CONCOURS COMMUN 2004

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "CONCOURS COMMUN 2004"

Transcription

1 CONCOURS COMMUN 4 DES ECOLES DES MINES D ALBI, ALES, DOUAI, NANTES Ereuve Sécifique de Mathématiques (filière MPSI Premier roblème I. Résolution d équations différentielles. Notons (E l équation roosée. La fonction t tht est continue sur R. Donc, les solutions de (E sur R sont de la forme λf, λ R, où f est une solution non nulle de (E sur R. Soit z une fonction dérivable sur R. z solution de (E sur R t R, z (t+th(tz(t t R, ch(tz (t+sh(tz(t t R, (ch.z (t C R/ t R, ch(tz(t C C R/ t R, z(t C cht Les solutions de (E sur R sont les fonctions de la forme t C cht, C R. Maintenant, our une telle fonction z, z( C (E sur R vérifiant z(, à savoir C. Par suite, il existe une et une seule solution z de t R, z (t cht.. Notons (E l équation roosée. Les fonctions t tht et t t tht sont continues sur R. Donc, les solutions de (E sur R sont de la forme λz +f, λ R, où f est une solution de (E sur R. Déterminons une solution articulière de (E ar la méthode de variation de la constante. Il existe une solution articulière de (E sur R de la forme C.z où C est est une fonction dérivable sur R. Puisque, on a (Cz + th(t(cz C z +C(z + th(tz C z, Cz solution de (E sur R t R, C (tz (t t. tht t R, C (t t. tht. cht t R, C (t t. sht Une intégration ar arties fournit alors t sht dt t cht cht dt t cht sht+λ. On eut rendre our tout réel t, C(t t cht sht et donc C(tz (t t cht sht t tht. Une solution cht articulière de (E sur R est donc la fonction t t tht. Les solutions de (E sont les fonctions de la forme t t tht+ C cht, C R. Maintenant, our une telle fonction z, z( + C z de (E sur R vérifiant z(, à savoir C. Par suite, il existe une et une seule solution t R, z (t t tht. htt :// c Jean-Louis Rouget, 5. Tous droits réservés.

2 II. Etude d un arc aramétré 3. Soit t R. On sait que la fonction ch est aire et que la fonction th est imaire. Donc Donc M( t (x( t,y( t ( x(t,y(t s (Oy (M(t. (Oy est un axe de symétrie de (Γ. 4. Quand t tend vers +, x(t tend vers + et y(t tend vers. On en déduit que la droite (x est asymtote à (Γ quand t tend vers +. Par symétrie, l axe (Ox est également asymtote à (Γ quand t tend vers. De lus, our tout réel t, > ce qui montre que (Γ est au-dessus de (Ox. cht 5. Les fonctions x et y sont dérivables sur R et our t réel donné, on a x (t ( th t th t et y (t sht ch t. La fonction x est dérivable sur R et la fonction x est strictement ositive sur R. Donc la fonction x est strictement croissante sur R. La fonctiony est strictement ositive sur],[ et strictement négative sur],+ [. Doncyest strictement croissante sur ], ] et strictement décroissante sur [, + [. Tableau de variations conjointes des fonctions x et y t x x y y + 6. Le oint A d abscisse est le oint M( (,. Puisque x ( y ( le oint M( est un oint singulier. Pour t réel non nul donné. Le coefficient directeur de la droite (M(M(t est y(t y( x(t x( cht t tht cht t cht sht. Quand t tend vers, cht t. D autre art, ( ( t cht sht t + t +o(t t+ t3 6 +o(t3 t3 3 +o(t3. Donc y(t y( x(t x( t / t 3 /3 3 t. htt :// c Jean-Louis Rouget, 5. Tous droits réservés.

3 Par suite, y(t y( lim t x(t x( t< y(t y( + et lim t x(t x(. t> On en déduit que la tangente à (Γ en A est (Oy. De lus, our des raisons de symétrie, le oint A est un oint de rebroussement de remière esèce. 7. a Soit t le réel tel que sht. Alors, (uisque la fonction ch est strictement ositive sur R, cht + sh t+ + uis tht sht cht. si sht, alors cht et tht. Déterminons alors t. On sait que sh t t argsh. De lus, et donc e t cht+sht +, ( + t ln. b Pour tout réel non nul t, la tangente en M(t est dirigée ar le vecteur de la tangente en M(t est y (t x (t sht ch t. th t sht. dm dt (t (x (t,y (t. Le coefficient directeur Ce coefficient directeur vaut si et seulement si sht vaut ou encore, d arès a, t vaut ln( +. Dans ce cas, cht et tht. Le coefficient directeur de la tangente en M(ln( + (ln( +, étant, une ( équation de cette tangente est y x (ln( + + ce qui s écrit encore y x+ln( Allure de (Γ (Γ 4 3 O 3 4 htt :// 3 c Jean-Louis Rouget, 5. Tous droits réservés.

4 ( 9. a Pour tout réel non nul t, la tangente au oint M(t est dirigée ar le vecteur th t, sht ch t Un autre vecteur directeur est ( sht,. Ce dernier résultat reste vrai quand t d arès 6. Donc our tout réel t, un vecteur directeur de la tangente en M(t est ( sht,. Une équation de la tangente en M(t est donc.(x (t tht+sht(y ou encore cht x+(shty t. b Cette tangente n est jamais arallèle à (Ox. Elle coue l axe (x en le oint N (t,. Par suite, MN (tht + ch t sh t+ ch. t t R, M(tN(t. sht ch ( sht,. t III. Etude d intégrales et de suites Soient k N et x R. La fonction t ch k t est continue sur [,x] si x et sur [x,] si x <. Donc I k(x existe.. Soit x R. En osant u e t et donc t lnu uis dt du u, on obtient I (x x cht dt e x e t dt +e t u+ u du e x u +u du (Arctan(ex π 4. x R, I (x Arctan(e x π.. Soit x R. I (x ch t dt [tht]x thx. x R, I (x thx.. a Soient k N et x R. Les fonctions t sht et t ch k+ t sont de classe C sur [,x] si x et sur [x,] si x <. On eut donc effectuer une intégration ar arties qui fournit : Par suite, I k ch k t dt [ cht. ch k+ t dt sht. ch k+ t shx ch k+ x +(k+ sh t shx ch k+ dt t ch k+ x +(k+ shx ( ch k+ x +(k+ x ch k t dt ch k+ t dt shx ch k+ x +(k+(i k I k+. ] x sht (k+sht ch k+ t ch t ch k+ t dt dt On a montré que (k+i k+ shx ch k+ x +ki k. k N, x R, I k+ k k+ I k + k+ shx ch k+ x. htt :// 4 c Jean-Louis Rouget, 5. Tous droits réservés.

5 b et I 3 I + shx ch x (Arctan(ex π + shx ch x Arctan(ex + shx ch x π 4, I 4 3 I + shx 3 ch 3 x 3 thx+ shx 3 ch 3 x. x R, I 3 (x Arctan(e x + shx ch x π 4 et I 4(x shx thx+ 3 3ch 3 x. 3. a Soient k N et x R. En osant u t, on obtient Donc, I k ( x x x ch k t dt x ch k ( u ( du ch k u du I k(x. k N, I k est imaire. b Soit k N. Puisque la fonction ch est continue sur R et ne s annule as sur R, la fonction t ch k est définie et t continue sur R. On en déduit que la fonction I k est définie et dérivable sur R et en articulier est continue sur R. c Soit k N. La fonction t ch k t est de classe C sur R en tant qu inverse d une fonction de classe C et ne s annulant as sur R. On en déduit que la fonction I k est de classe C sur R. 4. Soit k N. Pour tout réel x, on a et enfin I I k (x k shx ch k, uis I k (x x ch k+ x, k (chx (x k ch k+ x + shx (k+shx ch k+ x k ch x (k+sh x ch k+. x 5. Soit k N. La fonction I k est de classe C sur R et en articulier admet un déveloement limité d ordre 3 en fourni ar la formule de Taylor-Young. I k (x I k (+I I k k (x+ ( x + I k ( x 3 +o(x 3 x 6 x +.x+.x + k 6 x3 +o(x 3 x k x 6 x3 +o(x 3. I k (x x x k 6 x3 +o(x Soit k N. Pour tout réel x, I k (x ch k x >. Donc la fonction I k est strictement croissante sur R. 7. a Soit k N. La fonction I k est strictement croissante sur R et en articulier, our tout entier naturel n, on a u n+ I k (n+ > I k (n u n. La suite (u n est strictement croissante. htt :// 5 c Jean-Louis Rouget, 5. Tous droits réservés.

6 b Soit t un réel ositif. Puisque e t >, cht e t +e t e t e t. Soit alors k N et n N. Par croissance de l intégrale, on a I k (n n ( k dt cht n (e t k dt k n e kt dt k k ( e nk k k. k N, n N, I k (n k k. La suite (u n est ainsi croissante et majorée (ar k k. On en déduit que la suite (u n converge. 8. a Soit k N. La fonction I k est croissante sur R. Pour tout réel ositif x on a alors I k (x I k (E(x+ k k. Ainsi, la fonction I k est croissante sur R + et majorée (ar k k. La fonction I k a donc une limite réelle en + ou encore J k existe dans R. b J lim I (x lim x + x + (Arctan(ex π π et J lim I (x lim (thx. x + x + J π et J. c Soit k N. (car ( k J k+ lim I k+(x lim x + x + k+ I k(x+ k+ shx ch k+ x e x / (e x / k+ ke kx. k N, J k+ k k+ J k. Détaillons davantage cette récurrence. Pour les entiers imairs, elle s écrit N, J + J. Donc our tout entier naturel non nul, on a shx ch k+ x. k k+ J k, J J (( ( ( 3... (((...(..(.. π (! π (!. ce qui reste vrai quand. N, J + (! (! π. De même, our les entiers airs, la récurrence s écrit, J J. Donc our tout entier naturel suérieur ou égal à, on a J J (( ( ( ( ( ( (!, (! ce qui reste vrai quand. N, J ((!. (! htt :// 6 c Jean-Louis Rouget, 5. Tous droits réservés.

7 Deuxième roblème I. Etude de structures. a E {ae, +be, +ce,, (a,b,c R 3 } Vect(E,,E,,E,. Donc, E est un sous-esace vectoriel de M (R. b D arès a, la famille (E,,E,,E, est une famille génératrice de E. D autre art, la famille (E,,E,,E, est libre en tant que sous-famille de la famille libre (E,,E,,E,,E, (qui est la base canonique de M (R. Ainsi une base de E est (E,,E,,E, et dim(e 3.. a Soient (a,b,c,a,b,c R 6. ( a c b ( a c b Ainsi, le roduit de deux éléments de E est encore un élément de E et ( aa ac +cb bb E. E est stable our la multilication des matrices. ( b E car I E. Puisque (E,+,. est un sous-esace vectoriel de (M (R,+,., (E,+ est en articulier un sous-groue de (M (R,+ et on a : (M,N E, M N E. Puisque E est stable our le roduit matriciel, on a (M,N E, M N E. En résumé, I E ; (M,N E, M N E ; (M,N E, M N E. On en déduit que E est un sous-anneau de l anneau (M (R,+,. c E, et E, sont dans E. E, E, et E, E, E,. Donc E, E, E, E, et E n est as commutatif. 3. Vérifions ( que G est un sous-groue de (G L (R,. I G et donc G. Soit (a, b, c ], + [ ], + [ R. Alors ( a c det ab >, b ( a c et en articulier det. Donc tout élément de G est dans G L b (R ou encore G G L (R. Soit (a,b,c,a,b,c ],+ [ ],+ [ R ],+ [ ],+ [ R. Alors ( a c b ( a c b Soit (a, b, c ], + [ ], + [ R. On sait que ( a c ( b c b ab a a Finalement, G est un sous-groue de (G L (R, et en articulier, ( aa ac +cb bb G car aa > et bb >. G est un groue multilicatif. c ab G car a > et b >. b htt :// 7 c Jean-Louis Rouget, 5. Tous droits réservés.

8 II. Puissances d une matrice et suites ( a c 4. a Soit (a,b,c R 3 tel que a b uis A. Montrons ar récurrence que b N, A a c a b. b Pour, a c a b ( a c A b b. La formule roosée est donc vraie our. Soit N. Suosons que A A + A A a c a b b a c a b b ( a c b. Alors a+ c a (+b(a b b + a+ ca +bc a b b + a+ c a+ b + b +. On a montré ar récurrence que N, (a,b,c R 3, a b ( a c b a c a b b. ( a c b Soit (a,c R uis A. On a donc A ai a + ce,. On note que E, et donc que our k, E k,. Mais alors, uisque les matrices ai et ce, commutent, la formule du binôme de Newton ermet d écrire our N On a montré que A (ai +ce, k N, (a,c R, ( (ai k (ce, k a I +a ce,. k ( a c a ( a a c a. 5. a Inégalité de Taylor-Lagrange. Soient n un entier naturel, I un intervalle de R et f une fonction de classe C n+ sur I à valeurs dans R (ou C. Si il existe un réel M tel que our tout réel t de I, f (n+ (t M, alors (a,b I n, f(b k f (k (a k! (b a k M b a n+. (n+! b Soient n un entier naturel non nul et x un réel. Soit I l intervalle [,x] si x et [x,] si x <. Pour t I, osons f(t e t. f est de classe C n+ sur I et our tout réel t de I, on a f (n+ (t e t e x, car si x, t I t x x et si x <, t I t t x x. htt :// 8 c Jean-Louis Rouget, 5. Tous droits réservés.

9 Aliquons alors l inégalité de Taylor-Lagrange avec a et b x. Puisque our tout entier naturel k, on a f (k ( e, on obtient n x k ex k! x n+ e x (n+!. k Les théorèmes de croissances comarées ermettent d affirmer que géométrique et d une factorielle et on a donc montré que x R, lim n + ϕ n(x e x. lim n + x n+ (n+! (comaraison d une suite c Soient n N et (a,b,c R 3 tel que a b. D arès 4.a, on a Ainsi, B n n a c a b! b n a! c ( n a! n n b! b!. α n ϕ n (a, β n ϕ n (b et γ n c ϕ n(a ϕ n (b. La question b ermet d affirmer que les suites (α n, (β n et (γ n convergent et que ces suites ont our limites resectives α e a, β e b et γ c ea e b. d Soient n N et (a,c R. D arès 4.b, on a B n n ( a ca! a n a! c n a! n a! n a! c n a! n a! n a! c n n a (! a! Ainsi, α n ϕ n (a et γ n cϕ n (a. La question b ermet d affirmer que les suites (α n et (γ n convergent et que ces suites ont our limites resectives 6. a D arès 5.b, l image ar f de la matrice nulle est α e a et γ ce a. ( f n est as linéaire. I. En articulier, f( et donc ( ( b Soient (a,b,c,a,b,c R 6 a c uis A a c et A b tels que f(a b f(a. On a déjà dans tous les cas e a e a et e b e b ce qui fournit a a et b b. htt :// 9 c Jean-Louis Rouget, 5. Tous droits réservés.

10 Maintenant e a e b e a e b si de lus a b alors a b et l égalité f(a f(a imose c c et finalement c c a b a b car ea e b e ea b. a b a b si ar contre a b alors a b et l égalité f(a f(a imose c e a c e a et finalement c c car e a e a. On a montré que (A,A E, (f(a f(a A A et donc que f est injective. c Pour tout élément A de E, les coefficients diagonaux de f(a sont des réels strictement ositifs. Donc ar exemle, la matrice nulle (qui est un élément de E n a as d antécédent ar f dans E. f n est as surjective. d D arès ce qui récède, on a f(e G. Montrons ( que l on a aussi G f(e. a Soit A un élément quelconque de G. Posons A c b où a, b et c sont trois réels tels que a > et b >. si a b, osons a lna, b lnb et c c lna lnb ( a c a b uis A. Alors a b et b f(a ea c ea e b a c lna lnb a b ( a b lna lnb a c e b b b A. Dans ce remier cas, on a trouvé un élément A de( E tel que f(a A. si a b, osons a lna et c c a c a uis A. Alors a ( ( ( e a ce f(a a a c e a a a c a a A. a Dans ce deuxième cas, on a aussi trouvé un élément A de E tel que f(a A. On a montré que A G, A E/ f(a A et donc que G f(e. Finalement f(e G. 7. a Premier cas. Soit (a,b,c R 3 tel que a b. On a déjà A I ea c ea e b e b e a e b et d arès la question 4.a N, (A I (ea c (ea (e b. (e b Mais alors,. Comme a b, on a n N, a n c n c n ( (e a, b n et n ( (e a n ( (e b n ( (e b. htt :// c Jean-Louis Rouget, 5. Tous droits réservés.

11 ( e Deuxième cas. Soit (a,c R. On a déjà A I a ce a e a Mais alors, n N, a n N, (A I. D arès la question 4.b ( (e a ce a (e a (e a. n ( n (e a, et c n ce a ( (e a. b Soient n un entier naturel non nul et x un réel de ],[. Soit I l intervalle [,x]. Pour t I, osons f(t ln(+t. f est de classe C n+ sur I. On a déjà t I, f (t +t. Mais alors, on obtient facilement ar récurrence : k,n+, t I, f (k (t (f (k (t ( k (k! (+t k. En articulier, our tout réel t de I, on a f (n+ (t ( n (n! (+t n+ n! n!. (+t n+ D autre art, f( et our tout k,n, f (k ( ( k (k! ( k. k! k! k Aliquons alors l inégalité de Taylor-Lagrange avec a, b x et M n!. On obtient n ln(+x ( k xk k n! x n+ (n+! xn+ n+ n+. Quand n tend vers +, n+ k tend vers et on a donc montré que x ], [, lim n + ψ n(x ln(+x. c Puisque < a < ln et < b < ln on a < e a < et < e b <. On eut donc aliquer ce qui récède au réel x e a ou au réel x e b. Dans tous les cas, on a our tout entier naturel non nul n, a n ψ n (e a et b n ψ n (e b. Les deux suites (a n et (b n convergent resectivement vers ln(+(e a a et ln(+(e b b. Ensuite, si a b, our tout entier naturel non nul n on a c n c (ψ n(a ψ n (b. Dans ce cas, la suite (c n converge vers c ( ln(+(e a ln(+(e b c ( c. Mais si a b, our tout entier naturel non nul n on a n n c n ce a ( (e a ce a ( e a ce a ( ea n ( e a (a > ea > e a c( ( e a n Maintenant < a < ln < e a < et donc la suite (c n converge vers c. Finalement dans tous les cas, lim a n a, lim b n b et n + n + lim c n c. n + htt :// c Jean-Louis Rouget, 5. Tous droits réservés.

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette

Plus en détail

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

Développements limités, équivalents et calculs de limites

Développements limités, équivalents et calculs de limites Développements ités, équivalents et calculs de ites Eercice. Déterminer le développement ité en 0 à l ordre n des fonctions suivantes :. f() e (+) 3 n. g() sin() +ln(+) n 3 3. h() e sh() n 4. i() sin(

Plus en détail

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. 1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le

Plus en détail

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites Suites numériques 4 1 Autres recettes pour calculer les limites La propriété suivante permet de calculer certaines limites comme on verra dans les exemples qui suivent. Propriété 1. Si u n l et fx) est

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours.

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours. Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs Eo7 Limites de fonctions Théorie Eercice Montrer que toute fonction périodique et non constante n admet pas de ite en + Montrer que toute fonction croissante et majorée admet une ite finie en + Indication

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin. Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).

Plus en détail

Développements limités usuels en 0

Développements limités usuels en 0 Développements limités usuels en 0 e x sh x ch x sin x cos x = + x! + x! + + xn n! + O ( x n+) = x + x3 3! + + xn+ (n + )! + O ( x n+3) = + x! + x4 4! + + xn (n)! + O ( x n+) = x x3 3! + + ( )n xn+ (n

Plus en détail

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette

Plus en détail

dénombrement, loi binomiale

dénombrement, loi binomiale dénombrement, loi binomiale Table des matières I) Introduction au dénombrement 1 1. Problème ouvert....................................... 2 2. Jeux et dénombrements...................................

Plus en détail

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10 PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?

Plus en détail

F411 - Courbes Paramétrées, Polaires

F411 - Courbes Paramétrées, Polaires 1/43 Courbes Paramétrées Courbes polaires Longueur d un arc, Courbure F411 - Courbes Paramétrées, Polaires Michel Fournié michel.fournie@iut-tlse3.fr http://www.math.univ-toulouse.fr/ fournie/ Année 2012/2013

Plus en détail

Calcul différentiel sur R n Première partie

Calcul différentiel sur R n Première partie Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

Nombre dérivé et tangente

Nombre dérivé et tangente Nombre dérivé et tangente I) Interprétation graphique 1) Taux de variation d une fonction en un point. Soit une fonction définie sur un intervalle I contenant le nombre réel a, soit (C) sa courbe représentative

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

Continuité en un point

Continuité en un point DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à

Plus en détail

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES.

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES. CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE EQUATIONS DIFFERENTIELLES Le but de ce chapitre est la résolution des deux types de systèmes différentiels linéaires

Plus en détail

Problème 1 : applications du plan affine

Problème 1 : applications du plan affine Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées

Plus en détail

Commun à tous les candidats

Commun à tous les candidats EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle

Plus en détail

3. Conditionnement P (B)

3. Conditionnement P (B) Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte

Plus en détail

Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables

Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables 6. 1 Fonctions différentiables de R 2 dans R. 6. 1. 1 Définition de la différentiabilité Nous introduisons la différentiabilité sous l angle des développements

Plus en détail

Chapitre 2. Matrices

Chapitre 2. Matrices Département de mathématiques et informatique L1S1, module A ou B Chapitre 2 Matrices Emmanuel Royer emmanuelroyer@mathuniv-bpclermontfr Ce texte mis gratuitement à votre disposition a été rédigé grâce

Plus en détail

Dérivation : cours. Dérivation dans R

Dérivation : cours. Dérivation dans R TS Dérivation dans R Dans tout le capitre, f désigne une fonction définie sur un intervalle I de R (non vide et non réduit à un élément) et à valeurs dans R. Petits rappels de première Téorème-définition

Plus en détail

Développements limités

Développements limités Université Joseph Fourier, Grenoble Maths en Ligne Développements limités Bernard Ycart Les développements limités sont l outil principal d approximation locale des fonctions. L objectif de ce chapitre

Plus en détail

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Département de Mathématiques École polytechnique Remise en forme mathématique 2013 Suite de Cauchy Soit (X, d) un espace métrique. Une suite

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

Cours de mathématiques

Cours de mathématiques DEUG MIAS premier niveau Cours de mathématiques année 2003/2004 Guillaume Legendre (version révisée du 3 avril 2015) Table des matières 1 Éléments de logique 1 1.1 Assertions...............................................

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la Programmation Linéaire. 5 . Introduction Un programme linéaire s'écrit sous la forme suivante. MinZ(ou maxw) =

Plus en détail

Développements limités. Notion de développement limité

Développements limités. Notion de développement limité MT12 - ch2 Page 1/8 Développements limités Dans tout ce chapitre, I désigne un intervalle de R non vide et non réduit à un point. I Notion de développement limité Dans tout ce paragraphe, a désigne un

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur

Fonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur Service Commun de Formation Continue Année Universitaire 2006-2007 Fonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur Polycopié de cours Rédigé par Yannick Privat Bureau 321 - Institut Élie

Plus en détail

Les emprunts indivis. Administration Économique et Sociale. Mathématiques XA100M

Les emprunts indivis. Administration Économique et Sociale. Mathématiques XA100M Les emprunts indivis Administration Économique et Sociale Mathématiques XA100M Les emprunts indivis sont les emprunts faits auprès d un seul prêteur. On va étudier le cas où le prêteur met à disposition

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé Baccalauréat S ntilles-guyane 11 septembre 14 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Une entreprise de jouets en peluche souhaite commercialiser un nouveau produit et à cette fin, effectue

Plus en détail

O, i, ) ln x. (ln x)2

O, i, ) ln x. (ln x)2 EXERCICE 5 points Commun à tous les candidats Le plan complee est muni d un repère orthonormal O, i, j Étude d une fonction f On considère la fonction f définie sur l intervalle ]0; + [ par : f = ln On

Plus en détail

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010 Applications 1 Introduction Une fonction f (plus précisément, une fonction réelle d une variable réelle) est une règle qui associe à tout réel x au

Plus en détail

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

Texte Agrégation limitée par diffusion interne Page n 1. Texte Agrégation limitée par diffusion interne 1 Le phénomène observé Un fût de déchets radioactifs est enterré secrètement dans le Cantal. Au bout de quelques années, il devient poreux et laisse

Plus en détail

Équations non linéaires

Équations non linéaires Équations non linéaires Objectif : trouver les zéros de fonctions (ou systèmes) non linéaires, c-à-d les valeurs α R telles que f(α) = 0. y f(x) α 1 α 2 α 3 x Equations non lineaires p. 1/49 Exemples et

Plus en détail

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite Suites numériques 3 1 Convergence et limite d une suite Nous savons que les termes de certaines suites s approchent de plus en plus d une certaine valeur quand n augmente : par exemple, les nombres u n

Plus en détail

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables PC*2 2 septembre 2009 Avant-propos À part le théorème de Fubini qui sera démontré dans le cours sur les intégrales à paramètres et qui ne semble pas explicitement

Plus en détail

Mesure d angles et trigonométrie

Mesure d angles et trigonométrie Thierry Ciblac Mesure d angles et trigonométrie Mesure de l angle de deux axes (ou de deux demi-droites) de même origine. - Mesures en degrés : Divisons un cercle en 360 parties égales définissant ainsi

Plus en détail

Moments des variables aléatoires réelles

Moments des variables aléatoires réelles Chapter 6 Moments des variables aléatoires réelles Sommaire 6.1 Espérance des variables aléatoires réelles................................ 46 6.1.1 Définition et calcul........................................

Plus en détail

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence Chapitre 3 Mesures stationnaires et théorèmes de convergence Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée p.1 I. Mesures stationnaires Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée

Plus en détail

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. 14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé.

Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé. Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé. I- ACTIVITES NUMERIQUES (12 points) Exercice 1 (3 points) On considère

Plus en détail

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité Chapitre 1 Calcul différentiel L idée du calcul différentiel est d approcher au voisinage d un point une fonction f par une fonction plus simple (ou d approcher localement le graphe de f par un espace

Plus en détail

Polynômes à plusieurs variables. Résultant

Polynômes à plusieurs variables. Résultant Polynômes à plusieurs variables. Résultant Christophe Ritzenthaler 1 Relations coefficients-racines. Polynômes symétriques Issu de [MS] et de [Goz]. Soit A un anneau intègre. Définition 1.1. Soit a A \

Plus en détail

STATIQUE GRAPHIQUE ET STATIQUE ANALYTIQUE

STATIQUE GRAPHIQUE ET STATIQUE ANALYTIQUE ÉCOLE D'INGÉNIEURS DE FRIBOURG (E.I.F.) SECTION DE MÉCANIQUE G.R. Nicolet, revu en 2006 STATIQUE GRAPHIQUE ET STATIQUE ANALYTIQUE Eléments de calcul vectoriel Opérations avec les forces Equilibre du point

Plus en détail

Equations différentielles linéaires à coefficients constants

Equations différentielles linéaires à coefficients constants Equations différentielles linéaires à coefficients constants Cas des équations d ordre 1 et 2 Cours de : Martine Arrou-Vignod Médiatisation : Johan Millaud Département RT de l IUT de Vélizy Mai 2007 I

Plus en détail

Coefficients binomiaux

Coefficients binomiaux Probabilités L2 Exercices Chapitre 2 Coefficients binomiaux 1 ( ) On appelle chemin une suite de segments de longueur 1, dirigés soit vers le haut, soit vers la droite 1 Dénombrer tous les chemins allant

Plus en détail

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema.

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. Chapitre 5 Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. On s intéresse dans ce chapitre aux dérivées d ordre ou plus d une fonction de plusieurs variables. Comme pour une fonction d une

Plus en détail

Module : réponse d un système linéaire

Module : réponse d un système linéaire BSEL - Physique aliquée Module : réonse d un système linéaire Diaoramas () : diagrammes de Bode, réonse Résumé de cours - Caractérisation d un système hysique - Calcul de la réonse our une entrée donnée

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Correction du baccalauréat ES/L Métropole 20 juin 2014

Correction du baccalauréat ES/L Métropole 20 juin 2014 Correction du baccalauréat ES/L Métropole 0 juin 014 Exercice 1 1. c.. c. 3. c. 4. d. 5. a. P A (B)=1 P A (B)=1 0,3=0,7 D après la formule des probabilités totales : P(B)=P(A B)+P(A B)=0,6 0,3+(1 0,6)

Plus en détail

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Exercice - - L/Math Sup - On multiplie le dénominateur par sa quantité conjuguée, et on obtient : Z = 4 i 3 + i 3 i 3 = 4 i 3 + 3 = + i 3. Pour

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2 Chapitre 8 Fonctions de plusieurs variables 8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles Définition. Une fonction réelle de n variables réelles est une application d une partie de R

Plus en détail

Représentation géométrique d un nombre complexe

Représentation géométrique d un nombre complexe CHAPITRE 1 NOMBRES COMPLEXES 1 Représentation géométrique d un nombre complexe 1. Ensemble des nombres complexes Soit i le nombre tel que i = 1 L ensemble des nombres complexes est l ensemble des nombres

Plus en détail

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité

Plus en détail

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites. Les pages qui suivent comportent, à titre d exemples, les questions d algèbre depuis juillet 003 jusqu à juillet 015, avec leurs solutions. Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Plus en détail

LE PRODUIT SCALAIRE ( En première S )

LE PRODUIT SCALAIRE ( En première S ) LE PRODUIT SCALAIRE ( En première S ) Dernière mise à jour : Jeudi 4 Janvier 007 Vincent OBATON, Enseignant au lycée Stendhal de Grenoble ( Année 006-007 ) 1 Table des matières 1 Grille d autoévaluation

Plus en détail

Angles orientés et trigonométrie

Angles orientés et trigonométrie Chapitre Angles orientés et trigonométrie Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Trigonométrie Cercle trigonométrique. Radian. Mesure d un angle orienté, mesure principale.

Plus en détail

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2.

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2. Eo7 Calculs de déterminants Fiche corrigée par Arnaud Bodin Eercice Calculer les déterminants des matrices suivantes : Correction Vidéo ( ) 0 6 7 3 4 5 8 4 5 6 0 3 4 5 5 6 7 0 3 5 4 3 0 3 0 0 3 0 0 0 3

Plus en détail

Baccalauréat L spécialité, Métropole et Réunion, 19 juin 2009 Corrigé.

Baccalauréat L spécialité, Métropole et Réunion, 19 juin 2009 Corrigé. Baccalauréat L spécialité, Métropole et Réunion, 19 juin 2009 Corrigé. L usage d une calculatrice est autorisé Durée : 3heures Deux annexes sont à rendre avec la copie. Exercice 1 5 points 1_ Soit f la

Plus en détail

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 204 Corrigé EXERCICE 4 points Commun à tous les candidats. Proposition fausse. La tangente T, passant par les points A et B d abscisses distinctes, a pour coefficient

Plus en détail

Cours d analyse numérique SMI-S4

Cours d analyse numérique SMI-S4 ours d analyse numérique SMI-S4 Introduction L objet de l analyse numérique est de concevoir et d étudier des méthodes de résolution de certains problèmes mathématiques, en général issus de problèmes réels,

Plus en détail

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015 Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k

Plus en détail

Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 12 avril 2007

Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 12 avril 2007 Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 1 avril 7 EXERCICE 1 Commun à tous les candidats 4 points 1 a Les vecteurs AB et AC ont pour coordonnées AB ; ; ) et AC 1 ; 4 ; 1) Ils ne sont manifestement pas colinéaires

Plus en détail

1 Définition et premières propriétés des congruences

1 Définition et premières propriétés des congruences Université Paris 13, Institut Galilée Département de Mathématiques Licence 2ème année Informatique 2013-2014 Cours de Mathématiques pour l Informatique Des nombres aux structures Sylviane R. Schwer Leçon

Plus en détail

Activités numériques [13 Points]

Activités numériques [13 Points] N du candidat L emploi de la calculatrice est autorisé. Le soin, la qualité de la présentation entrent pour 2 points dans l appréciation des copies. Les résultats seront soulignés. La correction est disponible

Plus en détail

MESURE ET INTÉGRATION EN UNE DIMENSION. Notes de cours

MESURE ET INTÉGRATION EN UNE DIMENSION. Notes de cours MSUR T INTÉGRATION N UN DIMNSION Notes de cours André Giroux Département de Mathématiques et Statistique Université de Montréal Mai 2004 Table des matières 1 INTRODUCTION 2 1.1 xercices.............................

Plus en détail

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007 Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 7 EXERCICE points. Le plan (P) a une pour équation cartésienne : x+y z+ =. Les coordonnées de H vérifient cette équation donc H appartient à (P) et A n

Plus en détail

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Savoir-faire théoriques (T) : Écrire l équation différentielle associée à un système physique ; Faire apparaître la constante de temps ; Tracer

Plus en détail

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes J. Erhel Janvier 2014 1 Inverse d une matrice carrée et systèmes linéaires Ce paragraphe a pour objet les matrices carrées et les systèmes linéaires.

Plus en détail

IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations

IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations 1- Equation à une inconnue Une équation est une égalité contenant un nombre inconnu noté en général x et qui est appelé l inconnue. Résoudre l équation

Plus en détail

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation )

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation ) DÉRIVÉES I Nombre dérivé - Tangente Eercice 0 ( voir animation ) On considère la fonction f définie par f() = - 2 + 6 pour [-4 ; 4]. ) Tracer la représentation graphique (C) de f dans un repère d'unité

Plus en détail

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48 Méthodes de Polytech Paris-UPMC - p. 1/48 Polynôme d interpolation de Preuve et polynôme de Calcul de l erreur d interpolation Étude de la formule d erreur Autres méthodes - p. 2/48 Polynôme d interpolation

Plus en détail

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre

Plus en détail

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé CCP PSI - 00 Mathématiques : un corrigé Première partie. Définition d une structure euclidienne sur R n [X]... B est clairement symétrique et linéaire par rapport à sa seconde variable. De plus B(P, P

Plus en détail

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale.

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale. MODÉLISATION ET SIMULATION EQUATIONS AUX DIFFÉRENCES (I/II) 1. Rappels théoriques : résolution d équations aux différences 1.1. Équations aux différences. Définition. Soit x k = x(k) X l état scalaire

Plus en détail

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation

Plus en détail

Logique. Plan du chapitre

Logique. Plan du chapitre Logique Ce chapitre est assez abstrait en première lecture, mais est (avec le chapitre suivant «Ensembles») probablement le plus important de l année car il est à la base de tous les raisonnements usuels

Plus en détail

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque Universités Paris 6 et Paris 7 M1 MEEF Analyse (UE 3) 2013-2014 Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque 1 Fonctions intégrables Définition 1 Soit I R un intervalle et soit f : I R + une fonction

Plus en détail