( et A est semblable à T ; de même B est semblable. n. x

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "( 0 0 1 0 0 0 0 0 0. et A est semblable à T ; de même B est semblable. n. x"

Transcription

1 Préprtion à l orl Mines-Ponts - MP I) Soit f de clsse C sur [, + [, à vleurs dns R, vérifint f() = et f (t) = (f(t)) + t Montrer que f dmet une limite l + π en + 4 II) Soient A et B non nulles dns M 3 (C) telles que A = B = Montrer que A et B sont semblbles Est-ce ussi le cs dns M 4 (C)? Mines-MP O9-3 I) L expression de f prouve que f est croissnte, donc t, f(t) f() d où t du t, f(t) + + u = + rctn t π 4 = π 4 + f est croissnte et mjorée donc dmet une limite finie l en + et l π 4 + II) Soit u A L (C 3 ) A = Im(u A) ker(u A) donc rgu A 3 rgu A et rgu A On en déduit rgu A 3/ donc rgu A = et dim ker u A = Soit x / ker u A (u A(x)) est une fmille libre de ker u A qu on peut compléter en une bse (u A(x), y) de ker u A et B = (u A(x), y, x) est une bse de C 3 L mtrice de u A dns B est T = ( ) et A est semblble à T ; de même B est semblble à T donc A et B sont semblbles En dimension 4, on peut voir ker u A = Imu A (et A est de rng ) et Imu B est une droite de ker u B (et B est de rng 3) donc A et B ne sont ps toujours semblbles I) Soit f défini sur R [X] pr f(p )(X) = (X + )P (X) + ( X )P (X) Déterminer les vleurs et vecteurs propres de f II) Ensemble de définition de f(x) = du domine de définition + n= Est-elle continue? En donner des équivlents ux bords nx III) Soit A une mtrice complexe telle que l suite (A p ) soit bornée Montrer que p lim A k = B où p + p B est un projecteur sur ker(a I) prllèlement à Im(A I) Mines-MP O9-3 I) On remrque que f(r [X]) R [X] (le coefficient de X 3 est nul) et que f est linéire L solution générle de (E) : (x + )u + ( x )y = λy sur un intervlle de R \ {, } est x K exp( 3 λ ln x + λ + ln + x ) et si λ est une vleur propre de f et P un vecteur propre ssocié, lors l restriction de l fonction polynômile P à ], [ pr exemple est une solution non nulle de (E) sur cet intervlle ; il est donc nécessire que 3 λ N et λ + N donc λ + = p vec p N et 3 λ = p donc p =, ou et λ =, ou 3 Réciproquement P = ( X) vérifie f(p ) = P, P = ( X)( + X) vérifie f(p ) = P et P = ( + X) vérifie f(p ) = 3P donc f dmet 3 vleurs propres distinctes,, 3 et on trouvé une bse de chque sous-espce propre II) Soit u n = x n x f(x) n existe ps si x f est définie et continue sur ], + [ En effet : Pour tout n, u n est continue sur ], + [ Soit [, b] un segment de ], + [ u n [,b] = est le terme générl d une série convergente, n donc u n converge normlement sur [, b] (CVN locle) Etude en + ; on encdre le terme générl pr des intégrles : Soit x > n n+ dt n, u n(x) t et n, un(x) dt et t n x tx t n x L ([, + [) donc dt t f(x) + dt x t ie x x f(x) + d où f(x) x x + x Etude en + ; on utilise le thm de l double limite : lim u = et n, lim u n =, + + k= Orl de Mthémtiques Mines-Ponts - Mthilde PETIT - 3

2 Préprtion à l orl Mines-Ponts - MP u n converge normlement sur un voisinge de + En effet, u n [,+ [ = n, d où lim f = + III) Prouvons d bord que E = ker(a I) et E = Im(A I) sont supplémentires : Soit x E E Ax = x et y, x = Ay y Ay = y+x, A y = y+x et pr récurrence immédite p, A p y = y+px ou p, x = p (Ap y y) On peut choisir sur M n(c) et M n,(c) des normes N, N telles que N (Mz) N(M)N (z) pour tout (M, z) M n(c) M n,(c) Alors p, N (x) p (K + )N (y) donc N (x) = et x = Soit u p = p A k Il suffit d étudier lim u p(x) pour x E et pour x E p p + k= Soit x E p, u p(x) = x donc lim up(x) = x p + Soit x = Ay y E ; k, A k x = A k+ y A k y donc p, N (u p(x)) = p N (A p y y) p (K+)N (y) donc lim u p(x) = p + 3 I) Déterminer les solutions développbles en série entière de l éqution x y + xy + (x )y = II) Trouver f, endomorphisme non nul de E, euclidien de dimension 4, vérifint : f 4 +f =, trf =, f = f Mines-MP O9-33 I) Soit y = x + nx n et R le ryon de convergence n= { = () :(y est solution sur ] R, R[) = p, p(p ) p + p p + p p = ( ) k donc () k N, k = et k+ = 4 k (k!) (k + ) k+ x k+ = o( (x ) k ) pour tout x R donc R = + et on trouvé une infinité de solutions sur k! + ( ) k x k+ R de l forme x 4 k (k!) (k + ) k= II) X 4 X est un polynôme nnulteur de f donc sp(f) {,, j, j }, ie,, j, j sont vleurs propres de f d ordre k, k, k j, k j où k λ [[, 4 ] et k j = k j puisque l espce est réel et k + k + k j = 4 De plus trf = = k + ( j j )k j = k + k j donc k + 3k = 4 et k j = k er cs : k = k = et f 4 vleurs propres distinctes et pour mtrice D = dig(,, j, j ) dns une bse convenble, or D D donc ce cs est à exclure ème cs : k = 4 et f dmet pour unique vleur propre Alors χ f = X 4 donc f 4 = (thm de Cyley-Hmilton) et f = donc ce cs est à exclure Le problème n donc ucune solution 4 I) Soit ( n ) une suite décroissnte de réels positifs Pour x [, ] et n, on pose u n (x) = n x n ( x) Montrer l convergence simple de u n sur [, ] Montrer que u n converge normlement sur [, ] si et seulement si n n converge Montrer que u n converge uniformément sur [, ] si et seulement si ( n ) converge vers II) Montrer que si n est impir, M M n (R) telle que t M = M n est ps inversible Etudier le cs n pir Mines-MP O9-34 I) Si x [, [, lors u n(x) x n et u n() = donc ( ) u n [,] n = u n = n( + /n) n n + n + n + u n converge simplement sur [, ] n ne donc u n converge normlement sur n [, ] ssi est une série numérique convergente n ( n) est décroissnte minorée pr donc dmet une limite l (x, n), R n(x) = u k (x) lx k ( x) (l minore les k, k n+) donc R n(x) xn+ ( x) = lxn+ x k>n k>n Orl de Mthémtiques Mines-Ponts - Mthilde PETIT - 3

3 Préprtion à l orl Mines-Ponts - MP II) donc R n [,] l : pour que u n converge uniformément sur [, ], il est nécessire que l = De même, (x, n), R n(x) = u k (x) n+x k ( x) ( n+ mjore les k, k n + ) donc k>n u n converge unifor- R n [,] n+ : lim n+ = l = est une condition suffisnte pour que mément sur [, ] k>n Si n est impir, lors det M = det( t M) = det M donc M n est ps inversible ( ) Si n est pir, M peut être non inversible (ex : M = ) ou inversible (ex : M = ) 5 I) Pour (, θ) R, on pose Q(, θ) = ln( + cos θ) Etudier l existence de I() = π Q(, θ) dθ pour R On suppose que ; trouver une reltion entre I() et I( ) On suppose que < ; clculer I() On suppose que > ; trouver une reltion entre I() et I(/) et en déduire l vleur de I() II) Soient E un espce vectoriel de dimension n, (f,, f p ) des endomorphismes de E non nuls tels que f i f j = δ ij f i Montrer que p n n Dns le cs où p = n, montrer que f i = Id Mines-MP O9-35 I) + cos θ = ( e iθ )( e iθ ) donc si, lors Q(, ) est continue sur [, π] donc I() existe Q(, θ) = ln(4 θ sin ) = ln + ln sin θ et g : θ ln sin θ est une fonction à vleurs dns R+ continue sur ], π[ ; g(θ) ln θ et g(θ) ln(π θ) donc I() existe θ θ π Pour =, Q(, π) n existe ps donc Q(, ) n est ps définie sur ], π[ et I( ) n existe ps Soit ], [ Q(, θ) = π ln( cos θ/)donc I( ) = A+B où A = ln( ++ cos θ/) dθ et B = π ln( + cos θ/) dθ Q(, ) est pire et π périodique donc I() = A = B = π π π Q(, ) ln( + + cos α) dα = I() (θ = π α) ln( + + cos α) dα = I() (θ = α) On donc I( ) = 4I() Pr récurrence immédite, k N, I() = 4 k I( k ) et k, k ; prouvons que I est bornée sur [, ] ; on pourr en déduire que I() = Soit b [, ] ; θ, b + b cos θ [( b ), ( + b ) ] [( ), ( + ) ] et ln( ) = ln ln( + ) donc I(b) π ln( ), d où le résultt Soit > Q(/, θ) = ln( + cos θ ) = Q(, θ) ln donc I() = I(/) + π ln = π ln II) Les f i sont des projecteurs Prouvons que + p Imfi est une somme directe : p Soit = x = x i vec i, x i = f i(y i) Imf i j [[, p ]], f j(x) = = p f j f i(y i) = f j f j(y j) = x j, d où le résultt p p Imfi est donc un sous-espce de E de dimension Si p = n, lors rgf i p donc p n n (rgf i ) = donc les Imf i sont n droites supplémentires et les f i sont les Orl de Mthémtiques Mines-Ponts - Mthilde PETIT - 3

4 Préprtion à l orl Mines-Ponts - MP projecteurs ssociés à cette décomposition, donc n f i = Id 6 I) Soit u un endomorphisme d un espce vectoriel E de dimension finie On note D(k) l dimension du noyu de u k Enoncer tous les résultts connus sur l suite (D(k)) Montrer qu elle est concve u sens discret Mines-MP O9-36 I) (D(k)) est une suite croissnte Soit k = D(k + ) D(k) Prouvons que ( k ) est décroissnte : Im(u k ) est stble pr u ; soit v l endomorphisme de Im(u k ) induit pr u D près le thm du rng, dim Im(u k ) = rgv+dim ker v ; rgv = dim E D(k+), dim Im(u k ) = dim E D(k) et ker v = ker u Im(u k ) donc k = dim ker v et (Im(u k ))) est décroissnte pour l inclusion, donc ( k ) est une suite décroissnte d entiers En prticulier, si p = (ie ker u p = ker u p+ ), lors k p, k = (ie k p, ker u k = ker u p ) 7 I) Soit f croissnte de [, ] dns [, ] Montrer que, s il existe x [, ] et k N tels que f k (x) = x, lors x est un point fixe pour f Montrer que f dmet un point fixe II) Soit A GL n (R) telle que t A = A Montrer que A 3 = I n et que A est orthogonle Soit f l endomorphisme cnoniquement ssocié à A Montrer que le noyu de f + f + I n est de dimension pire et en déduire l forme de f Mines-MP O9-37 I) Soit x un point fixe de f k et y = f(x) Supposons y > x : x < f(x) et f est croissnte donc f(x) f (x), f (x) f 3 (x),, f k (x) f k (x) donc x < f k (x) ce qui est bsurde Supposons y < x : de même, f k (x) > x ce qui est bsurde Conclusion : y = x = f(x), x est point fixe de f Prouvons mintennt que f dmet un point fixe : Soit A = {x [, ]/f(x) x} A est une prtie de R non vide ( A) et mjorée (pr ) donc elle dmet une borne supérieure M Prouvons que M est un point fixe de f Supposons que f(m) < M : Il existe t A tel que f(m) < t M et f(t) f(m) (cr f est croissnte) et f(t) t (cr t A) ce qui est bsurde Supposons que f(m) > M : f(f(m)) f(m) (cr f est croissnte) donc f(m) A ce qui est bsurde On donc bien f(m) = M II) A = ( t A) donc A = A 4 soit A(A 3 Id) = ; de plus A est inversible, donc A 3 = Id A 3 = Id prouve que A = A (= t A) donc A est orthogonle sp C (A) {, j, j } et A est réelle donc les sous-espces propres (dns C n ) ssociés à j, j sont de même dimension p et conjugués, et ker(a + A + I) (dns C n ) est de dimension p ; mis si (e,, e p) est une bse (dns C n ) de ker(a ji), et donc (e,, e p) une bse (dns C n ) de e + e e e ker(a j I), lors (,,, ) est une fmille libre réelle de ker(a + A + I) donc le i sous-espce réel ker(f + f + Id) est de dimension p 8 I) Dns le pln ffine euclidien usuel, on donne les points A(, ), B(, ), C( 3, 3) et D( 4, 4) Donner, dns l bse cnonique, l mtrice de l rottion vectorielle qui trnsforme AB en CD En déduire l ngle et le centrede l rottion qui trnsforme A en C et B en D II) Etudier les convergences simple et uniforme de l suite de fonctions définies pr f n (x) = (cos x) n sin x Même question pour l série de fonctions f n Mines-MP O9-38 I) AB = (, ) et CD = (, ) donc CD est l imge de ( ) AB pr l rottion de mtrice R = (rottion d ngle π/) L méditrice de (A, C) est l droite d éqution 4(x + ) + (y ) = et l méditrice de (B, D) est l droite d éqution 6(x + ) + (y 3) = donc leur point d intersection Ω = (, ) est le centre de l rottion cherchée II) Etude de l suite (f n) : (f n) converge simplement sur R vers Pour tout n, f n est π périodique et f n = x (cos n x)((n + ) cos x n) donc Orl de Mthémtiques Mines-Ponts - Mthilde PETIT - 3

5 Préprtion à l orl Mines-Ponts - MP f n R = f n(rccos n n + ) = ( + n ) n/ n + n + en, d où l convergence uniforme de (f n) sur R Etude de l série f n : f n converge simplement sur R de somme S = x sin x = cotn(x/) si x / πz, x cos x sinon S n est ps continue sur R et n, f n C(R) donc l convergence n est ps uniforme sur R L convergence est uniforme cr normle sur tout segment de R\πZ ; en effet, si [, π ] ], π[, n lors, pour tout n tel que rccos n + (ie n cotn ), f n [,π ] = f n() qui est le terme générl d une série (géométrique) convergente n 9 I) Soient f définie sur [, b], σ = (x,, x n ) une subdivision de [, b] et V (f, σ) = f(x k+ f(x k ) On dit que f est à vrition bornée si V (f, σ) est mjoré indépendmment de σ On note lors V [,b] (f) = sup V (f, σ) Montrer, à l ide de g(x) = x cos π, qu une fonction continue n est ps générlement à vrition x bornée Montrer que si f est de clsse C, elle est à vrition bornée et que V [,b] (f) = k= f (x) dx Montrer qu une fonction monotone est à vrition bornée et en déduire que l différence de deux fonctions croissntes est à vrition bornée Montrer que l ppliction qui à x ssocie V [,x] (f) est croissnte II) Donner une CNS pour qu une mtrice réelle orthogonle soit digonlisble Mines-MP O9-39 I) g peut être prolongée en une fonction continue sur [, ] pr g() = g désigne désormis cette fonction Soit σ = (x, x = p, xp = ) l subdivision de [, ] définie pr x = et xi = p + i pour i = p V (g, σ) = g() g(x ) ++ g(x p ) g(x p) = V (g, σ) = p p + ( i + i + ) = p (AVB) bien que continue sur [, ] Soit f C ([, b]) n Pour toute subdivision σ, V (f, σ) = et () : V [,b] (f) k= p + p p + p p ++ p + + donc g n est ps à vrition bornée i xk+ x k f n k= xk+ x k f = f Il reste à prouver que () est une églité f donc f est AVB Soit ε > f est continue sur le compct [, b] donc uniformément continue, ie : η >, (t, t ) [, b], t t η f (t ) f (t ) ε Soit un tel η et σ ue subdivision de ps η Pour tout k = n, f(x k+ f(x k ) = (x k+ x k ) f (c k ) où c k ]x k, x k+ [ d près l églité des ccroissements finis pour l fonction f C ([x k, x k+ ]) donc xk+ xk+ xk+ xk+ f(x k+ f(x k ) f = f (c k ) f f (c k ) f (t) dt ε(x k+ x k ) x k x k x k x k b En sommnt : V (f, σ) f ε(b ) On donc prouvé que ε >, σ, V (f, σ) f ε d où V [,b] (f) = Soit f une fonction monotone croissnte Pour tout σ, V (f, σ) = f(b) f() donc f est AVB (et V [,b] (f) = f(b) f()) L ensemble des fonctions AVB sur [, b] est un K espce vectoriel : en effet, si f et g sont AVB et λ K, lors pour tout σ, on V (λf + g, σ) λ V (f, σ) + V (g, σ) λ V [,b] (f) + V [,b] (g) donc λf + g est AVB On en déduit que toute fonction monotone décroissnte est AVB insi que f Orl de Mthémtiques Mines-Ponts - Mthilde PETIT - 3

6 Préprtion à l orl Mines-Ponts - MP II) toute différence de deux fonctions croissntes On suppose que f est AVB sur [, b] et soit x [, b] Pour toute permuttion σ = ( = x,, x = x n) de [, x], σ = ( = x,, x n = x, x n+ = b) est une subdivision de [, b] donc () : V (f, σ) V [,b] (f) ce qui prouve que f est AVB sur [, x] Il existe donc une fonction g = x V [,x] (f) définie sur [, b] En reprennt ce qui précède en remplçnt b pr un y > x, le résultt () devient V (f, σ) V [,y] (f) pour toute permuttion σ = ( = x,, x = x n) de [, x], donc V [,x] (f) V [,y] (f) ce qui prouve que g est croissnte Soit h = g f Prouvons que h est croissnte Soit x < y b h(y) h(x) = (g(y) g(x)) (f(y) f(x)) Soit ε > et σ une subdivision de [, x] telle que V (f, σ) g(x) ε Soit σ l subdivision de [, y] obtenue en complétnt σ pr le point y V (f, σ ) = V (f, σ) + f(y) f(x) g(x) + f(y) f(x) ε donc g(y) g(x) + f(y) f(x) ε h(y) h(x) f(y) f(x) (f(y) f(x)) ε ε, et ceci pour tout ε >, donc h(y) h(x) On donc prouvé que toute fonction AVB est l différence de deux fonctions croissntes Prouvons que A est orthogonle et digonlisble ssi c est l mtrice d une symétrie orthogonle Soit A orthogonle et digonlisble Son spectre complexe est inclus dns {z/ z = } donc il fut que ses seules vleurs propres soient dns {, } et que son polynôme miniml soit scindé à rcines simples, donc que (X + )(X ) soit un multiple de son polynôme miniml On lors A = I donc A est une mtrice de symétrie Soit x tel que Ax = x et y tel que Ay = y t xy = t (Ax)( Ay) = t x( t AA)y = t xy donc x y et il s git d une symétrie orthogonle Soit A une mtrice de symétrie orthogonle Elle est digonlisble (X est nnulteur) et orthogonle ( x = x + x, y = y + y, t (Ax)(Ay) = t (x x )(y y ) = t x y + t x y = t xy en utilisnt l décomposition E = ker(a I) ker(a + I)) I) On donne A = X n X, B = X n ; montrer que l ppliction qui à tout P C n [X] ssocie le reste de l division euclidienne de AP pr B est un endomorphisme dont on déterminer le noyu, l imge et les éléments propres II) Soit f une fonction continue, décroissnte et intégrble sur R + Montrer l existence d une fonction g continue telle que g(x + ) g(x) = f(x) Mines-MP O9-4 I) Soit f cette ppliction et E = C n [X] degb = n donc f est bien une ppliction de E dns E Soit (P, P, λ) E C AP = BQ P +f(p ) et AP = BQ P +f(p ) donc A(λP +P ) = B(λQ P +Q P )+(λf(p )+f(p )) et deg(λf(p ) + f(p )) < degb donc λf(p ) + f(p ) = f(λp + P ) et f est linéire Recherche des vleurs propres de f : (() : λ C est vleur propre de f) P, B (AP λp ) B est scindé à rcines simples exp(ikπ/n), k = n donc () P, k [[, n ], ((A λ)p )(exp(ikπ/n)) = Si P E s nnule en n points distincts, lors P =, donc () k [[, n ], (A λ)(exp(ikπ/n)) = exp(ikπ/n) λ =, et le polynôme P k = (X exp(ijπ/n)) est une solution non nulle dns E de f(p ) = λ k P j k et j n f donc n vleurs propres simples λ k = exp(ikπ/n) et les espces propres ssociés sont les droites engendrées pr les P k En prticulier, pour k =, λ =, on trouve le noyu, engendré pr P = Xn X = Xn + + X + n k= E λ k Imf et Imf est un sous-espce de dimension n donc Imf = n k= E λ k k, P k () = donc n k= E λ k est un sous-espce de (X )C n [X], qui est ussi un sousespce de dimension n Conclusion : Imf = (X )C n [X] II) f est décroissnte donc dmet une limite l en + dns R { } De plus f L (R +) donc l est impossible Anlyse : Soit g une fonction continue telle que x R +, g(x + ) g(x) = f(x) p p (x, p) R + N, (g(x + + n) g(x + n) = g(x + + p) g(x) = f(x + n) n= n= t f(x + t) est intégrble décroissnte sur R + donc l série f(x + n) est convergente ; soit Orl de Mthémtiques Mines-Ponts - Mthilde PETIT - 3

7 Préprtion à l orl Mines-Ponts - MP S(x) s somme Nécessirement, l suite (g(x + q)) q N doit voir une limite L(x) et il fut que g(x) = L(x) S(x) Synthèse : Soit g = S (ie choisissons L = ) Prouvons que g (ou S) est continue sur R + : Soit u n(x) = f(x + n) n N, u n C(R +), et u n [,+ [ de S Prouvons que x R +, g(x + ) g(x) = f(x) : Soit x R + g(x + ) g(x) = S(x) S(x + ) = = f(n) est le TG d une série convergente, d où l continuité lim (f(x) f(x + p + ) = f(x) p + g est donc une solution du problème Elle n est ps unique, puisque toute fonction g + cste est solution I) Soient >, b > Etudier l suite (U n ) définie pr U = et U n+ = U n + b II) Soit A une mtrice inversible de M n (C) Montrer que A est tringulire inférieure si et seulement si, pour tout k, A k est tringulire inférieure Donner un exemple de mtrice qui ne soit ni inversible ni tringulire inférieure, mis dont toutes les puissnces supérieures à soit tringulires inférieures Mines-MP O9-4 I) Soit f = t t + b f est croissnte sur R + et t R +, f(t) t t t b t [, l] où l = + + 4b f([, l]) [, l] donc, si [, l], lors n, U n [, l] et n, U n+ U n : (U n) est une suite croissnte mjorée (pr l) donc elle est convergente et s limite est un point fixe de f (f est continue sur R +) donc cette limite est l De même, f([l, + [) [l, + [ donc, si [l, + [, lors (U n) est décroissnte minorée pr l, donc convergente et s limite est l II) Lemme : Si M et N sont deux mtrices crrées tringulires supérieures, lors MN est tringulire supérieure En pssnt ux trnsposées, le même énoncé est vri pour les mtrices tringulires inférieures En effet, si M et N sont tringulires supérieures, lors p [[, n ]], E p est stble pr M et N, en notnt E p = V ect(e,, e p), e i étnt le i ème vecteur de l bse usuelle de M n,(c) Pour tout p [[, n ]], E p est donc stble pr MN donc MN est tringulire supérieure D où le lemme Supposons A tringulire inférieure Alors toutes les mtrices A k, k ( ou ) sont tringulires inférieures Supposons que pour tout k, A k soit tringulire inférieure et que A soit inversible n Soit χ A(X) = k X k le polynôme crctéristique de A k= χ A(A) = (thm de Cyley-Hmilton) donc Aχ A(A) = A + (cr A est inversible) donc A = A = ( ) n k A k+ = k= n k A k+ est tringulire inférieure k= n est ps tringulire inférieure bien que k, A k = soit tringulire inférieure I) On définit sur [, ] l suite de fonctions (P n ) pr : P =, P n+ (x) = P n (x) + ( x (Pn (x)) ) Etudier les convergences simple et uniforme de (P n ) II) Soit A et B réelles, crrées d ordre n, telles que AB BA = B Montrer que B est nilpotente Mines-MP O9-4 I) Soit x [, ] fixé et f = t t + (x t ) f est croissnte sur [, x], f([, x]) [, x] et t [, x], f(t) t donc (P n(x) est une suite croissnte, mjorée pr x, donc convergente, et s limite est l unique point fixe de f dns [, x], ie x Prouvons que (P n) converge uniformément sur [, ] de limite l = x x On sit déjà que (x, n), l(x) P n(x) On cherche, b dépendnt (éventuellement) de x, mis ps de n, tels que n N, (Π n) : x [, ], l(x) P n(x) n + b Orl de Mthémtiques Mines-Ponts - Mthilde PETIT - 3

8 Préprtion à l orl Mines-Ponts - MP (Π ) si et seulement si x [, ], x b (Π n) est héréditire ssi n, (Π n) x, l(x) P n+(x) Supposons (Π n) et x [, ] n + + b l(x) P n+(x) = (l(x) P n(x)( (Pn(x) + l(x))) (l(x) Pn(x)( l(x)) ( l(x)) n + b Pour que (Π n) soit héréditire, il suffit donc que (x, n), ( l(x)) n + b n + + b soit (x, n), l(x) b n et b > Pour b = l(x) = et = b x = x, on donc n N, (Π n) De plus x, b x et donc n, l P n [,] ce qui prouve l convergence uniforme de (Pn) vers l n sur [, ] NB : On peut en déduire que l suite de terme générl Q n(x) = P n(x ) converge uniformément sur [, ] vers x x ; pr chngement de vrible ffine et combinison linéire de fonctions, que toute fonction ffine pr morceux et continue est limite uniforme d une suite de polynômes, puis le thm de Weierstrss II) Soit (Π k ) : AB k B k A = kb k (Π ) et (Π k ) est héréditire ; en effet, si (Π k ) pour un k, lors AB k+ B k+ A = (B k A + kb k )B B k+ A = B k (AB + kb BA) d où (Π k+ ) φ : M AM MA définit un endomorphisme de l espce M n,n(r) Supposons que k N, B k ; lors B k est, pour tout k N un vecteur propre de φ ssocié à l vleur propre k, ce qui est bsurde puisque M n,n(r) est de dimension finie B est donc nilpotente Rppel : B étnt nilpotente, B dmet pour unique vleur propre, donc χ B = ( X) n, et B n = (thm de Cyley-Hmilton) : l ordre de nilpotence est u plus n 3 I) Soit A M n (R) de coefficient ij défini pr ij = si j i, et ij = sinon Clculer A k pour k N II) Soit f continue et de crré intégrble sur R + On pose g(x) = x Montrer que g(x) = o( ) u voisinge de x Montrer que g est intégrble sur R + Montrer que fg l est ussi et que g (t) dt = x f(t)g(t) dt f(t) dt Mines-MP O9-43 I) Soit B M n(r) de coefficient b ij défini pr b i+,i = pour i = n et sinon b ij = A = I n + B + B + + B n et B n = donc (I n B)A = I n ie A = (I B) et on cherche (I n B) k pour tout k N On sit que (I n B) k R[B] Pour t R, ( t) k (H k (t) + o t (t n )) = si H k (t) est l prtie régulière du DL en à l ordre n de ( t) k : n n ( ) k + i H k (t) = + ( k)( k )( k i + i! n t i = + ( ) i (k + i )! t i = i!(k )! i= i ( ) i t i Pour t R, on donc ( t) k H k (t) = o t (t n ) or t ( t) k H k (t) est une fonction polynôme, donc le polynôme ( X) k H k (X) doit être multiple de X n, et en pssnt dns R[B], (I n B) k H k (B) I n est dns B n R[B] donc c est l mtrice nulle n ( ) On donc A k k + i = H k (B) = ( ) i B i i i= II) On suppose que f est à vleurs dns R Soit x > f et sont dns L (], x]) donc Schwrz) f est L (], ]) donc lim x x f = et x x f est continue sur R + donc g est C sur R + et h : x intégrer g pr prtie : ( x f x f = o x ( x) et g(x) = o x (/ x) x f ) / (inéglité de Cuchy- f est une primitive de f, donc on peut Orl de Mthémtiques Mines-Ponts - Mthilde PETIT - 3

9 Préprtion à l orl Mines-Ponts - MP Soit [, b] R + ; g = [ x h (x) ] b x h(x)f(x) dx = g () bg (b)+ g(x)f(x) dx Soit A = g A, A g () + A f d près l inéglité de Cuchy-Schwrz sur un segment, donc A g () + A f Notons B = ie A B + B + g () lim f On lors A A où A est l rcine positive de X XB g () g () = donc, pour tout b fixé, sur ], b] et b g (B + B + ) = 4B g est donc ussi bornée, donc g est L (], + [) (et g est une fonction bornée, donc g est intégrble g 4B = 4 f et g sont L (R +) donc fg est intégrble sur R + et dns l intégrtion pr prtie, pr pssge à l limite qund, on obtient : g = bg (b) + g(x)f(x) dx Les deux intégrles ont des limites qund b + donc bg (b) une limite l R + qund b + Si l, lors g l (t) et g / L ([, + [), ce qui est bsurde, donc l = et pr pssge à t + t l limite qund b +, on obtient g = 4 I) Soient R, c [, ] et f dérivble sur R On considère l éqution f (x) = f(cx) vec f() = Résoudre l éqution dns les cs c = et c = On suppose < c < ; trouver les solutions f c en développnt f en série entière En déduire l solution pour c II) Soit A une mtrice symétrique réelle et U une mtrice orthogonle de même tille Comprer tr(au) et tr(ua) à tra III) Cours : Quelles sont les vleurs propres d une mtrice orthogonle Mines-MP O9-44 I) Notons (E c) : (f (x) = f(cx) et f() = ) Cs c = : Anlyse : f = f pour solution générle f = x Ke x Synthèse : f = x Ke x est solution de (E ) ssi K = L solution (unique) de (E ) est x e x Cs c = : Anlyse : f (x) = f ( x) = f(x) et l solution générle de y = y est x K cos x+k sin x Synthèse : x K cos x+k sin x est solution de (E ) ssi x, K sin x+k cos x = K cos x K sin x et K = donc x (cos x + sin x) est l solution (unique) de (E ) Cs < c < : Prouvons que f est nécessirement développble en série entière Pr récurrence immédite, n N, f C n (R) et t, f n (t) = c n f(c n t) Soit x > f est continue donc bornée sur le segment [ x, x] ; notons M un mjornt de f sur [ x, x] c < donc n, [ c n x, c n x] [ x, x] et pour tout n, f n est bornée sur [ x, x] et c n M mjore f n sur [ x, x] Le reste de Tylor R n(x) = f(x) donc lim n + n f k ()x k = k! k= x fg f n+ (x t)n (t) n! f ) dt vérifie donc R n(x) c n Mx n+ Rn(x) = et f est développble en série entière sur R+ De même vec x < donc f dmet un développement en série entière sur R On ussi trouvé que n, f n () = c n f() donc le dévelopement de f est : (n + )! Orl de Mthémtiques Mines-Ponts - Mthilde PETIT - 3

10 Préprtion à l orl Mines-Ponts - MP x R, f(x) = f() + + n= c n f()x n = ( + + n! c ( n= (cx) n n! )) = ( + c (ecx )) si c II) tr(au) = tr(ua) A est digonlisble pr une mtrice orthogonle ; soit P O n et D = dig(d,, d n) telles que A = P D t P n tr(au) = tr(p D t P U) = tr(d t P UP ) = tr(dv ) = d iv ii V est orthogonle donc i, v ii et k= (d,, d n) est le spectre de A, donc si A est positive, tr(au) tr(a) 5 I) Soit l éqution différentielle f x + b f x y + f c y =, où, b, c sont non tous nuls et f de clsse C sur R à vleurs dns R On effectue le chngement de vrible u = x + αy, v = x + βy vec α β Ecrire l éqution différentielle vérifiée pr u et v Montrer que, suivnt les vleurs de, b et c, on peut se rmener à f x + f y = ou f x y = ou f x = II) On dit que A M n (R), de coefficient ij est à dmiers si, pour i + j impir ij = Si A est à dmiers et inversible, A est-elle à dmiers? Mines-MP O9-45 I) Soit θ = (x, y) (u, v) = (x + αy, x + βy) Puisque on suppose α β, ce chngement de vrible est linéire et bijectif, donc c est un C difféomorphisme de R Soit g = f θ f x = g u + g u v + g v, f y = α g u +αβ g u v β + g v, f x y = α g u +(α+β) g u v +β g v L éqution donnée équivut à (E) : (+bα+cα ) g u +(+b(α+β)+cαβ) g u v +(+bβ+cβ ) g v er cs : b 4c > On choisit pour α, β les rcines (réelles distinctes) de cx + bx + (E) devient : (+b( b/c)+c(/c)) g 4c b g = = donc l solution générle est g = (u, v) A(u)+B(v) u v c u v où (A, B) (C (R)) (et f = g θ pour l éqution donnée) ème cs : b 4c = On choisit pour α l rcine double de cx + bx +, ie α = b (E) devient : c ( + b( b c + β) bβ) g u v + ( + bβ + cβ ) g v = ( + bβ + cβ ) g v = On choisit pour β un réelle quelconque distinct de α L solution générle est g = (u, v) va(u)+b(u) où (A, B) (C (R)) (et f = g θ pour l éqution donnée) 3ème cs : b 4c < α β On cherche α, β pour que (Σ) : + bα + cα = + bβ + cβ + b(α + β) + cαβ = (Σ) Son discriminnt est α β α + β = b/c αβ = b c c α, β sont les rcines distinctes du trinôme Z + b c Z+ b c c 4c b c > d où l existence de α, β (E) devient : g u + g = donc l solution générle est g hrmonique v II) Soit (e,, e n) l bse usuelle de M n,(r) et E = V ect((e k ) k n ), E = V ect((e k+ ) k+ n ) A est à dmiers ssi AE E et AE E Si A est inversible, il est nécessire que dim AE = dim E donc que dim E = dim E ie que n soit pir On suppose désormis que n = p, p N Alors, si A est inversible, AE E E A E et AE E E A E et les inclusions sont des églités puisque E, E, A E, A E sont tous de dimension p, donc si A est à dmiers, lors A est à dmiers Orl de Mthémtiques Mines-Ponts - Mthilde PETIT - 3

11 Préprtion à l orl Mines-Ponts - MP 6 I) Soit A un sous-ensemble de R A quelle condition, nécessire et suffisnte, N A (P ) = sup P (x) estelle x A une norme sur R[X]? On suppose que c est le cs et on note λ l ppliction qui, à P R[X] ssocie λ(p ) = P () Donner une CNS pour que λ soit continue II) Soit f un endomorphisme de E euclidien tel que ker f = Imf Montrer que f + f est un utomorphisme Mines-MP O9-46 I) Prouvons que N A est une norme ssi A est borné et infini : Supposons que A ne soit ps borné ; lors N A(P ) n existe ps si P = X Supposons que A = {,, n} est fini ; lors N A(P ) = bien que P si P = n (X k ) L condition est donc nécessire Supposons A borné et infini Tout P R[X] est borné sur tout segment donc sur A et N A(P ) existe (P, Q, α) (R[X]) R, N A(αP ) = α N A(P ) et N A(P + Q) N A(P ) + N A(Q) P, N A(P ) et N A(P ) = P dmet une infinité de rcines P =, donc N A est une norme : l condition est suffisnte Prouvons que λ est continue ssi est dhérent à A : Supposons que A ; il existe une suite (u n) à termes dns A telle que = lim u n Soit P B(, ) ; n, P (u n) < et λ(p ) = lim P (u n) (continuité de P en ) donc λ(p ) λ est linéire et bornée sur l boule unité donc continue Supposons que / A ; il existe > tel que A ], [= et donc b > tel que A [ b, ] [, b] Soit h n ffine pr morceux et continue de [ b, b] dns R telle que h n() = n et h n(t) = / si t [ b, ] [, b] ; d près le thm de Stone-Weierstrss, il existe P n R[X] tel que h n P n [ b,b] / t A, P n(t) [, ] donc P n B(, ) ; n, λ(p n) = P n() h n() / = n / : λ n est ps bornée sur l boule unité (fermée) donc n est ps continue II) Soit x tel que f(x) + f (x) = Prouvons que x = y = f(x) = f ( x) Im(f) Imf or Imf = (ker f) = (Imf) donc y = f(x) = f ( x) = donc x ker f ker f or ker f = (Imf) = (ker f) donc x = 7 I) Déterminer les extrem de f(x, y) = x 4 + y 4 (x y) sur R et donner leur nture II) Soit A M n (R) telle que A 3 A I n = Montrer que det A III) Soit A M n (R) ntisymétrique Montrer que les vleurs propres de A sont imginires pures IV) Soit (A, B) (M n (R)) telles que AB = Montrer que A et B ont un vecteur propre commun Mines-MP O9-47 I) f est de ( clsse C sur R ; l) jcobienne en M = (x, y) est 4(x 3 x + y, y 3 + x y) et l hessienne 3x H M = 4 3y Les points critiques sont les solutions de x y = x 3 = y 3 d où : A = (, ), B = (, ), C = (, ) H B = H C est de trce 4 et de déterminnt 384 donc elle est définie positive et f dmet en B et C des minim locux H A n est ps inversible ; f(a) =, x, f(x, x) et f( x, x) = x (x 4) si x donc f n dmet en A ni un mximum ni un minimum Voyons si f(b) = f(c) = 8 est un minimum globl En polires, f(x, y) = ρ 4 ( sin θ) ρ ( sin θ) ρ 4 / ρ + qund ρ + donc il existe R > tel que M / B(, R), f(m) > f est continue sur R donc bornée sur le compct K = B(, R) et l restriction de f à K tteint son minimum m = f(d) 8 en un point D K Mis M / K, f(m) m donc m est ussi le minimum de f sur R, et f est de clsse C donc ce minimum est tteint en un point critique, donc en B et en C II) P = X 3 X est nnulteur de A et h : t t 3 t est strictement croissnte sur ], 3/3], strictement décroissnte sur [ 3/3, 3/3], strictement croissnte sur [ 3/3, + [ et h( 3/3) < donc P dmet une rcine réelle α [ 3/3, + [ et rcines complexes conjuguées β, β sp(a) {α, β, β} ie α, β, β sont les vleurs propres de A d ordre n, n, n 3 vec (n, n, n 3) N 3 et n = n 3 puisque A est réelle det A = α n (ββ) n donc det A > k= Orl de Mthémtiques Mines-Ponts - Mthilde PETIT - 3

12 Préprtion à l orl Mines-Ponts - MP III) Soit λ C une vleur propre de A et V M n,(c) un vecteur propre ssocié AV = λv donc AV = λv puisque A est réelle, donc λ t V V = t V t AV = t V ( AV ) = λ t V V, or n t V V = v k > donc λ = λ k= IV) er cs : B = Alors tout vecteur propre de A est vecteur propre de B ème cs : B Alors ImB est un sous-espce de dimension u moins stble pr B donc il contient u moins un vecteur propre v de B ; mis v B ker A donc v est ussi vecteur propre de A (ssocié à ) n ( 8 I) Donner l limite de l suite de terme générl A n = + n) k /n Même question pour l suite de terme générl B n = k= n k= ( + kn ) II) Quel est le rng de l forme qudrtique q définie sur R n pr q(x) = x i x j? i j n Soit E = {X R n, x i = et i [[, n ], x i } Déterminer sup q(x) X E Mines-MP O9-48 I) ln A n = n ln(+k/n) : on reconnît une somme de Riemnn sur le segment [, ] de l fonction n k= continue t ln( + t), d où l convergence de l suite (ln A n) vers l convergence de (A n) vers 4/e k= ln( + t) dt = ln et h : t ln( + t) est C sur ], + [ donc pour t, ln( + t) = t + R t où R t t M, M! étnt un mjornt de h sur [, t] (inéglité de Tylor) n k On peut choisir M = et il vient : ln B n = n + R k/n = n(n + ) + n Tn vec n k= n k n(n + )(n + )/6 T n = n4 n 4 n + 6n donc lim ln Bn = / et lim Bn = e II) L mtrice de q dns l bse usuelle est Q de terme générl q i,j = si i j, q i,i = (Q + I n) = n(q + I n) donc Q (n )Q = (n )I n donc si n, lors Q est inversible (donc de rng n) : son inverse est (Q (n )In) n Si X E, lors q(x) = (x + + x n) (x + + x n) = N(X), N désignnt l norme euclidienne usuelle On cherche donc M = sup ( N (X)) = inf (N (X)) = d (, E), ce X E X E qui ssure l existence de M E est inclus dns l hyperpln ffine pssnt pr A = (/n,, /n) de vecteur norml u = (,,, ) et X E, X = A + v vec v u donc v A et N (X) = N (A) + N (v) N (A) d où d(, E) = N(A) = n/n et M = /n = n n 9 I) Soit des entiers n et k tels que k n ; décomposer en cycles l permuttion de Z/nZ qui à m ssocie m + k II) Déterminer l ensemble des (p, q) Z Z tels que p + 3q soit multiple de 7 Mines-MP O9-49 I) Soit p l permuttion étudiée Supposons que k n = x [[, n ]], (, b) N, x = k + bn = k mod(n) donc x [[, n ], N, x = p () : p est un cycle Plus générlement, soit d = k n y est dns l orbite de x sous p ssi N, y = x + k mod(n) ie (, b) N, y x = k + bn kz + nz = dz donc y est dns l orbite de x sous p y x = mod(d) : p est donc l composée de d cycles de longueur n/d de l forme (x, p(x),, p n/d (x)) pour x = d II) 3 = donc Z + 3Z = Z et l éqution donnée toujours des solutions Soit n Z (4n, n) est une solution de p + 3q = 7n (p, q) est une utre solution (p 4n) = 3(n q) n q ie q = n + m, m Z et p 4n = 3m (thm de Guss) donc l solution générle de p+3q = mod(7) est (4n 3m, n+m), (n, m) Z Orl de Mthémtiques Mines-Ponts - Mthilde PETIT - 3

13 Préprtion à l orl Mines-Ponts - MP I) Soit E un espce vectoriel normé, U et V deux prties de E A-t-on toujours U V = U V? Et si, de plus, U est ouvert? Montrer que si U est ouvert et que U et V sont denses dns E, lors U V est dense dns E II) Dns R euclidien, on considère l conique C m d éqution crtésienne X +Y +(mx+)(y X) = Déterminer l vleur du ryon de courbure de C m à l origine, lorsque cel un sens ; discuter le genre de C m ; pr quels points du pln psse-t-il une infinité de coniques de l fmille? III) Soient deux entiers nturels p et q et H une mtrice réelle de tille (p, q) et de rng q ; si p > q, comment construire une mtrice J M q (R) telle que t JJ = t HH? Montrer que toutes les mtrices J stisfisnt cel sont inversibles Mines-MP O9-5 I) Soit U =], [ et V =], [ dns R U V = et U V = {} donc l églité proposée n est ps toujours vrie, même si U et V sont ouverts Supposons U ouvert et dense, V dense, et soit x E, ε > Prouvons que B(x, ε) (notée B) coupe U V U est dense donc il existe U tel que B, et U est ouvert, donc il existe ρ > tel que B(, ρ) U Soit r = min(ρ, ε N( x)) B(, r) U et B(, r) B V est dense donc il existe (z n) V N de limite Pour n n, N( z n) < r Alors z n V B(, r) donc z n (U V ) B II) Soit f = (X, Y ) X + Y + (mx + )(Y X) f(, ) = et grd f(, ) = (, ) donc l origine O est un point de l conique et l tngente en ce point est l droite de direction (, ) L mtrice P = / ( ) définit le pssge vers le repère orthonormé (O, T, N) où (T, N) est un repère de Frenet en O Le développement de Tylor donne lors M(s) = st + (Rs /)N + o(s ) donc R = lim y s x L éqution de C m dns ce nouveu repère est : x +y = (m(x y )+ )(y )/ = ie +( m)y y en pssnt à l limite donc R = L mtrice ssociée à l prtie qudrtique de f est Q = x +mx y x + y x ( ) m m/ m/ R = donc + = det Q = m m /4 = m = (± ) donc si m = m = ( ) ou m = m = ( ), lors C m est une prbole, éventuellement dégénérée en deux droites prllèles Si m ]m, m [, Q deux vleurs propres non nulles de signes différents, donc C m est une hyperbole Si m / [m, m ], Q deux vleurs propres de même signe, et C m n est ps vide (O est sur C m) donc C m est une ellipse { X + Y + Y X = Les points communs à toutes les C m sont les solutions du système ie X(Y X) = les points O et A = (, ) ; O est "point double" : toutes les C m ont en O l même tngente () L mtrice H est congruente à H = ( ) = Iq M p,q(r) : il existe P GL p(r) p q,q () et Q GL q(r) tels que H = P H Q t HH = t Q t HP t P H Q et B = t HP t P H est une mtrice crrée symétrique réelle positive de tille (q, q) En effet, t XBX = P H X, désignnt l norme euclidienne usuelle sur M p,(r) Il existe donc une mtrice crrée symétrique réelle positive de tille (q, q), C, telle que C = B et lors t HH = t QC Q = t (CQ)(CQ) donc J = CQ est une solution du problème Si M est une mtrice quelconque de tille (i, j), rgm = rg( t MM) ; en effet : Soit N = t MM ker M ker N De plus X M i,(r), NX = t XNX = t (MX)(MX) = MX = MX = donc ker N ker M On en déduit : rgj = rg( t JJ) = rg( t HH) = rgh donc toutes les solutions J sont de rng q ie inversibles Orl de Mthémtiques Mines-Ponts - Mthilde PETIT - 3

14 Préprtion à l orl Mines-Ponts - MP I) M = (m ij ), mtrice complexe dont les seuls coefficients non nuls sont les m n i+,i, est-elle digonlisble? Même question lorsque le corps de bse est R u n+ II) Soit (u n ) une suite strictement positive telle que u n + u n+ étudier l nture de l série u n dmette une limite distincte de ; III) Soit f une ppliction de clsse C de R n dns R n telle que f(y) f(x) y x pour tout (x, y) Montrer que f est un difféomorphisme de R sur un ouvert Ω Montrer que Ω est ussi fermé ; que peut-on en conclure? Mines-MP O9-5 I) Si n = p, p N est pir, lors M = N = dig(m,nm n,,, m p,p+m p+,p, m p+,pm p,p+,, m n,m,n) ; N = dig(m k,p+ k m p+ k,k, k = p) Si n = p, p N est impir, lors M = N = dig(m,nm n,,, m p,p+m p+,p, m p,p, m p+,p m p,p+,, m n,m,n) ; N = dig(m k,p k m p k,k, k = p ) n Dns les cs, N est digonl(isbl)e et det N = m n+ i,i donc M est inversible Prouvons que toute mtrice M complexe inversible de crré N digonlisble(dns C) est digonlisble (dns C) : d d N dmet un polynôme nnulteur scindé à rcines simples P (X) = (X α i) ; A = (M α ii n) = et M est régulière donc s il existe i [[, d ]] tel que α i =, lors AM = donc on se rmène u cs où i [[, d ]], α i Dns C, chque α i dmet rcines β i, β i distinctes et β i = ±β j α i = α j i = j donc d d A = (M β ii n)(m +β ii n) = prouve que M dmet un polynôme nnulteur (X β i)(x+β i) qui est scindé à rcines simples, donc M est digonlisble Sur R, M n est ps toujours digonlisble : pr ex, pour n =, m, =, m, =, sp C (M) = { i, i} un+ u n + u n+ Cs l > / : Soit α ]/, l[ et n tel que n n, II) Soit l = lim u n+ u n + u n+ α On n n, u n+ α(u n + u n+) Soit l suite (v n) définie pr : n n +, v n = u n, n n, v n+ = α(v n + v n+) Pr récurrence immédite, () : n N, u n v n On peut clculer le terme générl de (v n) : P (r) = r αr α dmet rcines réelles distinctes r < < r et P () = α < donc r > et P ( ) = donc r ], [ Il existe (A, B) R tel que n, v n = Ar n + Br n (v n) est à termes dns R + pr récurrence immédite, et si B =, lors v n Ar n qui est le terme générl d une série lternée, donc nécessirement B et v n Br n (et B > ) série géométrique divergente, donc v n est divergente et d près (), r n u n est divergente est une Cs l < / : De même, on peut définir une suite (v n) telle que n, u n v n et v n = Ar n + Br n où r, r sont les rcines de P (r) = r αr α vec l < α < / Ici, P () > donc < r < < r < donc r n et r n sont convergentes et v n, u n sont elles ussi convergentes III) (x, y) R n, f(x) = f(y) x = y : () : f est injectif Prouvons que () : x R n, df x GL(R n ) : Soit x R n et h R n \ {} f(x + h) = f(x) + df x(h) + o(h) donc N( df x(h)) = N(f(x + h) f(x) o(h)) N(f(x + h) f(x)) N(o(h)) N( dfx(h)) h, N(o(h)) N(o(h)) et lim = donc sup N(h) N(h) h N(h) h de df x subordonnée à une norme N sur R n vérifie N ( df x) donc df x est inversible D près () et (), f induit un difféomorphisme de R n sur un ouvert Ω de R n N( df x(h)) : l norme N N(h) Orl de Mthémtiques Mines-Ponts - Mthilde PETIT - 3

15 Préprtion à l orl Mines-Ponts - MP Prouvons que U = R n \ Ω est ouvert : Soit U et g = x R n N(f(x) ) g est continue sur R n et minorée (pr ) donc dmet une borne inférieure m Prouvons que m est un minimum x R n, g(x) = N(f(x) f() + f() ) N(f(x) f()) N(f() ) N(x) g() Soit R = m + g() et K = B(, R) m minore g sur K Soit ε > x R n, g(x) < m + ε x / K g(x) > R g() = m > m + ε dès que ε < donc m = inf K g = min g puisque g est K continue sur K compct On donc m = g(b) (vec b K) et f(b) Ω donc m = g(b) x R n, N(f(x) ) m > donc B(, m/) Ω = ie B(, m/) U "Ω est un ouvert-fermé non vide de R n qui est connexe donc Ω = R n " Preuve sns connexité : Supposons que Ω R n et soit b R n \ Ω Ω : soit Ω et c : t [, ] ( t) + tb (un chemin de à b : connexité pr rc) c() = ω donc F = {t [, ]/c(t) Ω} est mjoré non vide donc dmet une borne supérieure τ F = c (Ω) est fermé dns [, ](c est continue et Ω est fermé) donc τ F [, ] \ F = c (R n \ Ω) est fermé dns [, ](c est continue et R n \ Ω est fermé) et pour tout n, τ + n > τ donc τ + n [, ] \ F donc τ = lim(τ + n ) [, ] \ F ce qui est bsurde, d où Ω = Rn Orl de Mthémtiques Mines-Ponts - Mthilde PETIT - 3

LICENCE DE MATHÉMATIQUES DEUXIÈME ANNÉE. Unité d enseignement LCMA 4U11 ANALYSE 3. Françoise GEANDIER

LICENCE DE MATHÉMATIQUES DEUXIÈME ANNÉE. Unité d enseignement LCMA 4U11 ANALYSE 3. Françoise GEANDIER LICENCE DE MATHÉMATIQUES DEUXIÈME ANNÉE Unité d enseignement LCMA 4U ANALYSE 3 Frnçoise GEANDIER Université Henri Poincré Nncy I Déprtement de Mthémtiques . Tble des mtières I Séries numériques. Séries

Plus en détail

Correction de l épreuve CCP 2001 PSI Maths 2 PREMIÈRE PARTIE ) (

Correction de l épreuve CCP 2001 PSI Maths 2 PREMIÈRE PARTIE ) ( Correction de l épreuve CCP PSI Mths PREMIÈRE PARTIE I- Soit t u voisinge de, t Alors ϕt t s = ϕt ρt s ρs Pr hypothèse, l fonction ϕt ϕt est lorsque t, il en est donc de même de ρt s ρt s ρs cr ρ s est

Plus en détail

Théorème de Poincaré - Formule de Green-Riemann

Théorème de Poincaré - Formule de Green-Riemann Chpitre 11 Théorème de Poincré - Formule de Green-Riemnn Ce chpitre s inscrit dns l continuité du précédent. On vu à l proposition 1.16 que les formes différentielles sont bien plus grébles à mnipuler

Plus en détail

Tout ce qu il faut savoir en math

Tout ce qu il faut savoir en math Tout ce qu il fut svoir en mth 1 Pourcentge Prendre un pourcentge t % d un quntité : t Clculer le pourcentge d une quntité pr rpport à une quntité b : Le coefficient multiplicteur CM pour une ugmenttion

Plus en détail

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015 Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k

Plus en détail

ANALYSE NUMERIQUE NON-LINEAIRE

ANALYSE NUMERIQUE NON-LINEAIRE Université de Metz Licence de Mthémtiques - 3ème nnée 1er semestre ANALYSE NUMERIQUE NON-LINEAIRE pr Rlph Chill Lbortoire de Mthémtiques et Applictions de Metz Année 010/11 1 Tble des mtières Chpitre

Plus en détail

Université Paris-Dauphine DUMI2E. UFR Mathématiques de la décision. Notes de cours. Analyse 2. Filippo SANTAMBROGIO

Université Paris-Dauphine DUMI2E. UFR Mathématiques de la décision. Notes de cours. Analyse 2. Filippo SANTAMBROGIO Université Pris-Duphine DUMI2E UFR Mthémtiques de l décision Notes de cours Anlyse 2 Filippo SANTAMBROGIO Année 2008 2 Tble des mtières 1 Optimistion de fonctions continues et dérivbles 5 1.1 Continuité........................................

Plus en détail

semestre 3 des Licences MISM annnée universitaire 2004-2005

semestre 3 des Licences MISM annnée universitaire 2004-2005 MATHÉMATIQUES 3 semestre 3 des Licences MISM nnnée universitire 24-25 Driss BOULARAS 2 Tble des mtières Rppels 5. Ensembles et opértions sur les ensembles.................. 5.. Prties d un ensemble.........................

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mthémtiques nnée 2009-2010 Chpitre 2 Le prolème de l unicité des solutions 1 Le prolème et quelques réponses : 1.1 Un exemple Montrer que l éqution différentielle :

Plus en détail

COURS D ANALYSE. Licence d Informatique, première. Laurent Michel

COURS D ANALYSE. Licence d Informatique, première. Laurent Michel COURS D ANALYSE Licence d Informtique, première nnée Lurent Michel Printemps 2010 2 Tble des mtières 1 Éléments de logique 5 1.1 Fbriquer des énoncés........................ 5 1.1.1 Enoncés élémentires.....................

Plus en détail

Cours d Analyse IV Suites et Séries de fonctions

Cours d Analyse IV Suites et Séries de fonctions Université Clude Bernrd, Lyon I Licence Sciences, Technologies & Snté 43, boulevrd 11 novembre 1918 Spécilité Mthémtiques 69622 Villeurbnne cedex, Frnce L. Pujo-Menjouet pujo@mth.univ-lyon1.fr Cours d

Plus en détail

Chapitre 1 : Fonctions analytiques - introduction

Chapitre 1 : Fonctions analytiques - introduction 2e semestre 2/ UE 4 U : Abrégé de cours Anlyse 3: fonctions nlytiques Les notes suivntes, disponibles à l dresse http://www.iecn.u-nncy.fr/ bertrm/, contiennent les définitions et les résultts principux

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

ANALYSE : FONCTIONS D UNE VARIABLE RÉELLE

ANALYSE : FONCTIONS D UNE VARIABLE RÉELLE Jen-Pierre Dedieu, Jen-Pierre Rymond ANALYSE : FONCTIONS D UNE VARIABLE RÉELLE Institut de Mthémtiques Université Pul Sbtier 31062 Toulouse cedex 09 jen-pierre.dedieu@mth.univ-toulouse.fr jen-pierre.rymond@mth.univ-toulouse.fr

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Licence M.A.S.S. Cours d Analyse S4

Licence M.A.S.S. Cours d Analyse S4 Université Pris I, Pnthéon - Sorbonne Licence MASS Cours d Anlyse S4 Jen-Mrc Brdet (Université Pris 1, SAMM) UFR 27 et Equipe SAMM (Sttistique, Anlyse et Modélistion Multidisiplinire) Université Pnthéon-Sorbonne,

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

Synthèse de cours (Terminale S) Calcul intégral

Synthèse de cours (Terminale S) Calcul intégral Synthèse de cours (Terminle S) Clcul intégrl Intégrle d une onction continue positive sur un intervlle [;] Dns cette première prtie, on considère une onction continue positive sur un intervlle [ ; ] (

Plus en détail

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

Module 2 : Déterminant d une matrice

Module 2 : Déterminant d une matrice L Mth Stt Module les déterminnts M Module : Déterminnt d une mtrice Unité : Déterminnt d une mtrice x Soit une mtrice lignes et colonnes (,) c b d Pr définition, son déterminnt est le nombre réel noté

Plus en détail

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010 Applications 1 Introduction Une fonction f (plus précisément, une fonction réelle d une variable réelle) est une règle qui associe à tout réel x au

Plus en détail

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence Chapitre 3 Mesures stationnaires et théorèmes de convergence Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée p.1 I. Mesures stationnaires Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin. Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Développement décimal d un réel

Développement décimal d un réel 4 Développement décimal d un réel On rappelle que le corps R des nombres réels est archimédien, ce qui permet d y définir la fonction partie entière. En utilisant cette partie entière on verra dans ce

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte

Plus en détail

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Département de Mathématiques École polytechnique Remise en forme mathématique 2013 Suite de Cauchy Soit (X, d) un espace métrique. Une suite

Plus en détail

[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 30 avril 2015 Enoncés 1

[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 30 avril 2015 Enoncés 1 [http://mpcpgedupuydelomefr] édité le 3 avril 215 Enoncés 1 Exercice 1 [ 265 ] [correction] On note V l ensemble des matrices à coefficients entiers du type a b c d d a b c c d a b b c d a et G l ensemble

Plus en détail

Structures algébriques

Structures algébriques Structures algébriques 1. Lois de composition s Soit E un ensemble. Une loi de composition interne sur E est une application de E E dans E. Soient E et F deux ensembles. Une loi de composition externe

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

Cours d analyse numérique SMI-S4

Cours d analyse numérique SMI-S4 ours d analyse numérique SMI-S4 Introduction L objet de l analyse numérique est de concevoir et d étudier des méthodes de résolution de certains problèmes mathématiques, en général issus de problèmes réels,

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables. Sébastien Tordeux

Fonctions de plusieurs variables. Sébastien Tordeux Fonctions de plusieurs variables Sébastien Tordeux 22 février 2009 Table des matières 1 Fonctions de plusieurs variables 3 1.1 Définition............................. 3 1.2 Limite et continuité.......................

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles

Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles Denis Vekemans R n est muni de l une des trois normes usuelles. 1,. 2 ou.. x 1 = i i n Toutes les normes de R n sont équivalentes. x i ; x 2

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.

Plus en détail

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque Universités Paris 6 et Paris 7 M1 MEEF Analyse (UE 3) 2013-2014 Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque 1 Fonctions intégrables Définition 1 Soit I R un intervalle et soit f : I R + une fonction

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Maths MP Exercices Fonctions de plusieurs variables Les indications ne sont ici que pour être consultées après le T (pour les exercices non traités). Avant et pendant le T, tenez bon et n allez pas les

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur

Plus en détail

Problème 1 : applications du plan affine

Problème 1 : applications du plan affine Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées

Plus en détail

Continuité en un point

Continuité en un point DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à

Plus en détail

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites. Les pages qui suivent comportent, à titre d exemples, les questions d algèbre depuis juillet 003 jusqu à juillet 015, avec leurs solutions. Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Plus en détail

Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables

Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables 6. 1 Fonctions différentiables de R 2 dans R. 6. 1. 1 Définition de la différentiabilité Nous introduisons la différentiabilité sous l angle des développements

Plus en détail

Calcul différentiel sur R n Première partie

Calcul différentiel sur R n Première partie Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité

Plus en détail

Intégrale et primitives

Intégrale et primitives Chpitre 5 Intégrle et primitives 5. Ojetif On herhe dns e hpitre à onstruire l opérteur réiproue de l opérteur de dérivtion. Les deux uestions suivntes sont lors nturelles. Question : Soit f une pplition

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema.

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. Chapitre 5 Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. On s intéresse dans ce chapitre aux dérivées d ordre ou plus d une fonction de plusieurs variables. Comme pour une fonction d une

Plus en détail

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. 14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,

Plus en détail

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. 1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le

Plus en détail

Moments des variables aléatoires réelles

Moments des variables aléatoires réelles Chapter 6 Moments des variables aléatoires réelles Sommaire 6.1 Espérance des variables aléatoires réelles................................ 46 6.1.1 Définition et calcul........................................

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés 2012-2013 1 Petites questions 1) Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? 2) Si F et G sont deux tribus, est-ce que F G est toujours une tribu?

Plus en détail

Formes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions

Formes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions Formes quadratiques Imen BHOURI 1 Ce cours s adresse aux étudiants de niveau deuxième année de Licence et à ceux qui préparent le capes. Il combine d une façon indissociable l étude des concepts bilinéaires

Plus en détail

3. Conditionnement P (B)

3. Conditionnement P (B) Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte

Plus en détail

Chapitre 11 : L inductance

Chapitre 11 : L inductance Chpitre : inductnce Exercices E. On donne A πr 4π 4 metn N 8 spires/m. () Selon l exemple., µ n A 4π 7 (8) 4π 4 (,5) 5 µh (b) À prtir de l éqution.4, on trouve ξ ξ 4 3 5 6 6,3 A/s E. On donne A πr,5π 4

Plus en détail

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2 Chapitre 8 Fonctions de plusieurs variables 8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles Définition. Une fonction réelle de n variables réelles est une application d une partie de R

Plus en détail

Résolution d équations non linéaires

Résolution d équations non linéaires Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique

Plus en détail

Calcul Différentiel. I Fonctions différentiables 3

Calcul Différentiel. I Fonctions différentiables 3 Université de la Méditerranée Faculté des Sciences de Luminy Licence de Mathématiques, Semestre 5, année 2008-2009 Calcul Différentiel Support du cours de Glenn Merlet 1, version du 6 octobre 2008. Remarques

Plus en détail

Relation d ordre. Manipulation des relations d ordre. Lycée Pierre de Fermat 2012/2013 Feuille d exercices

Relation d ordre. Manipulation des relations d ordre. Lycée Pierre de Fermat 2012/2013 Feuille d exercices Lycée Pierre de Fermat 2012/2013 MPSI 1 Feuille d exercices Manipulation des relations d ordre. Relation d ordre Exercice 1. Soit E un ensemble fixé contenant au moins deux éléments. On considère la relation

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

Simulation de variables aléatoires

Simulation de variables aléatoires Chapter 1 Simulation de variables aléatoires Références: [F] Fishman, A first course in Monte Carlo, chap 3. [B] Bouleau, Probabilités de l ingénieur, chap 4. [R] Rubinstein, Simulation and Monte Carlo

Plus en détail

C1 : Fonctions de plusieurs variables

C1 : Fonctions de plusieurs variables 1er semestre 2012/13 CPUMP 3 U 11 : Abrégé de cours Compléments Analyse 3 : fonctions analytiques Les notes suivantes, disponibles à l adresse http://www.iecn.u-nancy.fr/~bertram/, contiennent les définitions

Plus en détail

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48 Méthodes de Polytech Paris-UPMC - p. 1/48 Polynôme d interpolation de Preuve et polynôme de Calcul de l erreur d interpolation Étude de la formule d erreur Autres méthodes - p. 2/48 Polynôme d interpolation

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables et changements de variables

Fonctions de plusieurs variables et changements de variables Notes du cours d'équations aux Dérivées Partielles de l'isima, première année http://wwwisimafr/leborgne Fonctions de plusieurs variables et changements de variables Gilles Leborgne juin 006 Table des

Plus en détail

NOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 :

NOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 : Exercice 1 : NOMBRES COMPLEXES On donne θ 0 un réel tel que : cos(θ 0 ) 5 et sin(θ 0 ) 1 5. Calculer le module et l'argument de chacun des nombres complexes suivants (en fonction de θ 0 ) : a i( )( )(1

Plus en détail

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la Programmation Linéaire. 5 . Introduction Un programme linéaire s'écrit sous la forme suivante. MinZ(ou maxw) =

Plus en détail

Cours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques

Cours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques Université de Provence Topologie 2 Cours3. Applications continues et homéomorphismes 1 Rappel sur les images réciproques Soit une application f d un ensemble X vers un ensemble Y et soit une partie P de

Plus en détail

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites Suites numériques 4 1 Autres recettes pour calculer les limites La propriété suivante permet de calculer certaines limites comme on verra dans les exemples qui suivent. Propriété 1. Si u n l et fx) est

Plus en détail

Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche

Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche Bachir Bekka Février 2007 Le théorème de Perron-Frobenius a d importantes applications en probabilités (chaines

Plus en détail

Coefficients binomiaux

Coefficients binomiaux Probabilités L2 Exercices Chapitre 2 Coefficients binomiaux 1 ( ) On appelle chemin une suite de segments de longueur 1, dirigés soit vers le haut, soit vers la droite 1 Dénombrer tous les chemins allant

Plus en détail

Licence de Mathématiques 3

Licence de Mathématiques 3 Faculté des sciences et techniques Département de mathématiques 2004-2005 Licence de Mathématiques 3 M62 : Fonctions réelles de plusieurs variables Laurent Guillopé www.math.sciences.univ-nantes.fr/~guillope/m62/

Plus en détail

Polynômes à plusieurs variables. Résultant

Polynômes à plusieurs variables. Résultant Polynômes à plusieurs variables. Résultant Christophe Ritzenthaler 1 Relations coefficients-racines. Polynômes symétriques Issu de [MS] et de [Goz]. Soit A un anneau intègre. Définition 1.1. Soit a A \

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur

Fonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur Service Commun de Formation Continue Année Universitaire 2006-2007 Fonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur Polycopié de cours Rédigé par Yannick Privat Bureau 321 - Institut Élie

Plus en détail

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité Chapitre 1 Calcul différentiel L idée du calcul différentiel est d approcher au voisinage d un point une fonction f par une fonction plus simple (ou d approcher localement le graphe de f par un espace

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Équations non linéaires

Équations non linéaires Équations non linéaires Objectif : trouver les zéros de fonctions (ou systèmes) non linéaires, c-à-d les valeurs α R telles que f(α) = 0. y f(x) α 1 α 2 α 3 x Equations non lineaires p. 1/49 Exemples et

Plus en détail

NOTATIONS PRÉLIMINAIRES

NOTATIONS PRÉLIMINAIRES Pour le Jeudi 14 Octobre 2010 NOTATIONS Soit V un espace vectoriel réel ; l'espace vectoriel des endomorphismes de l'espace vectoriel V est désigné par L(V ). Soit f un endomorphisme de l'espace vectoriel

Plus en détail

Capacité d un canal Second Théorème de Shannon. Théorie de l information 1/34

Capacité d un canal Second Théorème de Shannon. Théorie de l information 1/34 Capacité d un canal Second Théorème de Shannon Théorie de l information 1/34 Plan du cours 1. Canaux discrets sans mémoire, exemples ; 2. Capacité ; 3. Canaux symétriques ; 4. Codage de canal ; 5. Second

Plus en détail

CHAPITRE IV. L axiome du choix

CHAPITRE IV. L axiome du choix CHAPITRE IV L axiome du choix Résumé. L axiome du choix AC affirme qu il est légitime de construire des objets mathématiques en répétant un nombre infini de fois l opération de choisir un élément dans

Plus en détail

Cours d Analyse I et II

Cours d Analyse I et II ÉCOLE POLYTECHNIQUE FÉDÉRALE DE LAUSANNE Cours d Analyse I et II Sections Microtechnique & Science et génie des matériaux Dr. Philippe Chabloz avril 23 Table des matières Sur les nombres. Les nombres

Plus en détail

Chapitre 2. Matrices

Chapitre 2. Matrices Département de mathématiques et informatique L1S1, module A ou B Chapitre 2 Matrices Emmanuel Royer emmanuelroyer@mathuniv-bpclermontfr Ce texte mis gratuitement à votre disposition a été rédigé grâce

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

Corrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010

Corrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010 Corrigé du baccalauréat S Asie juin 00 EXERCICE Commun à tous les candidats 4 points. Question : Le triangle GBI est : Réponse a : isocèle. Réponse b : équilatéral. Réponse c : rectangle. On a GB = + =

Plus en détail

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples 45 Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples Les espaces vectoriels considérés sont réels, non réduits au vecteur nul et

Plus en détail

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

Texte Agrégation limitée par diffusion interne Page n 1. Texte Agrégation limitée par diffusion interne 1 Le phénomène observé Un fût de déchets radioactifs est enterré secrètement dans le Cantal. Au bout de quelques années, il devient poreux et laisse

Plus en détail

Exemple 4.4. Continuons l exemple précédent. Maintenant on travaille sur les quaternions et on a alors les décompositions

Exemple 4.4. Continuons l exemple précédent. Maintenant on travaille sur les quaternions et on a alors les décompositions Exemple 4.4. Continuons l exemple précédent. Maintenant on travaille sur les quaternions et on a alors les décompositions HQ = He 1 He 2 He 3 He 4 HQ e 5 comme anneaux (avec centre Re 1 Re 2 Re 3 Re 4

Plus en détail

Cours d Analyse 3 Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse 3 Fonctions de plusieurs variables Université Claude Bernard, Lyon I Licence Sciences, Technologies & Santé 43, boulevard 11 novembre 1918 Spécialité Mathématiques 69622 Villeurbanne cedex, France L. Pujo-Menjouet pujo@math.univ-lyon1.fr

Plus en détail

spé MP POLYCOPIÉ D EXERCICES 2015-2016

spé MP POLYCOPIÉ D EXERCICES 2015-2016 spé MP POLYCOPIÉ D EXERCICES 5-6 POLYNÔMES Soit n IN (a) Montrer qu il existe un polynôme P n tel que : θ IR : P n (cos θ) sin θ = sin(n + )θ On donnera une expression de P n (b) Calculer le degré, le

Plus en détail

MA6.06 : Mesure et Probabilités

MA6.06 : Mesure et Probabilités Année universitaire 2002-2003 UNIVERSITÉ D ORLÉANS Olivier GARET MA6.06 : Mesure et Probabilités 2 Table des matières Table des matières i 1 Un peu de théorie de la mesure 1 1.1 Tribus...............................

Plus en détail

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé CCP PSI - 00 Mathématiques : un corrigé Première partie. Définition d une structure euclidienne sur R n [X]... B est clairement symétrique et linéaire par rapport à sa seconde variable. De plus B(P, P

Plus en détail

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation

Plus en détail

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Chapitre 6 Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Nous allons maintenant revenir sur les espaces L p du Chapitre 4, à la lumière de certains résultats du Chapitre 5. Sauf mention

Plus en détail

rf( 1 f(x)x dx = O. ) U concours externe de recrutement de professeurs agreg6s composition d analyse

rf( 1 f(x)x dx = O. ) U concours externe de recrutement de professeurs agreg6s composition d analyse page 8 AGREGATIN de MATHEMATIQUES: 1991 1/5 externeanalyse concours externe de recrutement de professeurs agreg6s composition d analyse NTATINS ET DGFINITINS Dans tout le problème, R+ désigne l intervalle

Plus en détail

Programmation linéaire et Optimisation. Didier Smets

Programmation linéaire et Optimisation. Didier Smets Programmation linéaire et Optimisation Didier Smets Chapitre 1 Un problème d optimisation linéaire en dimension 2 On considère le cas d un fabricant d automobiles qui propose deux modèles à la vente, des

Plus en détail

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables PC*2 2 septembre 2009 Avant-propos À part le théorème de Fubini qui sera démontré dans le cours sur les intégrales à paramètres et qui ne semble pas explicitement

Plus en détail

Cours arithmétique et groupes. Licence première année, premier semestre

Cours arithmétique et groupes. Licence première année, premier semestre Cours arithmétique et groupes. Licence première année, premier semestre Raphaël Danchin, Rejeb Hadiji, Stéphane Jaffard, Eva Löcherbach, Jacques Printems, Stéphane Seuret Année 2006-2007 2 Table des matières

Plus en détail