II. Paramagnétisme. Système quantique : En (n = 1, 2, 3.) E n. Aimantation microscopique (moment magnétique) : μn = exp. kt Z.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "II. Paramagnétisme. Système quantique : En (n = 1, 2, 3.) E n. Aimantation microscopique (moment magnétique) : μn = exp. kt Z."

Transcription

1 Système quantique : En (n = 1,,.) Aimantation microscopique (moment magnétique) : Boltzmann : M=N n ( Avec Z (fonction de partition) : ln Z M=NkT H μn = En H ) ( ) E n E n exp H kt Z ( ) E n Z = exp kt n M ln Z χ M= =NkT H H Équations fondamentales du magnétisme 1

2 Brillouin, Curie et van Vleck (0) (1) () E n =E n + E n H+ E n H ère approximation : En () μ n= = E(1) E n n H+... H ème H 1 kt approximation : N χm= n ( ) ( ) ( ) (E n ) E n () E n exp kt kt (1) (0) (0) n Equation de van Vleck E exp n kt

3 Brillouin, Curie et van Vleck Si l'énergie est une fonction linéaire de H : χm = ( ) ( ) (0) (E(1) ) E n N n exp kt kt n (0) E n exp kt n Pour un électron libre soumis à un champ magnétique H ^ ^ H=g e β H s Hamiltonien Zeeman ge : facteur gyromagnétique ou facteur g (,00) β : magnéton de Bohr électronique s : opérateur de spin de l'électron

4 Brillouin, Curie et van Vleck Pour un champ H appliqué suivant l'axe de quantification z : E=g e β H ms Avec ms = ±1/ (g e β ms ) m 0 s N exp Ng e β kt kt kt n χm = = s+ 1 0 exp kt n Ng e β C χm = s(s+ 1)= kt T ( ) ( ) χm = C T Loi de Curie 4

5 Brillouin, Curie et van Vleck Pour un spin quelconque S : ^ S^ H=g β H M S = S, S+ 1,...,S 1, S S 1/ 1 / 5/ 7/ C (cm³ K mol-1) 0,75 1,000 1,876,001 4,77 6,00 7,878 La susceptibilité magnétique s'exprime parfois en moment magnétique effectif μeff : μeff = kt χ M Nβ = g e s(s+ 1) 5

6 Brillouin, Curie et van Vleck χ 1 M = T C S = 1/ et g = 6

7 Brillouin, Curie et van Vleck Aimantation : M =S S ( H Z= exp M S g β M = S kt S x sinh ( S+ 1) Z= x sinh ( ) ) x= () gβh kt M=Ng β S BS ( y ) gβs H y= kt ( ) ( ) S+ 1 S coth y coth y et B S ( y)= S S S S fonction de Brillouin 7

8 Brillouin, Curie et van Vleck H / Oe M sat =Ng β S 8

9 Brillouin, Curie et van Vleck Dans un système multiélectronique, les moments vecteurs (spin et orbital) se couplent et les vecteurs résultant sont : L= l i i s i S= i Etat fondamental : Lmax et Smax quand Σ ml max et Σ ms max ex : configuration électronique d ml terme fondamental (terme spectroscopique) : F S+1 «code de L» 9

10 Brillouin, Curie et van Vleck couplage spin-orbite (LS) : ^ ^ S ^ H=λ L λ : constante de couplage spin-orbite J = L+ S =L + S + L S ( L+ S) En physique quantique : L^ =L(L+ 1) S^ =S (S+ 1) ^ ^ S= ^ λ ( J^ L^ S^ ) H=λ L 10

11 Brillouin, Curie et van Vleck ^ S= ^ λ ( J (J+ 1) L(L+ 1) S (S+ 1) ) E (J, L, S)=λ L J= L S,..., L+ S par pas entier ex : configuration électronique d F, F, F4 sous-couche moins qu'à moitié remplie État fondamental J le plus faible «sous-couche plus qu'à moitié remplie Etat fondamental J le plus fort» 11

12 Brillouin, Curie et van Vleck F F4 Éclatement important devant kt F F «magnétisme» dans le multiplet fondamental ^ ^ g S^ ) H H=β ( L+ e M= L+ S (moment magnétique) Ng J β C χm = J (J+ 1)= kt T 1

13 Brillouin, Curie et van Vleck S (S+ 1) L(L+ 1) g J= + J (J+ 1) exercice pratique : Calculer la constante de Curie pour l'ion Dy(III) (Z = 66) N β 1 =0,1505 cm K mol k C = 14,17 cm³ K mol-1 1

14 Paramagnétisme des électrons libres Paramagnétisme de Pauli (conducteurs) Ex : chaîne d atomes d hydrogène (1s)...-H-H-H-H-H-H-H-H-... Théorie des bandes (d'énergies) 14

15 Paramagnétisme des électrons libres F (niveau de Fermi) E N e-? Champ magnétique conducteur (métal) E H M 0 15

16 Paramagnétisme des électrons libres εf =k T F N μ B χp = k TF - La susceptibilité paramagnétique dite de Pauli des électrons libres est indépendante de la température - TF 104 K : valeur très faible par rapport au paramagnétisme de Curie. 16

17 Anisotropie magnétique Anisotropie sous champ magnétique ^ s^ H=β H g avec ( ) g xx g xy g xz g= g yx g yy g yz g zx g zy g zz Il est toujours possible de déterminer un référentiel (diagonalisation) dans lequel : ( g XX g= g YY g ZZ ) 17

18 Anisotropie magnétique Si le champ est appliqué suivant la direction α (X, Y, Z) : H^ α =β g α H α Sα Pour info : ( ) ( ) ( i /, S = 1/ 0 S X = 0 1/, S y = 0 Z 1/ 0 i / 0 0 1/ ) Matrices de Pauli M S =1 / S^Y M S = 1/ =i / ou M S = 1/ S^Z M S = 1/ = 1/ 18

19 Anisotropie magnétique Ng α β χm = S(S+ 1) kt α χ X + χy + χ Z χ(moyen)= Z Plus précisément : -1 (+Z)O Y ϕ M 1 χ(moyen)= χ (θ, ϕ)sin θ d θ d ϕ 4 π space X 19

20 Anisotropie magnétique Origine : exemple de Cu(II) (d9) 0

21 Anisotropie magnétique E dx²-y² dz² eg O Champ sphérique -(Déstabilisation globale) Cm+ libre (état gazeux) dxy dyz dxz tg Champ octaédrique Levée partielle de dégénérescence -eg déstabilisées tg stabilisées 1

22 Anisotropie magnétique dx²-y² (b1) eg dx²-y² dz² Δ1 Y dz² (a1) ΔO dxy (b) tg Δ X dxy dyz dxz Oh dyz dxz (e) Oh allongé suivant z

23 Anisotropie magnétique Cu(II) : d9 dx²-y² (b1) Couplage spin-orbite < champ cristallin ^ ^ S+ ^ β ( L+ ^ g S^ ) B ^ H=λ L e dz² (a1) 8λ g z =g e Δ dxy (b) λ g x =g y =g e Δ 1 Plus de 5 e- d : λ < 0 dyz dxz (e) Oh allongé suivant z g // =g Z > g e g =g x =g y > g e g // > g

24 Anisotropie magnétique Anisotropie sans champ magnétique (Zero Field Splitting) Pour S > 1/ : éclatement des composantes Zeeman sans champ magnétique MS = 0 Ni(II) S=1 MS = ±1 gz Hz (MS = +1) -gz Hz (MS = -1) 4

25 Anisotropie magnétique ^ ^ H ZFS =S D S 1 ^ H ZFS=D[ S z S(S+ 1)]+ E ( S^x S^y ) Symétrie axiale : E = 0 Symétrie rhombique : E 0 MS = 0 Ni(II) S=1 Axial D<0 MS = ±1 gz Hz (MS = +1) -gz Hz (MS = -1) 5

26 Anisotropie magnétique χ X T + χy T + χ Z T χ(moyen) T = D< c ZT T / cm K mol cxt 0.8 ut / cm K mol kt / D kt / D D < 0 : anisotropie axiale (Ising) D > 0 : anisotropie planaire (XY) 6

27 Anisotropie magnétique S+1 Éléments d Éléments 4f Champ cristallin spin-orbite Champ spin-orbite cristallin L S+1 MS L MJ 7

28 Récapitulatif Compter les électrons célibataires pas toujours aussi simple Pour les configurations d4-d7 en champ octaédrique il existe deux configurations possibles : Haut spin ou bas spin Ex : Fe(II) d6 (Oh) Énergie d'appariement vs. principe de stabilité Champ faible (Haut Spin : HS) (S = ) Champ fort (Bas Spin : BS) (S = 0) 8

29 Récapitulatif Ion Config. χmt(calc, spin) cm³ K mol-1 χmt(obs à 00 K) cm³ K mol-1 Ti(III) d1 0,75 0,-0,6 V(III) d 1 0,98-1,05 Cr(III) d 1,876 1,71-1,90 Cr(II) (HS) d4,001 4,58-,00 Cr(II) (BS) d4 1 1,8-1,6 Mn(II)/Fe(III) (HS) d5 4,75,9-4,65 Mn(II)/Fe(III) (BS) d5 0,75 0,41-0,55 Fe(II) (HS) d6,001,5-4,06 Co(II) (HS) d7 1,876,1-,8 Co(II) (BS) d7 0,75 0,40 Ni(II) d8 1 1,05-0,66 Cu(II) d9 0,75 0,6-0,60 9

30 Récapitulatif Ion Config. gj χmt(calc, T ) cm³ K mol-1 Ce(III) f1 6/7 0,8 Pr(III) f 4/5 1,6 Nd(III) f 8/11 1,64 Pm(III) f4 /5 0,9 Sm(III) f5 /7 0,09 Eu(III), Sm(II) f6 5 0,00 Gd(III), Eu(II) f7 7,88 Tb(III) f8 / 11,8 Dy(III) f9 4/ 14,17 Ho(III) f10 5/4 14,07 Er(III) f11 6/5 11,48 Tm(III) f1 7/6 7,15 Yb(III) f1 8/7,57 0

Théorie des multiplets! appliquée à! la spectroscopie d ʼabsorption X!

Théorie des multiplets! appliquée à! la spectroscopie d ʼabsorption X! Théorie des multiplets! appliquée à! la spectroscopie d ʼabsorption X! Marie-Anne Arrio, Amélie Juhin! Institut de Minéralogie et Physique des Milieux Condensés, Paris! 1! Rappel : défini-on des seuils

Plus en détail

Groupe Nanostructures et Systèmes Quantiques http://www.insp.jussieu.fr/-nanostructures-et-systemes-.html

Groupe Nanostructures et Systèmes Quantiques http://www.insp.jussieu.fr/-nanostructures-et-systemes-.html Axe principal: EDS Axes secondaires : Groupe Nanostructures et Systèmes Quantiques http://www.insp.jussieu.fr/-nanostructures-et-systemes-.html Institut des NanoSciences deparis http://www.insp.jussieu.fr/

Plus en détail

Généralités. Chapitre 1

Généralités. Chapitre 1 Chapitre 1 Généralités Les complexes des métaux de transition sont des molécules constituées d un ou de plusieurs centre(s) métallique(s) (Ti, Fe, Ni, etc.) lié(s) à un certain nombre de «ligands». Ceux-ci

Plus en détail

Différents types de matériaux magnétiques

Différents types de matériaux magnétiques Différents types de matériaux magnétiques Lien entre propriétés microscopiques et macroscopiques Dans un matériau magnétique, chaque atome porte un moment magnétique µ (équivalent microscopique de l aiguille

Plus en détail

GELE5222 Chapitre 9 : Antennes microruban

GELE5222 Chapitre 9 : Antennes microruban GELE5222 Chapitre 9 : Antennes microruban Gabriel Cormier, Ph.D., ing. Université de Moncton Hiver 2012 Gabriel Cormier (UdeM) GELE5222 Chapitre 9 Hiver 2012 1 / 51 Introduction Gabriel Cormier (UdeM)

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Introduction. Mathématiques Quantiques Discrètes

Introduction. Mathématiques Quantiques Discrètes Mathématiques Quantiques Discrètes Didier Robert Facultés des Sciences et Techniques Laboratoire de Mathématiques Jean Leray, Université de Nantes email: v-nantes.fr Commençons par expliquer le titre.

Plus en détail

Mécanique Quantique EL OUARDI EL MOKHTAR LABORATOIRE MÉCANIQUE & ÉNERGÉTIQUE SPÉCIALITÉ : PROCÈDES & ÉNERGÉTIQUE. E-MAIL : dataelouardi@yahoo.

Mécanique Quantique EL OUARDI EL MOKHTAR LABORATOIRE MÉCANIQUE & ÉNERGÉTIQUE SPÉCIALITÉ : PROCÈDES & ÉNERGÉTIQUE. E-MAIL : dataelouardi@yahoo. Mécanique Quantique EL OUARDI EL MOKHTAR LABORATOIRE MÉCANIQUE & ÉNERGÉTIQUE SPÉCIALITÉ : PROCÈDES & ÉNERGÉTIQUE E-MAIL : dataelouardi@yahoo.fr Site Web : dataelouardi.jimdo.com La physique en deux mots

Plus en détail

Introduction à la théorie des graphes. Solutions des exercices

Introduction à la théorie des graphes. Solutions des exercices CAHIERS DE LA CRM Introduction à la théorie des graphes Solutions des exercices Didier Müller CAHIER N O 6 COMMISSION ROMANDE DE MATHÉMATIQUE 1 Graphes non orientés Exercice 1 On obtient le graphe biparti

Plus en détail

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2 Chapitre 8 Fonctions de plusieurs variables 8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles Définition. Une fonction réelle de n variables réelles est une application d une partie de R

Plus en détail

MATHS FINANCIERES. Mireille.Bossy@sophia.inria.fr. Projet OMEGA

MATHS FINANCIERES. Mireille.Bossy@sophia.inria.fr. Projet OMEGA MATHS FINANCIERES Mireille.Bossy@sophia.inria.fr Projet OMEGA Sophia Antipolis, septembre 2004 1. Introduction : la valorisation de contrats optionnels Options d achat et de vente : Call et Put Une option

Plus en détail

Notes du cours MTH1101N Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables

Notes du cours MTH1101N Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables Notes du cours MTH1101N Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables Fausto Errico Département de mathématiques et de génie industriel École Polytechnique de Montréal Automne 2012 Table des matières

Plus en détail

Introduction à l absorption X

Introduction à l absorption X Introduction à l absorption X Yves Joly Institut Néel, CNRS et UJF FAME+, Mai 2012 1 Définition 2 Section efficace Coefficient d absorption linéaire Faisceau monochromatique I 0 Matériau isotrope et homogène,

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables

Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables Guy Desaulniers Département de mathématiques et de génie industriel École Polytechnique de Montréal Automne 2014 Table des matières

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

MESURE DE LA TEMPERATURE

MESURE DE LA TEMPERATURE 145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les

Plus en détail

LES COMPLEXES. Description orbitalaire, Structure, Réactivité, Spectroscopie. Martin VÉROT

LES COMPLEXES. Description orbitalaire, Structure, Réactivité, Spectroscopie. Martin VÉROT LES COMPLEXES Description orbitalaire, Structure, Réactivité, Spectroscopie. Martin VÉROT Prérequis Théorie des groupes (groupe irréductible, décomposition etc..) Chimie quantique /atomistique (Hamiltonien,

Plus en détail

CONCOURS COMMUN 2010 PHYSIQUE

CONCOURS COMMUN 2010 PHYSIQUE CONCOUS COMMUN SUJET A DES ÉCOLES DES MINES D ALBI, ALÈS, DOUAI, NANTES Épreuve de Physique-Chimie (toutes filières) Corrigé Barème total points : Physique points - Chimie 68 points PHYSIQUE Partie A :

Plus en détail

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29 Expérience n 29 Semi-conducteurs Description Le but de cette expérience est la mesure de l énergie d activation intrinsèque de différents échantillons semiconducteurs. 1 Montage expérimental Liste du matériel

Plus en détail

OM 1 Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables

OM 1 Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables PCSI 2013 2014 Certaines partie de ce chapitre ne seront utiles qu à partir de l année prochaine, mais une grande partie nous servira dès cette année.

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Capteur à CO2 en solution

Capteur à CO2 en solution Capteur à CO2 en solution Référence PS-2147CI Boîtier adaptateur Sonde ph Sonde température Sonde CO2 Page 1 sur 9 Introduction Cette sonde est conçue pour mesurer la concentration de CO 2 dans les solutions

Plus en détail

Une introduction aux codes correcteurs quantiques

Une introduction aux codes correcteurs quantiques Une introduction aux codes correcteurs quantiques Jean-Pierre Tillich INRIA Rocquencourt, équipe-projet SECRET 20 mars 2008 1/38 De quoi est-il question ici? Code quantique : il est possible de corriger

Plus en détail

UNITÉ DE PROGRAMME : S9UP1 Modélisation de la turbulence

UNITÉ DE PROGRAMME : S9UP1 Modélisation de la turbulence UNITÉ DE PROGRAMME : S9UP1 Modélisation de la turbulence Modélisation de la turbulence Auteur : Yann MARCHESSE Département : Mécanique et Énergétique Édition : Année universitaire 2009-2010 ÉCOLE CATHOLIQUE

Plus en détail

De l effet Kondo dans les nanostructures à l électronique de spin quantique. Pascal SIMON

De l effet Kondo dans les nanostructures à l électronique de spin quantique. Pascal SIMON De l effet Kondo dans les nanostructures à l électronique de spin quantique Pascal SIMON Activités de recherche Etude de systèmes d électons fortement corrélés à l'échelle méso-nano Transport dans les

Plus en détail

Quantification Scalaire et Prédictive

Quantification Scalaire et Prédictive Quantification Scalaire et Prédictive Marco Cagnazzo Département Traitement du Signal et des Images TELECOM ParisTech 7 Décembre 2012 M. Cagnazzo Quantification Scalaire et Prédictive 1/64 Plan Introduction

Plus en détail

MCMC et approximations en champ moyen pour les modèles de Markov

MCMC et approximations en champ moyen pour les modèles de Markov MCMC et approximations en champ moyen pour les modèles de Markov Gersende FORT LTCI CNRS - TELECOM ParisTech En collaboration avec Florence FORBES (Projet MISTIS, INRIA Rhône-Alpes). Basé sur l article:

Plus en détail

Simulations de systèmes quantiques fortement corrélés:

Simulations de systèmes quantiques fortement corrélés: Simulations de systèmes quantiques fortement corrélés: propriétés magnétiques, supraconductrices et influence du désordre Sylvain Capponi Laboratoire de Physique Théorique - IRSAMC Université Paul Sabatier

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

Les Angles. I) Angles complémentaires, angles supplémentaires. 1) Angles complémentaires. 2 Angles supplémentaires. a) Définition.

Les Angles. I) Angles complémentaires, angles supplémentaires. 1) Angles complémentaires. 2 Angles supplémentaires. a) Définition. Les Angles I) Angles complémentaires, angles supplémentaires 1) Angles complémentaires Deux angles complémentaires sont deux angles dont la somme des mesures est égale à 90 41 et 49 41 49 90 donc Les angles

Plus en détail

FICHE DE RENSEIGNEMENTS SAISON 2013 2014

FICHE DE RENSEIGNEMENTS SAISON 2013 2014 USC BASKET Salle S. Chénedé Rue Sainte Croix 35410 CHATEAUGIRON Tél. 02.99.37.89.89 Site : www.chateaugiron-basket.com FICHE DE RENSEIGNEMENTS SAISON 2013 2014 Mme M. Nom et prénom de l adhérent : Adresse

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle

Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle 5.1 Classification Déterminer à quelle catégorie (sphérique, symétrique, asymétrique) appartiennent ces molécules : a) CH 4, b) CH 3 F, c) CH 3 D, d) SF 6, e) HCN,

Plus en détail

Interaction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n 2. Résonance magnétique : approche classique

Interaction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n 2. Résonance magnétique : approche classique PGA & SDUEE Année 008 09 Interaction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n. Résonance magnétique : approche classique Première interprétation classique d une expérience de résonance magnétique On

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

CHAPITRE 10. Jacobien, changement de coordonnées.

CHAPITRE 10. Jacobien, changement de coordonnées. CHAPITRE 10 Jacobien, changement de coordonnées ans ce chapitre, nous allons premièrement rappeler la définition du déterminant d une matrice Nous nous limiterons au cas des matrices d ordre 2 2et3 3,

Plus en détail

Une réponse (très) partielle à la deuxième question : Calcul des exposants critiques en champ moyen

Une réponse (très) partielle à la deuxième question : Calcul des exposants critiques en champ moyen Une réponse (très) partielle à la deuxième question : Calcul des exposants critiques en champ moyen Manière heuristique d'introduire l'approximation de champ moyen : on néglige les termes de fluctuations

Plus en détail

Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition. Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 10 11 m 3 kg 1 s 2

Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition. Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 10 11 m 3 kg 1 s 2 Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 1 11 m 3 kg 1 s 2 Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition Page xxv (dernier tiers de page) le terme de Coriolis est supérieur à 1% du poids) Chapitre 1 Page

Plus en détail

Fonctions Analytiques

Fonctions Analytiques 5 Chapitre Fonctions Analytiques. Le plan complexe.. Rappels Soit z C, alors!(x,y) IR 2 tel que z = x + iy. On définit le module de z comme z = x 2 + y 2. On peut aussi repérer z par des coordonnées polaires,

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

Les travaux doivent être remis sous forme papier.

Les travaux doivent être remis sous forme papier. Physique mathématique II Calendrier: Date Pondération/note nale Matériel couvert ExercicesSérie 1 : 25 septembre 2014 5% RH&B: Ch. 3 ExercicesSérie 2 : 23 octobre 2014 5% RH&B: Ch. 12-13 Examen 1 : 24

Plus en détail

Méthodes de Caractérisation des Matériaux. Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/

Méthodes de Caractérisation des Matériaux. Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/ Méthodes de Caractérisation des Matériaux Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/ 1. Symboles standards et grandeurs électriques 3 2. Le courant électrique 4 3. La résistance électrique 4 4. Le

Plus en détail

Fonctions de deux variables. Mai 2011

Fonctions de deux variables. Mai 2011 Fonctions de deux variables Dédou Mai 2011 D une à deux variables Les fonctions modèlisent de l information dépendant d un paramètre. On a aussi besoin de modéliser de l information dépendant de plusieurs

Plus en détail

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage Un dosage (ou titrage) a pour but de déterminer la concentration molaire d une espèce (molécule ou ion) en solution (généralement aqueuse). Un réactif de concentration

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

Plus courts chemins, programmation dynamique

Plus courts chemins, programmation dynamique 1 Plus courts chemins, programmation dynamique 1. Plus courts chemins à partir d un sommet 2. Plus courts chemins entre tous les sommets 3. Semi-anneau 4. Programmation dynamique 5. Applications à la bio-informatique

Plus en détail

Plan du chapitre «Milieux diélectriques»

Plan du chapitre «Milieux diélectriques» Plan du chapitre «Milieux diélectriques» 1. Sources microscopiques de la polarisation en régime statique 2. Etude macroscopique de la polarisation en régime statique 3. Susceptibilité diélectrique 4. Polarisation

Plus en détail

Enova 2014. Le technorama de la REE. Jean-Pierre HAUET Rédacteur en Chef REE. Le 11 septembre 20141

Enova 2014. Le technorama de la REE. Jean-Pierre HAUET Rédacteur en Chef REE. Le 11 septembre 20141 Enova 2014 Le technorama de la REE Jean-Pierre HAUET Rédacteur en Chef REE Le 11 septembre 20141 La REE La REE (Revue de l Electricité et de l Electronique) : principale publication de la SEE 5 numéros

Plus en détail

Une forme générale de la conjecture abc

Une forme générale de la conjecture abc Une forme générale de la conjecture abc Nicolas Billerey avec l aide de Manuel Pégourié-Gonnard 6 août 2009 Dans [Lan99a], M Langevin montre que la conjecture abc est équivalente à la conjecture suivante

Plus en détail

TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires

TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires I ) Ecrire l'expression analytique des signaux représentés sur les figures suivantes à l'aide de signaux particuliers. Dans le cas du signal y(t) trouver

Plus en détail

Rupture et plasticité

Rupture et plasticité Rupture et plasticité Département de Mécanique, Ecole Polytechnique, 2009 2010 Département de Mécanique, Ecole Polytechnique, 2009 2010 25 novembre 2009 1 / 44 Rupture et plasticité : plan du cours Comportements

Plus en détail

La fonction d onde et l équation de Schrödinger

La fonction d onde et l équation de Schrödinger Chapitre 1 La fonction d onde et l équation de Schrödinger 1.1 Introduction En physique classique, une particule est décrite par sa position r(t). L évolution de sa position (la trajectoire de la particule)

Plus en détail

Magnétisme - Electromagnétisme

Magnétisme - Electromagnétisme Magnétisme - Electromagnétisme D re Colette Boëx, PhD, Ingénieur biomédical Neurologie, HUG et Faculté de médecine Figures principalement issues de : - "Physics for scientists and engineers, with modern

Plus en détail

rf( 1 f(x)x dx = O. ) U concours externe de recrutement de professeurs agreg6s composition d analyse

rf( 1 f(x)x dx = O. ) U concours externe de recrutement de professeurs agreg6s composition d analyse page 8 AGREGATIN de MATHEMATIQUES: 1991 1/5 externeanalyse concours externe de recrutement de professeurs agreg6s composition d analyse NTATINS ET DGFINITINS Dans tout le problème, R+ désigne l intervalle

Plus en détail

Simulation Matlab/Simulink d une machine à induction triphasée. Constitution d un référentiel

Simulation Matlab/Simulink d une machine à induction triphasée. Constitution d un référentiel Simulation Matlab/Simulink une machine à inuction triphasée Constitution un référentiel Capocchi Laurent Laboratoire UMR CNRS 6134 Université e Corse 3 Octobre 7 1 Table es matières 1 Introuction 3 Moélisation

Plus en détail

CHAPITRE VI : HYBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES

CHAPITRE VI : HYBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES CAPITRE VI : YBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES VI.1 : YBRIDATION DES ORBITALES ATOMIQUES. VI.1.1 : Introduction. La théorie d hybridation a été développée au cours des années 1930, notamment par le chimiste

Plus en détail

Consolidation des argiles. CUI Yu-Jun ENPC-CERMES, INSTITUT NAVIER

Consolidation des argiles. CUI Yu-Jun ENPC-CERMES, INSTITUT NAVIER Consolidation des argiles CUI Yu-Jun ENPC-CERMES, INSTITUT NAVIER Plan Introduction Argiles Phénomène de consolidation Essais de consolidation Equation de la consolidation Degré de consolidation et facteur

Plus en détail

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA 3-1 : Physique Chapitre 8 : Le noyau et les réactions nucléaires Professeur Eva PEBAY-PEYROULA Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Finalité du chapitre

Plus en détail

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ calculatrice: autorisée durée: 4 heures Sujet Spectrophotomètre à réseau...2 I.Loi de Beer et Lambert... 2 II.Diffraction par une, puis par deux fentes rectangulaires... 3

Plus en détail

Claude Chappert Institut d'electronique Fondamentale

Claude Chappert Institut d'electronique Fondamentale Nanomagnétisme / Electronique de spin : avancées, perspectives et impact des "Grandes Centrales" Claude Chappert Institut d'electronique Fondamentale Du (nano)magnétisme à l'electronique de spin (1) L'électron

Plus en détail

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES Collège Voltaire, 2014-2015 AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE http://dcpe.net/poii/sites/default/files/cours%20et%20ex/cours-ch2-thermo.pdf TABLE DES MATIERES 3.A. Introduction...2 3.B. Chaleur...3 3.C. Variation

Plus en détail

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules I. La liaison covalente 1) Formation d une liaison covalente Les molécules sont des assemblages d atomes liés par des liaisons chimiques résultant d interactions

Plus en détail

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Algèbre 1 : (Volume horaire total : 63 heures) UE1 : Analyse et algèbre

Plus en détail

EXERCİCE N 1 : «Synthèse de l éthanamide» (7 pts)

EXERCİCE N 1 : «Synthèse de l éthanamide» (7 pts) Terminale S Lycée Massignon DEVİR MMUN N 4 Durée : 2h Les calculatrices sont autorisées. Il sera tenu compte de la qualité de la rédaction et de la cohérence des chiffres significatifs. EXERİE N 1 : «Synthèse

Plus en détail

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE CP7 MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE 1 ) Relation d'équivalence entre la masse et l'énergie -énergie de liaison 2 ) Une unité d énergie mieux adaptée 3 ) application 4

Plus en détail

' ' ' ' ' ' ' ' ' !!!!!!!!!!! !!!!!

' ' ' ' ' ' ' ' ' !!!!!!!!!!! !!!!! "#$%&$()*+*,-.#$*/,"&012"34)*54%6%789:8:;9?8> &)*+*,)#$*/,"&0B"/%#C*DE/ 1 "#$$%&(%)*+,-+..+ Esprits de Faubourg : C est la rentrée F%)*+*,-.#$*/,"&0*G$)H3,%#$I*+*3J)G9%#G+%#G,*KJ%/$)*/+JL%JM"J/C+*NI$4J#*D

Plus en détail

LE PRODUIT SCALAIRE ( En première S )

LE PRODUIT SCALAIRE ( En première S ) LE PRODUIT SCALAIRE ( En première S ) Dernière mise à jour : Jeudi 4 Janvier 007 Vincent OBATON, Enseignant au lycée Stendhal de Grenoble ( Année 006-007 ) 1 Table des matières 1 Grille d autoévaluation

Plus en détail

ALGORITHMIQUE II NOTION DE COMPLEXITE. SMI AlgoII

ALGORITHMIQUE II NOTION DE COMPLEXITE. SMI AlgoII ALGORITHMIQUE II NOTION DE COMPLEXITE 1 2 Comment choisir entre différents algorithmes pour résoudre un même problème? Plusieurs critères de choix : Exactitude Simplicité Efficacité (but de ce chapitre)

Plus en détail

Proposition. Si G est un groupe simple d ordre 60 alors G est isomorphe à A 5.

Proposition. Si G est un groupe simple d ordre 60 alors G est isomorphe à A 5. DÉVELOPPEMENT 32 A 5 EST LE SEUL GROUPE SIMPLE D ORDRE 60 Proposition. Si G est un groupe simple d ordre 60 alors G est isomorphe à A 5. Démonstration. On considère un groupe G d ordre 60 = 2 2 3 5 et

Plus en détail

SYSTÈMES DE STOCKAGE AVEC DÉDUPLICATION EMC DATA DOMAIN

SYSTÈMES DE STOCKAGE AVEC DÉDUPLICATION EMC DATA DOMAIN SYSTÈMES DE STOCKAGE AVEC DÉDUPLICATION EMC DATA DOMAIN Grâce à leur technologie de déduplication à la volée ultrarapide, les systèmes de stockage avec déduplication EMC Data Domain continuent de révolutionner

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur

Fonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur Service Commun de Formation Continue Année Universitaire 2006-2007 Fonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur Polycopié de cours Rédigé par Yannick Privat Bureau 321 - Institut Élie

Plus en détail

1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence.

1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence. Règle de l octet : tendance qu on les atomes à s entourer de 8 électrons dans l édifice moléculaire. Ce n est pas une règle générale. Composés respectant la règle de l octet Composés ne respectant pas

Plus en détail

C2 - DOSAGE ACIDE FAIBLE - BASE FORTE

C2 - DOSAGE ACIDE FAIBLE - BASE FORTE Fiche professeur himie 2 - DOSAGE AIDE FAIBLE - BASE FORTE Mots-clés : dosage, ph-métrie, acide faible, base forte, neutralisation, concentration. 1. Type d activité ette expérience permet aux élèves de

Plus en détail

Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension

Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension Cyril BUTTAY CEGELY VALEO 30 novembre 2004 Cyril BUTTAY Contribution à la conception

Plus en détail

Algorithmique et Programmation, IMA

Algorithmique et Programmation, IMA Algorithmique et Programmation, IMA Cours 2 : C Premier Niveau / Algorithmique Université Lille 1 - Polytech Lille Notations, identificateurs Variables et Types de base Expressions Constantes Instructions

Plus en détail

Molécules et Liaison chimique

Molécules et Liaison chimique Molécules et liaison chimique Molécules et Liaison chimique La liaison dans La liaison dans Le point de vue classique: l approche l de deux atomes d hydrogd hydrogènes R -0,9-1 0 0,5 1 1,5,5 3 3,5 4 R

Plus en détail

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,

Plus en détail

Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir?

Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir? exposé UE SCI, Valence Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir? Dominique Spehner Institut Fourier et Laboratoire de Physique et Modélisation des Milieux Condensés Université

Plus en détail

http://cermics.enpc.fr/scilab

http://cermics.enpc.fr/scilab scilab à l École des Ponts ParisTech http://cermics.enpc.fr/scilab Introduction à Scilab Graphiques, fonctions Scilab, programmation, saisie de données Jean-Philippe Chancelier & Michel De Lara cermics,

Plus en détail

SPECTROSCOPIE D ABSORPTION DANS L UV- VISIBLE

SPECTROSCOPIE D ABSORPTION DANS L UV- VISIBLE 18 CHAPITRE III SPECTROSCOPIE D ABSORPTION DANS L UV- VISIBLE La spectroscopie d absorption dans l UV et le visible est une méthode très commune dans les laboratoires. Elle est basée sur la propriété des

Plus en détail

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Exercice n 1 1 )Signification UV et IR UV : Ultraviolet (λ < 400 nm) IR : Infrarouge (λ > 800 nm) 2 )Domaines des longueurs d onde UV : 10 nm < λ < 400 nm IR : 800

Plus en détail

Probabilités avancées. Florin Avram

Probabilités avancées. Florin Avram Probabilités avancées Florin Avram 24 janvier 2014 Table des matières 1 Mise en scène discrète 3 1.1 Espace des épreuves/résultats possibles, événements, espace probabilisé, mesure de probabilités, variables

Plus en détail

GERMINATION DES NANOTUBES DE CARBONE

GERMINATION DES NANOTUBES DE CARBONE DEA de Physique des Liquides de l Université PIERRE & MARIE CURIE Florent Métairie Rapport de stage GERMINATION DES NANOTUBES DE CARBONE Laboratoire : Laboratoire d Etudes des Microstructures, ONERA-CNRS,

Plus en détail

IRM hépatique: ce que le manipulateur doit savoir

IRM hépatique: ce que le manipulateur doit savoir CHU Henri Mondor IRM hépatique: ce que le manipulateur doit savoir P.Zerbib, A.Luciani, F.Pigneur, R.Raymond, A.Rahmouni CHU Henri Mondor Créteil Service Imagerie Médicale Pr.A.RAHMOUNI Objectifs Comprendre

Plus en détail

Simulation de variables aléatoires

Simulation de variables aléatoires Chapter 1 Simulation de variables aléatoires Références: [F] Fishman, A first course in Monte Carlo, chap 3. [B] Bouleau, Probabilités de l ingénieur, chap 4. [R] Rubinstein, Simulation and Monte Carlo

Plus en détail

Supraconducteurs à haute température critique et applications

Supraconducteurs à haute température critique et applications Supraconducteurs à haute température critique et applications par Brigitte LERIDON et Jean-Pierre CONTOUR Unité mixte de physique CNRS/Thomson-CSF 1. Propriétés des matériaux supraconducteurs... E 1 110-4

Plus en détail

Chapitre 2. Matrices

Chapitre 2. Matrices Département de mathématiques et informatique L1S1, module A ou B Chapitre 2 Matrices Emmanuel Royer emmanuelroyer@mathuniv-bpclermontfr Ce texte mis gratuitement à votre disposition a été rédigé grâce

Plus en détail

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS)

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS) apacité Métal-solant-Semiconducteur (MS) 1-onstitution Une structure Métal-solant-Semiconducteur (MS) est constituée d'un empilement de trois couches : un substrat semiconducteur sur lequel on a déposé

Plus en détail

INTRODUCTION. A- Modélisation et paramétrage : CHAPITRE I : MODÉLISATION. I. Paramétrage de la position d un solide : (S1) O O1 X

INTRODUCTION. A- Modélisation et paramétrage : CHAPITRE I : MODÉLISATION. I. Paramétrage de la position d un solide : (S1) O O1 X INTRODUCTION La conception d'un mécanisme en vue de sa réalisation industrielle comporte plusieurs étapes. Avant d'aboutir à la maquette numérique du produit définitif, il est nécessaire d'effectuer une

Plus en détail

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs CHAPITRE 1 TRANSFORMATIONS LENTES ET RAPIDES 1 Rappels sur les couples oxydantsréducteurs 1. Oxydants et réducteurs Un réducteur est une espèce chimique capable de céder au moins un électron Demi-équation

Plus en détail

Fiche professeur. L analyse spectrale : spectroscopies IR et RMN

Fiche professeur. L analyse spectrale : spectroscopies IR et RMN Fiche professeur L analyse spectrale : spectroscopies IR et RMN Thème : Observer, ondes et matières Analyse spectrale Type de ressource : Documents de formation en spectroscopies IR et RMN, pistes d activités

Plus en détail

Exercice 1 Trouver l équation du plan tangent pour chaque surface ci-dessous, au point (x 0,y 0,z 0 ) donné :

Exercice 1 Trouver l équation du plan tangent pour chaque surface ci-dessous, au point (x 0,y 0,z 0 ) donné : Enoncés : Stephan de Bièvre Corrections : Johannes Huebschmann Exo7 Plans tangents à un graphe, différentiabilité Exercice 1 Trouver l équation du plan tangent pour chaque surface ci-dessous, au point

Plus en détail

COMPTE-RENDU «MATHS EN JEANS» LYCEE OZENNE Groupe 1 : Comment faire une carte juste de la Terre?

COMPTE-RENDU «MATHS EN JEANS» LYCEE OZENNE Groupe 1 : Comment faire une carte juste de la Terre? Claire FORGACZ Marion GALLART Hasnia GOUDJILI COMPTERENDU «MATHS EN JEANS» LYCEE OZENNE Groupe 1 : Comment faire une carte juste de la Terre? Si l on se pose la question de savoir comment on peut faire

Plus en détail

Chapitre 11 Bilans thermiques

Chapitre 11 Bilans thermiques DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................

Plus en détail

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie ompléments - hapitre 5 Spectroscopie Spectroscopie par résonance magnétique nucléaire (RMN 13 ) Tandis que la spectroscopie RMN 1 H fournit des données sur la disposition des atomes d'hydrogène dans une

Plus en détail

Voir un photon sans le détruire

Voir un photon sans le détruire Voir un photon sans le détruire J.M. Raimond Université Pierre et Marie Curie UPMC sept 2011 1 Un siècle de mécanique quantique: 1900-2010 Planck (1900) et Einstein (1905): Quanta lumineux la lumière est

Plus en détail

P17- REACTIONS NUCLEAIRES

P17- REACTIONS NUCLEAIRES PC A DOMICILE - 779165576 P17- REACTIONS NUCLEAIRES TRAVAUX DIRIGES TERMINALE S 1 Questions de cours 1) Définir le phénomène de la radioactivité. 2) Quelles sont les différentes catégories de particules

Plus en détail

P M L R O G W. sylomer. Gamme de Sylomer Standard. Propriétés Méthode de test Commentaires. Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte

P M L R O G W. sylomer. Gamme de Sylomer Standard. Propriétés Méthode de test Commentaires. Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte Matière : Couleur : Polyuréthane (PUR) Cellulaire mixte Gris Recommandations d usage : Pression (dépend du facteur de forme) Déflexion Pression statique maximum :. N/mm ~ % Pression dyn. maximum :. N/mm

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail