2 nde. Mathématiques. Pascal CHAUVIN. 11 janvier 2017

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1 Mathématiques Pascal CHAUVIN 2 nde 11 janvier 2017 cbed Paternité Pas d utilisation commerciale Partage des conditions initiales à l identique Licence Creative Commons 2.0 France

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3 Table des matières 1 Translations et vecteurs Translation Vecteur Vecteurs égaux et milieu d un segment Coordonnées d un vecteur Coordonnées du milieu d un segment Longueur d un segment Somme de deux vecteurs Exercices Fonctions La droite réelle Vocabulaire et notations Ensemble de définition Variations Statistiques Effectifs et fréquences Moyenne Médiane et quartiles Géométrie dans l espace (1/2) Sections d un cube par un plan Droites et plans Positions relatives de deux plans Positions relatives d une droite et d un plan Positions relatives de deux droites Propriétés Solides usuels : formules de volume Fonctions affines Fonction affine. Fonction linéaire Représentation graphique Interprétation du coefficient directeur et de l ordonnée à l origine Détermination graphique du coefficient directeur et de l ordonnée à l origine Variations Signe de a x + b Colinéarité 35 7 Droites et systèmes 37 8 Probabilités 39 9 Fonctions homographiques 41 3

4 Table des matières 4 10 Géométrie dans l espace (2/2) Échantillonnage Trigonométrie 47 A Divers 49 A.1 Quelques programmes A.1.1 Division euclidienne A.1.2 PGCD : Plus Grand Commun Diviseur A.1.3 Partie entière

5 1 Translations et vecteurs 1.1 Translation On rappelle une propriété très utile pour le chapitre : Rappel Un quadrilatère est un parallélogramme si, et seulement si, ses diagonales sont deux segments de même milieu. On considère trois points A, B et M : M A B Définition 1 translation A et B sont deux points. On dit que le point M est l image du point M par la translation qui envoie A en B lorsque les segments [AM ] et [BM] ont le même milieu. On construit le point M : A M M B La définition s applique aussi lorsque les points A, B et M sont alignés (la figure est plus «difficile» à lire) : M A M B 5

6 Chapitre 1. Translations et vecteurs 6 Propriété 1 A et B sont deux points. Si le point M est l image d un point M par la translation qui envoie A en B, alors MABM est un parallélogramme, et seulement dans ce cas. Translations de même effet On note M 1 l image de M par la translation qui envoie A en B et M 2 l image de M par la translation qui envoie R en S : A R B S M M 1 = M 2 On démontre que : si ABSR est un parallélogramme, alors M 1 et M 2 sont confondus; si M 1 et M 2 sont confondus, alors ABSR est un parallélogramme. Propriété 2 translations de même effet Si RABS est un parallélogramme, alors la translation qui envoie A en B et la translation qui envoie R en S «produisent le même effet», et seulement dans ce cas. 1.2 Vecteur Définition 2 vecteur A et B sont deux points. On appelle translation de vecteur AB la translation qui envoie A en B.

7 Chapitre 1. Translations et vecteurs 7 Le terme «vecteur» désigne donc trois informations : une direction 1 : c est la direction de la droite (AB); une longueur : la longueur du segment [AB] (elle est notée AB); un sens : sur la droite (AB), c est le sens du point A vers le point B. Notation Quand la translation de vecteur AB et la translation de vecteur RS ont le même effet, on écrit : AB = RS Attention! Le vecteur AB et le vecteur BA : ont la même direction ; ont des extrémités qui déterminent des segments de même longueur (AB = BA); mais ils n ont pas le même sens! AB BA Définition 3 vecteurs opposés Les vecteurs AB et BA sont appelés vecteurs opposés. B B A AB A BA Propriété 3 Si M est l image de M par la translation de vecteur AB, alors : dans ce cas. MM = AB, et seulement A AB B M MM M Vecteurs égaux et milieu d un segment 1. On dit que des droites parallèles ont la même direction.

8 Chapitre 1. Translations et vecteurs 8 Propriété 4 Si le point I est le milieu du segment [AB], alors : AI = IB. On peut démontrer que la propriété réciproque est vraie : Propriété 5 (réciproque) Si, pour trois points A, B et M, on a : AM = MB, alors le point M est le milieu du segment [AB]. 1.3 Coordonnées d un vecteur On rappelle la notation des coordonnées d un point A( 3; 2) dans un repère du plan : y A( 3; 2) 3 2 x A = 3 y A = 2 abscisse de A ordonnée de A 1 (0; 0) x 2 Définition 4 repère orthonormé On dit qu un repère est un repère orthonormé lorsque : l axe des abscisses et l axe des ordonnées sont perpendiculaires ; l unité de l axe des abscisses et l unité de l axe des ordonnées sont deux segments de même longueur. Définition 5 coordonnées d un vecteur On appelle coordonnées du vecteur AB le couple (x B x A ; y B y A ).

9 Chapitre 1. Translations et vecteurs 9 On écrit : AB (x B x A ; y B y A ) Attention à l ordre des nombres dans la formule! Par exemple, pour les points A (5; 3) et B ( 2; 8), on a : AB ( 2 5; 8 3) c est-à-dire : Propriété 6 AB ( 7; 5) Deux vecteurs sont égaux si, et seulement si, ils ont les mêmes coordonnées Coordonnées du milieu d un segment Propriété 7 coordonnées du milieu Si le point I est le milieu du segment [AB], alors les coordonnées du point I vérifient : x I = x A + x B 2 et y I = y A + y B Longueur d un segment Propriété 8 longueur d un segment A et B sont deux points. La longueur du segment [AB] est calculée par : AB = (x B x A ) 2 + (y B y A ) Somme de deux vecteurs On peut démontrer qu en faisant suivre la translation qui envoie un point A au point B, par la translation qui envoie le point B en un point C, on obtient une nouvelle translation : c est la translation qui envoie A en C. A B C M M M Pour les vecteurs, on traduit cette propriété en posant comme définition de la somme de deux vecteurs 2 : 2. Attention! Dans la définition, l extrémité du premier vecteur coïncide avec l origine du second vecteur!

10 Chapitre 1. Translations et vecteurs 10 Définition 6 somme de deux vecteurs A, B et C sont trois points. On appelle somme des vecteurs AB et BC le vecteur défini par : AB + BC = AC Cette égalité porte le nom de «Relation de Chasles». Dans l égalité, il faut bien observer que l extrémité du premier terme (vecteur) est le même point que l origine du second terme (ici le point B «entoure» le signe +). Définition 7 règle du parallélogramme A, B et C sont trois points : AB + AC = AT où le point T est le quatrième sommet du parallélogramme ABT C. Une première propriété A, B, C et D sont quatre points. 1 re situation On fait suivre la translation qui envoie le point A au point B, par la translation qui envoie le point C au point D : B AB A C M CD D M 1 M 2 2 e situation On fait suivre la translation qui envoie le point C au point D, par la translation qui envoie le point A au point B : B AB C CD D M 4 A M M 3 On peut démontrer que les points M 2 et M 4 sont confondus. Cette égalité se traduit par la propriété :

11 Chapitre 1. Translations et vecteurs 11 Propriété 9 commutativité A, B, C et D sont quatre points quelconques. Alors : AB + CD = CD + AB B C D M A M On peut aussi démontrer l égalité suivante : Propriété 10 associativité A, B, C, D, E et F sont six points quelconques. Alors : ( ) ( ) AB + CD + EF = AB + CD + EF On pourra simplifier l écriture par : Une propriété de la somme ( ) AB + CD + EF = AB + CD + EF A, B et C sont trois points quelconques. On peut calculer : ( ) AB + BC + CA = AC + CA = AA On constate que le point A est sa propre image par la translation qui envoie A en A... On définit alors le vecteur nul : AA = BB = CC =... = 0 Définition 8 vecteur nul Pour n importe quel point M : En particulier : MM = 0 AB + 0 = AB Propriété 11 Le point I est le milieu du segment [AB] si, et seulement si : IA + IB = 0. De façon générale, l addition vectorielle possède les mêmes propriétés que l addition des nombres.

12 Chapitre 1. Translations et vecteurs 12 Propriété 12 u et v sont deux vecteurs, de coordonnées : u ( a b ) et v ( p q ). Les coordonnées du vecteur somme u + v sont : ( ) u + a + p v b + q Propriété 13 coordonnées du vecteur opposé ( u est un vecteur, de coordonnées a u b Le vecteur opposé de u est noté u. Les coordonnées du vecteur u sont : ) u. ( ) a b Définition 9 différence u et v sont deux vecteurs. On définit le vecteur u v par : u v = u + (vecteur opposé de v ) = u + ( v )

13 Chapitre 1. Translations et vecteurs Exercices Exercice 1 Le quadrilatère MNRS est un carré; le point T est le symétrique du point R par rapport au point S (la figure est donnée en document annexe). 1. Indiquer les coordonnées de chacun des points O, I et J dans le repère (O, I, J). 2. Relever les coordonnées des points M, N, R, S et T. 3. Relever les coordonnées des points A, E et K. 4. M 1 N 1 R 1 T 1 est l image de MNRT par la translation qui envoie A en E : placer les points M 1, N 1, R 1 et T 1 et donner leurs coordonnées. 5. Reprendre la question précédente avec M 2 N 2 R 2 T 2, image de MNRT par la translation qui au point A associe K. 6. Reprendre la question précédente avec M 3 N 3 R 3 T 3, image de MNRT par la translation de vecteur AK. 7. Reprendre la question précédente avec M 4 N 4 R 4 T 4, image de MNRT par la translation de vecteur KA. 8. Tracer et donner la liste de tous les vecteurs égaux au vecteur MS. Exercice 2 ABCD est un parallélogramme. Donner une égalité de deux vecteurs pour chacun des vecteurs de couleur bleu, rouge et vert ci-dessous : A I B C D Exercice 3 Dans le repère (O, I, J), on considère les points E (4; 1,5) et R ( 1; 3). 1. Calculer les coordonnées du vecteur RE. 2. Construire le point S tel que RE = OS. 3. Établir les formules de calcul des coordonnées du vecteur OS. 4. Calculer les coordonnées du point S.

14 Chapitre 1. Translations et vecteurs 14 Exercice 4 1. Dans un repère (O, I, J), placer les points A ( 2,5; 2,5), B (1; 1) et C (2; 3,5). 2. Calculer les coordonnées du point I milieu du segment [BC]. 3. Calculer les coordonnées du vecteur AI. 4. En déduire les coordonnées du vecteur IK. 5. En déduire les coordonnées du point K. Exercice 5 On travaille dans un repère orthonormé (O, I, J). 1. On donne les points R (1; 3) et T (6; 2). 2. Calculer OR, OT et RT. 3. Démontrer que le triangle T OR est rectangle, et préciser le sommet de l angle droit. 4. Le point E est le milieu du segment [RT ] : calculer OE. Exercice 6 Dans un repère orthonormé (O, I, J), on place les points S ( 2; 2), T (3; 3) et W (2; 2). Démontrer que le triangle SW T est isocèle, et préciser en quel sommet. Exercice 7 A, E, P, R sont quatre points. 1. Construire le point V pour que le quadrilatère P RAV soit un parallélogramme. 2. Construire le parallélogramme P EBV. 3. Le point I est l intersection des diagonales de P RAV ; le point J est l intersection des diagonales de P EBV. Démontrer que les droites (ER) et (IJ) sont parallèles. 4. Déduire des questions précédentes la nature précise du quadrilatère ABER. Exercice 8 ABSR est un parallélogramme, P est un point. 1. Construire le point K image du point P par la translation qui envoie A en B (notée t A B ). 2. Préciser la nature du quadrilatère AP KB. 3. En considérant la conclusion de l exercice précédent, en déduire la nature du quadrilatère RP KS. 4. Quelle est l image du point P par la translation t R S?

15 Chapitre 1. Translations et vecteurs 15 Exercice 9 On travaille dans un repère (O, I, J). 1. Indiquer les coordonnées de chacun des points O, I et J. 2. Les coordonnées du point A sont A (3; 5). Indiquer la valeur de l abscisse de A et la valeur de y A. 3. Les coordonnées du point B sont A ( 2; 1,5). Calculer les coordonnées du vecteur AB. 4. On considère le point C ( 5; 2) et le point D tels que AB = CD. Calculer les coordonnées de D. 5. On considère le point E tels que AB = EC. Calculer les coordonnées de E. 6. Quelle conjecture peut-on donner pour les points C, D et E? Exercice 10 Le repère (O, I, J) est orthonormé. On donne : A ( 1; 5) et B (3; 2). 1. Construire le point H intersection des droites (d) et (u) : la droite (d) est parallèle à l axe des abscisses et passe par A ; la droite (u) est parallèle à l axe des ordonnées et passe par B. Indiquer les coordonnées du point H. 2. Calculer la longueur du segment [AH]. 3. Déterminer BH. 4. Calculer la longueur du segment [AB]. Exercice 11 A, B et C sont trois points non alignés. 1. Construire le point E image du point C par la translation de vecteur AB. Traduire la définition du point E par une égalité de vecteurs. 2. Construire le point F tel que EF = AC. 3. Construire le point G tel que EG = CE. 4. Quelle est la nature du quadrilatère CBGF? Justifier.

16 Chapitre 1. Translations et vecteurs 16

17 2 Fonctions 2.1 La droite réelle La droite (d) est munie d un repère (O,I). Les points O et I ont comme coordonnées : O (0) et I (1). Dans le repère (O,I), l abscisse du point O est 0 et l abscisse du point I est 1. (d) O I x Dire que l abscisse d un point A dans le repère (O,I) est 3 signifie que la position de A relativement aux points O et I est donnée par le nombre 3. O I A O K A x x Dans le repère (O,I), l abscisse du point A est... Dans le repère (O,K), l abscisse du point A est... (d) O I a x Pour n importe quel nombre a, il existe un point de la droite (OI) dont l abscisse est a dans le repère (O,I). Définition 1 ensemble R L ensemble des nombres réels (les nombres) est noté R. La droite qui représente R est appelée droite réelle. La phrase : «7 est un nombre réel.» s écrit symboliquement : «7 R» O I a x 17

18 Chapitre 2. Fonctions 18 La demi-droite [Ox) représente l ensemble R + de tous les nombres positifs. On écrit : a 0. a R +. a [0; + [. La notation «+» est lue «plus l infini». On définit aussi la notation R par... ] ; 3[ O I a 3 x On peut exprimer qu un nombre a appartient à l ensemble des nombres strictement plus petits que 3 par : a ] ; 3[. a < 3. ] 4 ; 7 [ 4 O I a 7 x On peut exprimer qu un nombre a appartient à l ensemble des nombres strictement plus grands que 4 et strictement plus petits que 7 par : a ] 4; 7 [. 4 < a et a < 7. On peut résumer les deux inégalités par : 4 < a < 7. Exercice : représenter, sur trois dessins distincts, chacun des ensembles [ 4; 7 ] ; ] 4; 7 ] ; [ 4; 7 [. Définition 2 intervalle de R Les ensembles : ] [ 4 ; 7 ; [ ] 4 ; 7 ; ] ] 4 ; 7 ; [ [ 4 ; 7 sont appelés intervalles de R. Ces intervalles ont comme extrémités (on dit aussi bornes) les nombres 4 et Vocabulaire et notations Voici un exemple de définition d une fonction mathématique f : Dans cet exemple : f : R R x (3 x + 1) 2

19 Chapitre 2. Fonctions 19 f est une fonction définie sur R (c.-à-d. pour n importe quel nombre réel) ; la valeur de f pour le nombre x est un nombre réel. Ce nombre est appelé image de x et il est noté f(x) : f(x) = (3 x + 1) 2. On peut calculer, pour plusieurs nombres réels, l image de chacun d eux par f. Par exemple : f(0) ; f( 1) ; f(3) ; f On peut regrouper ces images dans un tableau de valeurs : ( ) Valeur de x Valeur de f (x) L image de 1 par f est 16 : f(1) = 16. On dit aussi que le nombre 1 est un antécédent de 16 pour la fonction f. Les nombres 0 et 2 ont la même image par f : 3 f(0) = 1 et f ( ) 2 = 1. 3 Le nombre 4 ne possède pas d antécédent pour la fonction f. En effet, pour n importe quel nombre x, on a : Donc (3 x + 1) 2 ne peut pas être égal à 4. (3 x + 1) 2 0 et 0 > Ensemble de définition Définition 3 ensemble de définition On appelle ensemble de définition d une fonction, l ensemble de tous les nombres qui ont une image par la fonction f. Définition 4 représentation graphique On considère un repère orthonormé (O,I,J). On appelle représentation graphique d une fonction f, l ensemble des points M de coordonnées M (x; f(x)) lorsque x prend toutes les valeurs possibles dans l ensemble de définition de f.

20 Chapitre 2. Fonctions 20 On dit aussi courbe représentative de f. y J 1 O I 6 x Variations On considère une fonction f définie sur un intervalle I. Définition 5 fonction croissante On dit que la fonction f est croissante sur I lorsque : Pour n importe quels nombres a et b de I : Si a < b alors f(a) f(b). On considère une fonction f définie sur un intervalle I. Définition 6 fonction strictement croissante On dit que la fonction f est strictement croissante sur I lorsque : Pour n importe quels nombres a et b de I : Si a < b alors f(a) < f(b). Écrire les définitions de : fonction décroissante; fonction strictement décroissante. Définition 7 tableau de variations Lorsqu on étudie une fonction, on regroupe dans un tableau de variations les informations : son ensemble de définition ; ses variations ; les valeurs de quelques images.

21 3 Statistiques 3.1 Effectifs et fréquences On considère une série statistique à caractère numérique : valeur du caractère x 1 x 2... x p effectif n 1 n 2... n p La série possède p valeurs distinctes du caractère. En pratique, on organise le tableau en classant les valeurs x i par ordre croissant : x 1 < x 2 < x 3 < < x p. Définition 1 effectifs et effectif total Le nombre noté n i est appelé effectif de la valeur x i. La somme des effectifs de toutes les valeurs du caractère est appelée effectif total de la série ; si on note N l effectif total : N = n 1 + n 2 + n n p. Définition 2 fréquence d un caractère On appelle fréquence de la valeur x i, notée f i, le quotient de l effectif de la valeur x i par l effectif total : n i f i = = n i n 1 + n 2 + n n p N La fréquence d une valeur du caractère est un nombre de l intervalle [ 0 ; 1 ]. On peut choisir d exprimer la fréquence d une valeur en pourcentage. Définition 3 effectif cumulé croissant L effectif cumulé croissant de la valeur x i est la somme des effectifs pour toutes les valeurs du caractère inférieures ou égales à x i : n 1 + n 2 + n n i 21

22 Chapitre 3. Statistiques 22 De manière analogue, on définit la fréquence cumulée croissante : Définition 4 fréquence cumulée croissante La fréquence cumulée croissante est la somme des fréquences des valeurs du caractère inférieures ou égales à x i : f 1 + f 2 + f f i Propriété 1 La fréquence cumulée croissante du caractère x i est égale au quotient de l effectif cumulé croissant de la valeur x i par l effectif total : n 1 + n 2 + n n i = n 1 + n 2 + n n i n 1 + n 2 + n n p N 3.2 Moyenne Définition 5 moyenne La moyenne de la série statistique, notée x, est le nombre défini par : x = n 1 x 1 + n 2 x n p x p n 1 + n n p La moyenne est un indicateur de position. Propriété 2 On a l égalité : x = f 1 x 1 + f 2 x f p x p Cette propriété permet donc de calculer la moyenne d une série statistique à l aide des fréquences. Remarque : La définition précédente de la moyenne est convient pour les séries à caractère discret, dont les valeurs sont isolées (c.-à-d. peu nombreuses). Cette définition peut aussi être appliquée aux séries à caractère continu : dans ce cas, les valeurs sont regroupées en classes, puis on considère que la valeur du caractère est le centre de chaque classe.

23 Chapitre 3. Statistiques Médiane et quartiles Définition 6 médiane Une médiane d une série statistique est un nombre noté M e, pour lequel : au moins 50 % des valeurs sont inférieures ou égales à M e ; au moins 50 % des valeurs sont supérieures ou égales à M e. Une médiane est un indicateur de position. En pratique, on détermine une médiane de la façon suivante : Pour un effectif total impair, on prend comme médiane la valeur «centrale» du caractère. Pour un effectif total pair, on peut choisir comme médiane la demi-somme des deux valeurs «centrales». Définition 7 quartiles Q 1 et Q 3 Le 1 er quartile Q 1 est la plus petite valeur du caractère, pour laquelle au moins 25 % des valeurs sont inférieures à Q 1. Le 3 e quartile Q 3 est la plus petite valeur du caractère, pour laquelle au moins 75 % des valeurs sont inférieures à Q 3. Les quartiles sont des indicateurs de dispersion. Remarque : Les quartiles Q 1 et Q 3 sont des valeurs du caractère. La médiane M e pourra éventuellement être une valeur du caractère mais ce n est pas nécessaire. Pour compléter l étude d une série statistique, on observe également souvent deux autres indicateurs de dispersion : Définition 8 étendue On appelle étendue la différence x p x 1 (c.-à-d. la différence entre la plus grande valeur et la plus petite valeur du caractère). Définition 9 écart interquartile On appelle écart interquartile la différence Q 3 Q 1.

24 Chapitre 3. Statistiques 24

25 4 Géométrie dans l espace (1/2) 4.1 Sections d un cube par un plan Exercice 1 Sur chacun des dessins en perspective ci-dessous, tracer la section du cube par le plan passant par les points A, B et C. Indiquer la forme exacte de chaque section. Sur certaines figures, les points qui ne sont pas des sommets du cube sont les milieux des arêtes. A B A B C C fig. 1 fig. 2 A A B B C C fig. 3 fig. 4 25

26 Chapitre 4. Géométrie dans l espace (1/2) 26 Exercice 2 (suite de l exercice précédent) A B C B C A fig. 5 fig. 6 A A B B C fig. 7 fig. 8 C

27 Chapitre 4. Géométrie dans l espace (1/2) 27 Exercice 3 (suite de l exercice précédent) B A C B fig. 9 fig. 10 A C A B B C C A fig. 11 fig. 12 À retenir : 1. Lorsqu un plan coupe deux plans parallèles, il détermine une droite dans chaque plan, et ces deux droites sont parallèles. 2. Si un plan contient deux points A et B, alors il contient la droite (AB). On dit que la droite est incluse dans le plan. Par exemple, si A, B et C sont trois points non alignés dans l espace, on écrit : (AB) (ABC) ce qui signifie : Pour n importe quel point M, si M (AB), alors M (ABC).

28 Chapitre 4. Géométrie dans l espace (1/2) Droites et plans Par deux points distincts de l espace, il passe une droite unique. La droite qui passe par deux points distincts A et B est notée (AB). Par trois points distincts de l espace, il passe un plan unique. Le plan qui passe par trois points A, B et C est noté (ABC). Géométrie dans l espace et géométrie dans le plan Dans n importe quel plan de l espace, chaque théorème de la géométrie plane est encore vrai. 4.3 Positions relatives de deux plans Deux plans parallèles Deux plans sécants (H) (H) (d) (P) (P) Deux plans peuvent être : strictement parallèles : ils n ont aucun point d intersection. confondus : n importe quel point de l un des deux plans est aussi un point de l autre plan. sécants : leur intersection est une droite. 4.4 Positions relatives d une droite et d un plan Une droite et un plan peuvent être strictement parallèles : ils n ont aucun point d intersection. Une droite peut être incluse dans un plan : n importe quel point de la droite est aussi un point du plan. Une droite et un plan peuvent être sécants : leur intersection est un point unique. Vocabulaire Lorsqu on dit qu une droite et un plan sont parallèles, cela signifie qu ils sont strictement parallèles ou bien que la droite est incluse dans le plan.

29 Chapitre 4. Géométrie dans l espace (1/2) Positions relatives de deux droites Définition 1 droites coplanaires Deux droites peuvent être : coplanaires : il existe un plan qui contient ces deux droites. Dans ce plan, les deux droites peuvent être parallèles (c.-à-d. confondues ou strictement parallèles) ou sécantes. non coplanaires : il n existe aucun plan contenant les deux droites. Deux droites non coplanaires n ont aucun point d intersection. 4.6 Propriétés Propriété 1 Si une droite est parallèle à une droite incluse dans un plan, alors elle est parallèle à ce plan. Propriété 2 Si deux plans sont parallèles, alors n importe quelle droite de l un des deux plans est parallèle à l autre plan. Propriété 3 Lorsqu un plan coupe deux plans parallèles, il détermine une droite dans chaque plan, et ces deux droites sont parallèles. Propriété 4 Si deux plans (P 1 ) et (P 2 ) sont parallèles à une même droite (d), alors l intersection de (P 1 ) et (P 2 ) (quand elle n est pas vide) est une droite parallèle à la droite (d). 4.7 Solides usuels : formules de volume

30 Chapitre 4. Géométrie dans l espace (1/2) 30

31 5 Fonctions affines 5.1 Fonction affine. Fonction linéaire Définition 1 fonction affine a et b sont deux nombres réels. La fonction f : est appelée fonction affine. f : R R x a x + b Dans le cas où b = 0, on dit que f est une fonction linéaire. f : R R x a x 1. On rappelle que l expression : f(x) = a x + b doit être comprise comme (on n écrit pas le signe de multiplication lorsqu il n y a pas d ambiguïté) : f(x) = a x + b 2. Les fonctions linéaires sont des cas particuliers de fonctions affines (pour b = 0). On a donc : toutes les fonctions linéaires sont des fonctions affines; il existe des fonctions affines qui ne sont pas linéaires. 5.2 Représentation graphique Propriété 1 Dans un repère, la fonction affine f : x a x + b est représentée par une droite sécante avec l axe des ordonnées. Important! Pour une fonction linéaire (b = 0), la représentation graphique de la fonction affine est une droite qui passe par l origine du repère. Propriété 2 Dans un repère, on note (d) la droite qui représente une fonction affine f : x a x + b. Si M(x M ; y M ) appartient à (d), alors : y M = a x M + b, et seulement dans ce cas. 31

32 Chapitre 5. Fonctions affines 32 Définition 2 équation de droite L équation y = a x + b est appelée équation de la droite (d). le nombre a est appelé coefficient directeur de (d); le nombre b est appelé ordonnée à l origine de (d). y (C f ) F B 1 A 0 1 E T x f : x 2 3 x + 1 g : x 2 x + 3 (C g ) Interprétation du coefficient directeur et de l ordonnée à l origine y B (C f ) 1 A T 0 1 x f : x 2 3 x + 1

33 Chapitre 5. Fonctions affines Détermination graphique du coefficient directeur et de l ordonnée à l origine y (C f ) B +4 unités 1 A +6 unités T 0 1 x f : x 2 3 x + 1 Propriété 3 La droite (d) qui représente la fonction affine f : x a x + b passe par le point de coordonnées (0; b). Propriété 4 Si A et B sont deux points (distincts) de la droite (d) qui représente la fonction affine f : x a x + b, alors : y B y A x B x A = a 5.3 Variations Propriété 5 On considère la fonction affine f : x a x + b, alors : 1. si a > 0, alors f est strictement croissante sur R ; 2. si a < 0, alors f est strictement décroissante sur R ; 3. si a = 0, alors f est constante sur R. Important! Dans le cas a = 0, la représentation graphique de la fonction affine est la droite qui passe par le point (0; b) et qui est parallèle à l axe des abscisses.

34 Chapitre 5. Fonctions affines Signe de a x + b Propriété 6 équation a x + b = 0 On considère la fonction affine f : x a x + b, avec a 0 : L équation a x + b = 0 possède exactement une solution dont la valeur est x = b a. Propriété 7 signe de a x + b, quand a > 0 On considère la fonction affine f : x a x + b, avec a > 0 : x b a + signe de a x + b négatif 0 positif Propriété 8 signe de a x + b, quand a < 0 On considère la fonction affine f : x a x + b, avec a < 0 : x b a + signe de a x + b positif 0 négatif

35 35 6 Colinéarité

36 Chapitre 6. Colinéarité 36

37 7 Droites et systèmes 37

38 Chapitre 7. Droites et systèmes 38

39 39 8 Probabilités

40 Chapitre 8. Probabilités 40

41 9 Fonctions homographiques 41

42 Chapitre 9. Fonctions homographiques 42

43 10 Géométrie dans l espace (2/2) 43

44 Chapitre 10. Géométrie dans l espace (2/2) 44

45 11 Échantillonnage 45

46 Chapitre 11. Échantillonnage 46

47 47 12 Trigonométrie

48 Chapitre 12. Trigonométrie 48

49 A Divers A.1 Quelques programmes A.1.1 Division euclidienne A et B sont deux nombres entiers naturels, B est non nul. Le programme suivant calcule le reste R dans la division euclidienne (division entière), selon l égalité : A = B Q + R où Q et R sont des entiers, avec : 0 R < B. Programme pour CASIO GRAPH 35+ "A="? A "B="? B While A B ( A - B ) A WhileEnd "RESTE" R Programme pour TI-82 Plus : Input "A=", A : Input "B=", B : While A B : ( A - B ) A : End : Disp "RESTE" : Disp R 49

50 Annexe A. Divers 50 Le programme suivant calcule le quotient (entier) Q dans la division euclidienne du nombre entier naturel A par le nombre entier naturel non nul B : Programme pour CASIO GRAPH 35+ "A="? A "B="? B 0 Q While A B ( A - B ) A Q + 1 Q WhileEnd "QUOTIENT" Q Programme pour TI-82 Plus : Input "A=", A : Input "B=", B : 0 Q : While A B : ( A - B ) A : Q + 1 Q : End : Disp "QUOTIENT" : Disp Q Remarque : Le programme calculant le quotient s obtient à partir du programme qui calcule le reste, en ajoutant 1 au quotient à chaque soustraction du dividende par le diviseur (en dehors des instructions d affichage).

51 Annexe A. Divers 51 A.1.2 PGCD : Plus Grand Commun Diviseur A et B sont deux nombres entiers naturels. Le programme principal PGCD appelle le sous-programme RESTE2 pour calculer le reste dans la division euclidienne de A par B, en partageant les informations dans les variables C et D. Les deux programmes suivants concernent les calculatrices CASIO. Le sous-programme RESTE2 Programme pour CASIO GRAPH 35+ While C D C - D C WhileEnd Return Le programme PGCD Programme pour CASIO GRAPH 35+ "A="? A "B="? B While B > 0 A C B D Prog "RESTE2" B A C B WhileEnd "PGCD" A

52 Annexe A. Divers 52 Les deux programmes suivants concernent les calculatrices Texas-Instruments. Le sous-programme RESTE2 Programme pour TI-82 Plus : While C D : C - D D : End Le programme PGCD Programme pour TI-82 Plus : Input "A=", A : Input "B=", B : While B > 0 : A C : B D : prgmreste2 : B A : C B : End : Disp "PGCD" : Disp A

53 Annexe A. Divers 53 A.1.3 Partie entière On considère un nombre flottant noté X (c est-à-dire, pour les nombres d une calculatrice ou d un ordinateur, un nombre qui peut ne pas être entier). Le programme suivant calcule la partie entière de X : Programme pour CASIO GRAPH 35+ "X="? X 0 N If X 0 While N + 1 X N + 1 N WhileEnd N Else While N > X N - 1 N WhileEnd N IfEnd Programme pour TI-82 Plus : Input "X=", X : 0 N : If X 0 : Then : While N + 1 X : N + 1 N : End : Disp N : Else : While N > X : N - 1 N : End : Disp N : End Remarque importante Il faut savoir que les constructeurs de calculatrices appellent «partie entière» les fonctions Int (pour les calculatrices CASIO) et ent (calculatrices Texas-Instruments), mais celles-ci ne sont pas exactement la partie entière en Mathématiques. En effet, les concepteurs de calculatrices appellent «partie entière» la troncature à l unité ; pour les nombres positifs, on obtient dans les deux cas la même valeur, mais pour les nombres négatifs, on obtient deux valeurs distinctes pour les nombres non entiers négatifs!!! On peut le constater sur quelques exemples : nombre partie entière mathématique troncature à l unité 1, , La définition mathématique de la partie entière vérifie la propriété : x R, x x < x + 1 où la notation x désigne la partie entière du nombre réel x.

54 Annexe A. Divers 54 L algorithme à l origine du programme précédent est : Données : X un nombre réel Résultat : N un nombre entier relatif (égal à la partie entière de X) Traitement choisir la valeur de X fixer la valeur de N à 0 si X 0 alors tant que N + 1 X faire fixer la valeur de N à (N + 1) fin tq sinon tant que N > X faire fixer la valeur de N à (N 1) fin tq fin si retourner N Fin du traitement

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