ANNE DE ROTON. θk t. k=1

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "ANNE DE ROTON. θk t. k=1"

Transcription

1 TRANSACTIONS O THE AMERICAN MATHEMATICAL SOCIETY Volume 359, Number 2, December 27, Page S Article electronically publihed on June 4, 27 GÉNÉRALISATION DU CRITÈRE DE BEURLING-NYMAN POUR L HYPOTHÈSE DE RIEMANN ANNE DE ROTON Abtract. Nou généralion dan cet article le critère de Beurling-Nyman, qui concerne la fonction ζ de Riemann, à une large clae de érie de Dirichlet. Nou établion donc une correpondance entre la denité d un certain ouepace de fonction dan L 2, et la localiation de zéro d une érie de Dirichlet. Nou utilion pour obtenir ce réultat la tructure de l epace de Hardy du demi-plan. Abtract. We generalie Beurling-Nyman criterion, already known for the Riemann ζ function, to a larger cla of Dirichlet erie. We reveal a link between the denity of ome ubpace of function in L 2, and the localization of the zero of a Dirichlet erie. To do o, we ue the tructure of the Hardy pace of the half-plan.. Introduction Le travaux de Szàz [Sz] d abord, Paley et Wiener [PW], Levinon [Lev] et Schwartz [Sch] enuite, mettent en lumière de relation entre la denité decertain ou-epace fonctionnel et la répartition de zéro de fonction analytique. Cette idée a été exploitée pour le zéro de la fonction ζ par Nyman dan a thèe pui par Beurling dan [Be]. Dan ce dernier article, A. Beurling introduit l enemble B de fonction complexe f définie ur l intervalle ], ] par : n { } θk ft := a k, t k= où n, <θ k, a k C, n k= a kθ k =et{x} déigne la partie fractionnaire de x. Leréultat de Nyman, expoé par Beurling dan [Be], énonce aini : Théorème. Nyman. Le troi aertion uivante ont équivalente: ζ ne annule pa dan le demi-plan R >/2; 2 B et dene dan L 2, ; 3 la fonction contante égale à et dan l adhérence de B dan L 2,. Ce réultat et analyé et commenté dan[bs]. Il a été complété par Beurling dan [Be], Bercovici et oia dan [B]. Ce troi auteur établient une correpondance imilaire entre la denité de B dan L p, et l abence de zéro de la Received by the editor September 2, 24 and, in revied form, January 6, Mathematic Subject Claification. Primary 37A45. Key word and phrae. Série de Dirichlet, critère de Beurling-Nyman, hypothèe de Riemann généraliée, clae de Selberg, epace de Hardy. 6 c 27 American Mathematical Society Revert to public domain 28 year from publication Licene or copyright retriction may apply to reditribution; ee

2 62 A. DE ROTON fonction ζ dan le demi-plan R >/p. Lecap =ettraité dan [B], le autre cadan[be]. Dan cet article, nou généralion le réultat de Nyman à une clae de fonction comprenant la fonction ζ de Riemann. Nou définiron un ou-epace B de L 2, et nou montreron que a denité danl 2, caractérie la non-annulation de la fonction dan le demi-plan {R >/2}. Pour cela, nou étudieron l image de B parlatranformationdemellin. Nou montreron que c et un ou-epace de l epace de Hardy du demi-plan {R >/2} invariant par l action du emi-groupe de contraction. L utiliation de propriété de epace de Hardy et plu particulièrement du théorèmedefactoria- tion et du théorème de Beurling-Lax nou permettra de conclure. La principale difficultédecetravaildegénéraliation conite à choiir un ouepace B qui convienne et plu préciément à choiir pour la fonction une fonction Ψ quijouelemême rôle que la partie fractionnaire pour la fonction ζ. De plu, la démontration de notre théorème néceite une hypothèe : la fonction Ψ doit appartenir à l epace L 2 ], + [, dt t 2. On peut upprimer cette hypothèe dan certain ca, mai c et au prix d hypothèe upplémentaire ur la fonction. Nou avon donc dan un premier temp démontré unthéorème appliquant à une large clae de érie de Dirichlet ou l hypothèe Ψ L 2 ], + [, dt t 2 ;nou avon enuite pécifié notre théorème pour de fonction de la clae de Selberg, le reliant aini à l hypothèe de Riemann généraliée. Dan ce dernier ca, nou montron que l on peut upprimer l hypothèe faite ur Ψ en utiliant une verion liée de cette fonction. 2. Rappel Définition 2.. Nou déigneron par H 2 l epace de Hardy du demi-plan {R > /2}, i.e. l enemble de fonction f, holomorphe dan le demi-plan {R >/2}, vérifiant: f 2 = up f 2 d < +. x>/2 R=x Définition 2.2. On appellera produit de Blachke toute fonction de la forme B Z = β β β β β + β, β Z où Z et un multi-enemble de point du demi-plan {R >/2} tel que 2. β Z Rβ /2 β 2 < +, et avec la convention β β β β =pourβ =. On appellera fonction intérieure ingulière toute fonction de la forme S µ,v =exp v 2 2it 2 + it 2 + it dµt avec v R +, µ meure poitive finie ur la droite réelle, ingulière àlameurede Lebegue. Licene or copyright retriction may apply to reditribution; ee

3 GÉNÉRALISATION DU CRITÈRE DE BEURLING-NYMAN 63 Si ω et une fonction poitive de L 2 R telle que log ωt +t dt >, ondéfinit 2 + 2it 2 O ω =exp + it log ωt 2π 2 + it dt. 4 + t2 Nou omme àpréent en meure d énoncer le théorème de factoriation dan H 2. C et la formule de factoriation de l article [BS]. Théorème 2.3. Soit f une fonction de H 2 non nulle. Alor il exite un unique quintuplet c, Z, µ, v, ω vérifiant : c C, c =, Z et un multi-enemble du demi-plan {R >/2} atifaiant 2., µ et une meure poitive finie ur la droite réelle, ingulière àlameurede Lebegue, v et un réel poitif ou nul, ω et une fonction poitive de L 2 R telle que log ωt +t dt >, 2 tel que f = cb Z S µ,v O ω. De plu, Z et le multi-enemble de zéro de f dan le demi-plan {R >/2} compté avec leur multiplicité, le upport de µ et inclu dan l enemble de t tel que 2 + it et un point ingulier de f, etpourx, fx e vx. Le groupe de dilatation/contraction {D θ, θ > } agit ur le fonction g de L 2, + par: D θ gt = t g. θ θ Le emi-groupe de contraction {D θ, <θ } agit de même ur le fonction de L 2, et ur le fonction de H 2 par : D θ G =θ 2 G. Définition 2.4. Un opérateur T ur un ou-epace de L 2, + era dit invariant il commute avec le dilatation/contraction, i.e. i pour tout θ>, D θ T = TD θ. On dira qu un ou-epace de L 2, ou de H 2 et invariant il et invariant par l action du emi-groupe de contraction. Introduion à préent la tranformation de Mellin. Définition 2.5. Soit ]a, b[ un intervalle non vide de R et oit f :], + [ C, Lebegue-meurable et telle que, pour tout σ ]a, b[, fx x σ dx < +. On appellera tranformée de Mellin de f et on notera Mf la fonction définie dan la bande verticale {a <R <b} par Mf = ftt dt. Notation. On écrira L 2, pour l enemble de fonction de L 2, + identiquement nulle ur ], + [. Licene or copyright retriction may apply to reditribution; ee

4 64 A. DE ROTON Si f et une fonction de L 2,, alor pour tout σ>/2, l intégrale fx x σ dx converge et on peut donc définir la tranformée de Mellin de f dan le demi-plan {R >/2}. Le théorème de Paley-Wiener affirme que la tranformation de Mellin M et une iométrie à une contante prè avec no convention de L 2, dan H 2. D autre part, il et facile de vérifier qu un ou-epace de L 2, et invariant i et eulement i l image de ce ou-epace par la tranformation de Mellin et un ou-epace invariant de H 2. Théorème 2.6 Théorème de Beurling et Lax. Soit α α A une famille de fonction de H 2. Alor le plu petit ou-epace fermé invariant de H 2 et contenant tou le α,α A et B Z S µ,v H 2 avec Z = α A Z α, µ =inf α A µ α, v = inf α A v α. Ce théorème et le théorème 2 de l article [BS]. 3. Généraliation du théorème de Beurling-Nyman Hypothèe. Dan cette partie, nou uppoeron que = an n= n et une érie de Dirichlet abolument convergente pour R > admettant un prolongement méromorphe au demi-plan R 2 avec un unique pôle éventuel d ordre fini en =. On uppoera de plu que pour tout ε>, a n = On ε. Notation 2. On notera m l ordre polaire de en =. 3.. onction complémentaire. Dan le ca de la fonction ζ de Riemann, la démontration du théorème de Beurling-Nyman repoe ur la formule { } 3. t dt = ζ, < R <, t qui relie la fonction partie fractionnaire àlafonctionζ via la tranformation de Mellin. Afin d obtenir une formule analogue à 3., nou introduion la fonction complémentaire aociée àlafonction. Définition 3.. Soit une fonction vérifiant le hypothèe. On définit la fonction complémentaire aociée à par : R + C, Ψ : x Re x, n x a n. On définit également la fonction Ψ par Ψ x =Ψ /x. Notation 3. Noton A := m p k k= la partie polaire de / en =. k On peut montrer que 3.2 x Re, = xp ln x où P et le polynôme P X = m l= p l X l l!. La propoition uivante permet de relier la fonction complémentaire aociée à à la fonction via la tranformation de Mellin, jutifiant à poteriori l introduction de la fonction Ψ. Licene or copyright retriction may apply to reditribution; ee

5 GÉNÉRALISATION DU CRITÈRE DE BEURLING-NYMAN 65 Propoition 3.. Soit une fonction vérifiant le hypothèe. Si Ψ fonction de L 2, +, alorpour 2 < R <, ona: 3.3 MΨ =. Démontration. Pour R >, en notant Σ t = n t a n,ona = a n n = t dσ t = t Σ tdt, n car d aprè le hypothèe ur,σ t =O t +ε pour tout ε>. Aini = Or, pour R >, t P ln tdt P ln tt dt = A Ψ tt dt. et une et la fonction A et holomorphe pour R >/2. Comme Ψ L2, +, l intégrale Ψ uu du converge et définit une fonction de la variable holomorphe pour R >/2 etdoncir >/2, par unicité du prolongement analytique on a : A = Par ailleur, pour R <, 3.5 Ψ tt dt = Ψ tt dt = Ψ uu du. P ln tt dt = A. Pour /2 < R <, en utiliant 3.4 et 3.5, on obtient : = Ψ tt dt = Ψ tt dt. Remarque. La condition Ψ L 2, + aure la convergence uniforme de l intégrale de droite dan tout compact du demi-plan R >/2 et garantit donc la validité del égalité 3.4 dan ce même demi-plan Le ou-epace B et B. Nou introduion àpréent le epace dont la denité danl 2, va, ou certaine hypothèe, caractérier la non-annulation de la fonction dan le demi-plan {R >/2}. Définition 3.2. On définit le epace de fonction uivant : et où { B = f : t n k= { B = f : t c k Ψ αk t n k= A l [[,m ]],,n N, k [,n],c k C, <α k } αk c k Ψ B,c k et α k vérifiant A t n c k α k ln α k l =. k= } Licene or copyright retriction may apply to reditribution; ee

6 66 A. DE ROTON Remarque 2. La condition A et une condition néceaire et uffiante pour que la fonction ft = n k= c αk kψ t oit identiquement nulle ur [, + [. Si cette condition et vérifiée, alor et un zérodelafonctiong définie ur C par g := n k= c kαk, avec une multiplicité upérieure ou égale à m. Propoition 3.2. Soit une fonction vérifiant le hypothèe. Sionuppoe de plu que Ψ L2, +, alorona: { B = f L 2,, Mf } holomorphe pour R >. 2 Démontration. Noton K l epace { K = f L 2,, Mf holomorphe pour R > }. 2 Remarquon dan un premier temp que grâce au théorèmedepaley-wiener,ona K = M B Z H 2 où Z déigne le multi-enemble de zéro de compté avec leur multiplicité danledemi-plan{r >/2} et B Z le produit de Blachke défini àpartirdez. Noton que B et un ou-epace invariant de L 2,. En effet, oient gt = n k= c k n n D θ gt = c k αk D θαk Ψ t = k= αk D αk Ψ t B et θ ], ]. Alor :. k= c k θ Ψ θαk t De plu, comme pour tout entier l<m,ona n k= c kα k ln l α k =, alor on a n k= c k θ α k θ ln l θα k =. On en déduit grâce au théorèmedepaley-wienerquem B et un ou-epace fermé invariant de H 2. Nou allon maintenant précier la forme de fonction de l epace M B. Soit gt = n k= c αk kψ t une fonction de B. D aprè le théorème 2.3, la fonction G = Mg H 2, comme tout élément non nul de H 2, e factorie comme uit : G =c G B ZG S µg,v G O wg, où c G,Z G,µ G,v G,w G et le quintuplet aocié à G. D autre part, 3.6 G =Mg = n c k α k, et la fonction n a pa de ingularité ur la droite R = 2 donc G non plu et donc voir théorème 2.3 la meure µ G et nulle. Examinon maintenant le comportement de G ur la demi-droite réelle ], + [ au voiinage de l infini. Suppoon le α k ditinct deux à deux et aocié àde coefficient c k non nul et poon α i =max n k= α k.ona Gx = x x k= n c k αk x x c i e x ln α i c i x e x ln αi. k= D autre part, d aprè le théorème 2.3, pour x, on a Gx e v Gx. Aini, v G ln α i. Or on peut choiir g B telle que α =,doncv G =. Licene or copyright retriction may apply to reditribution; ee

7 GÉNÉRALISATION DU CRITÈRE DE BEURLING-NYMAN 67 Pour G M B, noton Z G l enemble de zéro de la fonction G dan le demi-plan R > 2 et noton Z = Z G. G M B D aprè 3.6, il et clair que Z Z. De plu, pour tout, il exite une fonction g B telle que n k= c kα k et il exite g 2 B telle que la multiplicité duzérodelafonction n k= c kαk oit exactement égale à m. Aini on a bien Z = Z. Le ou-epace M B et le plu petit ou epace fermé deh 2, invariant, contenant tou le n k= c kαk, c k et α k vérifiant le condition A. L epace M B et donc, d aprè le théorème 2.6, le ou-epace B Z S µ,v H 2 avec Z = Z g B Mg = Z, µ =inf g B µ Mg =,v =inf g B v Mg =. On a donc B Z H 2 = M B, ce qui permet de conclure. Remarque 3. Ici la condition Ψ L2, + et cruciale. Elle permet de travailler avec un ou-epace de L 2, et donc d utilier le théorème de Paley- Wiener, paage eentiel de cette démontration Le théorèmedebeurling-nymangénéralié. Nou omme maintenant en meure d énoncer le critère de Beurling-Nyman généralié. Théorème I. Soit une fonction vérifiant le hypothèe telle que Ψ L 2, +. Alor le aertion uivante ont équivalente : La fonction ne annule pa dan le demi-plan R >/2; 2 le ou-epace B et dene dan L 2, ; 3 la fonction indicatrice χ de l intervalle ], ] appartient à l adhérence de B dan L 2,. Démontration. D aprè la propoition 3.2, le deux première aertion ont équivalente et il et d autre part clair que la econde aertion entraîne la troiième. Il nou uffit donc de montrer que i χ B,alor B = L 2,. Suppoon χ B. L enemble de fonction étagée et dene dan L 2,, il uffit donc de montrer que toute fonction étagée et limite d une uite de B dan L 2,. La fonction D α χ et colinéaire à la fonction indicatrice de l intervalle ], α] donc toute fonction étagée ur ], ] et, preque partout une combinaion linéaire de D α χ, α ], ]. Il uffit donc de montrer que pour tout α ], ], D α χ B, ce que nou avon car B et table par l action de {D α,α ], ]}. On peut étendrelethéorème I à l epace B. L idée de la démontration de ce econd théorème a été fournie par J.-. Burnol, que je remercie. Théorème II. Soit une fonction vérifiant le hypothèe telle que Ψ L 2, +. Alor le aertion uivante ont équivalente : La fonction ne annule pa dan le demi-plan R >/2; 2 le ou-epace B et dene dan L 2, ; 3 la fonction indicatrice χ de l intervalle ], ] appartient à l adhérence de B dan L 2,. Licene or copyright retriction may apply to reditribution; ee

8 68 A. DE ROTON Démontration. Au vu du théorème I, il nou uffit de montrer que i admet un zéro de partie réelle upérieure à/2, alor χ n appartient pa à l adhérence de B.Soitρ un zéro de tel que Rρ >/2. Soit ft = n k= c kψ t B. On a pour /2 < R <, Mf = α k g, où g = n k= c kα k. D autre part, pour R >, Mχ =. Nou allon montrer que l on ne peut pa approcher g avecg = n k= c kαk,<α k, c k C. forme par de fonction de la Poon u ρ = m ρ. La fonction u ρ appartient à l epace L 2, + carpour = 2 + it, u ρ =. 2 Rρ 2 +Iρ t 2 Calculon le produit hilbertien de g par u ρ : g,u 2 +i m g ρ = 2 i ρ d. Or la fonction g m appartient à l epace L 2 /2+iR doncona: g,u ρ =2iπ ρgρ m ρ =. ρ ρ D autre part,,u 2 +i m m ρ ρ = d =2iπ 2 i ρ ρ ρ, et donc n et pa dan l adhérence du ou-epace engendré par le fonction g. On en conclut, en utiliant le théorème de Paley-Wiener que la fonction χ n appartient pa à l adhérence de B. Remarque 4. La démontration du critère de Beurling-Nyman pour le ca p = 2 repoe ur de argument hilbertien et ur la tranpoition d un problème de localiation de zéro àunproblème de ou-epace invariant dan un epace de Hardy. Pour la fonction ζ de Riemann, Báez-Duarte [BD] affine ce critère. Sa démontration ne repoe pa ur le réultat de Beurling et Lax utilié icimai,au contraire, ur de argument claique de la théorie analytique de nombre. Nou pouvon généralier ce réulat à la clae de Selberg. Le détail eront explicité dan un travail ultérieur Un critère pour que Ψ oit de carré intégrable. Le théorème que nou avon obtenu néceite une hypothèe forte, qui et l appartenance de la fonction Ψ à l epace L2, +. Nou allon précier ce que cette condition ignifie et donner un critère pour qu elle oit vérifiée. Nou donneron dan le ca de la clae de Selberg une verion liée de notre théorème afin de upprimer cette condition. Nou utilieron le théorème de Hardy, Littlewood et Ingham uivant pour démontrer notre critère. C et le théorème 7 de l article [HIP]. Licene or copyright retriction may apply to reditribution; ee

9 GÉNÉRALISATION DU CRITÈRE DE BEURLING-NYMAN 69 Lemme Théorème de Hardy, Littlewood et Ingham. Soient D = {α < Rz < β} une bande verticale et f une fonction continue ur D, analytique dan D et telle qu il exite un réel k vérifiant fz =O e ek Iz pour tout z D. Suppoon que pour x = α et x = β, l intégrale Jx = fx + iy 2 dy converge. Alor: Jx converge pour α<x<β; 2 Jx maxjα,jβ; 3 log Jx et convexe. Propoition 3.3. Si et une fonction vérifiant le hypothèe, alor: Ψ L2, iτ 2 + iτ L 2 R. Démontration. Remarquon tout d abord qu en utiliant 3.2 et la définition de Ψ,ona L2, + x 2 dx < +. Ψ Ψ Noton α l abcie de convergence abolue de l intégrale Ψ tt dt; Pour tout ε>, Ψ x x +ε et donc α. Pour R >α, poon G = Ψ xx dx = Ψ tt dt. D aprè 3.4, pour R >, on a A = G = Ψ uu du. Cette dernière fonction et la tranformée de Mellin de Ψ χ et et donc holomorphe dan on demi-plan de convergence abolue {R >α}. D autre part, la fonction +A et holomorphe dan le demi-plan {R /2}, G e prolonge donc holomorphiquement à {R /2}. Par unicité du prolongement analytique, l égalité 3.7 et valable dan le demi-plan {R >maxα, /2}. SiΨ L2, +, alor Ψ χ L2, et d aprè le théorèmedepaley- Wiener, G H 2. La limite non-tangentielle G de G, définie ur R par G y = lim Gx + iy, x 2 appartient donc à L 2 R. Comme G et holomorphe dan {R /2}, ona: G y =G 2 + iy L 2 R, et donc 2 + iy 2 + iy L 2 R. Licene or copyright retriction may apply to reditribution; ee

10 62 A. DE ROTON Réciproquement, i 2 +iy 2 +iy L 2 R, alor G 2 + iy L 2 R. Nou allon appliquer le lemme à G. La fonction G et analytique dan {R /2} d ordre fini. D autre part le fonction τ G 2 + iτ et τ G2 + iτ ont de fonction de L 2 R car la fonction 2 + iτ etbornée. Aini, d aprè le lemme, pour tout ] [ x 2, 2, l intégrale Gx + iτ 2 dτ converge et Gx + iτ 2 dτ max G 2 + iτ 2 dτ, G2 + iτ 2 dτ. Comme de plu l intégrale Gx + iτ 2 dτ converge uniformément par rapport à x 3 2,onabienG H2. Comme H 2 = ML 2,, il exite φ L 2, telle que G = Mφ. On aalorpourr >, G =Mφ =MΨ χ. Par injectivité dela tranformation de Mellin, on a donc Ψ χ = φ donc Ψ χ L2,, donc Ψ L2, Lien avec l hypothèe de Riemann généraliée Nou allon maintenant énoncer le théorème de Beurling-Nyman pour une fonction de la clae de Selberg. 4.. La clae de Selberg. La clae de Selberg a été introduite en 989 dan [Sel]. Pour un urvol de réultat connu ur cette clae de fonction, on pourra conulter [KP]. Conjecturalement, cette clae et l enemble de fonction L de forme automorphe. On ait inconditionnellement qu elle contient de fonction jouant un rôle eentiel en théorie de nombre telle que la fonction ζ de Riemann, le fonction L de Dirichlet aociée à un caractère primitif, le fonction ζ de Dedekind aociée à un corp de nombre, le fonction L d Artin abélienne,... Définition 4.. On dira qu une fonction appartient à la clae de Selberg S i vérifie le condition uivante : Pour R >, = an n= n et une érie de Dirichlet abolument convergente; 2 il exite un entier naturel m tel que m oit une fonction entière d ordre fini; 3 la fonction atifait une équation fonctionnelle de la forme : Φ =ωφ oùφ =αq γ, avec γ = r j= Γλ j + µ j, λ j >, Rµ j, Q>et α =; 4 pour tout ε>, an =On ε ; 5 pour R aez grand, 4. log = + n= b n n Licene or copyright retriction may apply to reditribution; ee

11 GÉNÉRALISATION DU CRITÈRE DE BEURLING-NYMAN 62 où b n =in n et pa une puiance d un nombre premier et b n = On θ pour un θ</2. On notera d =2 r j= λ j, que l on appellera degré de. On ditinguera parmi le zéro de le zéro de la forme n+µ j λ j, n N, j [[,r]], que l on appelera zéro triviaux de. Remarquon que le aertion et 4 montrent que le fonction de la clae de Selberg ne annulent pa dan le demi-plan R >etgrâce àlaymétrie induite par l équation fonctionnelle, le zéro d une fonction de la clae de Selberg non triviaux, ont de partie réelle comprie entre et. Il ont de plu réparti ymétriquement par rapport àla droite R = /2 que l on appelera droite critique. Conjecture. On conjecture que le zéro non triviaux de ont de partie réelle égale à /2, c et ce que l on appelle hypothèe de Riemann généraliée pour la fonction et nou la noteron déormai HRG. Noton qu en utiliant la ymétrie induite par l équation fonctionnelle, cette conjecture et équivalente à la non-annulation de la fonction dan le demi-plan R >/ Majoration d une fonction de la clae de Selberg; hypothèe de Lindelöf généraliée. Nou rappelon ici de majoration claique de fonction de la clae de Selberg. La démontration utilie la formule de Stirling complexe que l on applique au produit de fonction Γ qui apparait dan l équation fonctionnelle et le principe de Phragmèn-Lindelöf 5.65 de [T]. Propoition 4.. Soit δ>. Alor on a uniformément pour R +δ 4.2 = O δ. Pour σ<, ona 4.3 σ + iτ =O σ + τ d/2 σ. Pour σ et pour tout ε>, ona 4.4 =O σ,ε + τ d 2 σ+ε. Pour tout ε>, pour tout <σ <σ 2 <, ilexitec = cε, σ,σ 2 tel que pour tout σ σ σ σ + iτ c + τ d 2 σ +ε. Conjecture 2. On conjecture que pour tout ε>, /2+iτ =O ε + τ ε. C et ce que l on appelle hypothèe de Lindelöf généraliée pour la fonction et nou la noteron déormai HLG. Nou allon àpréent donner quelque etimation de dan le ca où la fonction vérifie l hypothèe de Riemann généraliée. Pour établir ce etimation, nou avon uivi la méthode que Titchmarch utiliait dan [T2] pour l étude de la fonction ζ de Riemann. Licene or copyright retriction may apply to reditribution; ee

12 622 A. DE ROTON Propoition 4.2. Soit une fonction de S vérifiant HRG. Soit δ vérifiant <δ< 2. On a uniformément par rapport à σ 2 + δ log σ + iτ = O δ log + τ. Démontration. Soit τ R tel que τ 2. On poe z =2+iτ, R = 3 2 δ 2 et r = 3 2 δ. vérifie HRG donc pour z tel que Rz + z > 2 et z + z,la fonction H définie par Hz =log z+z z et holomorphe dan le dique z R. Si z = R, alorrz + z 2 + δ 2,etdoncd aprè 4.5 d R log z + z 4 + log + τ, d autre part Rlog z =log 2 + iτ 2 /2. En effet, i θ et b n ont le donnée définie en 4., on a log 2 + iτ + n=2 bn n 2 + n=2 n θ 2 = O2 θ =O 2 /2. On peut donc appliquer un corollaire du lemme de la partie réelle cf. p.53 de [Te] àlafonctionh ur le cercle de centre z et de rayon 3 2 δ 2 et 3 2 δ. Sur le grand cercle, RHz c log + τ +2 /2 où c et une contante ne dépendant que de. Donc ur le petit cercle log z + z 3 2δ 2 δ c log + τ +2 /2 et donc log z + z δ log + τ. Propoition 4.3. Pour tout <ε</2, log σ + iτ =O ε log + τ 2 2σ+ε uniformément pour 2 + ε R lorque τ tend ver l infini. Démontration. Soit = σ + iτ, 2 <σ, τ 2. Soit σ > et<ε< min σ,σ 2. Poon R = σ ε, r = σ σ, R 2 = σ 2 ε. On adoncr <r<r 2 et σ + iτ = r. Poon Hw =log + w, où := σ + iτ. La fonction H et holomorphe dan R w R 2. H vérifie le hypothèe du lemme de troi cercle de Hadamard cf. p.73 de [Te]. En notant MR =max w =R Hw, on a donc: log Mr log R 2 r log R 2 R log MR + log r R log R 2 R log MR 2. Licene or copyright retriction may apply to reditribution; ee

13 GÉNÉRALISATION DU CRITÈRE DE BEURLING-NYMAN 623 Autrement dit, en poant α = log r R : log R 2 R log MR α MR 2 α, α = log σ σ σ++ε σ ε σ + o σ = = log σ 2 ε σ ε 2σ ε σ + σ + ε σ + o σ qui tend ver 2 + ε σ quand σ tend ver +. MR =max t R log σ + iτ +σ εe it d aprè 4.2 et MR 2 =max t R log σ + iτ + up σ +ε t R σ ++ε + o 2 + o log σ + it ε, σ 2 ε e it ε log + τ, d aprè la propoition 4.2. Aini log ε log + τ 2 2σ+2ε 2 + ε σ, τ 2. Propoition 4.4. Soit une fonction de S. Alor l hypothèe de Riemann pour entraîne l hypothèe de Lindelöf pour. C et une conéquence immédiate de la propoition Le théorème de Beurling-Nyman pour une fonction de la clae de Selberg. Remarquon que i et une fonction de S vérifiant l hypothèe de Lindelöf généraliée, alor la fonction et de carré intégrable ur la droite R = 2 et donc d aprè la propoition 3.3, la fonction Ψ appartient à l epace L2, +. En utiliant le théorème II et la propoition 4.4, nou omme donc en meure de conclure : Théorème III. Soit unefonctiondelaclaedeselbergs. Alor le aertion uivante ont équivalente : La fonction vérifie l hypothèe de Riemann généraliée; 2 Ψ L2, + et le ou-epace B et dene dan L 2, ; 3 Ψ L2, + et la fonction indicatrice χ de l intervalle ], ] appartient à l adhérence de B dan L 2,. 5. Suppreion de la condition d appartenance à L 2, + Nou avon démontré dan [dr] que pour une fonction de la clae de Selberg de degré inférieur à4,lafonctionψ et de carré intégrable. Cette hypothèe et cependant une hypothèe forte puique l on peut montrer que l hypothèedelindelöf généraliée pour la fonction et équivalente àla condition uivante : k N, Ψ L 2, +. k Afin de upprimer cette condition, nou allon introduire une fonction complémentaire liée. Cette idée nou a été uggérée par E. Kowalki que nou tenon à remercier ici. Licene or copyright retriction may apply to reditribution; ee

14 624 A. DE ROTON Définition 5.. Soit une fonction de la clae de Selberg. Pour tout k N,on définit ur R + la fonction Ψ k,, fonction complémentaire d ordre k aociée à par : Ψ k, x =Re x + + k, On définit également la fonction Ψ k, k! n x par Ψ k, x =Ψ k, /x. a n n x k. Remarque 5. Pour k =, on retrouve bien le fonction Ψ et Ψ précédemment. définie Propoition 5.. Soit S. Si k > d 4, alor la fonction Ψ k, appartient à l epace L 2, + et pour max, 2k d < R <, ona: MΨ k, = + + k. Démontration. En poant A k x = k! n x a nx n k,ona: x Ψ k, x =Re + + k, x k A k x. D aprè un calcul claique de tranformée de Mellin invere, on a pour tout c>: A k x = x +k 2iπ + + k d. R=c D aprè 4.4, pour tout ε >, on a + τ d 2 R+ε, donc pour max, 2k d <c <, l intégrale x R=c + +k d converge et on a 5. Ψ k, x = R=c x 2iπ + + k d. On a donc pour tout ε>, lorque x tend ver l infini 5.2 Ψ k, x =O x max, 2k d +ε. D autre part on peut montrer que pour x<, x Ψ k, x =Re + + k, = xq ln x, où Q et un polynôme de degré m. On a donc pour tout ε>, lorque x tend ver, 5.3 Ψ k, x =O x ε. D aprè 5.2 et 5.3, en uppoant k > d/4, la fonction Ψ k, L 2, + et pour max, 2k d < R <, on a : MΨ k, = + + k. appartient à Licene or copyright retriction may apply to reditribution; ee

15 GÉNÉRALISATION DU CRITÈRE DE BEURLING-NYMAN 625 Définion àpréent le ou-epace B k,. Définition 5.2. Soit une fonction de la clae de Selberg. On définit le epace uivant : { } n αk B k, = f : t c k Ψ k,, n N, k [,n],c k C, <α k t et où k= { B k, = f : t n k= A l [[,m ]], } αk c k Ψ k, B k,,c k et α k vérifiant A t n c k α k ln α k l =. k= Si k> d 4,alorΨ k, L2, + etif et une fonction de B k, de la forme n αk ft = c k Ψ k,, t k= alor pour max, 2k d < R <, on a : Mf =g + + k, avec g = n k= c kαk. De plu, le epace B k, et B k, ont de ou-epace de L 2, + etl 2, repectivement. En uivant exactement la démontration du théorème I, on montre donc que B k, et un ou-epace de L 2, invariant par l action du emi-groupe de contraction {D θ, <θ }, contenant la fonction Ψ k,. Son image par la tranformation de Mellin et donc un ou-epace invariant de H 2. On peut donc appliquer le théorème de Beurling-Lax à on adhérence et on obtient comme précédemment M B k, = B Z H 2. inalement, on obtient le théorème uivant. Théorème IV. Soit une fonction de la clae de Selberg. Soit k un entier vérifiant k> d 4. Alor le aertion uivante ont équivalente : La fonction vérifie l hypothèe de Riemann généraliée; 2 le ou-epace B k, et dene dan L 2, ; 3 la fonction indicatrice χ de l intervalle ], ] appartient à l adhérence de B k, dan L 2,. Ce théorème rete valable en remplaçant B k, par B k,. En remplaçant la fonction complémentaire par a verion liée, on obtient donc un théorème qui ne néceite plu d hypothèe puiante. Reference [BD] [BS] L. Báez-Duarte, A trengthening of the Nyman-Beurling criterion for the Riemann Hypothei, Rendiconti Accad. Lincei 23 23, 5-. MR b:35 M. Balazard, E. Saia, The Nyman-Beurling equivalent form for the Riemann hypothei, Expo. Math. 8 2, MR i:9 Licene or copyright retriction may apply to reditribution; ee

16 626 A. DE ROTON [B] H. Bercovici, C. oia, A real variable retatement of Riemann hypothei, IraelJ.of Math , MR d:65 [Be] A. Beurling, A cloure problem related to the Riemann Zeta-function, Proc. Nat. Acad. Sci , MR7655 7:5a [CG] J. B. Conrey, A. Ghoh, Remark on the generalized Lindelöf Hypothei, Preprint. [HIP] G. H. Hardy, A. E. Ingham, G. Pólya, Theorem concerning mean value of analytic function, Proc. of the Royal Soc , [KP] J. Kaczorowki, A. Perelli, The Selberg cla: a urvey, Acta Math , MR g:4 [Lev] N. Levinon, Gap and Denity Theorem, A.M.S. Coll. Publ. XXVI, 94. MR328 2:8d [PW] R. E. A. C. Paley, N. Wiener, The ourier Tranform in the Complex Domain, A.M.S. Coll. Publ. XIX, 934. [dr] A. de Roton, On the mean quare of an error term for an extended Selberg cla, Acta Arith , no., MR22843 [Sch] L. Schwartz, Étude de omme d exponentielle, Hermann, Pari, 959. MR6383 2:56 [Sel] A. Selberg, Old and new conjecture and reult about a cla of Dirichlet erie, Proceeding of the Almafi Conference on Analytic Number Theory, Univerità di Salerno 992. MR f:85 [Sz] O. Száz, Über die Approximation tetiger unktionnen durch lineare Aggregate von Potenzen, Math. Ann , MR5875 [Te] G. Tenenbaum, Introduction àlathéorie analytique et probabilite de nombre, Société mathématique de rance, 995. MR e:5a [T] E. C. Titchmarh, The theory of function, Second edition, Oxford Univerity Pre, 939. MR c:49 [T2] E. C. Titchmarh, The theory of the Riemann Zeta-function, Oxford Univerity Pre, 95. MR :74c IECN - Univerité Henri Poincaré: Nancy, BP 239, 5456 Vandoeuvre-lè-Nancy, rance addre: deroton@iecn.u-nancy.fr Licene or copyright retriction may apply to reditribution; ee

Sur certaines séries entières particulières

Sur certaines séries entières particulières ACTA ARITHMETICA XCII. 2) Sur certaines séries entières particulières par Hubert Delange Orsay). Introduction. Dans un exposé à la Conférence Internationale de Théorie des Nombres organisée à Zakopane

Plus en détail

Fonctions Analytiques

Fonctions Analytiques 5 Chapitre Fonctions Analytiques. Le plan complexe.. Rappels Soit z C, alors!(x,y) IR 2 tel que z = x + iy. On définit le module de z comme z = x 2 + y 2. On peut aussi repérer z par des coordonnées polaires,

Plus en détail

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte

Plus en détail

Le compte épargne temps

Le compte épargne temps 2010 N 10-06- 05 Mi à jour le 15 juin 2010 L e D o i e r d e l a D o c 1. Définition Sommaire 2. Modification iue du décret n 2010-531 3. Principe du compte épargne temp Bénéficiaire potentiel Alimentation

Plus en détail

Commun à tous les candidats

Commun à tous les candidats EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle

Plus en détail

Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. www.lifeinsuranceinsights.com/life-insurance-2/what-will-your-hobby-cost-you.

Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. www.lifeinsuranceinsights.com/life-insurance-2/what-will-your-hobby-cost-you. Erwan, d une mae de 65 kg, fait un aut de Bungee. Il tombe de 0 m avant que la corde du bungee commence à étirer. Quel era l étirement maximal de la corde i cette dernière agit comme un reort d une contante

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

TP6 : ALIMENTATION A DECOUPAGE : HACHEUR SERIE ET CONVERTISSEUR STATIQUE ABAISSEUR DE TENSION

TP6 : ALIMENTATION A DECOUPAGE : HACHEUR SERIE ET CONVERTISSEUR STATIQUE ABAISSEUR DE TENSION P6 : ALIMNAION A DCOUPAG : HACHUR SRI CONVRISSUR SAIQU ABAISSUR D NSION INRODUCION Le réeau alternatif indutriel fournit l énergie électrique principalement ou de tenion inuoïdale de fréquence et d amplitude

Plus en détail

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque Universités Paris 6 et Paris 7 M1 MEEF Analyse (UE 3) 2013-2014 Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque 1 Fonctions intégrables Définition 1 Soit I R un intervalle et soit f : I R + une fonction

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur

Plus en détail

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Département de Mathématiques École polytechnique Remise en forme mathématique 2013 Suite de Cauchy Soit (X, d) un espace métrique. Une suite

Plus en détail

Caractérisation de l interface Si/SiO 2 par mesure C(V)

Caractérisation de l interface Si/SiO 2 par mesure C(V) TP aractériation de l interface Si/SiO par meure (V) aractériation de l interface Si/SiO par meure (V) Introduction p I Effet de champ à l interface Si/SiO p Fonctionnement d une capacité MOS p Principe

Plus en détail

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. 14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,

Plus en détail

Cap Maths. Guide de l enseignant. Nouveaux programmes. cycle. Roland CHARNAY Professeur de mathématiques en IUFM

Cap Maths. Guide de l enseignant. Nouveaux programmes. cycle. Roland CHARNAY Professeur de mathématiques en IUFM Cap Math CP 2 cycle Guide de l eneignant Nouveaux programme SOUS LA DIRECTION DE Roland CHARNAY Profeeur de mathématique en IUFM Marie-Paule DUSSUC Profeeur de mathématique en IUFM Dany MADIER Profeeur

Plus en détail

Fonctions holomorphes

Fonctions holomorphes Université Joseph Fourier, Grenoble Maths en Ligne Fonctions holomorphes Christine Laurent-Thiébaut Ceci est le second volet de l étude des fonctions d une variable complexe, faisant suite au chapitre

Plus en détail

Guide de configuration d'une classe

Guide de configuration d'une classe Guide de configuration d'une clae Viion ME Guide de configuration d'une clae Contenu 1. Introduction...2 2. Ajouter de cour...4 3. Ajouter de reource à une leçon...5 4. Meilleure pratique...7 4.1. Organier

Plus en détail

Progressons vers l internet de demain

Progressons vers l internet de demain Progreon ver l internet de demain COMPRENDRE LA NOTION DE DÉBIT La plupart de opérateur ADSL communiquent ur le débit de leur offre : "512 Kb/", "1 Méga", "2 Méga", "8 Méga". À quoi ce chiffre correpondent-il?

Plus en détail

Le paiement de votre parking maintenant par SMS

Le paiement de votre parking maintenant par SMS Flexibilité et expanion L expanion de zone de tationnement payant ou la modification de tarif ou de temp autorié peut e faire immédiatement. Le adree et le tarif en vigueur dan le nouvelle zone doivent

Plus en détail

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites Suites numériques 4 1 Autres recettes pour calculer les limites La propriété suivante permet de calculer certaines limites comme on verra dans les exemples qui suivent. Propriété 1. Si u n l et fx) est

Plus en détail

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48 Méthodes de Polytech Paris-UPMC - p. 1/48 Polynôme d interpolation de Preuve et polynôme de Calcul de l erreur d interpolation Étude de la formule d erreur Autres méthodes - p. 2/48 Polynôme d interpolation

Plus en détail

La lettre. La Gestion des filiales dans une PME : Bonnes Pratiques et Pièges à éviter. Implantations à l étranger : Alternatives à la création

La lettre. La Gestion des filiales dans une PME : Bonnes Pratiques et Pièges à éviter. Implantations à l étranger : Alternatives à la création Doier : Getion d entreprie 42 La Getion de filiale dan une PME : Bonne Pratique et Piège à éviter Certaine PME ont tout d une grande. entreprie. A commencer par la néceité d avoir de filiale. Quel ont

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables. Sébastien Tordeux

Fonctions de plusieurs variables. Sébastien Tordeux Fonctions de plusieurs variables Sébastien Tordeux 22 février 2009 Table des matières 1 Fonctions de plusieurs variables 3 1.1 Définition............................. 3 1.2 Limite et continuité.......................

Plus en détail

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat

Plus en détail

AC AB. A B C x 1. x + 1. d où. Avec un calcul vu au lycée, on démontre que cette solution admet deux solutions dont une seule nous intéresse : x =

AC AB. A B C x 1. x + 1. d où. Avec un calcul vu au lycée, on démontre que cette solution admet deux solutions dont une seule nous intéresse : x = LE NOMBRE D OR Présentation et calcul du nombre d or Euclide avait trouvé un moyen de partager en deu un segment selon en «etrême et moyenne raison» Soit un segment [AB]. Le partage d Euclide consiste

Plus en détail

n N = u N u N+1 1 u pour u 1. f ( uv 1) v N+1 v N v 1 1 2 t

n N = u N u N+1 1 u pour u 1. f ( uv 1) v N+1 v N v 1 1 2 t 3.La méthode de Dirichlet 99 11 Le théorème de Dirichlet 3.La méthode de Dirichlet Lorsque Dirichlet, au début des années 180, découvre les travaux de Fourier, il cherche à les justifier par des méthodes

Plus en détail

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette

Plus en détail

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Exercice - - L/Math Sup - On multiplie le dénominateur par sa quantité conjuguée, et on obtient : Z = 4 i 3 + i 3 i 3 = 4 i 3 + 3 = + i 3. Pour

Plus en détail

Continuité en un point

Continuité en un point DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à

Plus en détail

Introduction aux algorithmes de bandit

Introduction aux algorithmes de bandit Mater MVA: Apprentiage par renforcement Lecture: 3 Introduction aux algorithme de bandit Profeeur: Rémi Muno http://reearcher.lille.inria.fr/ muno/mater-mva/ Référence bibliographique: Peter Auer, Nicolo

Plus en détail

rf( 1 f(x)x dx = O. ) U concours externe de recrutement de professeurs agreg6s composition d analyse

rf( 1 f(x)x dx = O. ) U concours externe de recrutement de professeurs agreg6s composition d analyse page 8 AGREGATIN de MATHEMATIQUES: 1991 1/5 externeanalyse concours externe de recrutement de professeurs agreg6s composition d analyse NTATINS ET DGFINITINS Dans tout le problème, R+ désigne l intervalle

Plus en détail

Prudence, Epargne et Risques de Soins de Santé Christophe Courbage

Prudence, Epargne et Risques de Soins de Santé Christophe Courbage Prudence, Epargne et Rique de Soin de Santé Chritophe Courbage ASSOCIATION DE GENÈVE Introduction Le compte d épargne anté (MSA), une nouvelle forme d intrument pour couvrir le dépene de anté en ca de

Plus en détail

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Adriana Climescu-Haulica Laboratoire de Modélisation et Calcul Institut d Informatique et Mathématiques Appliquées de

Plus en détail

Modélisation d une section de poutre fissurée en flexion

Modélisation d une section de poutre fissurée en flexion Moéliation une ection e poutre fiurée en flexion Prie en compte e effort tranchant Chritophe Varé* Stéphane Anrieux** * EDF R&D, Département AMA 1, av. u Général e Gaulle, 92141 Clamart ceex chritophe.vare@ef.fr

Plus en détail

Une forme générale de la conjecture abc

Une forme générale de la conjecture abc Une forme générale de la conjecture abc Nicolas Billerey avec l aide de Manuel Pégourié-Gonnard 6 août 2009 Dans [Lan99a], M Langevin montre que la conjecture abc est équivalente à la conjecture suivante

Plus en détail

Analyse fonctionnelle Théorie des représentations du groupe quantique compact libre O(n) Teodor Banica Résumé - On trouve, pour chaque n 2, la classe

Analyse fonctionnelle Théorie des représentations du groupe quantique compact libre O(n) Teodor Banica Résumé - On trouve, pour chaque n 2, la classe Analyse fonctionnelle Théorie des représentations du groupe quantique compact libre O(n) Teodor Banica Résumé - On trouve, pour chaque n 2, la classe des n n groupes quantiques compacts qui ont la théorie

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.

Plus en détail

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Chapitre 6 Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Nous allons maintenant revenir sur les espaces L p du Chapitre 4, à la lumière de certains résultats du Chapitre 5. Sauf mention

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007 Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 7 EXERCICE points. Le plan (P) a une pour équation cartésienne : x+y z+ =. Les coordonnées de H vérifient cette équation donc H appartient à (P) et A n

Plus en détail

RETIRER DE L ARGENT DE VOTRE SOCIÉTÉ

RETIRER DE L ARGENT DE VOTRE SOCIÉTÉ LETTRE MENSUELLE DE CONSEILS DESTINÉS À MAXIMALISER LE FLUX DE REVENUS RETIRÉS DE VOTRE SOCIÉTÉ OPTIMALISATION DU MOIS Déterminer le taux du marché... Si votre ociété vou vere un intérêt, elle doit de

Plus en détail

Correction du baccalauréat S Liban juin 2007

Correction du baccalauréat S Liban juin 2007 Correction du baccalauréat S Liban juin 07 Exercice. a. Signe de lnx lnx) : on fait un tableau de signes : x 0 e + ln x 0 + + lnx + + 0 lnx lnx) 0 + 0 b. On afx) gx) lnx lnx) lnx lnx). On déduit du tableau

Plus en détail

Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 12 avril 2007

Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 12 avril 2007 Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 1 avril 7 EXERCICE 1 Commun à tous les candidats 4 points 1 a Les vecteurs AB et AC ont pour coordonnées AB ; ; ) et AC 1 ; 4 ; 1) Ils ne sont manifestement pas colinéaires

Plus en détail

Moments des variables aléatoires réelles

Moments des variables aléatoires réelles Chapter 6 Moments des variables aléatoires réelles Sommaire 6.1 Espérance des variables aléatoires réelles................................ 46 6.1.1 Définition et calcul........................................

Plus en détail

Cours d analyse numérique SMI-S4

Cours d analyse numérique SMI-S4 ours d analyse numérique SMI-S4 Introduction L objet de l analyse numérique est de concevoir et d étudier des méthodes de résolution de certains problèmes mathématiques, en général issus de problèmes réels,

Plus en détail

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Albert Cohen Dans ce cours, on s intéresse à l approximation numérique d équations aux dérivées partielles linéaires qui admettent une formulation

Plus en détail

Dérivation : cours. Dérivation dans R

Dérivation : cours. Dérivation dans R TS Dérivation dans R Dans tout le capitre, f désigne une fonction définie sur un intervalle I de R (non vide et non réduit à un élément) et à valeurs dans R. Petits rappels de première Téorème-définition

Plus en détail

EPFL 2010. TP n 3 Essai oedomètrique. Moncef Radi Sehaqui Hamza - Nguyen Ha-Phong - Ilias Nafaï Weil Florian

EPFL 2010. TP n 3 Essai oedomètrique. Moncef Radi Sehaqui Hamza - Nguyen Ha-Phong - Ilias Nafaï Weil Florian 1 EPFL 2010 Moncef Radi Sehaqui Hamza - Nguyen Ha-Phong - Ilia Nafaï Weil Florian 11 Table de matière Ø Introduction 3 Ø Objectif 3 Ø Déroulement de l eai 4 Ø Exécution de deux palier de charge 6 Ø Calcul

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

Simulation de variables aléatoires

Simulation de variables aléatoires Chapter 1 Simulation de variables aléatoires Références: [F] Fishman, A first course in Monte Carlo, chap 3. [B] Bouleau, Probabilités de l ingénieur, chap 4. [R] Rubinstein, Simulation and Monte Carlo

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Maths MP Exercices Fonctions de plusieurs variables Les indications ne sont ici que pour être consultées après le T (pour les exercices non traités). Avant et pendant le T, tenez bon et n allez pas les

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

NOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 :

NOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 : Exercice 1 : NOMBRES COMPLEXES On donne θ 0 un réel tel que : cos(θ 0 ) 5 et sin(θ 0 ) 1 5. Calculer le module et l'argument de chacun des nombres complexes suivants (en fonction de θ 0 ) : a i( )( )(1

Plus en détail

3. Conditionnement P (B)

3. Conditionnement P (B) Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte

Plus en détail

Trouver des sources de capital

Trouver des sources de capital Trouver de ource de capital SÉRIE PARTENAIRES EN AFFAIRES Emprunt garanti et non garanti Vente de part de capital Programme gouvernementaux Source moin courante SÉRIE PARTENAIRES EN AFFAIRES Quelque principe

Plus en détail

Développements limités. Notion de développement limité

Développements limités. Notion de développement limité MT12 - ch2 Page 1/8 Développements limités Dans tout ce chapitre, I désigne un intervalle de R non vide et non réduit à un point. I Notion de développement limité Dans tout ce paragraphe, a désigne un

Plus en détail

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite Suites numériques 3 1 Convergence et limite d une suite Nous savons que les termes de certaines suites s approchent de plus en plus d une certaine valeur quand n augmente : par exemple, les nombres u n

Plus en détail

Projet. Courbe de Taux. Daniel HERLEMONT 1

Projet. Courbe de Taux. Daniel HERLEMONT 1 Projet Courbe de Taux Daniel HERLEMONT Objectif Développer une bibliothèque en langage C de fonction relative à la "Courbe de Taux" Valeur Actuelle, Taux de Rendement Interne, Duration, Convexité, Recontitution

Plus en détail

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables PC*2 2 septembre 2009 Avant-propos À part le théorème de Fubini qui sera démontré dans le cours sur les intégrales à paramètres et qui ne semble pas explicitement

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Temps et thermodynamique quantique

Temps et thermodynamique quantique Temps et thermodynamique quantique Journée Ludwig Boltzmann 1 Ensemble Canonique Distribution de Maxwell-Boltzmann, Ensemble canonique ϕ(a) = Z 1 tr(a e β H ) Z = tr(e β H ) 2 La condition KMS ϕ(x x) 0

Plus en détail

4. Martingales à temps discret

4. Martingales à temps discret Martingales à temps discret 25 4. Martingales à temps discret 4.1. Généralités. On fixe un espace de probabilités filtré (Ω, (F n ) n, F, IP ). On pose que F contient ses ensembles négligeables mais les

Plus en détail

Construction de l'intégrale de Lebesgue

Construction de l'intégrale de Lebesgue Université d'artois Faculté des ciences Jean Perrin Mesure et Intégration (Licence 3 Mathématiques-Informatique) Daniel Li Construction de l'intégrale de Lebesgue 10 février 2011 La construction de l'intégrale

Plus en détail

Formes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions

Formes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions Formes quadratiques Imen BHOURI 1 Ce cours s adresse aux étudiants de niveau deuxième année de Licence et à ceux qui préparent le capes. Il combine d une façon indissociable l étude des concepts bilinéaires

Plus en détail

Équation de Langevin avec petites perturbations browniennes ou

Équation de Langevin avec petites perturbations browniennes ou Équation de Langevin avec petites perturbations browniennes ou alpha-stables Richard Eon sous la direction de Mihai Gradinaru Institut de Recherche Mathématique de Rennes Journées de probabilités 215,

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 10 août 2015 Enoncés 1 Proailités sur un univers fini Evènements et langage ensemliste A quelle condition sur (a,, c, d) ]0, 1[ 4 existe-t-il une proailité P sur

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

Onveutetudierl'equationdierentiellesuivante

Onveutetudierl'equationdierentiellesuivante Quelques resultats sur l'equation des ondes Onveutetudierl'equationdierentiellesuivante (Ondes) @tu xu=f surr Rd: C'est dratique une equation +jj designature(;d).cettenoteestorganiseedela hyperbolique

Plus en détail

Groupoïdes quantiques mesurés : axiomatique, étude, dualité, exemples

Groupoïdes quantiques mesurés : axiomatique, étude, dualité, exemples Groupoïdes quantiques mesurés : axiomatique, étude, dualité, exemples Franck LESIEUR Mathématiques et Applications, Physique Mathématique d Orléans UMR 6628 - BP 6759 45067 ORLEANS CEDEX 2 - FRANCE e-mail

Plus en détail

Principe de symétrisation pour la construction d un test adaptatif

Principe de symétrisation pour la construction d un test adaptatif Principe de symétrisation pour la construction d un test adaptatif Cécile Durot 1 & Yves Rozenholc 2 1 UFR SEGMI, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, France, cecile.durot@gmail.com 2 Université

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

Entiers aléatoires et analyse harmonique

Entiers aléatoires et analyse harmonique Entiers aléatoires et analyse harmonique Jean-Pierre Kahane et Yitzhak Katznelson Introduction. Il s agit dans cet article d ensembles de Sidon et de processus de Poisson ponctuels. Les ensembles de Sidon

Plus en détail

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2 Chapitre 8 Fonctions de plusieurs variables 8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles Définition. Une fonction réelle de n variables réelles est une application d une partie de R

Plus en détail

Espérance conditionnelle

Espérance conditionnelle Espérance conditionnelle Samy Tindel Nancy-Université Master 1 - Nancy Samy T. (IECN) M1 - Espérance conditionnelle Nancy-Université 1 / 58 Plan 1 Définition 2 Exemples 3 Propriétés de l espérance conditionnelle

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

HÖLDER CONTINUITY AND WAVELETS

HÖLDER CONTINUITY AND WAVELETS Laurent SIMONS HÖLDER CONTINUITY AND WAVELETS Dissertation présentée en vue de l obtention du grade de Docteur en Sciences Promoteurs : Françoise BASTIN Samuel NICOLAY 24 Juin 2015 Plan Partie I Continuité

Plus en détail

Né le 13/06/1984 Russe Célibataire Langues : Russe, Anglais,

Né le 13/06/1984 Russe Célibataire Langues : Russe, Anglais, Alexey Zykin Université d Etat Ecole des Hautes Etudes en Sciences Economiques Adresse : 7, Vavilova rue, Moscou, Russie Courriel : alzykin@gmail.com Page personnelle : http://www.mccme.ru/poncelet/pers/zykin.html

Plus en détail

Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels

Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels Exercice 1 On considére le sous-espace vectoriel F de R formé des solutions du système suivant : x1 x 2 x 3 + 2x = 0 E 1 x 1 + 2x 2 + x 3

Plus en détail

Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles

Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles Valentin Patilea 1 Cesar Sanchez-sellero 2 Matthieu Saumard 3 1 CREST-ENSAI et IRMAR 2 USC Espagne 3 IRMAR-INSA

Plus en détail

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé Baccalauréat S ntilles-guyane 11 septembre 14 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Une entreprise de jouets en peluche souhaite commercialiser un nouveau produit et à cette fin, effectue

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Structures algébriques

Structures algébriques Structures algébriques 1. Lois de composition s Soit E un ensemble. Une loi de composition interne sur E est une application de E E dans E. Soient E et F deux ensembles. Une loi de composition externe

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables

Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables Guy Desaulniers Département de mathématiques et de génie industriel École Polytechnique de Montréal Automne 2014 Table des matières

Plus en détail

Intégrales doubles et triples - M

Intégrales doubles et triples - M Intégrales s et - fournie@mip.ups-tlse.fr 1/27 - Intégrales (rappel) Rappels Approximation éfinition : Intégrale définie Soit f définie continue sur I = [a, b] telle que f (x) > 3 2.5 2 1.5 1.5.5 1 1.5

Plus en détail

Nombre dérivé et tangente

Nombre dérivé et tangente Nombre dérivé et tangente I) Interprétation graphique 1) Taux de variation d une fonction en un point. Soit une fonction définie sur un intervalle I contenant le nombre réel a, soit (C) sa courbe représentative

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

Chapitre 1. L intérêt. 2. Concept d intérêt. 1. Mise en situation. Au terme de ce chapitre, vous serez en mesure de :

Chapitre 1. L intérêt. 2. Concept d intérêt. 1. Mise en situation. Au terme de ce chapitre, vous serez en mesure de : Chapitre 1 L intérêt Au terme de ce chapitre, vous serez en mesure de : 1. Comprendre la notion générale d intérêt. 2. Distinguer la capitalisation à intérêt simple et à intérêt composé. 3. Calculer la

Plus en détail

Ventilation à la demande

Ventilation à la demande PRÉSENTATION Ventilation à la demande Produit de pointe pour ventilation à la demande! www.wegon.com La ventilation à la demande améliore le confort et réduit le coût d exploitation Lorque la pièce et

Plus en détail

Exercice 1 Trouver l équation du plan tangent pour chaque surface ci-dessous, au point (x 0,y 0,z 0 ) donné :

Exercice 1 Trouver l équation du plan tangent pour chaque surface ci-dessous, au point (x 0,y 0,z 0 ) donné : Enoncés : Stephan de Bièvre Corrections : Johannes Huebschmann Exo7 Plans tangents à un graphe, différentiabilité Exercice 1 Trouver l équation du plan tangent pour chaque surface ci-dessous, au point

Plus en détail

Cadeaux d affaires, cadeaux d entreprises, objets publicitaires www.france-cadeaux.fr - services@france-cadeaux.fr

Cadeaux d affaires, cadeaux d entreprises, objets publicitaires www.france-cadeaux.fr - services@france-cadeaux.fr Siège France Cadeaux 84 rue de Courbiac 17100 Sainte 00 33 (0)5 46 74 66 00 RC.424 290 211 00012 Cadeaux d affaire, cadeaux d entreprie, objet publicitaire www.france-cadeaux.fr - ervice@france-cadeaux.fr

Plus en détail

Dossier. Vtech, leader en France. Lexibook, leader en Europe

Dossier. Vtech, leader en France. Lexibook, leader en Europe Doier Par Yoan Langlai La tablette pour enf Si 6 million de tablette devraient e vendre cette année en France (préviion GfK), on etime à 1 million le nombre de vente de tablette pour enfant en 2013. Sur

Plus en détail

C1 : Fonctions de plusieurs variables

C1 : Fonctions de plusieurs variables 1er semestre 2012/13 CPUMP 3 U 11 : Abrégé de cours Compléments Analyse 3 : fonctions analytiques Les notes suivantes, disponibles à l adresse http://www.iecn.u-nancy.fr/~bertram/, contiennent les définitions

Plus en détail

Corrigé Exercice 1 : BRIDE HYDRAULIQUE AVEC HYPOTHÈSE PROBLÈME PLAN.

Corrigé Exercice 1 : BRIDE HYDRAULIQUE AVEC HYPOTHÈSE PROBLÈME PLAN. TD 6 corrigé - PFS Résolution analytique (Loi entrée-sortie statique) Page 1/1 Corrigé Exercice 1 : BRIDE HYDRAULIQUE AVEC HYPOTHÈSE PROBLÈME PLAN. Question : Réaliser le graphe de structure, puis compléter

Plus en détail