1. Quelles sont les conséquences de la vétusté des réseaux?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "1. Quelles sont les conséquences de la vétusté des réseaux?"

Transcription

1 ETABLISSEMENT D UNE POLITIQUE DE RENOUVELLEMENT Le point au 28 septembre 2010 Depuis près d'un siècle, les collectivités de l'agglomération bordelaise ont développé progressivement leurs réseaux d eaux et leurs réseaux d'assainissement, indépendamment les unes des autres à l'origine, puis dans un cadre syndical pour certaines, puis au sein de la Communauté urbaine de Bordeaux. Aujourd'hui, ce réseau comprend : km de réseau d eau potable (hors aqueducs) ; km de réseau d'assainissement, dont km non visitables, ainsi répartis : Réseau eaux usées : km ; Réseau eaux pluviales : km, dont 8 km d un diamètre 2500mm ; Réseau unitaire : 794 km, dont 17 km d un diamètre 2500mm. Au cours du temps, ces réseaux ont plus ou moins bien vieilli, en fonction des matériaux mis en œuvre, de la façon dont ils sont posés, ainsi que des sollicitations intérieures et extérieures qu'ils ont subies. La dégradation progressive de ces réseaux impose aujourd'hui de mettre en place une politique de renouvellement cohérente afin de maintenir un patrimoine en bon état de fonctionnement. Le contrat de délégation de service public pour l'assainissement de la Communauté urbaine (Avenant 5 du 19 décembre 2008) prévoit la réalisation par le Fermier d un programme de renouvellement de Canalisations et Génie Civil pour un montant annuel compris entre 10 MF et 12 MF (valeur 1993), soit entre 1,524 M et 1,829 M à la date de signature de l avenant. Sur la base d'une valeur à neuf estimée de la totalité des réseaux d'assainissement de la Communauté urbaine de Bordeaux de M, un renouvellement de 1,52 M conduit à un taux de renouvellement de 0,08 % par an : la période de renouvellement moyenne est donc de ans. La même approche, mais sur la base du linéaire renouvelé par an en assainissement (3,5 km) sur le linéaire total (3 575 km), conduit à un taux de renouvellement de 0,1%, soit une période de renouvellement de ans. Le contrat de délégation du service public de l eau de la Communauté urbaine de Bordeaux (avenant n 7 du 26 décembre 2006) prévoit un investissement moyen de 2,275 M /an pour le renouvellement des canalisations d'eau de 2006 à Cette valeur correspond à un taux de renouvellement annuel moyen d'environ 0,35%. 1. Quelles sont les conséquences de la vétusté des réseaux? a. Sur les réseaux d eau potable La dégradation des réseaux d eau potable se traduit par : une augmentation du volume des fuites ; un risque de pollution de l eau potable ; un risque de casse, avec les conséquences que cela implique au niveau de la voirie et de la desserte des usagers concernés. -1/12-

2 b. Sur les réseaux d'eaux usées La dégradation du réseau d eaux usées se traduit par : une augmentation des eaux parasites par drainage si le réseau est dans la nappe, donc une diminution de la capacité de transit et un mauvais fonctionnement de la station d'épuration, ainsi qu'un risque de by pass des eaux chargées vers le milieu naturel ; une pollution des sols et des nappes si le réseau est fuyard mais hors nappe ; des risques d'obstruction du réseau, donc de débordement en amont et de refoulement à l intérieur des propriétés et habitations riveraines ; Le risque d'effondrement impactant la voirie, en cas de ruine de l ouvrage. c. Sur les réseaux d'eaux pluviales La dégradation du réseau d eaux pluviales conduit à : des effondrements du réseau et donc de la voirie au-dessus ; un drainage des terrains avoisinants, et donc une déstabilisation des constructions voisines. 2. Que fait le délégataire aujourd hui? Pour le service public de l eau potable, depuis la signature de l'avenant n 7 au contrat, le concessionnaire s'engage à renouveler au minimum les canalisations qui auront connu, sur les dix dernières années, 3 casses ou plus par tronçon de 200 mètres (engagement n 48). Tout tronçon de canalisation non remplacé fait l'objet d'une pénalité de Pour le service public de l assainissement, dans la mesure où c est la CUB qui réalise les premiers investissements en matière d ouvrages et de canalisations, c est la CUB qui amorti, selon les règles fixées par délibération du Conseil de Communauté, et en fonction des données communiquées par le délégataire qui tient à jour, pour le compte de la CUB, la base de données des immobilisations de l assainissement. Cela ne vaut que pour la partie Eaux Usées et Unitaire, la CUB ayant décidé de ne pas amortir le Pluvial. Le délégataire procède à des renouvellements, mais seulement dans la limite du budget fixé par le Contrat d affermage. RENOUVELLEMENT SUR CANALISATIONS Structurel (En k H.T.) Eaux Rouges (En k H.T.) Article 71(En k H.T.) Tramway(En k H.T.) Engagement 48 1 tronçon 0 2 tronçons Nota : La diminution du renouvellement en 2008 est peut-être consécutive à la renégociation du contrat assainissement. -2/12-

3 3. Que doit le délégataire aujourd hui? a. Pour le service public de l eau potable, d'après l'article 2 du contrat, "le concessionnaire assure l'entretien et le renouvellement de la totalité des biens concédés". Les travaux de renouvellement sont destinés : Soit à garantir le bon fonctionnement du service et le bon état du patrimoine du concédant ; Ils sont réalisés par le concessionnaire, à ses frais et sur son initiative. Soit à assurer la préservation et la valorisation du patrimoine en conformité avec la politique patrimoniale du concédant. Ils font l'objet d'une programmation. b. Pour le service public de l assainissement, d après l article 2 du contrat, le délégataire est tenu de «maintenir en bon état le patrimoine affermé, propriété de la CUB». Les dépenses en renouvellement des canalisations et du Génie Civil doivent faire l objet d une autorisation préalable de programmation de la CUB. La CUB peut proposer au Fermier l inscription à ce programme de tous travaux de renouvellement de canalisations qu elle juge opportun pour des raisons économiques, d intérêt public, ou de coordination avec d autres travaux qu elle envisage d entreprendre. Cependant, afin d assurer le renouvellement des canalisations et du Génie Civil, prioritairement en fonction de leur état et de leur capacité à assurer un service normal, et afin que les propositions de la CUB ne puissent remettre en cause les priorités définies par le Fermier sous sa responsabilité, celui-ci pourra les limiter à 20% du montant annuel consacré au renouvellement des canalisations et du Génie Civil. 4. La problématique du renouvellement a. Comment définir le besoin en renouvellement? Une approche simpliste pourrait être de se baser sur la durée de vie annoncée des matériaux utilisés. Une étude menée en 2002 par le bureau GEOPHEN conduit au bilan suivant : -3/12-

4 Matériau Périodes de pose observée vieux PVC Critère de dépose joints collés, matériaux fragiles, mauvais état constaté Durée de vie 50 ans PVC après 1975 âge 75 ans amiante-ciment fonte grise mauvais état généralisé en particulier en environnement acide présence généralisée de branchements en plomb. Matériau fragile fonte grise âge 75 ans vieil acier Présence généralisée de branchements en plomb. Matériau fragile acier après 1960 âge 75 ans PEHD actuelle âge 100 ans fonte ductile actuelle âge 100 ans dépose avant 2015 dépose avant 2015 dépose avant 2015 Toutefois, pour chacun des matériaux utilisés, ces durées de vie sont influencées dans de très larges proportions par : La qualité des matériaux ; les conditions de pose ; la corrosivité du sol ; la profondeur de pose ; les sollicitations de surface ; l agressivité de l eau ; l'effluent véhiculé ; la formation éventuelle d'h2s. Outre le fait que la durée de vie probable n'est pas la même selon les collectivités ou selon les fabricants, il n'est pas envisageable d'établir un programme de renouvellement à partir du seul facteur «matériau». b. Approche statistique pour l assainissement Afin de bien appréhender l'état des collecteurs d'assainissement, Lyonnaise des Eaux a mis au point un modèle permettant de quantifier, de qualifier et de hiérarchiser l'état des collecteurs. Pour les collecteurs visitables, un diagnostic a été établi depuis 2002 Ainsi, 114 km ont été visités, soit 51 % du patrimoine visitable. Pour les collecteurs non visitables, un tirage aléatoire de 468 tronçons (soit 17,9 km) a été réalisé. Chacun de ces tronçons a fait l'objet d'une inspection télévisée. A partir de ces inspections, l'état du réseau a été classé selon 4 niveaux de gravité : -4/12-

5 Pas de renouvellement Renouvellement Niveau de gravité Descriptif Etat neuf Risque faible Aucune pathologie Pas de travaux d'entretien nécessaire Surveillance renforcée par des inspections de contrôle Etat médiocre Risque moyen Défauts ponctuels : dès qu'il y a une anomalie sur le tronçon Surveillance renforcée par des inspections de contrôle Etat mauvais Risque élevé Renouvellement à réaliser à moyen terme Etat catastrophique Risque immédiat (tuyau écrasé, effondré, pas d'écoulement, entrées extérieures, absence de radier) ou quand le coût de la réparation est > au coût de renouvellement Renouvellement à réaliser à court terme (le niveau 4 est un niveau 3 qui ne peut pas attendre) Quelques photos d'inspection télévisées peuvent illustrer ce classement : Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 Sur la base de cette étude, les résultats étendus à l'ensemble du réseau communautaire (3 575 km de collecteurs non visitables) sont les suivants : 700 km, soit 21,2 %, sont en niveau de gravité 1 (très bon état) ; km, soit 64,7 %, sont en niveau de gravité 2 (état moyen) ; 424 km, soit 12,9 %, sont en niveau de gravité 3 (état mauvais) ; 43 km, soit 1,2 %, sont en niveau de gravité 4 (état catastrophique). Si l'on considère qu'il est nécessaire de renouveler les niveaux 3 et 4, il y a donc 14,1 % du réseau à renouveler, soit 467 km. Afin de donner des ordres de grandeur du renouvellement nécessaire, il est utile de préciser que, par référence aux travaux de renouvellement entrepris par le délégataire ces dernières -5/12-

6 années, le coût moyen du renouvellement ressort à TTC le mètre linéaire (valeur janvier 2008). Si l'on ne renouvelle que le niveau 4, 1,2 % des collecteurs représentent 43 km 43 km x /m = 44,3 millions d'euros TTC Ces travaux très urgents devront être faits dans les 5 à 6 ans. Cela conduit à prévoir un crédit moyen de 8 M par an sur cette période pour le seul besoin de renouvellement lié au risque d'effondrement et d'interruption du service. Il est important de préciser que sur les 43 km statistiquement à renouveler, seuls 7,5 km sont actuellement identifiés en risque de niveau 4. Il convient donc, en parallèle, de mettre en œuvre un important programme d'inspection télévisée des collecteurs existants pour rechercher les autres tronçons à risque. c. Le renouvellement dû aux opérations de voirie Le contrat de délégation prévoit que sur le programme de renouvellement des canalisations et du Génie Civil, la CUB peut demander l'inscription de renouvellement à hauteur de 20% du fond (article 5.4 du contrat). Par courrier du 31 octobre 2007, le délégataire nous a fait part de son constat sur l'augmentation des demandes de renouvellement dans l'intérêt de la programmation voirie. Si l'on fait le bilan des besoins recensés depuis 3 à 4 ans, le coût moyen annuel des demandes de renouvellement liés à la voirie est de l'ordre de 1,5 M, soit la totalité du fonds. Par ailleurs, ces demandes apparaissent en augmentation ces 2 dernières années. A ce titre, il est intéressant de préciser la situation 2009 : Sur le crédit du délégataire «Fonds spécial de renouvellement» d un montant de (valeur 2009 H.T.), les 20% proposables par la CUB représentent Ces permettent au délégataire de programmer 12 opérations de renouvellement de réseaux préalables à des travaux de rénovation de voirie. Cependant, au titre de 2009, il est nécessaire de renouveler 720 ml de réseaux supplémentaires pour 9 autres opérations de voirie nécessitant également un renouvellement préalable, pour un montant total estimé de , soit en eaux usées et en pluvial ; Les budgets assainissement 2009, tant pour les eaux usées que pour les eaux pluviales, prévoyaient chacun une ligne «Opérations à caractère général» globalisée, comportant une sous ligne de crédit pour ces opérations de renouvellement hors contrat liées à la voirie. Le PPI a commencé de prendre en compte la problématique du renouvellement en retenant : - Pour les eaux usées : 1 M en 2011 et 2012, puis 2,5 M à partir de 2013 ; - Pour les eaux pluviales : par an à partir de d. Le principe d un schéma directeur de renouvellement Il est toujours très délicat de définir les bases d'une programmation pluriannuelle en matière de renouvellement, et cela pour plusieurs raisons : Les variables à prendre en compte pour définir les priorités dans une telle programmation, tant pour l eau que pour l assainissement -6/12-

7 l'impact sanitaire : En cas de casse, la pollution peut par exemple atteindre un périmètre de captage, le type d eau ou d'effluent : Les conséquences immédiates ne sont pas les mêmes s'il s'agit d eau potable, d'eaux pluviales ou d'eaux usées l'impact environnemental : La pollution générée peut atteindre le milieu naturel (cours d'eau ou nappe) l'impact social : La casse peut se situer près d'un établissement recevant du public (hôpital ou administration par exemple). l'impact trafic : La circulation peut être très intense (rocade, boulevard), intense (voies structurantes, voies de bus), normale ou résidentielle. Le diamètre : Plus le diamètre est important, plus le nombre d'usagers impactés est important. Les a priori Le cliché régulièrement avancé est du type : "ça a tenu depuis 30 ans, ça peut encore tenir quelques années de plus!!!!!" Que répondre à cela, puisque effectivement ça tient encore? : Faut-il attendre que le tuyau casse, au risque de préjudices peu maîtrisables auprès de la population et de l'environnement? Faut-il toujours remettre à plus tard, au risque de ne plus pouvoir financer devant l'importance des crédits à mettre en place? N'est-il pas plus raisonnable de renouveler 10 km par an que d'attendre 10 ans pour avoir à renouveler 100 km? C'est tout le principe de la gestion patrimoniale des réseaux : aussi, est-il souhaitable d'arrêter dès aujourd'hui une politique d'un renouvellement régulier et continu, plutôt que léguer aux générations futures (mais proches) un patrimoine déliquescent. e. Quelle politique de renouvellement ailleurs? En matière d eau potable : En France : - CU Nantes Métropole... 0,49 % - CU Strasbourg... 1,40 % - CU Lille... 0,38 % - CU Lyon... 0,84 % - Rennes... 0,77 % - CU Nice Côte d'azur... 0,93% - Paris... 0,45 % - Ville de Limoges 0,20% - CA Poitiers. 0,20 % - SEDIF 0,44 % Pour mémoire - Communauté urbaine de Bordeaux... 0,35 % En matière d assainissement : - L'instruction comptable M40, dans une approche purement comptable, préconise un taux de renouvellement de 1,66 %, ce qui correspond en moyenne à une durée -7/12-

8 de 60 ans. - Une enquête auprès de quelques collectivités a donné les résultats suivants : En France : - Clermont Ferrand... 0,75 % - Laval... 1,75 % - Communauté urbaine de Lille... 1,2 % - Communauté urbaine de Nancy... 0,26 % - Rennes... 0,1 % - Colombes... 1,38 % - Paris... 1,35 % - Dax 2,1 % A l'étranger : - Wellington (USA)... 1,35 % - Casablanca... 0,6 % Pour mémoire - Communauté urbaine de Bordeaux... 0,08 % f. Quelles bases de renouvellement pour l eau? Dans la mesure où le contrat de l eau courre jusqu en 2022 (ou éventuellement 2015), il convient de s interroger dès aujourd hui sur le taux de renouvellement qu il serait nécessaire d envisager, tant pour la prochaine renégociation quinquennale, que dans l éventualité d une nouvelle gestion. La comparaison avec les autres collectivités en France montre que le taux de renouvellement actuellement tenu par le délégataire est très inférieur à la moyenne : Maxi : 1,40% Mini : 0,20% Moyenne : 0,61% CuB : 0,35% Un objectif de 0,6% apparaît comme le minimum que le service de l eau devrait tenir, mais qu il serait souhaitable d arriver à l objectif 1% pour assure un renouvellement plus efficace, notamment pour permettre d aller plus vite dans la résorption des fuites g. Quelles bases de renouvellement pour l assainissement? Il peut y avoir plusieurs approches, notamment : - Considérer, au travers de l'enquête ci-dessus, qu'un taux de renouvellement acceptable se situe vers 1 %. - Considérer que l'âge moyen du réseau doit être de l'ordre de 75 ans, ce qui, pour la Communauté urbaine de Bordeaux, conduit à un taux de renouvellement de 1,3 %. En fait, la politique en la matière doit répondre à trois objectifs : - Définir un niveau de risque. - Convenir d'un niveau d'impact sur le prix de l'eau. -8/12-

9 - Au titre de la solidarité entre générations, convenir d'un rythme de renouvellement qui n'accumule pas de retard pénalisant. h. Quel choix des matériaux pour les canalisations? Le choix des matériaux des canalisations est une composante importante de la gestion patrimoniale car il conditionne en partie la durée de vie des réseaux. Il est très difficile d obtenir des données objectives sur la durée de vie des réseaux en fonction des matériaux, d autant que la qualité de la pose et l environnement (circulation routière, remblais, risque de courants vagabonds, enrobage ) influent grandement sur leur durabilité. Cependant, les données utilisées fréquemment dans les études patrimoniales (par exemple pour l article de TSM 2009 «Renouvellement des réseaux d eau potable», Louis Haudebert) sont présentées dans le tableau suivant. Exemple de durées d amortissement de canalisations utilisée dans des études patrimoniales (TSM 2009 «Renouvellement des réseaux d eau potable, L. Haudebert») Acier DESIGNATION Amiante ciment Beton ame tole Fonte Fonte grise Polyethylene PRV DUREE D'AMORTISSEMENT 60 ans 60 ans 80 ans 90 ans 90 ans 60 ans 60 ans PVC 60 ans *Le grès qui n est pas cité a une durée de vie qui approche celle de la fonte. Les données de cet article diffèrent de l étude GEOPHEN, ce qui montre la variabilité des estimations. Dans les centres urbains denses, le coût du matériau représente de l ordre de 20% du coût du chantier ce qui est à prendre en considération au cas par cas (coût dépendant du diamètre notamment) au regard de la durée de vie des matériaux. Ainsi, la différence de coût entre les matériaux peut être très rapidement amortie sur la durée. L environnement doit cependant être étudié avec soin notamment les risques de corrosion des canalisations sur leur surface extérieure. Sur le plan technique, l utilisation de matériaux normalisés permet d avoir des garanties sur la tenue mécanique. Dans les terrains généralement rencontrés sur la CUB (avec de faibles pentes) et pour des canalisations structurantes (en assainissement), il est difficile de mettre en œuvre du PVC pour d importants diamètres. Il présente en effet une certaine souplesse rendant difficile l obtention d un profil en long rectiligne. De plus, les éventuelles conséquences de l utilisation du PVC sur le plan sanitaire (polluants émergents) ne sont pas connues. Dans le cadre d une approche de développement durable, il convient aussi de prendre plusieurs éléments en compte : l énergie utilisée pour la construction et le transport des canalisations ; La possibilité d utiliser les déblais en remblai qui économise des matériaux ; Le temps de retour du renouvellement du réseau. -9/12-

10 Il convient enfin de considérer qu une homogénéité des matériaux constitutifs des canalisations posées est nécessaire pour un comportement mécanique satisfaisant. En particulier, la pose de raccords en fonte avec des canalisations dans un autre matériau doit être évitée car elle est source de fuite dès lors que les résistances et les dilatations ne sont pas cohérentes. 5. Propositions du Schéma Directeur du renouvellement assainissement Quatre planifications sont examinées : - Un renouvellement de 0,5 % du linéaire par an. - Un renouvellement de 0,75 % du linéaire par an. - Un renouvellement de 1,00 % du linéaire par an. - Un renouvellement de 1,25 % du linéaire par an. 1. Taux de 0,5 % par an Le linéaire à renouveler chaque année serait de 18 km. Sur la base d'un prix moyen de /ml T.T.C., le montant annuel du renouvellement sera de TTC. 2. Taux de 0,75 % par an Le linéaire à renouveler chaque année serait de 27 km. Sur la base d'un prix moyen de /ml T.T.C., le montant annuel du renouvellement sera de TTC. 3. Taux de 1 % par an Le linéaire à renouveler chaque année serait de 36 km. Sur la base d'un prix moyen de /ml T.T.C., le montant annuel du renouvellement sera de TTC. 4. Taux de 1,25 % par an Le linéaire à renouveler chaque année serait de 45 km. Sur la base d'un prix moyen de /ml T.T.C., le montant annuel du renouvellement sera de TTC. NB : Les coûts sont exprimés en valeur TTC janvier Les programmes de l'agence de l'eau ne prévoient pas de subventions pour le renouvellement des réseaux. a. Les techniques en matière de renouvellement des réseaux d'assainissement Deux grands principes techniques sont utilisés : - la réhabilitation par l'extérieur, avec tranchée : Il s'agit de poser une nouvelle canalisation à la place de l'ancienne, donc en utilisant les techniques traditionnelles de pose en tranchée, utilisées par toutes les entreprises de canalisations locales. - La réhabilitation par l'intérieur, sans tranchée : Plusieurs techniques sont développées, quelquefois spécifiques à certains types de tuyaux, certains diamètres, pour interventions ponctuelles ou par tronçon. -10/12-

11 Ces techniques peuvent permettre la substitution de la canalisation ou la restructuration interne (par chemisage ou tubage). Toutefois, les équipements de mise en œuvre de ces techniques étant peu nombreux sur le territoire national, de même que les entreprises spécialisées, il importe de regrouper plusieurs opérations pour pouvoir amortir le déplacement des équipements. b. La distinction budgétaire Deux budgets sont concernés par le renouvellement des réseaux d assainissement : Le Budget Principal, au titre des eaux pluviales et très partiellement du réseau unitaire, Le Budget annexe de l assainissement, au titre des eaux usées et pour une part du réseau unitaire. A ce niveau de réflexion, il n a pas paru souhaitable de rechercher une répartition fine entre les 2 budgets. Toutefois, sur la base des inspections réalisées, il peut être précisé que : Pour les collecteurs visitables, leur renouvellement ressort en majeure partie du budget Principal ; Pour les collecteurs non visitables, la distinction eaux usées/eaux pluviales/unitaire conduit à 39% des coûts de renouvellement imputables au budget annexe assainissement, 61% imputables au Budget Principal (à 52% sur le réseau eaux pluviales et à 48% sur le réseau unitaire). Néanmoins, compte tenu de l intérêt du renouvellement des collecteurs unitaires sur le bon fonctionnement des stations d épuration par temps sec, il pourrait être envisagé une répartition égalitaire de la part unitaire entre budget principal et budget annexe. Sur ce principe et dans l attente d un positionnement communautaire, il est retenu pour la suite du rapport la répartition suivante : 54% sur le budget annexe Eaux usées et 46% sur le budget principal pour les Eaux pluviales. En ce qui concerne l eau potable, la Cub ne disposant pas d un budget annexe «Eau Potable», la seule façon d augmenter le taux de renouvellement réside dans une renégociation dans le cadre de la révision quinquennale. c. Planification Aujourd'hui, l'étude de risque a montré qu en assainissement, potentiellement, il y avait 43 km à renouveler dans les plus brefs délais (niveau de risque 4). Sur ces 43 km, 7,5 km sont parfaitement identifiés suite aux inspections télévisées, mais il faut dans un premier temps, reprendre les inspections télévisées pour identifier les autres tronçons à risque de niveaux 3 et 4. Un rythme de 350 km d'inspection télévisées par an, soit 10 % permettrait d'obtenir une parfaite vision de l'état du réseau en 10 ans, ce qui conduit à un coût d'inspection annuel de l'ordre de 2,2 M H.T. Pour information, actuellement le rythme annuel d'inspection appliqué par le délégataire est de 1,5 %. Le Schéma Directeur du renouvellement du réseau d assainisement doit donc prendre en compte quatre objectifs : 1 La mise en œuvre d'un programme d'inspection télévisée (sur 10 ans si possible), 2 Le renouvellement prioritaire des réseaux présentant un risque de niveau 4, -11/12-

12 3 La prise en compte du renouvellement dans l'intérêt de la voirie, 4 La recherche du regroupement d'opérations susceptibles de mettre en œuvre les mêmes techniques de réhabilitation. Il est important de préciser que, dans la majorité des cas recensés, un tronçon de risque 4 est très souvent encadré de tronçons de risque 3, et donc il ne peut être envisagé de renouveler que le seul tronçon de niveau 4. Par ailleurs, en matière de planification budgétaire, dans la mesure où : - le budget annexe de l'assainissement est principalement engagé jusqu'en 2012 dans le programme de mise en conformité des stations communautaires ; - à partir de 2015 interviendront successivement les extensions des stations Sabarèges et Cantinolle ; - Le PPI a retenu sur le budget annexe 1M en 2011 et 2012 puis 2,5 M en 2013 et 2014, et sur le Budget principal 0,7 M /an de 2010 à Il pourrait alors être envisagé un schéma en 2 étapes, cohérentes avec le PPI jusqu en 2014 : 1 ère étape : : - Poursuite des inspections télévisées au rythme de 2,7 % par an (par le délégataire puis le futur exploitant, quel qu il soit) ; - Démarrage en 2011 d un programme d inspections télévisées par la CUB sur une base de 0,5M /an ; - Priorité aux renouvellements dans l'intérêt de la voirie, pour les EU sur crédits spécifiques du budget annexe de l'assainissement (0,5 M /an) et pour les Epl sur crédits du Budget Principal (0,7M /an) ; - Poursuite par Lyonnaise de son programme basé sur le risque de niveau 4, à hauteur du fonds spécial (1,5 M /an). 2 ème étape : - Augmentation des inspections télévisées sous maîtrise d ouvrage CUB au rythme de 1M par an. - Programmation d'un renouvellement pluriannuel par la Communauté urbaine de Bordeaux, sur son budget annexe assainissement (1,5 M /an) et sur le budget principal (0,7 M /an), et prenant en compte les renouvellements voirie. Arrêter aujourd hui une planification en matière de renouvellement au-delà de 2014 serait hasardeux, dans la mesure où, fin 2012, le contrat d'affermage arrivera à son terme et dès lors, le montant du renouvellement annuel sera à définir, quel que soit le mode de gestion alors mis en œuvre. Toutefois, les grands principes d une politique de renouvellement doivent être fixés dès à présent. Sur une base d'un renouvellement à 0,5 %, il pourrait être envisagé le financement annuel suivant, à répartir entre Budget Principal (46%) et Budget annexe (54%) : - Inspection Télévisées : 2 M - Renouvellement réseau Eaux Pluviales : 8,22 M dont 0,92 M dans l intérêt voirie - Renouvellement réseau Eaux Usées : 9,78 M dont 1,08 M dans l intérêt voirie -12/12-

MERLIN GESTION PATRIMONIALE. Groupe GESTION PATRIMONIALE. Définition d un programme de renouvellement

MERLIN GESTION PATRIMONIALE. Groupe GESTION PATRIMONIALE. Définition d un programme de renouvellement Groupe MERLIN Une tradition d innovations au service des hommes GESTION PATRIMONIALE GESTION PATRIMONIALE Définition d un programme de renouvellement Indépendance - Expériences - Expertises - Proximité

Plus en détail

Les outils de la gestion patrimoniale Le logiciel «Casses»

Les outils de la gestion patrimoniale Le logiciel «Casses» Les outils de la gestion patrimoniale des réseaux r d eau. d Le logiciel «Casses» Eddy RENAUD Périgueux le 3 septembre 2008 L équipe «Réseaux» du Cemagref CEMAGREF Groupement de Bordeaux Unité «Réseaux,

Plus en détail

Rapport du Conseil communal au Conseil général concernant une demande de crédit pour l assainissement de la station de pompage des eaux usées du Port

Rapport du Conseil communal au Conseil général concernant une demande de crédit pour l assainissement de la station de pompage des eaux usées du Port TRAVAUX PUBLICS 01-021 Rapport du Conseil communal au Conseil général concernant une demande de crédit pour l assainissement de la station de pompage des eaux usées du Port (Du 20 août 2001) Monsieur le

Plus en détail

RÉSUMÉ DES PRINCIPALES RÈGLES CONCERNANT LE RACCORDEMENT D UNE RÉSIDENCE AU NOUVEAU RÉSEAU D AQUEDUC ET D ÉGOUT DU VILLAGE

RÉSUMÉ DES PRINCIPALES RÈGLES CONCERNANT LE RACCORDEMENT D UNE RÉSIDENCE AU NOUVEAU RÉSEAU D AQUEDUC ET D ÉGOUT DU VILLAGE RÉSUMÉ DES PRINCIPALES RÈGLES CONCERNANT LE RACCORDEMENT D UNE RÉSIDENCE AU NOUVEAU RÉSEAU D AQUEDUC ET D ÉGOUT DU VILLAGE Des règles différentes peuvent s appliquer dans le cas d un commerce. Informez-vous

Plus en détail

GUIDE TECHNIQUE DE REALISATION DES BRANCHEMENTS PARTICULIERS AUX RESEAUX D ASSAINISSEMENT ET D EAU POTABLE

GUIDE TECHNIQUE DE REALISATION DES BRANCHEMENTS PARTICULIERS AUX RESEAUX D ASSAINISSEMENT ET D EAU POTABLE Communauté d Agglomération Carcassonne Agglo DIRECTION EAU POTABLE & ASSAINISSEMENT 1, rue Pierre GERMAIN 11890 CARCASSONNE CEDEX 9 GUIDE TECHNIQUE DE REALISATION DES BRANCHEMENTS PARTICULIERS AUX RESEAUX

Plus en détail

Municipalité de la Commune d'arzier - Le Muids. Préavis No 15/2013 Au Conseil communal

Municipalité de la Commune d'arzier - Le Muids. Préavis No 15/2013 Au Conseil communal Municipalité de la Commune d'arzier - Le Muids Préavis No 15/2013 Au Conseil communal Demande de crédit de CHF 371'500. concernant la mise en séparatif de la partie inférieure du chemin Prés-du-Marguiller

Plus en détail

Le Plan Départemental de l Eau

Le Plan Départemental de l Eau de l Eau CG1/PIADDT/DAE/MD-LS-9/05/009 de l Eau Son organisation schématique va s appuyer sur : 1. Les infrastructures existantes d intérêt départemental,. Les schémas directeurs territoriaux, 3. Des maillages

Plus en détail

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Accroître les soutiens aux projets de territoire Budget total du 10 e programme : 3 653 M dont 3561 M pour le bassin Rhône Méditerranée,

Plus en détail

Unité territoriale Dordogne 94, rue du Grand Prat - 19600 Saint-Pantaléon-de-Larche Tél : 05 55 88 02 00

Unité territoriale Dordogne 94, rue du Grand Prat - 19600 Saint-Pantaléon-de-Larche Tél : 05 55 88 02 00 Date d ouverture de l appel à projet : 1er octobre 2015 Date limite d envoi des dossiers de candidatures : 31 janvier 2016 Pour toutes questions : Délégation du bassin Atlantique-Dordogne Unité territoriale

Plus en détail

RAPPORT ANNUEL SUR LE PRIX ET LA QUALITE DU SERVICE PUBLIC D ASSAINISSEMENT COLLECTIF

RAPPORT ANNUEL SUR LE PRIX ET LA QUALITE DU SERVICE PUBLIC D ASSAINISSEMENT COLLECTIF RAPPORT ANNUEL SUR LE PRIX ET LA QUALITE DU SERVICE PUBLIC D ASSAINISSEMENT COLLECTIF Exercice 2008 1 Conformément au décret n 95-635 du 06 mai 1995 mod ifié. Les données techniques contenues dans ce rapport

Plus en détail

ETABLISSEMENT PUBLIC A CARACTERE INDUSTRIEL ET COMMERCIAL Rue Félix CHABAUD 13770 VENELLES N SIRET : 493 587 471 00019 Code APE : 410 Z

ETABLISSEMENT PUBLIC A CARACTERE INDUSTRIEL ET COMMERCIAL Rue Félix CHABAUD 13770 VENELLES N SIRET : 493 587 471 00019 Code APE : 410 Z REGIE DES EAUX DE VENELLES ETABLISSEMENT PUBLIC A CARACTERE INDUSTRIEL ET COMMERCIAL Rue Félix CHABAUD 13770 VENELLES N SIRET : 493 587 471 00019 Code APE : 410 Z Service de l Eau Potable Année 2007 RAPPORT

Plus en détail

COMMUNE DE GORGIER. Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs, 1. Préambule

COMMUNE DE GORGIER. Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs, 1. Préambule COMMUNE DE GORGIER RAPPORT DU CONSEIL COMMUNAL AU CONSEIL GENERAL CONCERNANT LA DEMANDE DE CREDIT DE Fr. 32'700.- POUR LE REMPLACEMENT D'UN COLLECTEUR D'EAUX USEES AU CHEMIN DE LA PAYAZ Madame la Présidente,

Plus en détail

R A P P O R T. Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, Bref historique

R A P P O R T. Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, Bref historique Commune de Peseux Conseil communal R A P P O R T du Conseil communal au Conseil général relatif à une demande de crédit de CHF 1'910'000.- pour la rénovation des conduites d'eau, de gaz, d'électricité,

Plus en détail

Sommaire INTRODUCTION... 2. 1/ Le contexte général de la commune...3. 2/ L état des réseaux...3. 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration...

Sommaire INTRODUCTION... 2. 1/ Le contexte général de la commune...3. 2/ L état des réseaux...3. 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration... 1 Sommaire INTRODUCTION... 2 1/ Le contexte général de la commune...3 2/ L état des réseaux...3 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration...3 4/ Les solutions retenues par la commune...5 CONCLUSION Carte

Plus en détail

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004 Service de l Eau Potable Année 2004 1 Ville de VENELLES Comptes rendus d activités Techniques et financières du Service de l Eau Potable Destinataire : Monsieur le Maire de la commune de VENELLES (13770)

Plus en détail

ETABLISSEMENT PUBLIC A CARACTERE INDUSTRIEL ET COMMERCIAL Rue Félix CHABAUD 13770 VENELLES N SIRET : 493 587 471 00019 Code APE : 3600 Z

ETABLISSEMENT PUBLIC A CARACTERE INDUSTRIEL ET COMMERCIAL Rue Félix CHABAUD 13770 VENELLES N SIRET : 493 587 471 00019 Code APE : 3600 Z REGIE DES EAUX DE VENELLES ETABLISSEMENT PUBLIC A CARACTERE INDUSTRIEL ET COMMERCIAL Rue Félix CHABAUD 13770 VENELLES N SIRET : 493 587 471 00019 Code APE : 3600 Z Service de l Eau Potable Année 2013 Elaboré

Plus en détail

VILLE DE FEYZIN ( Rhône ) Réfection d'un réseau d'évacuation d'eau usée. Place René LESCOT

VILLE DE FEYZIN ( Rhône ) Réfection d'un réseau d'évacuation d'eau usée. Place René LESCOT VILLE DE FEYZIN ( Rhône ) MAITRE D'OUVRAGE VILLE DE FEYZIN Réfection d'un réseau d'évacuation d'eau usée Place René LESCOT CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUE PARTICULIERES (C.C.T.P) SOMMAIRE 1 OBJET DU MARCHE...3

Plus en détail

CASSES : Logiciel de prévision des casses des réseaux r d alimentation en eau potable

CASSES : Logiciel de prévision des casses des réseaux r d alimentation en eau potable CASSES : Logiciel de prévision des casses des réseaux r d alimentation en eau potable Eddy RENAUD Rencontre Technique ASCOMADE Besançon le 26 mai 2011 Le Cemagref - Sciences et technologies pour l environnement

Plus en détail

Journée «Eau et Assainissement

Journée «Eau et Assainissement Journée «Eau et Assainissement Enjeux et qualité de l eau sur le territoire du SAGE ATG Véronique GONZALEZ 23/01/2014 2 Agence Régionale de Santé Bretagne Origine des ARS : créées par l article 118 de

Plus en détail

CONVENTION POUR LE RACCORDEMENT DES INDUSTRIELS DE SAINT-BRIEUC AU RESEAU D'ASSAINISSEMENT. Mesdames, Messieurs,

CONVENTION POUR LE RACCORDEMENT DES INDUSTRIELS DE SAINT-BRIEUC AU RESEAU D'ASSAINISSEMENT. Mesdames, Messieurs, Ville de SAINT-BRIEUC ------------------------------- Conseil Municipal ---------------------- Séance du 8 décembre 2000 ----------------- Rapporteur : M. MANGOLD ----------------- N 10 CONVENTION POUR

Plus en détail

Règlement numéro LA GESTION DES EAUX DE SURFACE ET LES RACCORDEMENTS AUX SERVICES D AQUEDUC ET D ÉGOUT. Avril 2011

Règlement numéro LA GESTION DES EAUX DE SURFACE ET LES RACCORDEMENTS AUX SERVICES D AQUEDUC ET D ÉGOUT. Avril 2011 Règlement numéro 346 LA GESTION DES EAUX DE SURFACE ET LES RACCORDEMENTS AUX SERVICES D AQUEDUC ET D ÉGOUT Avril 2011 VOS RESPONSABILITÉS LIÉES AUX SERVICES D AQUEDUC ET D ÉGOUT DE VOTRE IMMEUBLE Protection

Plus en détail

Les communes et les intercommunalités sont compétentes pour assurer le service de la distribution d eau et l'assainissement.

Les communes et les intercommunalités sont compétentes pour assurer le service de la distribution d eau et l'assainissement. Les communes et les intercommunalités sont compétentes pour assurer le service de la distribution d eau et l'assainissement. Elles peuvent gérer ces services directement en régie, ou avoir recours à une

Plus en détail

service des réseaux D assainissement : mettre en place une stratégie efficace Quels sont les enjeux d une bonne gestion PAtrimoniALe des réseaux

service des réseaux D assainissement : mettre en place une stratégie efficace Quels sont les enjeux d une bonne gestion PAtrimoniALe des réseaux Les cahiers Supplément technique du magazine eau service N 6 / novembre 2010 Eau service gestion PATRIMoniALE des réseaux D assainissement : mettre en place une stratégie efficace P. 2 Quels sont les enjeux

Plus en détail

CANALISATIONS A L AIR LIBRE OU DANS LES PASSAGES COUVERTS, OUVERTS SUR L'EXTERIEUR SOMMAIRE

CANALISATIONS A L AIR LIBRE OU DANS LES PASSAGES COUVERTS, OUVERTS SUR L'EXTERIEUR SOMMAIRE CAHIER DES CHARGES AFG CANALISATIONS A L AIR LIBRE OU DANS LES PASSAGES COUVERTS, OUVERTS SUR L'EXTERIEUR RSDG 5 15 décembre 2002 SOMMAIRE 1. - REGLES GENERALES 2 1.1. - Objet du cahier des charges 2 1.2.

Plus en détail

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Volet eau potable

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Volet eau potable LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Volet eau potable Accroître les soutiens aux projets de territoire Budget total du 10 e programme : 3 653 M dont 3561 M pour

Plus en détail

2.1 Tarifs... 6 2.2 Délibérations... 7 2.3 Facture d eau type pour une consommation de 120 m³... 7 2.4 Recettes d exploitation...

2.1 Tarifs... 6 2.2 Délibérations... 7 2.3 Facture d eau type pour une consommation de 120 m³... 7 2.4 Recettes d exploitation... Exercice 2012 Rapport annuel sur le Prix et la Qualité du Service Public de l Eau potable Eau du robinet : source de minéraux Des contrôles pour une eau sûre L exigence de qualité Syndicat des Eaux de

Plus en détail

LA RECONFIGURATION DES SERVICES D'EAU ET D'ASSAINISSEMENT A L'ECHELLE DES AGGLOMERATIONS G. CANNEVA R. DE LAAGE

LA RECONFIGURATION DES SERVICES D'EAU ET D'ASSAINISSEMENT A L'ECHELLE DES AGGLOMERATIONS G. CANNEVA R. DE LAAGE LA RECONFIGURATION DES SERVICES D'EAU ET D'ASSAINISSEMENT A L'ECHELLE DES AGGLOMERATIONS G. CANNEVA R. DE LAAGE CONTEXTE NATIONAL DES PRISES DE COMPETENCES INTERCOMMUNALITE ET SERVICES D'EAU La généralisation

Plus en détail

Les degrés de délégations de service public. Typologie des modes de délégation du service public

Les degrés de délégations de service public. Typologie des modes de délégation du service public Il n'existe pas de définition légale ou réglementaire explicite des modes de délégation de service public que représentent la concession, l'affermage, la régie intéressée ou la gérance (Circulaire du 7

Plus en détail

Délégation du Service Public de l Eau Potable

Délégation du Service Public de l Eau Potable DEPARTEMENT DU RHONE Délégation du Service Public de l Eau Potable Dossier de Consultation des Entreprises Pièce n 2 Mémoire Explicatif 1 PRESENTATION DU SERVICE 1.1 Les ressources 1.1.1 Origine de l eau

Plus en détail

Etude d'attac Pays d'arles, Modes de gestion Eau & Assainissement ACCM. 6 novembre 2014

Etude d'attac Pays d'arles, Modes de gestion Eau & Assainissement ACCM. 6 novembre 2014 Etude d'attac Pays d'arles, Modes de gestion Eau & Assainissement ACCM 6 novembre 2014 Contexte : Cette étude fait suite à l'amo de novembre 2013 et la saisine de l'accm d'octobre 2014. - L'AMO de 2013

Plus en détail

EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON

EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON REPUBLIQUE FRANCAISE DEPARTEMENT DU RHONE EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON ARRETE N 2013-07-15-R-0287 commune(s) : Villeurbanne objet : Autorisation de déversement

Plus en détail

Auscultation, diagnostic et surveillance des sols, structures et réseaux

Auscultation, diagnostic et surveillance des sols, structures et réseaux Auscultation, diagnostic et surveillance des sols, structures et réseaux Des ingénieurs spécialisés enrichissant depuis plus de 15 ans une expérience unique du Géoradar et des techniques non destructives.

Plus en détail

Installations de plomberie

Installations de plomberie Service de l urbanisme, des biens et de l aménagement Installations de plomberie Guide à l intention des propriétaires pour l interprétation des règlements municipaux de la ville de Winnipeg concernant

Plus en détail

COMMUNE de SAINT-ROCH MARCHE PUBLIC DE TRAVAUX. Passé selon une procédure adaptée en application des articles 26 et 28

COMMUNE de SAINT-ROCH MARCHE PUBLIC DE TRAVAUX. Passé selon une procédure adaptée en application des articles 26 et 28 COMMUNE de SAINT-ROCH MARCHE PUBLIC DE TRAVAUX Passé selon une procédure adaptée en application des articles 26 et 28 Du Code des Marchés Publics CAHIER DES CHARGES TECHNIQUES PARTICULIERES C.C.T.P FOURNITURE

Plus en détail

p. 4-5 p. 6-7 p. 8-9 p. 10-11

p. 4-5 p. 6-7 p. 8-9 p. 10-11 L eau est une ressource essentielle partagée par tous. Elle est indispensable à l équilibre des écosystèmes, au développement durable et à notre survie même. L eau fait partie des préoccupations prioritaires

Plus en détail

Réponse du Conseil d Etat à la question écrite urgente de Mme Christina Meissner : Vidange de Verbois : le moratoire n'était-il qu'un leurre?

Réponse du Conseil d Etat à la question écrite urgente de Mme Christina Meissner : Vidange de Verbois : le moratoire n'était-il qu'un leurre? Secrétariat du Grand Conseil QUE 115-A Date de dépôt : 2 octobre 2013 Réponse du Conseil d Etat à la question écrite urgente de Mme Christina Meissner : Vidange de Verbois : le moratoire n'était-il qu'un

Plus en détail

DIAGNOSTIC DU RESEAU D ALIMENTATION EN EAU POTABLE SCHEMA DIRECTEUR

DIAGNOSTIC DU RESEAU D ALIMENTATION EN EAU POTABLE SCHEMA DIRECTEUR COMMUNE DE LA VALLA EN GIER Le Bourg 42131 La Valla-en-Gier DIAGNOSTIC DU RESEAU D ALIMENTATION EN EAU POTABLE SCHEMA DIRECTEUR Rapport de Phase III Juin 2012 ICA ENVIRONNEMENT 6 Rue Emile Noirot - 42300

Plus en détail

Gestion et pérennité des réseaux d assainissement Evolutions normatives en matière de contrôle et conséquences. Jeudi 4 décembre 2014 POLLUTEC LYON

Gestion et pérennité des réseaux d assainissement Evolutions normatives en matière de contrôle et conséquences. Jeudi 4 décembre 2014 POLLUTEC LYON Gestion et pérennité des réseaux d assainissement Evolutions normatives en matière de contrôle et conséquences Jeudi 4 décembre 2014 POLLUTEC LYON Intervenant René-Claude Fouilloux Accompagner les maîtres

Plus en détail

POLLUTEC LYON 3 Décembre 2004 M. LECA gérard GCEE

POLLUTEC LYON 3 Décembre 2004 M. LECA gérard GCEE POLLUTEC LYON 3 Décembre 2004 M. LECA gérard GCEE COMMENT REHABILITER UN CHATEAU D EAU? INTRODUCTION Historique de la construction: Construits entre 1920 et 1980, mais depuis 1950 pour 70% du parc actuel.

Plus en détail

MISE EN CONFORMITÉ DE L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE DU VILLAGE D'ENGOLLON

MISE EN CONFORMITÉ DE L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE DU VILLAGE D'ENGOLLON Commune de Val-de-Ruz Conseil communal MISE EN CONFORMITÉ DE L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE DU VILLAGE D'ENGOLLON d engagement de CHF 160'000 Version : 1.0 TH 143498 Date : 08.09.2014.2014 Page 1/ Révisions

Plus en détail

VILLE DE SAINT-DIE-DES- VOSGES

VILLE DE SAINT-DIE-DES- VOSGES Département des Vosges VILLE DE SAINT-DIE-DES- VOSGES AVENANT N 7 AU CAHIER DES CHARGES POUR L EXPLOITATION PAR AFFERMAGE DU SERVICE PUBLIC DE L ASSAINISSEMENT 1/19 Décembre 2012 Entre les soussignées

Plus en détail

des indicateurs, le présent modèle associe une icône à chacune des compétences

des indicateurs, le présent modèle associe une icône à chacune des compétences Depuis 1996, et la loi n 95-101 du 2 février 1995 sur le renforcement de la protection de l environnement et celui de l information des usagers (dite loi Barnier), qui modifie le code des communes, les

Plus en détail

INTERVENIR SUR LE BATI ANCIEN

INTERVENIR SUR LE BATI ANCIEN I - Données Générales INTERVENIR SUR LE BATI ANCIEN Rivalités entre réhabilitation, restauration et rénovation Au cours des dernières années, d'importantes études ont été entreprises dans les quartiers

Plus en détail

REGLEMENT DU SERVICE DE L'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF. Obligations des propriétaires. Dispositions générales

REGLEMENT DU SERVICE DE L'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF. Obligations des propriétaires. Dispositions générales REGLEMENT DU SERVICE DE L'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF Les cases grisées de commentaires sont à supprimer avant toute diffusion Le règlement du service, délibéré et voté par l'assemblée délibérante dans

Plus en détail

Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc?

Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc? Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc?» Le Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) de la baie

Plus en détail

Mon installation d assainissement non collectif PRÉSERVER LA RESSOURCE EN EAU ET RESPECTER LES MILIEUX AQUATIQUES. Guide.

Mon installation d assainissement non collectif PRÉSERVER LA RESSOURCE EN EAU ET RESPECTER LES MILIEUX AQUATIQUES. Guide. Mon installation d assainissement non collectif PRÉSERVER LA RESSOURCE EN EAU ET RESPECTER LES MILIEUX AQUATIQUES Guide d entretien Aillevans - Athesans Etroitefontaine - Autrey Le Vay - Beveuge - Bonnal

Plus en détail

MUNICIPALITÉ D'ÉCUBLENS/VD PRÉAVIS No 7/2009

MUNICIPALITÉ D'ÉCUBLENS/VD PRÉAVIS No 7/2009 MUNICIPALITÉ D'ÉCUBLENS/VD PRÉAVIS No 7/2009 Assainissement du bruit routier sur la Commune d'ecublens/vd Demande d'un crédit d'étude AU CONSEIL COMMUNAL D'ÉCUBLENS/VD Monsieur le Président, Mesdames et

Plus en détail

EPLEFPA "LES SARDIERES" 79 AVENUE DE JASSERON 01 000 BOURG EN BRESSE Tel : 04.74.45.50.80

EPLEFPA LES SARDIERES 79 AVENUE DE JASSERON 01 000 BOURG EN BRESSE Tel : 04.74.45.50.80 Maître d'ouvrage : EPLEFPA "LES SARDIERES" 79 AVENUE DE JASSERON 01 000 BOURG EN BRESSE Tel : 04.74.45.50.80 Objet : Récupération des eaux pluviales pour le jardin partagé des Sardières CAHIER DES CHARGES

Plus en détail

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose Le bac à graisses Schéma de principe Lorsqu on a une longueur de canalisation importante entre la sortie des eaux de cuisine et la fosse septique toutes eaux, il est fortement conseillé d intercaler un

Plus en détail

Individualisation de votre contrat de fourniture d eau

Individualisation de votre contrat de fourniture d eau GUIDE PRATIQUE Individualisation de votre contrat de fourniture d eau Édition 2015 1 1 - L ESSENTIEL Vous souhaitez réaliser une demande d individualisation SOMMAIRE Bienvenue chez Eau de Paris! 1 L essentiel

Plus en détail

NOR : DEV O 08 1 5 9 0 7 C

NOR : DEV O 08 1 5 9 0 7 C REPUBLIQUE FRANCAISE MINISTERE DE L ECOLOGIE, DE L ENERGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE DIRECTION DE L'EAU Sous-Direction de l'action territoriale, De la directive cadre

Plus en détail

Schéma général d assainissement du Grand Lyon

Schéma général d assainissement du Grand Lyon Schéma général d assainissement du Grand Lyon 2015-2027 ORIENTATIONS ET ENJEUX Introduction générale Le Code général des collectivités territoriales oblige les collectivités de plus de 2 000 habitants

Plus en détail

PARTICIPATIONS FINANCIERES H.T. DES ADHERENTS POUR L ANNEE 2010 ADOPTEES PAR LE COMITE SYNDICAL DU 19 FEVRIER

PARTICIPATIONS FINANCIERES H.T. DES ADHERENTS POUR L ANNEE 2010 ADOPTEES PAR LE COMITE SYNDICAL DU 19 FEVRIER ANNEXE COMPETENCES A LA CARTE DE LA BRANCHE EAU PARTICIPATIONS FINANCIERES H.T. DES ADHERENTS POUR L ANNEE 2010 ADOPTEES PAR LE COMITE SYNDICAL DU 19 FEVRIER 2010 Page 1 /14 26/02/2010 OPTION MAINTENANCE

Plus en détail

Les avancées techniques en matière de performances des réseaux

Les avancées techniques en matière de performances des réseaux Les avancées techniques en matière de performances des réseaux Les Rencontres Techniques d IDEAL 19 Juin2012 -Nancy Distribution de l eau Challenges : Augmentation de la demande en eau Changements climatiques

Plus en détail

CARNET D'ENTRETIEN D'UNE INSTALLATION D'ASSAINISSEMENT AUTONOME

CARNET D'ENTRETIEN D'UNE INSTALLATION D'ASSAINISSEMENT AUTONOME CARNET D'ENTRETIEN D'UNE INSTALLATION D'ASSAINISSEMENT AUTONOME SOMMAIRE Comment fonctionne un système d'assainissement non collectif? A vérifier régulièrement Le planning d'entretien La vidange de la

Plus en détail

Diagnostic de la Tranche 1 du programme. de restauration de la Sienne

Diagnostic de la Tranche 1 du programme. de restauration de la Sienne Diagnostic de la Tranche 1 du programme de restauration de la Sienne Méthodologie : - Choix du secteur géographique Le chiffrage a été fait à partir d un diagnostic global de la Tranche 1 du programme

Plus en détail

Liste des marchés conclus du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2013. Marchés de TRAVAUX conclus en tant que pouvoir adjudicateur

Liste des marchés conclus du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2013. Marchés de TRAVAUX conclus en tant que pouvoir adjudicateur Liste des s conclus du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2013 établie dans les conditions définies par l'arrêté du 21 juillet 2011 pris en application de l'article 133 du code des s publics et relatif à

Plus en détail

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact Article R. 122-3 du code de l environnement N 14734*02 Ministère chargé de l'environnement Ce formulaire n est pas applicable

Plus en détail

Systèmes de stockage simples à installer et économiques

Systèmes de stockage simples à installer et économiques Systèmes de stockage simples à installer et économiques Parallèlement à l accroissement et à l ampleur des événements pluviométriques, l accélération et l augmentation des débits de pointe accentuent de

Plus en détail

Une onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe

Une onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe «Société Électrique de l Our» Une onzième machine pour 200 mégawatts supplémentaires de courant de pointe Pour un meilleur équilibre entre production d électricité et pointes de consommation Afin d'augmenter

Plus en détail

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact Article R. 122-3 du code de l environnement N 14734*02 Ministère chargé de l'environnement Ce formulaire n est pas applicable

Plus en détail

REGARDS KERAPORT. ÉTANCHÉITÉ ET RÉSISTANCE À LA CORROSION.

REGARDS KERAPORT. ÉTANCHÉITÉ ET RÉSISTANCE À LA CORROSION. REGARDS KERAPORT. ÉTANCHÉITÉ ET RÉSISTANCE À LA CORROSION. 2 Vue dans un regard KeraPort DN 1000 STEINZEUG-KERAMO SITES DE PRODUCTION Allemagne : Frechen et Bad Schmiedeberg Belgique : Hasselt EFFECTIF

Plus en détail

CADASTRE DU LOGEMENT SOCIAL. Avis du Comité permanent des Sociétés de Logement de Service public de l'union des Villes et Communes de Wallonie

CADASTRE DU LOGEMENT SOCIAL. Avis du Comité permanent des Sociétés de Logement de Service public de l'union des Villes et Communes de Wallonie CADASTRE DU LOGEMENT SOCIAL Avis du Comité permanent des Sociétés de Logement de Service public de l'union des Villes et Communes de Wallonie Les sociétés de logement de service public gèrent un parc de

Plus en détail

EAU ET MILIEUX AQUATIQUES. Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012

EAU ET MILIEUX AQUATIQUES. Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012 EAU ET MILIEUX AQUATIQUES Les 9 es programmes d intervention des agences de l eau 2007-2012 Janvier 2007 9 es 2007-2012 programmes des agences de l eau «L Europe s est dotée d un cadre communautaire pour

Plus en détail

Le Plomb dans l eau AGENCE NATIONALE POUR L AMÉLIORATION DE L HABITAT

Le Plomb dans l eau AGENCE NATIONALE POUR L AMÉLIORATION DE L HABITAT Le Plomb dans l eau De quoi s agit-il? De quoi parle-t-on? Où le trouve-t-on? Quelle est son origine? Responsabilités Quels sont les effets néfastes du plomb dans l eau sur la santé? Comment les détecter?

Plus en détail

Autorisation et Convention

Autorisation et Convention Autorisation et Convention Déversement d eaux usées non domestiques dans les réseaux publics de collecte Entreprises et Collectivités : procédures pour être en conformité avec la loi Crédit photo CA Évry

Plus en détail

Quelles pistes pour rendre vos réseaux plus intelligents?

Quelles pistes pour rendre vos réseaux plus intelligents? Quelles pistes pour rendre vos réseaux plus intelligents? Maeve de France (Direction Technique, chef de projet métier SIG) Simon Le Grand (Direction Technique régionale IDF, service SIG/gestion patrimoniale)

Plus en détail

Plan Local d Urbanisme - AEU

Plan Local d Urbanisme - AEU Plan Local d Urbanisme - AEU Maître d ouvrage Ville de Dieppe Parc Jehan Ango - BP 226 76203 DIEPPE Cedex 7.1 - Les annexes sanitaires Arrêté le : 23 mai 2013 Approuvé le : Elaboration du PLU de la ville

Plus en détail

OPTIMISATION D ADDUCTION DDUCTION D EAU POTABLE. Ville de Thouars. Deux Sèvres

OPTIMISATION D ADDUCTION DDUCTION D EAU POTABLE. Ville de Thouars. Deux Sèvres OPTIMISATION DU RESEAU D ADDUCTION DDUCTION D EAU POTABLE Ville de Thouars Deux Sèvres La Régie R de l Eaul Crée e fin 2001 ( reprise en Régie R suite à fin d un d contrat d affermage d ) Petite structure

Plus en détail

Système multicouche raccords à sertir et tubes

Système multicouche raccords à sertir et tubes Système multicouche raccords à sertir et tubes 4BONNES RAISONS DE CHOISIR LES SOLUTIONS 4GAMMES COMPLÉMENTAIRES 1 L EFFICACITÉ : pour répondre à toutes les configurations Avec les solutions multiconnect,

Plus en détail

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes La loi n 2000-1028 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbain, dite «loi SRU», avait instauré une participation

Plus en détail

Lettre d actualité de l urbanisme

Lettre d actualité de l urbanisme n 3 Février 2010 Lettre d actualité de l urbanisme de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer du Calvados 1- ACTUALITÉ DES DÉCISIONS DU CONSEIL D'ÉTAT Décision du conseil d'etat (CE) n

Plus en détail

Plombier, c'est quoi?

Plombier, c'est quoi? Plombier, c'est quoi? Un plombier est un ouvrier qui s occupe / d installer et réparer les canalisations d eau et de gaz. Certains plombiers se spécialisent dans des domaines particuliers ou complètent

Plus en détail

Direction des Services Techniques. Phase I : DIAGNOSTIC. de type «R, X, L» : Ile Fanac

Direction des Services Techniques. Phase I : DIAGNOSTIC. de type «R, X, L» : Ile Fanac Direction des Services Techniques Phase I : DIAGNOSTIC de type «R, X, L» : Ile Fanac Commission Communale d Accessibilité pour les Personnes Handicapées (CCAPH) Réunion n 4 du 13 février 2008 1 ère partie

Plus en détail

LES EAUX USÉES. L évacuation des eaux usées. Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC.

LES EAUX USÉES. L évacuation des eaux usées. Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC. L évacuation des eaux usées Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC. Les eaux ménagères (EM) : eaux provenant de la cuisine (évier, lave-vaisselle) et de la salle de bains (lavabo, baignoire,

Plus en détail

Municipalité de Bévilard

Municipalité de Bévilard Municipalité de Bévilard Service des Travaux Publics Evacuation des eaux des biens-fonds Table des matières 1. Introduction... 3 2. Bases légales... 3 1.1. Niveau fédéral...3 1.2. Niveau cantonal...4 1.3.

Plus en détail

Herrebout-Vermander N.V. S.A.

Herrebout-Vermander N.V. S.A. Pag. 1/5 Herrebout-Vermander N.V. S.A. Kuurne, mai 2002 rev. Janvier 2005 Le parquetteur est parti, et qu'est-ce qu'on fait maintenant Félicitations avec votre nouveau Le parquet est un revêtement de sol

Plus en détail

DISTRIBUTION D EAU POTABLE RAPPORT ANNUEL Prix Qualité Transparence 2010 1 Le présent rapport a pour objet de Présenter les différents éléments techniques et financiers relatif au prix et à la qualité

Plus en détail

REPUBLIQUE FRANCAISE DEPARTEMENT DU CALVADOS COMMUNE de 14310 VILLERS-BOCAGE

REPUBLIQUE FRANCAISE DEPARTEMENT DU CALVADOS COMMUNE de 14310 VILLERS-BOCAGE REPUBLIQUE FRANCAISE DEPARTEMENT DU CALVADOS COMMUNE de 14310 VILLERS-BOCAGE COMPTE RENDU Nbre de conseillers : 23 Réunion du : 30 juin 2014 Nbre de présents : 22 Convocation du : 23 juin 2014 Nbre de

Plus en détail

REUSSIR VOTRE ACHAT IMMOBILIER. Les frais annexes

REUSSIR VOTRE ACHAT IMMOBILIER. Les frais annexes REUSSIR VOTRE ACHAT IMMOBILIER 2 Les frais annexes La réussite de votre projet d habitation dépen Sachez évaluer le coût réel de votre projet en prenant en compte tous les frais annexes qu il entraîne

Plus en détail

M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y

M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y M. GUILLAUME ^ Alimentation en eau potable /} ( de la Ville de Metz Implantation de nouvelles stations de pompage dans la région de La Maxe-Thur;y 15 Octobre 1954 BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES GEOPHYSIQUES

Plus en détail

STANDARD DE CONSTRUCTION CONDUITS, ATTACHES ET RACCORDS DE

STANDARD DE CONSTRUCTION CONDUITS, ATTACHES ET RACCORDS DE , ATTACHES ET RACCORDS DE PARTIE 1 - GÉNÉRALITÉS 1.1 EMPLACEMENT DES 1.1.1 Les conduits posés devraient être indiqués sur les plans. Ils devraient être installés perpendiculairement aux lignes du bâtiment.

Plus en détail

Tours - les îlots. Généralités. Historique. Maître d'ouvrage Ville de Tours, puis les copropriétés concernées

Tours - les îlots. Généralités. Historique. Maître d'ouvrage Ville de Tours, puis les copropriétés concernées Tours - les îlots Généralités Maître d'ouvrage Ville de Tours, puis les copropriétés concernées Gestionnaire Syndic de copropriété Citya Beranger Linéaire 3 800 m Années de construction Construction des

Plus en détail

EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBERATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL DE LA COMMUNE DE SAINT SULPICE LA FORET Séance du 12 décembre 2013

EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBERATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL DE LA COMMUNE DE SAINT SULPICE LA FORET Séance du 12 décembre 2013 Étaient présents :, J-L. CORRE, M. LE BER, G. BRUNEL J-M. BELOT, G. LESCOAT a donné pouvoir à N 13-12-12/01 COMMERCE / LOCATION-GÉRANCE / BAIL / LOYER / TARIFS / RENOUVELLEMENT Par délibération n 12-04-24/01

Plus en détail

DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N

DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE N CARACTERE DE LA ZONE Zone faisant l objet d une protection en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt notamment du

Plus en détail

Situation financière Capacité d'investissement 2009-2013

Situation financière Capacité d'investissement 2009-2013 Amt für Gemeinden GemA Rue de Zaehringen 1, 1701 Fribourg T +41 26 305 22 42, F +41 26 305 22 44 scom@fr.ch, www.fr.ch/scom Situation financière Capacité d'investissement 2009-2013 1. Comptes de fonctionnement

Plus en détail

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN REPUBLIQUE FRANCAISE - PREFECTURE DE LA DROME A retourner à : DDT/Service Eau Forêt Espaces Naturels 4 place Laënnec BP 1013 26015 VALENCE CEDEX 04.81.66.81.90 CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE

Plus en détail

BUDGET ANNEXE DE L ASSAINISSEMENT

BUDGET ANNEXE DE L ASSAINISSEMENT BUDGET ANNEXE DE L ASSAINISSEMENT Le service de l assainissement est un service public à caractère industriel et commercial, soumis à la comptabilité M4 différente de la comptabilité M14 applicable au

Plus en détail

SYTEPOL Syndicat de Transport d Eau Potable de l Ouest de Limoges

SYTEPOL Syndicat de Transport d Eau Potable de l Ouest de Limoges SYTEPOL Syndicat de Transport d Eau Potable de l Ouest de Limoges Origine du projet et création du SYTEPOL Face à des difficultés d approvisionnement en eau potable constatées sur le Sud- Ouest du Département

Plus en détail

DISTRIBUTION D EAU POTABLE

DISTRIBUTION D EAU POTABLE Département du LOT SYNDICAT D ADDUCTION D EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT DE SARRAZAC CRESSENSAC S/Préfecture de GOURDON Mairie de SARRAZAC 466OO DISTRIBUTION D EAU POTABLE RAPPORT ANNUEL PRIX QUALITE TRANSPARENCE

Plus en détail

La gestion déléguée. l expérience de la LYDEC

La gestion déléguée. l expérience de la LYDEC NOT AN OFFICIAL UNCTAD RECORD Partenariat Public-Privé Privé pour le développement du secteur énergétique en Afrique Vendredi 30 avril 2004 - Marrakech La gestion déléguée de la distribution de l'électricité

Plus en détail

Comment valoriser sa toiture plate en milieu urbain

Comment valoriser sa toiture plate en milieu urbain Séminaire Bâtiment Durable : Comment valoriser sa toiture plate en milieu urbain 27/03/2015 Bruxelles Environnement Comment valoriser les eaux pluviales grâce à sa toiture? Maggy Hovertin MATRIciel Objectifs

Plus en détail

Modèles transport-urbanisme Fiches synthétiques SIMBAD. Modèle de dynamique urbaine désagrégé

Modèles transport-urbanisme Fiches synthétiques SIMBAD. Modèle de dynamique urbaine désagrégé Modèles transport-urbanisme Fiches synthétiques SIMBAD Identité du modèle : Nature Voyageurs / Marchandises Sur quoi porte le modèle d'urbanisme? Modes de transports Modèle agrégé/désagrégé? Modèle d'occupation

Plus en détail

À LA RENCONTRE D UN CHERCHEUR DE FUITE

À LA RENCONTRE D UN CHERCHEUR DE FUITE Eau France Le 17 mars 2015 À LA RENCONTRE D UN CHERCHEUR DE FUITE SUEZ environnement s engage pour gérer durablement la ressource Préserver la ressource en eau représente pour SUEZ environnement plus qu

Plus en détail

Tenantslife. Alexandre-Olynthe CECCHINI [FRANCE :ELECTRICITE EN COPROPRIETE]

Tenantslife. Alexandre-Olynthe CECCHINI [FRANCE :ELECTRICITE EN COPROPRIETE] 2010 Tenantslife Alexandre-Olynthe CECCHINI [FRANCE :ELECTRICITE EN COPROPRIETE] http://www.universimmo.com/accueil/unidossier_copropriete_et_travaux_installation_electriqu e.asp L article qui va vous

Plus en détail

CONSEIL DEPARTEMENTAL DE LA GUADELOUPE CONFERENCE REGIONALE SUR L INVESTISSEMENT PUBLIC

CONSEIL DEPARTEMENTAL DE LA GUADELOUPE CONFERENCE REGIONALE SUR L INVESTISSEMENT PUBLIC CONSEIL DEPARTEMENTAL DE LA GUADELOUPE CONFERENCE REGIONALE Réunion du 30 juin 2015 1 LE BUDGET DEPARTEMENTAL 2015, SE CHIFFRE A : 865 M dont :»665 M en fonctionnement»200 M en investissement 2 En dépit

Plus en détail

LES CONTRATS D ENTRETIEN ET D EXPLOITATION DE CHAUFFAGE J-M R. D-BTP

LES CONTRATS D ENTRETIEN ET D EXPLOITATION DE CHAUFFAGE J-M R. D-BTP LES CONTRATS D ENTRETIEN ET D EXPLOITATION DE CHAUFFAGE J-M R. D-BTP 2006 1 Généralités Terminologie Les solutions pour le client Les marchés La prestation L évaluation des postes Les entreprises Durée

Plus en détail

1 Définition d un ERP et ses obligations. 2 Règles générales applicables aux ERP. 3 Les possibilités de dérogation

1 Définition d un ERP et ses obligations. 2 Règles générales applicables aux ERP. 3 Les possibilités de dérogation SOMMAIRE SOMMAIRE 1 Définition d un ERP et ses obligations 2 Règles générales applicables aux ERP 3 Les possibilités de dérogation Accessibilité aux handicapés : quel handicap? Accessibilité aux handicapés

Plus en détail

Voyager en voiture : louer un véhicule

Voyager en voiture : louer un véhicule Les fiches pratiques de la concurrence et de la consommation Voyager en voiture : louer un véhicule Avant la location Comparer les offres des loueurs (en agence ou sur sites Internet) : s informer sur

Plus en détail

Session d accompagnement de la rénovation du BTSA GEMEAU Bordeaux, mai 2011. Atelier n 4. Formation en milieu professionnel EPREUVE E7- SPV/SPS

Session d accompagnement de la rénovation du BTSA GEMEAU Bordeaux, mai 2011. Atelier n 4. Formation en milieu professionnel EPREUVE E7- SPV/SPS Session d accompagnement de la rénovation du BTSA GEMEAU Bordeaux, mai 2011 Atelier n 4 Formation en milieu professionnel EPREUVE E7- SPV/SPS L épreuve 7 permet d évaluer la capacité intégrative 10 du

Plus en détail