TEP ET TEP/CT : POURQUOI ETUDIER LE METABOLISME GLUCIDIQUE DU CANCER RECTO-COLIQUE? T. VANDER BORGHT 1

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "TEP ET TEP/CT : POURQUOI ETUDIER LE METABOLISME GLUCIDIQUE DU CANCER RECTO-COLIQUE? T. VANDER BORGHT 1"

Transcription

1 TEP ET TEP/CT : POURQUOI ETUDIER LE METABOLISME GLUCIDIQUE DU CANCER RECTO-COLIQUE? T. VANDER BORGHT 1 1 Université Catholique de Louvain, Service de médecine nucléaire, Cliniques Universitaires de Mont-Godinne, B-5530 Yvoir. INTRODUCTION 1 Epidémiologie Dans les pays développés, le cancer colorectal est le 4 ème cancer le plus fréquent, après la prostate, le poumon et le sein, et la seconde cause de mort par cancer avec un taux de survie à 5 ans de 55%. Le développement de métastases hépatiques est la cause principale de décès dans ce groupe de patients. Environ 20% des patients ont déjà des métastases hépatiques au moment du diagnostic et 25 autres pourcents développeront des métastases dans les années qui suivent la résection de la tumeur primitive. Pour les patients avec une maladie récidivante limitée au foie, l exérèse des métastases hépatiques constitue le traitement de choix avec une survie à 5 ans actuellement supérieure à 40%. 2 La TEP-FDG La tomographie à émission de positons (TEP) est une technique d imagerie moléculaire basée sur la représentation tridimensionnelle de la distribution d un traceur dans les organes et les tissus. Le fluorodésoxyglucose marqué au fluor 18 (FDG ; demi-vie 110 min), un analogue du glucose marqué par un émetteur de positons, est le radiotraceur le plus utilisé. Après son injection intraveineuse, le FDG entre dans les cellules où il est trappé sous forme de FDG-6-phosphate qui ne peut plus être métabolisé. L accumulation du FDG dans les cellules tumorales est due à une activité plus grande de leurs transporteurs membranaires du glucose et de l activité glycolytique. C est cette propriété qui permet de détecter les lésions tumorales et de les différencier d une lésion bénigne, particulièrement lorsqu elle n est pas caractérisée anatomiquement. Cette situation est plus fréquemment rencontrée dans le suivi thérapeutique, par exemple après une chirurgie ayant entraîné une modification de l anatomie abdominale. Elle permet également de faire un diagnostic précoce de la maladie révélant des anomalies métaboliques dans des structures encore d apparence normale. La TEP-FDG peut cependant être parfois faussement positive au niveau abdominal en cas d inflammation post-chirurgicale ou de maladie inflammatoire (par ex.: abcès, colite ou fistule rectale). L excrétion urinaire du traceur peut parfois se confondre ou masquer un site tumoral. D un autre côté, le risque de faux négatifs est plus important pour les lésions infracentimètrique, proche de la résolution spatiale de la caméra (par ex. : petites métastases hépatiques ou ascite néoplasique). Finalement, l absence de jeun et l hyperglycémie (>150 mg/dl) peuvent détériorer la qualité des images et masquer certaines lésions pathologiques. Le rôle de la TEP-FDG dans la prise en charge des cancers colorectaux ne fait que s accroître. Elle peut être utilisée pour le bilan initial, la recherche de récidives, le bilan d extension de la maladie métastatique, l évaluation de la réponse thérapeutique et comme outil pronostique. Plus récemment, le développement de machines combinées, TEP et scanner multibarettes (TEP/CT), a permis l acquisition concomitante des images anatomiques et fonctionnelles, ce qui rend cet examen encore plus attractif dans la prise en charge des patients avec un cancer recto-colique. 3 TEP versus TEP/CT Les images TEP-FDG contiennent peu d informations anatomiques. En dépit d une grande sensibilité de détection des lésions tumorales, la TEP-FDG ne peut pas toujours différencier une captation physiologique, souvent variable d un patient à l autre, d une lésion proprement dite car la structure sous-jacente n est pas clairement identifiée. Cette situation est particulièrement fréquente dans l abdomen où le FDG filtré et non réabsorbé par les reins est présent dans les voies urinaires 1

2 excrétrices. La captation du FDG par la paroi gastrique est fréquente et celle du colon peut être intense, surtout dans la région recto-sigmoïdienne. La captation colique physiologique ou inflammatoire est souvent diffuse ou segmentaire, alors qu elle est souvent focale dans les lésions prémalignes et malignes. Le foie a une captation modérée et légèrement hétérogène ; elle est plus faible, mais plus homogène au niveau splénique. Une intense captation au niveau de la graisse brune paravertébrale ou périrénale peut être observée, de même qu au niveau ovarien en phase periovulatoire. Les muscles, y inclus le sphincter anal, peuvent monter une augmentation de la captation du FDG. La distinction entre captation normale et pathologique est facilitée par la fusion des images fonctionnelles, à la TEP-FDG, et anatomiques, acquises au scanner (CT). Elle permet également la localisation précise de la lésion. La fusion des images TEP et CT acquises séparément diminue les cas équivoques et augmente la précision diagnostique (1). Elle est cependant compliquée par le positionnement du patient et les mouvements des organes abdominaux qui ne sont pas nécessairement dans les mêmes positions lors des deux acquisitions. Les développements récents du TEP ont permis non seulement de raccourcir les acquisitions du corps entier (<20 min), mais également d y associer un CT pour permettre l acquisition des images anatomiques et fonctionnelles, lors d un seul examen, sans devoir repositionner le patient. La superposition précise des images obtenues à la TEP/CT améliore la spécificité de l examen TEP-FDG, en caractérisant les foyers hypermétaboliques. Elle oriente également le clinicien vers le meilleur site d une éventuelle biopsie. Initialement, la composante CT de la TEP/CT a été utilisée afin de corriger les images TEP pour l atténuation et mieux localiser les sites d hypercaptation du FDG. Aujourd hui, l intégration d un CT multibarette et l administration de plus en plus fréquente de produit de contraste ne la distingue pas d un CT diagnostique de qualité. Ainsi la composante CT de la TEP/CT apporte des informations utiles qui permettent à la technique d atteindre des performances diagnostiques de 98% (2, 3). En plus d une augmentation de spécificité, l utilisation d un PET-CT améliore également la sensibilité de l imagerie dans la prise en charge du cancer colorectal, les petites métastases pulmonaires et hépatiques (<1 cm) étant plus facilement détectées par le CT et celles du péritoine, des ganglions et des os par la TEP-FDG (1). Cohade et al. (4) ont montré que l utilisation d une TEP/CT par rapport à la TEP seule, dans le bilan de récidive d un cancer recto-colique, augmentait la précision diagnostique de 78 à 89%. Ce bénéfice est principalement dû à la détection de lésions extrahépatiques et la réduction du nombre de faux positifs attribuables à une captation physiologique ou inflammatoire (5). LE BILAN D EXTENSION La survie du cancer colorectal dépend fortement de l étendue de la maladie. Malheureusement environ la moitié des patients finiront par développer des métastases hépatiques. 1 Le bilan initial du cancer recto-colique Le bilan d extension initial d un cancer recto-colique est important pour définir le traitement le mieux adapté à la situation clinique du patient. Le rôle de la TEP-FDG dans le bilan initial d un cancer colique est toujours débattu. Plusieurs études ont montré la capacité de la TEP-FDG de détecter la tumeur primitive et les lésions prémalignes du colon. La sensibilité de détection des adénomes et des carcinomes est fortement dépendante de la taille de la lésion, atteignant 72% pour les lésions supra-centimétriques, et du degré de dysplasie, allant de 33% pour les lésions bien différenciées à 76% pour les lésions mal différenciées et 89% pour les carcinomes (6, 7). Une absence de captation significative de FDG (faux négatifs) peut se rencontrer dans les carcinomes mucineux de même que les petites tumeurs des polypes tubolo-villeux et des adénomes villeux (8). Des faux positifs sont également possibles en cas de maladie inflammatoire ou de polypectomie récente (9). La captation colique focale de FDG ne peut cependant être ignorée tenant compte de la haute incidence des adénomes et des cancers recto-coliques dans la classe d âge de la population auquelle nous prescrivons habituellement une TEP-FDG (6). Ainsi Tatlidil et al. (10) ont étudié la signification de la captation colique de FDG chez des patients sans cancer recto-colique. Une 2

3 intense captation focale correspond dans 79% à une anomalie histopathologique bénigne ou maligne. Elle nécessite dès lors une mise au point complémentaire par colonoscopie. Au niveau de la détection d un envahissement ganglionnaire, la sensibilité de la TEP-FDG est faible (20 à 30%) et globalement similaire à celle du scanner (11). Elle est par contre légèrement plus spécifique (96% vs 85%) (12, 13). Les faux-négatifs sont souvent dus à des micrométastases ou à des ganglions hypermétaboliques envahis, cachés par la proximité de l intense captation de la tumeur primitive. La polypose adénomateuse familiale est une affection autosomique dominante (1/ naissance) caractérisée par le développement de polypes adénomateux coliques et duodénaux qui régulièrement dégénèrent. Van Kouwen et collaborateurs ont récemment étudié 24 patients présentant cette affection (14). La TEP-FDG a permis de détecter tous les cancers présents et était négative chez les patients sans transformation maligne ; ceci malgré la présence d adénomes. Ce comportement les distingue des adénomes sporadiques dont l intensité de captation du FDG est en relation avec le degré de dysplasie (7). La TEP-FDG a été proposée dans le bilan d extension d un cancer rectal initialement avancé dont elle modifie le bilan d extension dans 39% et la prise en charge dans 17% des cas (6/47 n ont pas été opérés et 2/47 ont eu leur champ de radiothérapie modifié) (15). La TEP-FDG combinée au CT apporte également des informations additionnelles sur la situation oncologique dans le cancer rectal bas ( 6 cm de la marge anale). Comparé au CT du corps entier, elle montre des lésions supplémentaires chez 38% des patients et modifie l attitude thérapeutique chez 27% d entre eux (16). Pour terminer, la TEP/CT au FDG a été recommandée dans le bilan initial du cancer rectocolique initialement avancé (CEA >10 ng/ml et/ou des images équivoques au CT) dont elle modifie la prise en charge thérapeutique dans 24% des cas (17). Même si tous les patients avec un cancer rectocolique auront vraisemblablement une chirurgie pour éviter l occlusion ou l hémorragie, l usage de plus en plus fréquent de thérapies néo-adjuvantes capables de réduire l extension de la maladie, justifie un bilan d extension initial et un suivi thérapeutique le plus précis possible. La TEP/CT, intégrant les informations anatomiques et fonctionnelles, est à même de relever ce défi. 2 La suspicion de récidive La plupart des récidives du cancer recto-colique apparaissent dans les 4 années faisant suite à la résection chirurgicale. La probabilité de récidive est dépendante de plusieurs facteurs, incluant l importance de l envahissement transmural, la différenciation histologique, l extension tumorale aux organes ou aux vaisseaux avoisinants, le nombre de ganglions lymphatiques envahis et le taux sanguin préopératoire d antigène carcino-embryonaire (CEA). 2.1 Les métastases hépatiques Pour les patients avec des métastases hépatiques d un cancer recto-colique, la résection chirurgicale constitue le traitement idéal. Ce traitement est conditionné par l absence de métastases extrahépatiques et la capacité technique à réaliser une exérèse complète. Seulement 20% de ces patients pourront prétendre à un traitement chirurgical potentiellement curatif. En corolaire, dans environ la moitié des cas, une nouvelle récidive est détectée dans l année qui suit l hépatectomie partielle. La sélection de ces patients est dès lors cruciale pour éviter les découvertes peropératoires fortuites d autres localisations métastatiques qui rendent la chirurgie inutile. Dans les premières études, le CT et la TEP-FDG avaient une sensibilité similaire pour la détection des métastases hépatiques. Les deux techniques d imagerie étaient adéquates pour une prise en charge individuelle, mais inadéquates pour détecter les lésions hépatiques infracentimétriques. Des études plus récentes montrent une sensibilité supérieure au niveau hépatique des nouveaux CT multibarettes et de la résonance (avec produit de contraste) ; la récidive hépatique après hépatectomie partielle, les récidives extrahépatiques et la récidive locale sur le site initial de la chirurgie étant mieux détectées par la TEP/CT (18-21). Le CT a cependant l avantage d étudier l anatomie des métastases hépatiques et leurs possibles exérèses (nombre, taille, relation aux structures avoisinantes). L injection de produit de contraste est essentielle pour planifier la chirurgie ou pour détecter une infiltration ou une thrombose d une branche de la veine porte. Elle est de plus en plus souvent réalisée au cours de l examen TEP/CT. 3

4 2.2 Les métastases extrahépatiques Chez le patient avec des métastases hépatiques d un cancer recto-colique, l objectif premier de la TEP-FDG est la détection de localisations extrahépatiques qui contre-indiquent généralement l approche chirurgicale. Ainsi, approximativement 25% des patients éligibles pour une hépatectomie partielle sont récusés par la TEP-FDG qui met en évidence des métastases extra-hépatique par ailleurs ignorées par le CT (22). Ces dernières correspondent le plus souvent à des ganglions rétropéritonéaux ou mésentériques envahis, à une carcinomatose péritonéale ou à des métastases pulmonaires (23). Dans cette indication, la TEP-FDG entraîne une meilleure chirurgie, une diminution du nombre de récidives et possiblement une amélioration de la survie (24, 25). 2.3 Le cancer rectal La TEP-FDG a un rôle important dans la caractérisation des lésions indéterminées sur l imagerie anatomique. En particulier, l évaluation de la récidive présacrée est un problème clinique difficile fréquemment rencontré. L imagerie conventionnelle du pelvis (CT, échographie transrectale) a des difficultés de différencier le tissu fibreux post-chirurgical ou post-radiothérapie d une récidive tumorale nécessitant une poursuite du traitement (26). Flamen et al. montrèrent que la TEP-FDG avait une valeur diagnostique supplémentaire par rapport au CT avec contraste dans 56% des cas, et par rapport au CT avec contraste combiné à l échographie transrectale, dans 20% des cas (23). Even-Sapir et al., comparant la TEP/CT à la chirurgie, rapportèrent 98% de sensibilité, 96% de spécificité, 90% de valeur prédictive positive, 97% de valeur prédictive négative et 93% de précision diagnostique pour caractériser la nature des anomalies présacrées (2). 2.4 L augmentation du CEA La mesure du CEA sanguin est largement utilisée dans le suivi des cancers recto-coliques opérés. Tous les ans, 28% de ces patients verront une augmentation de leur taux de CEA, suggestive d une récidive tumorale avec une spécificité de 70 à 84%. Celle-ci est localisée en moyenne en 3 à 9 mois par l imagerie conventionnelle, plus souvent au niveau hépatique que loco-régionale ou pulmonaire (6). Par contre, la TEP-FDG localise précocement la récidive dans 2 cas sur 3, ce qui en fait un outil diagnostique recommandé dans cette indication (27-30). 2.5 L impact sur la prise en charge et l analyse économique Deux méta-analyses étudièrent la précision diagnostique de la TEP-FDG chez le patient suspect d une récidive d un cancer recto-colique. La première, reprenant 11 études chez 577 patients, montre 97% de sensibilité et 76% de spécificité de la TEP-FDG (31). La seconde, plus récente et reprenant 61 études, confirme l excellente sensibilité de TEP-FDG (95%) comparativement au CT (65%) et à la résonance (76%) (32). Une revue systématique de la littérature (33) donne une sensibilité de la TEP-FDG de 91,5% et une spécificité de 95.4% pour la détection des métastases extrahépatiques comparativement au 60,9% et 91,1% du CT. Cette meilleure sensibilité de la TEP-FDG entraîne une modification de l approche thérapeutique dans un tiers des cas (limites 20-58%). En dépit d une technologie complexe et onéreuse, la TEF-FDG est économiquement et médicalement justifiée en cas de suspicion de récidive d un cancer recto-colique en permettant une chirurgie à visée curative dans les maladies localisées et en évitant une chirurgie inutile et pénible dans les cas disséminés (31, 34, 35). LE PRONOSTIC ET LE SUIVI THERAPEUTIQUE Que cela soit pour le cancer colique ou rectal, l intensité de la captation du FDG dans la lésion tumorale est en relation avec l agressivité de la tumeur et la survie, globale et sans récidive, du patient (36-38). Au niveau histologique, celle-ci est corrélée à la concentration de transporteur de glucose GLUT1 et à l expression du Ki67 (un marqueur de la prolifération cellulaire) et du p53 (un marqueur du contrôle du cycle cellulaire) (39). Les modifications métaboliques des cellules tumorales précèdent les modifications anatomiques. La TEP-FDG est de plus en plus utilisée pour évaluer précocement la réponse thérapeutique et éventuellement modifier l approche thérapeutique en fonction des résultats obtenus. Une chimiothérapie ou une radiochimiothérapie récente est susceptible de réduire transitoirement la sensibilité de la TEP-FDG dans le bilan d extension du cancer recto-colique, rendant une tumeur viable moins avide pour le traceur. Il est dès lors recommandé de réaliser une TEP-FDG au moins un mois après le dernier traitement pour éviter les faux négatifs (20, 40). Lorsque la TEP- 4

5 FDG est réalisée passé ce délai, elle permettrait de différencier les patients répondeurs des nonrépondeurs (37, 41, 42). L ablation par radiofréquence et l embolisation par des microsphères radioactives marquées à l yttrium-90 sont de plus en plus souvent prescrites chez les patients avec des métastases hépatiques non opérables. Du fait de la nécrose, de l oedème, de l hémorragie, l ultrason, la résonance et le CT manquent de spécificité pour évaluer la réponse thérapeutique. Par contre, la TEP-FDG serait à même de démontrer la persistance de tissu tumoral dès les premières semaines (43-46) et, dans des modèles porcins de métastases hépatiques traitées par radiofréquence, juste après la procédure pour éviter toute réaction inflammatoire (47). Dans le cancer rectal, la TEP/CT au FDG permet de mieux définir le volume à irradier. Elle est dès lors susceptible d améliorer le contrôle tumoral local tout en diminuant la radiotoxicité (48, 49). CONCLUSION Les données scientifiques actuelles recommandent l utilisation de la TEP-FDG en cas de suspicion de récidive d un cancer recto-colique avec augmentation du CEA et bilan d imagerie classique non contributif ou dans l évaluation pré-chirurgicale d un patient ne présentant a priori que des métastases hépatiques opérables. En pratique clinique, cette indication conduit à une modification thérapeutique dans un grand nombre de cas sans augmenter le coût pour la société. L utilisation de la TEP-FDG dans le bilan initial du cancer recto-colique est considérée comme potentiellement utile, particulièrement dans le bilan du cancer recto-colique initialement avancé, le cancer rectal bas et le suivi de la polyadénomatose colique familiale. Le remplacement progressif de la TEP par la TEP/CT, combinant les informations anatomiques et fonctionnelles, pourrait la rendre incontournable. La possibilité qu offre la TEP/CT d évaluer précocement la réponse thérapeutique en fait également un outil idéal pour individualiser le traitement et améliorer les chances de guérison. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1. NAKAMOTO Y., SAKAMOTO S., OKADA T., et al. - Clinical value of manual fusion of PET and CT images in patients with suspected recurrent colorectal cancer. AJR Am J Roentgenol 188:257-67, EVEN-SAPIR E., PARAG Y., LERMAN H., et al. - Detection of recurrence in patients with rectal cancer: PET/CT after abdominoperineal or anterior resection. Radiology 232:815-22, KAMEL I. R., COHADE C., NEYMAN E., FISHMAN E. K., WAHL R. L. - Incremental value of CT in PET/CT of patients with colorectal carcinoma. Abdom Imaging 29:663-8, COHADE C., OSMAN M., LEAL J., WAHL R. L. - Direct comparison of (18)F-FDG PET and PET/CT in patients with colorectal carcinoma. J Nucl Med 44: , DELBEKE D., MARTIN W. H. - PET and PET-CT for evaluation of colorectal carcinoma. Semin Nucl Med 34:209-23, ESTEVES F. P., SCHUSTER D. M., HALKAR R. K. - Gastrointestinal tract malignancies and positron emission tomography: an overview. Semin Nucl Med 36:169-81, VAN KOUWEN M. C., NAGENGAST F. M., JANSEN J. B., OYEN W. J., DRENTH J. P. - 2-(18F)- fluoro-2-deoxy-d-glucose positron emission tomography detects clinical relevant adenomas of the colon: a prospective study. J Clin Oncol 23:3713-7, PELOSI E., DEANDREIS D. - The role of 18F-fluoro-deoxy-glucose positron emission tomography (FDG-PET) in the management of patients with colorectal cancer. Eur J Surg Oncol 33:1-6, ABDEL-DAYEM H. M., RADIN A. I., LUO J. Q., et al. - Fluorine-18-fluorodeoxyglucose dualhead gamma camera coincidence imaging of recurrent colorectal carcinoma. J Nucl Med 39:654-6,

6 10. TATLIDIL R., JADVAR H., BADING J. R., CONTI P. S. - Incidental colonic fluorodeoxyglucose uptake: correlation with colonoscopic and histopathologic findings. Radiology 224:783-7, KANTOROVA I., LIPSKA L., BELOHLAVEK O., VISOKAI V., TRUBAC M., SCHNEIDEROVA M. - Routine (18)F-FDG PET preoperative staging of colorectal cancer: comparison with conventional staging and its impact on treatment decision making. J Nucl Med 44:1784-8, ABDEL-NABI H., DOERR R. J., LAMONICA D. M., et al. - Staging of primary colorectal carcinomas with fluorine-18 fluorodeoxyglucose whole-body PET: correlation with histopathologic and CT findings. Radiology 206:755-60, MUKAI M., SADAHIRO S., YASUDA S., et al. - Preoperative evaluation by whole-body 18Ffluorodeoxyglucose positron emission tomography in patients with primary colorectal cancer. Oncol Rep 7:85-7, VAN KOUWEN M. C., DRENTH J. P., VAN KRIEKEN J. H., et al. - Ability of FDG-PET to detect all cancers in patients with familial adenomatous polyposis, and impact on clinical management. Eur J Nucl Med Mol Imaging 33:270-4, HERIOT A. G., HICKS R. J., DRUMMOND E. G., et al. - Does positron emission tomography change management in primary rectal cancer? A prospective assessment. Dis Colon Rectum 47:451-8, GEARHART S. L., FRASSICA D., ROSEN R., CHOTI M., SCHULICK R., WAHL R. - Improved staging with pretreatment positron emission tomography/computed tomography in low rectal cancer. Ann Surg Oncol 13: , PARK I. J., KIM H. C., YU C. S., et al. - Efficacy of PET/CT in the accurate evaluation of primary colorectal carcinoma. Eur J Surg Oncol 32:941-7, WIERING B., RUERS T. J., KRABBE P. F., DEKKER H. M., OYEN W. J. - Comparison of multiphase CT, FDG-PET and intra-operative ultrasound in patients with colorectal liver metastases selected for surgery. Ann Surg Oncol 14:818-26, RAPPEPORT E. D., LOFT A., BERTHELSEN A. K., et al. - Contrast-enhanced FDG-PET/CT vs. SPIO-enhanced MRI vs. FDG-PET vs. CT in patients with liver metastases from colorectal cancer: a prospective study with intraoperative confirmation. Acta Radiol 48:369-78, SELZNER M., HANY T. F., WILDBRETT P., MCCORMACK L., KADRY Z., CLAVIEN P. A. - Does the novel PET/CT imaging modality impact on the treatment of patients with metastatic colorectal cancer of the liver? Ann Surg 240: ; discussion , LONNEUX M., REFFAD A. M., DETRY R., KARTHEUSER A., GIGOT J. F., PAUWELS S. - FDG- PET improves the staging and selection of patients with recurrent colorectal cancer. Eur J Nucl Med Mol Imaging 29:915-21, RUERS T. J., LANGENHOFF B. S., NEELEMAN N., et al. - Value of positron emission tomography with [F-18]fluorodeoxyglucose in patients with colorectal liver metastases: a prospective study. J Clin Oncol 20:388-95, FLAMEN P., STROOBANTS S., VAN CUTSEM E., et al. - Additional value of whole-body positron emission tomography with fluorine-18-2-fluoro-2-deoxy-d-glucose in recurrent colorectal cancer. J Clin Oncol 17: , STRASBERG S. M., DEHDASHTI F., SIEGEL B. A., DREBIN J. A., LINEHAN D. - Survival of patients evaluated by FDG-PET before hepatic resection for metastatic colorectal carcinoma: a prospective database study. Ann Surg 233:293-9, WIERING B., KRABBE P. F., DEKKER H. M., OYEN W. J., RUERS T. J. - The role of FDG-PET in the selection of patients with colorectal liver metastases. Ann Surg Oncol 14:771-9, KAHN H., ALEXANDER A., RAKINIC J., NAGLE D., FRY R. - Preoperative staging of irradiated rectal cancers using digital rectal examination, computed tomography, endorectal ultrasound, and magnetic resonance imaging does not accurately predict T0,N0 pathology. Dis Colon Rectum 40:140-4, LIU F. Y., CHEN J. S., CHANGCHIEN C. R., et al. - Utility of 2-fluoro-2-deoxy-D-glucose positron emission tomography in managing patients of colorectal cancer with unexplained carcinoembryonic antigen elevation at different levels. Dis Colon Rectum 48: ,

7 28. FLANAGAN F. L., DEHDASHTI F., OGUNBIYI O. A., KODNER I. J., SIEGEL B. A. - Utility of FDG-PET for investigating unexplained plasma CEA elevation in patients with colorectal cancer. Ann Surg 227:319-23, TUTT A. N., PLUNKETT T. A., BARRINGTON S. F., LESLIE M. D. - The role of positron emission tomography in the management of colorectal cancer. Colorectal Dis 6:2-9, VALK P. E., ABELLA-COLUMNA E., HASEMAN M. K., et al. - Whole-body PET imaging with [18F]fluorodeoxyglucose in management of recurrent colorectal cancer. Arch Surg 134:503-11; discussion 511-3, HUEBNER R. H., PARK K. C., SHEPHERD J. E., et al. - A meta-analysis of the literature for whole-body FDG PET detection of recurrent colorectal cancer. J Nucl Med 41: , BIPAT S., VAN LEEUWEN M. S., COMANS E. F., et al. - Colorectal liver metastases: CT, MR imaging, and PET for diagnosis--meta-analysis. Radiology 237:123-31, WIERING B., KRABBE P. F., JAGER G. J., OYEN W. J., RUERS T. J. - The impact of fluor-18- deoxyglucose-positron emission tomography in the management of colorectal liver metastases. Cancer 104: , LEJEUNE C., BISMUTH M. J., CONROY T., et al. - Use of a decision analysis model to assess the cost-effectiveness of 18F-FDG PET in the management of metachronous liver metastases of colorectal cancer. J Nucl Med 46:2020-8, PARK K. C., SCHWIMMER J., GAMBHIR S. S. - Decision analysis for the cost-effective management of recurrent colorectal cancer. Ann Surg 235:309-10; author reply 310, CALVO F. A., DOMPER M., MATUTE R., et al. - 18F-FDG positron emission tomography staging and restaging in rectal cancer treated with preoperative chemoradiation. Int J Radiat Oncol Biol Phys 58:528-35, GUILLEM J. G., MOORE H. G., AKHURST T., et al. - Sequential preoperative fluorodeoxyglucose-positron emission tomography assessment of response to preoperative chemoradiation: a means for determining longterm outcomes of rectal cancer. J Am Coll Surg 199:1-7, GUILLEM J. G., PUIG-LA CALLE J., JR., AKHURST T., et al. - Prospective assessment of primary rectal cancer response to preoperative radiation and chemotherapy using 18- fluorodeoxyglucose positron emission tomography. Dis Colon Rectum 43:18-24, RIEDL C. C., AKHURST T., LARSON S., et al. - 18F-FDG PET scanning correlates with tissue markers of poor prognosis and predicts mortality for patients after liver resection for colorectal metastases. J Nucl Med 48:771-5, AKHURST T., KATES T. J., MAZUMDAR M., et al. - Recent chemotherapy reduces the sensitivity of [18F]fluorodeoxyglucose positron emission tomography in the detection of colorectal metastases. J Clin Oncol 23:8713-6, FINDLAY M., YOUNG H., CUNNINGHAM D., et al. - Noninvasive monitoring of tumor metabolism using fluorodeoxyglucose and positron emission tomography in colorectal cancer liver metastases: correlation with tumor response to fluorouracil. J Clin Oncol 14:700-8, AMTHAUER H., DENECKE T., RAU B., et al. - Response prediction by FDG-PET after neoadjuvant radiochemotherapy and combined regional hyperthermia of rectal cancer: correlation with endorectal ultrasound and histopathology. Eur J Nucl Med Mol Imaging 31:811-9, DONCKIER V., VAN LAETHEM J. L., GOLDMAN S., et al. - [F-18] fluorodeoxyglucose positron emission tomography as a tool for early recognition of incomplete tumor destruction after radiofrequency ablation for liver metastases. J Surg Oncol 84:215-23, ANDERSON G. S., BRINKMANN F., SOULEN M. C., ALAVI A., ZHUANG H. - FDG positron emission tomography in the surveillance of hepatic tumors treated with radiofrequency ablation. Clin Nucl Med 28:192-7, VEIT P., ANTOCH G., STERGAR H., BOCKISCH A., FORSTING M., KUEHL H. - Detection of residual tumor after radiofrequency ablation of liver metastasis with dual-modality PET/CT: initial results. Eur Radiol 16:80-7,

8 46. SZYSZKO T., AL-NAHHAS A., CANELO R., et al. - Assessment of response to treatment of unresectable liver tumours with 90Y microspheres: value of FDG PET versus computed tomography. Nucl Med Commun 28:15-20, ANTOCH G., VOGT F. M., VEIT P., et al. - Assessment of liver tissue after radiofrequency ablation: findings with different imaging procedures. J Nucl Med 46:520-5, CIERNIK I. F., HUSER M., BURGER C., DAVIS J. B., SZEKELY G. - Automated functional image-guided radiation treatment planning for rectal cancer. Int J Radiat Oncol Biol Phys 62: , PATEL D. A., CHANG S. T., GOODMAN K. A., et al. - Impact of integrated PET/CT on variability of target volume delineation in rectal cancer. Technol Cancer Res Treat 6:31-6,

Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire

Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire T. Mognetti et F. Giammarile Introduction La TEP-FDG (Tomographie par Émission de Positons après injection de 18 F- Fluoro-2-Déoxy-Glucose) est un des

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire Imagerie Imagerie de Gamma Caméra Tomographie d émission monophotoniqueou TEMP: radiopharmaceutiqueémetteurs de rayonnement Gamma Imagerie de Caméra TEP

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire

Plus en détail

Intérêt du TEP-FDG dans la prise en charge des métastases des cancers urologiques

Intérêt du TEP-FDG dans la prise en charge des métastases des cancers urologiques Volume 18 - Septembre 2008 - Numéro 5 Journal de l Association Française d Urologie, de l Association des Urologues du Québec, et de la Société Belge d Urologie Progrès en Urologie (2008), Suppl. 7, S208

Plus en détail

Nouvelles stratégies et nouveaux impacts de l imagerie des cancers

Nouvelles stratégies et nouveaux impacts de l imagerie des cancers 03 CHATAL Page 26 Jeudi, 18. mars 2004 8:21 08 Le cancer : nouvelles données, nouvelles stratégies, nouveaux espoirs Cancer: recent evidence, innovative strategies, future promises 2004 Elsevier SAS. Tous

Plus en détail

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Un taux de récidive de 30% dans les dix premières années chez des patientes en rémission complète après un traitement curatif, requiert

Plus en détail

Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride

Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride Benjamin GEISSLER Centre d d Imagerie Nucléaire St-Etienne, Roanne, Le Puy en Velay 1967 2007 Principes Spécialit cialité médicale (1950) Radiologie Radiothérapie

Plus en détail

Revue de la littérature

Revue de la littérature Résultats à long terme des anévrysmes traités Revue de la littérature Cours de DES de neurochirurgie Inter-région Rhône-Alpes / Auvergne Vendredi 22/04/11 Méthode (1): sélection bibliographique en fonction

Plus en détail

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? L Fournier, D Balvay, CA Cuénod Service de radiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Laboratoire de Recherche en Imagerie, Equipe

Plus en détail

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron à Saint-Louis Cancers & imagerie médicale Un progrès majeur pour une meilleure prise en charge des patients. Accroitre les possibilités

Plus en détail

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiofréquence Interac*on courant électro- magné*que ma*ère agita*on ionique chaleur Coagula*on Nécrose

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum

Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction Matériel

Plus en détail

Tumeurs rectales Bilan initial et Imagerie

Tumeurs rectales Bilan initial et Imagerie Tumeurs rectales Bilan initial et Imagerie Ou en est on plus de 10 ans après? Valérie LAURENT(1) François JAUSSET (1) Laurence CHONE(2) Laurent BRESLER(3) Adeline GERMAIN (3) Thibaut FOUQUET(3) Didier

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France

F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France 18F-fluorodéoxyglucose en oncologie. Expérience en Ile de France. 18 F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France H. FOEHRENBACH 1, J. LUMBROSO 2 1 Service Médecine Nucléaire, Hôpital

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

IRM APRES TRAITEMENT RADICAL OU FOCAL du cancer de prostate. Raphaële Renard Penna Emmanuel Banayan Hôpital Pitié Salpétrière

IRM APRES TRAITEMENT RADICAL OU FOCAL du cancer de prostate. Raphaële Renard Penna Emmanuel Banayan Hôpital Pitié Salpétrière IRM APRES TRAITEMENT RADICAL OU FOCAL du cancer de prostate Raphaële Renard Penna Emmanuel Banayan Hôpital Pitié Salpétrière Prise en charge du cancer de prostate 120000 patients 7% active surveillance

Plus en détail

Bases physiques de l imagerie en

Bases physiques de l imagerie en Bases physiques de l imagerie en Médecine Nucléaire (MN) Pr. Malika ÇAOUI Service de Médecine Nucléaire CHU International Cheikh Zaid Faculté de Médecine et de Pharmacie - Rabat- 02/12/2010 Pr. Malika

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique - 2004 - vol.28 - n 11 569

Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique - 2004 - vol.28 - n 11 569 J. Monteil, S. Verbeke, B. Melloni, F. Bertin, Th. Ducloux, J.C. Vandroux Mise au point sur l'imagerie au FDG dans les cancers bronchiques. J. Monteil 1, S. Verbeke 1, B. Melloni 2, F. Bertin 3, Th. Ducloux

Plus en détail

NAVELBINE voie orale

NAVELBINE voie orale DENOMINATION DU MEDICAMENT & FORME PHARMACEUTIQUE NAVELBINE voie orale CARACTERISTIQUES Dénomination commune : vinorelbine Composition qualitative et quantitative : Statut : A.M.M. A.T.U. Classe ATC :

Plus en détail

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE Vincent de PARADES PARIS INTRODUCTION L incontinence anale du post-partum partum relève de deux mécanismes : la déchirure de l

Plus en détail

TRAITEMENT DES TUMEURS HEPATIQUES. Paul Legmann Radiologie A Pôle Imagerie

TRAITEMENT DES TUMEURS HEPATIQUES. Paul Legmann Radiologie A Pôle Imagerie TRAITEMENT DES TUMEURS HEPATIQUES Paul Legmann Radiologie A Pôle Imagerie TRAITEMENT DES TUMEURS HEPATIQUES Carcinome hépato-cellulaire : Sans traitement : survie à 5 ans < à 5 % (CHC sur cirrhose) Traitement

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Actualités s cancérologiques : pneumologie Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique

Plus en détail

Informations sur le cancer de l intestin

Informations sur le cancer de l intestin Informations sur le cancer de l intestin Le cancer de l intestin fait partie des affections malignes les plus fréquentes et représente la deuxième cause de mortalité par cancer en Suisse. Cette maladie

Plus en détail

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

Les cancers de la prostate

Les cancers de la prostate Vous cherchez de l aide ou d autres informations? Vous avez besoin de parler? Vous cherchez des informations sur un type de cancer ou ses possibilités de traitement? Vous voulez savoir comment faire appel

Plus en détail

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR CLIMAT - PRODIGE 30 Etude de phase III randomisée évaluant l Intérêt de la colectomie première chez les patients porteurs d un cancer colique asymptomatique avec métastases hépatiques synchrones non résécables

Plus en détail

PROJET DE RECHERCHE. FSF 91 boulevard de Sébastopol 75002 Paris

PROJET DE RECHERCHE. FSF 91 boulevard de Sébastopol 75002 Paris 2015 PROJET DE RECHERCHE Apport de la fluorescence pour la détection des ganglions sentinelles dans les cancers du sein FLUO-BREAST Praticien Hospitalo-universitaire Chirurgie cancérologique gynécologique

Plus en détail

APPORT DE L'IRM DANS LE BILAN D'EXTENSION LOCOREGIONALE DES TUMEURS RECTALE

APPORT DE L'IRM DANS LE BILAN D'EXTENSION LOCOREGIONALE DES TUMEURS RECTALE ROYAUME DU MAROC UNIVERSITE SIDI MOHAMMED BENABDELLAH FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE FES UNIVERSITESIDI MOHAMMED BEN ABDELLAH FES APPORT DE L'IRM DANS LE BILAN D'EXTENSION LOCOREGIONALE DES TUMEURS

Plus en détail

Faut-il encore traiter les cancers prostatiques?

Faut-il encore traiter les cancers prostatiques? Faut-il encore traiter les cancers prostatiques? Pr Arnauld Villers Université Lille2 -France AFCOR 2013 Quelles données? Notion de lésions indolentes ou à risque Etudes observationnelles de patients traités

Plus en détail

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse Généralités / Contexte La chirurgie bariatrique: pas de relation quantitative claire entre

Plus en détail

La nouvelle classification TNM en pratique

La nouvelle classification TNM en pratique La nouvelle classification TNM en pratique Thierry Berghmans Département des Soins Intensifs et Oncologie Thoracique Institut Jules Bordet Bruxelles, Belgique Bases historiques 1946 : Denoix invente le

Plus en détail

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques T Smayra, L Menassa-Moussa, S Slaba, M Ghossain, N Aoun Hôtel-Dieu de France, Université

Plus en détail

Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN)

Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN) UNIVERSITÉ DE MÉDECINE ET PHARMACIE DE CRAIOVA FACULTÉ DE MÉDECINE CONTRIBUTIONS A L'ÉTUDE CLINIQUE ET MORPHOLOGIQUE DES CANCERS DU POUMON Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA Doctorant:

Plus en détail

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations 2005 Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations pour la Pratique Clinique : Standards, Options et Recommandations 2005 pour la prise en charge

Plus en détail

Dépistage du cancer colorectal :

Dépistage du cancer colorectal : Dépistage du cancer colorectal : Quels enjeux? Robert Benamouzig Gastro-entérologie Hôpital Avicenne Bobigny Le cancer colorectal dans le monde 3ème cause de cancer Augmentation 1975 : 500 000 cas 1990

Plus en détail

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI? Qui et quand opérer au cours du traitement de l EI? Gilbert Habib Département de Cardiologie - Timone Marseille 7es JNI Bordeaux, 8 juin 2006 Université de la Méditerranée Faculté de Médecine de Marseille

Plus en détail

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 Les différents types de cancers et leurs stades Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 CARCINOGENESE multiple steps, accumulation d altd altérations continuum lésionnel

Plus en détail

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE L. Lecoq, J. Gendre, N. Sturm, C. Letoublon, MN. Hilleret, JP. Zarski, V. Leroy

Plus en détail

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Institut Cancérologie de l Ouest CHIRURGIE Dr. Isabelle Jaffré CAS CLINIQUE 1 36 ans 90B sans CI radiothérapie

Plus en détail

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements et soins octobre 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome canalaire et carcinome

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations FACE A FACE Péroné vascularisé / Péroné non vascularisé Reconstruction après résection tumorale Dr NOURI / Dr BEN MAITIGUE SOTCOT Juin 2012 Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a

Plus en détail

PET/CT et Sarcoïdose. Daniel O Slosman

PET/CT et Sarcoïdose. Daniel O Slosman PET/CT et Sarcoïdose Daniel O Slosman Objectifs (PET-FDG) Rappel technique (SPECT vs. PET) Rappel biologique (Radiotraceurs et FDG) Investigations scintigraphiques (Ga-67 vs autres) Utilité clinique du

Plus en détail

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Au titre de son initiative de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux médicaments brevetés effectués par les membres

Plus en détail

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein?

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein? Qu est-ce que le cancer du rein? L adénocarcinome rénal est le type le plus fréquent de cancer du rein 1. Le rôle des reins consiste à filtrer le sang et à évacuer les déchets de l organisme dans l urine.

Plus en détail

Apport de l IRM dans la

Apport de l IRM dans la Apport de l IRM dans la caractérisation tissulaire préopératoire des tumeurs rectales Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Les atouts et faiblesses des caméras TEP dédiées, TEP corps entier, TEP-CT, TEMP pour la quantification

Les atouts et faiblesses des caméras TEP dédiées, TEP corps entier, TEP-CT, TEMP pour la quantification Les atouts et faiblesses des caméras TEP dédiées, TEP corps entier, TEP-CT, TEMP pour la quantification Irène Buvat U494 INSERM CHU Pitié-Salpêtrière, Paris buvat@imed.jussieu.fr http://www.guillemet.org/irene

Plus en détail

LA RADIOTHÉRAPIE DANS LE CANCER DU RECTUM : quand, comment et pourquoi?

LA RADIOTHÉRAPIE DANS LE CANCER DU RECTUM : quand, comment et pourquoi? LA RADIOTHÉRAPIE DANS LE CANCER DU RECTUM : quand, comment et pourquoi? P. Martinive (1), D. Vandaele (2), E. Lennerts (3), M. Polus (2), C. Coimbra (4), L. Kohnen (4), J. Vanderick (1), J. Collignon (5),

Plus en détail

Entérocolpodéfécographie associée à l'étude du temps de transit colique: procédure diagnostique pour exécution en même temps.

Entérocolpodéfécographie associée à l'étude du temps de transit colique: procédure diagnostique pour exécution en même temps. Entérocolpodéfécographie associée à l'étude du temps de transit colique: procédure diagnostique pour exécution en même temps. Marco Estienne, Piero Glorialanza, Veronica Giasotto, Fabrizio Gandolfo, Marianella

Plus en détail

Échographie normale et pathologique du grand pectoral

Échographie normale et pathologique du grand pectoral Échographie normale et pathologique du grand pectoral JL Brasseur, N Gault, B Mendes, D Zeitoun-Eiss, J Renoux, P Grenier G H Pitié-Salpêtrière Introduction La pathologie du grand pectoral est relativement

Plus en détail

J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1)

J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1) J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1) (1) Pôle d Imagerie, service de Radiologie, CHU Caen (2) Pôle Cardio-thoracique, service de Chirurgie

Plus en détail

Cancers de l hypopharynx

Cancers de l hypopharynx Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome

Plus en détail

Que reste-t-il du bilan d extension systématique? Le CA 15-3 : quel intérêt dans le bilan d extension systématique?

Que reste-t-il du bilan d extension systématique? Le CA 15-3 : quel intérêt dans le bilan d extension systématique? Que reste-t-il du bilan d extension systématique? Le CA 15-3 : quel intérêt dans le bilan d extension systématique? CA 15-3: which interest in the staging assessment of primary breast cancer? Mots-clés

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

Introduction. Lésion pulmonaire dite suspecte en l absence l nignité:

Introduction. Lésion pulmonaire dite suspecte en l absence l nignité: Comparaison entre scanner et morphotep dans l él évaluation du stade TNM d une d lésion l pulmonaire suspecte S Ciprian-Corby (1), L Meyer-Bisch (1), MA Muller (2), P Olivier (2), A Bertrand (2), D Régent

Plus en détail

Cancer colo-rectal : situation belge

Cancer colo-rectal : situation belge Cancer colo-rectal : situation belge J.-L. Van Laethem, MD, PhD Unité d'oncologie digestive Département médico-chirurgical de Gastro-entérologie Pas de conflit d intérêt déclaré Cancer du colon 7000 nouveaux

Plus en détail

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie INFORMATION & PRÉVENTION Le cancer de la vessie G R A N D P U B L I C Ce à quoi sert la vessie La vessie est une poche qui reçoit l urine produite par les reins, via les uretères*. Elle est constituée

Plus en détail

DIAGNOSTIC DE L EMBOLIE PULMONAIRE DANS LE CONTEXTE PERI-OPERATOIRE

DIAGNOSTIC DE L EMBOLIE PULMONAIRE DANS LE CONTEXTE PERI-OPERATOIRE DIAGNOSTIC DE L EMBOLIE PULMONAIRE DANS LE CONTEXTE PERI-OPERATOIRE Marc Righini Service d Angiologie et d Hémostase, Département de Médecine Interne Générale, Hôpitaux Universitaires de Genève, Suisse,

Plus en détail

Classi cation TNM du cancer bronchique

Classi cation TNM du cancer bronchique Revue des Maladies Respiratoires Actualités (2014) 6, 388-394 Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com Classi cation TNM du cancer bronchique TNM classi cation for the lung cancer J.-P. Sculier Service

Plus en détail

Le point sur les techniques d embolisation des hépatocarcinomes

Le point sur les techniques d embolisation des hépatocarcinomes Le point sur les techniques d embolisation des hépatocarcinomes Johann CLOUET Pharmacien AHU Pharmacie Centrale CHU de Nantes Epidémiologie Hépatocarcinome ou CHC. 5 ème cancer mondial 3 ème par la mortalité

Plus en détail

schémas du by-pass gastrique pour obésité morbide

schémas du by-pass gastrique pour obésité morbide Femme de 58 ans, opérée d un by-pass gastrique 2 ans auparavant. Depuis 10jours, nausées et vomissements. Quels sont les éléments sémiologiques significatifs à retenir sur ls images scanographiques après

Plus en détail

Incontinence anale du post-partum

Incontinence anale du post-partum Incontinence anale du post-partum Laurent Abramowitz Unité de proctologie médico-chirurgicale de l hôpital Bichat, Paris Et cabinet libéral Prévalence Inc anale France (1) : 11% > 45 ans Damon et al (2):Pop

Plus en détail

1 of 5 02/11/2012 14:03

1 of 5 02/11/2012 14:03 1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça

Plus en détail

Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées. The role of surgery in the era of targeted therapy. * Non ouvert en France.

Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées. The role of surgery in the era of targeted therapy. * Non ouvert en France. dossier thématique Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées The role of surgery in the era of targeted therapy P. Bigot*, J.C. Bernhard** Points forts» En association avec l immunothérapie,

Plus en détail

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési

Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési Métastase unique d un NPC: Une question singulière? Jean Louis Pujol - Xavier Quantin Mohammad Chakra Fabrice Barlési Deux grandes questions Cette modalité de présentation, requiert elle une prise en charge

Plus en détail

M2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum. Coordination : Pr Hahnloser

M2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum. Coordination : Pr Hahnloser M2.6. 2012 Cancer du colon et du rectum Coordination : Pr Hahnloser Pathologie Dr. Maryse Fiche Cancers colo-rectaux Précurseurs : Images et figures : Robbins 8è Edition Objectifs d apprentissage : SCLO

Plus en détail

Cystoscopie en fluorescence pour les tumeurs superficielles de vessie : apport de l hexaminolévulinate (Hexvix ) et du diagnostic photodynamique

Cystoscopie en fluorescence pour les tumeurs superficielles de vessie : apport de l hexaminolévulinate (Hexvix ) et du diagnostic photodynamique AVIS D EXPERT Cystoscopie en fluorescence pour les tumeurs superficielles de vessie : apport de l hexaminolévulinate (Hexvix ) et du diagnostic photodynamique Dimitri Vordos, Guillaume Ploussard Service

Plus en détail

Rad4Med.be, premier acteur global dans le nucléaire médical

Rad4Med.be, premier acteur global dans le nucléaire médical Bruxelles, 15 octobre 2013 Communiqué de presse Rad4Med.be, premier acteur global dans le nucléaire médical La radioactivité au service de la médecine, un savoir-faire belge qui s exporte dans le monde

Plus en détail

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge du cancer du foie Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

De la chirurgie du nodule aux ganglions

De la chirurgie du nodule aux ganglions De la chirurgie du nodule aux ganglions Docteur Xavier CARRAT Institut Bergonié Clinique Saint Augustin Chirurgie des lésions bénignes de la thyroïde problématique opératoire «simple» avec indication portée

Plus en détail

DOSSIER DE PRÉSENTATION

DOSSIER DE PRÉSENTATION DOSSIER DE PRÉSENTATION GUSTAVE ROUSSY ET LE CANCER DU SEIN OCTOBRE 2013 Gustave Roussy et le cancer du sein octobre 2013 page 1 DOSSIER DE PRÉSENTATION Gustave Roussy et le cancer du sein GUSTAVE ROUSSY,

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

PLACE DES MARQUEURS NON INVASIFS DE FIBROSE ET DE L ELASTOMETRIE

PLACE DES MARQUEURS NON INVASIFS DE FIBROSE ET DE L ELASTOMETRIE PLACE DES MARQUEURS NON INVASIFS DE FIBROSE ET DE L ELASTOMETRIE DANS LA PRISE EN CHARGE DES HEPATITES DOCTEUR LAURENT CASTERA SERVICES D HEPATO-GASTROENTEROLOGIE, C.H.U. BORDEAUX Introduction La quantification

Plus en détail

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib Programme AcSé Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib G. Vassal, J.Y. Blay, C. Cailliot, N. Hoog-Labouret, F. Denjean, M. Jimenez, A.L.

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF

PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF Laurent ABRAMOWITZ Unité de proctologie médico-chirurgicale Hôpital Bichat Claude Bernard 95, Rue de Passy 75016

Plus en détail

Les sciences de l ingénieur appliquées à la prise en charge du

Les sciences de l ingénieur appliquées à la prise en charge du Les sciences de l ingénieur appliquées à la prise en charge du cancer : enjeux et opportunités Début de cartographie des enjeux cliniques et technologiques gq Jean-François MENUDET, Cluster I-Care Cartographie

Plus en détail

Le cancer du foie. Carcinome hépatocellulaire. Une information de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches

Le cancer du foie. Carcinome hépatocellulaire. Une information de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches Le cancer du foie Carcinome hépatocellulaire Une information de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches Impressum _Editrice Ligue suisse contre le cancer Effingerstrasse

Plus en détail

VOLUMES-CIBLES Cancer Bronchique Non-à-Petites Cellules

VOLUMES-CIBLES Cancer Bronchique Non-à-Petites Cellules VOLUMES-CIBLES Cancer Bronchique Non-à-Petites Cellules Philippe GIRAUD, Nicolas POUREL, Vincent SERVOIS Romainville, le 29 septembre 2011 1 Radiothérapie et cancer du poumon La dosimétrie des cancers

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer du sein?

Qu est-ce que le cancer du sein? Cancer du sein Qu est-ce que le cancer du sein? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique de ESMO

Plus en détail

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus JUIN 2011 Les traitements du cancer invasif du col de l utérus Nom du chapitre COLLECTION GUIDES PATIENTS LE COL DE L UTÉRUS LE CHOIX DES TRAITEMENTS LA CHIRURGIE LA RADIOTHÉRAPIE LA CHIMIOTHÉRAPIE LES

Plus en détail

À PROPOS DU. cancer colorectal. Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient

À PROPOS DU. cancer colorectal. Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient À PROPOS DU cancer colorectal Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient Table des matières Qu est-ce que le cancer colorectal?... 1 Les stades du cancer colorectal... 2 Quels sont

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005)

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005) Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005) Pré-Requis : Anatomie du larynx Physiologie de la phonation et de la déglutition

Plus en détail

Modélisation du risque d évolution métastatique chez les patients supposés avoir une maladie

Modélisation du risque d évolution métastatique chez les patients supposés avoir une maladie Modélisation du risque d évolution métastatique chez les patients supposés avoir une maladie localisée Federico Verga, Benoît You, Assia Benabdallah, Florence Hubert, Christian Faivre, Cédric Mercier,

Plus en détail

Evaluation d un appareil quantitatif ultrasonore utilisant des matrices (Beam scanner):précision standardisée

Evaluation d un appareil quantitatif ultrasonore utilisant des matrices (Beam scanner):précision standardisée Evaluation d un appareil quantitatif ultrasonore utilisant des matrices (Beam scanner):précision standardisée M-A Gomez, M Nasser-Eddin, M Defontaine, B Giraudeau, F Jacquot, F Patat INTRODUCTION L ostéoporose

Plus en détail

Synthes ProPlan CMF. Service de planification et produits spécifiques de patient pour la chirurgie craniomaxillo-faciale.

Synthes ProPlan CMF. Service de planification et produits spécifiques de patient pour la chirurgie craniomaxillo-faciale. Synthes ProPlan CMF. Service de planification et produits spécifiques de patient pour la chirurgie craniomaxillo-faciale. Exécution en bloc opératoire de procédures planifiées en préopératoire Réduction

Plus en détail

Cancer de l ovaire. traitements, soins et innovation. traitements adjuvants et de consolidation. www.e-cancer.fr. juin 2009

Cancer de l ovaire. traitements, soins et innovation. traitements adjuvants et de consolidation. www.e-cancer.fr. juin 2009 traitements, soins et innovation juin 2009 recommandations professionnelles Cancer de l ovaire traitements adjuvants et de consolidation COLLECTION recommandations & référentiels RECOMMANDATIONS DE PRISE

Plus en détail

Fig. 1. Métabolisme cellulaire du fluorodéoxyglucose (FDG).

Fig. 1. Métabolisme cellulaire du fluorodéoxyglucose (FDG). Société Française de Rhumatologie Les Publications sélectionnées Revue du Rhumatisme 74 (2007) 17 26 Role for positron emission tomography in skeletal diseases Michèle Duet (a,e),*, Jacques Pouchot (b,f),

Plus en détail