REVUE DE L EFFICACITE DE L AIDE POUR LA MICROFINANCE (CLEAR) MADAGASCAR. Octobre 2005

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1 REVUE DE L EFFICACITE DE L AIDE POUR LA MICROFINANCE (CLEAR) MADAGASCAR Octobre 2005 Manue Moyart Eric Dufos Aexia Latortue Francois Lecuyer Jennifer Isern Hubert Rauch

2 Remerciements L équipe de a revue CLEAR souhaite remercier toutes es personnes qui nous ont consacré eur temps précieux en participant à a revue. Nous sommes particuièrement reconnaissants à ceux qui ont accepté de venir nous rencontrer pusieurs fois de suite. En ce qui concerne e gouvernement magache, nous tenons à remercier es différents Ministres, eur personne et a CSBF qui ont bien vouu nous recevoir et nous faire part de eur expérience. Du coté des baieurs de fonds, Emmanue Haye et Denis Castaing de Agence Française de Déveoppement et Dephin Randriamiharisoa de a Commission Européenne ont joué un rôe de champions pour promouvoir cette initiative d améioration de efficacité de aide et nous eur en sommes fort reconnaissants. Enfin, nous remercions es dirigeants magaches des associations de microfinance (APIFM et AIM) qui nous ont beaucoup aidé dans notre travai d anayse. Nous sommes égaement très reconnaissants à Zoe Gardner, Hannah Siedek et Joceyne Ratahiriarinov pour eur exceent soutien dans a préparation de cette revue CLEAR.

3 Tabes des matières Siges et abréviations... ii Résumé exécutif... 1 I Historique... 3 II La microfinance dans e contexte Magache... 5 III Défis aux trois niveaux des systemes financiers... 8 Cadre d anayse... 8 Fragiité structuree de a microfinance magache: un thème récurrent... 8 MICRO... 8 Forces du niveau Micro... 8 Faibesse du Niveau Micro Recommandations aux baieurs de fonds au niveau Micro MESO Forces du Niveau Meso Faibesses du niveau Meso Recommandations aux baieurs de fonds au niveau Meso MACRO Forces au niveau Macro Faibesses au niveau Macro Recommandations aux baieurs de fonds IV Systèmes des baieurs Forces des systèmes de baieurs de fonds Faibesses des systèmes de baieurs de fonds Recommandations pour es baieurs de fonds V. ANNEXES i

4 Siges et abréviations ADEFI AFMIN AECA AFD AFMIN AGEPMF AIM APEM APIFM ARIZ BAD BFV BIT BM BMOI BMZ BNI BOA BTA BTM CAPAF CE CECAM CEFEB CEM CGAP CIDR CLEAR CNMF CP-SNMF CSBF DID DIRECT DSRP FENU FERT FGM FIDA FIRST FMI GEM GRET GTZ IBS ICAR IDA INSCAE INTERCECAM IRAM Action pour e Déveoppement et e Financement des Microentreprises Africa Microfinance Network Association d Epargne et de Crédit Autogérée Agence Française de Déveoppement African Microfinance Network Agence d Exécution du Projet Microfinance Association des Institutions de Microfinance non Mutuaistes Association pour a Promotion de Entreprise à Madagascar Association Professionnee des Institutions Financières Mutuaistes Assurance pour e Risque des Investissements Banque Africaine de Déveoppement Bankin ny Fampandrosoana ny Varotra Bureau Internationa du Travai Banque Mondiae Banque Magache de Océan Indien Bundesministerium für Wirtschaftiche Zusammenarbeit und Entwickung Banque Nationae pour Industrie Bank of Africa Bons du Trésor par Adjudication Bankin Ny Tantsaha Mpamokatra Programme de Renforcement des Capacités des Institutions de Microfinance en Afrique Francophone Commission Européenne Caisse d Epargne et de Crédit Agricoe Mutuee Centre d Etudes Financières, Economiques et Bancaires Caisse d Epargne de Madagascar Consutative Group to Assist the Poor Centre internationa de Déveoppement et de Recherche Country Leve Effectiveness and Accountabiity Review Coordination Nationae de Microfinance Comité de Piotage de a Stratégie Nationae de Microfinance Commission de Supervision Bancaire et Financière Déveoppement Internationa Desjardins CGAP Donor Information Resource Center Document Stratégique pour a Réduction de a Pauvreté Fonds d Equipement des Nations Unies Fondation pour Epanouissement et e Renouveau de a Terre Fonds de Garantie Mutuaiste Fonds Internationa de Déveoppement Agricoe Financia Sector Reform and Strengthening Initiative Fonds Monétaire Internationa Groupement des Entreprises de Madagascar Groupe de Recherche et d Echanges Technoogiques Geseschaft für Technische Zusammenarbeit Impôt sur e Bénéfice des Sociétés Internationa de Crédit Agricoe et Rura Internationa Deveopment Agency Institut Nationa des Sciences Comptabes et de Administration d Entreprise Centre de Services des Caisses d Epargne et de Crédit Agricoe Mutuees Institut de Recherche et d Appication des Méthodes de Déveoppement ii

5 IS Fund MAE MAEP MCA MEFB MIX ONG OTIV PAMF PADANE PAIQ PAR PME PNUD PRBM PSDR SFD SIDI SIG SIPEM SMB SNMF SYDEC TIAVO UE UNICECAM URCECAM USAID USD Information Systems Fund Ministère Français des Affaires Etrangères Ministère de Agricuture, de Eevage et de a Pêche Mienium Chaenge Account Ministère de Economie, des Finances et du Budget Microfinance Information Exchange Organisation Non Gouvernementae Ombona Tahiri Ifampisamborana Voa Projet d Appui à a Microfinance Projet d Améioration et de Déveoppement Agricoe dans e Nord-Est Programme d Appui aux Initiatives de Quartier Portefeuie à Risque Petite et Moyenne Entreprise Programme des Nations Unies pour e Déveoppement Projet de Réhabiitation du Périmètre du Bas-Mangoky Projet de Soutien au Déveoppement Rura Système Financier Décentraisé Société d Investissement et de Déveoppement Internationa Système d Information de Gestion Société d Investissement pour a Promotion des Entreprises à Madagascar Secrétariat Muti Baieurs Stratégie Nationae de Microfinance Systèmes Décentraisés d Epargne et de Crédit Tahiry Ifamonjena Amin ny Voa Union Européenne Union Interrégionae des CECAM Union Régionae des Caisses d Epargne et de Crédit Agricoe Mutuees United States Agency for Internationa Deveopment U.S. Doar iii

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7 MADAGASCAR - REVUE DE L EFFICACITE DE L AIDE POUR LA MICROFINANCE Résumé exécutif La Revue CLEAR Madagascar (revue de efficacité de aide pour a microfinance) s est dérouée à Antananarivo du 26 avri au 17 mai Cette revue a pour objectif d anayser efficacité des baieurs de fonds dans a microfinance et de es aider à mieux adapter eur soutien au déveoppement de systèmes financiers pour es pauvres (épargne, crédit, assurance, transferts etc.). Les baieurs de fonds ont joué et continuent à jouer un rôe important dans e déveoppement de a microfinance à Madagascar. En 2005, a microfinance magache atteint environ cients pour e crédit et pus de cients pour épargne à travers un grand nombre de points de services. Magré es crises poitiques et économiques qui ont sévi dans îe, a microfinance magache a connu une croissance remarquabe entre 1999 et 2004 avec une augmentation de 246% du nombre de membres, et une augmentation de pus de 100% du voume de épargne et du crédit. A Madagascar a microfinance se déveoppe aux trois niveaux des systèmes financiers (micro, meso et macro). Au niveau micro (fournisseurs de services financiers), on constate un grand nombre d acteurs, et un intérêt grandissant des banques et des investisseurs privés, avec une prédominance des Systèmes Financiers Décentraisés (SFD) (mutuaistes et non mutuaistes), ainsi qu un rôe majeur de a Caisse d Epargne et de La Poste. Au niveau meso (fournisseurs de services d appui), i existe une offre de services comme a formation ou audit. Enfin, au niveau macro (poitique, cadre régementaire et supervision), a supervision et a coordination sont présentes et un cadre éga spécifique à a microfinance se met en pace. Toutefois, a microfinance magache demeure fragie. I est inquiétant de constater que es SFD magaches ont des fragiités structurees à pusieurs niveaux (gouvernance, gestion du portefeuie, contrôe interne, ressources humaines et manque de pérennité financière). Par exempe es SFD ont en moyenne un taux de retour sur actifs négatif et des portefeuies à risque supérieurs à 11%. On constate par aieurs que es services d appuis à a microfinance sont encore trop rares et d une quaité souvent discutabe, que es associations professionnees ont besoin de renforcement et qu i y a un manque d information fiabe sur es résutats financiers. Enfin, au niveau macro, es institutions de supervision et de coordination disposent de moyens imités tandis que e cadre éga est en peine mutation. I existe un risque de distraction du marché par es bonifications des taux d intérêt et impication du Ministère de 'Agricuture, de Eevage et de a Pêche n est pas toujours en accord avec a Stratégie Nationae de Microfinance. Enfin, e système judiciaire n est pas suffisamment fiabe pour favoriser e déveoppement du secteur financier. La Microfinance magache nécessite e soutien des baieurs pour: Réduire a fragiité des SFD Mieux subventionner a formation, mais pas es taux d'intérêt Etabir des fonds muti baieurs en ibre accès pour 'appui technique Promouvoir a transparence des SFD Aider e gouvernement à maintenir un environnement favorabe Carifier e rôe des différents acteurs Renforcer a capacité de a CSBF A 'interne, es baieurs doivent Assurer un personne quaifié en finance Mettre en appication es principes cés de a SNMF Renforcer une gestion basée sur es résutats des prestataires de services Réactiver eur coordination 1

8 MADAGASCAR Au vu de ces fragiités, es baieurs de fonds ont un rôe fondamenta à jouer pour consoider e déveoppement et garantir a pérennisation de a microfinance à Madagascar. Se soustraire à ce rôe aurait des conséquences négatives sur e déveoppement du pays. La Revue CLEAR recommande qu au niveau micro, es baieurs aident es SFD à assainir eurs portefeuies en effectuant des missions ponctuees et en mettant en pace des bonnes pratiques de gestion. Dans a mesure où es baieurs ont accès aux meieures pratiques en microfinance, i sembe important qu is travaient à eur promotion dans e contexte magache. Pus généraement, i est essentie que es baieurs aident es SFD performantes à mieux adapter eurs services. Enfin, a Revue CLEAR considère que es baieurs doivent s efforcer de promouvoir a diversification des institutions et des approches en microfinance, par exempe à travers a création d une banque de microfinance. Au niveau meso, es baieurs doivent mieux investir dans a formation, en favorisant émergence d une offre de formation ocae, caire, accessibe et pérenne. La Revue CLEAR recommande égaement qu is étabissent des fonds muti-baieurs en ibre accès pour appui technique au secteur de a microfinance. Les baieurs doivent aussi agir en faveur de améioration de a gouvernance au sein des SFD, en particuier en ce qui concerne es institutions mutuaistes. I faut égaement que es baieurs encouragent union des deux associations professionnees et soutiennent a structure qui résutera de ce rapprochement. Enfin, a Revue CLEAR Madagascar recommande que es baieurs favorisent émergence d un système pérenne de refinancement pour es SFD. Au niveau macro, es baieurs doivent aider e gouvernement à maintenir un environnement favorabe à a microfinance. I est nécessaire que es baieurs prennent conscience des risques associés à a bonification des taux afin de faire recuer cette pratique. Les baieurs pourront aussi aider es différents acteurs de a microfinance à carifier eurs rôes. Enfin, is doivent promouvoir e renforcement des capacités de a CSBF. Pour permettre a mise en pace de ces recommandations, i est essentie que es baieurs euxmêmes améiorent eurs propres systèmes. Les baieurs doivent se doter d un personne quaifié en finance au sein de eurs structures afin de pouvoir gérer des programmes de microfinance. Les baieurs doivent aussi disséminer et mettre en pratique es principes cés présents dans a Stratégie Nationae de a Microfinance. I eur est nécessaire de renforcer une gestion des programmes basée sur es résutats, notamment avec es prestataires de services. Enfin, toutes es interventions des baieurs doivent se diriger vers a pérennisation de a microfinance et es outis disponibes aux baieurs doivent mieux s adapter aux besoins de a microfinance. 2

9 REVUE DE L EFFICACITE DE L AIDE POUR LA MICROFINANCE I HISTORIQUE Le Groupe Consutatif d Assistance aux Pauvres (CGAP) estime que es organismes baieurs de fonds consacrent annueement entre 800 miions et 1 miiard de $US à a microfinance. Maheureusement, cette assistance n a pas toujours débouché sur un accès permanent des pauvres aux services financiers. A initiative de ministres, de directeurs d agences de déveoppement et du CGAP 1 es Revues Croisées des baieurs de fonds sur a microfinance ont conduit 17 organismes de déveoppement à effectuer, par intermédiaire du regard de eurs pairs, une introspection sur eurs manières de financer des interventions en microfinance. Cea eur a permis de comprendre pourquoi eurs modus operandi ne refètent pas systématiquement es bonnes pratiques et de remédier à cet état de fait. 17 membres du CGAP ont participé aux Revues Croisées entre avri 2002 et novembre Tous es participants aux revues croisées ont pubié es ettres de recommandations reçues par eurs directions et prennent des mesures concrètes pour améiorer eur efficacité. 2 Les Revues Croisées ont révéé cinq ééments d efficacité de aide qui ont été adoptés par tous es participants. On es regroupe symboiquement autour de Étoie de Efficacité: (1) carté et cohérence de a stratégie, (2) capacité technique interne, (3) détermination caire des responsabiités en matière de résutats, (4) gestion appropriée des connaissances, et (5) instruments adaptés. 3 1 Le CGAP est un consortium de 30 organismes de déveoppement opérant dans a microfinance. Créé par es principaux pays baieurs de fonds et praticiens de a microfinance, e CGAP a pour objectif de servir de ressource à industrie à pusieurs niveaux: mise en pace de standards, prestation de services de consei, initiatives de recherche et déveoppement et financement de projets novateurs sur e terrain. Les ressources du CGAP sont à a disposition des prestataires de services financiers, des organismes de déveoppement, des gouvernements et d autres prestataires de services tes que es auditeurs et es agences de notation. On trouvera des informations pus détaiées sur e site 2 On trouvera des informations pus compètes au sujet des Examens par es pairs (Peer Reviews) sur e site 3 Pour pus d information sur es résutats des 17 Revues croisées vous pouvez consuter es documents suivants: et Instruments adaptés Gestion appropriée des connaissances Carté et Cohérence de a stratégie Efficacité Capacité technique interne Détermination caire des responsabes en matière de résutats Lors d une réunion des chefs d agences en février 2004, es organisations participantes se sont engagées à adopter un programme de travai qui se base sur es concusions fournies par es Revues Croisées. Un éément cé de ce programme de travai consiste à amener initiative d efficacité de aide pus proche du terrain et c est pourquoi es membres du CGAP ont décidé de ancer es Revues pays de efficacité de aide dans a microfinance ou Revues CLEAR (Country Leve Effectiveness and Accountabiity Reviews). Les Revues CLEAR doivent compéter e travai accompi dans e cadre des Revues Croisées. Les Revues CLEAR ont pour objectif améioration de efficacité de aide sur e terrain. Ees prennent en compte opinion des principaux intervenants dans a microfinance (pouvoirs pubics, praticiens, secteur privé) qui coaborent avec es baieurs de fonds. Le CGAP a éaboré es termes de références (TDR) des Revues CLEAR en consutant ses membres baieurs y compris eur personne basé sur e terrain. I est prévu d effectuer six Revues CLEAR au tota et deux ont déjà eu ieu au Cambodge (octobre 2004) et au Nicaragua (février 2005). 4 La revue CLEAR à Madagascar a eu ieu du 26 avri au 17 mai L équipe était constituée d Eric Dufos, Aexia Latortue et Jennifer Isern de CGAP, de François Lécuyer et Emmanue Moyart, consutants, et de Hubert Rauch de a GTZ. Ee a passé un tota de 12 semaines-personne sur pace. L équipe a interviewé 116 acteurs infuents dans a microfinance. Ces acteurs représentent tous es 4 Pour pus d'information sur es Revues CLEAR veuiez visiter notre page web: 3

10 MADAGASCAR secteurs, depuis e gouvernement jusqu aux responsabes des SFD (Structures Financières Décentraisées) et des banques, en passant par es fournisseurs de service (auditeurs, etc.) et es baieurs de fonds. En pus des interviews ocaes, équipe a synthétisé exhaustivement a ittérature existante sur a microfinance magache. Ee a aussi récoté des informations à partir de questionnaires puis interviewé par tééphone des acteurs-cés basés à étranger. L équipe a finaement exposé ses premières concusions à ensembe des acteurs ors de deux restitutions e 17 mai à Antananarivo ainsi que ors d une conférence de presse. L équipe de a mission et e CGAP restent disponibes pour discuter pus en détai des recommandations de ce rapport, et pour appuyer es baieurs de fonds dans eur mise en œuvre des recommandations, au siège comme dans eurs représentations à Madagascar. Le CGAP pourra fournir un appui dans e pays pour des actions individuees ou communes des baieurs. Le rapport commence avec un bref rappe du contexte de a microfinance à Madagascar (chapitre II). Le chapitre III présente une anayse des défis aux trois niveaux du système financier (micro, meso et macro). A chaque niveau, après une étude des forces et des faibesses, e rapport donne des recommandations concrètes aux baieurs pour mieux adapter eur soutien à a demande et améiorer a situation. Enfin, e chapitre IV détaie es forces et faibesses des systèmes de fonctionnement des baieurs, ainsi que des recommandations pour améiorer eur efficacité à Madagascar. 4

11 REVUE DE L EFFICACITE DE L AIDE POUR LA MICROFINANCE II LA MICROFINANCE DANS LE CONTEXTE MALGACHE Contexte socia, économique et poitique Madagascar est un pays étendu ( km²) avec une faibe densité de popuation (17 miions d habitants), une popuation très majoritairement rurae (80%), et de nombreuses zones encavées. La pauvreté touche 70% de a popuation dont 85% en zone rurae seon e Document Stratégique pour a Réduction de a Pauvreté (DSRP) Une croissance démographique éevée (2,8%/an), un système éducatif défaiant, et un fort taux d anaphabétisme contribuent à maintenir a pauvreté à un niveau éevé. L évoution vers une économie de marché qui s est dérouée dans es années 1990/2000 a eu des conséquences économiques dououreuses et a entraîné des difficutés poitiques. Cette période difficie s est poursuivie jusqu en 2002, année où Madagascar a connu une grave crise poitique et économique. Bien que a situation poitique se soit améiorée avec éection du président actue, a situation économique s est dégradée à nouveau à a fin de année 2004 avec une forte poussée de infation, une dévauation importante et une hausse du prix du riz, aiment de base de a majorité de a popuation. Les séquees de a crise du riz se font encore sentir dans esprit des habitants de a capitae qui en ont e pus souffert; depuis juin 2005 es prix du riz sont repartis à a hausse. Les perspectives pour 2005 seraient pus favorabes grâce à une croissance économique et une maîtrise progressive du taux d infation. En octobre 2004, es efforts de réforme, de déveoppement socia et de stabiisation macroéconomique ont permis à Madagascar de franchir e point d achèvement de initiative PPTE (Pays Pauvres Très Endettés) et d obtenir des annuations substantiees de sa dette extérieure (3,4 miiards de doars sur 4,5 au tota). Seon OCDE dans son Rapport des Perspectives économiques en Afrique pour 2004/2005, i est prévu pour Madagascar un taux de croissance de 6% pour année Magré es progrès récents, i reste néanmoins un grand déficit d infrastructures aussi bien physiques (routes, téécoms) que égaes (registre foncier, appication du code péna, recouvrement des garanties, réduction de a corruption). Le déveoppement pérenne de agricuture fait aussi partie des grands défis que Madagascar devra reever dans e moyen terme. Par exempe, a productivité agricoe par hectare est une des pus faibe au monde. Evoution du secteur financier Avant es années 1990 e secteur financier était argement pubic et refétait des poitiques dirigistes. Le système bancaire se composait de banques sectoriees une banque agricoe, une banque de commerce extérieur etc. A a fin des années 1980, économie magache a été ibéraisée dans e cadre des programmes d ajustement appuyés par a Banque Mondiae et e FMI. Dans es années 1990, e système bancaire a été entièrement privatisé et assaini. Les banques nationaes ont été rachetées par de grands groupes étrangers (a BTM par a BOA, a BNI par e Crédit Lyonnais, a BFV par a Société Générae) et a CMB a désormais un actionnaire majoritaire chinois. Comparé aux autres pays en déveoppement, Madagascar dispose d un secteur bancaire reativement soide et bien capitaisé. I comprend sept banques commerciaes, deux étabissements financiers et au moins quatre compagnies d assurance, ainsi que a Caisse d Epargne de Madagascar (a CEM) et un réseau d agences postaes fort déveoppé. Une nouvee oi bancaire a été promuguée en 1995, qui donne a responsabiité de a supervision bancaire à a Commission de Supervision Bancaire et Financière (CSBF) de a Banque Centrae. L intégration de a microfinance dans e secteur financier forme est bien amorcée à Madagascar. On perçoit un intérêt grandissant du secteur bancaire traditionne pour participer au déveoppement de a microfinance, dans a mesure où i tend à ne pus voir cee-ci comme une marge du secteur financier mais comme un véritabe marché. En effet, e secteur bancaire traditionne représente a majorité des actifs dans e secteur financier, mais orsque on considère e nombre d emprunteurs, a microfinance est désormais a principae source de services financiers pour es Magaches. Les grands acteurs de a microfinance à Madagascar La microfinance à Madagascar compte un nombre important d acteurs qui couvrent différents champs d activités. 5

12 MADAGASCAR Fournisseurs de microfinance. L offre est assurée par de nombreux fournisseurs de services financiers. On recense un tota de 477 points de services constitués en grande majorité d institutions financières mutuaistes appeées Systèmes Financiers Décentraisés (SFD), mais aussi d institutions financières non mutuaistes, rejoints récemment par au moins une banque. Les premières impantations des SFD datent du début des années 1990 et se sont formaisées peu après: en 1993 pour es CECAM (Caisse d Epargne et de Crédit Agricoe Mutuee), et en 1994 pour es OTIV (Ombona Tahiry Ifampisamborana Voa). La BOA (Bank of Africa), anciennement BTM (Bankin Ny Tantsaha Mpamokatra), possède un réseau important et un contact avec e monde rura qui en fait à présent un des acteurs importants de a microfinance (tant pour a distribution directe de services que pour e refinancement des réseaux). Les services financiers sont aussi offerts à travers des institutions pubiques comme a Caisse d Epargne de Madagascar, qui serait en cours de privatisation et Paositra Maagasy (La Poste magache). Associations professionnees. L Association Professionnee des Institutions Financières Mutuaistes (APIFM), créée en 1997, couvre ensembe des institutions mutuaistes. Les institutions non-mutuaistes sont regroupées au sein de Association des Institutions de Microfinance Non Mutuaistes (AIM), créée en Le gouvernement. Le Ministère de Economie des Finances et du Budget (MEFB) est e ministère de tutee pour a microfinance. La coordination est assurée par e gouvernement essentieement grâce à a Coordination Nationae de a Microfinance (CNMF) qui dépend du MEFB à travers a Direction du Trésor. Une Stratégie Nationae de a Microfinance (SNMF) a été approuvée par tous es acteurs en Son coordinateur est basé au MEFB tandis qu un comité de piotage de a SNMF regroupe es principaux acteurs. La régementation et a supervision de a microfinance incombent à a CSBF. Les activités de microfinance se sont structurées et organisées dans a 2 ème partie des années Une nouvee oi bancaire a été promuguée en 1995 et a oi sur es mutuees d épargne et de crédit date de Les premières institutions mutuaistes ont été agréées en Une nouvee oi sur a microfinance, concernant toutes es SFD, mutuaistes et non-mutuaistes vient d être adoptée. Le Ministère de Agricuture de Eevage et de a Pêche (MAEP), qui a cédé au MEFB a responsabiité de a microfinance, garde toutefois a responsabiité de pusieurs composantes de crédit dans des projets de déveoppement ruraux. Financeurs. Le financement est encore assuré essentieement par es baieurs de fonds, mais tend à être de pus en pus par épargne et es banques ocaes. Cees-ci refinancent es SFD et prennent directement des participations dans certains SFD. Enfin, certains investisseurs privés nationaux et internationaux s impiquent aussi. Un grand nombre de ces financeurs travaient directement avec des prestataires de services nationaux et internationaux pour appuyer es fournisseurs de services financiers. Principaux fournisseurs de microfinance Institutions financières mutuaistes membres de APIFM: URCECAM, TIAVO, OTIV, AECA, ADEFI. Institutions non mutuaistes membres de AIM: SIPEM, Voa Mahasoa, APEM/PAIQ, APEM Farahitso. Banque: BOA Caisse d Epargne de Madagascar Paositra Maagasy (La Poste) Cients et croissance récente Sur a période a microfinance magache a connu une croissance importante. Le nombre des membres des mutuees a augmenté de 246%, pendant que e nombre de crédits en portefeuie augmentait de 290%. Cette croissance s est poursuivie magré a crise de De 2002 à 2004 a croissance du nombre de cients/ membres a été de 40%, cee des encours d épargne de 110% et cee des encours de crédit de 119%. En 2004 épargne moyenne était de ariary et encours moyen de crédit de ariary. 6

13 REVUE DE L EFFICACITE DE L AIDE POUR LA MICROFINANCE Evoution Nombre Membres/Crédits en portefeuie APIFM et AIM (*) 250, , , ,000 50, Membres Crédits en portefeuie Sources: 1999 à 2001 APIFM et APIFM + AIM Evoution Encours Epargne et Crédit (miions Ariary) APIFM et AIM Encours Epargne Encours Crédit Sources: 1999 à 2001 APIFM et APIFM + AIM L accroissement de a cientèe ne doit pas masquer e fait que e taux de pénétration de a microfinance à Madagascar demeure faibe. En effet, d après es estimations du Projet d Appui à a Microfinance (PAMF) du PNUD, a microfinance n a atteint que 6% de son marché potentie, avec seuement 2% de a demande potentiee de crédit couverte. En ce qui concerne épargne, e taux de couverture est de 30% en incuant a CEM (Caisse d Epargne de Madagascar). Si on excut a CEM e chiffre tombe à 4,4%. 7

14 MADAGASCAR III DÉFIS AUX TROIS NIVEAUX DES SYSTEMES FINANCIERS Cadre d anayse La microfinance connaît une évoution rapide. Les agences de déveoppement internationaes viennent d adopter un nouveau guide des bonnes pratiques qui sera remis à jour réguièrement au fi des innovations. 5 Ce guide montre que intégration de a microfinance dans e système financier forme ui permet d atteindre un nombre maximum de cients et d avoir un impact optimum. L intégration peine de a microfinance dans e secteur financier forme requiert un travai aux trois niveaux du système financier: micro, meso et macro. Si es institutions qui offrent des services de microfinance (niveau micro) sont a coonne vertébrae du système financier, ees ont aussi besoin des fournisseurs de services d appui (niveau meso) pour former eur personne, améiorer eurs systèmes et devenir pus transparentes. Les poitiques, a régementation et a supervision doivent enfin offrir des règes du jeu favorabes au déveoppement sain et rapide des différents acteurs (niveau macro). Les trois niveaux du système financier Micro: Ensembe des institutions qui fournissent des services financiers aux pauvres; es institutions de microfinance, certaines banques, certaines ONG, La Poste, a Caisse d Epargne, et autres fournisseurs par exempe es fournisseurs agricoes. Ces fournisseurs peuvent faire partie du secteur forme ou informe. Meso: Fournisseurs de services d appui, comme par exempe es cabinets d audit, es associations professionnees, es fournisseurs de systèmes de gestion informatique, et es consutants spéciaisés. Le niveau meso comprend aussi es structures faîtières de refinancement (apex). Macro: Cadre éga, de régementation et de supervision; es poitiques de taux d intérêt, es ois spécifiques, e système judiciaire etc. 5 Systèmes financiers incusifs. Guides des bonnes pratiques pour es baieurs de fonds dans a microfinance, CGAP/Banque Mondiae, Washington DC, Fragiité structuree de a microfinance magache: un thème récurrent La microfinance à Madagascar est une activité en fort déveoppement mais encore structureement fragie. Cette fragiité atteint tous es niveaux du système financier. Ee concerne es SFD, dans eur structure financière et eur gouvernance. Ee concerne es services d appui comme informatique, audit et a formation qui sont encore peu disponibes et de quaité mitigée. Ee s étend encore au domaine régementaire et de supervision, ma équipé pour faire face à un secteur financier qui s agrandit. Pour permettre une expansion rapide et soide de a microfinance, i faudra réduire considérabement ces fragiités. Le fait de ne pas prendre es mesures nécessaires dès à présent mettrait en péri es accompissements réaisés à cette date. Les baieurs ont encore un rôe primordia à jouer dans a consoidation de a microfinance à Madagascar. Ce rapport donne des pistes concrètes aux baieurs pour qu is puissent améiorer eur soutien, qui reste indispensabe pour viabiiser a microfinance. I s inscrit dans a vision de a Stratégie Nationae de a Microfinance qui a pour objectif que Madagascar dispose d un secteur de a microfinance professionne, viabe et pérenne, intégré au secteur financier, diversifié et innovant, assurant une couverture satisfaisante de a demande et opérant dans un cadre éga, régementaire fisca et institutionne adapté et favorabe. 6 MICRO Les SFD doivent être structureement forts pour offrir un service durabe et de quaité à eurs cients. Magré une présence et une croissance importantes, a pupart des SFD à Madagascar sont oin d avoir atteint a pérennité financière et institutionnee. Le niveau micro étant considéré comme a coonne vertébrae du système financier, cette fragiité présente des risques pour ensembe du système. Forces du niveau Micro Présence de structures en croissance magré un contexte récent difficie. La période a vu croître tous types de SFD magré a grave crise poitique de 2002 qui a paraysé e pays pendant 6 Voir stratégie nationae (SNMF) en bibiographie. 8

15 REVUE DE L EFFICACITE DE L AIDE POUR LA MICROFINANCE six mois. La survie des ces institutions est e témoignage de eur ténacité et de eur engagement. Nombre important de points de service. Grâce à a mutitude d agences bancaires, de caisses d épargne et de bureaux de poste, infrastructure financière magache offre des opportunités très importantes pour e déveoppement de a microfinance. Par exempe, avec ses 7 banques et ses 117 agences, e réseau bancaire est reativement étendu par rapport à d autres pays comparabes. Heureusement, a pupart du réseau a été conservé ors de a privatisation des banques. La Caisse d Epargne est bien impantée, avec 19 agences (créées suite à sa séparation de La Poste en 1995) et surtout comptes sur ivret, dont environ un tiers sont actifs. La moitié de ces comptes sur ivret appartiennent à des cients à faibes revenus. La Poste est de oin e réseau e pus étendu avec 230 bureaux mutiservices, 30 bureaux de poste ruraux, 150 agences postaes en brousse et un projet de Points Poste avec des commerçants. En février 2005, ses cients avaient comptes CCP et, comptes sur ivrets. Large impantation des SFD en zone rurae. Si on reprend une division du pays en 20 régions agro-écoogiques tees que définies par e PAMF (statistiques au ), 7 on ne trouve que 2 régions sans point de service (Betsiboka et Meaky). Cependant, pusieurs régions sont très peu couvertes par des SFD offrant du crédit (Atsimo-Andrefana, Mangoro, Toagnaro, Atsimo-Atsinana, Horombé) et i existe des disparités entre es régions. Cette reativement bonne impantation dans es zones ruraes est essentiee compte tenu du niveau éevé de pauvreté rurae. La finance rurae demeure un des grands défis dans a microfinance et bien d autres pays pourraient apprendre de expérience magache. Grand nombre d épargnants. Souvent appeée a moitié oubiée de a microfinance, épargne est particuièrement bien déveoppée à Madagascar. Le PAMF estime à 30% e taux de pénétration de épargne, en comptant a totaité des comptes de a Caisse d Epargne. 7 Cette division se rapproche de a nouvee division administrative qui comprend 22 régions. Début d un rapprochement entre e secteur bancaire, e secteur privé et a microfinance. La BOA est un bon exempe de intérêt croissant que porte e secteur bancaire à des cients moins favorisés. Ee offre déjà des services de microcrédit à environ 6000 cients réunis au sein de groupements à travers ses 30 agences. Par aieurs, es banques commencent à entrer dans e capita des SFD. Voir encadré pour pus de détai. Participation des secteurs bancaire et privé dans a microfinance Secteur bancaire BNI participe à hauteur de 15% dans SIPEM BOA, BMOI et BFV mises en concurrence par ADEFI pour une ouverture de son capita Secteur privé GEM/APEM participe à SIPEM SIDI participe à SIPEM Secteur privé (structures intéressées par investissement) Crédit Agricoe français (3 caisses régionaes à travers une structure d investissement) dans Intercecam ICAR (Intercecam et nouveaux IMF à créer) Groupe Aga Khan NB: Le secteur bancaire et es SFD sont aussi iés commerciaement. Les banques peuvent refinancer es SFD, accepter eurs dépôts, garantir eurs actifs, etc. Ce point est abordé dans e niveau Meso. Voonté de certaines institutions mutuaistes d adapter eur structure à environnement. Les mutuaistes comme TIAVO, es OTIV ou CECAM, ont modifié eurs structures et innové pour répondre au contexte oca. Ees ont trouvé des soutions pour améiorer eur rentabiité tout en répondant à a demande ocae; par exempe, en introduisant des guichets dépendants de grandes caisses dans des zones recuées et en regroupant certaines caisses. Ees ont aussi innové en créant des structures faîtières qu ees souhaitent transformer en Société Anonyme avec un agrément d étabissement financier ( agrément de INTERCECAM a été obtenu pour es CECAM). 9

16 MADAGASCAR Faibesse du Niveau Micro Une des particuarités de a microfinance à Madagascar est a reative fragiité des SFD. Cette fragiité est décrite dans a partie ci-dessous, en utiisant notamment des comparaisons avec es statistiques obtenues par e Micro Banking Buetin (MBB) qui regroupe des informations financières sur es institutions de microfinance. 1. Fragiité structuree des SFD. Probèmes de gouvernance. I existe un grave probème de gouvernance au sein des institutions mutuaistes qui constituent a grande majorité des SFD à Madagascar. L ensembe du marché s en trouve par conséquent fragiisé. Pusieurs difficutés apparaissent: (i) e bénévoat peut entraîner un manque de motivation chez certains éus ainsi que des départs fréquents avant a fin de mandat. Le besoin de mener des activités rémunérées n est pas toujours compatibe avec eur mission. (ii) e niveau de formation des dirigeants, ainsi que eurs compétences souvent insuffisantes en gestion et en finance ne eur permettent pas de rempir correctement eurs fonctions. (iii) des comportements sociaux contraires à a mutuaité existent; favoritisme dans octroi de crédit, maversations et mauvais exempes dans e remboursement du crédit. Les mutuees sont par conséquent souvent ma gérées. Les reations entre es techniciens saariés et es éus sont parfois tendues, en particuier en ce qui concerne a prise de décisions et a répartition des tâches au sein des caisses. I existe aussi des probèmes de gouvernance entre es structures faîtières et es caisses. Par exempe es poitiques de répartition des charges ne sont pas toujours caires. Ces questions sont d autant pus importantes dans a mesure où ees peuvent mettre en cause équiibre financier goba des réseaux dans un contexte où es subventions aux réseaux tendent à diminuer. Mauvaise gestion du portefeuie. D après es données recueiies ors d une étude récente par e MIX et e CGAP, 8 e taux de portefeuie à risque 8 Etude sur a portée et es performances financières des institutions de microfinance en Afrique, MIX, avri 2005, à a fin 2003 est de 11,6% à pus de 30 jours concernant es 9 principaes SFD du pays (ADEFI, 5 OTIV, SIPEM, TIAVO, et UNICECAM). Ce taux est très éevé par rapport aux moyennes mondiaes. I est recommandé de ne pas dépasser 3--5% de PAR à pus de 30 jours. Un portefeuie à risque important pèse sur es coûts (moins de revenus des intérêts, augmentation des coûts de recouvrement, provisionnement pus important etc.). La pérennisation de ces institutions s en trouve retardée et es coûts suppémentaires se refètent dans e taux d intérêt pratiqué auprès de a cientèe. Manque de systèmes et de contrôes internes. En période de croissance cette faibesse pose des risques accrus, et beaucoup de personnes interrogées nous ont paré d un nombre important de détournements. Les systèmes d information et de gestion (SIG) informatisés sont encore peu répandus. Même quand es procédures existent, i est difficie de faire un suivi rapproché de activité. Ce manque de moyens techniques est doubé par a difficuté à mettre en pace un contrôe interne efficace, dû aux manques de moyens humains et financiers. Rareté des ressources humaines. Le recrutement et a gestion des ressources humaines représentent un défi pour es SFD à Madagascar et pus particuièrement pour ceux impantés en miieu rura. La rareté du personne quaifié entraîne des coûts importants en recrutement et en formation. I est particuièrement difficie de trouver du personne quaifié en zone rurae ou d en faire venir des vies. De pus, e personne est instabe, constamment attiré par des opportunités nouvees. Difficutés à atteindre a pérennité financière hors subvention. D après es statistiques du MIX à fin de année 2003, es 9 SFD principaes du pays ont au tota un rendement sur actifs négatif de -3,3%. Même en tenant compte du contexte rura particuièrement difficie, ce chiffre ne aisse pas entrevoir de perspectives de pérennité financière à court terme. Le chiffre du rendement sur actifs pondéré par e voume d actifs pour Madagascar est très inférieur à a moyenne des rendements en Afrique subsaharienne (1,6%). La faibe productivité des SFD, avec 29 emprunteurs par membre du personne comparé à a moyenne mondiae de 139 (données MIX fin 2003) raentit 10

17 REVUE DE L EFFICACITE DE L AIDE POUR LA MICROFINANCE aussi atteinte de a pérennité. Enfin, es taux bancaires reativement éevés n incitent pas es SFD à chercher des financements commerciaux. Cea entretient une cuture baieur contraire à a vision de pérennité. 2. Offre ne répondant pas entièrement à a demande. Faibe offre de crédit. La demande de crédit n est pas assez couverte, en particuier en ce qui concerne e crédit à moyen et ong terme. L ensembe des SFD ne regroupent qu environ 70,000 cients de crédit, avec un encours de crédit estimé à 30 miiards d Ariary fin Le nombre imité d emprunteurs est dû à pusieurs raisons: (i) des insuffisances méthodoogiques, par exempe exigence de garanties réees que es cients pauvres ont du ma à fournir; (ii) attractivité du pacement des actifs en Bons du Trésor (BTA) par rapport aux portefeuies de crédits avec des taux d environ 20%; et (iii) e fait que es dépôts soient pour a pupart à court terme n incitent pas es SFD à octroyer des crédits à moyen et ong terme. Recommandations aux baieurs de fonds au niveau Micro Bien que es recommandations s adressent aux baieurs de fonds, ees ne pourront pas être mises en pace sans une coopération étroite de ceux-ci avec es acteurs cés de a microfinance que sont es praticiens, e secteur privé et e gouvernement. 1. Aider es SFD à réduire eur fragiité Les SFD souffrent de fragiités structurees. Pour aborder e traitement du probème de a fragiité structuree des SFD, ce rapport propose quatre ignes d actions qui s inscrivent dans e proongement de a vision définie par a Stratégie Nationae de Microfinance. Inciter es SFD à assainir et mieux suivre e portefeuie. Les baieurs de fonds peuvent financer une assistance technique spécifique aux SFD pour réger ce probème au pus vite: (i) mettre en pace des pans de récupération de portefeuie qui comprennent des procédures exceptionnees de récupération d impayés, a création d équipes dédiées au recouvrement, étabissement de cibes et des systèmes de motivation pour ces équipes; (ii) financer des études des causes des impayés, pour mieux y remédier et mieux es prévenir; (iii) favoriser adoption de standards internationaux dans e cacu du portefeuie à risque (c est à dire e suivre à 30 jours et pus et non pas à 90 jours comme cea se fait souvent à Madagascar) ainsi que dans a dissémination d autres standards de quaité pour a gestion du portefeuie (par exempe règes de provisionnement). Financer des études sur es coûts et revenus des SFD. Les baieurs de fonds pourraient soutenir es SFD dans eurs anayses de eurs structures de coûts et de revenus. Ceci devrait eur permettre de mieux connaître et maîtriser eurs charges, et éventueement de réviser eurs tarifs, toujours dans objectif d atteindre une meieure efficacité et viabiité financière. Pousser es SFD à professionnaiser a gouvernance. Cette recommandation requiert des soutions techniques qui prennent en compte es particuarités du modèe mutuaiste. Les baieurs doivent fournir une assistance pour mieux définir e partage des responsabiités entre éus et techniciens. Ceci peut se faire par exempe dans a rédaction de termes de référence pour ensembe du personne, et à travers des sessions de sensibiisation sur es différents rôes. Les baieurs de fonds pourront aussi appuyer a formation technique des éus et des techniciens à travers des réseaux. Enfin, i faut mettre accent sur importance de dégager pus de revenus pour pouvoir rémunérer e personne nécessaire au bon fonctionnement, ce qui est ié aux recommandations sur e contrôe des coûts et a productivité. Cette professionnaisation pourra aussi s accompagner d un soutien des baieurs au regroupement de mutuees, à a création de points de services, et au renforcement des structures faîtières. Contribuer au renforcement des ressources humaines. Le renforcement des ressources humaines à Madagascar dépasse argement e cadre de a microfinance et s inscrit dans e ong terme. Les baieurs peuvent néanmoins aider es SFD à acquérir et à maintenir e personne dont ees ont besoin: (i) en finançant des actions de sensibiisation des étudiants magaches à a microfinance et (ii) en finançant assistance technique ayant trait au déveoppement des ressources humaines pour es SFD. Cette assistance pourrait porter sur es méthodes de recrutement, a mise en pace de pans de carrière et de formation pour es empoyés, éaboration de systèmes d incitations et autres mécanismes de motivation et de fidéisation. 11

18 MADAGASCAR 2. Aider es SFD à mieux adapter eurs services Pour mieux reier offre et a demande, es baieurs de fonds peuvent aider es SFD à mieux anayser es besoins du marché: Financer des études de marché sur a demande. Si de nombreux outis d évauation et d études existent déjà (voir pour es ressources en français), 9 es baieurs peuvent égaement financer des études. Ces études pourraient porter sur (i) a cientèe et ses besoins; (ii) satisfaction des cients; (iii) es causes de désertion; et (iv) organisation de groupes test pour une compréhension pus immédiate du marché et de ses réactions. Appuyer e déveoppement de nouveaux services et/ou méthodes de distribution. Les baieurs pourront financer des piotes pour tester de nouveaux produits et/ou marchés. Ce type d appui pourrait prendre a forme d un fonds mis à disposition de tous es SFD sur e modèe du fonds de capacités décrit pus bas (voir recommandations MESO). Diffuser es connaissances et e savoir-faire déjà acquis à Madagascar et aieurs. Les baieurs de fonds peuvent appuyer a mise en pace d une base de données incuant es expériences ocaes et internationaes. Pusieurs outis et produits financiers adaptés aux popuations ruraes existent déjà à Madagascar et méritent d être pus argement diffusés (par exempe, ocation-vente de matérie, LMV). 3. Promouvoir une diversification d institutions et d approches I existe encore de a pace à Madagascar pour d autres méthodoogies et institutions, surtout en ce qui concerne offre crédit. Pour faire face à ce défi, es baieurs de fonds devront: Continuer à sensibiiser es banques à a microfinance. Avec a coaboration de Association Professionnee des Banques is peuvent organiser un pane de discussion qui permettrait à des banquiers magaches de rencontrer des banquiers impiqués dans a microfinance (par exempe, Sogeso en Haïti, Bancoso de Boivie). Les baieurs peuvent aussi appuyer es activités directes des banques 9 Thème: Déveoppement de Produits et Etude de marché. impiquées dans e secteur (en occurrence a BOA), et diffuser es bonnes pratiques pour a microfinance auprès de toutes es banques. 10 Etudier a mise en pace de nouvees institutions et partenariats. A travers eur travai dans de nombreux pays, es baieurs connaissent divers types d institutions capabes d atteindre une grande échee. Dans e sens d une étude récente qui a été réaisée à Madagascar, une banque de microfinance ocae pourrait permette de couvrir certains segments de marché. I serait intéressant qu un consortium de baieurs réféchisse à a mise en pace éventuee d une tee institution (statut, actionnaires, produits ). Au-deà de a création de nouvees institutions, es baieurs pourraient aussi favoriser des iens entre es SFD et divers types d acteurs commerciaux tes que es grossistes en matéries et intrants agricoes, es commerçants etc., qui peuvent procurer des services de reais aux SFD (par exempe un SFD peut utiiser un commerçant pour ouvrir un guichet e jour du marché). Financer un compément d étude sur e rôe potentie de a Caisse d Epargne et de La Poste en microfinance. Des études existent déjà mais doivent être actuaisées et compétées. Si eurs concusions indiquent que ces institutions ont un rôe important à jouer, es baieurs pourront aors participer à a recherche de partenaires techniques, voire au déveoppement des activités microfinance de ces institutions. Subventionner extension du réseau des SFD performantes. Les baieurs pourraient subventionner expansion des SFD seon des critères stricts: (i) existence d un pan d affaires qui incut des projections d expansion; (ii) atteinte de a pérennité financière et institutionnee, mesurée par des indicateurs internationaux cés; et (iii) contribution financière de a SFD à expansion. Cette subvention pourrait financer des infrastructures physiques (agences, guichets, partenariats commerciaux), de nouvees technoogies ou une partie des coûts opérationnes à court terme. 10 Lire e récent Focus Note du CGAP sur es différents types d interventions de banques commerciaes dans a microfinance 12

19 REVUE DE L EFFICACITE DE L AIDE POUR LA MICROFINANCE MESO Les SFD nécessitent des services d appui, comme a formation, audit ou e refinancement privé. L équipe a constaté a faibesse de cette partie du marché qui n a commencé à se déveopper que récemment. La fragiité que on retrouve au niveau meso risque ainsi d ampifier, voir de pérenniser a fragiité du niveau décrit précédemment. Forces du Niveau Meso Début de refinancement de a microfinance par e secteur bancaire. La participation des banques ocaes va dans e sens de a pérennisation des SFD, de eur expansion et de eur intégration au système financier nationa. Si es baieurs ont un rôe à jouer pour amorcer a pompe, ce sont es marchés financiers ocaux qui doivent prendre e reais. Des institutions comme CECAM, OTIV Lac Aaotra, ADEFI ou AECA se refinancent partieement chez a BOA, a BNI ou a BFV. L encours de crédit de ces institutions auprès des SFD représente entre 4 et 6 miiards d Ariary. Ce chiffre équivaut à environ 15% des encours de crédit des SFD pour eurs cients; i s agit d un chiffre important et a tendance est croissante. Existence d associations professionnees. Les SFD sont réunies au sein de deux associations professionnees; APIFM pour es mutuaistes et AIM pour es non-mutuaistes. Ces associations sont principaement financées par eurs membres même si APIFM a reçu des aides ponctuees de baieurs. La nouvee oi sur a microfinance requiert qu une association de a microfinance soit iée à Association Professionnee des Banques, ce qui va dans e sens d une intégration de a microfinance au sein du secteur financier forme. Ces associations ont joué un rôe important dans a professionnaisation et a protection des intérêts de eurs membres dans e passé et ees devront continuer à e faire. Ees sont bien connectées à eurs homoogues à étranger, comme iustre a tenue prochaine à Madagascar de a réunion annuee de AFMIN (Africa Microfinance Network). Commencement d une offre de formations spéciaisées. Les SFD profitent déjà d une base de formations en microfinance, en finance, et en comptabiité disponibes à Madagascar et à étranger. On trouve par exempe des modues de formation de formateur (CGAP/CAPAF), des modues de formation opérationnee et financière (7 cours CGAP/CAPAF avec APIFM), a formation aux techniciens et éus par AGEPMF (gestion risque, management d une institution ) et e master INSCAE (Master Institution Financière Mutuaiste et Banque). D autres offres proviennent de Institut Technique des Banques (Centre Nationa de Formation Bancaire), et sont disponibes à étranger, par exempe au CEFEB (centre de formation de AFD à Marseie). Intérêt des cabinets d audit et des consutants pour a microfinance. Les cabinets es pus importants (ceux qui sont affiiés à des cabinets internationaux) sont impiqués dans es audits de SFD. Pusieurs cabinets ont reçu des formations CGAP/CAPAF sur a spécificité de a microfinance, et certains sont aés jusqu à créer des unités spéciaes pour cette activité. Le fait que es SFD aient accès à des audits réguièrement eur permet d avoir des états financiers vérifiés. Ceci est bénéfique pour a bonne gestion, a transparence et favorise accès au refinancement commercia ou à a prise de participations nationaes/internationaes dans eur capita. Faibesses du niveau Meso 1. Fragiité des prestations de services aux SFD Les prestations fournies aux SFD demeurent généraement assez faibes et dépendent d ééments externes qui fragiisent eur pérennisation. Insuffisance de prestataires de services nationaux quaifiés. La taie restreinte du marché magache, et e manque de personnes formées expiquent e fossé observé entre offre et a demande en prestataires et consutants nationaux. L offre est insuffisante pour pusieurs types de services tes que e contrôe interne, e consei en management (par exempe, pans d affaires), es SIG et a comptabiité. Probèmes d accès à a formation. I existe pusieurs causes au manque d accès des SFD aux formations. Tout d abord, offre en formation est peu visibe et ma coordonnée. En absence d une centraisation de information sur es formations, i est difficie de savoir qui offre quoi. Par conséquent, es formations sont parfois offertes simutanément et es thèmes sont parfois redondants. De pus, es formations sont reativement aéatoires dans a mesure où ees dépendent souvent d interventions externes. 13

20 MADAGASCAR Enfin, offre de formation reste trop centraisée à Antananarivo. I existe une vraie demande pour des formations pus faciement accessibes pour es SFD impantés dans des régions encavées, ce qui eur permettrait de réaiser des économies en temps de travai et en frais de dépacement. Des tentatives pour résoudre ce probème sont en cours: AGEPMF par exempe a commencé à donner des formations à Diego et à Fianarantsoa. Risque de concurrence déoyae dans a formation et autres appuis techniques. Les subventions des projets des baieurs font parfois concurrence aux prestations du secteur privé. Par exempe, dans e passé, AGEPMF (projet de a Banque Mondiae) a proposé des formations simiaires à cees de APIFM (privé) à des prix subventionnés. Ee a heureusement rectifié son offre. La concurrence déoyae compromet a viabiité d un secteur de services privés encore fragies, ce qui renforce a crainte d une discontinuité des services d appui non subventionnés. Transfert de compétence imitée. On constate un vrai manque de transfert des compétences dans assistance technique provenant de étranger. Ainsi, es formations se succèdent sans vraiment s intégrer au sein des SFD. On pare parfois de pérennisation des prestataires de services putôt que des SFD. I est néanmoins possibe que es SFD ne fassent pas toujours tout eur possibe pour considérer a formation comme un investissement continu et indispensabe à eur pérennité. Quaité inégae des audits et perception de coûts éevés. Magré intérêt des cabinets d audit pour a microfinance, a majorité d entre eux sont peu formés aux particuarités de a microfinance et a quaité des audits est perçue comme inégae. Certains auditeurs adoptent une approche inadéquate (par exempe, audit portefeuie crédit insuffisant) et n approfondissent pas assez es anayses, soit par manque de motivation financière, soit par manque de connaissances. Les résutats ne permettent pas toujours aux intéressés (banques, baieurs de fonds, investisseurs potenties, SFD eux-mêmes) d avoir une vision caire de a santé financière des SFD, surtout en absence d anayse fouiée du portefeuie. De pus, es SFD perçoivent e service comme étant cher, et ce magré e fait que es cabinets offrent souvent un rabais de 25% sur e tarif habitue, tandis que de eur côté es cabinets ne considèrent pas encore cette activité comme rentabe. 2. Limitations actuees des associations professionnees. Visibiité et poids imité. Les associations professionnees ne sembent pas avoir assez de poids quand i s agit de défendre es intérêts de a profession. En revanche, es avantages de a microfinance et son mode de fonctionnement ne sont pas assez diffusés et connus, ni auprès des autorités, ni auprès des baieurs de fonds, ni auprès du pubic en généra, ni même parfois auprès des SFD. Cette méconnaissance peut nuire au déveoppement de a microfinance (par exempe a croyance que e microcrédit propose des taux usuraires, a subvention à achat d intrants, ou a bonification des taux d intérêt). Absence de représentation des techniciens à APIFM. La représentation des institutions mutuaistes auprès de eur association professionnee est faite uniquement par des éus. L absence de techniciens imite a possibiité d échanges techniques et de capitaisation des expériences, ce qui est portant un des principaux rôes d une association professionnee. 3. Indisponibiité et manque de fiabiité de information Absence de statistiques gobaes, standardisées et réguières. Les statistiques sur es SFD et eurs activités disponibes auprès de a CSBF, des associations professionnees, de a CNMF et de certains projets sont partiees et ne se recoupent pas. On peut par exempe noter que pour éaborer des statistiques de ce rapport, équipe a dû réconciier des données divergentes provenant de APIFM, de AIM et de AGEPMF. Absence de centrae des risques. Le manque d information sur es cients et eur comportement financier entraîne des coûts et risques pour es SFD. En absence d une centrae de risques, es SFD prennent des décisions sans avoir une information compète sur historique de eur cientèe, ce qui augmente e danger d impayés, et e risque que es cients empruntent à pusieurs SFD à a fois. I existe néanmoins un début de partage d information sur es mauvais payeurs, sous égide de APIFM. Par aieurs a CSBF, avec appui de FIRST et de MCA mène une étude sur es options de faisabiité d une centrae de risque (ce point est indiqué dans es recommandations). 14

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