INDICATEURS DU PROGRAMME PROVINCIAL DE SURVEILLANCE DES INFECTIONS NOSOCOMIALES
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- Claudette Clotilde Renaud
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1 Période 13 ( ) Du 9 mars 214 au 31 mars 214
2 2 INDICATEURS DU PROGRAMME PROVINCIAL DE SURVEILLANCE DES INFECTIONS NOSOCOMIALES TABLEAU 1 : SURVEILLANCE PROVINCIALE DES BACTÉRIÉMIES D ORIGINE NOSOCOMIALE - HÔPITAL PIERRE-BOUCHER TYPES D INFECTIONS - nombre de cas Pér. 13 Bactériémies à Staphylococcus aureus d origine nosocomiale S. aureus sensible (SASM) S. aureus résistant (SARM) Bactériémies sur cathéters centraux aux soins intensifs Bactériémies nosocomiales pan-hospitalières (BACTOT) Primaire non reliée au cathéter 2
3 3 TABLEAU 2 : SURVEILLANCE PROVINCIALE DU CLOSTRIDIUM DIFFICILE D ORIGINE NOSOCOMIALE - HÔPITAL PIERRE-BOUCHER Diarrhée associée au Clostridium difficile d origine nosocomiale (DACD) Pér.13 Nombre de cas Taux d incidence (par 1 jours-présence)
4 4 TABLEAU 3 : SURVEILLANCE PROVINCIALE DE L ENTÉROCOQUE RÉSISTANT À LA VANCOMYCINE D ORIGINE NOSOCOMIALE HÔPITAL PIERRE-BOUCHER Entérocoque résistant à la vancomycine d origine nosocomiale (ERV) Pér.13 Nombre total de dépistages faits durant la période Nombre total de dépistages positifs Nombre total de catégorie 1A* 1 Nombre total de catégorie 1B* 2 Nombre de colonisations Nombre d infections Taux d incidence* 1 (par 1 jours-présence) 471 * 1 Cas de catégorie 1A : Nouveau cas d ERV d origine nosocomiale relié à l hospitalisation actuelle dans l installation déclarante. * 2 Cas de catégorie 1B: Nouveau cas d ERV d origine nosocomiale relié à une hospitalisation antérieure dans l installation déclarante * À titre de comparaison, seules les données de surveillance des cas d ERV de la catégorie 1A sont disponibles au niveau provincial.
5 5 TABLEAU 4 : PROGRAMME DE SURVEILLANCE RÉGIONALE DU STAPHYLOCOCCUS AUREUS RÉSISTANT À LA MÉTHICILLINE D ORIGINE NOSOCOMIALE HÔPITAL PIERRE-BOUCHER Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline d origine nosocomiale (SARM) Pér. 13 Nombre total de tests de dépistages faits durant la période Nombre de cas (dépistages et spécimens cliniques) Nombre de colonisations Nombre d infections Information non disponible Taux d incidence (par 1 jours-présence)
6 6 TABLEAU 5 : SURVEILLANCE LOCALE DE L INFLUENZA HÔPITAL PIERRE- BOUCHER INFLUENZA PÉR.13 Nombre de cas d origine communautaire Nombre de cas d origine nosocomiale 5
7 7 FAITS SAILLANTS DES ACTIVITÉS DE L ÉQUIPE EN PRÉVENTION ET CONTRÔLE DES INFECTIONS POUR LA PÉRIODE 13 ( ): HÔPITAL Fin de l éclosion d entérocoque résistant à la vancomycine (ERV) à l unité du 6 e sud. À la période 13 s est conclue l éclosion d ERV qui sévissait à l unité du 6 e sud depuis la période 1. Les mesures de prévention et contrôle de l ERV, instaurées à la période 1, ainsi que les dépistages hebdomadaires, se sont terminés le 2 mars dernier. Au total, 13 cas ont été répertoriés en lien avec l éclosion. Tous sont colonisés, aucun n a présenté d infection. L équipe de prévention et contrôle des infections tient à remercier la coordonnatrice des programmes clientèles de médecine générale et spécialisée, Mme Christine Tardif, les membres de l équipe soignante du 6 e Sud, les professionnels qui œuvrent au sein de cette unité, les techniciennes au laboratoire de microbiologie, le service d hygiène et de salubrité et tous ceux qui ont contribué, par leurs efforts, au contrôle de cette éclosion.
8 8 Fin de l éclosion d ERV à l unité du 7 e sud L éclosion d ERV à l unité du 7 e sud s est terminée à la période 13, suite à une série de trois dépistages hebdomadaires des patients de l unité, dont les résultats se sont avérés négatifs. Rappelons qu à la période 12, suite à la découverte d un nouveau cas d ERV d origine nosocomiale au 7 e sud, une série de dépistages a permis de découvrir cinq autres cas en lien avec le premier cas. Les mesures de prévention et contrôle de l ERV ainsi que les dépistages hebdomadaires ont donc été arrêtés le 21 mars dernier. Les activités normales ont alors repris sur l unité. Au total, 6 cas ont été répertoriés en lien avec cette éclosion. Tous sont colonisés, aucun n a présenté d infection. L équipe de prévention et contrôle des infections tient à remercier la coordonnatrice de la clientèle en cardiologie, Mme Paule Myrand, les membres de l équipe soignante du 7e sud, les professionnels qui œuvrent au sein de cette unité et tous ceux qui ont contribué, par leurs efforts, au contrôle de cette éclosion.
9 9 Éclosion de C. difficile à l unité du 6 e nord Une éclosion de C. difficile a été déclarée le 13 mars à la période 13, suite à l observation d une augmentation de nouveaux cas attribuables à l unité du 6 e nord au cours des périodes précédentes. Des mesures de prévention et contrôle du C. difficile ainsi que des mesures d hygiène et salubrité ont rapidement été instaurées. Le personnel a été rencontré afin de les sensibiliser à ces mesures. Une lettre de recommandations en lien avec l éclosion a été remise aux patients ou à leur famille. Les admissions sur l unité n ont pas été suspendues mais il n y a plus eu de transferts vers les autres unités à moins de nécessité médicale. Une chambre tampon a été libérée afin de faciliter le transfert d un cas suspecté de DACD, en attente d une confirmation. Le vendredi 14 mars, l équipe d hygiène et salubrité a procédé au grand nettoyage et désinfection de l unité en trois étapes. Une désinfection des surfaces fréquemment touchées (high touch) a été réalisée trois fois par jour tout au long de l éclosion. Un lavabo portatif a été mis à la disposition de tous, à l entrée/sortie de l unité, afin que tous puissent procéder à l hygiène des mains à l eau et au savon, puisque c est la technique qui est recommandée en présence de la bactérie C. difficile. Un agent de sécurité a également été présent quotidiennement afin de s assurer que le Règlement concernant les heures des visites et règles de conduite des visiteurs du CSSS Pierre-Boucher soit appliquée. N.B. Bien qu une éclosion à C. difficile soit toujours préoccupante et que différents facteurs interfèrent lors de la survenue d une éclosion, signalons que le taux d incidence de C. difficile de notre établissement demeure en-dessous du taux d incidence moyen de C. difficile au Québec et ce, depuis plusieurs périodes. Ceci démontre que les mesures implantées lors d éclosion sont sommes toutes efficaces.
10 1 Audits d hygiène des mains À la période 13, un blitz d audits d hygiène des mains s est effectué, notamment à l hôpital et dans les CLSC, afin de conclure l ensemble du dossier des audits La présentation des résultats d audits d hygiène des mains avait débuté dans certains centres d hébergement lors des périodes précédentes. D autres présentations de résultats sont à venir pour le reste des centres d hébergement. Suite à la diffusion des résultats, l organisation doit se pencher sur les pistes d amélioration en vue d augmenter la conformité à l hygiène des mains dans l ensemble des installations du CSSS. Le plan d amélioration sera enrichi des pistes de solutions identifiées lors de la tenue des audits et il sera bonifié suite à la présentation des résultats aux directions, instances et intervenants concernés.
11 11 ENTRES D HÉBERGEMENT SURVEILLANCE LOCALE DES INFECTIONS NOSOCOMIALES EN CENTRES D HÉBERGEMENT Influenza (A et B) Nombre de cas Nombre d éclosion INFECTIONS Pér. 13 Diarrhée associée à Clostridium difficile d origine nosocomiale Nombre de cas Gastroentérite Nombre d éclosion 9 2 La saison grippale est débutée dans les centres d hébergement ÉCLOSION D INFLUENZA DANS LES CENTRES D HÉBERGEMENT DU LITTORAL À la période 13, à l unité du rez-de-chaussée du Centre d hébergement De Contrecoeur et également à l unité du rez-de-chaussée du Centre d hébergement De Lajemmerais, il y a eu début d éclosion d influenza de type B. Quelques cas positifs à l influenza ont rapidement été placés en précautions additionnelles de gouttelettes-contact. Des mesures de prévention et contrôle des infections de l influenza ainsi que des mesures d hygiène et salubrité ont été instaurées. Plusieurs cas de SAG (syndrome d allure grippale) sont survenus dans le même temps sur ces deux unités. Ils ont été placés en précautions additionnelles gouttelettes-contact et ont été dépistés. Des avis d éclosion ont été diffusés et des affiches annonçant les mesures à respecter ont été apposées aux entrées de ces centres d hébergement. Les familles ont également été contactées. Une relance de la vaccination antigrippale a de nouveau été effectuée auprès des employés. Notez que l influenza de type B est en hausse au Québec à cette période de l année. Les admissions n ont pas été suspendues pour le moment. L INSPQ (Institut national de santé publique du Québec) a émis de nouvelles recommandations concernant la prise en charge des éclosions d influenza afin de tenter de limiter la fermeture des unités de soins touchées et de maintenir l accessibilité aux soins. À moins d une situation exceptionnelle, une approche par étapes est proposée avant que ne soit envisagée la fermeture d une unité lors d une éclosion d influenza.
12 12 FORMATION Les formations lors de la journée d accueil pour tous les nouveaux employés ainsi que les formations sur les pratiques de base et les précautions additionnelles destinées aux infirmières, infirmières auxiliaires et aux préposés aux bénéficiaires se poursuivent à la période 13. Environ 35 personnes ont assisté à ces formations. Le 17 mars dernier, une formation sur les pratiques de base, dont l hygiène des mains, et sur les précautions additionnelles a été donnée aux assistantes-techniques en pharmacie dans le cadre de nouvelles fonctions qu elles doivent accomplir auprès des usagers. VOTRE ÉQUIPE DE PRÉVENTION ET CONTRÔLE DES INFECTIONS
13 13
Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen
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