CatÄgorie : Colloque international. IntitulÄ gänäral : L argent et l Åthique

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1 CatÄgorie : Colloque international IntitulÄ gänäral : L argent et l Åthique IntitulÄ du document : L Argent DE la mondialisation : En quoi pose-t il des problemes Åthiques? Un point de vue rågulationniste commonsien Auteur : BRUNO THÇRET Statut professionnel : CNRS Date : Novembre 2008

2 9/09/09 2 RÄsumÄ : Ce papier cherche É montrer que les problñmes Åthiques que posent les pratiques monåtaires et financiñres dans la mondialisation nåolibårale ne sauraient Ötre analysås É partir de la seule critique aristotålicienne d une certaine chråmatistique, l accumulation d argent comme fin en elle-möme. Dans cette perspective, une premiñre section pråsente une conception de l Åthique tiråe de l analyse qu en a proposå dans l entre-deux guerres J. R. Commons, un des fondateurs de l Åconomie institutionnelle. Une seconde section dålimite la place de l Åthique dans une conception rågulationniste de la monnaie qui caractårise l argent comme une forme spåcifique au capitalisme de monnaie, caractårisåe par son usage en råserve de valeur (capital-argent). Enfin une derniñre section examine les implications de ces approches quant É la relation problåmatique entre argent et Åthique caractåristique de la påriode de mondialisation nåolibårale. Mots clefs : argent, monnaie internationale, thåorie monåtaire, autoråfårentialitå, finance, dette, Åthique, confiance, mondialisation, produits dårivås.

3 9/09/09 3 Ü We were a bunch of guys who were hungry Ü Neither derivatives nor the market are to We were traders to whom it did not matter be blamed for the problems the world faces Whether it was eggs or gold, today. ( ) The tools are innocent. They are bellies or the British pound applied by human being. Don t blame the turkeys or T-Bills à tools for the actions of fools à Leo Melamed (Poem for the 10th anniversary Leo Melamed (Beijing, 2008) of the Chicago International Monetary Market, 1982) Ü Chateaubriand a råsumå, quelque part, l histoire de la noblesse en disant qu elle avait passå de l âge des services É l âge des privilñges et de l âge des privilñges É l âge des vanitås. La finance qui n aurait jamais dä quitter l âge des services, n est pas pröte, loin de lé, É se contenter de vanitås! Les dåmocrates et les constructeurs du monde moderne la laisseront-ils se cantonner dans l âge des privilñges? à Pierre MendÑs-France (1930 : 282). Lorsqu on s interroge sur les problñmes Åthiques que posent les pratiques financiñres dans la mondialisation, il vient immådiatement É l esprit la condamnation aristotålicienne de l usage pervers de la chråmatistique consistant É abuser de la capacitå de l argent É mettre en råserve de la valeur en faisant de son accumulation une fin en soi. Le point de vue aristotålicien n est cependant pas entiñrement satisfaisant, möme s il reste lågitime de s indigner d une spåculation financiñre touchant aux ressources vitales des sociåtås (biens alimentaires, monnaies nationales) ainsi que des secours gånåreusement accordås aux spåculateurs faillis par les tenants des Etats nåolibåraux, jusque lé partisans du retrait de l Etat et de la råduction de la protection sociale. En effet, les choses ont changå depuis Aristote et tout particuliñrement, depuis la Renaissance, les repråsentations que les humains se font du monde : passage de l idåe grecque d un monde clos É celle moderne d un univers infini ; invention de dettes-

4 9/09/09 4 cråances contractuelles någociables et transfårables ; monnaies autoråfårentielles, etc. Dans les sociåtås capitalistes modernes, l Åthique n est plus råductible É un discours unifiå Ånonãant des principes moraux ultimes de jugement de la conformitå des pratiques au maintien d un ordre social donnå. Il existe une multiplicitå de formes de l Åthique valant dans divers espaces sociaux, et il n est dåsormais pas possible d opposer simplement l Åthique É l argent et É la mondialisation. On peut en effet mettre É jour une Åthique propre É l argent : l Åthique libårale de l accumulation privative de richesse qui fonde un lien social monåtaire-marchand senså conduire É une production et É une allocation optimales de la richesse sociale. De möme est apparue une Åthique propre É la finance qui fonde son caractñre moral en diffårenciant la spåculation financiñre des jeux de hasard (de Goede, 2005). Enfin il existe aussi une Åthique de la mondialisation, celle du Ü doux commerce à qui a vocation É råguler Ü l Åtat de nature à international en menant É la paix mondiale, Åthique qu on trouve chez la plupart des philosophes des LumiÑres (en dehors de Rousseau). Au vu de cette pluralitå d Åthiques, celle d Aristote apparaåt spåcifique É la relation existant É son Åpoque entre la sphñre domestique (oikos) et la CitÅ. Cela dit, il n y a pas que l Åthique qui souffre d une indåtermination conceptuelle liåe É la complexitå de ses formes. L argent n est pas mieux dåfini. Parmi les Åconomistes, l accord ne rñgne pas quant É sa dåfinition et les rapports qu il entretient avec le concept de monnaie. Et la confusion augmente si on prend en compte la sociologie, l histoire et l anthropologie, voire la science politique ou encore la psychanalyse, qui complexifient la question en soulignant les dimensions politique, symbolique et imaginaire de l argent et de la monnaie (ThÅret, 2007 ; de Blic et Lazarus, 2007 ; Ould-Ahmed, 2008 ; Servet et al., 2008 ; Blanc, É paraåtre).

5 9/09/09 5 Enfin, ce qu il faut entendre par mondialisation ne fait pas non plus consensus. Celle-ci ne peut Çtre assimilåe É un phånomñne purement et simplement Åconomique et financier. Elle est simultanåment Ö un rågime de pouvoir et d accumulation Ü, un Ö fait de conscience, une figure imaginaire qui renvoie simultanåment É sa matårialitå et É ses Ålaborations fantasmatiques Ü, un mouvement de Ö dåcompression du temps et de l espace Ü (Bayart, 2004). Ce peut Çtre aussi l expression d un nåo-mercantilisme libåral, la måtaphore d une troisiñme guerre mondiale entre puissances centrales menåe avec les armes de l Åconomie et de la finance, et ayant pour enjeu un nouvel ordre mondial postwestphalien, etc. (ThÅret, 2001). Au total donc, l analyse des rapports entre Åthique, argent et mondialisation requiert une mise en relation complexe de faits de pratique et de discours qui sont en eux-mçmes complexes. On ne saurait donc pråtendre ici faire le tour de la question, mais seulement tenter quelques Åclaircissements conceptuels et proposer quelques pistes. Les Åclaircissements proposås, tirås d approches d Åconomie institutionnelle, consisteront en conceptualisations des notions d Åthique et d argent ; les pistes concerneront la spåcificitå de la phase actuelle de mondialisation en matiñre monåtaire et, par lé, les problñmes nouveaux qu elle pose É l Åthique du capitalisme. Plus pråcisåment, dans une premiñre section, je pråsenterai succintement une conception de l Åthique tiråe de l analyse des relations entre Åconomie, Åthique et droit dåveloppåe par J. R. Commons, un des fondateurs de l Åconomie institutionnelle (Commons, 1934). Dans une seconde section, je chercherai É dålimiter la place de l Åthique dans une approche de la monnaie qui l analyse comme un fait social total et caractårise l argent comme une monnaie spåcifique au capitalisme, en raison de son usage comme råserve de valeur (capital-argent), usage essentiel au fonctionnement du capitalisme mais aussi source latente de

6 9/09/09 6 crises monåtaire et financiñre. Enfin dans une derniñre section, j examinerai les implications de ces approches quant É la relation entre argent et Åthique dans le processus de mondialisation. I. Une Åthique É multiples facettes L Åconomie et l Åthique sont pour les Åconomistes des domaines entiñrement indåpendants de la pensåe. Alors que råcemment la question des rapports entre droit et Åconomie est devenue un sujet de pråoccupation important pour eux, rares sont ceux qui ont Åtendu É l Åthique ce questionnement. Pour les Åconomistes, l Åthique reste un supplåment d âme, une simple morale jouant É la marge du fonctionnement d un monde Åconomique rågi par le seul calcul des intåröts. John R. Commons est un de ces rares Åconomistes É avoir donnå É l Åthique comme au droit une place centrale dans l analyse du fonctionnement dynamique de l Åconomie capitaliste. Mais il a ÅtÅ fort peu suivi en dåpit de l importance de ses Ü insights à. En effet il Åcrivait dans une påriode de crise majeure des capitalismes amåricain et mondial, l entre-deux guerres, påriode que le discours lånifiant de la science Åconomique postulant l Åquilibration naturelle des Åconomies capitalistes par le marchå s est empresså d oublier. Au vu de la nouvelle conjoncture de crise profonde du capitalisme amåricain, voire mondial, ses råflexions valent d Ötre rååxaminåes. Pour Commons, penser l Åconomie en relation avec le droit et l Åthique implique de concevoir cette derniñre d une maniñre diffårenciåe selon l Åchelle (micromåso-macro) de l espace social oç se dåploie l activitå des organisations Åconomiques, qu il s agisse d entreprises marchandes, d administrations territoriales ou d associations civiles. Cet auteur dåveloppe une conception complexe de l Åthique, dåfinie par rapport au droit. Il en distingue quatre types

7 9/09/09 7 qui rendent raison des ambiguitås des usages usuels de la notion. Pour Commons en gros1, l Åthique, comme le droit, s oppose É l Åconomie en termes de rationalitå du comportement : Åthique et droit sont des mådiations de l assujettissement de l individu au tout social alors que la rationalitå Åconomique de la propriåtå privåe consiste É l inverse É assujettir ce tout É l intåröt individuel. Mais l Åthique s oppose par ailleurs au droit en tant que forme concurrente de rågulation des pratiques Åconomiques : la force du droit, adossåe au monopole lågitime de la violence physique, s oppose É la persuasion, force de l opinion mobilisåe par l Åthique, adossåe quant É elle É une menace de bannissement hors du groupe. Pour Commons, Ü corråler Åconomie, droit et Åthique à, c est alors examiner comment ces oppositions entre les trois domaines peuvent se råsoudre de telle sorte que les sociåtås capitalistes de marchå tiennent. Cela dit, chez Commons, le sens du mot Åthique change selon le niveau de socialitå oç l Åthique est pråsentåe comme jouant un réle. Ainsi au niveau des relations interindividuelles, il distingue les transactions autorisåes, dotåes d un caractñre lågal qui garantit la corrålation nåcessaire entre les droits et les obligations respectives des trans-acteurs, et les transactions Åthiques, Ü non autorisåes à et dans lesquelles cette corrålation n est pas nåcessairement assuråe. A ce premier niveau, l Åthique renvoie É des droits et obligations subjectifs et aucune autoritå ou pouvoir social d imposition n est impliquå qui soit susceptible de fixer des limites aux transactions par l Ådiction de rñgles de conduite applicables aux disputes possibles. Au niveau des entreprises, collectivitås publiques, associations, ce que Commons appelle des going concerns, organisations dynamiques combinant divers types de transactions (bargaining, managing, rationing), l Åthique est au contraire 1 Pour plus de dätail, se reporter Å (ThÄret, 2005).

8 9/09/09 8 caractårisåe par une forme particuliñre de sanction et d incitation de l action, råfåråe É l opinion collective et É des contraintes de conformitå de la conduite individuelle aux rñgles rågissant les organisations, sous peine d exclusion de celles-ci. Cette dåfinition de l Åthique comme forme spåcifique d imposition de rñgles de conduite, comme principe d ordre adosså É une violence symbolique, entre ainsi a priori en contradiction avec la conception pråcådente. A un troisiñme niveau, celui des regroupements par types d organisation (le monde de l entreprise, les mondes administratif et associatif), l Åthique est assimilåe É la subordination de soi aux autres, subordination soit volontaire car guidåe par la sympathie, soit involontaire car imposåe par un pouvoir souverain. Elle est ici un principe de rationalitå alternatif É celui du calcul utilitaire Ågoâste, une forme de rationalitå du comportement qui s oppose É la rationalitå Åconomique instrumentale puisqu elle mobilise un rapport inverse de subordination entre l individu et le tout, entre le soi et les autres. Sous ce troisiñme point de vue, l Åthique n est donc assimilable ni É la subjectivitå anarchique des dåsirs individuels, puisqu elle se råfñre É un principe holiste, ni aux contraintes de l opinion collective et de la conformitå aux codes de conduite, puisqu elle est moins sanction que rationalitå inhårente É la socialisation des individus. Enfin, au niveau de la sociåtå en tant que tout, l Åthique est vue par Commons comme la forme de l autoritå supårieure, clef de voäte symbolique de la sociåtå, ensemble des valeurs et normes sociales constitutives du bien commun partagå par ses membres. A ce niveau, les trois domaines de l Åconomie, du droit et de l Åthique sont hiårarchisås en valeur, l Åthique dominant le droit qui domine É son tour l Åconomie, faisant ainsi de l Åthique du bien public ( tel que conãu par les autoritås ) une instance supårieure, l Åquivalent d une autoritå symbolique qui s impose É tout pouvoir selon des processus psychiques particuliers.

9 9/09/09 9 On peut montrer que ces quatre conceptions de l Åthique non seulement font sens empiriquement2, mais aussi sont cohårentes entre elles logiquement, malgrå les apparences, dñs lors qu on tient compte de la diffårenciation et de la hiårarchisation des niveaux de socialitå pour lesquelles elles valent (ThÅret, 2005). L Åthique Ö moderne Ü est diffårenciåe É l image de la sociåtå elle-mçme. Elle se retrouve É tous les niveaux des pratiques des personnes physiques et morales en y faisant sens de maniñre spåcifique. Ainsi a-t-on : - une micro-åthique dans les transactions potentiellement innovantes, mais d Åchelle socialement limitåe et en attente d autorisation dñs lors qu elles engendrent du conflit ; - une måso-åthique interne aux organisations utilisant les sanctions de l opinion collective et du bannissement hors de l organisation; - une macro-åthique de la sociåtå Åconomique qui, É travers l action des organisations politiques-administratives et culturelles-morales, subordonne É la nåcessitå de la reproduction sociale les comportements Åconomiques des individus (personnes physiques et morales corporations -), sinon exclusivement dictås par le calcul de l intårçt Ågoâste; - une måta-åthique enfin qui tient ensemble la sociåtå globale en dåfinissant les valeurs d appartenance et le bien public commun É la recherche duquel il est lågitime d assujettir le droit et l Åconomie. Quant É la hiårarchisation, la figure 1 suivante en rend compte. L Åthique sociale conforme l ordre juridique qui, par la forme Loi du droit, impose de l extårieur aux collectifs organisås (going concerns) des rñgles de comportement dans l espace public. Mais ces collectifs restent, dans les limites juridiques imparties, maçtres de se donner leurs propres codes Åthiques de fonctionnement 2 On l a montrå pour le domaine de la santå dans (ThÅret, 2005).

10 9/09/09 10 interne, lesquels conforment les divers types de transactions privåes qui s y situent et qui peuvent ainsi ne pas Çtre autorisåes juridiquement. Par ailleurs, il y a råtroaction des niveaux micro et måso-åthique sur les niveaux macro et måta : les transactions Åthiques sont É l origine d une cråation de droit (objectif) par la jurisprudence (ou la common law) du fait du risque cråå par la non corrålation juridique entre les droits d ego et les obligations d alter dans ce type de transactions ; les Åthiques propres aux divers types d organisations (entreprises Åconomiques, collectivitås territoriales, associations) råtroagissent sur l Åthique sociale en fonction des influences variables de ces divers types de collectifs au niveau sociåtal. Ces råtroactions ascendantes sont la source d une Åvolution de la loi et, par consåquent, de l Åthique des organisations et du degrå d autorisation des transactions.

11 9/09/09 11 Figure 1 : HiÅrarchie emboåtåe de l Åthique et du droit dåfinissant quatre niveaux de rågulation sociale de l Åconomie Niveau de socialisation MÅta-Åconomie : sociåtå CorrÅlation (encastrement) de l Åconomie et de (dans) la sociåtå Macro-Åconomie : sociåtå Åconomique CorrÅlation de trois espñces d organisations (entreprises, administrations, associations) MÅso-Åconomie : organisations CorrÅlation de trois types de transactions (bargaining, managing, rationing) Micro-Åconomie : transactions CorrÅlation des droits et obligations d ego et d alter Si on applique É la finance cette grille d analyse, on obtient une premiñre approche diffårenciåe de l Åthique financiñre qui est la suivante : - Le registre microåthique concerne les innovations financiñres non autorisåes mais qui n en fleurissent pas moins (futures, options, autres produits dårivås, etc) jusqu É ce qu elles entrent en crise. - Le registre måsoåthique renvoie É la constitution d une dåontologie financiñre des professionnels de la finance (codes Åcrits et non Åcrits de bonne conduite), qu il s agisse de celle des Ü manieurs d argent à, des bourses de valeurs, ou de

12 9/09/09 12 celle des organisations rågulatrices nationales (type AutoritÅ des marchås financiers) et internationales (type Banque des RÅglements Internationaux). - Dans le registre macroåthique, on trouve les logiques de solidaritå, de mutualisation et d assurance des risques bancaires et financiers, logiques qui, pour des raisons É la fois endogñnes É la monnaie (risques de systñme dus aux chaines d interdåpendance entre les Åmetteurs de Ü produits à financiers) et exogñnes (liens entre finance et productivitå Åconomique et entre finance et puissance politique), rappellent que l argent est un bien public et non seulement un bien appropriable individuellement : en matiñre de finance, il est rationnel pour tout manieur d argent de ne pas adopter un comportement Ågoëste mais plutét de se soumettre aux exigences de la communautå de paiements - pour qu elle puisse perdurer et lui avec - soit volontairement (mutualisation des risques), soit en raison du risque de free-riding, par la mådiation d une obligation gånårale de s assurer (assurance obligatoire et institution d un pröteur en dernier ressort) ou d une imposition fiscale. - Enfin le registre måtaåthique l Åthique comme ensemble de valeurs et normes supårieures dåfinissant l appartenance sociale se retrouve dans le domaine de la finance dans l idåe que les pratiques financiñres doivent trouver leurs limites notamment dans les conceptions admises des droits sociaux, des droits de l homme et des droits des peuples3, limites associåes É la reconnaissance de l autoritå Åthique (car non adosså É un monopole de la force lågitime É la möme Åchelle) qu est le droit international. Reste la question É laquelle on doit laisser les acteurs sociaux råpondre du comment et des conditions nåcessaires pour que se cråe une cohårence entre ces divers registres permettant É la finance de s insårer d une faãon raisonnablement 3 StabilitÅ monåtaire, cråation d emploi, protection de la vie et justice sociale ; tabous concernant le financement des trafics d armes, de drogues, d organes, d influence, la corruption et le blanchiment d argent impliquå par ces trafics ; limites aux atteintes Ç la souverainetå des peuples.

13 9/09/09 13 harmonieuse dans la sociåtå. Signalons seulement une implication logique de la figure 1 É cet Ågard, É savoir que la confiance dans la valeur de l argent relñve ultimement de l Åthique (måta), mais qu elle n implique pas moins pour autant le jeu du droit, statutaire pour les monnaies fiscales (cours lågal) et jurisprudentiel pour les monnaies marchandes. II. Argent, monnaie et Åthique A premiñre vue donc, la conception multidimensionnelle de l Åthique chez J. R. Commons fait sens pour diffårencier et articuler entre eux et au droit les divers registres Åthiques impliquås dans les pratiques financiñres. NÅanmoins cette premiñre vue fait comme si la finance, ainsi qu elle se donne É voir, Åtait une industrie comme les autres, ce qui implique corrålativement de considårer que la monnaie n est elle aussi qu une marchandise comme les autres. Or tel n est pas le cas. Aussi nous faut-il revenir sur la nature de la monnaie et de sa forme Ü argent à, et aborder d une autre maniñre, complåmentaire, les dimensions Åthiques de l argent. A cette fin, je me situerai dans le cadre d une pensåe Åconomique håtårodoxe qui pose la monnaie comme le pråsupposå du dåveloppement de l Åconomie capitaliste de marchå, et cherche É l analyser dans toute la richesse de ses formes, y-compris mais pas seulement sa forme argent4. Cette approche de la monnaie considñre qu elle est une invention trñs ancienne, largement antårieure É la cråation du marchå. Quant É l argent, il n est que la monnaie que nous connaissons actuellement, soit le nom donnå É la monnaie spåcifique aux sociåtås capitalistes, monnaie dotåe d un usage en råserve de valeur (transformation en capital-argent, Ü pråfårence pour la liquiditå à). Cet 4 Cf. (Aglietta et OrlÄan (Äd.), 1998), (Aglietta et OrlÄan, 2002), (ThÄret (Äd.), 2007), (ThÄret, 2008).

14 9/09/09 14 usage privatif de la monnaie comme träsor est au cœur de l instabilitä des systémes monätaires modernes, car il contredit les propriätäs gänäriques de la monnaie en tant que systéme de compte et systéme de moyens de paiement, lesquelles däfinissent la monnaie comme fait universel (Ingham, 2004). Dans cette perspective qui cherche Ñ rendre cohärents le discours Äconomique et ce que nous disent la sociologie, l anthropologie et l histoire de la monnaie, celleci est considäräe comme un fait simultanäment mental et social, individuel et collectif, idäel et matäriel, un fait Äconomique, politique et symbolique. La monnaie doit, en effet, Ötre originellement rapportäe Ñ la structure symbolique primordiale de la dette de vie : la vie est un don, elle est donnäe, reàue et rendue; le don primordial d un capital de vie cräe des dettes (et des cräances) dont on s acquitte ou qu on compense en monnaie5. Les paiements pour les dettes de vie assurent que le capital de vie global du groupe (la sociätä) est maintenu Ñ travers le temps en däpit de la mort de ses membres et du changement des gänärations. Pour que la monnaie soit acceptäe en paiement des dettes de vie, il faut qu elle soit unanimement acceptäe par la communautä qui est fondäe sur la reconnaissance de ces dettes comme signe d appartenance. Plus präcisäment, il convient de distinguer deux formes de dettes de vie : une forme diagonale structurant la sphére domestique et associäe aux relations d alliance et de filiation selon lesquelles s opérent les transferts de capital de vie entre les groupes familiaux ; une forme verticale liant tout membre d une sociätä Ñ ses autoritäs supärieures, sensäes Ötre immortelles et le donneur initial du don de vie, autoritäs souveraines cräditäes d avoir fondä et/ou de repräsenter la sociätä comme un tout (divinitäs, ancötres, l Etat, la sociätä, la nation, etc.) (ThÄret, Ñ paraâtre). Ainsi par sa double circulation dans le corps social et entre 5 Pour plus de dätails sur ces points, cf. (ThÄret, 1998).

15 9/09/09 15 celui-ci et ses autoritås fondatrices, la monnaie est intrinsåquement liåe É une souverainetå. Il est alors important de souligner que les dettes de vie ne sont jamais remboursables; on ne peut s en libårer que par la mort ou l exil; la vie durant, on peut seulement en payer les arrårages. La forme moderne de la dette verticale de vie est la dette fiscale, l impét que tout citoyen d un Etat doit payer råguliñrement É cet Etat sans jamais pouvoir s en affranchir dåfinitivement. Et comme en tåmoigne le dåveloppement de la fiscalitå dans le capitalisme, ce qui fait la spåcificitå des sociåtås individualistes modernes n est pas la disparition des dettes de vie. C est bien plutét l invention par les marchands de la Renaissance d une forme nouvelle de lien d endettement que tout un chacun peut contracter dans le cours de sa vie ; ces nouvelles dettes, interindividuelles et impersonnelles, sont någociables, transfårables É d autres, et on peut s en affranchir dåfinitivement par des paiements en monnaie. Cette råvolution symbolique a deux autres caractåristiques. Elle fait apparaåtre d abord un nouveau rapport au temps, car les dettes contractuelles financent non seulement des engagements passås, mais aussi et surtout des paris sur l avenir, des projets dont le succñs conditionne le remboursement des dettes contractåes. Elle conduit Ågalement au retournement du rapport cråancier/dåbiteur dans les dettes de vie. Comme l ont bien vu les solidaristes É la suite de Durkheim en forgeant le concept de dette sociale, c est dåsormais la sociåtå et son repråsentant central, l Etat, qui sont endettås É vie É l Ågard des individus, car dåsormais le peuple qui rassemble ces individus est penså comme souverain et les pouvoirs souverains ne le sont plus que par emprunt. Les dettes de vie structurent donc toujours les sociåtås modernes, elles y ont möme pris une place croissante dont tåmoigne le dåveloppement de l Etat - conjointement É la croissance exponentielle des dettes contractuelles marchandes au sein d un ordre Åconomique qui s autonomise en se diffårenciant du politique.

16 9/09/09 16 Elles ont seulement changå de forme et de sens. Elles n ont disparu que du discours des Åconomistes qui postulent un individu souverain, immortel, asexuå et sans descendance, ne tissant des liens sociaux que par la mådiation de la division du travail et d un marchå autorågulateur. Or si les dettes de vie perdurent, les monnaies nåcessaires É leurs paiements doivent Çtre Åmises et circuler au mçme titre que les monnaies de paiements des contrats marchands. Et ces monnaies fiscales (publiques), tout comme les monnaies marchandes (privåes), doivent pouvoir circuler d une sphñre É l autre afin que soit assuråe l unitå de la sociåtå par delé sa diffårenciation en ordres autonomes de pratiques - Åconomiques, politiques et domestiques - rågis par des rationalitås håtårogñnes et logiquement contradictoires. Le rågime monåtaire qui unifie le systñme monåtaire en permettant la convertibilitå entre elles des monnaies propres aux diverses sphñres transactionnelles, råsulte d un compromis entre ces logiques qui fait de la monnaie un opårateur de totalisation sociale dans le monde moderne comme dans les autres types de sociåtås. Dans cette perspective, la monnaie ne peut Çtre råduite É un simple ensemble d objets utiles, les instruments de paiement, dont la matårialitå inaltårable leur permettrait Ågalement d Çtre des marchandises et des råserves de valeur et donc de symboliser la richesse absolue. La monnaie est d abord un systñme de signes, un nom et un langage de compte. Elle est aussi un systñme de rñgles de monnayage donnant une valeur en compte aux objets-monnaies de paiement et råglant leur Åmission-circulation-destruction ; en effet, au cœur de toute monnaie, en tant qu elle est un opårateur de totalisation sociale, il y a une contradiction intrinsñque É råguler entre l unicitå du systñme de compte, et la pluralitå des Åmetteurs des moyens de paiements qui reflñte la diffårenciation ou la segmentation sociale. La monnaie apparaçt de la sorte dans trois Åtats : elle est incorporåe dans la psychå individuelle, institutionnalisåe dans des rñgles et des

17 9/09/09 17 organisations, objectivåe dans les instruments de paiement concrets qui passent de mains en mains ou de comptes en comptes. Sa dimension premiñre de compte fait qu elle est soumise É l arbitraire du signe et du langage, et qu elle n a pas de valeur intrinsñque, möme si sa valeur peut apparemment Ötre ancråe dans des Åtalons matåriels (poids de måtal). Dans la trajectoire occidentale marquåe par un fåtichisme des måtaux pråcieux pensås comme dotås naturellement d'un pouvoir de mise en råserve de la richesse, de tels ancrages ne font, en effet, que reflåter les rapports de forces entre les princes et les marchands dans une concurrence pour s'arroger le monopole du pouvoir de fixer É son avantage la valeur (irråductiblement arbitraire) de la monnaie commune6. Quatre grandes formes historiques d ancrage du monnayage peuvent Ötre distinguåes en Occident : le monnayage måtallique; le monnayage dual consistant É faire coexister une monnaie imaginaire de compte et des monnaies de paiements ayant leurs propres dånominations et dont la valeur en unitå de compte est fixåe au jour le jour dans l Åchange ou par fiat; le monnayage de papiers convertibles en monnaies måtalliques de råfårence ou en devises clås; et le monnayage de monnaies autoråfårentielles de pur crådit et dont la valeur est liåe É leur propre futuritå. Cela dit, quelle que soit la forme de son monnayage, la monnaie est toujours intrinsåquement fiduciaire, elle est confiance (Aglietta et OrlÅan, 2002), sa valeur dåpend de la lågitimitå de ses Åmetteurs et de ses rñgles d Åmission. Elle est ultimement fondåe sur une Ü foi sociale à (Simiand) dans sa capacitå É relancer de concert les cycles privås et publics de dettes/cråances. Cette affirmation requiert un concept de confiance dont la portåe va bien au-delé de la notion de crådibilitå privilågiåe par les Åconomistes (crådibilitå des pouvoirs publics 6 Lutte parfois perturbäe par le jeu de certaines forces de la sociätä civile prätendant elles aussi Ämettre leurs propres monnaies (dites sociales ou communautaires).

18 9/09/09 18 essentiellement, car celle des marchås, par hypothñse rationnels et efficients, n est jamais remise en cause, si ce n est au plus fort des crises). On peut ainsi, empiriquement et thåoriquement, distinguer trois formes de cette Ö foi sociale Ü : la confiance måthodique, mimåtique et routiniñre, É fondement Åconomique ; la confiance hiårarchique, É fondement politico-juridique ; la confiance Åthique, É fondement Åthico-symbolique. Il y a confiance måthodique quand une monnaie est acceptåe de faãon routiniñre dans les paiements parce que tout un chacun s attend É ce que tout autre l accepte É la mçme valeur dans les Åchanges Åconomiques. Il y a confiance hiårarchique quand une monnaie est acceptåe parce que la crådibilitå de ses Åmetteurs est garantie par un pouvoir collectif, É l Åchelle de la communautå de paiement, qui inspire confiance (le pouvoir souverain ou un de ses agents). Et il y a confiance Åthique quand la monnaie est acceptåe parce qu elle est distribuåe en conformitå avec les valeurs et normes Åthiques sur lesquelles repose la communautå d appartenance dans laquelle cette monnaie est reconnue comme valable, ce qui implique que les pouvoirs hiårarchiques råglant et garantissant la qualitå du monnayage soient lågitimes. En råsumå, les sociåtås capitalistes se sont dåveloppåes É partir de l invention d une nouvelle forme de dettes : des dettes crååes É l occasion de transactions marchandes autorisåes par la loi ou admises par l Åthique, horizontales (entre formellement Ågaux), någociables (rachetables et transfårables), et dont on peut donc se libårer de son vivant. CorrÅlativement, les dettes de vie perdurent mais perdent leur caractñre transcendental ; elles prennent les formes de la dette fiscale et de la dette sociale, dettes dåsormais immanentes car råfåråes É l autoprotection sociale et politique de la communautå de paiement qui rassemble un peuple souverain. Les monnaies modernes, que le paiement de ces dettes requiert, sont ainsi simultanåment capitalistes et Åtatiques et, de ce fait,

19 9/09/09 19 doublement ambivalentes : elles doivent É la fois circuler pour que les dettes soient payåes - et Ötre råserves de valeur - pour que les cråances puissent Ötre accumulåes -; elles doivent Ötre É la fois privåes et publiques. Enfin leur monnayage qui consiste d abord É donner une valeur en unitå de compte É un moyen de paiement, doit inspirer confiance. Quelle place tient alors l Åthique dans une telle conception de la monnaie comme confiance? Je pense qu elle est pråsente dans toutes les formes de confiance distinguåes et non pas seulement dans la forme dite Åthique, laquelle renvoie clairement au registre måtaåthique pråcådemment dåfini. La confiance måthodique, en effet, qui est une forme pour l essentielle routiniñre, voire coutumiñre, n implique pas que la monnaie ait cours lågal pour pouvoir circuler ; elle relñve donc du registre microåthique, celui des transactions Åthiques, non nåcessairement autorisåes, de Commons. Ainsi certains moyens de paiements (de la fausse monnaie Åventuellement) circulent sur la seule base de leur adoption consensuelle dans la communautå de paiement, une adoption fondåe sur le fait que ne pas les utiliser reviendrait É s exclure de cette communautå. Mais cette confiance de type microåthique se dålite lorsque des dåfaillances et des contestations se produisent et conduisent É un recours juridique avec intervention d un pouvoir hiårarchiquement supårieur aux Åchangistes. Cette situation est la source de la confiance hiårarchique. Celle-ci semble, quant É elle, tout devoir É la force du droit adossåe au monopole de l exercice lågitime de la violence physique. Pourtant, la conception commonsienne de l Åthique suggñre que celle-ci est ici encore pråsente sous ses formes måso et macro. Les institutions dåtentrices du pouvoir souverain en matiñre monåtaire, comme en matiñre judiciaire, sont des organisations professionnalisåes qui doivent justifier de leur autonomie vis-é-vis des autres pouvoirs souverains sur la base måso-åthique d une expertise et d une

20 9/09/09 20 dåontologie propres. C est d autant plus le cas si ces pouvoirs ne sont pas euxmçmes publics, mais de simples organismes collectifs repråsentatifs d agents privås dotås de prårogatives publiques, comme les banques centrales avant leur nationalisation. Il n y a que quand la banque centrale est non seulement nationalisåe mais aussi fondue dans l Etat que la mådiation par un (ou des) collectif(s) autonome(s) de la relation entre le privå et le public (cf. figure 1) disparaçt et que la confiance hiårarchique n a plus de dimension måsoåthique et paraçt exclusivement fondåe dans le droit. Or c est lé un cas extrçme de rågime centraliså dans lequel la confiance dans la monnaie se confond avec la confiance dans l Etat central et dans la politique de son gouvernement. Et comme la confiance dans la politique d un gouvernement n est jamais unanimement partagåe mais toujours partisane, une confiance hiårarchique de ce type ne peut Çtre stable. D une maniñre gånårale donc, la confiance hiårarchique doit reposer aussi sur une base måsoåthique. En outre, l existence mçme d une autoritå monåtaire exprime la logique macroåthique d assujettissement des comportements individuels des Åmetteurs de moyens de paiement au tout de la monnaie comme bien public et opårateur d appartenance É une communautå de compte. En d autres termes, les rñgles ÅdictÅes par une banque centrale sont respectåes non pas seulement parce qu elle dispose d un pouvoir råpressif juridiquement fondå, mais aussi par adhåsion volontaire d au moins une partie de la communautå des banquiers pour laquelle ces rñgles paraissent parfaitement rationnelles pour la survie du systñme et donc de ses membres. La confiance hiårarchique mobilise par consåquent É titre secondaire, par delé son fondement juridique premier, une måso et une macroåthique au sens de Commons. Ainsi, la double ambivalence - circulation (monnaie courante) versus råserve (argent), et publique (fiscale) versus privåe (marchande) - de la monnaie

21 9/09/09 21 moderne, combinåe É la double nature d opårateur de totalisation sociale et de fait de confiance de toute monnaie, en fait un phånomñne traverså de part en part par l Åthique. La confiance dans la monnaie mobilise les quatre registres de l Åthique distinguås par Commons, la monnaie corrålant Åconomie, Åthique et droit de maniñre trñs Åtroite. III. Faire de l argent dans la mondialisation : une nouvelle forme d alchimie? Venons-en maintenant É la mondialisation et É ses formes monåtaires et Åthiques. La mondialisation comme processus qui ne peut Çtre råglå que par l Åthique On se contentera ici de poser la mondialisation comme un mot valise renvoyant É un effet de systñme, É une råalitå multi-causale, ensemble de transformations Åconomiques, politiques et symboliques associåes É un redåploiement des espaces et des modalitås d accumulation du capital (redistribution des chances de richesse) et de pouvoir par les Etats (redistribution des chances de puissance) (ThÅret, 2001). Ce positionnement semble suffisant si on ne s intåresse comme ici qu aux aspects monåtaire et financier de la mondialisation, ces aspects Åtant ceux oè se manifestent le plus clairement de tels effets de systñme ; la mondialisation ne fait-elle pas le plus clairement sens comme phånomñne global sous ces aspects, É travers la libre circulation du capital-argent qui s est imposåe (presque) partout dans le monde? En effet, loin de renvoyer É un dåclin des frontiñres entre Etats souverains, la mondialisation se traduit par une exacerbation de leur importance. Ainsi en matiñre politique, elle va de pair avec des dåcompositions territoriales entraçnant une multiplication du nombre des Etats souverains et donc une augmentation du linåaire de frontiñres Åtatiques. Elle s est aussi accompagnåe d une rupture de

22 9/09/09 22 continuitå en matiñre monåtaire, illustråe par le passage de changes fixes É des changes flottants, lequel a remis en scñne un marchå monåtaire international s alimentant des disparitås et de la concurrence entre les monnaies nationales, elles-mömes exacerbåes par le dåveloppement des Åchanges commerciaux transfrontaliers. Seule la finance privåe apparaåt comme globalisåe et ne semble plus connaåtre de frontiñres. Elle s est construite ses propres frontiñres en devenant autoråfårentielle (OrlÅan, 1999 et 2004), frontiñres virtuelles propres É la communautå de ses opårateurs (Knorr Cetina & Bruegger, 2002). NÅanmoins la finance ne spåcule pas uniquement sur le futur, elle spåcule aussi et d abord sur l håtårogånåitå des territoires, sur la diffårenciation spatiale de l incertitude quant au futur. En outre, elle est un systñme de places fortes formant un archipel dont chaque ilét est associå É une puissance politique souveraine sur un territoire. En bref, la mondialisation est un signifiant paradoxal car la fragmentation interåtatique de l espace mondial n a jamais ÅtÅ aussi prononcåe, et elle est dåsormais considåråe comme une source majeure de valeur, un motif essentiel de profit. Ce paradoxe est constitutif de ce qui fait la spåcificitå de la phase actuelle de la mondialisation : l håtårogånåitå monåtaire et la tentative d invention par la Haute Finance d une nouvelle forme mondiale d argent pråtendant au statut de monnaie de råserve internationale qui permette au capitalisme de Ü recompresser l espace et le temps à. Un autre ÅlÅment important É prendre en considåration ici est que l espace mondial est un monde consubstantiellement Åthique au sens de Commons. La question de l Åthique est au cœur de la mondialisation parce que celle-ci implique des relations supraåtatiques entre des entitås collectives organisåes (Etats, organisations internationales, grandes entreprises capitalistes, ONG) se dåployant dans un espace oç il n y a pas de gouvernement civil, pas d autoritå

23 9/09/09 23 souveraine reconnue ou de pouvoir susceptible de s imposer en mobilisant un droit adosså É un monopole lågitime de la violence physique. Dans l espace mondial rñgne donc un Ö Åtat de nature Ü (au sens de Locke7) oè s expriment de purs rapports de puissance, et la sociåtå mondiale des Etats est en quelque sorte une sociåtå primitive dans laquelle les relations Åconomiques et politiques entre les individus-organisations qui s y rencontrent et s y confrontent ne sont pas limitåes et/ou arbitråes par un Etat de droit. La grille commonsienne d analyse conduit alors aux considårations suivantes. Dans l espace mondial, les transactions bilatårales sont de type microåthique, car sujettes É des risques de dåfaut et de råtorsion sans possibilitå de recours É l arbitrage d une autoritå supårieure valant dans tout l espace, surtout lorsque les plus puissants des Etats sont parties prenantes. Cela n empçche pas qu une certaine rågulation des conflits s y opñre via le systñme diplomatique et les organisations internationales supraåtatiques, lesquels sont des conventions et organismes collectifs É vocation gouvernementale mais qui, dans l espace mondial, ne sont pas publics au sens oè ils n incluent pas l ensemble des sujets- Etats et ne sont pas dotås d un pouvoir souverain d imposition. Ces organisations fonctionnent donc elles-aussi É l Åthique måsoåthique des rñgles du protocole diplomatique et des codes de fonctionnement interne des institutions internationales. Quant É l espace mondial proprement public, il ne peut Çtre råglå au mieux que par une macroåthique, car ce n est que par l autoassujettissement (rationnel) de chaque individu-etat aux rñgles qui dåfinissent l espace mondial comme sociåtå politique (droit international et råsolutions prises par les organisations internationales publiques et privåes), que des rñgles communes qui n ont pas force de loi peuvent trouver leur efficacitå rågulatrice. 7 Il existe en effet däjå dans cet Ç Ätat de nature É de la monnaie et des droits Ç Äthiques É de propriätä.

24 9/09/09 24 Enfin il existe une måtaåthique mondiale, celle de la paix, de la norme selon laquelle la guerre n est plus un moyen juste de rñglement des conflits, celle des droits universels de l homme. Cette Åthique, constituåe et sans cesse dåbattue depuis le XVIIÑme siñcle par les philosophes et les jurisconsultes des LumiÑres, est constitutive de toutes les vållåitås de construire un ordre mondial pacifiå. En råsumå, la sociåtå des Etats-nations ne saurait donc Ötre stabilisåe et rågulåe que par l Åthique, que par une autosoumission des Etats É des rñgles et valeurs communes. Pour autant, hors des påriodes de guerre ouverte, plusieurs rågimes Åthiques sont possibles et ont pu Ötre observås. Ainsi deux rågimes diffårents de stabilitå hågåmonique ont prådominå pendant les deux derniers siñcles. L actuelle phase Ü libårale à de mondialisation y a mis fin et elle-möme semble s achever en ce moment sous nos yeux. Elle peut, quant É elle, Ötre caractårisåe comme la tentative d instituer un marchå universel autorågulateur dont l administration a ÅtÅ confiåe É la finance internationale. Le nouvel argent cråå par la finance internationale privåe Ce qui nous ramñne aux questions de la place et de la nature de l argent dans la mondialisation. Cette place a toujours ÅtÅ considårable du fait que la monnaie a vocation É servir de langage commun dans les relations internationales. L argent a ÅtÅ d abord un enjeu clå de ces relations lorsqu il s agissait de s emparer des måtaux pråcieux monåtaires qui repråsentaient la richesse absolue (mercantilisme). Puis, dans les rågimes de stabilitå hågåmonique, avec le dåveloppement des monnaies convertibles et l instauration de rågimes monåtaires internationaux É devises clå (celles des hågåmons : Åtalon or/livresterling puis Åtalon de change-or/dollar), c est en tant qu instrument nåcessaire de dåveloppement du commerce extårieur, sous la banniñre du doux commerce, que la monnaie est devenue un vecteur essentiel des relations internationales. La

25 9/09/09 25 phase nåolibårale de globalisation financiñre ouverte en 1971 par les Etats-Unis, lorsqu ils mettent fin unilatåralement au systñme monåtaire de Bretton Woods, fait une place encore plus centrale É la monnaie dans le systñme mondial ; elle correspond au passage É un systñme monåtaire international É monnaies autoråfårentielles dont la rågulation va relever d une sphñre financiñre elle-möme autoråfårentielle (OrlÅan, 1999). La mondialisation nåolibårale sanctionne, en effet, la fin des devises clås comme instruments ultimes de råserve de valeur (Aglietta, 1986). Elle est fondåe sur une multipolarisation du systñme monåtaire international et le passage É un rågime de changes flottants dont il est attendu qu il conduise É l ajustement des balances des paiements par le libre jeu des prix (taux de change) des monnaies nationales sur le marchå monåtaire international. Selon la doctrine Åconomique libårale, seul un tel marchå autorågulå peut assurer une rågulation optimale et efficiente des relations Åconomiques internationales. Pour autant, cette rågulation n inspire pas une confiance aveugle, et la påriode se caractårise en fait par l Åmergence de marchås secondaires de produits financiers Ü dårivås à, investis de la mission de pråmunir les agents Åconomiques contre les risques de la Ü rågulation à postulåe. Celle-ci s accompagne en effet de fluctuations erratiques des prix sur les marchås primaires d actifs et ces marchås secondaires doivent leur Ötre adjoints pour les rendre efficients (grâce notamment É l intervention d Ü arbitragistes à informås et rationnels qui, en spåculant sur les spreads (Åcarts) entre les valeurs (råelle et notionnelle) des actifs sur les deux marchås les font converger). Ainsi finalement, le fait styliså majeur de la mondialisation nåolibårale n est pas un Åquilibre mondial råsultant d un ajustement automatique des balances des paiements par le jeu des taux de change flottants. C est bien plutét une instabilitå financiñre chronique et le dåveloppement de marchås de produits financiers dårivås (contrats É terme forward et futures -, options, swaps et autres) visant,

26 9/09/09 26 par le dåveloppement d une spåculation posåe comme rationnelle, É protåger les dåtenteurs de capitaux contre les incertitudes de marchå råinterpråtåes en termes de risques probabilisables8. La globalisation financiñre apparaçt de la sorte comme le produit d une Ö råvolution dans la gestion du risque Ü de l investissement capitaliste dont les produits dårivås ont ÅtÅ les instruments (Aglietta, 2008 : 60). Ce qui est parfaitement illustrå par la concomitance du passage aux changes flottants avec les cråations É Chicago en 1972 d un marchå É terme des monnaies, l International Monetary Market (Melamed, 1972), et, en 1973, du Chicago Board Options Exchange (MacKenzie, 2003), cråations É l origine du dåveloppement de Ö produits Ü financiers de toutes sortes qui prendront un essor fulgurant dans les annåes 1990 et 2000 (Melamed, 1996 et 2008 ; Helleiner, 1994). Mais, par delé cette vision qui reflñte le point de vue des acteurs de la finance, la mondialisation nåolibårale relñve d un type plus structurel de råvolution qui renvoie É un nouveau mode de fixation de la valeur de la monnaie internationale rendant problåmatique son usage comme capital et råserve de valeur. Avec l abolition de la convertibilitå É taux fixe du dollar en or, en effet, la monnaie internationale ou Ö xånomonnaie Ü passe au stade de l autoråfårentialitå ; sa valeur pråsente n est plus fondåe que sur la sårie de ses propres valeurs futures anticipåes par les marchås financiers : La xånomonnaie se garantit elle-mçme. Elle cesse d offrir des garanties en dehors d elle-mçme. SÅparÅe par fiat de toute source de valeur intrinsñque en dehors de son propre univers de signe, elle est obligåe en tant que signe de s engager dans la cråation de son propre signifiå celui Åcrit dans les seuls termes qui lui sont disponibles, celui des futurs Åtats d elle-mçme. En s achetant et se vendant elle-mçme É travers le temps, c est-é-dire en marchandisant la diffårence entre ses valeurs actuelle et future, la xånomonnaie effectue une certaine forme d autocråation. C est un signe liå au temps qui fabrique 8 Pour une präsentation des produits däriväs, cf. (Aglietta, 2008 ).

27 9/09/09 27 scandaleusement son propre signifiå, qu elle impose comme Åtant sa valeur, telle qu elle Åvolue (Rotman, 1987 : 92-93). L autoråfårentialitå caractårise les monnaies nationales de crådit depuis les annåes 1930 dans de nombreux pays capitalistes. Mais elle y a ÅtÅ circonscrite, dans l aprñs-guerre, par un double ancrage de ces monnaies, d une part, dans des rågimes nationaux d accumulation du capital autocentrås, c est-é-dire orientås vers le dåveloppement des marchås intårieurs, d autre part, dans la convention internationale de taux de changes fixes propre au rågime de Bretton Woods. En revanche, dñs lors que l espace international n est plus rågi par des conventions de coopåration mais par la concurrence entre des territoires souverains moins soucieux de dåvelopper leurs marchås intårieurs, ces ancrages interne et externe tendent É disparaçtre en mçme temps que la monnaie internationale permettant la commensuration des biens et services circulant dans l espace mondial devient elle aussi autoråfårentielle. Dans cet espace qui est É nouveau laisså dans un Ö Åtat de nature Ü, en proie É de purs rapports de force et avec des dispositifs affaiblis de råglements des conflits, c est alors la Ö fonction de råserve Ü de la monnaie qui est remise en cause, quand bien mçme elle est vitale pour le systñme capitaliste. Sous Bretton Woods, la monnaie internationale Åtait le moyen de råserve ultime ; elle servait de råfårence pour les monnaies nationales qui tiraient leur propre valeur de leur convertibilitå en elle. Sans Bretton Woods, dñs lors que toute devise clå est conteståe ou sa valeur mise en doute, c est au tour de la monnaie internationale de se retrouver en situation d autoråfårentialitå, mais cette fois sans Çtre dotåe de fondements juridiques et Åthiques bien constituås et supårieurs en valeur, conditions pour qu elle puisse Çtre reconnue comme un råfårent stable et universel de mesure de la valeur.

28 9/09/09 28 Le dåveloppement des dårivås monåtaires et financiers globalisås participe manifestement de la construction d une telle monnaie internationale dont la valeur est rapportåe É sa propre futuritå, É l Åvolution de sa propre valeur dans le temps. Mais des titrisations en chaåne s empilant les unes sur les autres peuventelles Ü assurer à la Ü fonction à de råserve de valeur des monnaies en couvrant le capital-argent contre les pertes liåes aux risques de change et de taux d intåröt? Pour D. Bryan et M. Rafferty, ce serait le cas. Ainsi, pour eux, Ü les dårivås financiers permettent au capital et aux marchandises de circuler comme si il y avait un ancrage unique de la monnaie dans l espace mondial à ; ils seraient une nouvelle forme distinctivement capitaliste de monnaie adaptåe É l Åtape actuelle du capitalisme et É sa rågulation globale, forme Ü appropriåe au monde qu elle sert, reflñte et reproduit à (Bryan et Rafferty, 2007 : 154). ( ) quand la monnaie est dånommå en multiples unitås de compte, la question se pose du processus proprement monåtaire qui les råconcilie. ( ) Pour les dårivås, É l Åvidence, des taux de change volatils (et diffårentes monnaies affectåes de taux d intåröt diffårents) sont leur raison d Ötre. En faisant le pont entre diffårents taux d intåröt et taux de change, les dårivås assurent la continuitå globale du systñme monåtaire, systñme dans lequel il n y a pas de monnaie de compte unique, digne de confiance et stable (ibid., p.145). Pour Bryan et Rafferty, la pråtention des dårivås financiers É tenir un réle gånåral comme monnaie leur vient moins de leur Ånorme utilisation journaliñre9 comme liquiditås que du réle qu ils jouent dans la commensuration d un large ensemble d actifs financiers (et physiques), dont les monnaies nationales. Ils sont en ce sens une 9 Les däriväs financiers sont de deux sortes : 1/les OTC (Over-The-Counter) ( ) råputås Ñtre les principaux coupables de la pråsente crise bancaire, sont ÅchangÅs privativement Ö de grå Ç grå Ü entre banques et avec leurs plus gros clients investisseurs institutionnels et grandes entreprises ; ils prennent leur essor en 1995 dás lors qu ils sont supervisås par la BRI et croissent Ç plus de 20% par an depuis, ce qui fait qu ils repråsentent environ milliards de dollars en 2007 ; 2/les dårivås ÅchangÅs dans les Bourses spåcialisåes qui sont passås de milliards de dollars en 1994 Ç milliards en 2007 (Melamed, 2008). En avril 2007, sur un total de transactions quotidiennes de prás de 2000 milliards de dollars, 15% portent sur des instruments de change, 85% sur des instruments de taux d intårñt (Aglietta, 2008 : 64).

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