FORMATION SUPERIEURE PARAMEDICALE DE CONSTANTINE LES ANTICORPS ANTI-NUCLEAIRES (AAN)

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1 FORMATION SUPERIEURE PARAMEDICALE DE CONSTANTINE LES ANTICORPS ANTI-NUCLEAIRES (AAN) Année pédagogique

2 Plan 1-Rappels sur les maladies auto-immunes 2-Les marqueurs 3-Démarche sérodiagnostic des maladies auto-immunes 4-Anticorps anti-nucléaires 5-Indication du dosage 6-Démarche sérodiagnostic (recherche des anticorps anti-nucléaires) 7-Méthodes de détection

3 1- Rappels sur maladies auto-immunes Les maladies auto-immunes représentent la 3ème cause de morbidité après les affections cardio-vasculaires et les cancers. Elles surviennent souvent chez des sujets jeunes mais la fréquence des auto-anticorps augmente avec l'âge et leur présence n'est pas synonyme de maladie et doit - pour être significative - être associée à des signes cliniques. Toutefois, leur découverte peut nécessiter un complément de bilan et - pour le moins - une surveillance car certains auto-anticorps sont prédictifs de pathologies. 2- Les marqueurs Les anticorps non spécifiques d'organes (AC-NSO) - Les anticorps antinucléaires (AAN, ANA ou ACAN ou AC-AN - Les anticorps anti-organites cytoplasmiques (anti-mitochondries (AMA), antiréticulum (LKM), anti-actinine (Anti-muscle lisse) Les anticorps anti-cytoplasme des polynucléaires (ACPN ou ANCA) Les anticorps spécifiques d'organes (SO ou AC-SO) Les anti-corps anti-phopholipides (APL) Les facteurs rhumatoïdes (FR) NB : FR et APL ont moins d'intérêt diagnostiques car peu spécifiques 3- Démarche sérodiagnostic des maladies auto-immunes Les cytopénies (anémie, leucopénie, thrombopénie) et l'hypergammaglobulinémie polyclonale doivent faire évoquer une maladie auto-immune, en particulier un lupus systémique ou un syndrome de Goujerot-Sjögren. NB : La découverte d'une hypergammaglobulinémie polyclonale est possible lors d'une maladie auto-immune. Sa présence peut fausser les dosages biologiques et les tests immunologiques. Chaque fois que l'interrogatoire, l'examen clinique et les examens biologiques d'un patient évoquent une maladie auto-immune Pour les maladies non spécifiques d'organe (NSO) Rechercher les anticorps antinucléaires puis identification de leur spécificité. Pour les maladies spécifiques d'organe (SO) Recherche les anticorps dirigés contre l'organe atteint. En cas de symptômes particuliers Demander les tests orientés vers la pathologie suspectée

4 4- Anticorps anti-nucléaires Les anticorps anti-nucléaires (AAN) sont des anticorps réagissant avec divers constituants du noyau cellulaire (ADN, histones, centromères, antigènes nucléaires solubles.). On y associe les anticorps dirigés contre des constituants présents dans le cytoplasme mais provenant du noyau. Plus de cinquante anticorps anti-nucléaires ont été décrits, mais la signification clinique d un grand nombre d entre eux n est pas établie. 5- Indication du dosage Ces anticorps représentent le dépistage indispensable pour le diagnostic des maladies auto-immunes non s p écifiques d o r gane ( ou connectivites o u m al adi es au to -i mmunes systémiques) (Tableau 1). Ils sont recherchés lorsqu une personne présente des symptômes faisant suspecter une maladie auto-immune (devant des signes cliniques plus ou moins spécifiques (arthralgies, sécheresse de la bouche et des yeux, signes cutanés, etc.). Le titre des anticorps varie au cours de l évolution de la maladie, mais il n y a pas de corrélation systématique entre cette variation de titre et l activité clinique de la maladie. Exemple : Les anticorps anti- DNA constituent un marqueur spécifique du lupus érythémateux disséminé. Il s'agit également d'un marqueur important pour le suivi de la maladie : le titre de ces anticorps peut, sous traitement, décroître significativement voir disparaître totalement. Dans la majorité des cas, une chute des anticorps anti-ds-dna est associée à une amélioration clinique. Une augmentation franche précède généralement une poussée clinique. 6- Démarche sérodiagnostic (recherche des anticorps anti-nucléaires) Elle se fait classiquement en 2 étapes: une première étape de dépistage polyvalent d anticorps anti-nucléaires (AAN), puis en cas de positivité, une deuxième étape d identification des spécificités. Les principales spécificités anti-nucléaires recherchées sont: anti-ssa (Ro), anti-ssb (La), anti-sm, anti-scl70, anti-jo1, anti-centromère, anti-rnp. Des recherches d anticorps AAN moins communs, peuvent également être demandées spécifiquement. En résumé : Les anticorps anti-nucléaires (AAN) sont des anticorps réagissant avec divers constituants du noyau cellulaire (ADN, histones, centromères, antigènes nucléaires solubles.). On y associe les anticorps dirigés contre des constituants présents dans le cytoplasme mais provenant du noyau. Plus de cinquante anticorps anti-nucléaires ont été décrits, mais la signification clinique d un grand nombre d entre eux n est pas établie.

5 Tableau 1 : As sociation clini que d es principaux AAN Auto-anticorps Maladie associée (sensibilité %) Anti-ADN natif Lupus Erythémateux Disséminé=LED (80%) Anti-RNP Syndrome de SHARP (100%) LED (25%) Anti-Sm LED (10%) Anti-SSA Syndrome de Gougerot Sjögren (50%), LED (30%) Anti-SSB Syndrome de Gougerot Sjögren (50%), LED (30%) Anti-PCNA LED (3%) Anti-Scl70 Sclérodermie diffuse Anti-centromère Syndrome CREST (80%) Anti-Jo1 Poly-dermatomyosite Anti-Pm/Scl Sclérodermie, Polymyosite 7- Méthodes de détection La sensibilité et la spécificité des différents tests utilisés pour la détection des auto-anticorps peuvent varier passablement d une étude à l autre, et ce pour plusieurs raisons: Il n y a pas de standardisation internationale des méthodes de détection, les valeurs normales peuvent donc varier selon les populations étudiées. Deux méthodes sont habituellement utilisées pour rechercher les ANA: L immunofluorescence indirecte (IFI) : Au vu de sa grande sensibilité, l IFI est utilisée comme test de dépistage; En cas de positivité, L enzyme linked immunosorbent assay (ELISA) : plus spécifique, permet la recherche des auto-anticorps plus spécifiquement associés à certaines pathologies auto-immunes. Pour l IFI, on utilise des cellules HEp-2 (human epithelial cell line type 2), dérivées d une lignée tumorale de cellules épithéliales humaines, qui possèdent de gros noyaux et de gros nucléoles permettant une bonne visualisation des structures nucléaires reconnues par les anticorps du patient; de plus, toutes ces cellules étant tumorales, elles offrent l avantage de présenter de multiples mitoses, utiles à l interprétation et à l identification d anticorps particuliers. Les lames sur lesquelles ont été cultivées les cellules HEp-2 sont incubées avec le sérum du patient à des dilutions croissantes. Les anticorps fixés sur ces cellules sont ensuite révélés grâce à un conjugué anti-igg humaine couplé à un fluorochrome. La lecture des lames et leur interprétation se font à l aide d un microscope à fluorescence. La fluorescence observée peut avoir différents aspects, notamment: homogène ou diffus, périphérique, moucheté ou nucléolaire. En cas de résultat positif, le titre des AAN (1/80, 1/160 ) correspond à la dilution du sérum à laquelle la fluorescence disparaît. L interprétation des différents aspects de la fluorescence est parfois délicate et peut varier d un observateur à l autre.

6 Les différents types de fluorescence correspondent généralement à différentes spécificités (cibles) des anticorps du patient pour des composants cellulaires, qui sont eux-mêmes associés à différentes connectivites. Par exemple, l aspect homogène est typiquement associé à la présence d anticorps anti-adndb (ADN double brin), très évocateurs d un lupus érythémateux systémique, alors que l aspect moucheté correspond à la présence d autoanticorps connus sous le terme d ENA (extractable nuclear antigens) rencontrés dans de nombreuses maladies auto-immunes. On décrit parfois aussi une fluorescence de type nucléolaire rencontrée notamment dans un contexte de sclérodermie. Bien que les cellules HEp-2 aient été développées pour la recherche d anticorps dirigés contre le noyau cellulaire, on peut occasionnellement observer une fluorescence de type cytoplasmique. Celle-ci peut être associée à la présence d auto-anticorps spécifiques connus, reconnaissant des structures antigéniques bien définies, et témoins alors de pathologies autoimmunes particulières. L ELISA utilise des antigènes purifiés ou recombinants comme substrats sur lesquels est incubé le sérum des patients. Les anticorps sont ensuite révélés par un procédé enzymatique. Contrairement à l immunofluorescence indirecte, les résultats obtenus sont objectifs et quantitatifs. Reamrques: En dehors des connectivites, les AAN peuvent être retrouvés, parfois à titre élevé, dans de n o mbreu s es au tres situations pathol o giques ou p h ys i ol o gi ques : Maladies auto-immunes spécifiques d organes (hépatites auto-immunes, thyroïdites, sujets âgés, etc.) Infections virales Cancers.

7 Liste des abréviations Anticorps anti-sm: Auto-anticorps appartenant à la famille des «anticorps antinucléaires», «Sm» correspond aux deux premières lettres du nom de la patiente chez ces anticorps ont été décrits pour la première fois. Anticorps anti-rnp : Auto-anticorps appartenant à la famille des «anticorps antinucléaires», «RNP» correspond à ribonucléoprotéine Anticorps anti-ss-a ou anti-ro : Auto-anticorps appartenant à la famille des «anticorps antinucléaires», «SS» correspond à «syndrome sec» ou «syndrome de Sjögren».«Ro» correspond aux deux premières du nom d un des premiers patients chez qui cet anticorps a été décrit. Anticorps anti-la-ss-b : Auto-anticorps appartenant à la famille des «anticorps antinucléaires», «SS» correspond à «syndrome sec» ou «syndrome de Sjögren». Anticorps anti-scl70 : Auto-anticorps appartenant à la famille des «anticorps antinucléaires», «Scl» correspond à «Sclérodermies systémiques».

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