille et des diffärentes pratiques (collectives, familiales et informelles) sur le nombre d amis (R2 ajustä=.124, Test de Durbin-Watson=1.734). Outre le däpart en säjour collectif (coefficient standardisä : +.081), les caractäristiques suivantes augmentent le nombre d amis pour les ans : vivre dans une commune rurale ou dans l agglomäration parisienne (+.221, +.103), avoir des parents avec un faible niveau d Ätudes (pére niveau primaire =+.156, mére niveau =+.080) ; Ü l inverse, quand la personne de räfärence est artisan, commerèant ou chef d entreprise et/ou avec un niveau de revenu ÄlevÄ (> annuels), le nombre d amis est plus räduit (-.092 et -.095) ; NB : : autour de 2, le test de Durbin Watson indique une absence d auto corrälation. Le R2 indique le pourcentage de la variance expliquä par le modéle. 10 P=

7 Organisation du temps libre et accueils collectifs Pourtant, les däparts en säjours collectifs, mais surtout la fräquentation des accueils du soir et celle des centres aäräs l ÄtÄ caractärisent un mode d organisation du temps libre minoritaire pour cette tranche d äge. En forte baisse chez les ans par rapport Ü leurs cadets, la pratique des accueils sans häbe rge me nt le soir et l ÄtÄ (graphique 4) däfinit en effet un profil de pratiques qui regroupe 39 % des je unes de cette tranche d äge (classe 2, graphique 4). Plus nombreux que leurs pairs Ü fräquenter les accueils du soir et de l ÄtÄ (8 et 38 %, 3 et 15 % en moyenne), leur participation Ü ceux du mercredi mais surtout Ü des activitäs de loisirs encadräes est en revanche plus faible (18 et 36 %, 25 et 75 % en moyenne).ce type de profil est plus räpandu chez les enfants de familles ouvriéres ou agricultrices, et/ou ceux partant peu en vacances sans leurs parents chez des grands-parents, oncles, tantes (tableau 10). Le centre aä rä le ur offre ainsi, comme nous l avons notä ci-dessus, une solution alternative pour l ÄtÄ, d autant qu ils sont issus de catägories sociales qui partent moins que les autres en vacances et bänäficient donc moins fräquemment de säjours avec leurs parents (68 %, 73 % en moyenne). Ce profil s avére plus minoritaire encore (18 %, classe 2, graphique 5) si l on considére uniquement les collägiens parmi les je unes de 11 Ö 13 ans, leur pratique des accueils du soir Ätant, nous l avons notä, plus faible que pour l ensemble de la tranche d äge. Moins räpandu, ce profil est Ägalement plus marquä pour cette population : les accueils du soir reñoivent 16 % des jeunes de ce groupe (2.8 % en moyenne), les centres aä räs l ÄtÄ 90 % (16 % en moyenne). LiÄs Ü la fräquentation de ces derniers Ü travers les mini-camps, les däparts en säjour collectif sont Ägalement plus fräquents (28 % des jeunes de ce profil, 19 % en moyenne). CaractÄrisÄ par la fräquentation des accueils collectifs, avec ou sans häbergement, ce profil concerne plus souvent des collägiens de 11 Ü 13 ans dont la mére est active, travaille Ü temps plein, rarement Ü son domicile, et consacre le mercredi Ü ses enfants (tableau 11). Dans la continuitä des räsultats observäs pour les 7-10 ans, on retrouve, comme pour les seuls säjours collectifs, l effet d un mode d organisation du temps de travail maternel qui privilägie le me rcredi avec les enfants et favorise la pratique des accueils collectifs quand la mçre est moins disponible, soit ici le soir et l ÄtÄ, Par ailleurs, l impact des catägories sociales (ouvriers et agriculteurs) et du faible taux de däpart vacances dans la famille, relevä pour l ensemble de la tranche d äge, reste präsent chez les collägiens mais s attänue. Temps libre et activitäs de loisirs A l opposä, le profil majoritaire chez les ans (61 %) est caractärisä par les activitäs de loisirs culturelles ou sportives, pratiquäes en clubs, conservatoires associations, par la totalitä des jeunes de ce groupe (graphique 4). AssociÄe Ü ce type d activitäs dans le questionnaire de l IEE (cf. encadrä DÄfinition de pratiques), la fräquentation des accueils du me rcredi s avçre supärieure Ö la moyenne (30 % et 25 % pour l ensemble de la tranche d äge). Mais surtout, la pratique des accueils du soir ou de l ÄtÄ est inexistante. Les jeunes regroupäs dans ce profil de pratiques, Ü la diffärence du premier, partent plus souvent en vacances dans leur famille que les autres (45 %) et sont plutât issus des catägories sociales moyennes Ö supärieures (tableau 10). Parmi celles-ci, se distinguent deux types de population, selon le type de pratique considäräe. Les enfants des familles les plus favorisäes, plus späcifiquement de parents diplâmäs du supärieur, constituent, comme pour les plus jeunes, le public privilägiä des activitäs de loisirs encadräes ; les centres de loisirs le me rcredi apparaissent plutüt recevoir les jeunes issus des classes moyennes, voire dä favorisäes (tableaux 5 et 6) Cf. Les räsultats concernant la fräquentation des accueils du mercredi (tableau ), ces derniers englobent en effet les clubs, conservatoires, associations oà sont pratiquäes les activitäs dites encadräes dans le questionnaire (cf. DÄfinition des pratiques) et les centres de loisirs. 7

8 Pour les seuls collägiens, ce mçme profil de pratiques regroupe 84 % d entre eux, avec les mçmes caractäristiques, certes moins marquäes. S y ajoute l impact de l activitä de la mére, plus souvent sans emploi, femme au foyer ou travaillant Ü temps partiel 12 (tableau 11). Quelles qu en soient les raisons, c est donc la disponibilitä de la mére (pour 55 % des collägiens de cet äge) qui contribue Ü expliquer l absence de fräquentation des accueils du soir et de l ÄtÄ pour les collägiens. ParallÉlement, et pour l ensemble des ans, intervient Ägalement la possibilitä pour la famille Älargie (grands-parents, oncles, tantes ) d accueillir ces adolescents pendant la päriode estivale (tableau 10). La pratique des activitäs encadräes est quant Ü elle, däpendante de la disponibilitä des parents le samedi ou d horaires variables leur permettant d accompagner leur enfant au club, conservatoire ou Ü l association proposant cette activitä sur des duräes relativement courtes (tableau 6). On ne retrouve pas pour la fräquentation des accueils du mercredi, et parmi eux, des centres de loisirs, cet impact de l organisation du temps de travail parental, ces structures fonctionnant le plus souvent Ü la journäe (tableau 5). Graphique 4 : Typologie de pratiques ans 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% A c c u e i l s d u s o i r A c c u e i l s d u m e r c r e d i A c t i v i t é l o i s i r e n c a d r é C e n t r e a é r é l ' é t é S é j o u r c o l l e c t i f é t é S é j o u r l i n g u i s t i q u e é t é S é j o u r é t é a v e c l e s p a r e n t s S é j o u r é t é s a n s l e s p a r e n t s c h e z / a v e c l a f a m i l l e S é j o u r é t é a v e c d e s a m i s s a n s e n c a d r e m e n t Classe 1 Classe 2 Total ans Lecture : Les typologies (classification en nuäes dynamiques cf. encadrä MÄthodologie) ont ÄtÄ räalisäes Ü partir des pratiques collectives, les säjours d ÄtÄ en famille, avec ou sans les parents, avec des amis sans encadrement sont präsentäs Ü titre illustratif % des méres de collägiens de cet äge sont au châmage ou autres inactives, 21 % femmes au foyer, 25 % travaillent Ü temps partiel. Ces proportions sont comparables parmi les ans qu ils soient en primaire ou au collége. C est en revanche Ü partir des 11 ans de l enfant, quel que soit le niveau scolaire, que le taux d activitä des méres augmente (43 % pour les ans, 37 % pour les 7-10 ans), la proportion de temps partiel restant identique (26 %). 8

9 Graphique 5 : Typologie de pratiques CollÄgiens de ans Accueil collectif soir ActivitÄ loisirs encadräs SÄjour collectif ÄtÄ SÄjour ÄtÄ avec les parents Accueil collectif mercredi Centre aärä l'ätä SÄjour ÄtÄ linguistique SÄjour ÄtÄ sans les parents chez/avec la famille 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Classe 1 Classe 2 Total ans collägiens L autonomie croissante des je unes de 11 Ö 13 ans s exprime Ö la fois par le ur däsaffection pour les accueils du soir et de l ÄtÄ (sans hä be rge me nt), et le ur attrait pour les säjours collectifs. Ces adolescents sont plus nombreux Ö partir dans ce cadre et pour ceux qui le peuvent financiçre me nt, pour des duräes plus longues. Cette autonomie reste toutefois encore trçs relative. Pour prçs de 40 % d entre eux, 18 % quand ils sont collägiens, l organisation du temps libre deme ure en effet dä pe ndante de la disponibilitä de la famille et notamment de celle de le ur mçre. La fräquentation des accueils collectifs, le soir, et particuliérement l ÄtÄ, (avec ou sans häbergement), permet ainsi Ü celle-ci de räpartir son temps de travail sur l annäe et de rester disponible le mercredi. Ces accueils offrent Ägalement une alternative pour ceux ne peuvent partir en vacances. Les säjours collectifs, notamment dans le cadre des mini-camps organisäs par les centres de loisirs, pe rmettent Ö ces je unes d accäde r au dä part. Pour tous, quelle que soit le ur origine sociale, ces säjours participent au däveloppeme nt de leur sociabilitä. Pour la majoritä des je unes de cette tranche d äge, le temps libre est plutüt marquä par les activitäs de loisirs, culturelles ou sportives. Celles-ci bänä ficient d un attrait important, leur pratique Ätant Ö son apogäe 13 entre 11 et 13 ans. Elle n en demeure pas moins marquäe par des diffäre nciations sociales, les centres de loisirs le me rcredi accueillant plutüt les je unes issus des classes moyennes Ö dä favorisäes, les clubs, conservatoires ou associations proposant une activitä späcifique re cevant un public socialement plus favorisä. 13 Ces räsultats rejoignent ceux d enquçtes locales menäes par le CrÄdoc entre 1999 et 2002 (Maresca et al., 2002). 9

10 ai 2010VLEJn?32-37?Mai 2010VLEJn?32-37?Mai201VLEJn?32-37?Mai201 De 14 Å 17 ans Si les jeunes de 11 Ü 13 ans dälaissent les accueils du soir et les centres aäräs l ÄtÄ, les ans semblent se däsintäresser de la quasi-totalitä des pratiques observäes, qu elles soient collectives ou familiales (graphiques 1 Ü 3). Deux d entre elles font cependant exception : c est dans cette tranche d äge que l on part le plus souvent en säjour linguistique (6.5 %, 2.5 % pour les ans ou les ans) et que commencent Ü se dävelopper les vacances avec des amis en autonomie (8 %). Mais ces pratiques restent minoritaires, et nous le verrons, socialement marquäes. Les vacances chez un membre de la famille, les activitäs de loisirs encadräes et les centres aä räs ou clubs de je unes proposäs l ÄtÄ sont les plus touchäs par ce däsintäré t (-11 Ü - 9 points par rapport aux ans, cf. graphique 1). Ces pratiques connaissent un recul important Ü 15 ans pour les säjours familiaux, dés 14 ans pour les clubs, conservatoires, associations et les accueils collectifs l ÄtÄ (graphique 1). Il en est de mçme pour les vacances avec les parents avec un taux de däpart de 73 % Ü 13 ans et de 67 % Ü 14 ans. La baisse est plus modäräe, et plus tardive pour les accueils du me rcredi, (-4 points) et les däparts en säjours collectifs (- 2). Elle s observe en effet seulement Ü 16 ans, et pour les premiers elle est liäe Ü l enträe au lycäe : parmi les ans, 24 % des collägiens fräquentent les accueils du mercredi et seulement 17 % des lycäens. Le niveau de scolarisation n intervient pas pour les autres pratiques, Ü l exception des säjours d ÄtÄ avec des amis sans encadrement qui se däveloppent plus particuliérement chez les lycäens : 14 % de ceux de 14 Ü 17 ans sont partis en autonomie 14 et seulement 4 % des collägiens de la mçme tranche d äge. Quel que soit leur niveau scolaire, ce type de vacances concerne 5 % des jeunes de 15 ans, 9 % Ü 16 ans, 18 % Ü 17 ans, et 34 % Ü 18 ans. AprÉs l enträe au lycäe, l äge de la majoritä marque un second palier dans l accés aux vacances en autonomie (tableau 9). Encore pe u räpandus chez les mineurs, ces premiers dä parts reflç tent l importance accrue accordäe par les adolescents Ö la sociabilitä entre pairs (Octobre 2005), sociabilitä qui s inscrit avec l avancäe en äge de plus en plus sur des temps et des pratiques informels, Ö distance des adultes. Le temps scolaire reste central, et sa place dans le däveloppement de la sociabilitä däcroçt seulement pour les plus de 18 ans : 6.4 % d entre eux ont räpondu ne pas s Çtre fait d amis au lycäe, et seulement 1.3 % pour les plus jeunes 15. Mais Ü partir de 14 ans, les relations amicales se nouent de moins en moins au sein de l environnement familial ou dans le cadre du club, du conservatoire, ou de l association que l on fräquente 16 (graphique 6). Ce sont exclusivement les loisirs de type Ñ informels Ö (lecture, tälävision, jeux-vidäo et internet) ou les relations sociales au sein du quartier qui participent au däveloppement des räseaux amicaux V de cramer =.186, pour les accueils du mercredi V=.081, ce test mesure l intensitä du lien entre deux variables, ici le taux de participation Ü une pratique et le niveau scolaire au sein de la tranche d äge des ans. Il n est pas significatif pour les autres pratiques. 15 V=.112. Une rägression logistique visant Ü identifier l effet späcifique de chaque caractäristique ou pratique sur la variable Ñ s est fait des amis Ü l Äcole Ö, montre que la probabilitä est lägérement infärieure pour les plus de 18 ans (-0.09, constante 99.6 % R=.426 HL=.912). Soulignons qu habiter l agglomäration parisienne a un impact beaucoup plus fort (-17.8) et l inactivitä du pére augmente la probabilitä de nouer des relations sur le temps scolaire (+0,5) 16 La question Ätait : Ñ l enfant s est fait des amis dans son club de loisirs (sport, conservatoire ) Ö. Parmi ceux qui pratiquent une activitä dans ce cadre, les räsultats d une rägression logistique (constante 79 % R2=.056 HL=.783) montrent qu avoir moins de 14 ans augmente la probabilitä d y nouer des relations amicales de 10 points, l inactivitä du pére räduit cette probabilitä de 17.8 points. Avoir moins de 14 ans augmente Ägalement les chances de se faire Ñ des amis parmi les amis de ses parents Ö (+20 points, constante 28.9 %, R2=.097, HL=.554) ; Çtre un garèon (+3.1), habiter dans une commune rurale (+29) et partir en vacances chez un membre de la famille (+26) accroissent Ägalement cette probabilitä. A l inverse, avoir un pére inactif la räduit (-3.5). Pour les deux variables (amis au club de loisirs ou parmi les relations de parents), les plus de 18 ans ne se distinguent pas des ans 17 Cf. les räsultats de rägressions linäaires visant Ü identifier l effet späcifique de chaque caractäristique et pratique sur le nombre d amis. Pour les ans, les seules pratiques ayant un impact significatif sont le nombre de livres lus au cours des douze derniers mois, le temps passä devant la tälävision ou les jeux vidäo et internet, et Ñ s Çtre fait des amis dans le quartier 10

11 OVLEJ nä Mai 2010 La däsaffection pour les pratiques collectives et familiales et le däveloppeme nt de celles liäes Ö la sociabilitä entre pairs, semblent exprimer l indäpendance progressive de ces jeunes. NÄanmoins l organisation de leur temps libre reste, pour partie, däpendante des contraintes liäes Ü l activitä professionnelle de leurs parents. Graphique 6 : Modes de sociabilitä selon l Çge 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 9 8, 3 % 9 9 % 9 3, 6 % s'est fait des amis Ü l'äcole ans ans 18 ans et % 7 8 % 6 6 % s'est fait des amis au club de sport, au conservatoire... (parmi les pratiquants) 7 5 % 6 2 % 5 4 % s'est fait des amis parmi les relations de ses parents Des emplois du temps Ö concilier Ainsi Ü situation socioäconomique comparable, les ans fräquentent d autant plus les accueils du mercredi (tableau 5), et parmi eux, les clubs, conservatoires ou associations proposant des activitäs späcifiques, culturelles ou sportives, que leur mére est active (tableau 6). Mais la pratique de ces activitäs apparaçt Ägalement facilitäe par la disponibilitä des parents le mercredi, leur permettant sans doute d y conduire l adolescent. Ce temps pris le mercredi, notamment par la mére, räduit la probabilitä de partir en vacances en famille (tableau 7), ses congäs d ÄtÄ ou les revenus familiaux Ätant probablement diminuäs d autant 18. On retrouve ic i la räpartition du temps de travail sur l annäe, observä pour les plus je unes, les parents präfä rant Étre disponibles le me rcredi au dätriment des vacances d ÄtÄ. Toutefois, Ü la diffärence de leurs cadets, les jeunes de 14 Ü 17 ans n en fräquentent pas davantage les accueils collectifs l ÄtÄ, avec ou sans häbergement (tableaux 2 et 3), ces adolescents apparaissant suffisamment autonomes pour rester seuls. Pour cette tranche d äge, c est la souplesse des horaires de travail des parents qui intervient (tableau 2). On peut penser qu il ne s agit plus pour eux d assurer une präsence, mais de pouvoir coordonner les emplois du temps des diffärents me mbres de la famille. Sylvie Octobre (1999) relevait Ägalement pour les jeunes de plus de 14 ans le râle des parents, notamment dans le contrâle des horaires de sorties et pour l accompagnement lors des däplacements 19. augmente le nombre d amis Ö (Coefficients standardisäs : Temps moyen par jour devant la TV +.113, Temps moyen par jour devant avec des jeux vidäo et internet +080, Nombre de livres lus au cours des douze derniers mois= +.120, S est fait des amis dans le quartier =+.133, R2 ajustä =.139, Test de Durbin-Watson=2.187). Par ailleurs, partir en vacances avec ses parents a Ü l inverse un impact plutât nägatif (-.107), comme l inactivitä de la mére (-.082) ou Çtre issu d une famille de 3 enfants et plus (-.119). Les jeunes dont les parents ont niveau d Ätudes plutât faible (pére ou mére technique court +111) ont un nombre d amis supärieur aux autres. Il en est de mçme pour ceux dont la mére a choisi de ne pas travailler le mercredi pour s occuper de ses enfants (+.114). 18 Cf. l impact du revenu sur le däpart en vacances avec les parents l ÄtÄ (tableau 7). 19 Pour 7 jeunes sur 10. Franèois de Singly (2001) montre Ägalement que l accés Ü la mobilitä repräsente un enjeu pour l autonomie des jeunes. 11

12 C est d ailleurs cette mçme souplesse dans l organisation du temps de travail parental (et non plus l inactivitä, ou le temps partiel de la mére) qui dätermine un premier profil de pratiques (classe 1, graphique 7). Ce profil de pratiques regroupe une faible minoritä d adolescents (5 %) qui fräquentent tous un centre aä rä ou club d adolescents l ÄtÄ, pratiquent pour 91 % d entre eux une activitä de loisirs encadräs et partent en säjour collectif pour 59 % d entre eux. Ils sont Ägalement plus nombreux que la moyenne Ü bänäficier de säjours linguistiques (15 % et 7 % en moyenne). Les vacances familiales, avec ou sans les parents, sont Ägalement räpandues : 67 % des jeunes de ce groupe partent avec leurs parents et 32 % chez un membre de leur famille, ces mçmes pratiques concernent 64 % et 30 % des 14 Ü 17 ans). En revanche, aucun d entre d eux n a accés Ü une autonomie suffisante pour partir avec des amis sans encadrement. Ce profil, concerne ainsi des adolescents dont l organisation du temps reste dä pe ndante de celle de le urs parents et marquäe par une forte participation aux pratiques collectives et familiales. Celle-ci s avçre favorisäe par des parents ayant poursuivi le ur scolaritä au-de lö du BaccalaurÄat (tableau 12). Pour la majoritä des adolescents de 14 Ü 17 ans, la disponibilitä des parents n intervient pas ; c est le niveau d Ätudes des parents, mais Ägalement le sexe du jeune qui däterminent l appartenance Ü l un ou l autre des deux autres profils de pratiques, (classes 2 et 3). Organisation du temps libre et diffärenciation sociale Pour 23 % des ans (classe 2, graphique 7), l organisation du temps libre est marquäe, comme pour le premier groupe, par une forte participation Ö l ensemble des pratiques collectives et familiales. Elle est liäe Ö un niveau d Ätudes des parents plutüt ÄlevÄ (tableau 13). La fräquentation des accueils collectifs du me rcredi y est plus forte, (81 %), et les säjours linguistiques, gänäralement minoritaires (7 % des ans) concernent 25 % des jeunes de ce groupe. En revanche, ces de rniers ont däsertä les centres aä räs ou clubs d adolescents l ÄtÄ et partent ainsi moins souvent que les jeunes du premier groupe en mini-camps et säjours collectifs (20 %) 20 ; mais ces däparts restent toutefois plus fräquents qu en moyenne (15 % pour l ensemble de la tranche d äge) et 11 % d entre eux vivent leurs premiéres vacances avec des amis sans encadreme nt. Plus autonomes que les je unes du premier groupe, ils ne sont pourtant pas significativement plus ägäs 21, ce sont plus souvent des garèons (tableau 13), leurs méres sont plutât actives ou femmes au foyer, et diplâmäes du supärieur ou du second cycle gänäral. Ceux dont le pére est au châmage (5 % de la tranche d äge) ou retraitä (5 %) sont Ägalement davantage repräsentäs dans ce groupe (7 et 8 %). A l opposä, le profil de pratiques forteme nt majoritaire (71 % de la classe d äge) se caractärise par une faible participation Ö l ensemble des pratiques observäes (classe 3, graphique 7). Seuls les taux de däpart en vacances avec des amis (sans encadrement) ou chez un membre de la famille sont comparables Ü la moyenne (8 et 29 %). L accés aux säjours collectifs (11 % des jeunes de ce groupe) et aux activitäs de loisirs encadräes (55 %) est relativement faible (15 % et 64 % en moyenne). Mais surtout, aucun d entre eux ne part en säjour linguistique, ni ne fräquente les accueils collectifs sans häbergement, que ce soit le mercredi ou pendant les congäs d ÄtÄ,. Ce sont plus souvent des filles, et/ou issues de familles oà la mére est au châmage, avec un niveau d Ätudes plutât faible ou un diplâme professionnel (tableau 14). Ces caractäristiques sociales et de genre amplifieraient donc forteme nt la däsaffection des adolescents pour les pratiques collectives, et plus particuliçre me nt pour les accueils sans häbe rge me nt. 20 Les deux premiers profils ne se diffärencient pas de maniére statistiquement significative pour les vacances d ÄtÄ en famille, avec ou sans les parents, les säjours linguistiques et la pratique de loisirs encadräs (p>.10) 21 On n observe pas d effet de l äge sur l appartenance Ü chacun des profils de pratiques. 12

13 Graphique 7 : Typologie de pratiques ans 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Accueils du soir Accueils du mercredi ActivitÄs de loisir encadräes Centre aärä l'ätä SÄjour linguistique ÄtÄ SÄjour collectif ÄtÄ SÄjour ÄtÄ avec les parents SÄjour ÄtÄ sans les parents chez/avec la famille SÄjour ÄtÄ avec des amis sans encadrement Classe 1 Classe 2 Classe 3 total ans Une däsaffection plus marquäe pour les filles Si les filles accédent plus tât Ü des activitäs de loisirs encadräes (cf. Bulletin 26), elles sont en effet moins nombreuses Ü l adolescence Ü continuer Ü pratiquer celles-ci (tableau 6, parmi les ans, 57 % d entre elles et 70 % des garèons), elles fräquentent Ägalement moins les accueils du mercredi, et ce, dés 11 ans. En revanche, elles partent plus souvent en säjour linguistique (8 %, 5 % des garèons), mais plus tardivement en säjour collectif. Entre 11 et 13 ans, 16 % des filles et 22 % des garèons participent Ü ces säjours, cette diffärence ne s observe plus au-delü de 14 ans (tableau 3). Ces räsultats rejoignent l analyse de Sylvie Octobre (1999, 2005) soulignant l accés plus präcoce et plus massif des filles aux activitäs liäes Ü la culture lägitime (bibliothéque, spectacles, ici säjours linguistiques, activitäs de loisirs encadräes). Ses travaux mettent Ägalement en Ävidence le processus de construction socia le de la diffärenciation sexuelle qui conduirait les filles Ü privilägier les Ñ loisirs de l intärieur Ö et les garèons les activitäs Ü l extärieur. On comprend qu elles participent moins que les garèons aux pratiques collectives analysäes ici leur temps libre Ätant structurä par d autres types de loisirs. Des expäriences multiples pour les jeunes les plus favorisäs La diffärenciation sociale, et plus particuliérement le niveau d Ätudes des parents, qui marque les profils de pratiques präsentäs ci-dessus, se retrouve pour chacune des diffärentes pratiques (Ü l exception des centres aäräs l ÄtÄ). Comme pour les plus jeunes (cf. ci-dessus et bulletin 26), les parents diplâmäs du supärieur encouragent pour leurs enfants la pratique des activitäs de loisirs encadräes et celle des accueils du mercredi, ces derniers englobant dans l enquçte les structures oà sont proposäes ces activitäs späcifiques (cf. encadrä DÄfinition des pratiques). Ce räsultat est encore plus marquä pour les lycäens quel que soit leur äge. Il s observe Ägalement pour les vacances l ÄtÄ se däroulant chez un membre de la famille. L accés aux säjours linguistiques s avére encore plus inägalitaire, ce type de vacances Ätant plus fräquent pour les jeunes de familles Ü niveau d Ätudes supärieur au baccalauräat mais Ägalement Ü revenu ÄlevÄ (tableau 4). 13

14 Les activitäs de loisirs encadräes et les vacances sans les parents dans la famille, plus präcoces dans les familles Ö niveau d Ätudes ÄlevÄ (cf. bulletin 26) se poursuivent donc Ägaleme nt Ö un äge plus avancä. L autonomie n y semble pas pour autant plus tardive : leurs enfants, notamment quand ils ont moins de 18 ans, partent en effet avec des amis et sans encadrement, plus souvent et plus tât 22 que dans les autres milieux sociaux (tableau 9). On peut faire l hypothése qu il s agit davantage d une volontä Äducative de multiplier, diversifier les expäriences väcues par l enfant, puis l adolescent pe ndant son temps libre. Cette hypothése rejoint les räsultats d une präcädente Ätude sur le däpart en Ñ colonie Ö. L analyse des donnäes recueillies par la derniére enquçte de l IEE sur les vacances des Franèais montrait en effet qu Ü revenu Ägal, un enfant ou un jeune a d autant plus de chances de bänäficier de ce type de säjour que ses parents ont un niveau d instruction ÄlevÄ (EPCV IEE vacances 2004, Bulletin nê17, OVLEJ, 2006). On retrouve ce räsultat pour les donnäes traitäes ici, les jeunes de 14 Ü 17 ans issus de familles Ü niveau d Ätudes ÄlevÄ Ätant Ägalement privilägiäs. Les säjours collectifs identifiäs dans l EPCV 2003, quelle que soit leur duräe et englobant ainsi les mini-camps organisäs par les centres de loisirs 23 (cf.ci-dessus), accueillent un public socialeme nt plus diversifiä (tableau 3). Les säjours collectifs : un public diversifiä La comparaison des effectifs concernäs avec les donnäes enregisträes par les services du MinistÉre montre un Äcart entre les deux sources croissant avec l äge et donc une proportion de jeunes partis notamment dans le cadre de ces mini-camps, plus ÄlevÄe pour les adolescents que pour leurs cadets. Selon les donnäes publiäes par le MinistÉre, 10.9 % 24 des jeunes de 13 Ü 17 ans 25 avaient participä Ü un säjour collectif (de plus de 5 nuits, y compris les säjours linguistiques) au cours de l ÄtÄ Selon les däclarations des parents Ü l IEE, ce pourcentage s ÄlÉve Ü 21.5 %, quelle que soit la duräe et le mode d organisation de ces säjours. La moitiä d entre eux, soit plus de 10 % des je unes de cette tranche d äge (6.5 % pour les 7-12 ans) auraient ainsi participä Ö un säjour, de moins de 5 nuits, principaleme nt sans doute un mini-camp. On comprend que le public accueilli soit plus diversifiä socialement que pour les seules Ñ colos Ö de plus de 5 nuits, et que l on ne retrouve pas ici l impact däterminant du revenu des familles sur l accés aux säjours collectif. En effet, le coåt pour les familles est probablement moins ÄlevÄ puisque la duräe est plus courte. On peut Ägalement se demander si les mini-camps ne bänäficieraient pas d aides financiéres, les centres de loisirs entrant dans le cadre des contrats enfance-jeunesse soutenus par les CAF. Quoiqu il en soit, habiter l agglomäration parisienne favorise l accés Ü ces säjours (tableau 3), l offre y est peut Çtre plus däveloppäe et/ou la demande des familles et jeunes de pouvoir quitter l ÄtÄ leur environnement quotidien plus forte. A partir de 14 ans, les pratiques collectives et familiales observäes dans l enquçte IEE de 2003 connaissent une importante däsaffection. Celle-ci exprime l indäpe ndance progressive de ces adolescents, vis-ö-vis de leur famille, mais Ägaleme nt des pratiques collectives en gänä ral. La sociabilitä entre pairs occupe une importance croissante dans leur temps libre, et se däveloppe Ü travers des pratiques de loisirs informels, non encadräs. 22 Parmi les ans, la moyenne d äge des jeunes partant en autonomie avec des amis est significativement plus faible pour ceux dont les parents sont diplâmäs du supärieur (17.1, p<.001) que pour l ensemble de la tranche d äge (17.5), Ü l opposä, elle est plus ÄlevÄe quand les parents ont un niveau d Ätudes infärieur (primaire pour la mére: 17.9, :17.7,). 23 Leur fräquentation reste en effet fortement liäe Ü celle des accueils sans häbergement (tableau 3). 24 Soit sur un total de jeunes de 13 Ü 17 ans, en 2003, selon les chiffres de l IEE ( 25 Il s agit de la tranche d äge utilisäe dans les däclarations de säjours et donc dans la publication des donnäes. 14

15 Les accueils du mercredi et plus particuli rement encore, les s jours collectifs sont les moins touch s par cette d saffection. Ce sont galement les deux types de pratiques qui re oivent le public le plus socialement diversifi. En effet, de mani re g n rale, la participation des adolescents de 14 ƒ 17 ans aux pratiques collectives et familiales est marqu e par les diff renciations sociales observ es pour toutes les tranches d'ƒges et les types de loisirs tudi s (Moreau 2002, Octobre 2004, Blanpain 2004, Muller 2005, Coulangeon 2009) : les plus diplm s et leurs enfants se distinguent par l'importance et la diversitä des activitäs pratiquäes (sportives, culturelles ). Ce mod le du ÑcumulÖ (Coulangeon 2009) prend galement un contenu ducatif sp cifique concernant des adolescents:celui de diversifier les exp riences v cues pendant leur temps libre. Les jeunes issus des familles Ü niveau d' tudes levä poursuivent plus tardivement les pratiques collectives et familiales d laisses par leurs pairs, mais acc dent galement plus t t Üdes formes d'autonomie en mati re de vacances et de loisirs. Le processus d accés Ü l autonomie revçt des significations et des modalitäs diffärentes selon les milieux sociaux (Singly 2006), mais il apparaçt que pour la majoritä des jeunes cette autonomie soit incompatible avec les pratiques collectives le plus souvent proposäes (CNAF 2009). Construire une offre qui räponde Ü leurs attentes constitue ainsi Ü la fois un enjeu Äducatif et social. OVLEJ Contact : Isabelle Monforte 3 square Max Hy mans P A R I S C e d e x ObservatoireVLEJ@aol.com RÅfÅrences Bibliographiques O Azoulay M.,CrÄpin A., CrÄpin C., Douesneau C., Guillaudeux V. et Sloma C., 2009, Ñ ëvaluation de la politique de l enfance et de la jeunesse des CAF. Attentes des familles et des jeunes. Attentes des Älus. Territoires Ö, Caisse nationale des allocations familiales, Dossier d Ätudes, nê 113. O Bradshaw J., Hoelscher P. Richardson D., 2007, Comparing Child Well-Being in OECD Countries : Concepts and Methods, UNICEF, Innocenti Working Papers, nç3. O Blanpain N., Daniel A., 2004, Ñ Les modes de vie des adolescents ägäs de 15 Ü 17 ans, un aperèu Ü partir des enquçtes statistiques Ö, Etudes et räsultats, DREES, nê319, juin. O Chokrane, B., Hatchuel G, Placer V, 1999, Les vacances d ÄtÄ des enfants de 5 É 18 ans, CrÄdoc, Direction du Tourisme, ONT. O Coulangeon P., Lemel Y., 2009, Ñ Les pratiques culturelles et sportives des Franèais : arbitrage, diversitä et cumul Ö, Economie et statistique, IEE, nê423. O CrÄpin C., 2010, Ñ Attentes d encadrement et autonomie des adolescents Ü l occasion des activitäs de loisirs Ö, Politiques sociales et familiales, CNAF, nê99, mars, pp O Singly F. de, 2001, Ñ La libertä de circulation de la jeunesse Ö, commentaire des räsultats d un sondage, Ñ Les jeunes et leurs modes de däplacement en ville Ö, Institut pour la Ville en Mouvement. O Singly F. de, 2006, Les adonaissants, Hachette.. O Maresca B., DubÄchot P., Olm C., 2002, Ñ L offre de loisirs pour les jeunes, les collectivitäs face aux demandes divergentes des parents et des enfants Ö, Consommation et Modes de vie, CrÄdoc, nê159, Septembre. O Metton-Gayon C., Les adolescents, leur täläphone et internet, "Tu viens sur MSN?", L Harmattan. O Monforte I., 2008, Ñ Le temps libre des enfants et des jeunes : entre modéles sociaux et accés Ü l autonomie Ö, Quels projets de loisirs et de vacances collectifs pour les jeunes de 11 É 14 ans?, Actes des 2 Émes rencontres däpartementales de La Jeunesse au Plein Air, ComitÄ däpartemental du FinistÉre de La JPA. 15

16 O Muller L., Ñ La pratique sportive des jeunes däpend avant tout de leur milieu socioculturel Ö, IEE Première, nê932, Novembre O Muller L., 2005, Ñ Pratique sportive et activitäs culturelles vont souvent de pair Ö, IEE Première, O Muller L., 2005, Age, diplâme, niveau de vie : principaux facteurs dämographiques de la pratique sportive et des activitäs choisies, Stat-info, nê O OVLEJ, 2006, Monforte I., Ñ Les 5-19 ans et les vacances, types de pratiques et accessibilitä Ö, Bulletin n 17. O OVLEJ, 2007, Monforte I., á Les aides au däpart dans l enquçte vacances 2004, les 5-19 ans et les vacances (2) Ö, Bulletin n 18. O OVLEJ, 2008, Monforte I., Ñ Entre soi ou avec les autres, säjours familiaux, sans les parents ou colos, les 5-19 ans et les vacances (3) Ö, Bulletin n 19. O OCDE, 2009, Panorama de la société 2009, les indicateurs sociaux de l OCDE, OCDE. O Octobre S., 1999, Ñ Les loisirs des 8-19 ans Ö, Développement culturel, nê131. O Octobre S., 2004, Les loisirs culturels des 6-14 ans, Paris, Deps, MinistÉre de la culture et de la communication, La Documentation franèaise. O Octobre S., 2005, Ñ La fabrique sexuäe des goåts culturels, construire son identitä de fille ou de garèon Ü travers les activitäs culturelles Ö, Développement culturel, nê150 Annexe Facteurs däterminant l accés aux pratiques et aux classes L ensemble des variables listä en introduction (Çge et sexe de l enfant, caractäristiques socioäconomiques et socioculturelles de la famille, pratiques collectives, familiales et informelles ) a ÄtÄ intägrä pour chaque modñle, les tableaux ci-dessous präsentent uniquement celles qui ont un impact significatif sur la pratique ou la classe considäräe. Toutefois, en raison d effectifs insuffisants, n ont pas ÄtÄ intägräs dans les analyses : les accueils du soir pour les ans, les säjours linguistiques pour les ans, le temps partiel du pñre pour les ans. Lecture : par rapport Ö la situation de räfärence (1 %), pour les ans, Ütre scolarisä au collñge räduit la probabilitä de fräquenter les accueils du soir de -0.8 points, soit un taux de fräquentation de 0.2 %. Les räsultats en italique montrent seulement des tendances statistiques (p>0.5 et <.10). : l effet de la modalitä n est pas statistiquement significatif Tableau 1 FrÄquentation des accueils du soir ans Constante situation de räfärence 1 % Niveau de scolarisation CollÉge -0.8 Travail Ö domicile (un des deux parents) Jamais Souvent De temps en temps Rarement Toujours ou presque Inactif FrÄquentation du centre aärä l ÄtÄ R2=.275 HL= p= Le R2 rend compte du pourcentage de la variance expliquäe par le modñle, ici pour la population totale des ÄlÑves de maternelle 5.5 %, le test de Hosmer et Lemeshow indique l ajustement du modñle aux donnäes (avec un maximum HL=1)

17 Tableau 2 FrÄquentation de centres aäräs ou clubs d ados l ÄtÄ ans ans ans collägiens Constante situation de räfärence 11.1 % 15.5 % 0.2 % Niveau d Ätudes de la mçre Activi tä de la mçre Temps plein Temps partiel Inactive DÄtermination des horaires de travail (un des deux parents) Par l employeur sans possibilitä de modification Choix entre plusieurs horaires fixes proposäs par l employeur Horaires modifiables par vous-mçme d un jour Ü l autre Horaires däterminäs par vous-mçme Ne sait pas Accueils du soir Accueils du mercredi SÄjour d ÄtÄ sans les parents chez un membre de la famille SÄjour collectif l ÄtÄ ans : R2=.097 HL=.533. A l Ätape suivante, le modñle est mal ajustä aux donnäes ((HL=.179) mais montre un impact du däpart l ÄtÄ sans ses parents chez un membre de la famille (-6.5, constante 13.6)/ ans collägiens : R2=.145 HL= ans : R2=.438 HL=.833. A l Ätape präcädente, sans les variables de pratiques, le modñle est moins explicatif (R2=.205, HL=.955) mais on observe un impact du niveau d Ätudes du pñre (Premier cycle +1.5 Technique long +2.6, +2, constante= 0.4 % )

18 Tableau 3 DÄpart en säjour collectif l ÄtÄ ans ans Total ans collägiens LycÄens Constante situation de räfärence 15.2 % 6.4 % 1,47 % 5.8 % Sexe Fille Garèon PCS Ouvrier Agriculteurs Artisans, commerèants Cadres, prof. LibÄrales, chefs d entreprise Professions intermädiaires Emp loyäs Niveau d Ätudes de la mçre Niveau d Ätudes pçre DÄtermination des horaires de travail (un des deux parents) Par l employeur sans possibilitä de modification Choix entre plusieurs horaires fixes proposäs par l employeur Horaires modifiables par vous-mçme d un jour Ü l autre Horaires däterminäs par vous-mçme Ne sait pas Activi tä de la mçre le mercredi toute la journäe í journäe toute la journäe Inactive Activi tä du pçre le mercredi toute la journäe í journäe toute la journäe Inactif Revenu annuel de la famille 23 Ü < Ü Ü Ü Ü Ü > CatÄgorie de commune Plus de habitants Co mmune rurale Moins de habitants De 20 Ü habitants AgglomÄration parisienne % p= (p=.10) +6.5(p=.10) +9.1(p=.06) +2,8 +4,2 (p=.07) +8 +3,6 +6,4-0,7 (p=.098) +2,

19 Tableau 3 (suite ) DÄpart en säjour collectif l ÄtÄ ans ans Total ans collägiens LycÄens Constante situation de räfärence 15.2 % 6.4 % 1,47 % 5.8 % FrÄquentation du centre aärä l ÄtÄ Pratique d une activitä de loisirs encadräe SÄjour linguistique l ÄtÄ , Total ans : R2=.083HL=.809, avec les autres pratiques le modñle est plus explicatif (R2=.120) mais mal ajustä aux donnäes (HL=.265), il montre un impact significatif de la fräquentation du centre aärä l ÄtÄ sur le däpart en säjour collectif (+16 points, constante 12.2 % ) / ans collägiens : R2=.246 HL=.975 / ans R2=.351 HL=.779/ LycÄens R2=.312 HL=.812, Ö l Ätape suivant le modñle, moins adaptä (HL=.606, R2=.355) montre un impact de la pratique d activitäs de loisirs encadräs, sans doute des säjours dits späcifiques : +5.9 ; Tableau 4 DÄpart en säjour linguistique l ÄtÄ ans Total LycÄens Constante situation de räfärence 0.7 % 0.8 % Sexe Fille Garèon Revenu annuel de la famille 23 Ü < Ü Ü Ü Ü Ü > Niveau d Ätudes de la mçre DÄtermination des horaires de travail (un des deux parents) Par l employeur sans possibilitä de modification Choix entre plusieurs horaires fixes proposäs par l employeur Horaires modifiables par vous-mçme d un jour Ü l autre Horaires däterminäs par vous-mçme Ne sait pas SÄjour d ÄtÄ avec des amis sans encadrement Centre aärä ou club d ados l ÄtÄ (p=.06) +3,5 +5, ans : R2=.189, HL=.786, Ö l Ätape suivante avec les variables de pratiques, le modñle est mal ajustä aux donnäes (HL=.340, R2=.219) et montre un trñs faible impact du däpart en säjour collectif sur la fräquentation des säjours linguistiques (+0.1, constante 0.5 % ) / Total lycäens R2=.385 HL=

20 Tableau 5 FrÄquentation des accueils du mercredi ans ans ans Total LycÄens collägiens Constante situation de räfärence 8.9 % 9.8 % 1.9 % 2 % Sexe Fille Garèon Niveau d Ätudes de la mçre Niveau d Ätudes du pçre Activi tä du pçre Actif Au châmage ou autres inactifs Activi tä de la mçre Active Au foyer Au châmage ou autres inactives Pratique d une activitä de loisirs encadräe Ou i Total ans : R2=.127 HL=.994/ ans collägiens R2=.178 HL=.612, Ü l Ätape suivante avec les variables de pratiques informelles et les räseaux amicaux, le modéle est plus explicatif mais moins adaptä aux donnäes (HL=.421, R2=.238), il montre un impact des räseaux amicaux (3 Ü 5 meilleurs amis = -13, 6 Ü 8 meilleurs amis = -13.5, constante 20.3) ans : R2=.362 HL=.944 / total LycÄens R2=.237 HL=

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