ENJEUX EDUCATIFS Dossier de synthèse

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1 ENJEUX EDUCATIFS Dossier de synthèse Bretteville sur odon/pet/dossier synthèse/ Page 1

2 AVANT PROPOS RETOUR SUR LES REALISATIONS : UN SOCLE SOLIDE SUR LEQUEL S APPUYER Depuis très longtemps les familles de Bretteville-sur-Odon bénéficient des services d accueil de leurs enfants : la crèche, le centre de loisirs, la garderie périscolaire, notamment, ont été crées il y a plus de 20 ans. Depuis plus de 10 ans, la Commune a enclenchée une démarche volontariste en mettant l enfant et la famille au centre de ses priorités. Le premier contrat temps libre (CTL) a ainsi été signé en 2003 et remplacé en 2009 par le contrat enfance jeunesse (CEJ). Par ce dispositif, la Commune s engage à déterminer une offre de services adaptée aux besoins des usagers et à réaliser des actions de développement en matière d accueil des enfants. Elle s est ainsi plus particulièrement engagée dans le dernier Contrat Enfance Jeunesse au développement du centre de loisirs et à la création d un Relais d Assistants Maternel (RAM). Le centre de loisirs géré par l AGACSBO (Association de Gestion du Centre Socioculturel) a ainsi : - Mis en place des temps de sieste pour les 4-6 ans - Mis en place des mini camps extérieurs et des nuitées (2008) - Augmenté l amplitude d ouverture du centre de loisirs jusqu à la date de rentrée scolaire de septembre (2010) - Ouvert les stages multisports sur le mois d août (2011) et élargir ce stages multisports en direction des ans (2012) - Mis en place des «passerelles» entre le centre de loisirs et les associations sportives et culturelles sur les mercredis loisirs permettant à chaque enfant de pratiquer une activité (2012) - Permis l accès du centre de loisirs aux enfants à partir de 3 ans (2013) La Commune a également mis en place depuis 2009 des actions à destination des ans grâce au recrutement d un éducateur jeunes adultes : Des séquences sportives et des temps de rencontre, notamment sur le thème de l orientation professionnelle, sont mis en œuvre. Dans le cadre de l école, la Commune : - propose, depuis de nombreuses années, des activités gratuites sur le temps périscolaire du midi à l école élémentaire : activités sportives au départ, puis depuis 2010 des ateliers jeux lecture et depuis 2011 de l initiation au théâtre. - met a disposition un Agent Spécialisé des Ecoles Maternelles (Atsem) par classe à l école maternelle. - assure le financement d interventions sur le temps scolaire telles que celles proposées en musique et en sport en partenariat avec l AGACSBO et le LCBO, et organise des animations ou spectacles plus ponctuels (Amipagaille, camion jazz ). - met à la disposition de chaque classe des écoles un accueil à la bibliothèque sur des créneaux spécifiques et des bénévoles de l association Loisirs du livre participent à l animation de ces temps d accueil. - a mis en place au sein de la garderie périscolaire une aide aux devoirs en 2010 avec une mise à disposition de deux animateurs de l AGACSBO. S agissant des enfants en situation de handicap, ils peuvent être accueillis dans les différents lieux d accueils (à l exception à ce jour de l école élémentaire) ; les équipes éducatives s adaptent pour faciliter leur accueil et la Commune accompagne si nécessaire les structures sur l achat de matériel adapté (école maternelle). D une manière générale, la Commune est attentive aux besoins des enfants et des jeunes et veille à assurer des conditions favorables à la réalisation des actions éducatives. L augmentation de la capacité d accueil des locaux accueillant les enfants a ainsi été prise en compte dans les projets en cours ou futurs (halle de sports pour les stages multisports, futur restaurant scolaire, nouveaux lieux pour l accueil périscolaire, nouvelle classe en maternelle ). Bretteville sur odon/pet/dossier synthèse/ Page 2

3 La tarification est fixée en fonction des revenus des familles (quotient familial) pour la restauration scolaire depuis 2009 et pour le centre de loisirs depuis 2010 suite à la signature de la convention d objectif avec la CAF. De plus, le centre communal d aide sociale (CCAS) peut intervenir si les familles en font la démarche en apportant une aide financière. La Commune dispose, par ailleurs, d un tissu associatif fort, qui donne la possibilité aux enfants de s épanouir en dehors du temps scolaire et périscolaire dans le cadre d activités sportives ou culturelles, de spectacles, d animations à la bibliothèque Toutefois, en réponse à un manque de propositions observé sur les enfants de moins de 6 ans, l AGACSBO a créé une activité Baby gym en 2011 pour les enfants de 3 ans à 6 ans, qui est venue compléter l éveil musical et l éveil corporel proposés par le LCBO pour les enfants à partir de 4 ans. Parallèlement, au cours de ces cinq dernières années, la Commune a recherché de la cohérence quant au fonctionnement et l identité des acteurs éducatifs. Les secteurs petite enfance et enfance-jeunesse ont été restructurés. - En 2009, les animateurs de l AGESBO (Association de Gestion des Equipements Sportifs) qui proposaient un accueil de loisirs sportifs ont été transférés à l AGACSBO avec les animateurs du centre de loisirs. - Au cours de cette même année le Relais d Assistants Maternel (RAM) était créé en partenariat avec la Commune d Eterville et confié en gestion à la Mutualité Française Calvados. - En 2011, la Commune accompagnait l association Galipette pour que sa gestion, jusqu alors parentale, soit confiée à la Mutualité Française Calvados. Le 1 er avril 2012, l activité de crèche-halte garderie était transférée à ce partenaire. - le 1 er septembre 2013, c est l activité de garderie périscolaire gérée par l APBO (Association Périscolaire de Bretteville sur odon), qui était transférée à l AGACSBO notamment dans l optique de la réforme des rythmes scolaires. Aujourd hui, la Commune a donc deux partenaires principaux quant à la gestion des accueils petite enfance et enfance-jeunesse : o -La Mutualité Française Calvados qui gère le multi-accueil Galipette pour les enfants de 3 mois à 4 ans et le RAM o L Agacsbo qui prend en charge les enfants de 3 à 17 ans sur le temps périscolaire (matin, midi et soir) et l extrascolaire les mercredis et pendant les vacances scolaires. Ce recentrage des activités et des accueils proposés avec des équipes communes doit permettre d assurer la cohérence éducative recherchée et de donner davantage de repères aux enfants. La Commune dispose ainsi d un socle solide et riche sur lequel s appuyer pour mettre en œuvre un Projet Educatif Territorial. L objectif est aujourd hui de fédérer les acteurs et rendre lisibles les différentes actions éducatives existantes et à créer. Bretteville sur odon/pet/dossier synthèse/ Page 3

4 I VERS LA MISE EN ŒUVRE D UN PROJET EDUCATIF TERRITORIAL Le Contrat Enfance Jeunesse (CEJ) arrivant à échéance en 2013, il était nécessaire de définir de nouvelles actions, d analyser nos priorités éducatives. La réforme des rythmes scolaires qui conduit à rechercher le lien, la complémentarité et l équilibre entre le périscolaire et le scolaire est venue se greffer au travail de réflexion à mettre en œuvre. Il a naturellement été décidé d aller plus loin encore dans notre politique et de formaliser un Projet Educatif Territorial. Ce Projet Educatif Territorial vise donc à mettre en place une réflexion globale prenant en compte l enfant, de la naissance à 25 ans, dans ses différents temps et ses différents environnements (familiaux, sociaux, associatif, ). Il doit servir à mettre en cohérence les dispositifs et actions éducatives existantes ou à créer, et les coordonner. La Commune a ainsi la volonté de participer au développement dynamique d un projet éducatif concerté pour renforcer l épanouissement de tous les enfants et des jeunes, leur autonomie, leur citoyenneté. C est pourquoi, la politique éducative conduite à l échelle de la Commune s attache à rassembler l action de l ensemble des co-éducateurs (parents, enseignants, Atsem, animateurs de l Agacsbo, personnel du multi-accueil Galipette, animatrice du RAM, assistants maternels, intervenants associatifs..) au sein de ce Projet Educatif Territorial. Un groupe de travail «projet éducatif et rythmes scolaires» a été mis en place en janvier Il se compose : - de 3 «coordinateurs» : le maire adjoint à la culture & jeunesse, le maire adjoint aux affaires sociales & scolaires, un conseiller municipal délégué - de 4 conseillers municipaux - des directeurs des deux écoles - de représentants des parents d élèves élus - de représentants d associations : AGACSBO, APBO (jusqu à fin août 2013), LCBO Le multi-accueil Galipette et le RAM ne font pas partie du groupe de travail mais ont participé activement au projet notamment pour la réalisation du diagnostic et seront impliqués dans la mise en œuvre du PET. Ce groupe a eu pour rôle de décider, dans un premier temps, de l organisation de la semaine dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires ( février à début avril), de réaliser et de partager le diagnostic (annexe) préparé avec les différents acteurs éducatifs du territoire ( avril à septembre), de définir les objectifs et enjeux éducatifs souhaités et proposés ci-après (septembre à décembre). Ce groupe de travail devra définir les actions exclusives de la Commune et coordonner, après validation, les actions proposées par les différents acteurs éducatifs (projet de service du multi-accueil galipette et du RAM, projet éducatif de l AGACSBO, PEDT sur le périscolaire dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, projets des différentes associations sportives ou culturelles de la Commune.). Il sera ensuite chargé de suivre et d évaluer la réalisation de ces actions conformément au PET. Bretteville sur odon/pet/dossier synthèse/ Page 4

5 II LES ENJEUX EDUCATIFS DU PROJET EDUCATIF TERRITORIAL (PET) DE BRETTEVILLE SUR ODON L objectif du PET : définir les actions éducatives conduites sur le territoire, les coordonner et les rendre plus lisible. Il concerne les enfants de la naissance à 25 ans de la Commune. Les trois enjeux éducatifs, servant de fondement aux actions éducatives, proposés par le groupe de travail pour le PET sont: 1) Garantir la continuité éducative 2) Consolider pour tous les enfants une offre éducative de qualité permettant leur autonomie et leur épanouissement 3) Développer le vivre ensemble, la solidarité et la tolérance 1) Garantir la continuité éducative Et particulièrement : A Assurer la complémentarité et la cohérence des différents temps éducatifs à travers une coopération renforcée entre les acteurs (familles, enseignants, animateurs, assistants maternels, assistants petites enfance, Atsem, éducateurs sportifs, professeurs ) L enfant se construit sur différents lieux (domicile, crèche, écoles, centre de loisirs, associations ) sur différents temps (avant et après l école, temps libre, école ) et avec différents acteurs (parents, enseignants, animateurs ), mais aussi par les échanges et la confrontation avec les enfants de son âge. Les actions éducatives développées doivent rechercher la continuité, la cohérence et la meilleure articulation possible entre les différents temps de l enfant et les différents acteurs. Il existe déjà un certain nombre d actions «passerelles» pour les enfants : crèche-centre de loisirs, crèche- école maternelle, centre loisirs-accueil pré-ados, grande section-cp, CM2-collège, préadolescents- adolescents du local jeunes, centre de loisirs-associations sportives et culturelles. Ces passerelles devront être maintenues et/ou développées. Certaines passerelles restent à mettre en œuvre comme le lien entre les enfants du RAM et l école maternelle. En revanche, les différents acteurs éducatifs se connaissent finalement assez peu et n ont pas une connaissance suffisante des actions réalisées par les autres pour assurer la complémentarité et la continuité éducative recherchées. Des actions visant au rapprochement et à la coopération des acteurs éducatifs et au développement d actions communes devront donc être privilégiées. Le fait de mieux se connaître et de«faire ensemble» doit favoriser la cohésion des équipes qui travaillent auprès des enfants de notre Commune. B Renforcer la communication avec les parents et renforcer la légitimité éducative des différents acteurs. Rendre lisible les actions mises en œuvre. La mise en place d une communication de qualité avec les familles, au sein des différentes structures qui accueillent les enfants revêt un caractère important pour garantir la continuité éducative. Il a été fait le constat sur notre Territoire que les parents sont assez exigeants, présents et protecteurs pour leurs enfants et qu il est important de mieux et plus communiquer pour éviter certaines tensions ou incompréhensions. Il apparait ainsi nécessaire que chacun se connaisse mieux et appréhende mieux le rôle de l autre. Les actions éducatives qui se déroulent dans les différents lieux d accueil doivent par ailleurs être rendues plus lisibles et visibles. Bretteville sur odon/pet/dossier synthèse/ Page 5

6 Cela peut se faire notamment en proposant, de manière régulière, des temps d information et des espaces de rencontres, dans les différentes structures éducatives (scolaire, périscolaire, petite enfance ). Les actions permettant le développement d activités partagées parents-autres acteurs éducatifs-enfants seront favorisées. Enfin, les espaces dédiés aux familles seront mis en place si les locaux le permettent afin de faciliter l échange entre parents et la convivialité. 2) Consolider pour tous les enfants une offre éducative de qualité permettant leur autonomie et leur épanouissement Et particulièrement A Favoriser l accès à l offre éducative, à la culture et aux loisirs pour tous et accompagner les familles dans cette démarche Favoriser l accès à l offre éducative, aux loisirs, à la culture pour tous les enfants en levant les éventuels obstacles de nature économique, physique ou culturelle, qui peuvent exister pour certaines familles, est un objectif essentiel. Le diagnostic a fait apparaitre une disparité assez forte entre les familles et les enfants vivant sur notre Commune. L accompagnement des enfants les plus en difficulté sera donc une priorité. Cela doit se traduire tout d abord, pour l ensemble des activités périscolaires ou extrascolaires par la mise en place d une politique tarifaire équitable, basée le plus souvent sur les tarifs différenciés, fonction des quotients familiaux, et/ou par des aides financières aux familles les plus en difficulté. Un effort devra être entrepris, lorsque cela est possible, sur les activités sportives et culturelles qui ne pratiquent pas de tarif différencié. Il conviendra de s assurer que tous les professionnels ont une parfaite connaissance des dispositifs d aides possibles pour les familles (CCAS, bourse conseil général ). Les meilleures conditions de scolarisation et d accueil aux loisirs pour les enfants en situation de handicap seront recherchées. Le projet de restructuration du groupe scolaire ou les travaux déjà réalisés sur la halle des sports et le gymnase vont dans ce sens. S agissant des obstacles socio-culturels, l accompagnement des familles par les animateurs, intervenants ou éducateurs sportifs, professeurs, devra être recherché pour favoriser la participation des enfants aux différentes activités ou projet mis en place sur la Commune. En étroite concertation, les enseignants et les acteurs éducatifs travaillant sur le temps périscolaire, rechercheront les solutions à apporter aux enfants en difficulté scolaire ou en situation de fragilité. B Respecter le rythme de l enfant et ses besoins Une offre éducative est de qualité si elle respecte les rythmes de l enfant. Les projets éducatifs et pédagogiques des structures éducatives du territoire devront tenir compte de cet objectif. L enquête réalisée auprès des parents a notamment revelé que les enfants de notre Commune, pour une large majorité, étaient plutôt en situation de suractivité et qu ils avaient de longues journées et semaines. Les enfants de l école, bien qu ayant majoritairement de bons résultats scolaires, auraient cependant des difficultés pour se concentrer, «se poser». Bretteville sur odon/pet/dossier synthèse/ Page 6

7 Il est donc apparu comme une priorité d accorder à l enfant des temps de détente et de repos, tout particulièrement pour les plus petits. Au sein des écoles, les efforts doivent être poursuivis pour faire de la pause méridienne un véritable temps de ressourcement, bien articulé avec le temps scolaire. Le temps de restauration sera intégré dans cette réflexion, avec une prise en compte spécifique du bruit. Par ailleurs, les acteurs éducatifs ont relevé la difficulté pour beaucoup d enfants à jouer librement, à inventer, à créer, à s émerveiller et à respecter l autre. La frustration est une expérience indispensable au développement de l enfant, ainsi que l autorité et le respect. Pour vivre en société, il doit apprendre à renoncer à la satisfaction immédiate de tous ses désirs. La frustration doit également permettre l accès à plus d émerveillement. Les actions devront ainsi veiller à mettre en place un cadre de vie règlementé qui permette à l enfant de gagner en confiance et en autonomie. Les actions permettant le rêve, la création libre, le doute, l expression seront recherchées. Des activités permettant le développement des compétences d expression et de communication seront favorisées (théâtre, dessin, peinture, bricolage ). Les professionnels et les parents devront être sensibilisés au respect des rythmes de vie de l enfant et à ses besoins. Des formations et des échanges de pratiques pourront être organisés. C Développer la responsabilisation des enfants L accession de la personne à son autonomie, c'est- à- dire à la capacité de déterminer par soi-même ses actes et ses comportements et de les mettre soi-même en œuvre, en toute responsabilité, compte tenu des contraintes de l'environnement est indispensable au développement de l enfant. Le groupe de travail a notamment fait le constat que de nombreux enfants faisaient preuve d assez peu d autonomie (faire ses lacets de chaussures, couper sa viande, rentrer seul de l école pour les plus grands, jouer seul ou en groupe à l extérieur de la maison sans adulte présent, choix des activités par les adultes, ). Les actions devront, tout en veillant à instaurer un cadre sécurisant et bénéficiant de l attention bienveillante d un adulte : faciliter la prise d initiatives, permettre à l enfant d être acteur de ses activités, le laisser «faire seul» permettre la découverte, la «prise de risques», l expérimentation de ses limites, Les actions éducatives devront valoriser les enfants, permettre l apprentissage de la confiance qu ils peuvent acquérir en leurs capacités, et leur apporter l aide qu ils sont en droit d attendre des autres en général et des adultes en particulier. Des principes d organisation intégrant le soutien, le tutorat, l attribution de mission, la responsabilisation quant au matériel confié par exemple, seront intégrés le plus souvent possible dans les actions mises en œuvre. La Commune continuera d encourager les projets de jeunes et cherchera à les valoriser. D Permettre à l enfant de vivre des expériences valorisantes sans résultat escompté L enfant doit pouvoir avoir des activités sans qu un résultat soit attendu de lui, sans compétition. Le diagnostic a en effet révélé une pression assez forte supportée par les enfants de notre Commune quant à leurs résultats scolaires ou extrascolaires, à leur réussite quelle quelle soit. Bretteville sur odon/pet/dossier synthèse/ Page 7

8 Des valeurs comme la confiance et l enthousiasme seront privilégiées à l ambition et à la compétition sur les activités périscolaires. Les activités collectives favorisant l esprit d équipe seront privilégiées. 3) Développer le vivre ensemble, la solidarité et la tolérance Et particulièrement A développer l apprentissage à la vie citoyenne (participer, s impliquer, s exprimer) et à l écocitoyenneté (éduquer à l environnement et au développement durable). Les actions éducatives mises en place dans le cadre du PET doivent permettre à l enfant d acquérir le sens de l intérêt public et de la responsabilité personnelle et collective afin qu il puisse s intégrer pleinement dans la société dans laquelle il vit. Les initiatives en faveur de l expression individuelle et collective des enfants et des jeunes seront recherchées, afin qu ils puissent occuper pleinement leur place dans la société. Les actions éducatives rechercheront l initiation au débat démocratique pour les enfants et l analyse critique de leurs pratiques et de leurs souhaits. La participation active à la vie locale, aux manifestations et actions organisées par les écoles, la Commune et les associations contribue également à atteindre cet objectif et doivent être favorisées. Ces actions peuvent permettre également le développement de la solidarité et de la tolérance. Les actions de sensibilisation et d éducation à l environnement seront consolidées et développées. B Favoriser la vie collective et l engagement associatif. L ouverture au monde et à la société est une condition essentielle pour permettre à l enfant de s intégrer pleinement dans la société dans laquelle il vit. La vie collective se construit sur la base du respect de l autre dans ses similitudes et dans ses différences. Il a été fait le constat d une mixité sociale et culturelle très faible sur notre Commune. Par ailleurs, l engagement associatif évolue et les personnes sont de moins en moins désireuses de prendre des responsabilités au sein de nos associations. Les actions éducatives mises en place devront ainsi rechercher les échanges interculturels et intergénérationnels et favoriser l ouverture au monde, aux cultures, aux traditions. La mise en place des ateliers découvertes, avec la participation d adultes bénévoles impliqués dans la vie associative locale, sur des thématiques variées est de nature à favoriser le lien avec d autres adultes référents au sein de la Commune en dehors des habituels acteurs scolaires et périscolaires. Ces échanges sont importants pour conforter le lien social existant sur la Commune et faire des enfants des acteurs de la vie locale de demain. Ces activités de découverte doivent également pouvoir créer des passerelles pour les enfants, vers les activités proposées par ces associations sur les temps extra-scolaires. ANNEXE - Diagnostic Bretteville sur odon/pet/dossier synthèse/ Page 8