Prise en charge des polytraumatisés. L. Martin C.H. de Bicêtre

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Prise en charge des polytraumatisés. L. Martin C.H. de Bicêtre"

Transcription

1 Prise en charge des polytraumatisés L. Martin C.H. de Bicêtre

2 Deux phases de prise en charge: Initiale: Traitement des détresses vitales et orientation du patient Secondaire = Bilan lésionnel exhaustif: TDM, ETO, BIO, ECG, RADIO

3 Prise en charge simultanée et indissociable: Mise en condition Gestes de sauvetage Préparation de l accueil Démarche diagnostique lésionnelle

4 Organisation de l accueil et du transport: gagner du temps Pré-bilan +++ Transport rapide +++ (Escorte). Chronomètre Maintien en vie sans retarder le geste d hémostase.

5 Mise en condition du patient

6 En Pré-hospitalier 2 VVP (14 ou 16 G). IOT avec induction de type estomac plein Sonde Oro-Gastrique Minerve rigide Immobilisation des foyers de fractures Mobilisation en Monobloc strict

7 A l hôpital, Cathétérisme artériel (5F) et veineux fémoral (désilet 9F court) ± repérage échographique Veine avant artère+++ Débit rayon /longueur (Poiseuille) Avantages de la voie fémorale en urgence: Pas de contrôle radiographique Accès artériel simultané Possible si troubles d hémostase Mangiante, J of Trauma, 1988

8 Peut être le KT veineux idéal? 2 Voies (9 Fr et 12 Ga) 33 litres/h Résistance à la plicature Court

9 Accélérateurs de perfusion Poche de pression et blood pump en pré-hospitalier, Level one en intra-hospitalier. Obtention de débits considérables Précautions Ne pas interposer des robinets classiques Utilisation de tubulures spécifiques avec piège à air

10 Détresse hémodynamique = état de choc Hypotension, tachycardie, sueurs, nausée, paleurs, polypnée, agitation, torpeur EtCO2+++, PA sanglante Traitement: Non spécifique: IOT, FiO2=1, AG, VM après pose KTA++ Symptomatique: remplissage, cathécolamines, PAC, SSH, transfusion Etiologique +++

11 Bradycardie du traumatisé = urgence absolue Avec hypotension: Bradycardie paradoxale de l hypovolémie Bradycardie du traumatisé médullaire haut (vasoplégie) Avec hypertension: Engagement cérébral temporal: regarder les pupilles

12 Geste de sauvetage face à une détresse vitale HEMODYNAMIQUE A tous moments de la prise en charge

13 Suture plaie du scalp Saignement insidieux, toujours sous-estimé+++ Agrafes automatiques Gros points en U ou en X si artère et/ou échec agrafe

14 Hémostase sommaire et provisoire d une plaie vasculaire Suture Clampage par pince Compression Garrot avec horaire

15 Tamponnement d un épistaxis menaçant Sonde urinaire à ballonnet Sonde spécifique

16 Etiologie de l état de choc post-traumatique Hypovolémique par hémorragie (90%) Extériorisée Thorax Abdomen Rétro Péritoine Obstructif (9%) Pneumothorax, Hémothorax, Hémopéricarde Schmidt, J of Trauma, 1992

17 Cardiogénique initial (<1%) Toxique associé, Contusion myocardique Pretre, NEJM, 1997 Vasoplégique: Tétra et paraplégie > T4 Prise de toxiques Allergie:célocurine, colloïdes Association +++

18 Détresse respiratoire Agitation, sueurs, désaturation, polypnée Traitement: Symptomatique: FiO2=1, masque reserve, ballon vert Si IOT et VM: reprendre au ballon+++ Si étiologie pleurale: drainage puis si inefficace IOT, VM Si étiologie pulmonaire (inhalation, contusion, OAP ): IOT

19 Geste de sauvetage face à une détresse vitale RESPIRATOIRE A tous moments de la prise en charge

20 Exsufflation d un pneumothorax suffocant Exsufflation à l aiguille 14G sur la ligne médio-claviculaire au deuxième espace intercostal. Drainage pleural secondaire.

21 Drainage et autotransfusion d un hémothorax massif compressif Barriot, Chest, 1988 Autotransfusion d hémothorax en état de choc en pré-hospitalier avec: 73% de survie. Drain thoracique raccordé à une poche de recueil d urine borgne et retransfusé au travers d une tubulure à sang : transfusion de 4 l ± 0,6 en 60 ± 15 minutes.

22 Indication d autotransfusion d hémothorax Traumatisme thoracique pénétrant en situation cataclysmique pré-hospitalière Traumatisme thoracique fermé après confirmation radio-échographique dans l attente de la thoracotomie d hémostase.

23 Détresse neurologique Coma glascow score, déficit, pupilles Secondaire phase à une détresse respiratoire ou hémodynamique+++ Traitement symptomatique et Etiologique+++ IOT si agitation, coma (CGS 8) pour VM et protection VAS Osmothérapie Optimisation hémodynamique (PAM) Curarisation après examen si frissons, hypothermie

24 Geste de sauvetage face à une détresse vitale neurologique A tous moments de la prise en charge

25 Osmothérapie d un engagement cérébral = Mydriase uni ou bilatérale. Au mieux après DTC Mannitol 20% (150 ml) ou Sérum salé hypertonique (18 g).

26 Démarche diagnostique lésionnelle Clinique Bilan initial: radiologique, biologique échographique

27 Clinique Plaie du scalp, Epistaxis, Emphysème sous-cutané, Epanchement compressif: trachée Pupilles, Priapisme

28 Plaie postérieure: examen du brancard +++ et du malade

29 Bilan radiologique initial Thorax de face avec S Oro-G Bassin de face Rachis cervical de profil ± mini UIV

30 Bilan échographique initial Abdominale Pleurales antérieure et postérieure Péricardique Doppler trans-crânien

31 Validation de l imagerie initiale Peytel, ICM, 2001 Prises de décisions appropriées dans 98% des cas: RP: drainage pleural ou thoracotomie (100%) Bassin: angiographie (62%) Echographie abdominale: laparotomie (98%) Eviter les décès regrettables au cours du bilan complémentaire.

32 Bilan biologique NFS, BES, GDS Toxiques sanguins et urinaires BHCG+++ Groupe sur n importe quel épanchement+++ ECG Sonde urinaire: jamais urgent, tjrs après bassin

33 Au terme du bilan initial, Patient instable: hémostase chirurgicale ou endovasculaire guidé par le bilan initial. Patient stabilisé ou stable : Tomodensitomètrie puis hémostase si nécessaire. Penser à répéter les examens initiaux (échographie ).

34 Bilan complémentaire Tomodensitométrie fonction des constatations: Cérébrale Charnière C1-C2 et C7-D1 +++ Thoracique avec injection +++ Abdomino-pelvienne Reconstruction Rachidienne totale Radiographie standard fonction de la clinique N oubliez pas le monitorage pendant toutes les phases

35 Dans tous les cas, il faut: Préparer l accueil avec mise en alerte des partenaires. Limiter au maximum le saignement: tolérance d une hypotension relative quand cela est possible, raccourcir les délais Ne pas oublier les saignements surajoutés souvent négligés et les causes obstructives d état de choc.

36 Conclusion Monitorage continu notamment par l EtCO 2 corrélé au débit cardiaque pendant le choc hémorragique. Dubin, ICM, 2000 Respecter le caractère systématique de la prise en charge. Noter la place considérable de l échographie-doppler+++

37 Un polytraumatisé en état de choc est HYPOVOLEMIQUE jusqu à preuve du contraire

38 Remplissage vasculaire Correction de l hypovolémie Tolérance de l hypovolémie: retard des signes cliniques chez l adulte vigile. AG (induction++) les démasque. Vatner, NEJM, 1975

39 Cristalloïdes Ringer Lactate: (référence nord-américain) Hypotonique Contre-indiqué en cas de traumatisme crânien Sérum salé isotonique: (NaCl à 9 g/l). Expansion volémique faible (0,2 à 0,3 l/l) Volume important à stocker (SMUR) Distribution intravasculaire et interstitielle.

40 Colloïdes: expansion volumique = volume perfusé Gélatines fluides: Plasmion, Gélofusine, Haemaccel, Plasmagel. Origine bovine. Pas de posologies maximales. Hydroxyéthylamidons (HEA): Hestéril, Voluven Posologie limitée de 33 ml/kg à J1 puis à 20 ml/kg/j voire 50 ml/kg/j Albumine, Dextrans

41 Anaphylaxie: Dextran: 1 cas sur Gélatines : 1 sur HEA: exceptionnelle. Colloïdes Troubles de l hémostase primaire et dilution: Tous Toxicité rénale: Dextran HEA (patient transplanté, septique) Aggrave lésion BHE chez traumatisé crânien? Albumine Schortgen, Lancet, 2001 Finfer, NEJM, 2004

42 Controverse cristalloïdes- colloïdes Pas de différence de mortalité, de durée de séjour, d œdème pulmonaire, de défaillances viscérales entre les colloïdes et les cristalloïdes Utilisation en fonction de: Importance de l hypovolémie, Retentissement hémodynamique, Respect des posologies et des contre-indications. Choi, CCM, 1999 Finfer, NEJM, 2004 ATSBoard, AJRCCM, 2004

43 Recommandations Colloides en première intention pour la correction de l hypovolèmie symptomatique (>20%). ATSBoard, AJRCCM, 2004 Absence de réponse au remplissage (2000 ml?) doit faire envisager d autres thérapeutiques. SFAR, 1997

44 Indications des Cathécolamines Phase initiale du choc: Echec ou attente efficacité du remplissage, Inefficacité circulatoire Induction anesthésie Phase secondaire hyperkinétique du choc: Rétablir le tonus sympathique sous AG Rechercher le retard de remplissage

45 Cathécolamines: Choix «Adapter» à tous les types de choc α-adrénergique «vasopresseur» ± β-adrénergique Titrable Aucune de place pour dobutamine, isuprel

46 Dose Inotr/Chrono. VC ß1 a1 Noradrénaline µg/kg/min Adrénaline µg/kg/min Dopamine 3-20 µg/kg/min Ephédrine 3-9 mg bolus IV

47 Dans tous les cas, recherche d une hypovolémie persistante Posologies cathécolamines élevées (A, N/A 3 mg/h) Clinique: oligurie, marbrures, hypothermie persistante Gradient EtCO 2 -PaCO 2 10 mmhg Lactate Tyburski, JT, 2003 = Monitorage Hémodynamique ++

48 Sérum salé hypertonique (SSH) SSH à 7,5% avec HEA (HyperHES ) > au dextran (Rescue Flow ) Amélioration hémodynamique pour 45 min sans complication (hypernatrémie). Posologie de 4 à 6 ml/kg (SSH à 7,5%) soit 12 à 18 g en 15 minutes. Faible volume de stockage pour pouvoir expansif important (6 à 7). Kramer, J Trauma, 2003

49 Propriétés du SSH Transfert d eau interstitielle et intracellulaire. Vasodilatation hépato-splanchnique, rénale, coronaire. Vasoconstriction musculo-cutanée. Augmentation de la contractilité myocardique. Riou, AFAR, 1990 Kramer, J Trauma, 2003 Effet identique au mannitol sur la pression intracrânienne. Sztark, AFAR, 1997

50 SSH: études cliniques décevantes Bénéfice pour les patients chirurgicaux et traumatisés crâniens: Survie 2 Wade, J of Trauma, 1997 «Tendance bénéfique non significative» chez les polytraumatisés Wade, Surgery, 1997 Traumatismes pénétrants chirurgicaux du tronc : (n=230) Amélioration significative de la survie: 84% vs 67% Wade, J Trauma, 2003

51 Indications du SSH TC grave hypotendu, a fortiori, avec engagement. Choc hémorragique cataclysmique dans l attente d hémostase avec étiologie identifiée. Attention à l apparente amélioration de la situation.

52 Le pantalon Anti-Choc (PAC) 3 compartiments: 1 abdominal et 2 membres inférieurs. Effet hémostatique: Veineux pour Pressions ~ 20 mmhg. Artériel pour pressions hautes (> PAM): 60 mmhg abdominal, 80 mmhg membres inférieurs. Mise en place en 4 min.

53 Précautions d emploi du PAC Ventilation mécanique systématique. Dépistage précoce des lésions ischémiques (horaire). Risque de désamorçage hypovolémique en cas de dégonflage intempestif. Riou, J of Trauma, 1991

54 Seule indication du PAC Etat de choc avec Traumatisme pelvien authentifié dans l attente de l hémostase endovasculaire après réalisation d un cathétérisme artériel fémoral Evers, Arch Surg, 1989

55 Artériographie avec et sans PAC Laplace, AFAR, 2004 AVEC PAC SANS PAC PAM identique

56 Anémie aiguë hémorragique Objectif prioritaire = correction de l hypovolémie Indication de transfusion pré-hospitalière exceptionnelle: Patient en choc hémorragique incarcéré. Situation cataclysmique, Transfuser en culot O Rh- après 2 déterminations sur n importe quel épanchement sans attendre le résultat des RAI. Vérification ultime au lit systématique. Situation moins urgente: Transfusion iso-groupe, iso rhésus.

57 Indications de transfusion du traumatisé Hémoglobine (mauvais reflet) < 7 g/dl, Evaluation des pertes et du débit hémorragique Existence d antécédent (coronaire ) ou TC associé (Hb> 10 g/dl). Anticipation +++

58 Complications spécifiques de la transfusion et du remplissage massifs Thrombopénie de dilution: Substitution si < à 50000/mm3 ou en présence d un TC. Diminution des facteurs de la coagulation: Transfusion de PFC guidée par la clinique ou les résultats Normalisation en cas de TC (TP>60%). Hypocalcémie: 1 ampoule de CaCl2 pour 6 unités de sang et par litre de PFC (calcémie ionisée).

59 Autotransfusion conventionnelle peropératoire Utilisation en cas d hémothorax et/ou hémopéritoine par Cell Saver après vérification de l absence de lésions du tube digestif.

60 Objectifs hémodynamiques

61 Patient en choc grave (PAS imprenable ou < 50 mmhg) objectif hémodynamique = faux problème Pré-bilan, Réduction du temps de transport Gestes de sauvetage, Remplissage par colloides, Catécholamines à débit fixe (adrénaline), Si inefficacité, utilisation du SSH >> PAC en majorant l adrénaline et le débit de remplissage. Monitorage par EtCO2 (dissociation electro-mécanique)

62 Patient tachycarde, hypotendu sans traumatisme crânien: A fortiori traumatisme pénétrant thoraco-abdominale, Maintien en hypotension permissive: PAS mmhg (compatible avec une survie ultérieure sans séquelle) Bickell, NEJM, 1994 conférence d experts AFAR, 1997 Remplissage par macromolécules (guidé par la PAM sous AG) sans rechercher la normalisation, Transfert rapide. Burris, J of Trauma, 1999

63 Traumatisme crânien et organes vitaux à haut risque ischémique Hypotension (PAS < 90 mmhg) = ACSOS la plus défavorable mortalité x 2,5 Chesnut, J of Trauma, 1993 Correction de l hypovolèmie par remplissage isotonique, Introduction précoce des catécholamines (noradrénaline). SSH si échec et/ou engagement cérébral. PAM minimale = 90 mmhg. Conférence de consensus AFAR, 1999 A l hôpital, si patient instable : hémostase prioritaire sur le TC

64 Composante vasoplégique secondaire du choc traumatique Dalibon, BJA, 2001

65 Marques ceinture de sécurité Prédictif de lésions des gros vaisseaux (aorte et carotide): incidence de 3% (n=131) Rozycki, JT, 2002

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à plat dos, inconscient Glasgow 3, à 20 mètres d une

Plus en détail

Traumatismes pelviens

Traumatismes pelviens Traumatismes pelviens Baptiste Vallé Desc Mu Nov 2012 GENERALITES Traumatismes fréquents, graves, violents et générés à haute énergie: Polytraumatisme: AVP, chute de grande hauteur Pronostic vital en jeu

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque 24 ème Congrès de la Coordination des Infirmiers Anesthésistes et de Réanimation de Caen et sa Région Dr Buléon Clément Pôle Réanimation-Anesthésie-SAMU,

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014 UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS SYMPOSIUM CSL BEHRING COPACAMU 2014 PROFESSEUR François BERTRAND CHU DE NICE CHRONOLOGIE DES RECOMMANDATIONS

Plus en détail

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor Coup d envoi Définition de l urgence Fonction des personnes : Pour les patients : «ça ne va pas», «il n est pas comme d habitude», «il

Plus en détail

Référentiel CPAM Liste des codes les plus fréquents pour la spécialité :

Référentiel CPAM Liste des codes les plus fréquents pour la spécialité : Référentiel CPAM Liste des codes les plus fréquents pour la spécialité : ANESTHESIOLOGIE - REANIMATION CHIRURGICALE ADA - Acte d'anesthésie AFLB010 4 (7, F, S, U) 0 Anesthésie rachidienne au cours d'un

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

ROLE IADE EN NEUROANESTHESIE. (C.Muller 2005)

ROLE IADE EN NEUROANESTHESIE. (C.Muller 2005) ROLE IADE EN NEUROANESTHESIE. (C.Muller 2005) PLAN : - Lieux d exercice. - Rappel des notions essentielles à connaître en NeuroAnesthésie. - Rôle IADE. - Cas particulier de l enfant. LIEUX D EXERCICE.

Plus en détail

Complications de la transfusion

Complications de la transfusion Complications de la transfusion Traditionnellement, les accidents transfusionnels sont décrits selon leur cause, immunologique, infectieuse, autre. Il est cependant plus didactique de les étudier selon

Plus en détail

E. PERROT 1, J.C. AYMARD 2, J. LEVRAUT 3. 1. Prise en charge initiale d un polytraumatisé

E. PERROT 1, J.C. AYMARD 2, J. LEVRAUT 3. 1. Prise en charge initiale d un polytraumatisé Chapitre 111 La gestion du transport d un traumatisé grave. Comment optimiser? E. PERROT 1, J.C. AYMARD 2, J. LEVRAUT 3 1. Prise en charge initiale d un polytraumatisé Le polytraumatisé est un blessé grave

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Item 185 : Arrêt cardiocirculatoire

Item 185 : Arrêt cardiocirculatoire Item 185 : Arrêt cardiocirculatoire Collège National des Enseigants de Réanimation Médicale Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...2 SPECIFIQUE :...2 I Définition...3 II Mécanismes

Plus en détail

LES CONTUSIONS DU REIN

LES CONTUSIONS DU REIN LES CONTUSIONS DU REIN Table des matières Table des matières 3 I - Épidémiologie 9 II - Mécanismes lésionnels 11 A. 1. Choc direct...11 B. 2. Lésions indirectes...11 C. 3. Plaies pénétrantes...11 D. 4.

Plus en détail

Tronc Artériel Commun

Tronc Artériel Commun Tronc Artériel Commun Cardiopathie congénitale conotroncale. 1.4% des cardiopathie congénitales. (1/10000) CIV Diagnostic anténatal Souvent associé à un 22q11. Anomalies associées Définition EMBRYOLOGIE

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques B. Dureuil, PG. Yavordios, A. Steib Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (Absence de conflits d intérêts sur le sujet)

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

prise en charge médicale dans une unité de soins

prise en charge médicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

25/09/2014 CR : BRASSIER Julia. LEVERRIER Floriane L2 Médecine d'urgence (AFGSU) P. MICHELET 8 pages. Détresse vitale Arrêt cardiaque Alerte

25/09/2014 CR : BRASSIER Julia. LEVERRIER Floriane L2 Médecine d'urgence (AFGSU) P. MICHELET 8 pages. Détresse vitale Arrêt cardiaque Alerte 25/09/2014 CR : BRASSIER Julia. LEVERRIER Floriane L2 Médecine d'urgence (AFGSU) P. MICHELET 8 pages Détresse vitale Arrêt cardiaque Alerte Plan A. Introduction B. Donner l'alerte I. L'alerte en milieu

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida.

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. L.Aribi, F.Kaouane, S.Oukid, C.Boucherit, M.K.Benlabiod, Y.M.Bouchakor, M.T.Abad

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

PICCO2. PROTOCOLE DE SERVICE Année 2010 MISE À JOUR 2012. Hôpital de Bicêtre Département d'anesthésie-réanimation Réanimation Chirurgicale

PICCO2. PROTOCOLE DE SERVICE Année 2010 MISE À JOUR 2012. Hôpital de Bicêtre Département d'anesthésie-réanimation Réanimation Chirurgicale Hôpital de Bicêtre Département d'anesthésie-réanimation Réanimation Chirurgicale PICCO2 PROTOCOLE DE SERVICE Année 2010 MISE À JOUR 2012 1 PROTOCOLE PICCO2 DAR BICETRE DEPARTEMENT D ANESTHESIE REANIMATION

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

Réparation de la communication interauriculaire (CIA) Informations destinées aux patients

Réparation de la communication interauriculaire (CIA) Informations destinées aux patients Réparation de la communication interauriculaire (CIA) Informations destinées aux patients Schéma du cœur avec CIA Aorte Artère pulmonaire Oreillette gauche CIA Appendice auriculaire gauche Oreillette droite

Plus en détail

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques SIP Août 2010 Route : 354 Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques Août 2010 1 Table des matières 1. Présentation du service p 3 2. Pathologies les plus courantes aux SIP. P 5 3. Objectifs de stage p

Plus en détail

E03 - Héparines non fractionnées (HNF)

E03 - Héparines non fractionnées (HNF) E03-1 E03 - Héparines non fractionnées (HNF) Les héparines sont des anticoagulants agissant par voie parentérale. 1. Modalités d u tilisation Mode d action : l héparine est un cofacteur de l antithrombine

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Vieillissement de la population Augmentation du nombre de patients porteurs de stimulateurs cardiaques et défibrillateurs implantables Augmentation

Plus en détail

Les maladies valvulaires

Les maladies valvulaires CENTRE CARDIO-THORACIQUE DE MONACO information du patient Les maladies valvulaires Maladies, diagnostic et traitements 1 Les maladies valvulaires ou valvulopathies Elles désignent l ensemble des maladies

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

La ventilation non invasive aux soins intensifs

La ventilation non invasive aux soins intensifs La ventilation non invasive aux soins intensifs Martin Lessard MD Service de soins intensifs, CHA Division de soins intensifs adultes Université Laval 3 mars 2011 BiPAP (Bi-level Positive Airway Pressure)

Plus en détail

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie (PEACE) Médecins réviseurs : Dr Steve Brulotte, cardiologue, CSSSAD-Lévis Dr Daniel D Amours, cardiologue, CHU Dr Guy Boucher, cardiologue,

Plus en détail

LITHIASE URINAIRE USAGER PRÉSENTANT UNE LITHIASE URINAIRE OC-091. Uroscan. Rx abdominal

LITHIASE URINAIRE USAGER PRÉSENTANT UNE LITHIASE URINAIRE OC-091. Uroscan. Rx abdominal USAGER PRÉSENTANT UNE LITHIASE URINAIRE OC-091 Catégorie de personnes visées : usager pour lequel un diagnostic clinique de lithiase urinaire a été évoqué par son médecin traitant Indication : répondre

Plus en détail

Comment évaluer. la fonction contractile?

Comment évaluer. la fonction contractile? Comment évaluer la fonction contractile? Pr Xavier MONNET Service de réanimation médicale Hôpital de Bicêtre Assistance publique Hôpitaux de Paris Conflit d intérêt Pulsion Medical Systems CAP PiCCO Echocardiographie

Plus en détail

Hématome rétro-placentaire ( HRP )

Hématome rétro-placentaire ( HRP ) Hématome rétro-placentaire ( HRP ) L hématome rétroplacentaire (HRP) ou abruptio placentae correspond au décollement prématuré d un placenta normalement inséré (DPPNI). La lésion anatomique est formée

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie Mr A.A. âgé de 55ans. Facteurs de risque: Diabétique depuis 5ans. Antécédents: aucun. Fumeur 15paquets/année.

Plus en détail

Marchés des groupes à affinités

Marchés des groupes à affinités Marchés des groupes à affinités Guide du produit destiné aux conseillers Régime d assurance maladies graves Chèque-vie MD de base La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers Le produit en bref Nul n aime

Plus en détail

Cardiopathies ischémiques

Cardiopathies ischémiques AU PROGRAMME Cardiopathies ischémiques Processus obstructif Notions essentielles 1. Définition Les cardiopathies sont des malformations du cœur : soit acquises, survenant au cours de la vie (cardiopathies

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

La douleur induite par les soins

La douleur induite par les soins Chapitre 33 La douleur induite par les soins A. RICARD-HIBON Points essentiels La douleur induite par les soins est fréquente et insuffisamment évaluée et prise en compte. C est une problématique qui concerne

Plus en détail

Épreuve d effort électrocardiographique

Épreuve d effort électrocardiographique Épreuve d effort électrocardiographique J. Valty Diagnostic des coronaropathies. Pronostic après infarctus du myocarde. Indications particulières. Risques de l épreuve d effort? 1- Épreuve positive : segment

Plus en détail

quelques points essentiels

quelques points essentiels actualisation de la conférence d experts sur l intubation difficile: SFAR, SRLF, SFMU, ADARPEF, CARO et CARORL quelques points essentiels Ann Fr Anesth Reanim 2008;27:3-14 - ventilation au masque difficile

Plus en détail

24/01/ 2014 EQUIPE «REFERENTE» POUR L UTILISATION DES CATHETERS VEINEUX PERIPHERIQUES ET CENTRAUX : QUELLE PLACE POUR L INFIRMIERE?

24/01/ 2014 EQUIPE «REFERENTE» POUR L UTILISATION DES CATHETERS VEINEUX PERIPHERIQUES ET CENTRAUX : QUELLE PLACE POUR L INFIRMIERE? 24/01/ 2014 EQUIPE «REFERENTE» POUR L UTILISATION DES CATHETERS VEINEUX PERIPHERIQUES ET CENTRAUX : QUELLE PLACE POUR L INFIRMIERE? I. Kriegel, C. Thinlot, M. Arsicault, A. Mauduit, M. Varenne, A.-B. Knoche,

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

IMPACT THERAPEUTIQUE. Prat Gwénaël Réanimation médicale gwenael.prat@chu-brest.fr

IMPACT THERAPEUTIQUE. Prat Gwénaël Réanimation médicale gwenael.prat@chu-brest.fr IMPACT THERAPEUTIQUE Prat Gwénaël Réanimation médicale gwenael.prat@chu-brest.fr Discuter la courbe d apprentissage Limites de compétence qu offre le DIU Situations ou l appel du cardiologue est indispensable

Plus en détail

LE POINT TOX. N 7 - Juillet 2013. Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS

LE POINT TOX. N 7 - Juillet 2013. Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS LE POINT TOX Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion N - Juillet 213 Dans ce bulletin d information, nous vous présentons l évolution temporelle du nombre d intoxications à la Réunion recensées

Plus en détail

PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI)

PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI) PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI) 2 Défibrillateur Automatique Implantable SOMMAIRE Introduction Indications Principe du DAI Historique Composants et structure

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras

APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras Didier FONTÈS Institut Main, Epaule et Sport Paris Espace Médical Vauban - Paris VII e Séminaire DIU d Arthroscopie 2012 Le

Plus en détail

Accueil du nouveau-né en cas d accouchement extra-hospitalier

Accueil du nouveau-né en cas d accouchement extra-hospitalier 1 Accueil du nouveau-né en cas d accouchement extra-hospitalier Chabernaud JL. SMUR pédiatrique (SAMU 92), CHU Antoine-Béclère (AP-HP) 157, rue de la Porte de Trivaux 92141 Clamart. Tél : 01-45-37-46-14

Plus en détail

Le don d organes après arrêt des thérapeu2ques Maastricht 3 Une réalité?...

Le don d organes après arrêt des thérapeu2ques Maastricht 3 Une réalité?... Le don d organes après arrêt des thérapeu2ques Maastricht 3 Une réalité?... François MOUREY Corinne ANTOINE et le COPIL Maastricht 3 Agence de la biomédecine Les jeudis de l urgence: Marseille 9 janvier

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

Les définitions des saignements ACS/PCI

Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions classiques et leurs limites Les nouvelles définitions Des éléments pour de futures définitions François SCHIELE, CHU de BESANCON Définition «classique»,

Plus en détail

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2 Généralisation 2014 d un recueil d indicateurs pour l amélioration de la qualité et de la sécurité des soins dans les établissements de santé de soins de courte durée Consignes de remplissage - Grille

Plus en détail

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs Vivre avec une artérite des membres inférieurs Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP I Définition L'insuffisance cardiaque droite (IVD) se traduit par une augmentation des pressions de remplissage télédiastolique du ventricule droit (VD). Le

Plus en détail

CRPP. Syndrome MYH9. Centre de Référence des Pathologies Plaquettaires. Livret destiné au patient

CRPP. Syndrome MYH9. Centre de Référence des Pathologies Plaquettaires. Livret destiné au patient CRPP Centre de Référence des Pathologies Plaquettaires Syndrome MYH9 Macrothrombocytopénies constitutionnelles liées à MYH9 (Anomalie de May-Hegglin, Syndrome de Sebastian, d Epstein, de Fechtner, d Alport-like

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

Gastric Bypass, Mini-Gastric Bypass et Sleeve Gastrectomy

Gastric Bypass, Mini-Gastric Bypass et Sleeve Gastrectomy Service de Chirurgie Viscérale Centre Hospitalier de Saint Malo Gastric Bypass, Mini-Gastric Bypass et Sleeve Gastrectomy Chère Patiente, Cher Patient, Vous devez être opéré(e) en raison de votre forte

Plus en détail

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical - Annie PAPON Cadre responsable 1 AFGSU Niveau 1 page 4 AFGSU Niveau 2 page 5 AFGSU face aux risques NRBC page 6 Recyclage AFGSU Niveau

Plus en détail

Le cliché thoracique

Le cliché thoracique Le cliché thoracique Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Nomenclature radiologique... 1 2 Le cliché thoracique de face... 2 2. 1 Qualité du cliché... 1 2. 2

Plus en détail

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Etude rétrospective de 45 cas Didier MAINARD, Jérôme DILIGENT Service de Chirurgie Orthopédique,

Plus en détail

LA CHAINE DU PRELEVEMENT

LA CHAINE DU PRELEVEMENT LA CHAINE DU PRELEVEMENT et de la greffe Prélèvements et greffes Une volonté collective de qualité La pratique des prélèvements et des greffes représente pour un établissement de santé une mission exigeante.

Plus en détail

XARELTO (RIVAROXABAN) 2,5 MG - 15 MG - 20 MG, COMPRIMÉS PELLICULÉS GUIDE DE PRESCRIPTION

XARELTO (RIVAROXABAN) 2,5 MG - 15 MG - 20 MG, COMPRIMÉS PELLICULÉS GUIDE DE PRESCRIPTION Les autorités de santé de l Union Européenne ont assorti la mise sur le marché du médicament Xarelto 2,5 mg; 15 mg et 20 mg de certaines conditions. Le plan obligatoire de minimisation des risques en Belgique

Plus en détail

Les médecins du ciel

Les médecins du ciel Les médecins du ciel 2 h 40. Centre hospitalier Baie-des-Chaleurs, en Gaspésie. Un médecin appelle le service d Évacuations aéromédicales du Québec (EVAQ). Le processus est déclenché. Dans une heure, un

Plus en détail

Livret d information destiné au patient MIEUX COMPRENDRE LA FIBRILLATION ATRIALE ET SON TRAITEMENT

Livret d information destiné au patient MIEUX COMPRENDRE LA FIBRILLATION ATRIALE ET SON TRAITEMENT Livret d information destiné au patient MIEUX COMPRENDRE LA FIBRILLATION ATRIALE ET SON TRAITEMENT Introduction Votre médecin vous a diagnostiqué un trouble du rythme cardiaque nommé fi brillation atriale.

Plus en détail

Insuffisance rénale. Définition. o Insuffisance rénale aiguë

Insuffisance rénale. Définition. o Insuffisance rénale aiguë Insuffisance rénale Définition o Insuffisance rénale aiguë Se traduit par un brusque arrêt de la filtration des déchets du sang et de la production d urine. Associée à un déséquilibre de l organisme en

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

METHODOLOGIE POUR ACCROITRE LE POOL DE DONNEURS PULMONAIRES

METHODOLOGIE POUR ACCROITRE LE POOL DE DONNEURS PULMONAIRES METHODOLOGIE POUR ACCROITRE LE POOL DE DONNEURS PULMONAIRES Marc STERN Groupe de Transplantation Pulmonaire Hôpital Foch Aucun conflit d intérêt à déclarer Le greffon pulmonaire Bien rare et insuffisant:

Plus en détail

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle UEMPSfO - Physiologie Chapitre 4 : La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle Professeur Christophe RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Définitions. PrioritéVie Enfant MC. Assurance contre le risque de maladie grave

Définitions. PrioritéVie Enfant MC. Assurance contre le risque de maladie grave Définitions PrioritéVie Enfant MC Assurance contre le risque de maladie grave Le présent document ne constitue qu un exemple de libellé et n a aucune force exécutoire. En cas de divergence entre les renseignements

Plus en détail

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md )

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Préambule Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament :

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament : Informations sur le dabigatran (Pradaxa md ) Préambule : Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du dabigatran (Pradaxa md ). L

Plus en détail

Le monitoring réinventé

Le monitoring réinventé Document destiné aux professionnels de la santé Moniteur de surveillance série CSM-1901 Le monitoring réinventé * L'écran Web est une image de composition Nihon Kohden crée le moniteur du futur Optimisation

Plus en détail

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Complications pulmonaires en onco-hématologie (Mokart et al Chest 2003) ~ 20 % des patients ~

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Spécialiste en chirurgie

Spécialiste en chirurgie SIWF ISFM Spécialiste en chirurgie y c. formations approfondies en - chirurgie générale et traumatologie - chirurgie viscérale Programme de formation postgraduée du 1 er juillet 2006 (dernière révision:

Plus en détail

Avis 23 avril 2014. BARITEKAL 20 mg/ml, solution injectable Boîte de 10 ampoules de 5 ml (CIP : 34009 585 896 3 8) Laboratoire NORDIC PHARMA

Avis 23 avril 2014. BARITEKAL 20 mg/ml, solution injectable Boîte de 10 ampoules de 5 ml (CIP : 34009 585 896 3 8) Laboratoire NORDIC PHARMA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 avril 2014 BARITEKAL 20 mg/ml, solution injectable Boîte de 10 ampoules de 5 ml (CIP : 34009 585 896 3 8) Laboratoire NORDIC PHARMA DCI Code ATC (2012) Motif de l

Plus en détail

Intoxication par les barbituriques

Intoxication par les barbituriques Intoxication par les barbituriques GH. Jalal, S. Achour, N. Rhalem, R. Soulaymani 1. Cas clinique : L unité d information toxicologique du Centre Anti Poison du Maroc a été contactée par une clinique privée

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait

Plus en détail

Intoxications au Monoxyde de Carbone (CO)

Intoxications au Monoxyde de Carbone (CO) Intoxications au Monoxyde de Carbone (CO) K. Elhajjaoui, N. Rhalem, I. Semlali, R. Soulaymani Bencheikh 1. Introduction : L intoxication au monoxyde de carbone (CO) occupe la première place dans les pays

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Christelle MARQUIE CHRU de Lille Clinique de Cardiologie L i l l e 2 Université du Droit et de la Santé Les NOAG: QCM 1. ont les mêmes indications que

Plus en détail

Monitorage de la température. Dr Th. DEPRET Clinique d Anesthésie réanimation Hôpital Jeanne de Flandre

Monitorage de la température. Dr Th. DEPRET Clinique d Anesthésie réanimation Hôpital Jeanne de Flandre Monitorage de la température Dr Th. DEPRET Clinique d Anesthésie réanimation Hôpital Jeanne de Flandre Galilée, 1597 - Thermoscope. Santorio de padoue, 1612 - Thermomètre. Fahrenheit, 1717 Premier thermomètre

Plus en détail

Les céphalées aux urgences. G Demarquay Hôpital Croix-Rousse Service Neurologie

Les céphalées aux urgences. G Demarquay Hôpital Croix-Rousse Service Neurologie Les céphalées aux urgences G Demarquay Hôpital Croix-Rousse Service Neurologie Céphalées et urgences Pathologie très fréquente dans la population générale ; 5 ième motif de consultation aux urgences (Minen

Plus en détail