A Site Natura 2000 : FR

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "A8-2007-1-7. Site Natura 2000 : FR 2600992"

Transcription

1 Etude réalisée par : Analyse des peuplements de macro-invertébrés benthiques sur les stations à Moules perlières (Margaritifera margaritifera) du Cousin. Ruisseaux de têtes de bassins et faune patrimoniale associée LIFE04NAT/FR/ Action A du programme LIFE04NAT/FR/ Canal de dérivation de l étang de Champeau remis en eau. Organisme responsable de l'action : Parc Naturel Régional du Morvan Site Natura 2000 : FR Date : Juillet 2008 Mis en œuvre par : Avec la participation de :

2 "Ruisseaux de têtes de bassins et faune patrimoniale associée" LIFE04NAT/FR/ A Site Natura 2000 : FR Organisme prestataire de l'action : Nom :, Adresse : 10, avenue de Toulouse PINS-JUSTARET Contact : Jean Marc Lascaux Rédacteur(s) : F. Firmignac, J.M. Lascaux. Collaborateur(s) : F. Vandewalle.

3 Analyse des peuplements de macro-invertébrés benthiques sur les stations à Moule perlière du Cousin. SOMMAIRE 1. Cadre et objectifs de l étude 1 2. Contenu de l étude 4 3. Partenaires financiers 4 4. Contexte géographique Le site et les stations d étude Station S2 Moulin Morin Station S3 Aval étang de Champeau Station CHA Eschamps Station S5 l Etoule du Rupt Station S8 Moulin des Pierres Géologie et Géomorphologie Hydrologie Méthodologies mises en œuvre Evaluation de la qualité des habitats benthiques Etude du peuplement de macroinvertébrés benthiques Evaluation des niveaux typologiques Résultats Evaluation de la qualité des habitats benthiques Evaluation de la capacité biogène des stations d étude Bilan mésologique stationnel post travaux Indices exprimant la capacité biogène Evaluation de la complexité et de la fragilité de la mosaïque fluviale des stations d étude Conclusion-discussion sur la qualité des habitats benthiques Qualité biologique et état écologique des peuplements d invertébrés du Cousin Analyse de la qualité biologique et de l état écologique du Cousin après travaux Septembre Diagnostic par station d étude Station S2 «amont étang de Champeau» Station S3 «aval étang de Champeau» Station CHA «eschamps» Station S5 «Etoule du Rupt» Station S8 «Moulin des Pierres» Structure et composition taxonomique des peuplements d invertébrés Septembre Mesure de similarité entre les peuplements d invertébrés des stations d étude Indices de structure Composition taxonomique Evolution des peuplements d invertébrés du Cousin avant et après travaux ( ) 40 E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet 2008.

4 Analyse des peuplements de macro-invertébrés benthiques sur les stations à Moule perlière du Cousin Evolution des indices de qualité biologique et écologique Evolution taxonomique Evolution taxonomique sur la S Evolution taxonomique sur la S Evolution taxonomique sur la S Relation des peuplements d invertébrés au trait physiologique «température de l eau» Température de l eau Conclusion- discussion sur l analyse des peuplements d invertébrés benthiques du Cousin Evaluation des niveaux typologiques Evaluation des niveaux typologiques théoriques Rappel des niveaux typologiques observées sur les stations d études avant travaux de dérivation de l étang de Champeau Evaluation des niveaux typologiques observés sur les stations d étude après travaux de dérivation Conclusion- discussion sur les niveaux typologiques et leurs communautés benthiques Synthèse des résultats Qualité du Cousin Secteur amont travaux sous influence de l étang Morin Secteur aval immédiat travaux sous influence de l étang de Champeau Secteur aval travaux sous influence de l étang de Champeau premier secteur à Moule perlière «Etoule du Rupt» Secteur aval travaux sous influence de l étang de Champeau deuxième secteur à Moule perlière «Moulin des Pierres» Qualité de l affluent de Chaillou Secteur Eschamps Conclusion générale Références bibliographiques 67 E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet 2008.

5 Analyse des peuplements de macro-invertébrés benthiques sur les stations à Moules perlières du Cousin. Action A du programme LIFE04NAT/FR/ Site Natura 2000 FR «Ruisseaux de têtes de bassins et faune patrimoniale associée». 1. Cadre et objectifs de l étude Les programmes LIFE Lancé en 1992, LIFE (L Instrument Financier pour l Environnement) cofinance des actions en faveur de l environnement dans l Union européenne. L un de ces trois volets, le LIFE-Nature a notamment pour objectif la constitution du réseau européen d espaces protégés «Natura 2000» visant la gestion et la conservation in situ des espèces faunistiques et floristiques et des habitats les plus remarquables de l Union. Le programme LIFE «Ruisseaux de têtes de bassin et faune patrimoniale associée» L un de ces habitats d intérêt communautaire, les ruisseaux européens des têtes de bassin, sont les derniers refuges d espèces autrefois répandues comme l écrevisse à pieds blancs (Austropotamobius pallipes Lereboullet, 1858) ou encore la Moule perlière (Margaritifera margaritifera L, 1758). La valeur écologique et le rôle fonctionnel de ces hydrosystèmes sont souvent sous-estimés et encore mal connus. De par leurs faibles dimensions, ces milieux sont souvent peu pris en compte dans les réflexions d aménagement. De plus, les impacts des diverses activités humaines (agriculture, sylviculture, urbanisation...) sur ces milieux fragiles ne sont pas encore bien évalués. C est pourquoi, le LIFE-Nature a lancé un programme LIFE d intervention intitulé «Ruisseaux de têtes de bassin et faune patrimoniale associée» concernant plusieurs sites Natura 2000 des régions Bourgogne et Franche-Comté. L objectif de ce programme est d expérimenter des techniques de préservation et de restauration de la qualité de l eau et des habitats de ces ruisseaux, afin de bénéficier d exemples reproductibles. Les actions seront réalisées de manière à favoriser les quatre espèces de l Annexe II de la Directive Habitat-Faune-Flore (92/43/CEE) liées à ces milieux : Ecrevisse à pieds blancs (Austropotamobius pallipes Lereboullet, 1858), Moule perlière (Margaritifera margaritifera L., 1758), Lamproie de Planer (Lampetra planeri, Bloch, 1784) et Chabot (Cottus gobio L., 1758). Ces espèces serviront de marqueurs biologiques afin de juger des résultats des actions sur les milieux. Pour cela, trois grands axes d actions ont été engagés dont celui concernant la restauration physique de ces hydrosystèmes. C est dans le cadre de cette action que s insère cette étude. L un des forts enjeux en regard de la préservation des ruisseaux de têtes de bassins et de la faune associée concerne l amélioration de leurs habitats. En effet, ces milieux sensibles, sont de très faibles dimensions et toute dégradation comme la présence d étangs en tête de bassin, peut remettre en cause leur existence. Il a donc été décidé de travailler sur cette problématique en retenant comme cas particulier : le site Natura 2000 FR «Etangs à litorelles et queues marécageuses, prairies marécageuses E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

6 du Nord Morvan» dont fait parti le Cousin amont. Ce ruisseau, localisé en Bourgogne, dans le département de Côte d Or, au sein du Parc Naturel Régional du Morvan (figure 1) est le seul du programme à héberger une population de Moule perlière (Margaritifera margaritifera L., 1758). Le maintien d une population en bonne santé, de cette espèce très exigeante, nécessite d après Cochet, (2004) : o Des cours d eau oligotrophes sur terrains siliceux, restés très proches de leur état naturel, avec du sable et du gravier non colmaté (présence de courant) et suffisamment meuble pour que les moules puissent s enfouir, o Une eau d excellente qualité, avec l absence de toute trace de pollution chimique (organisme filtreur accumulant les toxiques), o La présence du saumon atlantique ou de la truite commune (notamment de juvéniles), en tant qu hôtes indispensables à la survie et au transport des glochidies. Un des enjeux du programme de conservation de la Moule perlière est la restauration physique de des habitats et l amélioration de la qualité physico-chimique de l eau. Or, les analyses du compartiment macro-invertébrés réalisées par le cabinet d études Teleos dans le cadre du programme LIFE en 2005 et 2006, et par le Conseil Général de Côte d Or dans le cadre du réseau de mesures, ainsi que les analyses du compartiment piscicole effectuées par le Conseil Supérieur de la Pêche - Direction Régionale de Dijon, dans le cadre du programme LIFE en 2005, montrent une altération de la qualité globale du Cousin à partir de l étang de Champeau. La population de moule perlière en place est dans un état de santé très fragile, sans trace de recrutement depuis 20 à 25 ans d après Bontemps (2005). Depuis l été 2006, l étang de Champeau, situé en amont des secteurs à Moule perlière (Margaritifera margaritifera L., 1758) a été mis en dérivation dans le but d améliorer la connectivité amont-aval Champeau et la qualité physico-chimique (notamment le facteur thermique) du cours d eau et ainsi de tenter de préserver la population de Moule perlière. En 2007, il a été lancé, sous maîtrise d ouvrage du Parc Naturel Régional du Morvan, un premier suivi post travaux, basé pour partie sur le compartiment macro-benthique. C est l objet de ce rapport. Cette étude vise à dresser un état des lieux précis de la qualité du cours d eau Cousin à partir de l analyse du peuplement d invertébrés benthiques en place et de juger de l efficacité de l action de restauration du milieu en cours. E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

7 Figure 1 : Localisation du Parc Naturel Régional du Morvan Figure 1 : Localisation du Parc Naturel Régional du Morvan E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

8 2. Contenu de l étude Pour répondre à cet objectif, l étude se déroule comme suit : Description de l habitat benthique du ruisseau du Cousin après les travaux engagés et évaluation de la capacité biogène de chaque station d étude. Les caractéristiques habitationnelles en amont de l étang de Champeau, en aval de cet étang et sur les stations à Moule Perlière ont été analysées. Analyse du peuplement d invertébrés benthiques du ruisseau du Cousin (quatre stations d étude positionnées en amont de l étang de Champeau, en aval de cet étang et sur les secteurs à Moule perlière) et de son affluent principal «le ruisseau de Chaillou» (une station positionnée en aval des étangs), au cours d une campagne de prélèvements pendant l été Evaluation du niveau typologique du ruisseau du Cousin dans le but de juger de son évolution écologique après les travaux de contournement de l étang de Champeau. Tous ces résultats seront confrontés à l état des lieux avant travaux réalisé en 2005 et 2006 par le cabinet d études Téléos. Enfin, ce diagnostic post-travaux sera précisé par la prise en compte des données suivantes antérieurs aux travaux engagés et mises à disposition par le Parc Naturel Régional du Morvan : Suivi de la population de Moule perlière, diagnostic piscicole, relevés thermiques et hydrologiques de l année Les données piscicoles ont été fournies par l ONEMA 1 direction régionale de Dijon, et le suivi de la population de Moule perlière réalisé par le P.N.R. du Morvan. 3. Partenaires financiers Cette étude a été financée dans le cadre du programme LIFE «Ruisseaux de têtes de bassin et faune patrimoniale associée», soutenu par la Commission Européenne, le Ministère en charge de l Ecologie, de l Energie, du Développement Durable et de l Aménagement du Territoire (M.E.E.D.D.A.T.), le Conseil Régional de Bourgogne et les Agences de l Eau Seine Normandie et Rhône Méditerranée et Corse. 1 Office National de l Eau et des Milieux Aquatiques (ancien Conseil Supérieur de la Pêche) E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

9 4. Contexte géographique 4.1. Le site et les stations d étude La présente étude porte sur le haut bassin du Cousin, ruisseau de tête de bassin et affluent rive droite de la Cure, elle même affluent rive droite de l Yonne. Le site d étude fait partie intégrante du territoire du Parc Naturel Régional du Morvan (cf. figure 2). Figure 2 : Localisation du site d étude au sein du Parc Naturel Régional du Morvan Le secteur d étude est compris entre le Réservoir de Saint-Agnan à l aval et l amont de la confluence avec l affluent rive gauche en provenance de l Etang Morin, sur la commune de Champeau en Morvan dans le département de la Côte d Or (21). Ce tronçon représente environ 8 kilomètres de linéaire (cf. figure 3). E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

10 Analyse des peuplements de macro-invertébrés benthiques sur les stations à Moules Perlières du Cousin. Une attention particulière a été apportée au secteur de présence de la Moule perlière, soit un peu moins d'un kilomètre (linéaire en rouge sur la carte). Sur le cours principal, ainsi que sur la plupart des affluents du Cousin, il existe une multitude d étangs : au total, sur les 37 km² du bassin-versant du haut Cousin (à l amont de l étang de La Chevrée), 54 étangs ont été recensés et plus de 80 % du linéaire d affluents sont déconnectés du cours principal du Cousin (P. Durlet, comm. pers.). Figure 3 : Localisation des stations d étude et zones réglementées Le haut bassin du Cousin est classé en ZNIEFF. Ses eaux froides offrent de bonnes potentialités pour plusieurs espèces d intérêt communautaire comme le chabot (Cottus gobio L., 1758), la lamproie de planer (Lampetra planeri, Bloch, 1784) et l écrevisse à pieds blancs (Austropotamobius pallipes, Lereboullet, 1858). Le ruisseau du Cousin est également inscrit au site Natura 2000 FR «Etangs à littorelles et queues marécageuses, prairies marécageuses et paratourbeuses du nord Morvan». E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

11 En effet, ce ruisseau possède un grand intérêt malacologique, puisqu il abrite une population de Moule perlière (Margaritifera margaritifera L., 1758), espèce en voie de disparition en France. La mise en eau du canal de dérivation qui contourne l étang de Champeau durant l été 2006, doit permettre d améliorer la qualité globale du ruisseau du Cousin sur sa partie aval et ainsi préserver au mieux la population de Moule perlière, espèce très exigeante en matière de qualité d eau et d habitat pour sa survie et sa reproduction. Pour évaluer le fonctionnement du site après travaux, cinq stations d étude ont été retenues pour l analyse de la biocénose benthique selon le protocole Mag20 aux points stratégiques du ruisseau du Cousin. Nous avons repris les codes station de l ONEMA et de Téléos. Les stations d étude sont les suivantes : S2 «Moulin Morin - amont travaux», S3 «aval étang de Champeau - aval travaux», S5 «Etoule du Rupt - premier secteur à Moule perlière», S8 «Moulin des Pierres - deuxième secteur à Moule perlière», CHA «Eschamps - affluent de Chaillou». Sur ces stations, ont également été effectuées des pêches électriques par l ONEMA, une analyse thermique et hydrologique en Station S2 Moulin Morin Cette station se situe en amont de l étang de Champeau, sur le ruisseau du Cousin, à 554 m d altitude. Sous l influence de plusieurs étangs situés plus en amont et située à 4,5 km des sources, elle sert de référence pour cette étude (photo1). Elle a été échantillonnée le 19 septembre Elle fait partie de l Hydroécorégion «HER 21 Massif Central Nord» d après Wasson et al., 2004). Le secteur de cours d eau considéré est d ordre 3 (méthode de Strahler, 1952). Selon la correspondance Ordre de drainage - zonation de Illies et Botosaneanu (1963), ce secteur de cours d eau appartient au Métarhithral. E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

12 Photo 1 : Station S2 «référence - Moulin Morin» Station S3 Aval étang de Champeau La station S3 se situe sur le ruisseau du Cousin, à l aval immédiat du secteur concerné par les travaux de contournement de l étang de Champeau réalisés en 2006, à 549 m d altitude. Elle est positionnée juste en aval de la reconstitution du débit naturel du Cousin (débit de restitution de l étang + débit du canal). (photo 2). Située à seulement 100 m en aval de l étang de Champeau, elle est directement sous son influence. Elle a été échantillonnée le 17 septembre Cette station représentative d un secteur perturbé permettra de juger de l efficacité des travaux engagés. Elle fait partie de l Hydroécorégion «HER 21 Massif Central Nord» d après Wasson et al., 2004). Le secteur de cours d eau considéré est d ordre 3 (méthode de Strahler, 1952). Selon la correspondance Ordre de drainage - zonation de Illies et Botosaneanu (1963), ce secteur de cours d eau appartient au Métarhithral. E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

13 Photo 2 : Station S3 «Aval étang de Champeau» Station CHA Eschamps La station CHA se situe sur l affluent principal du Cousin sur son bassin amont, à 3 km des sources, au niveau du lieu dit «Eschamps» à 544 m d altitude. Elle est sous l influence de plusieurs étangs situés au-dessus. Cette station permettra de juger de la qualité de ce ruisseau qui conflue juste en amont du premier secteur à Moule perlière du Cousin (photo 3). Elle a été échantillonnée le 17 septembre Elle fait partie de l Hydroécorégion «HER 21 Massif Central Nord» d après Wasson et al., 2004). Le secteur de cours d eau considéré est d ordre 2 (méthode de Strahler, 1952). Selon la correspondance Ordre de drainage - zonation de Illies et Botosaneanu (1963), ce secteur de cours d eau appartient à l Epirhithral. E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

14 Photo 3 : Station S1 «Eschamps» Station S5 l Etoule du Rupt La station S5 se situe juste en aval du pont de l Etoule du Rupt. Elle est représentative du premier secteur de Moule perlière, 3 km en aval de l étang de Champeau, à 534 m d altitude (photo 4). Elle a été échantillonnée le 18 septembre Elle fait partie de l Hydroécorégion «HER 21 Massif Central Nord» d après Wasson et al., (2004). Le secteur de cours d eau considéré est d ordre 3 (méthode de Strahler, 1952). Selon la correspondance Ordre de drainage - zonation de Illies et Botosaneanu (1963), ce secteur de cours d eau appartient au Métarhithral. Elle réceptionne les eaux du Chaillou, ordre de drainage 2, affluent rive droite qui conflue 1 km en amont. A ce jour, ce tronçon de cours d eau abrite un noyau de 36 individus de Moule perlière d après Bontemps, (2005). E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

15 Photo 4 : Station S5 «Etoule du Rupt» Station S8 Moulin des Pierres La station S8 se situe juste en aval du Moulin des Pierres. Elle est représentative du deuxième secteur de Moule perlière, 5,5 km en aval de l étang de Champeau, à 523 m d altitude (photo 5). Elle a été échantillonnée le 18 septembre Elle fait partie de l Hydroécorégion «HER 21 Massif Central Nord» d après Wasson et al., 2004). Le secteur de cours d eau considéré est d ordre 3 (méthode de Strahler, 1952). Selon la correspondance Ordre de drainage - zonation de Illies et Botosaneanu (1963), ce secteur de cours d eau appartient au Métarhithral. A ce jour, ce tronçon de cours d eau abrite un noyau de 982 individus de Moule perlière d après Bontemps, (2005). E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

16 Photo 5 : Station S8 «Moulin des Pierres» 4.2. Géologie et Géomorphologie Le ruisseau du Cousin et ses affluents s écoulent sur des terrains cristallins. Les sols sont pauvres de type brun acide. Le fond de vallée est colmaté par des alluvions qui supportent des prairies humides et paratourbeuses, et des zones marécageuses. Ce contexte géologique rend les eaux du Cousin, faiblement minéralisées et relativement acides Hydrologie Les débits du Cousin sont connus sur la période dans sa partie basse, au niveau d Avallon (station H gérée par la DIREN de Bourgogne). Les données caractéristiques de débits relevées à cette station sont présentées dans le tableau ci-dessous : Superficie du bassin-versant Le Cousin à Avallon (période ) 366 km² Module 3,95 m 3 /s QMNA 2 0,420 m 3 /s QMNA 5 0,240 m 3 /s Tableau 1 : Données synthétiques concernant l hydrologie du Cousin. E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

17 La station d Avallon se situe en aval du réservoir de Saint-Agnan (145 ha) qui sert à l alimentation d eau potable. Cependant d après la DIREN Bourgogne, le régime hydrologique du Cousin au niveau de cette station est peu ou pas influencé. Nous pouvons donc comparer les conditions hydrologiques rencontrées lors de la campagne d échantillonnage de 2007 à celles de 2006 qui ont précédé les échantillonnages réalisés par le bureau d études Téléos. 22 Débit moyen journalier du Cousin à Avallon - Années Campagne Mag Campagne Mag mai 15-mai 29-mai 12-juin 26-juin 10-juil 24-juil 7-août 21-août 4-sept 18-sept 2-oct 16-oct 30-oct 13-nov 27-nov Figure 3b : Hydrologie du Cousin à Avallon pour les années 2006 et déc 25-déc Le régime hydrologique du Cousin est de type pluvial, avec des hautes eaux en hiver et un étiage prononcé en été (notamment de juillet à septembre) comme le montre la figure 3b pour l année On peut toutefois constater que l hydrologie de l année 2007 a été très particulière avec une période de hautes eaux estivales de juin à début septembre qui nous a empêché de réaliser l échantillonnage dans des conditions comparables à celle de l année Les prélèvements de type Mag20 ont été effectués lors du seul créneau favorable (débits stables) les 17,18 et 19 septembre 2007, pour des débits à Avallon d environ 900 l/s, soit deux fois le QMNA 2 (420 l/s). L échantillonnage a donc été réalisé en condition d «étiage humide». Ces différences de conditions hydrologiques observées entre les deux campagnes 2006 et 2007 peuvent influencer les résultats et rendre la comparaison inter annuelle délicate. E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

18 5. Méthodologies mises en œuvre 5.1. Evaluation de la qualité des habitats benthiques Une évaluation précise de la qualité de l habitat benthique a été réalisée sur le ruisseau du Cousin, après dérivation de l étang de Champeau, et sur son principal affluent, le ruisseau de Chaillou. Ce diagnostic a été effectué en même temps que l échantillonnage de la faune benthique, après plus de 10 jours de débits stabilisés les 17, 18 et 19 septembre Cinq stations ont été étudiées (cf. figure 3) : station S2 : «Moulin Morin» dite de référence, en amont de l étang de Champeau, station S3 : «Aval étang de Champeau» à l aval immédiat des travaux sur le ruisseau du Cousin, station CHA : «Eschamps» sur le ruisseau de Chaillou, station S5 : «Etoule du Rupt» sur le premier secteur à Moule perlière, station S8 : «Moulin des Pierres» sur le deuxième secteur à Moule perlière. Pour déterminer les capacités biogènes de chaque station : Les caractéristiques mésologiques de chaque station ont été évaluées. Toutes les combinaisons substrat/vitesse/profondeur ont été inventoriées et quantifiées (estimation du % de recouvrement) permettant de définir la mosaïque fluviale de chaque station, Le coefficient morphodynamique (m) a été calculé. Noté sur 20, il permet d apprécier la capacité d une station à héberger une faune diversifiée d après Bouchareychas (1995). Sa formule est la suivante : m = N + H 1 + H 2, avec N = n x n ; n : nombre de supports relevés sur la station ; n : nombre de classes de vitesse trouvées ; N représente l hospitalité globale de la station ; avec H 1 = S x V (produit des codes des classes substrat et vitesse du tableau d échantillonnage normalisé de l IBGN) représente le couple substrat-vitesse dominant sur la station, H 2 = S x V (produit des codes des classes substrat et vitesse du tableau d échantillonnage normalisé de l IBGN) représente le couple substrat-vitesse le plus élevé en valeur dans le tableau d échantillonnage. L aptitude de chaque station à accueillir des groupes faunistiques indicateurs élevés, a été appréciée au regard de chaque mosaïque fluviale. En effet, certains habitats vont abriter une faune plus polluosensibles que d autres. Il a ainsi été établi une hiérarchisation, sur une échelle variant de 1 à 100, de la capacité de ces différents substrats à héberger des taxons polluosensibles (d après Usseglio-polatera et Beisel, 2002). Il en ressort que le groupe de substrats codés 9 (bryophytes) et 6 (pierres, galets de 2,5 à 25 cm) possèdent la plus forte aptitude à héberger une faune polluosensible et que le groupe de substrats codés 0 (algues), 3 (sédiments organiques), 2 (sables) et 4 (spermaphytes émergents) possède la plus faible aptitude. Enfin, les calculs de complexité et de fragilité de la mosaïque fluviale ont été réalisés. La complexité H correspond à l hétérogénéité de composition des substrats (diversité des substrats et abondance relative). Elle se calcule par la formule H = - i=1 S pi*log 2 pi, avec S le nombre de substrats présents et pi l abondance relative du substrat i. Elle varie de 0 (hétérogénéité nulle) à 3,3 (complexité maximale) pour une mosaïque fluviale décrite par la norme IBGN (Usseglio-polatera et Beisel, 2002). La fragilité F vise à décrire la pérennité potentielle de la mosaïque sur une échelle de temps courte. Elle se calcule par la formule F = H /log 2 S, avec S le nombre de substrats. Elle varie de 0 (présence E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

19 d un habitat benthique instable) à 1 (habitat dynamiquement stable) (Usseglio-polatera et Beisel, 2002). Les classes de complexité et de fragilité ont été évaluées à partir de celles définies par Usseglio Polatera P. et Beisel J.N. (Mai, 2002). Complexité de la mosaïque Valeur H 2,3 1,2 à 2,2 1 Classes Forte Moyenne Faible Fragilité de la mosaïque Valeur F 0,68 0,34 à 0,67 0,33 Classes Faible Moyenne Forte 5.2. Etude du peuplement de macroinvertébrés benthiques Outre une synthèse bibliographique, les peuplements de macroinvertébrés benthiques, intégrateurs des altérations de qualité d eau et d habitat, ont été étudiés sur le ruisseau du Cousin après la remise en eau du canal de dérivation de l étang de Champeau. Les prélèvements ont été effectués sur les cinq stations précédemment définies (cf. figure 3). L échantillonnage a été conduit selon le protocole du Mag20 d après Téléos (2000), présenté en annexe 1, qui permet d évaluer les sources de perturbations ponctuelles d un cours d eau. Méthode «plus puissante» que l I.B.G.N., le Mag20 est fondé sur une prospection beaucoup plus complète de l espace fluvial, s appuyant sur une description fine de l habitat aquatique et sur une détermination plus poussée des taxons prélevés. En plus de l analyse Mag20, afin d évaluer au mieux la qualité biologique et écologique du Cousin et de son affluent, le ruisseau de Chaillou, il a été effectué sur chacune des stations : Un tri séparé des 20 combinaisons «vitesse/substrat/hauteur d eau», Une description fine du pourcentage de recouvrement de chaque combinaison «vitesse/substrat/profondeur» présent sur la station. Les surfaces relatives des microhabitats vitesse/substrat/profondeur» apportent une information majeure à chaque étape de la procédure d analyse réalisée. Certains calculs comme l abondance, la composition taxonomique, l analyse de traits biologiques et écologiques, sont pondérés par les % de recouvrement afin de se rapprocher au plus près des caractéristiques réelles des peuplements d invertébrés. D autres méthodes d évaluation de la qualité biologique et écologique du Cousin, pour le compartiment invertébrés, ont été utilisées : L indice Biologique Global Normalisé (I.B.G.N.) et sa robustesse, notés sur 20, ont été déterminés conformément aux prescriptions reprises dans la norme NF T de mars 2004 d après Afnor (2004), L état écologique au sens de la DCE a été évalué d après Wasson et al. (2004). E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

20 D autres calculs d indices ont également été réalisés afin de mieux analyser la qualité, la structure des peuplements d invertébrés et leurs évolutions. Concernant la qualité structurelle des peuplements : L indice de Shannon-Weaver (H) a été calculé sur chacune des listes faunistiques génériques Mag20 obtenues. Il mesure la diversité du peuplement. Sa formule est la suivante : H = - ((ni/n)*log 2 (ni/n)) ; avec ni : l'effectif du taxon i, i allant de 1 à S (variété taxonomique totale) et N : l'effectif total. Sa valeur varie de 0 (H minimal, un seul taxon présent) à log 2 S (H maximal, tous les taxons ont la même abondance). L indice d Equitabilité (E) a été calculé. Il mesure l équilibre du peuplement. C est le rapport de H sur H max. Cet indice varie de 0 à 1. Il est maximal quand les taxons du peuplement ont des abondances identiques. Il tend vers 0 quand la quasi-totalité des effectifs est concentrée sur un seul taxon. L indice de similarité de Jaccard (I) a également été utilisé. Il mesure le degré de similarité entre les peuplements. Sa formule est : I = Nc / (N 1 + N 2 - Nc) ; avec Nc : nombre de taxons commun aux stations 1 et 2 et N 1 et N 2 : nombre de taxons présents respectivement aux stations 1 et 2. I varie de 0 à 1. Concernant la qualité écologique et biologique des peuplements : Les indices EPT et EPTC (Ephéméroptères, Plécoptères, Trichoptères et Coléoptères) ont été évalués à partir des listes faunistiques génériques Mag20 obtenues. Ils mesurent la polluosensibilité globale du peuplement. Ces quatre ordres d insectes sont considérés comme les plus polluosensibles. Ils correspondent à la somme du nombre de taxons dans chacun des quatre ordres. Chaque indice EPT a été confronté à la référence de son hydroécorégion d après Wasson et al. (2002). Le Ratio de Qualité Ecologique (RQE) demandé par la Directive Cadre Européenne sur l Eau pour chaque IBGN, a été déterminé, d après Wasson et al. (2004). C est le rapport de la valeur I.B.G.N. observé sur sa valeur de référence. L I.B.G.N. de référence a été défini pour chaque hydroécorégion et par ordre de drainage. Ce ratio exprime donc un écart à la référence. Il varie de 0 pour la valeur minimale à 1 pour la valeur de référence. Le Cb 2 (coefficient d aptitude biogène) d après Verneaux (1982) a également été calculé. Il permet d apprécier l aptitude biogène d un site d eau courante à partir de l analyse de la macrofaune benthique, selon un protocole standard. A noter que dans ce cas, nous avons appliqué le protocole d échantillonnage de l I.B.G.N. Le Cb 2 est une note sur 20 qui résulte de la somme de deux indices Iv et In. Iv évalue la part du peuplement macrobenthique influencée par la qualité de l habitat alors que In évalue celle influencée par la qualité de l eau. Iv (indice de variété taxonomique) = 0,22*N ; avec N : nombre de taxons répertoriés appartenant à la liste des taxons utilisés pour le Cb 2 k In (indice nature de la faune) = 1,21* 1 i max /k ; avec k : le nombre de taxons de la liste Cb 2 présentant les indices i de qualité de l eau divisé par 4. Une exploitation de certains traits écologiques et biologiques a également été effectuée afin de mieux appréhender le fonctionnement des peuplements d invertébrés sur chaque station, d après Tachet et al. (2000). Enfin les classes de qualité biologique et les couleurs affectées sont celles définies par les Agences de l Eau (cf. méthodologie d élaboration des cartes départementales de qualité des cours d eau). E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

21 Classe de qualité biologique Valeur IBGN à 16 9 à 12 5 à 8 4 Classe de qualité Excellente Bonne Passable Médiocre Mauvaise 5.3. Evaluation des niveaux typologiques Les communautés vivantes (ensemble d espèces) et plus particulièrement les invertébrés benthiques, se succèdent de l amont vers l aval dans un écosystème d eau courante en réagissant de façon similaire à un ensemble de facteurs morpho-dynamiques et à la température. Ces communautés sont distribués le long d un cours d eau selon 10 niveaux typologiques théoriques (B0 à B9, Verneaux 1974). Deux méthodes ont été utilisées pour évaluer le niveau typologique de chaque station : une méthode théorique (biotypologie théorique) de repérage approché des appartenances typologiques après détermination de l ordre de drainage des tronçons de cours d eau étudiés (Strahler, 1952) puis correspondance avec la zonation de Illies et Botosaneanu, (1963) et avec la biotypologie de Verneaux (1974). une méthode basée sur la composition réelle (biotypologie observée) des communautés d invertébrés benthiques des quatre stations du Cousin et de la station du ruisseau Chaillou, et notamment sur la composition réelle des groupes Plécoptères, Ephéméroptères et Trichoptères (EPT). Le calcul de la biotypologie observée à partir du peuplement d invertébrés est possible grâce à la connaissance du préférendum typologique (tp), de l amplitude typologique (ta) et de la classe d abondance (a) de chaque genre. Ainsi en ne retenant que les genres présentant une valence typologique définie, le niveau biotypologique observé (sur 10) se calcule d après la formule suivante : BO = (tp*a/ta)/ (a/ta). La confrontation de la biotypologie théorique et de la biotypologie observée permettra de diagnostiquer une perturbation éventuelle du milieu. E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

22 6. Résultats 6.1. Evaluation de la qualité des habitats benthiques La qualité de l habitat en général se révèle être une caractéristique du milieu déterminante vis à vis de la nature, de l abondance et de la structure des peuplements d invertébrés benthiques d une station. C est pourquoi, nous avons réalisé un diagnostic précis de la mosaïque d habitats aux stations. Les descriptions hydromorphologiques et les inventaires quantitatifs des combinaisons substrats/vitesse/profondeur des stations se sont déroulées le 17, 18 et 19 septembre Cette analyse devrait permettre de mettre en évidence les incidences des travaux réalisés en 2006 (remise en eau du canal de dérivation de l étang de Champeau) sur la qualité des habitats benthiques situés en aval Evaluation de la capacité biogène des stations d étude Bilan mésologique stationnel post travaux Les habitats qui composent le lit fluvial de chaque station sont quantifiés et classés en grande catégories. Ce bilan permet notamment d apprécier la variété des supports offerts à la faune benthique et sa cohérence avec le secteur étudié. Les stations sont positionnées selon un gradient amont-aval. Code Substrat 2 S2 S3 S5 S8 CHA Substrats d érosion % 86 % 82 % 72 % 10 % Substrats de déposition % 5 % 4 % 11 % 60 % Végétaux allochtones 7 2 % 1 % 2 % 1 % 1 % Végétaux autochtones % 8 % 12 % 16 % 29 % 100% 90% Substrats d'érosion Substrats de déposition Végétaux allochtones Végétaux autochtones 80% 70% Affluent 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% S2 - Moulin Morin S3 - aval Champeau S5 - Etoule du Rupt S8 - Moulin des Pierres CHA - Eschamps Figure 4 : Bilan mésologique du Cousin après dérivation étang Champeau Septembre codes substrats des protocoles IBGN et MAG20 E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

23 De ce simple bilan mésologique, on peut déjà tirer quelques enseignements concernant les conditions habitationnelles observées sur les tronçons de cours d eau étudiés. Toutes les stations du Cousin, excepté la station S3 «aval Champeau», sont représentatives de tronçons de cours d eau de type «intermédiaire» (pente moyenne comprise entre 1 et 2 %), caractérisés par une diversité élevée des faciès d écoulement et une qualité globale de l habitat satisfaisante d après Lagarrigue et al., L habitat benthique observé sur les stations pour les échantillonnages de macroinvertébrés, confirme le diagnostic précédent. Les substrats d érosion, qui caractérisent le rhithral supérieur (ordre de drainage 2 et 3) d un cours d eau, dominent dans le Cousin, excepté à la station S2 «Moulin Morin» où les substrats galets et blocs n atteignent que 29 % de la mosaïque fluviale. La station d étude «Eschamps» sur le ruisseau de Chaillou, caractéristique d un secteur de type «Plateau» (pente moyenne < 0,5 %) s individualise également nettement des autres stations d étude du Cousin. L environnement est occupé par des prairies humides et des pâtures. La diversité des faciès d écoulement y est faible (vitesse inférieure à 50 cm/s et profondeur moyenne inférieure à 20 cm). Les habitats minéraux grossiers type blocs, galets attendus à ce niveau typologique (ordre de drainage 2) sont sous-représentés (seulement 10 % de la mosaïque fluviale). L habitat benthique est ici largement dominé par les fractions granulométriques les plus fines (sable et limons) et par les végétaux autochtones de type hélophytes et spermaphytes immergés. Afin de mieux analyser les conditions d habitat offertes aux peuplements d invertébrés sur chaque stations d études, figure ci-dessous un bilan plus détaillé des habitats benthiques. Substrats d'érosion 70 gros blocs petits blocs - gros galets % recouvrement sur la station Affluent 10 0 S2 - Moulin Morin S3 - aval Champeau S5 - Etoule du Rupt S8 - Moulin des Pierres CHA - Eschamps E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

24 Substrats de déposition 60 galets - graviers sables - limons vases % de recouvrement sur la station Affluent 0 S2 - Moulin Morin S3 - aval Champeau S5 - Etoule du Rupt S8 - Moulin des Pierres CHA - Eschamps Végétaux autochtones 25 bryophytes spermaphytes immergés spermaphytes émergents racines Affluent % de recouvrement sur la station S2 - Moulin Morin S3 - aval Champeau S5 - Etoule du Rupt S8 - Moulin des Pierres CHA - Eschamps Figures 5,6 et 7 : Pourcentage de recouvrement des habitats benthiques sur les stations d étude Eté On peut remarquer dans ce bilan la présence correcte en amont de l étang de Champeau de la fraction granulométrique (graviers et petits galets) avec plus de 40 % de la mosaïque fluviale en S2. Ce substrat devient marginal voire absent en aval de cet étang, qui fait barrage à son transfert. Il ne recouvre au mieux que 3 % de la station S3 et n a pas été trouvé à la station S5. Les graviers-petits galets sont de nouveau présents sur le Cousin en aval de la confluence avec le ruisseau d Avau. On peut également constater l apparition des bryophytes (végétaux autochtones) sur les stations représentatives des secteurs à Moule perlière S5 et S8. La présence de ce substrat à fort potentiel E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

25 biogène devrait largement participer à la présence d un peuplement d invertébrés diversifié et polluosensible. Notons enfin la belle présence de racines d arbres (aulnes) sur la station S5 «Etoule du Rupt» Indices exprimant la capacité biogène Pour évaluer la capacité biogène des stations d études, nous nous sommes appuyés entre autre sur le calcul du coefficient morphodynamique (m). Les résultats sont présentés dans le tableau cidessous : Ces résultats ont été comparés à ceux reconstitués à partir de l état des lieux d août 2006 et de septembre 2005 avant les travaux de dérivation de l étang de Champeau par le cabinet d études Téléos. S2 S3 S5 S8 CHA Coeff. morphodynamique m (/20) 15,4 15,8 16,0 16,1 16,8 16,3 16,8 16,8 13,0 13,7 Tableau 2 : Comparatif de la capacité biogène des stations avant et après travaux Eté On remarque que les potentialités d accueil sont bonnes et relativement similaires entre les stations d études du Cousin (coeff. m varie de 15,8 en S2 à 16,8 en S8) en septembre Ils révèlent une bonne qualité de l habitat benthique. Toutefois, les stations S5 «Etoule du Rupt» et S8 «Moulin des Pierres» des secteurs à Moule perlière, possèdent les capacités biogènes les plus fortes en 2006 comme en 2007, et devraient donc accueillir les peuplements benthiques les plus diversifiées. Un an après les travaux de dérivation de l étang de Champeau, on ne constate pas de modifications des capacité d accueil (capacité biogène de 16,3 à 16,8/20) sur les stations aval. La composition du lit fluvial ne semble pas avoir été modifiée par les travaux. La station de l affluent de Chaillou s individualise des autres stations d études du Cousin, en possédant une capacité biogène moyenne, plus faible que sur les stations du Cousin (m de 13,7/20). Elle traduit la présence d un habitat benthique moins diversifiée (faible représentation des substrats d érosion associés à des classes de vitesses moyennes à élevées). Les légères augmentations du coefficient morphodynamique observées aux stations S2 et CHA en 2007 s expliquent par la présence de conditions hydrologiques différentes de celle de la campagne de Cet écart important de débit du Cousin aux stations d étude (216 l/s en 2006 contre 900 l/s à Avalon en 2007) a modifié les conditions habitationnelles des stations S2 et CHA avec la présence d une classe de vitesse supplémentaire (classe 75 à 150 cm/s pour la station S2 et classe 25 à 75 cm/s pour la station CHA). Nous avons également évalué l aptitude de chaque station d étude à accueillir des groupes faunistiques indicateurs (GFI) élevés. En effet, certains habitats vont abriter une faune plus polluosensibles que d autres. Il a été établi ainsi une hiérarchisation de la capacité de ces différents substrats à héberger des taxons polluosensibles, d après Usseglio et Beisel, (2002) sur une échelle variant de 1 à 100. E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

26 Il en ressort que le groupe de substrats codés 9 (bryophytes) et 6 (pierres, galets de 2,5 à 25 cm) possèdent la plus forte aptitude à héberger une faune polluosensible et que le groupe de substrats codés 0 (algues), 3 (sédiments organiques), 2 (sables) et 4 (spermaphytes émergents) possède la plus faible aptitude. Les résultats sont présentés dans le tableau ci-dessous : 80% substrats codés 9, 6 substrats codés 4, 3, 2, 0 70% 60% 50% Affluent 40% 30% 20% 10% 0% S2 - Moulin Morin S3 - aval Champeau S5 "Etoule du Rupt" S8 "Moulin des Pierres" CHA "Eschamps" Figure 8 : Aptitude des stations à accueillir des taxons polluosensibles - après travaux Eté Les stations S5 «Etoule du Rupt» et S8 «Moulin des Pierres» des secteurs à Moule Perlière, sont celles qui présentent une mosaïque fluviale qui potentiellement devrait abriter le plus de taxons polluosensibles. En effet, le groupe de substrats codés 6 et 9 majoritaires sur ces stations sont bien représentés par les bryophytes et les pierres, galets. On constate que sur la S3 «aval Champeau» ce groupe de substrats est également dominant dans la mosaïque fluviale avec 60 % de recouvrement. Cependant à la différence des stations S5 et S8, ce groupe n est représenté que par le substrat codé 6 (pierres et galets). La station CHA «Eschamps» présente la plus faible aptitude à accueillir une faune benthique polluosensible avec plus de 70 % de recouvrement de la mosaïque fluviale composée par le groupe de substrats codés 0, 2, 3 et 4. Ces habitats benthiques (substrats de déposition tel que les sédiments, le sable et les substrats végétaux comme les hélophytes) témoignent d un environnement proche largement occupé par des prairies humides et pâtures. E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

27 Evaluation de la complexité et de la fragilité de la mosaïque fluviale des stations d étude L inventaire précis des surfaces de chaque couple substrat/vitesse, a permis d évaluer la complexité de la mosaïque fluviale et sa pérennité. Ces deux indices permettent de caractériser la structure et la stabilité des habitats benthiques à chaque station d étude. Voici les résultats présentés dans le tableau ci-dessous : S2 S3 S5 S8 CHA Complexité (H ) 2,03 1,59 1,49 1,95 2,02 Fragilité (F) 0,72 0,57 0,58 0,69 0,67 Tableau 3 : Structure et stabilité de la mosaïque fluviale des stations d étude après travaux Eté On peut constater que toutes les stations d étude présente des mosaïques fluviales moyennement diversifiés en habitats benthiques et dynamiquement stables en Notons toutefois, la très bonne stabilité des habitats benthiques de la station S2 (F de 0,72) située en amont de l étang de Champeau, et de la station S8 (F de 0,69) représentative du secteur à Moule perlière Conclusion-discussion sur la qualité des habitats benthiques De ce bilan mésologique réalisé les 17, 18 et 19 septembre 2007, on peut tirer les enseignements suivants : Les capacités biogènes des stations d étude sont globalement bonnes en 2007, et assez similaires à celles relevées en 2005 et L habitat benthique est de bonne à très bonne qualité sur le Cousin (coefficient morphodynamique qui varie de 15,8/20 en S2 «amont Champeau» à 16,8/20 en S8 «Moulin des Pierres») et doit accueillir une macrofaune benthique riche et diversifiée. La qualité de l habitat benthique reste moyenne sur l affluent de Chaillou (coefficient morphodynamique de 13,7/20). Cela s explique par la présence de conditions stationnelles particulières, un secteur moins pentu (pente moyenne < 0,5 %) occupé par des prairies humides et des pâtures. Les stations ne présentent pas la même aptitude à héberger les groupes indicateurs les plus polluosensibles. Les habitats à forte capacité biogène pour les taxons polluosensibles (blocs, galets et bryophytes) apparaissent sous représentés sur la station CHA «Eschamps» et très bien représentés sur les stations S5 et S8 des secteurs à Moule perlière. Les stations S2 «amont étang de Champeau» et S8 «Moulin des pierres» présentent les mosaïques d habitat qui doivent être les plus stables dans le temps. E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

28 6.2. Qualité biologique et état écologique des peuplements d invertébrés du Cousin Une évaluation de la qualité biologique et de l état écologique (selon les références de la DCE) des peuplements d invertébrés de cinq stations d étude sur le haut bassin du Cousin, a été réalisée. Plusieurs indices ont été calculés à partir de l échantillonnage de type Mag Analyse de la qualité biologique et de l état écologique du Cousin après travaux Septembre 2007 Une campagne d échantillonnage de type Mag20 a été réalisée les 17, 18 et 19 septembre 2007, sur le compartiment invertébrés afin d analyser l état de la qualité bio-écologique du milieu «cours d eau Cousin», un an après la mise en place de la dérivation de l étang de Champeau. Après une analyse globale de la qualité bio-écologique du cours d eau, nous avons interprété les résultats du diagnostic à une échelle stationnelle. Les résultats sont présentés ci-dessous : E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

29 S2 S3 S5 S8 CHA Variété taxonomique totale (Mag 20) Variété taxonomique familiale Variété taxonomique totale (IBGN) Variété taxonomique familiale Indice EPTC Abondance moy. (ind. m 2 ) EPTC Variété taxonomique GFI élevés 7,8, Abondance moy. GFI élevés 7,8,9 402,1 7,0 341,0 355,0 347,5 Classe de variété 13 (46 taxons) 9 (30 taxons) 10 (35 taxons) 12 (41 taxons) 11 (39 taxons) Groupe Faunistique Indicateur (GFI) Taxon indicateur Chloroperlidae Polycentropodidae Brachycentridae Chloroperlidae Perlodidae Note IBGN (/20) Robustesse (/20) Classe de qualité 1A 2 1A 1A 1A Cb 2 (/20) 19,1 13,6 15,8 17,8 16,7 In 9,0 7,0 8,1 8,8 8,1 Iv 10,1 6,6 7,7 9,0 8,6 GFI référence (rangs 1 à 4) Classe de Variété référence (rangs 1 à 4) IBGN de référence (rangs 1 à 4) Ratio de Qualité Ecologique (RQE) 4 1,06 0,61 0,89 1,06 1,00 Etat écologique DCE Référence Moyen Très Bon Etat Référence Référence Tableau 4 : Evaluation de la qualité biologique par l I.B.G.N. et de l état écologique selon la D.C.E. (Directive Cadre sur l Eau). Alors que la qualité biologique des eaux du Cousin en amont de Champeau est excellente en été 2007, comme l atteste la note IBGN de 20/20 à la station S2, on constate que le Cousin présente des eaux de qualité biologique passable à la station S3 «aval étang de Champeau», comme le montre la note IBGN de 12/20 et l ensemble des indices observés. Les figures 9 et 10 ci-dessous montrent l évolution des indices IBGN, Cb2, variété taxonomique et du RQE selon un gradient longitudinal amont aval, aux stations d étude : 3 L indice EPTC correspond à la richesse taxonomique des groupes les plus polluosensibles : Ephéméroptères, Plécoptères, Trichoptères et Coléoptères. 4 Le Ratio de Qualité Ecologique est le rapport entre l indice IBGN observé et sa valeur de référence pour l hydroécorégion considérée. Il exprime donc un écart à la référence. E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

30 Notes /20 20 Nb. taxons Sortie étang de Champeau IBGN Cb2 Variété générique S2 S3 S5 S8 Figure 9 : Evolution amont aval des indices IBGN, Cb2 et richesse taxonomique totale sur le Cousin Septembre 2007 Indice RQE 0 S2 1,1 S8 1 Etat écologique de référence 0,9 S5 Très Bon Etat écologique 0,8 Bon Etat écologique 0,7 S3 0,6 0,5 Sortie étang de Champeau 0, Distance (km) Figure 10 : Evolution spatiale de l indice RQE sur le Cousin Septembre 2007 On peut constater que l état écologique du peuplement de la S2 qui est supérieur à sa référence sur le secteur amont Champeau (RQE de 1,06), devient très moyen en aval de l étang. Cela s explique par la présence d un peuplement d invertébrés en S3 dont la composition en taxons et l abondance diffèrent notablement de celle des communautés caractéristiques des cours d eau de même rang de cette hydroécorégion (rangs 1 à 4, Massif Central Nord, d après Wasson et al., 2004). E.CO.G.E.A. pour le P.N.R.du Morvan, Juillet

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES AVANT-PROPOS Le présent document a été réalisé par ASCONIT Consultants, pour le compte du Conseil Général de Haute-Savoie (CG74) dans le cadre du programme 2007-2008 du suivi de la qualité des eaux des

Plus en détail

«Poursuivre au-delà de BEEST : une approche fonctionnelle basée sur les traits de vie des espèces en relation avec l habitat».

«Poursuivre au-delà de BEEST : une approche fonctionnelle basée sur les traits de vie des espèces en relation avec l habitat». «Poursuivre au-delà de BEEST : une approche fonctionnelle basée sur les traits de vie des espèces en relation avec l habitat». Philippe USSEGLIO-POLATERA Université Paul Verlaine Metz UMR-CNRS 746 - LIEBE

Plus en détail

Les macroinvertébrés: des bioindicateurs incontournables pour le monitoring des cours d eau en CH

Les macroinvertébrés: des bioindicateurs incontournables pour le monitoring des cours d eau en CH Les macroinvertébrés: des bioindicateurs incontournables pour le monitoring des cours d eau en CH 4 e Rencontres de l eau 20 mars 2015, UNIL Nathalie Menétrey Hydrobiologiste Bureau d étude aquatique et

Plus en détail

Amélioration de la continuité écologique sur la rivière Aveyron

Amélioration de la continuité écologique sur la rivière Aveyron PREFET DE l AVEYRON Amélioration de la continuité écologique sur la rivière Aveyron Réunion d information des propriétaires et des exploitants Mercredi 10 décembre 2014 Pourquoi restaurer la continuité

Plus en détail

Février 2006!""# $%&!""#&!&'# ( ) * +, "-.$/0 (0""""%!! " #"

Février 2006!# $%&!#&!&'# ( ) * +, -.$/0 (0%!!  # Février 2006!""# $%&!""#&!&'# ( ) * +, "-.$/0 (0""""%!! " #" 1()* 1 +, "-.$/0(0""""%!!""# $%&!""#&!&'# $! " #$%#$#$ % &'()*'(+, SOMMAIRE GLOSSAIRE 1. INTODUCTION...1 1.1 Rappel du contexte général...1

Plus en détail

collection mise au point état initial et prévision d impact dans les documents d incidences milieu aquatique

collection mise au point état initial et prévision d impact dans les documents d incidences milieu aquatique collection mise au point milieu aquatique état initial et prévision d impact dans les documents d incidences 1 PRINCIPES DE LA DEMARCHE.. 10 1.1. CHAMP D APPLICATION.... 12 1.2. UNE DEMARCHE EN QUATRE

Plus en détail

L ombre commun dans le canton de Vaud

L ombre commun dans le canton de Vaud Centre de conservation de la faune et de la nature Inspection de la pêche Chemin du Marquisat 1 1025 St-Sulpice Service des forêts, de la faune et de la nature www.dse.vd. vd.ch T 021 557 86 30 F 021 557

Plus en détail

Site d étude. Résultats

Site d étude. Résultats Avec la collaboration de l Université de Bretagne Occidentale, (Institut Universitaire Européen de la Mer, Laboratoire d'ecophysiologie et de Biotechnologie des Halophytes et Algues Marines) Site d étude

Plus en détail

COMMISSION THEMATIQUE «Protection des milieux aquatiques : cours d eau et zones humides»

COMMISSION THEMATIQUE «Protection des milieux aquatiques : cours d eau et zones humides» COMMISSION THEMATIQUE «Protection des milieux aquatiques : cours d eau et zones humides» - 1-4 AVRIL 2013 MALICORNE-SUR-SARTHE COMPTE-RENDU DE REUNION Ordre du jour 1. Qu est ce qu un SAGE? Quel est le

Plus en détail

Restauration de la continuité écologique Seuils servant à l'hydrométrie. Journées Hydrométrie SCHAPI 3-4 février 2014

Restauration de la continuité écologique Seuils servant à l'hydrométrie. Journées Hydrométrie SCHAPI 3-4 février 2014 Restauration de la continuité écologique Seuils servant à l'hydrométrie Journées Hydrométrie SCHAPI 3-4 février 2014 Stéphanie Poligot-Pitsch Olivier Nauleau DREAL Pays de la Loire DREAL Bretagne Qu est

Plus en détail

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Conception, rédaction, réalisation : Parménion/RFF - Crédit photos : Biotope, CREN Poitou-Charentes, Ecosphère, RFF Impression

Plus en détail

Stage Initiateur Canyon Villebois, oct. 2006

Stage Initiateur Canyon Villebois, oct. 2006 Stage Initiateur Canyon Villebois, oct. 2006 Quelques bases en Hydrologie et Écologie Aquatique Hélène Luczyszyn, hydrobiologiste 1 Hydrologie Quelques définitions Précipitations Infiltration : +/- en

Plus en détail

MANUEL DE RESTAURATION HYDROMORPHOLOGIQUE DES COURS D EAU

MANUEL DE RESTAURATION HYDROMORPHOLOGIQUE DES COURS D EAU MANUEL DE RESTAURATION HYDROMORPHOLOGIQUE DES COURS D EAU Philippe Adam et Nicolas Debiais Jean-René MALAVOI Ingénieur Conseil DIRECTION DE L EAU, DES MILIEUX AQUATIQUES ET DE L AGRICULTURE (DEMAA) SERVICE

Plus en détail

VANNES, VIS SANS FIN, POMPES D ASSÈCHEMENT DES MARAIS

VANNES, VIS SANS FIN, POMPES D ASSÈCHEMENT DES MARAIS La Directive Cadre sur l Eau (DCE, n 2000/60/CE) fixe comme objectif pour 2015 l atteinte du bon état ou du bon potentiel écologique des eaux de surface. Ces états écologiques sont appréciés par la qualité

Plus en détail

CISSE INF EAU N 13. Edito du vice -président. Dans ce numéro

CISSE INF EAU N 13. Edito du vice -président. Dans ce numéro CISSE INF EAU N 13 Bulletin d information du bassin de la Cisse 1er trimestre 2015 Votre Cisse Inf eau change de style Après 2 ans et demi d existence, et pour anticiper l évolution de la chartre graphique

Plus en détail

16- Grand lac Shaw Portrait 2006

16- Grand lac Shaw Portrait 2006 Grand lac Shaw 16- Grand lac Shaw Portrait 2006 16.1 Localisation et description physique du Grand lac Shaw : Municipalité St-Narcisse-de- Rimouski Bassin versant (sous-bassin) Tenure Altitude (m) Latitude

Plus en détail

RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE

RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE MÉMOIRE DEPOSE AU BUREAU D AUDIENCES PUBLIQUES SUR L ENVIRONNEMENT (BAPE) DANS LE CADRE DES AUDIENCES PUBLIQUES POUR LES PROJETS DE RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE

Plus en détail

Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes

Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes Annexe 3 Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes Cette annexe présente les enjeux environnementaux ayant été définis comme prioritaires en Poitou-Charentes. Une série de cartes

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

Appui scientifique à la mise en œuvre de la Directive Cadre Européenne sur l Eau

Appui scientifique à la mise en œuvre de la Directive Cadre Européenne sur l Eau Appui scientifique à la mise en œuvre de la Directive Cadre Européenne sur l Eau Modèles pressions / impacts Approche méthodologique, modèles d extrapolation spatiale et modèles de diagnostic de l état

Plus en détail

«Silva Cell Investir dans l infrastructure verte»

«Silva Cell Investir dans l infrastructure verte» «Silva Cell Investir dans l infrastructure verte» Silva Cell Module d enracinement pour arbres Application : - Le module Silva Cell crée un espace souterrain permettant l enracinement des arbres en ville.

Plus en détail

Exemple du SATESE MAGE 42

Exemple du SATESE MAGE 42 LE LAGUNAGE Exemple du SATESE MAGE 42 Rapide état des lieux Perspectives d association avec le procédé Filtre Planté de roseaux LAGUNAGES DU DEPARTEMENT DE LA LOIRE Conception et dimensionnement Principaux

Plus en détail

ÉCOLOGIE, ENVIRONNEMENT

ÉCOLOGIE, ENVIRONNEMENT STATISTIQUES ÉCOLOGIE, ENVIRONNEMENT REPERTOIRE D EMPLOIS Sur les 78 diplômés entrant dans le champ d enquête (de nationalité française et en formation initiale), 66 ont répondu au questionnaire soit un

Plus en détail

www.cpie.fr La morphologie des cours d eau Sensibiliser des usagers des cours d eau à l entretien des berges CPIE Bugey-Genevois

www.cpie.fr La morphologie des cours d eau Sensibiliser des usagers des cours d eau à l entretien des berges CPIE Bugey-Genevois www.cpie.fr DOSSIER CPIE EN ACTION Sensibiliser des usagers des cours d eau à l entretien des berges CPIE Bugey-Genevois La morphologie des cours d eau (hydromorphologie) Principes physiques, approche

Plus en détail

NOTE DU SECRÉTARIAT TECHNIQUE DU SDAGE QU EST-CE QUE LE BON ÉTAT DES EAUX?

NOTE DU SECRÉTARIAT TECHNIQUE DU SDAGE QU EST-CE QUE LE BON ÉTAT DES EAUX? NOTE DU SECRÉTARIAT TECHNIQUE DU SDAGE QU EST-CE QUE LE BON ÉTAT DES EAUX? Mars 2011 Crédit photos : F. Abraham, F. Barratier, A. Cabot, L. Cadilhac, C. Lasnier, R. Lengereau, T. Marguet, M. Martini, B.

Plus en détail

La base de données régionale sur les sols. d Alsace. La base de données régionale sur les sols d Alsace

La base de données régionale sur les sols. d Alsace. La base de données régionale sur les sols d Alsace 3 outils complémentaires pour connaître les sols en Alsace La base de données régionale sur les sols d Alsace Le guide des sols d Alsace La base de données régionale sur les sols Le réseau de mesure de

Plus en détail

Intégration du référentiel hydrographique Bd Carthage dans le Système d Information de l agence de l eau Adour Garonne

Intégration du référentiel hydrographique Bd Carthage dans le Système d Information de l agence de l eau Adour Garonne Intégration du référentiel hydrographique Bd Carthage dans le Système d Information de l agence de l eau Adour Garonne point de vue sur l importance attributaire d un référentiel 1 Plan de la présentation

Plus en détail

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun ou Phragmites australis Indigène vs exotique Il y a deux sous-espèces de Phragmites australis, L indigène: n envahit pas le milieu, cohabite avec les

Plus en détail

L eau dans les documents d urbanisme. L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE 40 26 mai 2011

L eau dans les documents d urbanisme. L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE 40 26 mai 2011 L eau dans les documents d urbanisme L approche des solutions environnementales de l urbanisme CAUE 40 26 mai 2011 Pourquoi ce guide? Participer à «décloisonner» les services «Environnement Eau» et «Urbanisme»

Plus en détail

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE Hervé LETHIER, EMC2I INTRODUCTION OBJECTIFS L INSTRUMENT LES INDICATEURS UN PREMIER BILAN INTRODUCTION OBJECTIF De simples inventaires spécialisés et ciblés Combler

Plus en détail

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Introduction INTRODUCTION La mise en décharge, dans le respect de l environnement, de certains types de déchets est un complément important

Plus en détail

Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux du Clain --- Commission de travail "Gestion et valorisation des milieux aquatiques" N 2 ---

Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux du Clain --- Commission de travail Gestion et valorisation des milieux aquatiques N 2 --- Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux du Clain --- Commission de travail "Gestion et valorisation des milieux aquatiques" N 2 --- Compte-rendu de la réunion du 24 mai 2011 - Vivonne Présents Collège

Plus en détail

Document d Objectifs des sites Natura 2000 FR 9110108 et FR 9101435 «Basse Plaine de l Aude» Table des Annexes

Document d Objectifs des sites Natura 2000 FR 9110108 et FR 9101435 «Basse Plaine de l Aude» Table des Annexes Table des Annexes Annexe I : Procédure de désignation des sites Natura 2000 (ZPS et SIC). Annexe II : Composition du comité de pilotage. Annexe III : Exemple de cahier de pâturage tournant Manade. Annexe

Plus en détail

CENTRALES HYDRAULIQUES

CENTRALES HYDRAULIQUES CENTRALES HYDRAULIQUES FONCTIONNEMENT Les différentes centrales hydrauliques Les centrales hydrauliques utilisent la force de l eau en mouvement, autrement dit l énergie hydraulique des courants ou des

Plus en détail

Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013

Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013 Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013 Zones d étude et problématiques Quartiers concernés par l étude 1. Centre ville 2. Schneider Quartier

Plus en détail

Surveillance et Detection des Anomalies. Diagnostic d une digue: rappel méthodologique

Surveillance et Detection des Anomalies. Diagnostic d une digue: rappel méthodologique Surveillance et Detection des Anomalies Diagnostic d une digue: rappel méthodologique issu de l expérience d EDF Jean-Paul BLAIS Service Géologie - Géotechnique EDF 1 La méthodologie utilisée par EDF,

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

Journée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau

Journée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau Journée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau Etude Volumes Prélevables sur les Usses 2010-2012 5 avril 2013 SMECRU Syndicat Mixte d Etude du Contrat de Rivières des Usses Le bassin

Plus en détail

Avis bureau Création d une zone commerciale Sainte Anne sur Brivet

Avis bureau Création d une zone commerciale Sainte Anne sur Brivet Déplacement et agrandissement de la zone commerciale de Pont Château. 30ha Le projet et le SAGE Qualité des milieux Article 1 protection des zones humides Article 2 niveau de compensation Article 5 création

Plus en détail

APPROCHES SIMPLIFIÉES POUR L ÉVALUATION DES PARAMÈTRES DE CONCEPTION POUR LES BASSINS DE FAIBLES DIMENSIONS. Gilles Rivard, ing. M. Sc.

APPROCHES SIMPLIFIÉES POUR L ÉVALUATION DES PARAMÈTRES DE CONCEPTION POUR LES BASSINS DE FAIBLES DIMENSIONS. Gilles Rivard, ing. M. Sc. APPROCHES SIMPLIFIÉES POUR L ÉVALUATION DES PARAMÈTRES DE CONCEPTION POUR LES BASSINS DE FAIBLES DIMENSIONS Gilles Rivard, ing. M. Sc. Québec 15 mars 2012 PRÉSENTATION Particularités des petits bassins

Plus en détail

L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN 2003 : UNE ANALYSE TERRITORIALISÉE DES PROFILS D OCCUPATION DES PARCS ET DES QUARTIERS

L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN 2003 : UNE ANALYSE TERRITORIALISÉE DES PROFILS D OCCUPATION DES PARCS ET DES QUARTIERS ATELIER PARISIEN D URBANISME - 17, BD MORLAND 75004 PARIS TÉL : 01 42 71 28 14 FAX : 01 42 76 24 05 http://www.apur.org Observatoire de l'habitat de Paris L ANALYSE DU «PARC SOCIAL DE FAIT» PARISIEN EN

Plus en détail

ISBN-13 : 978-2-922325-43-0 Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009

ISBN-13 : 978-2-922325-43-0 Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009 REMERCIEMENTS AUX PARTENAIRES Cette étude a été réalisée grâce à la participation financière de la Commission des partenaires du marché du travail et du ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport.

Plus en détail

SYNTHESE SUR L ETUDE DES METIERS DU PRESSING - Janvier 2008 -

SYNTHESE SUR L ETUDE DES METIERS DU PRESSING - Janvier 2008 - SYNTHESE SUR L ETUDE DES METIERS DU PRESSING - Janvier 2008 - OBJECTIF DE L ETUDE L objectif de cette étude est de répertorier tous les risques professionnels dans un pressing (base de l évaluation des

Plus en détail

Création d une base de données sur les ouvrages hydrauliques à l échelle du bassin versant de la Vilaine

Création d une base de données sur les ouvrages hydrauliques à l échelle du bassin versant de la Vilaine UNIVERSITE RENNES 2 HAUTE-BRETAGNE Département de Géographie Master 2 Géographie et Aménagement Spécialité Gestion Spécialité de Gestion l Environnement de l Environnement Création d une base de données

Plus en détail

ESTIMATION DE LA TAILLE DES POPULATIONS D ANOURES DE LA FORET DE FONTAINEBLEAU (SEINE ET MARNE)

ESTIMATION DE LA TAILLE DES POPULATIONS D ANOURES DE LA FORET DE FONTAINEBLEAU (SEINE ET MARNE) ESTIMATION DE LA TAILLE DES POPULATIONS D ANOURES DE LA FORET DE FONTAINEBLEAU (SEINE ET MARNE) Philippe LUSTRAT 33 rue de la garenne 77760 VILLIERS SOUS GREZ Lustrat P. (1999) - Estimation de la taille

Plus en détail

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8

Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable. S e p t e m b r e 2 0 0 8 Atelier Environnement Préparatoire au Projet d Aménagement et de Développement Durable S e p t e m b r e 2 0 0 8 Le PADD : un Projet Politique Le PADD : un Projet Politique L e S C O T, u n o u t i l a

Plus en détail

et entretenir les rivières? Mauvaises pratiques à éviter Bonnes pratiques à suivre

et entretenir les rivières? Mauvaises pratiques à éviter Bonnes pratiques à suivre 3 3 Comment gérer et entretenir les rivières? Mauvaises pratiques à éviter Bonnes pratiques à suivre 75 Préambule Bonnes ou mauvaises pratiques d entretien, Comment s y retrouver? L entretien d une rivière

Plus en détail

État de répartition des Maculinea dans le sud du Massif Central

État de répartition des Maculinea dans le sud du Massif Central État de répartition des Maculinea dans le sud du Massif Central Situation en Languedoc-Roussillon Aubrac Espèces Maculinea alcon Maculinea rebeli Maculinea arion autres espèces de papillons Méjean Montagne

Plus en détail

FICHE N 8 Photodiversité, d une banque d images à un portail d activités en ligne Anne-Marie Michaud, académie de Versailles

FICHE N 8 Photodiversité, d une banque d images à un portail d activités en ligne Anne-Marie Michaud, académie de Versailles FICHE N 8 Photodiversité, d une banque d images à un portail d activités en ligne Anne-Marie Michaud, académie de Versailles Niveaux et thèmes de programme Sixième : 1 ère partie : caractéristiques de

Plus en détail

Formation FORÊT Les massifs

Formation FORÊT Les massifs Formation FORÊT Les massifs Ateliers du patrimoine naturel de Picardie Rémi François Paul Janin 20/04/2014 Tour d horizon des principaux massifs picards Retz : l héritage de la futaie cathédrale Dominance

Plus en détail

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN REPUBLIQUE FRANCAISE - PREFECTURE DE LA DROME A retourner à : DDT/Service Eau Forêt Espaces Naturels 4 place Laënnec BP 1013 26015 VALENCE CEDEX 04.81.66.81.90 CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE

Plus en détail

Le 10 ème programme (2013-2018) de l Agence de l eau Seine-Normandie

Le 10 ème programme (2013-2018) de l Agence de l eau Seine-Normandie Le 10 ème programme (2013-2018) de l Agence de l eau Seine-Normandie Les aides aux activités économiques Franck LEROY Responsable du Service Investissements Collectivités et Industrie Direction Seine Aval

Plus en détail

LIDO DU PETIT ET DU GRAND TRAVERS A MAUGUIO-CARNON

LIDO DU PETIT ET DU GRAND TRAVERS A MAUGUIO-CARNON Prix 2013 «Infrastructures pour la Mobilité et Biodiversité» LIDO DU PETIT ET DU GRAND TRAVERS A MAUGUIO-CARNON Aménagement et renaturation d un site naturel remarquable Psammodrome d Edwards Une dégradation

Plus en détail

Comment concevoir son lit biologique

Comment concevoir son lit biologique santé - sécurité au travail > RISQUE PHYTOSANITAIRE Gestion des effluents phytosanitaires Comment concevoir son lit biologique > Choix du procédé > Méthode de conception > Construction du lit biologique

Plus en détail

Une nouvelle écologie des parcs et des jardins

Une nouvelle écologie des parcs et des jardins Une nouvelle écologie des parcs et des jardins Une nouvelle écologie des parcs et des jardins Patrimoine vert bordelais et politique de développement et de gestion Ecologie : grands principes et applications

Plus en détail

Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H

Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H Projet Pédagogique Conférence interactive HUBERT REEVES Vendredi 13 mars 2015-14 H Page 1 DES CONFERENCES QUI ENRICHISSENT LES PROGRAMMES SCOLAIRES : Objectifs principaux : Acquérir et approfondir des

Plus en détail

Sommaire INTRODUCTION... 2. 1/ Le contexte général de la commune...3. 2/ L état des réseaux...3. 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration...

Sommaire INTRODUCTION... 2. 1/ Le contexte général de la commune...3. 2/ L état des réseaux...3. 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration... 1 Sommaire INTRODUCTION... 2 1/ Le contexte général de la commune...3 2/ L état des réseaux...3 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration...3 4/ Les solutions retenues par la commune...5 CONCLUSION Carte

Plus en détail

Les prélèvements d eau en France en 2009 et leurs évolutions depuis dix ans

Les prélèvements d eau en France en 2009 et leurs évolutions depuis dix ans COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 29 Février 212 Les prélèvements d eau en France en 29 et leurs évolutions depuis dix ans OBSERVATION ET STATISTIQUES ENVIRONNEMENT En 29, 33,4 milliards

Plus en détail

COMMENTAiRES/ DECISIONS

COMMENTAiRES/ DECISIONS Plate-forme d'échanges affichage environnemental des PGC Date : 2009-12-21 Assistante: Lydia GIPTEAU Ligne directe : + 33 (0)1 41 62 84 20 Lydia.gipteau@afnor.org GT Méthodologie Numéro du document: N

Plus en détail

Etude de l évolution du trait de côte du littoral des Bouches-du-Rhône au regard de l érosion marine

Etude de l évolution du trait de côte du littoral des Bouches-du-Rhône au regard de l érosion marine Etude de l évolution du trait de côte du littoral des Bouches-du-Rhône au regard de l érosion marine Contexte de la mission Connaissance, compréhension et anticipation des phénomènes d érosion et de submersion

Plus en détail

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004 Service de l Eau Potable Année 2004 1 Ville de VENELLES Comptes rendus d activités Techniques et financières du Service de l Eau Potable Destinataire : Monsieur le Maire de la commune de VENELLES (13770)

Plus en détail

Le Plan Départemental de l Eau

Le Plan Départemental de l Eau de l Eau CG1/PIADDT/DAE/MD-LS-9/05/009 de l Eau Son organisation schématique va s appuyer sur : 1. Les infrastructures existantes d intérêt départemental,. Les schémas directeurs territoriaux, 3. Des maillages

Plus en détail

ETABLISSEMENT PUBLIC A CARACTERE INDUSTRIEL ET COMMERCIAL Rue Félix CHABAUD 13770 VENELLES N SIRET : 493 587 471 00019 Code APE : 410 Z

ETABLISSEMENT PUBLIC A CARACTERE INDUSTRIEL ET COMMERCIAL Rue Félix CHABAUD 13770 VENELLES N SIRET : 493 587 471 00019 Code APE : 410 Z REGIE DES EAUX DE VENELLES ETABLISSEMENT PUBLIC A CARACTERE INDUSTRIEL ET COMMERCIAL Rue Félix CHABAUD 13770 VENELLES N SIRET : 493 587 471 00019 Code APE : 410 Z Service de l Eau Potable Année 2007 RAPPORT

Plus en détail

Les barrages sont-ils un bien pour l environnement?

Les barrages sont-ils un bien pour l environnement? Octobre 2014 Les barrages sont-ils un bien pour l environnement? Document rédigé par Bernard Chocat (LGCIE INSA Lyon) L essentiel Depuis l origine de la civilisation les hommes ont tenté de contrôler les

Plus en détail

ETUDE DU RESAU HYDRAULIQUE DE LA STATION BIOLOGIQUE DE PAIMPONT

ETUDE DU RESAU HYDRAULIQUE DE LA STATION BIOLOGIQUE DE PAIMPONT ETUDE DU RESAU HYDRAULIQUE DE LA STATION BIOLOGIQUE DE PAIMPONT Auteurs : BERLEMONT Denis DUCROCQ Mélodie LAUTERS Marion PRIOUL Benoît THINZILAL Florence 08 /04 /2006 Sommaire Résumé... 4 A. INTRODUCTION...

Plus en détail

AVIS. Objet : Demande de permis d environnement pour l aménagement et l exploitation d un terrain d entraînement de sport moteur à ROCHEFORT

AVIS. Objet : Demande de permis d environnement pour l aménagement et l exploitation d un terrain d entraînement de sport moteur à ROCHEFORT AVIS Réf. : CWEDD/06/AV.378 Liège, le 13 mars 2006 Objet : Demande de permis d environnement pour l aménagement et l exploitation d un terrain d entraînement de sport moteur à ROCHEFORT Avis du CWEDD portant

Plus en détail

Diagnostic de la stabilité des peuplements à l aide des données de l IFN

Diagnostic de la stabilité des peuplements à l aide des données de l IFN GIP Ecofor Diagnostic de la stabilité des peuplements à l aide des données de l IFN P. Riou-Nivert (IDF) avec J.-C. Hervé (Engref/IFN), B. Piton (Engref), T. Belouard, J.-P. Renaud, C. Cluzeau, A. Colin

Plus en détail

Chapitre 3. Les distributions à deux variables

Chapitre 3. Les distributions à deux variables Chapitre 3. Les distributions à deux variables Jean-François Coeurjolly http://www-ljk.imag.fr/membres/jean-francois.coeurjolly/ Laboratoire Jean Kuntzmann (LJK), Grenoble University 1 Distributions conditionnelles

Plus en détail

Synthèse du questionnaire en ligne

Synthèse du questionnaire en ligne èmes Rencontres Régionales pour la Biodiversité VENDREDI SEPTEMBRE 0 Université de Caen Basse-Normandie Amphithéâtre Oresme Vers un observatoire régional de la biodiversité en Basse-Normandie Synthèse

Plus en détail

Traits fonctionnels : concepts et caractérisation exemples des prairies Marie-Laure Navas, Eric Garnier, Cyrille Violle, Equipe ECOPAR

Traits fonctionnels : concepts et caractérisation exemples des prairies Marie-Laure Navas, Eric Garnier, Cyrille Violle, Equipe ECOPAR Traits fonctionnels : concepts et caractérisation exemples des prairies Marie-Laure Navas, Eric Garnier, Cyrille Violle, Equipe ECOPAR Ecole Chercheurs AgroEcologie 5-8 Juin 2012 1 Diversité spécifique

Plus en détail

Révision du Schéma Départemental des Carrières de l Aube

Révision du Schéma Départemental des Carrières de l Aube Révision du Schéma Départemental des Carrières de l Aube Prise en compte du SDAGE Seine-Normandie BRGM/RP-60867-FR Version 2 - décembre 2012 M. CHABART, Y. THUON Avec la collaboration de M. LANSIART Étude

Plus en détail

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits 2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits L interprétation des cotes attribuées dans le cadre des évaluations des risques relatifs aux produits décrite plus loin repose

Plus en détail

La gestion des écoulements dans les Wateringues du Nord - Pas de Calais Incidence prévisible des changements climatiques

La gestion des écoulements dans les Wateringues du Nord - Pas de Calais Incidence prévisible des changements climatiques La gestion des écoulements dans les Wateringues du Nord - Pas de Calais Incidence prévisible des changements climatiques Par Philippe PARENT Institution des Wateringues Par Philippe PARENT Institution

Plus en détail

Pays Rhin-Vignoble -Grand Ballon

Pays Rhin-Vignoble -Grand Ballon Pays Rhin-Vignoble -Grand Ballon Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) Réunion commission EauBiodiversité-Déchets 22 janvier 2015 DGALN - Direction de l'eau et de la Biodiversité 1 Ordre du jour

Plus en détail

La gestion des données en écologie des communautés végétales : l exemple de Phytobase

La gestion des données en écologie des communautés végétales : l exemple de Phytobase Journée Bases de Données Besançon 21 mars 2013 La gestion des données en écologie des communautés végétales : l exemple de Phytobase François Gillet Université de Franche-Comté CNRS UMR 6249 Chrono-environnement

Plus en détail

Etat des lieux octobre 2006: 2006-2007 Classe à PAC : Etude de l écosystème «mare» avec les élèves de 6 ème Mauve.

Etat des lieux octobre 2006: 2006-2007 Classe à PAC : Etude de l écosystème «mare» avec les élèves de 6 ème Mauve. Etat des lieux octobre 2006: 2006-2007 Classe à PAC : Etude de l écosystème «mare» avec les élèves de 6 ème Mauve. Cette année 2006-2007 les élèves de 6 ème Mauve bénéficient de la classe à PAC sur le

Plus en détail

Permis unique pour un data center à VAUX-SUR-SÛRE. - Construction d un centre de données informatiques

Permis unique pour un data center à VAUX-SUR-SÛRE. - Construction d un centre de données informatiques AVIS Réf. : CWEDD/13/AV.343 Date : Permis unique pour un data center à VAUX-SUR-SÛRE 1. DONNEES DE BASE Demande : - Permis unique - Rubrique : 63.12.09.03.03 Projet : - Construction d un centre de données

Plus en détail

Étude des résultats des investisseurs particuliers sur le trading de CFD et de Forex en France

Étude des résultats des investisseurs particuliers sur le trading de CFD et de Forex en France Étude des résultats des investisseurs particuliers sur le trading de CFD et de Forex en France Le 13 octobre 2014 Autorité des marchés financiers 17, place de la Bourse 75082 Paris cedex 02 Tél. : 01 53

Plus en détail

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact Article R. 122-3 du code de l environnement N 14734*02 Ministère chargé de l'environnement Ce formulaire n est pas applicable

Plus en détail

Le contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : 41 526Km 2

Le contexte global. La ressource. I.1 Particularités de la ressource en eau. Superficie : 41 526Km 2 Le contexte global Superficie : 41 526Km 2 Population: 16,34M.(89,6% urbaine: / 10,4% rurale:) 2006 PIB/hab 2007: 35 576 USD Divisions administratives: 12 provinces et 467 communes en nombre variable Régime:

Plus en détail

DE LA STRATEGIE LEADER. Appel d offres Novembre 2014

DE LA STRATEGIE LEADER. Appel d offres Novembre 2014 CAHIER DES CHARGES ACCOMPAGNEMENT A LA DEFINITION DE LA STRATEGIE LEADER DU PNR DE LA BRENNE Appel d offres Novembre 2014 Parc naturel régional de la Brenne Maison du Parc Le Bouchet - 36300 ROSNAY 02

Plus en détail

SOMMAIRE. I Objet de la consultation - Dispositions générales... 2. I.1 Présentation du contexte...2 I.2 Le bassin versant de la Bièvre...

SOMMAIRE. I Objet de la consultation - Dispositions générales... 2. I.1 Présentation du contexte...2 I.2 Le bassin versant de la Bièvre... SOMMAIRE I Objet de la consultation - Dispositions générales... 2 I.1 Présentation du contexte...2 I.2 Le bassin versant de la Bièvre...2 II Mission du prestataire... 3 II.1 Objet de la mission...3 II.2

Plus en détail

Demande préalable pour un projet de création ou de modification d'un plan d'eau

Demande préalable pour un projet de création ou de modification d'un plan d'eau Demande préalable pour un projet de création ou de modification d'un plan d'eau Les plans d'eau peuvent avoir des usages différents à savoir agrément, défense contre l'incendie, élevage de poissons, irrigation,

Plus en détail

ANNEXE 1 LA BASE DE DONNEES 1

ANNEXE 1 LA BASE DE DONNEES 1 ANNEXE 1 LA BASE DE DONNEES 1 La publication du CECEI-Banque de France 2 à partir du FIB, recense pour les deux régions 7 265 guichets permanents contre 6 657 agences pour la base du laboratoire C.R.E.T.E.I.L

Plus en détail

La Charte. forestière. du Pilat. Un engagement collectif pour une gestion durable de la forêt

La Charte. forestière. du Pilat. Un engagement collectif pour une gestion durable de la forêt La Charte forestière du Pilat Un engagement collectif pour une gestion durable de la forêt Réalisation Jecom - RCS 493 898 043 - Avril 2011 - Imprimé sur papier issues de forêts françaises et belges gérées

Plus en détail

Grandes cultures n 15 du 10 mars 2015

Grandes cultures n 15 du 10 mars 2015 1 A retenir cette semaine - Très nette accélération des stades phénologiques. - 81% des cuvettes piègent des charançons de la tige du colza cette semaine. Le risque va s amplifier en fin de semaine avec

Plus en détail

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur Jeu de l ingénierie écologique mémo du joueur Contexte Qu est-ce que l ingénierie écologique? L ingénierie écologique peut être définie par une action par et/ou pour le vivant. Plus précisément, le vivant

Plus en détail

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC

LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC LES ORIENTATIONS DU 10 ème PROGRAMME D INTERVENTION DE L AGENCE DE L EAU RMC Accroître les soutiens aux projets de territoire Budget total du 10 e programme : 3 653 M dont 3561 M pour le bassin Rhône Méditerranée,

Plus en détail

Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique

Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique Régionalisation des régimes de perturbations et implications pour l aménagement dans un contexte de changement climatique Sylvie Gauthier, Chercheuse scientifique, successions forestières RNCan-SCF-CFL

Plus en détail

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Votre correspondant : Romain CRESSON INRA Transfert Environnement Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Tel: +33 (0)4 68 46 64 32 Fax: +33 (0)4 68 42 51

Plus en détail

Les Autorisations de Mise sur le Marché (AMM) délivrées au titre du Règlement (UE) n 528/2012 (dit BPR)

Les Autorisations de Mise sur le Marché (AMM) délivrées au titre du Règlement (UE) n 528/2012 (dit BPR) Les mardis de la DGPR 17/09/2013 Les Autorisations de Mise sur le Marché (AMM) délivrées au titre du Règlement (UE) n 528/2012 (dit BPR) Direction générale de la prévention des risques Service de la prévention

Plus en détail

Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau

Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau Etude expérimentale et numérique de la Sédimentation/Consolidation de sols à très forte teneur en eau Gilbert LE BRAS (IUT de st nazaire, Dépt. Génie Civil) Alain ALEXIS (GeM) 1/42 Introduction Domaine

Plus en détail

Le Haut Ellé. Station de pompage de Barréguan près D790 "Le Grand Pont" sous le Faouët. Département 56

Le Haut Ellé. Station de pompage de Barréguan près D790 Le Grand Pont sous le Faouët. Département 56 Le Haut Ellé Station de pompage de Barréguan près D790 "Le Grand Pont" sous le Faouët Département 56 Présentation L'Ellé regroupe tous les niveaux techniques, ainsi l'ellé peut être divisée en trois tronçons

Plus en détail

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution?

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Les Rencontres de l Inra au Salon de l agriculture Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Lundi 23 février 2015 Programme 14h30

Plus en détail

Capteurs Passifs et Outils de Monitoring des Sédiments

Capteurs Passifs et Outils de Monitoring des Sédiments .Un préalable indispensable : Caractérisation des sédiments / Connaissance de l impact environnemental Projet CaPMoS : Capteurs Passifs et Outils de Monitoring des Sédiments Claire Alary (Mines Douai)

Plus en détail

«Et puis, lorsque tu vois des gens pêcher, tu es certain d être au bon endroit.» Renaturation du cours d eau de l Aire à Genève

«Et puis, lorsque tu vois des gens pêcher, tu es certain d être au bon endroit.» Renaturation du cours d eau de l Aire à Genève Renaturation du cours d eau de l Aire à Genève - 2011 «Et il vient d où, ce ruisseau? j ai demandé. Du Colorado, m a-t-il dit. Nous l avons déménagé avec beaucoup de soin. Nous n avons encore jamais endommagé

Plus en détail

Systèmes de stockage simples à installer et économiques

Systèmes de stockage simples à installer et économiques Systèmes de stockage simples à installer et économiques Parallèlement à l accroissement et à l ampleur des événements pluviométriques, l accélération et l augmentation des débits de pointe accentuent de

Plus en détail

Mon installation d assainissement non collectif PRÉSERVER LA RESSOURCE EN EAU ET RESPECTER LES MILIEUX AQUATIQUES. Guide.

Mon installation d assainissement non collectif PRÉSERVER LA RESSOURCE EN EAU ET RESPECTER LES MILIEUX AQUATIQUES. Guide. Mon installation d assainissement non collectif PRÉSERVER LA RESSOURCE EN EAU ET RESPECTER LES MILIEUX AQUATIQUES Guide d entretien Aillevans - Athesans Etroitefontaine - Autrey Le Vay - Beveuge - Bonnal

Plus en détail

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe?

Séquence 4. Comment expliquer la localisation des séismes et des volcans à la surface du globe? Sommaire Séquence 4 Tu as constaté que les séismes et les éruptions volcaniques se déroulaient toujours aux mêmes endroits. Tu vas maintenant chercher à expliquer ce phénomène. Problématique : Comment

Plus en détail

Placettes vers de terre. Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» www.observatoire-agricole-biodiversite.fr

Placettes vers de terre. Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» www.observatoire-agricole-biodiversite.fr Protocole Fiche «Description spécifique» Fiche «Observations» 13 PROTOCOLE 1/2 Les vers de terre sont de bons indicateurs de la qualité du sol. Ils sont également des acteurs indispensables de sa fertilité

Plus en détail