FINANCEMENT ET RENOUVELLEMENT DE LA COLLECTE DES EAUX USÉES

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "FINANCEMENT ET RENOUVELLEMENT DE LA COLLECTE DES EAUX USÉES"

Transcription

1 %/652, Y *3244/ =6(NO3) / ,00M /AN / : : / : / *65116, *0A10100* X %= FINANCEMENT ET RENOUVELLEMENT DE LA COLLECTE DES EAUX USÉES Analyse technico-économique Étude comparée dans les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne 3,21654* : 684*3/ , */3 8864*3318//41

2 Financement et renouvellement de la collecte des eaux usées Analyse technicoéconomique Etude comparée dans les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val de Marne Janvier 2007 Maîtrise d ouvrage Agence de l Eau Seine-Normandie. Direction des études, de la prospective et de l évaluation environnementale. 51, rue Salvador Allende Nanterre cedex Guillaume Nonne, sous la direction de Maria Salvetti et Yann Laurans Photo de couverture S. Bons, Cemagref L organisation et la gestion des services d eau sont complexes. Ces services peuvent être organisés au niveau communal ou intercommunal, et leur gestion peut être assurée par le maître d ouvrage lui-même (on parlera de régie) ou être déléguée à une entreprise (on parlera alors de délégation de service public). A cette complexité structurelle vient également s ajouter un certain manque de lisibilité. En effet, les usagers des services d eau ont tendance à associer leur facture à la seule fourniture d eau potable. Ce faisant, ils négligent une part importante du service qui leur est rendu et pour lequel ils paient, à savoir la collecte et le traitement des eaux usées. La collecte des effluents nécessite un parc d équipement important (réseaux, déversoirs d orage, bassins de retenue ), qu il faut construire, entretenir, réhabiliter et renouveler. Cette gestion patrimoniale est de la responsabilité du maître d ouvrage, que ce dernier soit une commune ou un groupement de communes. Cette complexité rend difficile la compréhension et l évaluation d un rapport «qualité-prix» global des services d eau. De fait, un faible prix de l eau n est pas une bonne chose lorsqu il résulte d une gestion négligente. Symétriquement, un prix élevé doit se justifier par des efforts spécifiques. Le prix s explique, en effet, par des considérations techniques (nature et état des équipements, historique de la gestion ), financières (gestion de la dette, des amortissements, des subventions, des recettes ), géographiques (topographie, densité de population, type d habitat). Face à ces difficultés d évaluation, la tentation est grande de simplifier la question à outrance, ou au contraire de la fuir en prétendant qu il n est pas possible de s y attaquer, faute de connaissances suffisantes. Notre conviction est au contraire qu il faut aborder ce domaine en reconnaissant la nature spécifique de cette activité, en traitant séparément les différents types de services, et en s appuyant sur des données riches, nombreuses, quitte à restreindre les analyses sur certains secteurs techniques ou géographiques dans un premier temps. C est le but de ce travail sur la gestion et le rapport qualitéprix de la collecte des eaux usées dans le département du Val-de-Marne, faisant suite à ceux concernant la Seine-Saint- Denis (2005) et les Hauts-de-Seine (2006). Nous visons, par ces éléments, à contribuer aux analyses et aux réflexions sur ces sujets, et ainsi à favoriser une véritable culture de la qualité du service. Nous espérons que les éléments apportés dans ce rapport y contribueront efficacement. Guy Fradin Directeur général de l Agence de l eau Seine-Normandie

3 Financement et renouvellement de la collecte des eaux usées Sommaire L Agence de l Eau Seine-Normandie réalise depuis l année 2003, dans le cadre de l Observatoire du prix et des services d eau, une campagne d enquêtes auprès des maîtres d ouvrage compétents dans les domaines de l eau et de l assainissement sur le bassin Seine-Normandie. Les objectifs de ces enquêtes sont les suivants : accompagner les collectivités dans la gestion technique et économique des services d eau et d assainissement. L enquête permettra de présenter des informations économiques et financières sur le patrimoine, d analyser certaines grandeurs économiques clé des services d eau et d assainissement (politique d investissements, pratiques tarifaires, gestion de la dette, capacité d autofinancement, etc.) ; évaluer les besoins et prévisions d investissement des maîtres d ouvrage publics ; avancer dans la compréhension de la diversité du prix de l eau. Le but est de relier le prix à des indicateurs techniques, économiques et budgétaires qui contribuent à l expliquer. Il s agit donc de décrire la façon dont le prix est influencé par de multiples paramètres à caractère local. Dans le cadre de cette étude, l agence a souhaité compléter, enrichir et analyser les données disponibles sur les caractéristiques de la collecte des eaux usées dans le Val-de- Marne. Des données techniques, économiques et financières ont été collectées auprès des maîtres d ouvrage du département. Ces éléments ont ensuite été traités, croisés et rapprochés afin d évaluer la qualité de la gestion des services de collecte. Nous avons également fait des comparaisons avec les données dont nous disposions sur la collecte dans les département des Hautsde-Seine et de Seine-Saint-Denis*. La mise en perspective de toutes ces informations nous a permis de déterminer des profils de gestionnaire et d évaluer l importance des efforts consentis pour le renouvellement et le maintien à niveau des équipements. Ces efforts sont-ils suffisants? Si tel n est pas le cas, faut-il s attendre à une augmentation du prix de la collecte? Quelle pourrait être l ampleur de cette augmentation tarifaire? S agit-il d une situation généralisée sur tout le département ou d un risque limité à quelques collectivités? Quelles sont les marges de manœuvre des maîtres d ouvrage? Voici quelques-unes des questions pour lesquelles cette étude propose des éléments de réponse. La collecte des eaux usées dans la petite couronne : résultats de l enquête L organisation de la collecte... 2 Description et évaluation du patrimoine... 3 Une gestion de la collecte des eaux usées plutôt satisfaisante Des niveaux de recettes de fonctionnement très différents... 5 Un recours à la contribution au titre du pluvial plus fréquent dans les Hauts-de-Seine et le Val de Marne qu en Seine-Saint-Denis... 6 Quelques indicateurs d évaluation de la gestion courante des réseaux de collecte Les indicateurs de moyens... 7 Les indicateurs de performance... 8 Des investissements globalement en hausse Renouvellement dans les Hauts-de-Seine et en Seine-Saint-Denis, mise en séparatif dans le Val de Marne... 9 Amortissements, renouvellement et besoin de financement : les impératifs de la gestion patrimoniale Des amortissements insuffisants Des investissements de renouvellement insuffisants au regard du besoin de renouvellement Vers une augmentation du prix de la collecte? Comparaison des méthodes d estimation des amortissements Estimation de l amortissement à partir de la répartitionde la pose du réseau au cours du temps Estimation de l amortissement à partir de la durée de vie des matériaux Annexes 1 Description des départements de la petite couronne Organisation et gestion des services d assainissement Caractéristiques des services de collecte des eaux usées du Val-de-Marne * Voir bibliographie et site de l AESN

4 2 FINANCEMENT ET RENOUVELLEMENT DE LA COLLECTE DES EAUX USÉES - VAL-DE-MARNE La collecte des eaux usées dans la petite couronne RÉSULTATS DES ENQUÊTES Champ de l enquête L enquête se décompose en plusieurs parties : les informations générales sur les abonnés et les industriels raccordés au réseau ; les caractéristiques du réseau de collecte ; la maintenance et les investissements réalisés sur le réseau ; les caractéristiques des déversoirs d orage, des bassins de retenue d eau et des postes de relèvement ainsi que les investissements associés ; les études diagnostiques et la surveillance des réseaux ; les problèmes rencontrés sur le réseau ; les plans et registres d exploitation du réseau ; le curage ; la qualité du service ; le mode de tarification et le prix de la collecte ; les caractéristiques du contrat passé avec le délégataire dans le cas d un service en affermage ; les comptes administratifs du maître d ouvrage des cinq dernières années. Méthodologie L ensemble des communes a été contacté pour répondre au questionnaire lors d un entretien avec le responsable assainissement ou le fermier en charge de la gestion des réseaux d assainissement. Les informations financières présentes dans la suite de l étude sont issues des comptes administratifs M49 des services d assainissement. Les informations financières concernant les montants investis par les collectivités proviennent du retraitement de données disponibles à l Agence de l Eau. Les prix et ratios moyens calculés lors de cette étude sont tous pondérés par le nombre d habitants de chacune des collectivités afin d approcher des moyennes, sur les ensembles considérés, plus réalistes que des moyennes communales qui confèrent le même poids à toutes les communes. L organisation de la collecte L organisation spécifique de l assainissement en petite couronne (départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint- Denis et du Val-de-Marne) est rappelée en annexe 2. Nous décrivons ici l organisation de la collecte des eaux usées dans le Val-de-Marne. 28 maîtres d ouvrages Sur les 47 communes du Val-de-Marne, 28 collectivités sont compétentes en matière de collecte des eaux usées. Ces collectivités comptent quatre structures intercommunales regroupant la moitié des communes du Val-de-Marne : la communauté d agglomération du Val de Bièvre : 7 communes ; la communauté d agglomération du Haut Val-de-Marne : 7 communes ; la communauté d agglomération de la Vallée de la Marne : 2 communes ; le SIARV : 7 communes dans le Val-de- Marne et 10 communes dans l Essonne. Description des services communaux de collecte Tableau 1 Hauts de Seine Seine Saint Denis Val de Marne Nombre d abonnés Longueur totale du réseau (km) Une gestion surtout en régie Sur les 28 collectivités, 21 sont en régie et 7 en affermage, soit un équivalent de 25 % de collectivités en gestion déléguée contre une moyenne de 35 % sur le bassin Seine-Normandie. Ceci montre que la majorité des communes a choisi de gérer directement son service de collecte. Cette tendance correspond à celle observée dans les trois départements de petite couronne L échantillon intitulé «petite couronne» est constitué de trois sous-ensembles : les communes des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. L enquête menée 2006 a porté sur toutes les communes du Val-de-Marne. Longueur de réseau par abonné (m) Recettes de fonctionnement par abonné ( ) Prix ( / m 3 ) Moyenne ,138 Minimum ,055 Maximum ,541 Moyenne ,395 Minimum ,104 Maximum ,068 Moyenne ,297 Minimum ,130 Maximum Données 571 0,620 à valider

5 FINANCEMENT ET RENOUVELLEMENT DE LA COLLECTE DES EAUX USÉES - VAL-DE-MARNE 3 Description et évaluation du patrimoine La nature du réseau d eaux usées Les réseaux sont majoritairement unitaires dans les départements des Hauts-de- Seine et de la Seine-Saint-Denis (plus de 60 % des communes). Les réseaux séparatifs sont inexistants dans les communes des Hauts-de-Seine, alors qu un quart des communes de la Seine-Saint-Denis en est pourvu. La situation est inverse dans le Val-de-Marne où le linéaire séparatif est largement majoritaire. L explication de cette différence est à chercher sur le plan historique. Les réseaux d assainissement collectif de Paris et des départements des Hauts-de- Seine et de la Seine-Saint-Denis ont été construits dans la période qui s étend de l avant-guerre aux années soixante-dix. Le réseau de collecte est alors majoritairement unitaire et transporte les eaux usées et pluviales vers une zone d épandage située dans les Hauts-de-Seine. Ces deux départements limitrophes de la capitale ont bénéficié de la politique d assainissement de Paris car ils sont situés sur le même bassin hydrographique. À la même époque, le Val-de-Marne ne disposait que d assainissement autonome et de canalisations d eaux pluviales pour acheminer les eaux vers le milieu naturel (la Seine et la Marne). Cette situation reflète un rythme d urbanisation très différent pour les trois départements de la petite couronne. En effet, les Hautsde-Seine et la Seine-Saint-Denis avaient déjà construit la majorité de leur réseau actuel dès les années soixante, alors que le Val-de-Marne commençait tout juste à le créer. Le choix du séparatif s est imposé car il était alors possible de récupérer les canalisations des réseaux d eaux pluviales déjà construites et d y ajouter une canalisation d eaux usées avec ses branchements. Cette séparation géographique des types de réseau de collecte est actuellement la même puisque la station d épuration de Valenton (Val-de-Marne) ne peut recevoir les eaux pluviales qui causeraient une trop grande variation des débits entrants. Il n en va pas de même pour la station d épuration d Achères. L histoire du patrimoine Les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint- Denis ont construit la majorité de leur réseau d assainissement avant les années cinquante alors que le Val-de- Marne a connu une évolution plus lente [graphique ci-dessous]. Les premiers réseaux datent d avant 1900 et l on peut considérer que la pose des réseaux de collecte a été achevée Nota : seules les données pour lesquelles les communes ont fourni des longueurs précises en fonction de l âge sont utilisées ici. Le linéaire pris en compte ne correspond pas au linéaire réel, certaines communes ne connaissant pas les années de construction de leurs réseaux.

6 4 FINANCEMENT ET RENOUVELLEMENT DE LA COLLECTE DES EAUX USÉES - VAL-DE-MARNE dans les années soixante-dix pour les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis. Le réseau des Hauts-de-Seine est plus âgé que celui de la Seine-Saint-Denis, ce qui explique probablement l absence de réseau séparatif (méthode plus récente de gestion des eaux usées que l unitaire). Aujourd hui, les Hauts-de-Seine, un peu moins la Seine-Saint-Denis, sont complètement équipés en réseau de collecte, ce qui n est pas encore le cas du Val-de- Marne. D ailleurs d après le FNDAE 2, en 2000, 23 % de la population rurale de ce département restait à desservir. Les matériaux présents, une donnée encore mal connue Les informations concernant les matériaux utilisés pour les réseaux de collecte du Val-de-Marne, qui ont été recueillies lors de l enquête, ne sont pas apparues suffisamment précises pour être utilisées dans la suite de l étude. Seule la commune de V. a fourni des exploitables pour une analyse approfondie (voir Comparaison des méthodes d estimation des amortissements, page 14). Pour mémoire, le graphique ci-contre présente les matériaux utilisés pour les conduites d assainissement dans les départements des Hauts-de-Seine et de Seine-Saint-Denis. Il est important de noter que, pour 50 % du linéaire dans le département de la Seine-Saint-Denis, les matériaux ne sont pas connus. Ce pourcentage est plus faible dans les Hauts-de-Seine (15% environ). Les trois types de matériaux principaux utilisés sont l amiante-ciment, le béton et la pierre (meulière ou grès), mais avec des valeurs très différentes dans les deux départements. On associe généralement la pierre à des ouvrages structurants. En effet, la meulière a été particulièrement utilisée pour les ovoïdes. Le PVC est de pose récente. C est un matériau souvent utilisé aujourd hui lors des renouvellements de conduites. Cette multiplicité de matériaux s explique principalement par les périodes successives de pose. Ainsi, en fonction des décennies, un matériau a été favorisé par rapport à d autres en raison de son coût, de son entretien, ou de sa technique de pose. 2 - Rapport intitulé «Situation de l alimentation en eau potable et de l assainissement des communes rurales en 2000», 2004.

7 FINANCEMENT ET RENOUVELLEMENT DE LA COLLECTE DES EAUX USÉES - VAL-DE-MARNE 5 Une gestion de la collecte des eaux usées plutôt satisfaisante Des niveaux de recettes de fonctionnement très différents Les recettes de fonctionnement 3 d un service de collecte des eaux usées du Val-de-Marne sont évaluées en moyenne à euros. Pour réaliser ce calcul, nous avons volontairement choisi d écarter les recettes d un service de collecte car elles présentaient un montant trop important par rapport aux autres collectivités. Si l on inclue cependant cette commune dans notre estimation, les recettes moyennes d un service de collecte du Val-de-Marne atteignent euros. En Seine-Saint-Denis, les recettes de fonctionnement d un service de collecte peuvent être estimées, en moyenne, à euros. Ces recettes s élèvent en moyenne euros par maître d ouvrage dans les Hauts-de-Seine. D une commune à l autre, les recettes de fonctionnement par habitant varient dans un rapport de 1 à 6 dans le département des Hauts-de-Seine, dans un rapport de 1 à 30 en Seine-Saint-Denis et dans un rapport de 1 à 52 dans le Val-de-Marne (de 1 à 203 si l on inclue la commune dont les recettes d exploitation sont importantes). La redevance d assainissement représente la part principale (90 %) de l ensemble de recettes de fonctionnement. 3 - Les recettes de fonctionnement du service sont constituées par le produit de la facturation de la collecte des eaux usées (compte 70), la valeur de la production stockée (c. 71) et immobilisée (c. 72), les subventions d exploitation (c. 74), les autres produits de gestion courante (c. 75), les produits financiers (c. 76), les produits exceptionnels minorés de la quote-part de subvention d investissement virée au compte de résultat (c.77 c.777). Quelques communes bénéficient de subventions d exploitation provenant de l Agence de l Eau. On note une différence importante entre les communes des trois départements : celles des Hauts-de- Seine et du Val-de-Marne ont un recours plus élevé (respectivement 15 % et 14 %) aux contributions communales au titre de la gestion des eaux pluviales que les communes de la Seine-Saint-Denis (2 %). Tableau 2 Communes réalisant des transferts pour les eaux pluviales Moyenne de la quote-part du service assainissement financée par le pluvial Dotations aux amortissements (c. 68) par habitant Recettes de fonctionnement - recettes tiers par habitant en régie Annuité d emprunt par habitant Les recettes réelles de fonctionnement en fonction de la taille de la collectivité Différences comptables et financières entre les services de collecte de la petite couronne Variable % de données manquantes Hauts-de-Seine 57 % 21 % Seine-Saint-Denis 15 % 4 % Val-de-Marne 53 % 24 % Hauts-de-Seine 15 % 21 % Seine-Saint-Denis 2 % 4 % Val-de-Marne 14 % 24 % Hauts-de-Seine 2,8 21 % Seine-Saint-Denis 4,3 4 % Val-de-Marne 4,3 20 % Hauts-de-Seine 11,7 17 % Seine-Saint-Denis 17,0 4 % Val-de-Marne 16,8 20 % Hauts-de-Seine 3,0 28 % Seine-Saint-Denis 4,1 4 % Val-de-Marne - -

8 6 FINANCEMENT ET RENOUVELLEMENT DE LA COLLECTE DES EAUX USÉES - VAL-DE-MARNE Les différences dans les recettes de fonctionnement sont plus importantes que les seules différences d amortissement (de l ordre de 1,5 par habitant), ce qui traduit des dépenses d exploitation plus élevées dans la Seine-Saint-Denis et le Valde-Marne que dans les Hauts-de-Seine. La différence du niveau de recettes moyennes de fonctionnement entre les départements peut également s expliquer par un prix de la collecte plus élevé en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de- Marne que dans les Hauts-de-Seine [graphique ci-contre]. Un recours à la contribution au titre du pluvial plus fréquent dans les Hauts-de-Seine et le Val de Marne qu en Seine-Saint-Denis Plus de la moitié des maîtres d ouvrage des Hauts-de-Seine et du Val-de-Marne opère des transferts du budget général vers le budget du service de collecte au titre de la gestion du pluvial, alors que c est le cas de moins de 15 % des collectivités dans la Seine-Saint-Denis. Cette observation est d autant plus étonnante que les dépenses pour le pluvial ont été importantes dans la Seine-Saint-Denis : construction de bassins, mise en séparatif, lutte contre les inondations, etc. Cette constatation est également corroborée par la part du budget financé par le pluvial : 2 % dans la Seine-Saint-Denis, 15 % dans les deux autres départements. Lors des entretiens avec les services techniques des communes de la Seine- Saint-Denis, il est apparu que les modalités de ces contributions étaient assez peu connues. Rappelons que l instruction comptable M49, qui régit la comptabilité des services d eau et d assainissement, autorise les transferts budgétaires entre budget principal de la commune et budget annexe du service d assainissement au titre de la gestion des eaux pluviales (compte 7063, contribution des communes eaux pluviales). En effet, l évacuation des eaux pluviales est une compétence et une responsabilité qui incombent à la commune. Les dépenses de fonctionnement et d investissement afférentes à l évacuation des eaux pluviales doivent donc être prises en charge par le budget de la commune. La commune peut cependant décider de faire gérer et entretenir le réseau pluvial par le service d assainissement. Dans ce cas, l assemblée délibérante fixe forfaitairement la part des charges de fonctionnement et d investissement au titre des eaux pluviales constituant la contribution au budget annexe d assainissement. Les modalités de fixation de la contribution au titre de la gestion des eaux pluviales varient suivant que le réseau est séparatif ou unitaire. Le réseau séparatif Le service d assainissement n intervient éventuellement que pour la gestion et l entretien du réseau d eaux pluviales (pas d investissement). La contribution du budget général (instruction M14) ne correspond donc qu à des charges de fonctionnement et se trouve donc limitée, d après la circulaire du 12 décembre 1978, à 10 % des charges de fonctionnement du réseau d eaux pluviales, amortissements techniques et intérêts d emprunts exclus. Le réseau unitaire Dans ce cas, il y a lieu de tenir compte non seulement des charges de fonctionnement, mais également des investissements réalisés pour l évacuation des eaux pluviales. La circulaire précitée évoque des fourchettes de contribution du budget général comprises entre 20 et 35 % des charges de fonctionnement du réseau, amortissements techniques et intérêts d emprunts exclus, et entre 30 et 50 % des amortissements techniques et des intérêts d emprunt.

9 FINANCEMENT ET RENOUVELLEMENT DE LA COLLECTE DES EAUX USÉES - VAL-DE-MARNE 7 Quelques indicateurs d évaluation de la gestion courante des réseaux de collecte L entretien et la gestion courante des réseaux de collecte ont été analysés à l aide d un petit nombre d indicateurs de moyens et de performance présentés ci-après. Les indicateurs de moyens Une connaissance du réseau à actualiser Au vu des informations collectées lors des entretiens, on note que : 39 communes sur les 102 étudiées 4 (soit 38,2 %) ont mené une étude diagnostic au cours des cinq dernières années ; 34 communes (soit 33,3 %) possèdent une étude diagnostic datant de plus de cinq ans ; 25 communes (soit 24,5 %) n ont jamais réalisé de diagnostic ; 4 communes (soit 4 %) n ont pas pu fournir l information. Globalement, on peut donc dire que 62 % des communes de petite couronne devraient procéder rapidement à une étude diagnostic afin d actualiser ou d améliorer la connaissance qu elles ont de leur réseau. En effet, ces études ont pour principaux objectifs de : connaître et comprendre le fonctionnement du système de collecte (eaux usées et eaux pluviales) de la commune ; déceler et expliquer les anomalies de fonctionnement, et d appréhender communes étudiées : 47 dans le Val-de-Marne, 26 en Seine-Saint-Denis et 29 dans les Hauts-de-Seine. les conséquences sur le milieu naturel. Il s agit également d étudier les choix d assainissement à envisager pour les secteurs non desservis par le réseau ; préparer l avenir en déterminant des solutions afin de supprimer les apports parasites au travers d un programme de travaux pluriannuel et hiérarchisé. Un taux d hydrocurage préventif élevé Sur l ensemble des trois départements, 18 communes sur 102 (soit 17,6 %) n ont pas mis en place de plan de curage. Toutes les autres réalisent un curage complet de leurs réseaux sur un cycle compris entre trois et cinq ans. À titre indicatif, en moyenne chaque année, 45 % du réseau de collecte de la petite couronne est curé. Quelques rares villes avec des caractéristiques particulières (terrains extrêmement plats, présence élevée de feuillus) curent chaque année leur réseau en entier. Indice linéaire de réparations de conduites Cet indice correspond au nombre annuel de réparations par kilomètre de réseau [tableau 3]. Sur l ensemble de l échantillon, 34 communes (33 %) n ont recensé aucune réparation sur leur réseau et 7 n ont pas pu fournir d information à ce sujet (6,8 %). Il est possible, comme pour le nombre d intervention pour débouchage, que le nombre d intervention pour réparation soit faussé du fait de l absence de registres d exploitation (document dans lequel sont notées toutes les interventions sur Nombre de réparations par km de réseau Nombre de commune au dessus de la moyenne Moyenne 0,05 Minimum 0 Maximum 4,6 22 Statistiques descriptives de l indice linéaire de réparations pour l ensemble des services de collecte de la petite couronne Tableau 3

10 8 FINANCEMENT ET RENOUVELLEMENT DE LA COLLECTE DES EAUX USÉES - VAL-DE-MARNE Nombre d interventions par km de réseau Nombre de commune au dessus de la moyenne Moyenne 0,65 Minimum 0 Maximum 3,57 Statistiques descriptives du taux de débouchage et inondation de la petite couronne Tableau 3 24 le réseau). Cependant, cet indice est plus facile à comparer entre communes car les réparations sont souvent effectuées dans le cadre de marchés publics. Les indicateurs de performance Le taux d eaux claires parasites : un indicateur difficilement actualisé Le taux d eaux claires parasites représente le pourcentage d eaux parasites arrivant au système de traitement des eaux usées. Dans les départements de petite couronne, on considère, du fait des interconnexions, le pourcentage d eaux parasites à l aval de la commune en question. Ce taux est rarement connu des communes, ou n est pas réactualisé. En général, une étude diagnostic est nécessaire afin de le calculer. Or seulement 38 % des communes ont mené une étude diagnostic au cours des cinq dernières années. De plus, des travaux d amélioration ont souvent lieu à la suite d une étude diagnostic. En conséquence, le taux présent dans l étude est a priori supérieur à la réalité. Cependant, sur l ensemble des communes ayant réalisé au cours des cinq dernières années une étude qui a donné lieu au calcul du taux d eaux claires parasites, le taux moyen est de 30 %. Des interventions rapides Le graphique ci-contre présente les délais d intervention moyens suite à une plainte (odeurs, inondations ). Ce délai varie en fonction de la gravité du problème et il ne signifie pas systématiquement la résolution du problème. Les services techniques dont l assainissement est géré en délégation ne connaissent souvent pas bien les moyens et les procédures mis en place pour la gestion des plaintes par le délégataire. Il est par contre parfois notifié un délai maximum d intervention dans le contrat de délégation (3h maximum). Il est à noter que la plupart des services techniques qui gèrent en régie la collecte des eaux usées n ont pas mis en place un système de suivi des plaintes. Taux de débouchage et inondations Lors des entretiens, les services techniques ont été interrogés sur le nombre d interventions pour débouchage ou inondation. En ramenant le nombre d intervention au nombre d abonnés, on obtient le taux de débouchage présenté dans le tableau 3 ci-contre. Seules neuf communes de l échantillon (soit 8,8 %) déclarent n avoir aucun problème de débouchage ou d inondation. Quinze communes présentent un nombre important d interventions liées à la saturation du réseau (une intervention ou plus par km de réseau). Notons que onze communes (soit 10,8 %) n ont pu fournir d information sur le nombre d intervention pour débouchage ou inondation. Cet indicateur est pertinent, mais il est comporte certains biais. Tout d abord, de nombreuses communes reconnaissent ne pas avoir de registres d exploitation dans lesquels les agents techniques notent leurs interventions. Ainsi, le nombre de débouchage sur l année écoulée a souvent été donné de mémoire. De plus, les spécificités géographiques sont à prendre en compte. Autrement dit, les collectivités ayant des territoires plats sont a priori plus facilement soumises aux débordements de leurs réseaux que les communes avec de fortes pentes. Les départements de petite couronne ont des réseaux départementaux avec des volumes transportés élevés. Ces réseaux sont interconnectés. Une commune aval peut subir des inondations via des remontées d effluents dans ses réseaux communaux lorsque le réseau départemental est en charge. Sa gestion du réseau n est pas directement responsable de l inondation qu elle subit.

11 FINANCEMENT ET RENOUVELLEMENT DE LA COLLECTE DES EAUX USÉES - VAL-DE-MARNE 9 Des investissements globalement en hausse Les estimations des montants des investissements réalisés pour la collecte des eaux usées par les communes des départements petite couronne ont été calculées à partir des données dont dispose l Agence de l Eau. En effet, toutes les aides attribuées sont répertoriées, ainsi que les types et montants totaux des travaux. Il y a cependant une sous estimation des investissements communaux puisque seuls les travaux ayant bénéficié des aides de l agence sont pris en compte. Renouvellement dans les Hauts-de-Seine et en Seine-Saint-Denis, mise en séparatif dans le Val de Marne Les travaux réalisés sur le réseau de collecte des eaux usées ont été classés en quatre catégories. La réhabilitation Cette catégorie regroupe l ensemble des mesures prises pour réparer ou améliorer les performances d un réseau de collecte existant. Sont présents dans cette catégorie : les réparations ponctuelles par injection de résine ou pose de manchettes, qui permettent de rectifier un désordre localisé affectant l étanchéité ou affaiblissant la structure de la canalisation ; la réhabilitation continue ou la rénovation par chemisage ou tubage, qui concerne l intégralité d un ouvrage et améliore ses performances : les travaux de détournement vers la Seine des ECPP qui encombrent le réseau d assainissement et surchargent inutilement la station d épuration ; le remplacement de branchements permettant la mise en conformité du réseau ; le contrôle de la qualité d exécution des travaux (tests d étanchéité et ITV). Le remplacement ou le renouvellement Il s agit de la reconstruction d un réseau neuf se substituant à l ancien lorsque celui-ci est trop endommagé, et du remplacement de branchements, associé au renouvellement du réseau. La mise en séparatif d un réseau d assainissement initialement unitaire Cette restructuration du réseau se fait, le plus souvent, par récupération de la canalisation existante pour les eaux pluviales et la mise en place d une canalisation neuve pour les eaux usées. L extension du réseau On entend par extension du réseau la création de nouveaux tronçons de réseaux suite à la construction de logements ne pouvant se raccorder directement au réseau existant car trop éloignés de ce dernier. Dans les départements concernés, les nouvelles opérations d urbanisme sont rares. Quand elles existent, elles sont souvent réalisées en concession par des sociétés d aménagement ou des sociétés d économie mixte (SEM). Ces sociétés ne sont pas subventionnées et leurs travaux ne sont pas inscrits dans la base de données de l agence. Il y a donc sous-estimation de ces travaux neufs qui représentent cependant une part négligeable.

12 10 FINANCEMENT ET RENOUVELLEMENT DE LA COLLECTE DES EAUX USÉES - VAL-DE-MARNE Les investissements annuels des communes Tableau 4 Réhabilitation Renouvellement Mise en séparatif Total en M /an VI e progr. VII e progr. HDS 1,4 3,8 SSD 1,9 3,4 VDM 5,4 3,3 HDS 1,4 4,0 SSD 2,6 2,7 VDM 4 3 HDS 0,6 0,5 SSD 0,15 0,36 VDM 12,3 8,4 HDS 2,8 7,8 SSD 4,5 6,7 VDM 13,9 14,7 Sur la période , les investissements réalisés par les communes de la Seine-Saint-Denis sont trois fois plus élevés que ceux réalisés par les communes des Hauts-de-Seine. Cependant, sur cette même période, les investissements sont en hausse d une année sur l autre dans ces deux départements. La situation s inverse dans les années puisque les investissements dans les communes des Hauts-de-Seine deviennent supérieurs à ceux des communes de la Seine-Saint-Denis, en particulier pour les travaux liés au réseau. Les investissements dans le Val-de- Marne sont toujours bien supérieurs à ceux des Hauts-de-Seine et de Seine- Saint-Denis. Cette tendance s explique par le montant des investissements consacrés à la mise en séparatif du réseau dans ce département. Dans les Hauts-de- Seine et en Seine-Saint-Denis, les travaux réalisés sur les réseaux d eaux usées de 1992 à 2002 concernent principalement le renouvellement. Les créations de réseaux et la mise en séparatif sont très faibles, voire inexistantes. Ainsi, pour les communes de ces départements, il s agit bien aujourd hui de gérer un patrimoine existant et non de le mettre en place. En revanche, la situation est tout autre dans le département du Val-de-Marne. En effet, les investissements sont majoritairement tournés vers de la mise en séparatif des réseaux. Une partie des dépenses de mise en séparatif peut ainsi être assimilée à de l extension, donc à des dépenses de premier équipement. En effet, lors de la mise en séparatif, deux situations peuvent se présenter : une canalisation d eaux usées est reconvertie en canalisation d eaux pluviales et l on construit une canalisation d eaux usées à côté ; il n existait qu une canalisation d eaux pluviales et l on construit une canalisation d eaux usées à coté. Dans les deux cas, la mise en séparatif peut d une certaine façon être assimilée à de l extension. Les montants investis par les communes dans leurs réseaux d assainissements au cours des VI e et VII e programmes de l agence ( et ) sont présentés dans le tableau 4 ci-contre. Les communes des trois départements de petite couronne ont davantage investi lors du VII e programme. Les communes de la Seine-Saint-Denis voient leurs investissements augmenter de 50 % entre les deux programmes, tandis que les investissements des communes des Hauts-de-Seine ont presque triplé au cours de la même période. Cela semble montrer un rattrapage par rapport à la période du VI e programme. Des modes de financement équilibrés Il existe trois façons complémentaires de financer des investissements : l autofinancement, l endettement et le recours aux subventions. À l aide des comptes administratifs, il est possible de connaître la part respective de chacun de ses modes de financement. Le graphique ci-contre présente les modalités de financement des investissements sur la moyenne des cinq dernières années pour les communes de petite couronne étudiées. Les services de collecte des collectivités de petite couronne ont recours à l autofinancement à hauteur de 42 % en moyenne. Le recours aux aides ou à l endettement pour le financement des investissements se fait à peu près à parts égales (32 % en moyenne). Mais on peut observer que les communes des Hauts-de-Seine ont davantage recours à l endettement que les communes de la Seine-Saint-Denis et du Val-du-Marne. Ceci peut s expliquer en partie par un taux plus faible de subventions.

13 FINANCEMENT ET RENOUVELLEMENT DE LA COLLECTE DES EAUX USÉES - VAL-DE-MARNE 11 Amortissements, renouvellement et besoin de financement Les impératifs de la gestion patrimoniale Le besoin de renouvellement annuel des réseaux est défini comme la valeur à neuf des installations, divisée par leur durée de vie technique (et non comptable). Ce besoin de renouvellement correspond à la dépréciation des équipements au cours d une période considérée par suite d usure normale et d obsolescence prévisible. Afin d éviter que le renouvellement du patrimoine n entraîne une augmentation du prix de la collecte, les collectivités doivent, notamment, avoir recours à l amortissement budgétaire. Cette pratique comptable obligatoire part du principe que l utilisation (et donc l usure) d un bien constitue une dépréciation irréversible de ce bien. L amortissement permet la mise en réserve progressive des fonds nécessaires à l acquisition future d un ouvrage de même valeur. Cette épargne de reconstitution est un moyen de conserver un autofinancement minimum. L amortissement est donc un élément fondamental de la gestion du patrimoine et du financement du renouvellement des infrastructures. Afin de connaître l amortissement théorique, deux calculs sont présentés ci-après. Des amortissements insuffisants Dans les tableaux 5 et 6 de la page suivante, sont présentées les estimations de l amortissement du service de collecte dans le Val-de-Marne. Le premier tableau correspond à une valorisation du patrimoine à 320 /ml (valeur utilisée dans les enquêtes précédentes menées dans les Hauts-de-Seine et en Seine- Saint-Denis), le second à une valorisation du patrimoine à 610 /ml (montant réévalué et actualisé). Valorisation à 320 /m La valeur résiduelle du patrimoine est de 130 M ce qui équivaut à une dépréciation de 72 % du réseau depuis sa construction. On peut constater également que les collectivités du Val-de-Marne devraient théoriquement amortir une somme de 6 M par an dans cette décennie pour compenser la dépréciation de leur patrimoine. Une autre façon d estimer les amortissements revient à considérer la durée de vie comptable du réseau (60 ans). Il suffit pour cela de diviser le montant de l investissement total par 60. L amortissement comptable calculé est alors de 7,9 M. Cette valeur surestime l amortissement annuel réel. Toutefois, elle permet de définir une fourchette de valeurs, comprises entre 6 M et 7,9 M. La valeur réelle des amortissements a été déterminée à partir des dotations aux amortissements constatés dans les comptes administratifs des services de collecte. Pour chaque collectivité, la moyenne annuelle est calculée à partir des comptes des années 2001 à On trouve une valeur moyenne de 4,9 M. Ce montant n est pas inclus dans la fourchette définie ci-dessus, ce qui implique que les ressources dégagées par la dotation aux amortissements sont actuellement insuffisantes pour compenser la dépréciation du patrimoine. En d autres termes, les amortissements effectivement réalisés par les maîtres d ouvrage couvriraient entre 61 % et 81 % du besoin de renouvellement du patrimoine. Quelques définitions la longueur de réseau créé et la valeur du réseau créé qui indiquent respectivement la longueur et la valeur du patrimoine du réseau communal construit par décennie. De 1900 à 1950, les informations n étant pas disponibles par décennie, une répartition uniforme des données a donc été réalisée (1/5e par décennie) ; la dépréciation théorique du réseau existant qui représente l amortissement théorique devant être réalisé au cours de chaque décennie afin de financer le renouvellement futur des infrastructures. Dans les calculs d amortissement décennal, nous avons supposé que les réseaux d assainissement visitables des communes limitrophes de Paris, construits avant 1900, n avaient pas subi de dépréciation notable. En effet, ces réseaux font l objet d une vigilance particulière et d un entretien systématique en raison de leur caractère structurant dans le maillage des réseaux. Contrairement aux réseaux non visitables, ils sont réparés dès les premiers signes de dégradation et ont donc une durée de vie bien plus élevée. Ces réseaux d assainissement ne sont donc pas pris en compte dans les calculs d amortissement ; la valeur résiduelle déduction faite de la dépréciation qui représente la valeur actuelle du patrimoine. Le calcul prend donc en compte la dépréciation des équipements jusqu à leur déclassement total au bout de cinquante ans.

14 12 FINANCEMENT ET RENOUVELLEMENT DE LA COLLECTE DES EAUX USÉES - VAL-DE-MARNE Estimation de l amortissement du service de collecte dans le Val-de-Marne Base : 320 /ml Valeur du réseau créé durant la période (M ) Longueur de réseau créé durant la période (km) Population nouvelle raccordée (hab.) Dépréciation théorique du réseau existant durant la période (M ) Valeur résiduelle, déduction faite de la dépréciation (M ) Tableau 5 Base : 610 /ml Valeur du réseau créé durant la période (M ) Longueur de réseau créé durant la période (km) Population nouvelle raccordée (hab.) Dépréciation théorique du réseau existant durant la période (M ) Valeur résiduelle, déduction faite de la dépréciation (M ) Tableau 6 Avant ,74 24,42 24,42 24,42 24,42 24,42 44,10 33,92 132,29 40,70 49,18 28,83 474,88 80,82 83,13 83,13 83,13 83,13 83,13 150,09 115,45 450,26 138,54 167,40 98, , ,88 9,77 14,65 19,54 24,42 46,42 43,80 60,86 59,60 60,04 23,74 48,17 67,70 82,36 92,13 97,01 116,68 104,19 192,67 172,51 162,09 130,89 Avant ,26 46,56 46,56 46,56 46,56 46,56 84,06 64,66 252,17 77,59 93,76 54,96 905,24 80,82 83,13 83,13 83,13 83,13 83,13 150,09 115,45 450,26 138,54 167,40 98, , ,31 18,62 27,93 37,24 46,56 54,41 57,94 98,98 105,10 114,45 45,26 91,82 129,06 156,99 175,62 184,93 222,43 232,68 426,91 405,52 394,18 334,70 Total Total Amortissements théoriques et amortissements réalisés Tableau 7 Valeur résiduelle actuelle du patrimoine En M / an Hyp. basse Hyp. haute Amortissements réalisés (M49) Valorisation à 610 /m La valeur résiduelle du patrimoine est de 334 M, soit une dépréciation de 63 % du réseau depuis sa construction. La fourchette d amortissement théorique est comprise entre 11,4 M et 15,1 M. L amortissement réellement effectué (4,9 M ) est largement inférieur à la valeur minimum de la fourchette définie. Les amortissements réalisés par les maîtres d ouvrage couvriraient entre 32 % et 42 % du besoin de renouvellement du patrimoine. La situation décrite dans cette hypothèse est plus alarmante. Amortissements théoriques Hyp. basse Hyp. haute Hauts-de-Seine ,1 4,7 6,6 Seine-Saint-Denis ,9 5,6 9,0 Val-de-Marne ,9 6,0 11,4 Dans les deux cas, il apparaît que les amortissements effectivement réalisés par les collectivités du Val-de- Marne sont en moyenne insuffisants pour compenser la dépréciation du réseau de collecte des eaux usées. Cette tendance peut faire craindre une augmentation du prix de la collecte dans les années à venir afin de générer une capacité de financement du renouvellement plus importante. À titre de comparaison, le tableau 7 cicontre contient les valeurs du patrimoine, des amortissements réels et des amortissements théoriques pour l ensemble des services de collecte de la petite couronne. L hypothèse haute correspond à une valorisation du patrimoine à 610 /ml, et l hypothèse basse à une valorisation à 320 /ml. Les services de collecte de la Seine- Saint-Denis doivent amortir au cours de la décennie actuelle entre 5,6 M et 9 M par an. Or d après les comptes administratifs étudiés sur les cinq dernières années, l amortissement constaté est de 3,9 M /an. Ainsi, actuellement, les communes de la Seine-Saint-Denis amortissent moins que ce qui serait

15 FINANCEMENT ET RENOUVELLEMENT DE LA COLLECTE DES EAUX USÉES - VAL-DE-MARNE 13 nécessaire. En outre, l amortissement calculé ci-dessus est fondé sur un amortissement effectué depuis le début du siècle. Or l amortissement n est obligatoire que depuis la Loi sur l eau de Les équipements installés avant cette date devraient faire l objet d un inventaire. Ce travail n a été réalisé que pour quelques services de collecte. Il est donc probable que les dotations annuelles aux amortissements de la majorité des communes ne soient pas suffisantes. Les services de collecte des Hauts-de- Seine devraient théoriquement amortir pour la décennie actuelle entre 4,7 M et 6,6 M /an. L amortissement actuel constaté est de 3,1 M /an. Il paraît donc insuffisant. En résumé, si l on ne considère que les calculs réalisés a partir de l hypothèse d une valorisation du réseau a 610 /ml, près des trois quarts (72 %) de l investissement initial devraient, en théorie, être totalement dépréciés dans les Hauts-de-Seine, près des deux tiers en Seine-Saint-Denis (60 %) et dans le Valde-Marne (63%). Les amortissements effectivement réalisés par les maîtres d ouvrage couvriraient moins de la moitié (47 %) de la dépréciation du patrimoine dans les Hauts-de-Seine, en Seine-Saint- Denis (43 %) et dans le Val-de-Marne (43 %). Ainsi donc, il semblerait que les efforts d amortissement et de renouvellement des équipements laissent de côté une part du patrimoine le plus ancien qui est censé être totalement déprécié et amorti. Le risque est donc grand de voir s accroître brutalement le besoin de financement lorsque ce patrimoine s avèrera effectivement obsolète. Les maîtres d ouvrage seraient alors placés devant l alternative d accroître leurs recettes (augmentation du prix de la collecte) ou de laisser se dégrader la qualité de la collecte des eaux usées. Des investissements de renouvellement insuffisants au regard du besoin de renouvellement Afin de maintenir à niveau et d améliorer leurs équipements, les maîtres d ouvrage doivent non seulement amortir leur patrimoine, mais également le renouveler. Le graphique ci-contre reprend les montants des investissements de renouvellement et réhabilitation réalisés par les maîtres d ouvrage de la collecte des trois départements de petite couronne sur la période du VII e programme AESN ( ). Ces montants sont comparés aux investissements théoriques que les collectivités devraient effectuer afin de maintenir à niveau le patrimoine existant. Pour évaluer ce montant, nous avons à nouveau travaillé avec les même valeurs hautes et basses que précédemment (610 /ml et 320 /ml). On observe que dans le cas d une valorisation du patrimoine à hauteur de 320 /ml, seules les collectivités des Hauts-de- Seine semblent investir suffisamment pour renouveler leur patrimoine. Si l on considère à présent une valorisation du patrimoine à hauteur de 610 /ml, la situation des services de collecte de petite couronne semble préoccupante puisque les investissements de renouvellement réalisés ne couvriraient en moyenne que 52 % des besoins théoriques de renouvellement dans les Hautsde-Seine, 42 % en Seine-Saint-Denis et 37 % dans le Val-de-Marne. Ces investissements de renouvellement insuffisants associés à des amortissements également insuffisants font craindre une augmentation du prix de la collecte dans les années à venir.

16 14 FINANCEMENT ET RENOUVELLEMENT DE LA COLLECTE DES EAUX USÉES - VAL-DE-MARNE Vers une augmentation du prix de la collecte? Il est possible d estimer les montants des investissements et des amortissements théoriques nécessaires pour assurer le maintien et l amélioration du patrimoine. En comparant ces montants à ceux constatés dans les comptes administratifs, il est possible d anticiper l évolution probable du prix de la collecte rapporté au mètre cube. La hausse moyenne calculée sur les communes des trois départements est d environ 30 %. Cependant, ce chiffre moyen reflète mal une grande variété de situations [graphique ci-contre]. Une bonne exploitation des réseaux ainsi que des investissements programmés et des amortissements permettent de conserver un prix de collecte des eaux usées acceptable, et de maîtriser l évolution de ce prix. Une bonne gestion courante des réseaux d assainissement ainsi qu une bonne gestion patrimoniale et comptable sont possibles tout en ayant un prix de la collecte non excessif. À l inverse, un mauvais entretien des réseaux associé à de faibles investissements et/ou amortissements se traduit par un prix de la collecte largement inférieur ou supérieur à la moyenne. Comparaison des méthodes d estimation des amortissements Données de la ville V. Tableau 8 Population Abonnés Linéaire réseau eaux usées (km) 79,7 Linéaire réseau eaux pluviales (km) 42 Linéaire réseau total (km) 121,7 Époque de pose des conduites Avant % Déc % Déc % Déc % Déc % Déc % Déc % Déc % Déc % Déc % Déc % Déc % Estimation du patrimoine de la Ville V. Tableau 9 Longueur du réseau Prix de référence 79,7 km 610 /ml Prix global Compte tenu des informations très précises fournies par la ville V concernant les dates de pose de son réseau et les matériaux utilisés, nous avons voulu tester deux méthodes alternatives de calcul des amortissements. La première méthode consiste à calculer les amortissements théoriques en fonction de la répartition de la pose du réseau de collecte au cours des décennies. La seconde prend en compte la durée de vie des matériaux utilisés. Nous avons ensuite comparé ces deux méthodes pour évaluer leur pertinence respective. Les données générales de la ville sont présentées dans le tableau 8 ci-contre. L estimation du patrimoine de la ville a été calculée en utilisant un coût de référence du mètre linéaire de 610. [tabl. 9]. Estimation de l amortissement à partir de la répartition de la pose du réseau au cours du temps Cette méthode a été décrite au chapitre précédent. Les résultats de l analyse par cette méthode d estimation sont présentés dans le tableau 10 page suivante. On peut remarquer que l amortissement théorique attendu au cours de cette décennie est de par an. La valeur résiduelle du patrimoine est de 25,2 M, soit une dépréciation totale de 48 % du réseau.

17 FINANCEMENT ET RENOUVELLEMENT DE LA COLLECTE DES EAUX USÉES - VAL-DE-MARNE 15 Estimation de l amortissement de la ville V. (première méthode) Valeur du réseau créé durant la période (M ) Longueur de réseau créé durant la période (km) Population nouvelle raccordée (hab.) Dépréciation théorique du réseau existant durant la période (M ) Valeur résiduelle, déduction faite de la dépréciation (M ) Avant ,00 0,97 0,97 0,97 0,97 0,97 4,86 0,00 24,31 0,00 0,00 14,59 48,6 0,00 1,59 1,59 1,59 1,59 1,59 7,97 0,00 39,85 0,00 0,00 23,91 79, ,00 0,00 0,19 0,39 0,58 0,78 0,97 1,38 1,28 6,04 5,94 5,83 0,00 0,97 1,75 2,33 2,72 2,92 6,81 5,43 28,46 22,42 16,48 25,23 Tableau 10 Total Estimation de l amortissement à partir de la durée de vie des matériaux Cette méthode consiste à répartir la valeur du patrimoine en fonction des pourcentages de matériaux présents et de la déprécier en fonction de leur durée de vie respective. Les données concernant les matériaux dans le réseau de la ville V. sont présentées dans le tableau 11. Estimation de l amortissement de la ville V. (seconde méthode) Estimations Amiante ciment % Longueur de réseau Valeur du patrimoine (M ) Durée de vie actuelle % usure Dépréciation ( ) Tableau 12 Valeur résiduelle (M ) 4 3,19 1, , ,41 Béton 50 39,85 24, , ,85 Brique 0 0,00 0, ,56 0 0,00 Fonte 10 7,97 4, , ,57 Grès 30 23,91 14, , ,42 Pierre 1 0,80 0, , ,21 PVC 5 3,99 2, , ,41 Total ,7 48, ,87 Tableau 11 Matériaux Date moyenne de pose observée Durée de vie (années) PVC Amiante-ciment Fonte Brique Pierre Grès Béton * Source : Le patrimoine en canalisations d AEP en France, ministère de l Aménagement du territoire et de l Environnement, 2002). À partir de ces données, il a été possible de calculer l amortissement actuel de la ville [tabl. 12]. On peut voir que l amortissement théorique en 2006 est de Les valeurs des estimations de l amortissement par an pour la ville V. sont de avec la première méthode et de avec la seconde. Ces valeurs sont suffisamment proches pour conclure que la méthode de l estimation des amortissements par la durée de vie des matériaux peut être utilisée dans ce type d enquête. La principale contrainte de cette méthode est l acquisition de données sur la composition en matériaux des réseaux. En effet, rares sont les services disposant de renseignements détaillés et précis sur ces variables. Les valeurs réelles des amortissements de la ville V. constatés dans les comptes administratifs sont données dans le tableau 13. L amortissement moyen de la ville est de ,88 sur la période Cette valeur est inférieure de 48 % aux amortissements théoriques calculés précédemment. Cet exemple illustre la situation d amortissement insuffisant décrite au chapitre précédent. Une augmentation du prix de la collecte semble donc à prévoir si le besoin de renouvellement, et donc le besoin de financement, s accroissent brutalement. Amortissements réels de la ville V Compte 68-amortissement , , , , ,24 Tableau 13

18 16 FINANCEMENT ET RENOUVELLEMENT DE LA COLLECTE DES EAUX USÉES - VAL-DE-MARNE Annexe 1 DESCRIPTION DES DÉPARTEMENTS DE LA PETITE COURONNE Les départements de la petite couronne d Île de France sont nés le 1 er janvier 1968, en application de la loi du 10 juillet Issus du remodelage des anciens départements de la Seine et de la Seineet-Oise, les Hauts-de-Seine, la Seine- Saint-Denis et le Val-de-Marne entourent la capitale. Le Val-de-Marne compte 47 communes réparties sur 245 km 2. C est le plus vaste, mais aussi le moins peuplé, des départements de la petite couronne. Plutôt proche par ses caractéristiques de la Seine- Saint-Denis, il se différencie nettement des Hauts-de-Seine, département bien plus urbain. sont les canaux (canal de l Ourcq, canal Saint-Denis, canal de Chelles) qui sont les principaux cours d eau. Dans le Val-de-Marne, la Marne s ajoute à la Seine pour partager le territoire en trois unités, les deux cours d eau confluant à Charenton-le-Pont. La plupart des autres rivières et rus sont canalisés, en rivière ou en égouts, comme la Morée en Seine-Saint-Denis ou la Bièvre dans le Val-de-Marne. Dans ce département, l eau joue un rôle relativement important avec des étangs (Créteil, Valenton), des bases de loisirs sur la Seine et la Marne, le port de Bonneuilsur-Marne, etc. Superficie Population Évolution Densité Communes Logements Entreprises km2 hab. (2004) hab./km2 Nombre Nbr 1999 Nbr 1999 Val-de-Marne ,2 % Hauts-de-Seine ,3 % Seine-Saint-Denis ,6 % Contexte géographique L altitude moyenne des trois départements est d une cinquantaine de mètres, avec une plaine alluviale centrée sur Paris et des reliefs calacaires plus vallonnés en périphérie : 126 m à Villejuif dans le Val-de-Marne, 150 m à Montfermeil en Seine-Saint-Denis, 180 m à Vaucresson dans les Hauts-de-Seine. Contexte hydrographique La Seine joue un rôle majeur dans la petite couronne, mais à des degrés divers selon les départements. Essentielle pour les Hauts de Seine qu elle parcourt sur 36 km en deux larges méandres, elle est beaucoup plus discrète pour la Seine- Saint-Denis. Pour ce département, ce Données démographiques Le nombre d habitants est sensiblement le même dans les trois départements, celui du Val-de-Marne étant un peu en retrait. La carte des densités de population par commune présentée ci-contre montre bien la distribution concentrique de la population, depuis la banlieue parisienne jusqu aux zones périurbaines, à défaut d être vraiment rurales. Dans le Val-de-Marne, par exemple, la commune la moins peuplée (Périgny) compte tout de même plus de habitants et celle qui présente la plus faible densité de population (Santeny) affiche près de 320 hab./km2, soit le triple de la densité nationale.

19 FINANCEMENT ET RENOUVELLEMENT DE LA COLLECTE DES EAUX USÉES - VAL-DE-MARNE 17 D une manière générale, les densités de population sont élevées, majoritairement supérieures à hab / km2. Le tissu urbain est dense. Sur les trois départements, la majorité des communes compte entre et habitants. Seule la commune de Marnes-la-Coquette, dans les Hauts-de- Seine, a une population inférieure habitants). Les communes les plus importantes (plus de habitants) sont Créteil, dans le Val-de-Marne ; Montreuil, Saint-Denis et Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis ; Boulogne-Billancourt et Nanterre, dans les Hauts-de-Seine.

20 18 FINANCEMENT ET RENOUVELLEMENT DE LA COLLECTE DES EAUX USÉES - VAL-DE-MARNE Annexe 2 ORGANISATION ET GESTION DES SERVICES D ASSAINISSEMENT À l échelle communale Dans chaque commune, les eaux usées sont collectées auprès des usagers domestiques et non domestiques par des réseaux communaux. Ces réseaux sont unitaires ou séparatifs selon la commune ou les quartiers. Ils acheminent ensuite les eaux usées jusqu aux réseaux départementaux. L expression de «collecte des eaux usées» est employée pour les réseaux d assainissement communaux. À l échelle départementale Les réseaux départementaux réalisent majoritairement le transport des effluents collectés par les communes jusqu aux grands réseaux du Syndicat interdépartemental pour l assainissement de l agglomération parisienne (SIAAP). Il faut cependant noter qu il existe de nombreux branchements de particuliers et d entreprises sur les réseaux départementaux. Ce nombre est, par exemple, estimé à environ en Seine-Saint-Denis. Le conseil général des Hauts-de-Seine a délégué, le 1 er janvier 1994, l exploitation de son réseau à la SEVESC, alors que celui de Seine-Saint-Denis est géré en régie par la Direction des eaux et de l assainissement de Seine-Saint-Denis (DEA93). Dans le Val-de-Marne, la gestion des réseaux de transport dépend du conseil général qui a également un rôle de conseiller auprès des industriels exploitant des stations de traitement par le biais de son SATESE (Service d assistance technique aux stations d épuration). À l échelle interdépartementale Enfin, le SIAAP récupère les eaux usées des départements via de grands émissaires afin de les traiter dans les stations d épuration d Achères (Seine-Aval), de Colombes (Seine-Centre) ou de Noisy-le- Grand (Marne aval). Le syndicat partage les grands transports d effluents avec les départements de la Seine-Saint-Denis, des Hauts-de-Seine et du Val-de-Marne mais il est totalement en charge de l épuration finale des effluents. Créé en 1970, le SIAAP transporte et épure chaque jour 3 millions de m 3 d eaux usées produits par plus de 8 millions d habitants répartis sur Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et 180 communes du reste de l Île-de-France. L expression de «transport des eaux usées» est donc employée pour les réseaux départementaux et interdépartementaux appartenant respectivement aux départements de la petite couronne et au SIAAP.

BUDGET ANNEXE DE L ASSAINISSEMENT

BUDGET ANNEXE DE L ASSAINISSEMENT BUDGET ANNEXE DE L ASSAINISSEMENT Le service de l assainissement est un service public à caractère industriel et commercial, soumis à la comptabilité M4 différente de la comptabilité M14 applicable au

Plus en détail

ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT.

ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT. ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT. -=-=-=- L étude porte sur la situation à la clôture de l exercice 2 (se reporter au compte administratif de 2). Il n est pas tenu compte du budget annexe du

Plus en détail

RAPPORT D OBSERVATIONS DEFINITIVES SUR LES COMPTES ET LA GESTION DE LA COMMUNE DE TARBES

RAPPORT D OBSERVATIONS DEFINITIVES SUR LES COMPTES ET LA GESTION DE LA COMMUNE DE TARBES CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES DE MIDI-PYRENEES --- N/Réf. : GO10 329 01 RAPPORT D OBSERVATIONS DEFINITIVES SUR LES COMPTES ET LA GESTION DE LA COMMUNE DE TARBES Exercices 2003 à 2009 22 5.3 Les renégociations

Plus en détail

COMMUNE DE SALINS-LES-BAINS

COMMUNE DE SALINS-LES-BAINS COMMUNE DE SALINS-LES-BAINS Principaux enseignements de l audit financier réalisé en octobre 2014 26 JANVIER 2015 4 rue Galilée 75782 PARIS cedex 16 Tél. : 01 43 06 08 10 Web : www.cabinetmichelklopfer.fr

Plus en détail

Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart

Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart Ville de Clamart PARTENAIRES Finances Locales Avril 2015 Ville de Clamart 1 Présentation de PARTENAIRES Finances Locales PARTENAIRES Finances Locales

Plus en détail

Madame la Maire, Je vous prie d agréer, Madame la Maire, l expression de ma considération la plus distinguée.

Madame la Maire, Je vous prie d agréer, Madame la Maire, l expression de ma considération la plus distinguée. La Présidente Lyon, le 22 Juillet 2013 N Recommandée avec A.R. REF : ma lettre n 508 du 20 juin 2013 P.J. : 1 Madame la Maire, Par lettre citée en référence, je vous ai communiqué le rapport d observations

Plus en détail

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes

TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes TAXES & PARTICIPATIONS : quelques outils à la disposition des communes La loi n 2000-1028 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbain, dite «loi SRU», avait instauré une participation

Plus en détail

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004 Service de l Eau Potable Année 2004 1 Ville de VENELLES Comptes rendus d activités Techniques et financières du Service de l Eau Potable Destinataire : Monsieur le Maire de la commune de VENELLES (13770)

Plus en détail

DOL DE BRETAGNE ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2011

DOL DE BRETAGNE ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2011 DOL DE BRETAGNE ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2011 Février 2011 1 LES ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2011 1. L EVOLUTION DU BUDGET DE FONCTIONNEMENT 2. L ENDETTEMENT 3. LES PERSPECTIVES POUR LES ANNEES A VENIR 4.

Plus en détail

OPERATIONS NON BUDGETAIRES

OPERATIONS NON BUDGETAIRES OPERATIONS NON BUDGETAIRES 1 Dotation ou apport 2 Affectation services non dotés de la personnalité morale 3 Affectation services dotés de la personnalité morale 4 Désaffectation ou retour d un bien affecté

Plus en détail

SIVOM DE LA VALLEE DU CADY PRESENTATION DU BUDGET PRIMITIF 2015

SIVOM DE LA VALLEE DU CADY PRESENTATION DU BUDGET PRIMITIF 2015 SIVOM DE LA VALLEE DU CADY PRESENTATION DU BUDGET PRIMITIF 2015 PREAMBULE 1) POUR LA PREMIÈRE FOIS EN 2015, LE BUDGET M49 DES SERVICES EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT EST VOTÉ EN HORS TAXES. PAR CONSÉQUENT,

Plus en détail

Office International de l'eau

Office International de l'eau Office International de l'eau Etude de calcul de la récupération des coûts des services liés à l utilisation de l eau pour les bassins hydrographiques français en application de la directive cadre sur

Plus en détail

IMMOBILIER D ENTREPRISE

IMMOBILIER D ENTREPRISE La transformation de bureaux en logements : un premier bilan PAR BRIGITTE JOUSSELLIN 1 Entre 1994 et 1998, plus de 500 000 m 2 de surfaces d activités ont été transformées en logements, permettant de résorber

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Optimisez la gestion financière de votre association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône Alpes) Les associations vivent et se développent dans un contexte

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE. Du provisionnement des emprunts à risques

GUIDE PRATIQUE. Du provisionnement des emprunts à risques Ministère de l Égalité des territoires et du Logement Ministère de l Économie et des Finances GUIDE PRATIQUE Du provisionnement des emprunts à risques Application aux Offices Publics de l Habitat à comptabilité

Plus en détail

Conseil économique et social

Conseil économique et social NATIONS UNIES E Conseil économique et social Distr. GÉNÉRALE ECE/CES/GE.20/2008/3 12 février 2008 FRANÇAIS Original: ANGLAIS COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L EUROPE CONFÉRENCE DES STATISTICIENS EUROPÉENS Réunion

Plus en détail

Unité territoriale Dordogne 94, rue du Grand Prat - 19600 Saint-Pantaléon-de-Larche Tél : 05 55 88 02 00

Unité territoriale Dordogne 94, rue du Grand Prat - 19600 Saint-Pantaléon-de-Larche Tél : 05 55 88 02 00 Date d ouverture de l appel à projet : 1er octobre 2015 Date limite d envoi des dossiers de candidatures : 31 janvier 2016 Pour toutes questions : Délégation du bassin Atlantique-Dordogne Unité territoriale

Plus en détail

Sommaire INTRODUCTION... 2. 1/ Le contexte général de la commune...3. 2/ L état des réseaux...3. 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration...

Sommaire INTRODUCTION... 2. 1/ Le contexte général de la commune...3. 2/ L état des réseaux...3. 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration... 1 Sommaire INTRODUCTION... 2 1/ Le contexte général de la commune...3 2/ L état des réseaux...3 3/ Le diagnostic des ouvrages d épuration...3 4/ Les solutions retenues par la commune...5 CONCLUSION Carte

Plus en détail

Les temps forts de l année 2000. Les grandes masses budgétaires 1995-2000. Les résultats de la politique financière. La dette régionale et le bilan

Les temps forts de l année 2000. Les grandes masses budgétaires 1995-2000. Les résultats de la politique financière. La dette régionale et le bilan S O M M A I R E Les temps forts de l année 2000 Les grandes masses budgétaires 1995-2000 L équilibre financier 2000 et les dépenses par secteurs d intervention Les résultats de la politique financière

Plus en détail

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES ANNEXES L ISTE DES ANNEXES ANNEXE I : ANNEXE II : ANNEXE III : ANNEXE IV : ÉVOLUTION DES DEPENSES DES COMMUNES ET DES EPCI DE 2006 A 2013 OUTILS JURIDIQUES DE MUTUALISATION A DISPOSITION DES ACTEURS LOCAUX

Plus en détail

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2009

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2009 LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2009 4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES 4-1 Les comptes des collectivités territoriales et de leurs groupements à fiscalité propre 54 4-2 Les comptes des communes

Plus en détail

MERLIN GESTION PATRIMONIALE. Groupe GESTION PATRIMONIALE. Définition d un programme de renouvellement

MERLIN GESTION PATRIMONIALE. Groupe GESTION PATRIMONIALE. Définition d un programme de renouvellement Groupe MERLIN Une tradition d innovations au service des hommes GESTION PATRIMONIALE GESTION PATRIMONIALE Définition d un programme de renouvellement Indépendance - Expériences - Expertises - Proximité

Plus en détail

CdC du Pays bellêmois Conseil 25-02-15 Compte Administratif 2014 BUDGET GÉNÉRAL. Compte Administratif 2014

CdC du Pays bellêmois Conseil 25-02-15 Compte Administratif 2014 BUDGET GÉNÉRAL. Compte Administratif 2014 BUDGET GÉNÉRAL Compte Administratif 2014 SECTION DE FONCTIONNEMENT DEPENSES CA 2013 CA 2014 Alloué Réalisé Alloué Réalisé 011 Charges à caractère général 445 615 424 289,55 448 291 411 184,65 012 Charges

Plus en détail

LA GESTION DES EVENEMENTS PLUVIEUX

LA GESTION DES EVENEMENTS PLUVIEUX SMART WATER NETWORKS LA GESTION DES EVENEMENTS PLUVIEUX Les défis posés au gestionnaire du système d assainissement La sécurité des biens et des personnes Anticiper et limiter les risques de débordements

Plus en détail

A propos de l Audit des finances communales

A propos de l Audit des finances communales A propos de l Audit des finances communales (évoqué lors du Conseil municipal de septembre 2014) A la demande de la majorité municipale, un audit a été commandité auprès du cabinet FCL. Les conclusions

Plus en détail

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF Bases juridiques et dernières évolutions règlementaires Séminaire des animateurs territoriaux, le 26 juin 2012 Ludiana KORTH, chargée d étude juridique

Plus en détail

Enquête 2013-2014 sur les ressources numériques en bibliothèque publique

Enquête 2013-2014 sur les ressources numériques en bibliothèque publique Enquête 2013-2014 sur les ressources numériques en bibliothèque publique Ministère de la Culture et de la Communication Direction générale des médias et des industries culturelles Service du livre et de

Plus en détail

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2011

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2011 LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2011 4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES 4-1 Les comptes des collectivités territoriales et de leurs groupements à fiscalité propre 54 4-2 Les comptes des communes

Plus en détail

ETUDE SUR LE PRIX DE MARCHE DE L IMMOBILIER D ENTREPRISE EN ZONES RURALES FRAGILES

ETUDE SUR LE PRIX DE MARCHE DE L IMMOBILIER D ENTREPRISE EN ZONES RURALES FRAGILES ETUDE SUR LE PRIX DE MARCHE DE L IMMOBILIER D ENTREPRISE EN ZONES RURALES FRAGILES SYNTHESE JUILLET 2004 DATAR - AATEC / ARGUYL - 2-29/07/04 OBJECTIF ET CONTEXTE L immobilier d entreprise est un enjeu

Plus en détail

Audit financier rétro-prospectif 2009-2018

Audit financier rétro-prospectif 2009-2018 Audit financier rétro-prospectif 2009-2018 Commune de Pierre-Olivier Hofer Directeur associé Ludivine Louette Consultante Toulouse, le 20 mai 2014 E14-0514 EXFILO Tél : 01.83.62.86.35 Fax : 01.83.62.86.34

Plus en détail

CPOM 2013-2018. Guide méthodologique d élaboration et de suivi des contrats pluriannuels d objectifs et de moyens en Ile-de-France

CPOM 2013-2018. Guide méthodologique d élaboration et de suivi des contrats pluriannuels d objectifs et de moyens en Ile-de-France CPOM 2013-2018 Guide méthodologique d élaboration et de suivi des contrats pluriannuels d objectifs et de moyens en Ile-de-France FICHE D AIDE AU DIAGNOSTIC ET A LA NEGOCIATION Annexe 2 Moyens Volet 3

Plus en détail

LES ÉTABLISSEMENTS PUBLICS LOCAUX (E.P.L.) SITUES HORS DU CHAMP DE L INTERCOMMUNALITE

LES ÉTABLISSEMENTS PUBLICS LOCAUX (E.P.L.) SITUES HORS DU CHAMP DE L INTERCOMMUNALITE LES ÉTABLISSEMENTS PUBLICS LOCAUX (E.P.L.) SITUES HORS DU CHAMP DE L INTERCOMMUNALITE Les centres communaux d action sociale 2 (CCAS) Ils ont vocation à fournir des prestations d action sociale en nature

Plus en détail

Glossaire : définitions des termes utilisés dans les fiches sur les indicateurs de performance

Glossaire : définitions des termes utilisés dans les fiches sur les indicateurs de performance Glossaire : définitions des termes utilisés dans les fiches sur les indicateurs de performance Au sens des fiches de définition des indicateurs de performance : 1. Parties prenantes Autorité organisatrice

Plus en détail

LES MODIFICATIONS DE L INSTRUCTION M 14 ET M 4

LES MODIFICATIONS DE L INSTRUCTION M 14 ET M 4 Décembre 2003 Département Finances Développement Économique LES MODIFICATIONS DE L INSTRUCTION M 14 ET M 4 APPLICABLES A COMPTER DU 1 ER JANVIER 2004 Le Comité de Finances Locales, lors de sa séance du

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

SECRÉTARIAT D ETAT CHARGE DU BUDGET. publique. Le Ministre de l Intérieur,

SECRÉTARIAT D ETAT CHARGE DU BUDGET. publique. Le Ministre de l Intérieur, MINISTÈRE DE L ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE L INDUSTRIE SECRÉTARIAT D ETAT CHARGE DU BUDGET MINISTÈRE DE L INTÉRIEUR Direction du Trésor Direction de la Comptabilité publique Direction générale des collectivités

Plus en détail

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2010

4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2010 LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2010 4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES 4-1 Les comptes des collectivités territoriales et de leurs groupements à fiscalité propre 54 4-2 Les comptes des communes

Plus en détail

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE Michel MOUILLART Directeur Scientifique de l Observatoire de l Endettement des Ménages

Plus en détail

Trébeurden Synthèse financière

Trébeurden Synthèse financière Jeudi 27 juin 2013 Trébeurden Synthèse financière Yvan Pellé Réunion publique Méthodologie (1) 2 Charges courantes ( personnel, fluides, entretien, contrats..) Excédent brut courant Produits courants (impôts,

Plus en détail

Consolidation du budget l Etat répercussions sur le secteur communal. Prise de position du SYVICOL

Consolidation du budget l Etat répercussions sur le secteur communal. Prise de position du SYVICOL mc14 036 Consolidation du budget l Etat répercussions sur le secteur communal Prise de position du SYVICOL Suite à la réunion du Conseil supérieur des finances communales du 20 mai 2014, le SYVICOL souhaite

Plus en détail

Préavis No 22-2006 au Conseil communal

Préavis No 22-2006 au Conseil communal VILLE DE PULLY Municipalité Direction Administration générale, finances et affaires culturelles Préavis No 22-2006 au Conseil communal Fixation du plafond d endettement et du plafond pour les cautionnements

Plus en détail

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude localnova OBS Observatoire des finances locales des Petites Villes de France novembre # Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude financière prospective

Plus en détail

L'analyse de la structure financière

L'analyse de la structure financière 2 L'analyse de la structure financière Les différentes conceptions La structure financière d une entreprise dépend principalement des contraintes technico-économiques liées à la nature des activités développées

Plus en détail

Territoires et Finances

Territoires et Finances Territoires et Finances Étude sur les finances des communes et des intercommunalités Bilan 2 14 et projections 215-217 214 : une forte baisse de l épargne brute et des investissements qui cristallisent

Plus en détail

La Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes. Le Ministre des finances et des comptes publics

La Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes. Le Ministre des finances et des comptes publics Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Direction Générale de l Offre de Soins Sous-direction du pilotage de la performance des acteurs de l offre de soins Bureau de l efficience

Plus en détail

Présentation des termes et ratios financiers utilisés

Présentation des termes et ratios financiers utilisés [ annexe 3 Présentation des termes et ratios financiers utilisés Nous présentons et commentons brièvement, dans cette annexe, les différents termes et ratios financiers utilisés aux chapitres 5, 6 et 7.

Plus en détail

Alerte. «Les Organisations Syndicales doivent établir des comptes annuels pour 2009 ainsi que des comptes consolidés»

Alerte. «Les Organisations Syndicales doivent établir des comptes annuels pour 2009 ainsi que des comptes consolidés» Alerte «Les Organisations Syndicales doivent établir des comptes annuels pour 2009 ainsi que des comptes consolidés» La loi du 20 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps

Plus en détail

RAPPORT ANNUEL SUR LE PRIX ET LA QUALITE DU SERVICE PUBLIC D ASSAINISSEMENT COLLECTIF

RAPPORT ANNUEL SUR LE PRIX ET LA QUALITE DU SERVICE PUBLIC D ASSAINISSEMENT COLLECTIF RAPPORT ANNUEL SUR LE PRIX ET LA QUALITE DU SERVICE PUBLIC D ASSAINISSEMENT COLLECTIF Exercice 2008 1 Conformément au décret n 95-635 du 06 mai 1995 mod ifié. Les données techniques contenues dans ce rapport

Plus en détail

Chasse-sur-Rhône 2014-2020 REUNION PUBLIQUE JEUDI 30 OCTOBRE 2014. Salle Jean MARION

Chasse-sur-Rhône 2014-2020 REUNION PUBLIQUE JEUDI 30 OCTOBRE 2014. Salle Jean MARION Chasse-sur-Rhône 2014-2020 REUNION PUBLIQUE JEUDI 30 OCTOBRE 2014 Salle Jean MARION Chasse-sur-Rhône 2014-2020 Claude BOSIO Maire de Chasse-sur-Rhône Vice-président de ViennAgglo VILLE DE CHASSE-SUR-RHONE

Plus en détail

Note sur la simplification de l instruction budgétaire et comptable M14

Note sur la simplification de l instruction budgétaire et comptable M14 Note sur la simplification de l instruction budgétaire et comptable M14 L instruction budgétaire et comptable M14 est appliquée aux collectivités locales depuis 1997 soit bientôt près de dix ans. Elle

Plus en détail

Pérennisation de l entreprise. Participation au contrôle de gestion

Pérennisation de l entreprise. Participation au contrôle de gestion btsag.com 1/15 26/09/2011 Pérennisation de l entreprise Auteur : C. Terrier; mailto:webmaster@btsag.com ; http://www.btsag.com Utilisation: Reproduction libre pour des formateurs dans un cadre pédagogique

Plus en détail

Focus. Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage

Focus. Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage Focus Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage Introduction Le travailleur qui devient chômeur et qui est admissible sur base de prestations de travail se voit, en application du principe

Plus en détail

Dans un premier temps, le travail qui a été mené consiste à partir de l existant afin d être en mesure de comparer ce qui est comparable.

Dans un premier temps, le travail qui a été mené consiste à partir de l existant afin d être en mesure de comparer ce qui est comparable. Réunion du 12 mai 2011 1 Premiers éléments de caractérisation financière du territoire Dans un premier temps, le travail qui a été mené consiste à partir de l existant afin d être en mesure de comparer

Plus en détail

VILLE DE SAINT-DIE-DES- VOSGES

VILLE DE SAINT-DIE-DES- VOSGES Département des Vosges VILLE DE SAINT-DIE-DES- VOSGES AVENANT N 7 AU CAHIER DES CHARGES POUR L EXPLOITATION PAR AFFERMAGE DU SERVICE PUBLIC DE L ASSAINISSEMENT 1/19 Décembre 2012 Entre les soussignées

Plus en détail

NOR : DEV O 08 1 5 9 0 7 C

NOR : DEV O 08 1 5 9 0 7 C REPUBLIQUE FRANCAISE MINISTERE DE L ECOLOGIE, DE L ENERGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE DIRECTION DE L'EAU Sous-Direction de l'action territoriale, De la directive cadre

Plus en détail

«Mécanismes» et contraintes budgétaires

«Mécanismes» et contraintes budgétaires Ville de Viry-Châtillon / Bilan 2008 2013 et prospective financière 2014-2020 Intervention du 25 septembre 2014 87 rue St-Lazare I 75009 Paris Tél. 01 55 34 40 00 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : fcl@fcl.fr

Plus en détail

Le Président, Bordeaux, le 15 septembre 2011

Le Président, Bordeaux, le 15 septembre 2011 Le Président, Bordeaux, le 15 septembre 2011 Références à rappeler : CM/JPR/RODII/064 036 931 Monsieur le Directeur, Par lettre du 21 janvier 2011, vous avez été informé que la chambre régionale des comptes

Plus en détail

Guide comptable. Les inscriptions comptables

Guide comptable. Les inscriptions comptables Guide comptable Les inscriptions comptables les ressources d emprunt Les emprunts sont exclusivement destinés à financer des investissements, qu'il s'agisse d'un équipement spécifique ou d'un ensemble

Plus en détail

PRÉAVIS N 53 AU CONSEIL COMMUNAL

PRÉAVIS N 53 AU CONSEIL COMMUNAL PRÉAVIS N 53 AU CONSEIL COMMUNAL Patrimoine immobilier communal Demande d un crédit de CHF 892 000.- TTC pour l établissement d une expertise technique systématique Délégué municipal : M. Claude Uldry

Plus en détail

DEPARTEMENT DES INSTITUTIONS ET DES RELATIONS EXTERIEURES

DEPARTEMENT DES INSTITUTIONS ET DES RELATIONS EXTERIEURES DEPARTEMENT DES INSTITUTIONS ET DES RELATIONS EXTERIEURES Service des communes et des relations institutionnelles Autorité cantonale de surveillance des finances communales (ASFICO) RECOMMANDATIONS EN

Plus en détail

DEBAT D ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2015

DEBAT D ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2015 DEBAT D ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2015 BUDGET COMMUNE La tenue du débat d orientations budgétaires est obligatoire dans les régions, les départements, les communes de plus de 3 500 habitants, leurs établissements

Plus en détail

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local?

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Le 3 juillet 2014 Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Guy Gilbert * et Alain Guengant ** Les résultats qui suivent sont obtenus sous l hypothèse que les comportements

Plus en détail

Commune de Bourcefranc-le- Chapus: Audit financier. Conseil Municipal du 22 juillet 2014

Commune de Bourcefranc-le- Chapus: Audit financier. Conseil Municipal du 22 juillet 2014 Commune de Bourcefranc-le- Chapus: Audit financier Conseil Municipal du 22 juillet 2014 Eléments de cadrage de la situation financière de la Commune de Bourcefranc-le- Chapus Les soldes intermédiaires

Plus en détail

Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc?

Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc? Séminaire du 17 octobre 2014 «La gestion des milieux aquatiques dans la loi MAPTAM et le SAGE : quels enjeux pour la Baie de Saint Brieuc?» Le Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) de la baie

Plus en détail

p. 4-5 p. 6-7 p. 8-9 p. 10-11

p. 4-5 p. 6-7 p. 8-9 p. 10-11 L eau est une ressource essentielle partagée par tous. Elle est indispensable à l équilibre des écosystèmes, au développement durable et à notre survie même. L eau fait partie des préoccupations prioritaires

Plus en détail

La gestion des services publics d eau et d assainissement

La gestion des services publics d eau et d assainissement COUR DES COMPTES La gestion des services publics d eau et d assainissement Rapport public particulier décembre 2003 Synthèse Aver tissement La Cour des comptes publie, sous la forme d un fascicule séparé,

Plus en détail

Fiscalité du Grand Paris

Fiscalité du Grand Paris Fiscalité du Grand Paris Afin de financer le projet du métro automatique du Grand Paris Express et le plan de mobilisation pour les transports d IdF, l Etat a décidé de prélever de nouvelles recettes fiscales

Plus en détail

PARTICIPATION POUR VOIE ET RESEAUX

PARTICIPATION POUR VOIE ET RESEAUX Fiche n 15 Loi URBANISME ET HABITAT PARTICIPATION POUR VOIE ET RESEAUX Situation avant la loi urbanisme et habitat : Depuis la loi S.R.U., le conseil municipal pouvait instituer une participation pour

Plus en détail

PAYS BEAUME-DROBIE FINANCES INTERCOMMUNALES COMMUNAUTÉ DE COMMUNES

PAYS BEAUME-DROBIE FINANCES INTERCOMMUNALES COMMUNAUTÉ DE COMMUNES COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PAYS BEAUME-DROBIE FINANCES INTERCOMMUNALES contact : Sophie Blanc - responsable administrative 04 75 89 80 80 - fax : 04 75 89 80 98 - La Chastelanne 07260 Joyeuse administration@pays-beaumedrobiefr

Plus en détail

DOCUMENT DE TRAVAIL : ENQUÊTE ANNUELLE SUR LES DANS LES PME DE SEINE-SAINT SAINT DENIS (Données 2012)

DOCUMENT DE TRAVAIL : ENQUÊTE ANNUELLE SUR LES DANS LES PME DE SEINE-SAINT SAINT DENIS (Données 2012) Février 2014 DOCUMENT DE TRAVAIL : ENQUÊTE ANNUELLE SUR LES MOUVEMENTS D EMPLOI D DANS LES PME DE SEINE-SAINT SAINT DENIS (Données 2012) Délégation au DéveloppementD Économique, à l Emploi, à la Formation

Plus en détail

LES CONTRATS D ENTRETIEN ET D EXPLOITATION DE CHAUFFAGE J-M R. D-BTP

LES CONTRATS D ENTRETIEN ET D EXPLOITATION DE CHAUFFAGE J-M R. D-BTP LES CONTRATS D ENTRETIEN ET D EXPLOITATION DE CHAUFFAGE J-M R. D-BTP 2006 1 Généralités Terminologie Les solutions pour le client Les marchés La prestation L évaluation des postes Les entreprises Durée

Plus en détail

ANALYSE FINANCIERE DES COMPTES ANNEXES D EAU ET D ASSAINISSEMENT DE LA CAB!

ANALYSE FINANCIERE DES COMPTES ANNEXES D EAU ET D ASSAINISSEMENT DE LA CAB! ANALYSE FINANCIERE DES COMPTES ANNEXES D EAU ET D ASSAINISSEMENT DE LA CAB! 16 septembre 2014 Caroline GRAOUER & Christian ESCALLIER Cabinet Michel Klopfer 6 bis, rue de Larminat 75015 Paris Tél. : 01

Plus en détail

Isabelle KEBE Tél. 01 55 34 40 28 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : ikebe@fcl.fr

Isabelle KEBE Tél. 01 55 34 40 28 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : ikebe@fcl.fr Isabelle KEBE Tél. 01 55 34 40 28 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : ikebe@fcl.fr Jean-Christophe BERGE Tél : 01 55 34 40 13 I Fax 01 40 41 00 95 Mail : jcberge@fcl.fr Ville de Gisors 24 juin 2014 87 rue St-Lazare

Plus en détail

B - La lecture du bilan

B - La lecture du bilan 8.2 La lecture des comptes annuels B - La lecture du bilan Référence Internet Saisissez la «Référence Internet» dans le moteur de recherche du site www.editions-tissot.fr pour accéder à ce chapitre actualisé

Plus en détail

Evolution des risques sur les crédits à l habitat

Evolution des risques sur les crédits à l habitat Evolution des risques sur les crédits à l habitat n 5 février 2012 1/17 SOMMAIRE 1. PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DE LA PRODUCTION... 4 2. ANALYSE DÉTAILLÉE DES INDICATEURS DE RISQUE... 8 2.1 Montant moyen

Plus en détail

Enquête sur les investissements dans l industrie

Enquête sur les investissements dans l industrie Note Méthodologique Dernière mise à jour : 30-08-2010 Enquête sur les investissements dans l industrie Avertissement : depuis mai 2010, les résultats de l enquête trimestrielle sur les investissements

Plus en détail

LA COMPTABILITE MATIERE

LA COMPTABILITE MATIERE INFORMATIONS CONSEIL ET ASSISTANCE AUX E.P.L.E. DE LA GUADELOUPE LA COMPTABILITE MATIERE S O M M A I R E 1 - Rappel des dispositions réglementaires page 2 2 - Modalités de mise en œuvre de la comptabilité

Plus en détail

BUDGETS PRIMITIFS 2015

BUDGETS PRIMITIFS 2015 BUDGETS PRIMITIFS 215 Communauté d Agglomération de la Vallée de la Marne 1/ Budget principal 2/ Assainissement 17/2/215 1 Contexte Un environnement territorial contraint dans un contexte économique tendu

Plus en détail

service des réseaux D assainissement : mettre en place une stratégie efficace Quels sont les enjeux d une bonne gestion PAtrimoniALe des réseaux

service des réseaux D assainissement : mettre en place une stratégie efficace Quels sont les enjeux d une bonne gestion PAtrimoniALe des réseaux Les cahiers Supplément technique du magazine eau service N 6 / novembre 2010 Eau service gestion PATRIMoniALE des réseaux D assainissement : mettre en place une stratégie efficace P. 2 Quels sont les enjeux

Plus en détail

INTERVENIR SUR LE BATI ANCIEN

INTERVENIR SUR LE BATI ANCIEN I - Données Générales INTERVENIR SUR LE BATI ANCIEN Rivalités entre réhabilitation, restauration et rénovation Au cours des dernières années, d'importantes études ont été entreprises dans les quartiers

Plus en détail

Initiation à la Comptabilité

Initiation à la Comptabilité Bertrand LEMAIRE http://www.bertrandlemaire.com Initiation à la Comptabilité Document sous licence Creative Commons L auteur autorise l impression et l utilisation gratuites de ce document dans un cadre

Plus en détail

DISCOUNTED CASH-FLOW

DISCOUNTED CASH-FLOW DISCOUNTED CASH-FLOW Principes généraux La méthode des flux futurs de trésorerie, également désignée sous le terme de Discounted Cash Flow (DCF), est très largement admise en matière d évaluation d actif

Plus en détail

DIAGNOSTIC DU RESEAU D ALIMENTATION EN EAU POTABLE SCHEMA DIRECTEUR

DIAGNOSTIC DU RESEAU D ALIMENTATION EN EAU POTABLE SCHEMA DIRECTEUR COMMUNE DE LA VALLA EN GIER Le Bourg 42131 La Valla-en-Gier DIAGNOSTIC DU RESEAU D ALIMENTATION EN EAU POTABLE SCHEMA DIRECTEUR Rapport de Phase III Juin 2012 ICA ENVIRONNEMENT 6 Rue Emile Noirot - 42300

Plus en détail

Observer dans la durée les atteintes aux voitures

Observer dans la durée les atteintes aux voitures Observer dans la durée les atteintes aux voitures I. Une baisse continue À l échelle nationale 1, le seul indicateur qui permette de suivre l évolution des atteintes aux véhicules sur le long terme est

Plus en détail

L amortissement des immobilisations

L amortissement des immobilisations L amortissement des immobilisations Une entreprise qui souhaite acquérir une immobilisation a plusieurs possibilités de financement : Elle puise dans ses fonds propres pour s autofinancer Elle recourt

Plus en détail

Analyse financière détaillée

Analyse financière détaillée Analyse financière détaillée L analyse financière détaillée réintègre le cadre comptable de la comptabilité générale. En particulier les hypothèses introduites dans l analyse sommaire sont levées. Cela

Plus en détail

La menace des ruptures de digues

La menace des ruptures de digues CTC Rhône moyen 3 mai 2010 Fiabilisation des digues sur le Rhône moyen La menace des ruptures de digues Plusieurs brèches apparues dans les digues de Camargue lors des crues de 1993, 1994, 2002 et 2003

Plus en détail

Rapport pour la commission permanente du conseil régional <%moiscx%>

Rapport pour la commission permanente du conseil régional <%moiscx%> Rapport pour la commission permanente du conseil régional Présenté par Jean-Paul Huchon Président du conseil régional d'ile-de-france LA POLITIQUE REGIONALE POUR LES PERSONNES EN SITUION DE

Plus en détail

ETABLISSEMENT PUBLIC A CARACTERE INDUSTRIEL ET COMMERCIAL Rue Félix CHABAUD 13770 VENELLES N SIRET : 493 587 471 00019 Code APE : 410 Z

ETABLISSEMENT PUBLIC A CARACTERE INDUSTRIEL ET COMMERCIAL Rue Félix CHABAUD 13770 VENELLES N SIRET : 493 587 471 00019 Code APE : 410 Z REGIE DES EAUX DE VENELLES ETABLISSEMENT PUBLIC A CARACTERE INDUSTRIEL ET COMMERCIAL Rue Félix CHABAUD 13770 VENELLES N SIRET : 493 587 471 00019 Code APE : 410 Z Service de l Eau Potable Année 2007 RAPPORT

Plus en détail

LES OPÉRATIONS EXCEPTIONNELLES

LES OPÉRATIONS EXCEPTIONNELLES LES OPÉRATIONS EXCEPTIONNELLES I. Les achats d immobilisations Les immobilisations sont des biens matériels et immatériels qui sont achetés par l entreprise afin de servir de façon durable à son exploitation

Plus en détail

FINANCER VOS EQUIPEMENTS OU VOTRE VEHICULE

FINANCER VOS EQUIPEMENTS OU VOTRE VEHICULE FINANCER VOS EQUIPEMENTS OU VOTRE VEHICULE Un professionnel libéral se doit d investir dans des équipements ou de faire des travaux d aménagement professionnels à plusieurs reprises au cours de sa carrière.

Plus en détail

8 Certifications Minergie

8 Certifications Minergie 8 Chapitre 8 Être Minergie, est-ce aussi être «autrement»? Pour de nombreux acteurs du marché immobilier, un label de durabilité devrait s accompagner d une appréciation de la valeur de leur immeuble,

Plus en détail

N 728 SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2011-2012. Enregistré à la Présidence du Sénat le 31 juillet 2012 PROPOSITION DE LOI

N 728 SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2011-2012. Enregistré à la Présidence du Sénat le 31 juillet 2012 PROPOSITION DE LOI N 728 SÉNAT SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2011-2012 Enregistré à la Présidence du Sénat le 31 juillet 2012 PROPOSITION DE LOI relative au statut juridique des gens du voyage et à la sauvegarde de leur mode

Plus en détail

Sur la stratégie immobilière de la chambre de commerce et d industrie de Marseille Provence (CCIMP).

Sur la stratégie immobilière de la chambre de commerce et d industrie de Marseille Provence (CCIMP). 2014-25 Séance du 17 septembre 2014 AVIS Sur la stratégie immobilière de la chambre de commerce et d industrie de Marseille Provence (CCIMP). Vu le décret n 2011-1388 du 28 octobre 2011 modifiant le décret

Plus en détail

2.1 Tarifs... 6 2.2 Délibérations... 7 2.3 Facture d eau type pour une consommation de 120 m³... 7 2.4 Recettes d exploitation...

2.1 Tarifs... 6 2.2 Délibérations... 7 2.3 Facture d eau type pour une consommation de 120 m³... 7 2.4 Recettes d exploitation... Exercice 2012 Rapport annuel sur le Prix et la Qualité du Service Public de l Eau potable Eau du robinet : source de minéraux Des contrôles pour une eau sûre L exigence de qualité Syndicat des Eaux de

Plus en détail

Le présent chapitre porte sur l endettement des

Le présent chapitre porte sur l endettement des ENDETTEMENT DES MÉNAGES 3 Le présent chapitre porte sur l endettement des ménages canadiens et sur leur vulnérabilité advenant un choc économique défavorable, comme une perte d emploi ou une augmentation

Plus en détail

La valeur présente (ou actuelle) d une annuité, si elle est constante, est donc aussi calculable par cette fonction : VA = A [(1-1/(1+k) T )/k]

La valeur présente (ou actuelle) d une annuité, si elle est constante, est donc aussi calculable par cette fonction : VA = A [(1-1/(1+k) T )/k] Evaluation de la rentabilité d un projet d investissement La décision d investir dans un quelconque projet se base principalement sur l évaluation de son intérêt économique et par conséquent, du calcul

Plus en détail

COMMUNICATION PREPAREE PAR M. BRUNO ROBINE AU NOM DE LA COMMISSION DE L EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

COMMUNICATION PREPAREE PAR M. BRUNO ROBINE AU NOM DE LA COMMISSION DE L EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE COMMUNICATION PREPAREE PAR M. BRUNO ROBINE AU NOM DE LA COMMISSION DE L EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE 4 MAI 2004 LA SITUATION DE L EMPLOI ET DE LA CONJONCTURE ECONOMIQUE EN REGION D ILE-DE-FRANCE

Plus en détail

Consultation publique

Consultation publique Consultation publique Paris, le 15 juillet 2010 Consultation publique de la Commission de régulation de l énergie sur la structure des tarifs d utilisation des réseaux publics d électricité 1. Contexte

Plus en détail

Délibération n 39 Conseil municipal du 29 juin 2012

Délibération n 39 Conseil municipal du 29 juin 2012 Direction Générale Finances et Gestion Direction du Contrôle Interne Délibération n 39 Conseil municipal du 29 juin 2012 Sociétés publiques locales et sociétés publiques locales d aménagement - Dispositif

Plus en détail