I. R. E. F. Zone d'emploi de BOURGES INDICATEURS DE LA RELATION EMPLOI FORMATION. Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi (ORFE)

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1 Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi (ORFE) DREUX NOGENT CHARTRES CHATEAUDUN PITHIVIERS MONTARGIS VENDOME ORLEANS GIEN I. R. E. F TOURS CHINON AMBOISE LOCHES BLOIS ROMORANTIN VIERZON ISSOUDUN CHATEAUROUX AUBIGNY BOURGES ST-AMAND Zone d'emploi de BOURGES ARGENTON LA CHATRE Date de mise en ligne : Novembre 2010 INDICATEURS DE LA RELATION EMPLOI FORMATION

2 Conception, méthodologie : Marie-Béatrice ROCHARD, directrice de l O.R.F.E. Réalisation et synthèse: Hubert BOUQUET, chargé d études ORFE Bases de données, cartographie, maquettage : Claude CHOUILLET, chargée de mission Directeur de la publication : Jean-Claude GAPIN-FREHEL, Délégué général du GIP ALFA CENTRE

3 SOMMAIRE Synthèse......p 1 Emploi p 4 Mouvement de main d'œuvre...p 7 Marché du travail....p 12 Formation..... p 21 Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi

4 Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi

5 Zone d emploi de BOURGES Bourges, "zone chef-lieu" du département du Cher est marquée par une forte implantation de l'armée et de l'industrie de l'armement. Elle a bénéficié d'un dynamisme du secteur tertiaire. Mais cela ne permet pas de compenser les pertes d'emplois dans l'industrie, notamment l'industrie d'équipement, des métaux et du caoutchouc. Sa population stagne pratiquement depuis Chiffres-clés actifs (Recensement 2007) salariés (estimation fin 2007) - Dans les établissements de 10 salariés ou plus, en 2008 : recrutements dont 66,9 % de CDD (61,5 %) sorties -Taux de chômage : 9,0 % (8,8 %) fin demandeurs d'emploi (fin 2008) º Part femmes : 49,3 % (46,9 %) º Part des jeunes de moins de 25 ans : 22,1 % (22,6 %) º Part des métiers tertiaires : 71,1 % (67,4 %) jeunes inscrits en formation dans la zone (2007) º Part des CAP ou BEP : 36,6 % (44,3 %) º Part des formations tertiaires : 62,8 % (59,7 %) jeunes résidents en formation Entre 1990 et 2007, la zone d'emploi de Bourges rencontre deux périodes distinctes, au regard de l'emploi et du chômage : : l'emploi augmente légèrement suite à une baisse importante des effectifs jusqu'en 1996 et une forte croissance ensuite. La forte baisse de l'emploi industriel est compensée par des créations nombreuses dans les services. Le marché du travail s'est légèrement dégradé durant la période. La forte aggravation du chômage jusqu'en 1997:n'est pas complètement compensée par sa réduction de 1997 à ; l'emploi s'accroît jusqu'en 2002 et tend à la baisse jusqu'en 2007 en raison de pertes d'emplois industriels nombreuses. Elles ne sont pas compensées par les créations dans les autres secteurs. Le marché du travail connait un nouveau cycle, plus favorable que la période précédente. Cette amélioration a le plus bénéficié aux femmes. En 2008 et 2009, comme dans l'ensemble des zones, la baisse des emplois concerne la zone de Bourges: la diminution de l'emploi salarié du secteur concurrentiel y est une des moins fortes de la région ; Le taux de chômage stable en 2008 s'accroît de 2 points en 2009, soit un rythme semblable à la moyenne nationale. Entre 1999 et 2007, le tissu économique se transforme. Le poids du commerce et des services marchands s'accroît au détriment de l'industrie. Les tendances du marché du travail maintiennent les différences suivant le sexe et l'âge en 2008, comme pour la période Elles sont toujours plus défavorables aux jeunes et aux hommes. En 2008, les actifs de niveau de formation inférieur ou égal au "CAP, BEP" connaissent une forte aggravation du chômage alors que leur situation face au marché du travail s'était nettement améliorée entre 2000 et Le nombre des élèves de l'enseignement professionnel ou technologique diminue de 2001 à Il s'accroît en 2007 en raison d'une progression du nombre de jeunes femmes inscrites en CAP-BEP et des inscriptions en BTS DUT. La zone de Bourges se caractérise par une forte présence des préparations aux métiers du bâtiment et aux métiers des services. Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 1

6 Une diminution de l'emploi industriel depuis 2001 En décembre 2007, la zone de Bourges ne retrouve pas le niveau des emplois de fin décembre La légère croissance des effectifs entre 2004 et 2007 ne compense pas les nombreuses disparitions de 2003 et Entre 2002 et 2007, ce déclin des effectifs salariés est lié essentiellement aux nombreuses disparitions d'emplois dans l'industrie (-3,0 % par an entre 2002 et 2004 ; -2,3 % par an entre 2004 et 2007). Dans la construction et le tertiaire (commerce et services), les créations des années 2005 à 2007, compensent certes la légère baisse de leurs effectifs durant les deux années précédentes. Mais elles n'arrivent pas à combler les destructions observées dans l'industrie depuis En outre, on observe une quasi-stabilité de l'emploi salarié dans le secteur tertiaire non marchand (santé-social, éducation et administration) de 2005 à Depuis fin 2002, les principales disparitions d'emploi de l'industrie se situent dans les "'équipements électriques", et dans le " caoutchouc, les matières plastiques et les "autres produits minéraux non métalliques". En outre, la "métallurgie et la fabrication de produits métalliques" a perdu beaucoup d'emploi entre 1999 et Les créations de 2003 à 2007 n'ont pas compensé ces pertes. L'intérim et l'industrie, principaux secteurs touchés par la réduction de l'emploi en 2008 et 2009 Selon l'urssaf, la diminution de l'emploi est faible en 2008 et forte en En 2008, la réduction du nombre des emplois concerne en premier lieu l'intérim. En 2009, elle touche principalement l'intérim et l'industrie. Une forte présence du secteur tertiaire Entre fin 1999 et fin 2007, la répartition de l'emploi salarié par secteur d'activité s'est modifiée au bénéfice des services et du commerce (+ 2,1 points et + 1,5 point réciproquement). Cette transformation s'est réalisée principalement au détriment de l'industrie (- 3,8 points). A la fin de l'année 2007, le secteur tertiaire occupe 74,4 % des salariés, soit une part supérieure de 2,8 points à celle de la région. En revanche, l'agriculture et la construction sont faiblement représentées dans cette zone (7,3 % des emplois salariés contre 9,0 % en région). De 2004 à 2008, des pertes d'emplois dans les établissements privés de 10 salariés ou plus Contrairement à l'ensemble des emplois salariés, les effectifs diminuent dans les établissements privés de 10 salariés ou plus de 2005 à Le solde entre les entrées et les sorties annonce une diminution de près de 400 salariés par an. L'ensemble des salariés voit son nombre augmenter de 90 actifs en moyenne chaque année. En 2008, les effectifs des établissements de 10 salariés ou plus baissent de près de 500 salariés. Durant cette même année, les effectifs salariés diminuent aussi dans les établissements relevant du régime des ASSEDIC (- 250). Entre 2006 et 2008, une forte progression des sorties des établissements avec CDD et des départs en retraite Entre 2006 et 2008, les entrées dans les établissements augmentent moins que les sorties. Ceci ci s'explique par une plus forte croissance des sorties avec CDD et des départs en retraite. En revanche, les démissions et les licenciements ont diminué. En ce qui concerne les entrées, on observe une forte diminution des recrutements avec CDI Les hommes sont moins nombreux que les femmes dans les mouvements de main d'œuvre de la zone de Bourges. Ils sont, néanmoins, mieux représentés dans la zone qu'en région Cette situation concerne les entrées de moins de 25 ans. Une très forte dégradation du marché du travail en 2008 et 2009 Entre 2001 et 2007, le taux de chômage a légèrement baissé dans la zone de Bourges (- 0,4 point) alors qu'il a augmenté de 0,3 point en région Centre. Entre fin 2007 et fin 2009, la crise économique fait remonter le taux de chômage de 2,0 points à Bourges et de 2,3 points en région. Le taux de chômage reste légèrement supérieur à celui de la région au dernier trimestre de 2009 (9,0 % contre 8,8 %). Entre fin 2005 et fin 2007, le nombre de demandeurs d'emploi a diminué de - 11,6 % par an (- 10,3 % en région). Il augmente de + 6,8 % en 2008 Ce retournement se manifeste par une augmentation des inscriptions au chômage et par de plus grandes difficultés à sortir du chômage : le taux de sortie du chômage pour les demandeurs d'emploi est passé de.69, 4 % en 2007 à 66,5 % en Une très forte sensibilité des hommes et des jeunes à la dégradation du marché du travail de 2008 et de 2009 La dégradation du marché du travail de 2008 accentue les déséquilibres de l'évolution du marché du travail aux dépens des hommes, observés entre 2000 et Durant cette période, le nombre de chômeurs diminue de 2,1 % par an. Cette baisse est de 1,4 % par an pour les hommes et de 0,8 % par an pour les moins de 25 ans. En revanche elle atteint 3,8 % par an pour les femmes de ans. En 2008, le nombre de demandeurs d'emploi augmente de + 6,8 %. Cette aggravation est + 12,3 % pour les hommes et + 18,0 % pour les moins de 25 ans. Il a diminué de 1,8 % pour les femmes de ans. Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 2

7 En 2009, les hommes et les plus de 50 ans connaissent une plus forte aggravation du chômage, selon les analyses de la DIRECCTE 1. En 2008, une dégradation du marché du travail plus forte pour les actifs de niveau de formation inférieur au CAP-BEP et les métiers du bâtiment et de l'industrie En 2008, l'aggravation du chômage concerne principalement les actifs de niveau de formation inférieur ou égal au "CAP, BEP" (+ 8,1 %). Pour ces actifs, la situation du marché du travail s'est améliorée entre 2000 et 2007 (-3,6 % par an contre 2,1 % pour l'ensemble des actifs), alors qu'elle s'est dégradée pour les personnes de niveau égal ou supérieur au baccalauréat (+ 1,4 % par an). En termes de métiers, deux ensembles connaissent une très forte croissance du chômage en 2008 : les métiers du bâtiment (+ 22,1 %) et les métiers industriels (+ 22,0 %). Parmi ces derniers, la forte dégradation concerne surtout "le travail des métaux et la mécanique", "les industries de process" et "l'électricité, l'électronique". Elle touche également le "transport et la manutention". En revanche les métiers des services (notamment services aux personnes, santé et social) voient le nombre des chômeurs diminuer. En 2008, des tensions sur le marché du travail en augmentation En 2008, le rapport entre les offres et les demandes d'emploi (taux de tension) atteint 149,5 %. Ce niveau très élevé est lié aux métiers des "transports et de la logistique". Sans ce domaine professionnel, le taux de tensions atteint 92,5 % dans la zone et 85,2 % en région. Les tensions ont augmenté durant la période ; malgré la dégradation du marché du travail en 2008, elles continuent à augmenter en Outre le "transport, logistique" et "l'agriculture, les tensions sont élevées pour deux métiers des services 2 ("santé", et professions sociales, culturelles et sportives), pour deux domaines de l'industrie ("mécanique, travail des métaux", "industries de process") et pour le domaine du "commerce". En 2007, une contribution des jeunes femmes inscrite en BTS DUT et en CAP BEP dans la nouvelle croissance des élèves Le nombre des inscrits diminue de 3,5 % par an entre et 2006 (- 2,1 % en région). Il augmente de + 2,6 % en 2007 (- 0,1 % en région). La remontée de 2007 est le fait de la croissance du nombre d'inscrits en BTS DUT et de celle des jeunes femmes inscrites en CAP-BEP. Entre 2001 et 2007, la diminution des inscrits concerne essentiellement les formations aux métiers de l'industrie (principalement travail des métaux, mécanique), er les formations aux métiers des services, dont ceux relatifs à "l'hôtellerie", à la "santé et à l'action sociale". En revanche, les formations au bâtiment et à l'alimentation ont vu le nombre des inscrits augmente. Une forte présence des BTS-DUT et des formations aux services et au bâtiment En 2007, la zone de Bourges se caractérise par une forte représentation des niveaux de formation BTS et DUT (28,9 % contre 20,1 % en région). Plus du quart des élèves se forment aux métiers des services (29,5 % contre 26,4 % en région). Cette forte proportion s'explique par la présence des formations à la "coiffure - esthétique"; à "l'hôtellerie, restauration", à "l'alimentation" et à la "santé et action sociale" ; ces quatre domaines de formation regroupent 22,5 % des élèves dans la zone et seulement 15,6 % en région. On remarque aussi une place importante occupée par les formations au "bâtiment, travaux publics" (10,2 % contre 6,6 % en région). Un accueil de jeunes extérieurs à la zone pour suivre une formation Les entrées pour se former sont plus nombreuses que les sorties. De ce fait, le solde est positif (+ 738). Cette situation concerne surtout le niveau BTS - DUT. Les formations en bâtiment - travaux publics", en "hôtellerie, restauration, alimentation" et en "services aux particuliers et aux collectivités" sont très attractives. A l'inverse, la zone de Bourges accueille beaucoup moins d'élèves qu'elle n'en laisse partir pour les domaines "agriculture", "transports, logistique" et "informatique". 1 Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'emploi 2 Les métiers des services comprennent les domaines "hôtellerie, restauration, alimentation", "communication, information, art et spectacle", "services à la personne", "coiffure, esthétique, services divers", "propreté, sécurité, gardiennage", et "santé, action sociale, culturelle et sportive". 3 Les années correspondent aux années de la rentrée scolaire Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 3

8 EMPLOI SALARIÉ ET TAUX DE CHOMAGE Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 4

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11 LES MOUVEMENTS DE MAIN D'ŒUVRE Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 7

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16 LE MARCHÉ DU TRAVAIL Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 12

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23 Note de lecture : en 2008, on dénombre demandes d'emploi enregistrées. Le taux de tension (rapport entre offres enregistrées et demandes enregistrées) atteint le pourcentage de 150 %. Parmi les demandeurs d'emplois inscrits pendant l'année 2008, 66,5 % sont sortis du chômage (taux d'écoulement). 19

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25 LA FORMATION Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi 21

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29 ns = effectifs formés dans la zone de bourges et résidants dans une autre zone inférieurs à 5, 320 jeunes habitent à Aubigny et se forment à Bourges. 25

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31 Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi

32 Offre de service en ligne Actualités, outils et documentation en ligne sur la formation professionnelle et l emploi dont le présent document L offre de formation en région Centre (plus de 4000 formations et 1000 organismes référencés) L accueil, l information et l orientation du public La validation des acquis de l expérience (VAE) Le dispositif de lutte contre l illettrisme Les emplois émergents (secteurs de l environnement, de la médiation sociale, du tourisme ) Observatoire Régional de la Formation et de l'emploi