Nausées, vomissements et soins de support en 2011

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Nausées, vomissements et soins de support en 2011"

Transcription

1 Nausées, vomissements et soins de support en 2011 Nouvelles lors des congrès de l ASCO, de la MASCC et du Symposium satellite de l AFSOS F. Scotté*, J. Gachet*, E. Kempf*, J. Medioni*, A. Morel*, S. Marsan*, S. Oudard* * Service d oncologie médicale, hôpital européen Georges-Pompidou, Paris. Q uels ont été les temps forts dans le cadre des nausées et vomissements induits par les chimiothérapies (NVIC), lors du congrès de l ASCO (American Society of Clinical Oncology) 2011 à Chicago? Le premier temps correspond bien entendu aux informations délivrées durant le congrès. Si le palonosétron, non encore disponible dans nos pharmacies hospitalières, a eu droit à quelques présentations, l aprépitant a encore une fois montré son importance et son impact dans le contrôle des NVIC. Le second temps est une première à l ASCO et pour l AFSOS (Association francophone pour les soins oncologiques de support), avec la tenue d un symposium satellite autour de la place des nausées et vomissements dans les soins de support. Ce symposium en langue française a regroupé des participants francophones de plusieurs contrées telles que le Québec ou la Belgique pour assister aux interventions d orateurs de renom comme Ivan Krakowski (président de l AFSOS, France), Matti Aapro (président d honneur de l AFSOS, Suisse), Mario Dicato (président du comité scientifique de l AFSOS, Luxembourg) et Richard Gralla Tableau. Recommandations antiémétiques MASCC ESMO 2009 (1). Chimiothérapies Phase aiguë Phase retardée Hautement émétisante Aprépitant + sétron + Moyennement émétisante AC Moyennement émétisante Non AC Faiblement émétisante Aprépitant + sétron + Palonosétron (sétron) + Dexaméthasone ou sétron ou dopamine Aprépitant à J2 et J3 + de J2 à J4 Aprépitant à J2 et J3 Dexaméthasone à J2 et J3 Rien Peu émétisante Rien Rien AC : anthracycline + cyclophosphamide. (ancien président de la MASCC [Multinational Association of Supportive Care in Cancer], États-Unis). Les temps forts du congrès de l ASCO La présentation de J.M. Brames, qui concernait l utilisation de l aprépitant dans les chimiothérapies sur plusieurs jours, est certainement le temps le plus important de cette année dans le cadre des NVIC. Cette étude a été présentée lors des 2 congrès de l ASCO et de la MASCC, en session orale. Les dernières recommandations MASCC/ESMO dans les NVIC ont été publiées en 2010 (tableau) [1]. Elles proposent en traitement prophylactique antiémétique, dans les chimiothérapies hautement émétisantes (HEC) [du type cisplatine], un schéma associant sétron à J1, corticoïdes de J1 à J4 et aprépitant 125 mg à J1, puis 80 mg à J2 et J3. La chimiothérapie est alors administrée sur une journée (J1). L aprépitant est donc donné le jour de la chimiothérapie et les 2 jours suivants (J2 et J3). Aucune étude n avait à ce jour été réalisée dans le cadre des chimiothérapies sur plusieurs jours, comme le cisplatine sur 3 ou 5 jours. On sait que ce type de chimiothérapie reste hautement émétisant, bien que la dose soit répartie sur plusieurs jours, et la question du traitement préventif restait posée. L objectif principal de l étude randomisée versus placebo, menée auprès de 60 patients traités par cisplatine sur 5 jours dans le cadre de tumeurs germinales, a été d évaluer l intérêt de l ajout d aprépitant sur 5 jours pour la prévention des nausées et vomissements aigus (J1 à J5) et retardés (J6 à J8) (Brames JM et al., abstr. 9013). Le schéma de l étude a été critiqué au regard des jours d administration de l aprépitant (début à J3 et non dès J1) et des corticoïdes (20 mg à J1 et J2, 620 La Lettre du Cancérologue Vol. XX - n 10 - décembre 2011

2 rien de J3 à J5 et reprise avec des doses adaptées de J6 à J8), bien que les résultats aient été très significativement en faveur du bras testé. Le contrôle des événements émétiques a été très élevé dans cette étude, avec des chiffres de 80 % en phase aiguë et de 92 % en phase retardée. Il est probable que ces résultats auraient été encore meilleurs si les modes d administration de l aprépitant comme du corticoïde avaient été plus cohérents. Lors de la discussion, des échanges nourris ont eu lieu avec certains des grands experts internationaux du domaine (S. Grunberg et R. Gralla). Ces derniers, bien que critiques vis-à-vis du schéma, ont reconnu l importance de l effort mené pour répondre à la question cruciale de la prévention des NVIC dans les chimiothérapies sur plusieurs jours. Les résultats de cette étude apportent, au-delà du simple accord d expert, une justification à proposer l utilisation de l aprépitant chaque jour de chimiothérapie, et jusqu à 2 jours après la fin de celle-ci, dans le cadre des HEC sur plusieurs jours. Une étude présentée par G. Morrow (abstr. 9012) a également été très critiquée par les experts. L orateur présentait les résultats d un essai évaluant l intérêt du palonosétron, bientôt à disposition en Europe, sur le symptôme nausées induites par une chimio thérapie hautement comme modérément émétisante. Le schéma compliqué et inadapté de cette étude à 4 bras, utilisant des traitements hors recommandations dans les indications de chimiothérapies modérément émétisantes (MEC) et de HEC (un dopaminergique), n a pas permis de montrer d apport supplémentaire du palonosétron. Des critiques virulentes ont été émises lors de la phase de discussion, qualifiant de secondaires les résultats de l essai. Il est pourtant important de rappeler l intérêt principal de cette étude, dont l objectif était d évaluer le symptôme nausées. Ce symptôme, mal voire non évalué, mérite d avoir une définition claire. La présentation de G. Morrow, connu pour ses nombreuses publications dans le domaine de la fatigue, a eu l intérêt de proposer une méthode d évaluation des nausées, sous forme d une échelle de mesure. La conclusion des différentes discussions se résume probablement en la nécessité de mener des études correctes sur de larges cohortes de patients, afin de mieux contrôler les nausées. Il est donc fondamental que chacun puisse s approprier une méthode d évaluation de ce symptôme. Qu est-ce que ce palonosétron? Il s agit d un antiémétique de la famille des sétrons, qui a montré un bénéfice supérieur aux autres produits de sa famille contre les nausées et vomissements en phase retardée (J2 à J5), dans le cadre de MEC (anthracyclines, carboplatine, oxaliplatine, irinotécan, etc.). L étude rétrospective de M.A. Blazer et al. (abstr. 9079) a rappelé l importance d un protocole antiémétique adapté dans les chimiothérapies à base d oxaliplatine et d irinotécan. Les auteurs ont comparé les échecs des traitements antiémétiques d une période précédant la mise sur le marché du palonosétron et d une période lui faisant suite. Une amélioration significative a été enregistrée par rapport au protocole standard sétron-corticoïde à J1, mettant en avant une supériorité du palonosétron sur les autres molécules de sa famille. L analyse en sous-groupes des 405 patients a permis de montrer un avantage pour les patients âgés de plus de 50 ans, avec un contrôle antiémétique supérieur à 50 %. Dans le cadre du traitement des patients âgés de moins de 50 ans, le bénéfice apporté par le palonosétron comparativement à un sétron standard a été significatif (p < 0,001). On rappelle que le palonosétron, bien que non encore disponible sur le marché en France, est déjà intégré aux recommandations sur les anti émétiques des MEC non AC (anthracyclines + cyclophosphamide). L aprépitant semblerait avoir d autres particularités Le prurit lié au tropisme cutané des effets indésirables de nombreuses thérapies ciblées est souvent difficile à soulager avec les traitements traditionnels. L utilisation détournée de l aprépitant avait initialement fait l objet d une étude de cas. Des patients sous erlotinib ont eu une amélioration de leur prurit en utilisant l aprépitant au long cours, donné en raison de la présence de récepteurs NK1 dans les kératinocytes (2). L étude pilote présentée lors de l ASCO 2011 est venue démontrer l intérêt de ce traitement dans le cadre du prurit déclenché au cours de l utilisation de différentes thérapies ciblées, inhibiteurs de tyrosine kinase comme anticorps monoclonaux inhibant l Epidermal Growth Factor (Santini D et al., abstr. 9078). L aprépitant a été donné dans cette étude aux doses de 125 mg à J1, 80 mg à J3 et 80 mg à J5, avec un bénéfice majeur (réponse à 88 %) dans le cadre du traitement par cétuximab et erlotinib, et avec une évolution des EVA (échelles visuelles analogiques) utilisées pour quantifier la sévérité du prurit, qui passaient en moyenne de 8 (extrêmes de 7 à 10) à 2 (extrêmes de 0 à 6). Abonnezvous en ligne! Bulletin d abonnement disponible page La Lettre du Cancérologue Vol. XX - n 10 - décembre

3 La prescription d aprépitant n a pas eu besoin d être renouvelée au cours du traitement ciblé. On attend à présent des essais plus larges, randomisés versus contrôle, et corrélés à la pharmacocinétique en raison des interactions possibles sur la voie du CYP3A4. Symposium AFSOS lors de l ASCO 2011 Le symposium de l AFSOS, à Chicago, a été un temps fort pour les soins de support et la francophonie. Cette réunion a été un temps d échanges remarqué au niveau international, qui a amené une importante visibilité de l association, comme du thème abordé. Après un bref rappel sur l AFSOS, effectué par l auteur de cet article, le président, I. Krakowski, a développé le thème de l organisation des soins de support dans le contexte des NVIC. Puis il a interrogé l auditoire sur l existence de référentiels et de procédures utilisés dans les différents centres. Il a enfin rappelé la définition et les enjeux des soins de support. Les troubles digestifs, dont font partie les nausées et vomissements, ont été pris en compte dans le cadre de la circulaire de la DHOS (direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins) et de la description des besoins en soins de support (3). L impact péjoratif des NVIC sur la qualité de vie a été mis en avant lors de la présentation de G. Morrow et al. (Barbour SY et al., abstr. 9091), qui ont rappelé l importance des nausées retardées, 2 fois plus fréquentes que les nausées aiguës, lors des MEC et des HEC. I. Krakowski a par la suite démontré l importance d une organisation des soins de support dans les centres et proposé un guide pour sa mise en place : s adapter aux contraintes des systèmes de santé pour assurer les soins de supports en oncologie en impliquant des référents dans les services (notamment les pharmaciens) et dans les réseaux de soins ; définir les niveaux de risque émétique et les référentiels à utiliser pour chaque traitement anticancéreux ; choisir et s approprier par équipe un référentiel commun ; identifier les freins et les solutions (disponibilité ou non pour l écoute et la rédaction des référentiels, organisation des soins infirmiers, surcoûts, défaut de formation et de connaissance) ; savoir déléguer les tâches aux nouveaux métiers par les prescriptions déléguées et les ordonnances collectives (rôle des pharmaciens et des infirmières). Il a enfin insisté sur l importance de l éducation thérapeutique intégrée à la loi HPST (Hôpital, patients, santé, territoires) et l importance de la mission affichée par l AFSOS dans ce domaine, ainsi que sur l impact de l éducation thérapeutique sur l observance et la non-observance en cancérologie. Seule la mise en place d une réelle organisation autour des différents partenaires qui prennent en charge les patients peut améliorer l observance et le contrôle des toxicités au cours des traitements. L intervention de P. Miller et al. (abstr. 6068) lors de cet ASCO, qui a défini différents groupes de patients acceptant ou non de payer sur leurs fonds pour mieux lutter contre les NVIC, a alors été discutée. Pour mieux s organiser contre les NVIC M. Aapro, figure incontournable des soins de support au niveau international, a par la suite traité du contrôle des NVIC dans le cadre des traitements adjuvants des cancers du sein. La perception des symptômes éprouvés au cours des traitements diffère entre soignants et patients. La réalité montre que les patients éprouvent beaucoup plus de symptômes que ne le perçoivent leurs soignants (4, 5). C est pourquoi les groupes de travail des différentes sociétés savantes ont décidé d œuvrer autour de recommandations dans le cadre des NVIC et des nausées et vomissements induits par la radiothérapie (NVIR). Après un rappel des recommandations d utilisation des antiémétiques, M. Aapro a rappelé l importance de la place de l aprépitant. Il a ensuite fait un focus sur l arrivée du palonosétron et sur son intérêt pour réduire l utilisation de la corticothérapie, avec des résultats d efficacité en termes de contrôle antiémétique et de qualité de vie identiques entre 2 bras de traitements, l un avec palonosétron et corticothérapie de J1 à J3, l autre avec palonosétron et corticothérapie uniquement à J1 (6). Il a ainsi abordé le thème à la mode du tout en un jour, cher à S. Grunberg, notamment autour du fosaprépitant (aprépitant injectable à 150 mg à J1) [7]. L éventualité d un futur standard antiémétique utilisant à J1 uniquement le fosaprépitant 150 mg i.v. en association avec le palonosétron 0,25 mg i.v. et la corticothérapie a alors été évoquée. Pour en revenir à l actualité, les recommandations de l AFSOS pour les antiémétiques des MEC, dans le cadre notamment de Saint-Paul-de-Vence, ont ensuite été rappelées, en particulier ce qui concerne l utilisation de procédures identifiées dans les services, comme l avait mentionné auparavant I. Krakowski. 622 La Lettre du Cancérologue Vol. XX - n 10 - décembre 2011

4 Recommandations en prophylaxie primaire MEC à risque élevé (femme jeune, anxieuse, anthracycline ou carboplatine) Phase aiguë : aprépitant + sétron + corticoïde Phase retardée : aprépitant Autres MEC Phase aiguë : corticoïde + sétron Phase retardée : corticoïde seul Recommandations en prophylaxie secondaire MEC à risque élevé (femme jeune, anxieuse, anthracycline ou carboplatine) Phase aiguë : aprépitant + sétron + corticoïde + ajout d anti-d2 (type dompéridone) Phase retardée : aprépitant + ajout de corticoïde Autres MEC Phase aiguë : corticoïde + sétron + ajout d aprépitant Phase retardée : corticoïde + ajout d aprépitant. R. Gralla, de New York, est déjà intervenu à plusieurs reprises lors de symposiums organisés en partenariat avec l AFSOS. Cet expert en soins de support, notamment dans le domaine des nausées et vomissements, a été président de la MASCC. Lors de ce symposium, il a traité de la question de l utilisation des antiémétiques au cours de traitements par carboplatine. Sa démonstration a commencé par un focus sur la prévention avec le cisplatine. Un triplet thérapeutique associant sétron, corticoïde et aprépitant est à présent classiquement admis dans les différentes recommandations, depuis les études pivotales de phase III sur l utilisation de l aprépitant, qui ont montré des résultats très significatifs en faveur du bras sous aprépitant (8, 9). Le gain apporté par l aprépitant a permis de fixer comme référence un bénéfice attendu de 10 %, avant de recommander l utilisation d un nouvel agent antiémétique en prévention. R. Gralla a par la suite insisté sur la place des facteurs de risque, et notamment de l âge, dans la détermination du gain à attendre. Ce dernier a été supérieur pour les femmes, en phases aiguë et retardée, dans les études pivotales précitées. L étude PN130 de B. Rapoport, évaluant l impact de l ajout de l aprépitant au doublet classique (sétron + corticoïde) dans le cadre d une étude randomisée sur les MEC, a montré un gain de 14 % (donc supérieur à 10 %) en faveur de l aprépitant dans la cohorte de patients traités par carboplatine (figure) [10]. Par ailleurs, le bénéfice obtenu était comparable à celui relevé avec le cisplatine, 84 % des patients ne souffrant pas de vomissements lors des 2 phases de traitement. Le propos s est alors orienté vers l impact des recommandations, et notamment celles de la MASCC, qui ont permis un contrôle supérieur des NVIC, si l on compare les phases avant et après publication des recommandations. Cette étude, non publiée à ce jour, a été présentée lors des congrès de la MASCC (O Kane et al., Proc MASCC 2009). Enfin, reste la question en vogue cette année de la monodose, à la suite des résultats de S. Grunberg et al. (7). Pour R. Gralla, il convient aujourd hui d intégrer la triple association sétron + corticoïde + aprépitant comme standard de prévention antiémétique dans les chimiothérapies à base de carboplatine. M. Dicato, également très influent dans le milieu international des soins de support et membre actif de l AFSOS, a ensuite pris la parole pour traiter de la protection antiémétique dans le cadre des chimiothérapies dans les cancers colorectaux. Les différentes recommandations disponibles (MASCC/ ESMO, NCCN [National Comprehensive Cancer Network]) ont une nouvelle fois été rappelées, prouvant l importance fondamentale d une parfaite connaissance de celles-ci afin d aborder correctement la prise en charge de nos patients. M. Dicato a ainsi évoqué le cas clinique d un patient de 62 ans, traité par FOLFOX en adjuvant d un cancer colorectal de stade III mal contrôlé par un doublet sétron + corticoïde : la question de l ajout d aprépitant à ce doublet s est posée, notamment au moment de la récidive et du traitement par FOLFIRI. Aurait-il été nécessaire de renforcer le doublet avec de l aprépitant lors des cycles suivants de FOLFOX? Fallait-il proposer le triplet à ce patient dès le premier cycle de FOLFIRI (l irinotécan faisant également partie des MEC)? Quelle est la place pour un triplet à forte dose Sans vomissements (%) Δ = 11 % p = 0,0006 Δ = 14 % p = 0,0165 Δ = 7 % p = 0,32 83,4 84,3 81,9 72,6 74,6 70,0 Δ = 7 % p = 0,28 87,0 80,0 Tout cancer sauf sein Carboplatine Oxaliplatine Autres chimiothérapies Protocole standard Protocole avec aprépitant Figure. Résultats de l étude PN 130 sur les chimiothérapies modérément émétisantes (10). La Lettre du Cancérologue Vol. XX - n 10 - décembre

5 délivré sur 1 seul jour tel que celui qu avait présenté S. Grunberg lors de l ASCO 2007 (abstr. 9111)? Pour l histoire, le patient avait eu un excellent contrôle antiémétique avec l ajout de l aprépitant lors de son traitement par FOLFIRI (alors qu il présentait des nausées et vomissements réfractaires sous FOLFOX). Ces questions restent aujourd hui en suspens, et les études à venir devraient permettre d y répondre. La qualité des présentations et l importance des messages transmis par ces experts ont permis de montrer l importance des soins de support et de leur organisation, notamment dans la prise en charge des NVIC. Un nouveau symposium avec intervention de collègues francophones est déjà en préparation. Gageons que l ASCO envisagera une nouvelle réunion en 2012 afin de permettre au plus grand nombre de francophones présents à Chicago de participer à cette rencontre. NVIC à la MASCC, Athènes 2011 Le symposium sur les antiémétiques, qui a lieu chaque année, a, comme toujours, rencontré un succès d audience. Si la seule réelle nouveauté cette année proposée lors de l ASCO et également à Athènes a été la présentation de J.M. Brames (abstr. 9013), les différents orateurs, modérés par M. Aapro, ont mis l accent sur certaines avancées majeures à venir : l évaluation et la prise en charge des nausées, tout d abord, avec la nécessité de correctement définir et évaluer ce symptôme mésestimé (G. Morrow et d autres avaient déjà eu ce propos lors des précédents congrès ASCO et MASCC) ; le développement de nouvelles molécules, ensuite, comme le rolapitant ou le netupitant, 2 nouveaux inhibiteurs de NK1 (famille de l aprépitant). Les 2 molécules aprépitant et palonosétron, testées dans de nombreuses études, montrent des résultats très intéressants. L aprépitant a permis ces dernières années de bouleverser le paysage antiémétique en limitant l impact de la toxicité à % des patients, que ce soit en cours de HEC ou de MEC. La forme injectable en monodose (fosaprépitant), évaluée par S. Grunberg (ASCO et MASCC 2010), est certainement une piste importante dans le développement à venir de nouvelles recommandations, et les résultats ont été rappelés lors de cette session : l efficacité est identique pour un schéma monodose i.v. de fosaprépitant et un schéma standard oral sur 3 jours d aprépitant. Le palonosétron, utilisé aux États-Unis et intégré dans les recommandations de la MASCC (1), est depuis plusieurs années promis à une mise à disposition en France. Il a montré sa supériorité en comparaison des sétrons standard sur les vomissements retardés sous MEC. S. Grunberg et M. Aapro ont tous deux insisté sur les résultats d une étude en injection unique à J1, associant aprépitant, palonosétron et corticoïdes dans les HEC, avec 100 % de réponse complète sur les vomissements aigus. S. Grunberg a évoqué la possibilité de faire évoluer les recommandations dans l avenir en supprimant la dichotomie phase aiguë/phase retard pour ne maintenir que l administration d un protocole antiémétique à J1. Un nouveau domaine a également été mis en avant : les RINV (Radiotherapy-Induced Nausea and Vomiting), qui deviendront les NVIR (nausées et vomissements induits par la radiothérapie) en français. Des recommandations existent, mais sont souvent méconnues ou mal appliquées dans le milieu des radiothérapeutes, comme l a montré le Canadien K. Dennis, de Toronto. Ce symposium a su tenir en haleine l auditoire avec de nombreuses études à venir, malgré l absence de grande nouveauté cette année. De quoi alimenter de nombreux symposiums lors des futures MASCC Références bibliographiques 1. Roila F, Herrstedt J, Aapro M et al. Guideline update for MASCC and ESMO in the prevention of chemotherapyand radiotherapy-induced nausea and vomiting: results of the Perugia consensus conference. Ann Oncol 2010; 21(Suppl.5):v Vincenzi B, Tonini G, Santini D. Aprepitant for erlotinibinduced pruritus. N Engl J Med 2010;363(4): DHOS. Circulaire du 22/02/2005 ; Article et annexe Grunberg SM, Deuson RR, Mavros P et al. Incidence of chemotherapy-induced nausea and emesis after modern antiemetics. Cancer 2004;100(10): Basch E. The missing voice of patients in drug-safety reporting. N Engl J Med 2010;362(10): Aapro M, Fabi A, Nolè F et al. Double-blind, randomised, controlled study of the efficacy and tolerability of palonosetron plus dexamethasone for 1 day with or without dexamethasone on days 2 and 3 in the prevention of nausea and vomiting induced by moderately emetogenic chemotherapy. Ann Oncol 2010;21(5): Grunberg S, Chua D, Maru A et al. Single-dose fosaprepitant for the prevention of chemotherapy-induced nausea and vomiting associated with cisplatin therapy: randomized, double-blind study protocol EASE. J Clin Oncol 2011;29(11): Hesketh PJ, Grunberg SM, Gralla RJ et al. The oral neurokinin-1 antagonist aprepitant for the prevention of chemotherapy-induced nausea and vomiting: a multi national, randomized, double-blind, placebo-controlled trial in patients receiving high-dose cisplatin the Aprepitant Protocol 052 Study Group. J Clin Oncol 2003;21(22): Poli-Bigelli S, Rodrigues-Pereira J, Carides AD et al. Addition of the neurokinin 1 receptor antagonist aprepitant to standard antiemetic therapy improves control of chemotherapy-induced nausea and vomiting. Results from a randomized, double-blind, placebo-controlled trial in Latin America. Cancer 2003;97(12): Rapoport BL, Jordan K, Boice JA et al. Aprepitant for the prevention of chemotherapy-induced nausea and vomiting associated with a broad range of moderately emetogenic chemotherapies and tumor types: a randomized, doubleblind study. Support Care Cancer 2010;18:

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Au titre de son initiative de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux médicaments brevetés effectués par les membres

Plus en détail

NAVELBINE voie orale

NAVELBINE voie orale DENOMINATION DU MEDICAMENT & FORME PHARMACEUTIQUE NAVELBINE voie orale CARACTERISTIQUES Dénomination commune : vinorelbine Composition qualitative et quantitative : Statut : A.M.M. A.T.U. Classe ATC :

Plus en détail

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse ALK et cancers broncho-pulmonaires Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse Toulouse, le 19 Février 2013 Adénocarcinomes : Lung Cancer Mutation Consortium Identification

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 4 novembre 2009 IRESSA 250 mg, comprimé pelliculé Boîte de 30 (CIP 395 950-7) ASTRAZENECA géfitinib Liste I Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

2È JOURNÉE NATIONALE DE FORMATION DES PHARMACIENS CANCER ET ACCOMPAGNEMENT DU PHARMACIEN : UN PREMIER PAS VERS LA RÉSILIENCE.

2È JOURNÉE NATIONALE DE FORMATION DES PHARMACIENS CANCER ET ACCOMPAGNEMENT DU PHARMACIEN : UN PREMIER PAS VERS LA RÉSILIENCE. 2È JOURNÉE NATIONALE DE FORMATION DES PHARMACIENS Avec le Haut Patronage de Madame Roselyne BACHELOT-NARQUIN, Ministre de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative CANCER ET ACCOMPAGNEMENT

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006 Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006 Cancer du rein à cellules claires métastatique (CRM) Plus de 30 % des CR deviendront métastatiques

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie

Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie Quiz de la radio-oncologie Rôle de l infirmière en radio-oncologie Mise en contexte (création des outils) Premier outils:

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

Annick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302

Annick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302 Communiqué de presse Relations avec les médias : Annick Robinson Dominique Quirion Merck NATIONAL Annick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302 Relations avec les investisseurs

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

Traitement de consolidation dans les cancers de l ovaire

Traitement de consolidation dans les cancers de l ovaire Traitement de consolidation dans les cancers de l ovaire J.-F. Geay, I. Ray-Coquard, H. Curé et É. Pujade-Lauraine Pourquoi un traitement de consolidation? Le standard de traitement de première ligne d

Plus en détail

Indication (selon la monographie du médicament) : Traitement de l'adénocarcinome rénal métastatique

Indication (selon la monographie du médicament) : Traitement de l'adénocarcinome rénal métastatique Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Torisel Par souci de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux produits médicamenteux brevetés effectués par les membres

Plus en détail

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie ESMO 14 L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie Cancer du SEIN Taxotere hebdo pas mieux et plus toxique Perrone F et al Ann Oncol 2014 Phase III : CMF vs Taxotere hebdo

Plus en détail

Communiqué de presse. Direction Communication Externe/Interne Sylvie Nectoux TEL : 01 44 34 65 73 Email : sylvie.nectoux@boehringeringelheim.

Communiqué de presse. Direction Communication Externe/Interne Sylvie Nectoux TEL : 01 44 34 65 73 Email : sylvie.nectoux@boehringeringelheim. Les données des études pivots de phase III STARTVerso démontrent l'efficacité du faldaprevir * dans des populations de patients difficiles à guérir telles que celles co-infectées par le VIH et celles avec

Plus en détail

Cécile Bergeron, B. Sc. inf. cécile.bergeron@rrsss16.gouv.qc.ca. Anne Plante, M.Sc. Inf., CSIO, CSIP anne.plante@rrsss16.gouv.qc.

Cécile Bergeron, B. Sc. inf. cécile.bergeron@rrsss16.gouv.qc.ca. Anne Plante, M.Sc. Inf., CSIO, CSIP anne.plante@rrsss16.gouv.qc. Direction québécoise de cancérologie Les pratiques exemplaires en cancérologie Session d information aux nouveaux patients recevant de la chimiothérapie (version abrégée) 30 novembre 2012 Cécile Bergeron,

Plus en détail

Dr Bertrand Michy Département de Pneumologie CHU de Nancy 25 octobre 2013

Dr Bertrand Michy Département de Pneumologie CHU de Nancy 25 octobre 2013 Dr Bertrand Michy Département de Pneumologie CHU de Nancy 25 octobre 2013 Conflits d intérêts Aucun Introduction Constat : CB = Moins de motivation des pneumologues à obtenir le sevrage tabagique (versus

Plus en détail

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique 2 èmes Assises de l Innovation Thérapeutique Paris, 05-11-2014 La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique Pr. Jean-François DHAINAUT Président du Groupement Inter-régional de la Recherche Clinique

Plus en détail

PROGRAF MC Toutes indications

PROGRAF MC Toutes indications PROGRAF MC Toutes indications AVRIL 2015 Marque de commerce : Prograf Dénomination commune : Tacrolimus Fabricant : Astellas Forme : Capsule Teneurs : 0,5 mg, 1 mg et 5 mg Exemption de l application de

Plus en détail

Adapter et apprivoiser sa chimiothérapie Une application smartphone au service des patients

Adapter et apprivoiser sa chimiothérapie Une application smartphone au service des patients Paul Becquart, Journaliste Santé Le petit Site Santé www.lepetitsitesante.fr A la source de l'information Santé L'actualité de la Santé et de la Recherche médicale Adapter et apprivoiser sa chimiothérapie

Plus en détail

Entretiens Pharmaceutiques en Oncologie : Où en sommes nous en 2014, au CHPC

Entretiens Pharmaceutiques en Oncologie : Où en sommes nous en 2014, au CHPC Entretiens Pharmaceutiques en Oncologie : Où en sommes nous en 2014, au CHPC 2éme Journée des Infirmiers de Basse-Normandie Jeudi 9 Octobre 2014 Florence BANNIE, Pharmacien CHPC, CHERBOURG Déclarations

Plus en détail

Cancer colo-rectal : situation belge

Cancer colo-rectal : situation belge Cancer colo-rectal : situation belge J.-L. Van Laethem, MD, PhD Unité d'oncologie digestive Département médico-chirurgical de Gastro-entérologie Pas de conflit d intérêt déclaré Cancer du colon 7000 nouveaux

Plus en détail

Chimiothérapie des cancers bronchiques non à petites cellules. Dr Aloulou Samir Médenine le 13 Juin 2015

Chimiothérapie des cancers bronchiques non à petites cellules. Dr Aloulou Samir Médenine le 13 Juin 2015 Chimiothérapie des cancers bronchiques non à petites cellules Dr Aloulou Samir Médenine le 13 Juin 2015 Cas clinique Mr A.S agé de 55 ans grand tabagique consulte aux urgences pour céphalées évoluant depuis

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale Suivi ADOM Claude Boiron Oncologie Médicale PLAN 1. Problématiques du traitement anti cancéreux per os 2. Objectifs du suivi ADOM 3. Procédures 4. Bilan Étude observationnelle Étude médico économique Étude

Plus en détail

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Institut Cancérologie de l Ouest CHIRURGIE Dr. Isabelle Jaffré CAS CLINIQUE 1 36 ans 90B sans CI radiothérapie

Plus en détail

GUSTAVE ROUSSY À L ASCO

GUSTAVE ROUSSY À L ASCO GUSTAVE ROUSSY À L COMMUNIQUÉ DE PRESSE 29 MAI 02 JUIN THÉRAPIES CIBLÉES www.gustaveroussy.fr/asco Communiqué de presse Gustave Roussy au 51 e congrès de l American Society of Clinical Oncology THÉRAPIES

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

La formation dans tous ses états. Programme et méthode de formation continue sur la

La formation dans tous ses états. Programme et méthode de formation continue sur la La formation dans tous ses états Programme et méthode de formation continue sur la «Préparation des médicaments anticancéreux» Répond à (Art R 950-4 al 1 du Code du Travail) Par qui, Comment et Pourquoi.

Plus en détail

Le retour de l immunothérapie dans le traitement du cancer bronchique.

Le retour de l immunothérapie dans le traitement du cancer bronchique. Le retour de l immunothérapie dans le traitement du cancer bronchique. Dr Bertrand MENNECIER, Charlotte LEDUC, Benjamin RENAUD-PICARD, Clément KORENBAUM CHRU de Strasbourg FOM Lille 21/03/2013 Disclosure

Plus en détail

«Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?»

«Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?» «Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?» Dr Adeline Paris Unité de Pharmacologie Clinique Centre d Investigation Clinique

Plus en détail

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var SFPO Octobre 2009 EPIDEMIOLOGIE Incidence : 1.35 M par an dans le monde (12,4%) 28 000

Plus en détail

La recherche clinique de demain ne se fera pas sans les paramédicaux

La recherche clinique de demain ne se fera pas sans les paramédicaux La recherche clinique de demain ne se fera pas sans les paramédicaux Marc Beaumont, kinésithérapeute - 5ème journée inter régionale GIRCI - Tours, 3 juin 2015 Qu est ce que la recherche clinique? «une

Plus en détail

Cancer de l ovaire. traitements, soins et innovation. traitements adjuvants et de consolidation. www.e-cancer.fr. juin 2009

Cancer de l ovaire. traitements, soins et innovation. traitements adjuvants et de consolidation. www.e-cancer.fr. juin 2009 traitements, soins et innovation juin 2009 recommandations professionnelles Cancer de l ovaire traitements adjuvants et de consolidation COLLECTION recommandations & référentiels RECOMMANDATIONS DE PRISE

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Immunothérapie des cancers bronchiques

Immunothérapie des cancers bronchiques Immunothérapie des cancers bronchiques Alexis Cortot, MD, PhD Service de Pneumologie et Oncologie Thoracique Hôpital Calmette, CHRU de Lille UMR8161, Institut de Biologie de Lille 11 ème Journée du CPHG

Plus en détail

La formation comme levier de changement des pratiques

La formation comme levier de changement des pratiques Place des pharmaciens d officine au sein du réseau Onco 94 Ouest La formation comme levier de changement des pratiques 2 ème congrès des Réseaux de cancérologie Rouen Atelier : place de la formation 3

Plus en détail

qwertyuiopasdfghjklzxcvbnmqwerty uiopasdfghjklzxcvbnmqwertyuiopasd fghjklzxcvbnmqwertyuiopasdfghjklzx cvbnmqwertyuiopasdfghjklzxcvbnmq

qwertyuiopasdfghjklzxcvbnmqwerty uiopasdfghjklzxcvbnmqwertyuiopasd fghjklzxcvbnmqwertyuiopasdfghjklzx cvbnmqwertyuiopasdfghjklzxcvbnmq qwertyuiopasdfghjklzxcvbnmqwerty uiopasdfghjklzxcvbnmqwertyuiopasd fghjklzxcvbnmqwertyuiopasdfghjklzx cvbnmqwertyuiopasdfghjklzxcvbnmq Résumé ASCO 2013 POUR LA SFCP wertyuiopasdfghjklzxcvbnmqwertyui 17/09/2013

Plus en détail

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Grandes lignes Pourquoi les soins en cancérologie sont-ils un enjeu de santé important? Les

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

CANCERS BRONCHO-PULMONAIRES

CANCERS BRONCHO-PULMONAIRES OMEDIT Nord-Pas-De-Calais Affaire suivie par : Monique.YILMAZ@ars.sante.fr OMEDIT Aquitaine Affaire suivie par : antoine.brouillaud@omedit-aquitaine.fr morgane.guillaudin@omedit-aquitaine.fr myriam.roudaut@omedit-aquitaine.fr

Plus en détail

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence On pose fréquemment le diagnostic de migraine sévère à l urgence. Bien que ce soit un diagnostic commun,

Plus en détail

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE POUR DIFFUSION IMMÉDIATE UN NOUVEAU TRAITEMENT À ADMINISTRATION MENSUELLE CONTRE LA SCHIZOPHRÉNIE, ABILIFY MAINTENA MC (aripiprazole à libération prolongée pour suspension injectable), EST MAINTENANT OFFERT

Plus en détail

clinique d un médicament

clinique d un médicament DU Recherche Clinique Calcul du nombre de sujets nécessaires (accent sur les phases III) S. THEZENAS I.C.M. (Ex CRLC Val d Aurelle) Unité de Biostatistiques Phases du développement clinique d un médicament

Plus en détail

COMPARAISON DE QUATRE PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE POUR DES CANCERS DU POUMON NON A PETITES CELLULES (CBP NAPC) AVANCES

COMPARAISON DE QUATRE PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE POUR DES CANCERS DU POUMON NON A PETITES CELLULES (CBP NAPC) AVANCES COMPARAISON DE QUATRE PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE POUR DES CANCERS DU POUMON NON A PETITES CELLULES (CBP NAPC) AVANCES Approximativement, un tiers de tous les décès dus au cancer sont en relation avec

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

EXERCICE N 10 : Modifier le protocole d'un essai pour mieux réussir ; mais réussir quoi?

EXERCICE N 10 : Modifier le protocole d'un essai pour mieux réussir ; mais réussir quoi? EXERCICE N 10 : Modifier le protocole d'un essai pour mieux réussir ; mais réussir quoi? Le bévacizumab (Avastin ) est un anticorps monoclonal qui a fait l objet d une autorisation supplémentaire pour

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

Plus en détail

Objectifs. La prise en charge du cancer du poumon métastatique: vers une approche personnalisée. Dre Lise Tremblay

Objectifs. La prise en charge du cancer du poumon métastatique: vers une approche personnalisée. Dre Lise Tremblay 2 e journée scientifique en oncologie thoracique de l IUCPQ Vers un nouveau visage La prise en charge du cancer du poumon métastatique: vers une approche personnalisée Dre Lise Tremblay Vendredi 14 novembre

Plus en détail

Maurene McQuestion, IA, BScN, MSc, CON(C) John Waldron, MD, FRCPC

Maurene McQuestion, IA, BScN, MSc, CON(C) John Waldron, MD, FRCPC Séance plénière 2 : La collaboration interprofessionnelle entre médecins et infirmières Nous examinerons durant cette séance les questions clés liées à la collaboration interprofessionnelle entre médecins

Plus en détail

Actualisation de référentiels. Boussen Hamouda Saber Boutayeb Axe Sud-Méditerranéen Tunis-Rabat

Actualisation de référentiels. Boussen Hamouda Saber Boutayeb Axe Sud-Méditerranéen Tunis-Rabat Actualisation de référentiels Boussen Hamouda Saber Boutayeb Axe Sud-Méditerranéen Tunis-Rabat Pourquoi actualiser? Introduction Référentiel prise de décision Mais nouveautés thérapeutiques régulières

Plus en détail

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA. COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste

Plus en détail

Infirmieres libérales

Infirmieres libérales Détail des programmes- Feuillets complémentaires à la plaquette générale Infirmieres libérales Stages courts 2012 Durées et dates disponibles sur un calendrier en annexe Santé formation Formations gratuites

Plus en détail

COMPRENDRE LA RECHERCHE CLINIQUE

COMPRENDRE LA RECHERCHE CLINIQUE COMPRENDRE LA RECHERCHE CLINIQUE Unité de Recherche Clinique Avec le soutien de Roche 2 3 Sommaire Avant-propos 3 Accueil 4 Généralités 6 1. Qu est-ce qu une étude clinique? 2. Pourquoi participer à une

Plus en détail

Sinitres Responsabilité Civile Professionnelle déclarés. Rapport protection juridique

Sinitres Responsabilité Civile Professionnelle déclarés. Rapport protection juridique 2012 Sinitres Responsabilité Civile Professionnelle déclarés Rapport protection juridique NO - http://www.risque-medical.fr/protection-juridique/rapport-2012/pdfexport-10 NO - http://www.risque-medical.fr/protection-juridique/rapport-2012/pdfexport-19

Plus en détail

OBJECTIFS 2013-02- 14 LE TRAITEMENT DU CANCER DU POUMON DE STADE AVANCÉ: " OÙ EN SOMMES-NOUS " EN 2013?

OBJECTIFS 2013-02- 14 LE TRAITEMENT DU CANCER DU POUMON DE STADE AVANCÉ:  OÙ EN SOMMES-NOUS  EN 2013? OBJECTIFS LE TRAITEMENT DU CANCER DU POUMON DE STADE AVANCÉ: " OÙ EN SOMMES-NOUS " EN 2013? Connaître les différentes options de traitement disponibles pour le cancer du poumon de stade avancé Connaître

Plus en détail

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Nouveaux Anticoagulants Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Plan Petit rappel d hémostase Anticoagulant oraux classiques Les nouveaux anticoagulants (NAC) Dosage? Comment passer de l'un à l'autre

Plus en détail

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES CONTEXTE 1. Pourquoi avoir élaboré un guide sur l éducation thérapeutique du En réponse à la demande croissante des professionnels de santé

Plus en détail

La réadaptation professionnelle des travailleurs lombalgiques : Présentation d'un modèle canadien

La réadaptation professionnelle des travailleurs lombalgiques : Présentation d'un modèle canadien Hôpital Cochin Samedi 1 er avril 2006 Forum Saint Jacques La réadaptation professionnelle des travailleurs lombalgiques : Présentation d'un modèle canadien Dr Jean-Baptiste Fassier 1,2 Centre d Etude et

Plus en détail

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Actualités s cancérologiques : pneumologie Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique

Plus en détail

Cancer Bronchique «Sujet Agé» Etat de la litterature

Cancer Bronchique «Sujet Agé» Etat de la litterature Cancer Bronchique «Sujet Agé» Etat de la litterature Situation en 2011 M CHAKRA Secteur Oncologie Thoracique CHU Arnaud de Villeneuve, Montpelier Qu est ce qu un sujet âgé? 70 ans est habituellement considéré

Plus en détail

À PROPOS DU. cancer colorectal. Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient

À PROPOS DU. cancer colorectal. Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient À PROPOS DU cancer colorectal Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient Table des matières Qu est-ce que le cancer colorectal?... 1 Les stades du cancer colorectal... 2 Quels sont

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

La Maladie Thrombo-Embolique Veineuse (MTEV) et sa prise en charge médicamenteuse

La Maladie Thrombo-Embolique Veineuse (MTEV) et sa prise en charge médicamenteuse La Société de Pharmacie de Lyon, le 17 novembre 2011 Le risque thrombo-embolique : actualités thérapeutiques et sa prise en charge La Maladie Thrombo-Embolique Veineuse (MTEV) et sa prise en charge médicamenteuse

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE NEUCHATEL, Suisse, 7 avril/prnewswire/ -- - LA LENALIDOMIDE est évaluée par l EMEA comme thérapie orale pour

Plus en détail

Thérapies ciblées et immunomodulation dans les tumeurs solides Targeted therapies and immunomodulation in solid tumours

Thérapies ciblées et immunomodulation dans les tumeurs solides Targeted therapies and immunomodulation in solid tumours Réanimation 15 (2006) 297 302 Mise au point Thérapies ciblées et immunomodulation dans les tumeurs solides Targeted therapies and immunomodulation in solid tumours J. Fayette a,b, *, J.-Y. Blay a,b a Service

Plus en détail

M Gamaz K Bouzid CPMC- HDJ Oncologie Médicale

M Gamaz K Bouzid CPMC- HDJ Oncologie Médicale M Gamaz K Bouzid CPMC- HDJ Oncologie Médicale Plan Deux situations: Adjuvante Métastatique Pas de scoop Des nouveautés. Des espoirs, lumières. En situation adjuvante Abstract 7513 Adjuvant erlotinib (E)

Plus en détail

First Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us?

First Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us? Dr Jean-Charles Soria : Bonjour et bienvenue dans ce programme. Je suis Jean Charles Soria, Professeur de Médecine et Directeur du programme de développement précoce des médicaments à l université Paris

Plus en détail

CHIMIOTHERAPIE DES CANCERS DU POUMON DES SUJETS AGES

CHIMIOTHERAPIE DES CANCERS DU POUMON DES SUJETS AGES CHIMIOTHERAPIE DES CANCERS DU POUMON DES SUJETS AGES 1 EPIDEMIOLOGIE 28 000 nouveaux cas/an 4ème rang des cancers Sex ratio 6,1 Mortalité > 27 000/an Âge médian H 67 ans, F 68 ans 2 1 Taux annuel ajusté

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

LE 1 ER BRACELET D ACUPRESSION CONTRE LES NAUSÉES

LE 1 ER BRACELET D ACUPRESSION CONTRE LES NAUSÉES LE 1 ER BRACELET D ACUPRESSION CONTRE LES NAUSÉES Une échappée au soleil? Génial s il n y avait pas ce trajet tant redouté par toute la famille! Pour certaines personnes, la simple idée de faire un voyage

Plus en détail

TIERS PAYANT. des professionnels de santé GÉNÉRALISATION DU TIERS PAYANT : LA FRANCE A UN NET RETARD!

TIERS PAYANT. des professionnels de santé GÉNÉRALISATION DU TIERS PAYANT : LA FRANCE A UN NET RETARD! TIERS PAYANT des professionnels de santé GÉNÉRALISATION DU TIERS PAYANT : LA FRANCE A UN NET RETARD! La généralisation du tiers payant à l ensemble des soins de ville avant 2017 fait partie des mesures

Plus en détail

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique Introduction Cette brochure vise à vous familiariser avec la greffe de cellules hématopoïétiques (GCH). Elle présente en quelques

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

*smith&nephew IV3000 Pansement pour cathéters réactif à l'humidité. Le pansement idéal pour cathéters

*smith&nephew IV3000 Pansement pour cathéters réactif à l'humidité. Le pansement idéal pour cathéters Le pansement idéal pour cathéters IV3000 diminue sensiblement le risque d infection en maintenant sec le site de ponction. IV3000 est jusqu à 8 fois plus efficace en terme d évaporation d humidité que

Plus en détail

Responsabilité du promoteur et obligations des soustraitants. cliniques : conformité aux Bonnes Pratiques Cliniques et point de vue de l inspection

Responsabilité du promoteur et obligations des soustraitants. cliniques : conformité aux Bonnes Pratiques Cliniques et point de vue de l inspection Responsabilité du promoteur et obligations des soustraitants dans les essais cliniques : conformité aux Bonnes Pratiques Cliniques et point de vue de l inspection Anne RAISON Chef de l Unité Inspection

Plus en détail

Nouveaux antiangiogéniques : état de la recherche

Nouveaux antiangiogéniques : état de la recherche Cancéro dig. Vol. 2 N 3-2010 - 199-204 199 10.4267/2042/34592 DOSSIER THÉMATIQUE : ANTIANGIOGÉNIQUES ET CANCER COLORECTAL MÉTASTATIQUE Nouveaux antiangiogéniques : état de la recherche Update on novel

Plus en détail

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Sylvie CHABAUD Direction de la Recherche Clinique et de l Innovation : Centre Léon Bérard - Lyon Unité de Biostatistique

Plus en détail

Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages

Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages Centre Hospitalier Pontoise Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages Chef de service : Dr Hugo GONZALEZ Accueil secrétariat 01 30 75 49

Plus en détail

Evaluation de critères res de substitution de la survie globale dans les cancers bronchiques localement avancés

Evaluation de critères res de substitution de la survie globale dans les cancers bronchiques localement avancés Evaluation de critères res de substitution de la survie globale dans les cancers bronchiques localement avancés Evaluations de la survie sans progression et du contrôle locoregional comme critère de substitution

Plus en détail

Utilisation péri-opératoire des filtres caves

Utilisation péri-opératoire des filtres caves Utilisation péri-opératoire des filtres caves Philippe Girard Département Thoracique. Institut Mutualiste Montsouris, 42 boulevard Jourdan, 75014 Paris, France. Email : philippe.girard@imm.fr Introduction

Plus en détail

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession Position adoptée par Conseil national de l Ordre des infirmiers le 14 septembre 2010 Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Plus en détail

PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN

PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN PEUT-ON PRESCRIRE HORS AMM 17 PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN P. Albaladejo, B. Caillet, Département d Anesthésie-Réanimation de Bicêtre Hôpital de Bicêtre, 78, rue du Gal Leclerc,

Plus en détail

ARD12166 Cabazitaxel Compared to Topotecan for the Treatment of Small Cell Lung Cancer

ARD12166 Cabazitaxel Compared to Topotecan for the Treatment of Small Cell Lung Cancer DESCRIPTIF DES ESSAIS 2012 Par ordre alphabétique AB Science Etude de phase I/II multicentrique, randomisée, ouverte avec 2 groupes parallèles pour évaluer l efficacité et la tolérance du traitement par

Plus en détail

IMI : Avantages et Inconvénients L exemple du projet COMBACTE

IMI : Avantages et Inconvénients L exemple du projet COMBACTE IMI : Avantages et Inconvénients L exemple du projet COMBACTE Bruno FRANÇOIS, CHU de Limoges IMI2, Demi-journée nationale d information 9 Septembre 2014, Paris Le projet COMBACTE Avantages du modèle IMI

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Conseil et Etudes de Marché du pareil au même? Audrey Chemin audrey.chemin@pfizer.com European Market Analytics Manager Oncology

Conseil et Etudes de Marché du pareil au même? Audrey Chemin audrey.chemin@pfizer.com European Market Analytics Manager Oncology Conseil et Etudes de Marché du pareil au même? Audrey Chemin audrey.chemin@pfizer.com European Market Analytics Manager Oncology Mon Curriculum Sept 09 - auj Sept 08 Aug 09 Sept 06 Aug 08 Sept 06 Feb 06

Plus en détail

Anticorps et tumeurs solides Cibles établies et pistes prometteuses

Anticorps et tumeurs solides Cibles établies et pistes prometteuses MEDECINE/SCIENCES 2009 ; 25 : 1090-8 > Grâce aux progrès biotechnologiques récents, les anticorps monoclonaux constituent une nouvelle classe de médicaments pour le traitement des tumeurs solides. Afin

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT INSTITUT DE FORMATION DES CADRES DE SANTE ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS ACTIVITE PROFESSIONNELLE N 8 : LE CADRE GERE LES RISQUES CONCERNANT LES PRESTATIONS, LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES PERSONNELS,

Plus en détail

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES Infections respiratoires SPIF - 15 Novembre 2014 Patrick Petitpretz Déclaration de liens d'intérêts J ai actuellement, ou j ai eu au cours des trois dernières années, une affiliation

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

L analyse documentaire : Comment faire des recherches, évaluer, synthétiser et présenter les preuves

L analyse documentaire : Comment faire des recherches, évaluer, synthétiser et présenter les preuves L analyse documentaire : Comment faire des recherches, évaluer, synthétiser et présenter les preuves Cet atelier portera sur 1. la recherche dans la documentation de sources pertinentes; 2. l évaluation

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail