Les produits naturels comme solution innovante dans la lutte contre la contamination microbienne de surfaces

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les produits naturels comme solution innovante dans la lutte contre la contamination microbienne de surfaces"

Transcription

1 Journée innovday Les produits naturels comme solution innovante dans la lutte contre la contamination microbienne de surfaces Pascal Thébault Laboratoire Polymères, Biopolymères, Surfaces (PBS) UMR6270Université de Rouen

2 Présentation Laboratoire PBS Laboratoire «Polymères, Biopolymères, Surfaces» UMR CNRS 6270 Localisation: Site de Mont Saint Aignan et du Madrillet Tutelle: Triple: Université de Rouen, CNRS et INSA de Rouen Composition: 110 personnes dont 29 chercheursenseignantschercheurs et 16 ITAIATS réparties dans 4 équipes de recherche: BRICS «Biofilms, Résistance, Interactions CellulesSurfaces» MPBM «Matériaux Polymères Barrières et Membranes» SCC «Systèmes Colloïdaux Complexes» MM «Matériaux Macromoléculaires» Activités de recherche: Trois principales thématiques: Transportinteractions Cellulessurfaces Matériaux verts

3 Présentation Laboratoire PBS Exemples: Santé Adhésion cellulaire et interactions cellules/surfaces Protéomique des biofilms, Elaboration de surfaces antibiofilms Supports de culture cellulaire innovants pour la prolifération cellulaire Environnement Matériaux Agrosourcés à faible empreinte environnementale à base de farine de blé fibres de lin à base d huiles végétales Nanostructures nanocharges nanotubes de carbone autoassemblage Matériaux

4 Journée innovday Les produits naturels comme solution innovante dans la lutte contre la contamination microbienne de surfaces Pascal Thébault Laboratoire Polymères, Biopolymères, Surfaces (PBS) UMR6270Université de Rouen

5 Biofilms Contamination microbienne = formation de biofilms 99% des bactéries dans la nature seraient sous forme de biofilms Définition : «matrice biopolymère encapsulant une population microbienne adhérée entre elles et/ou sur une surface»

6 Biofilms omniprésence des biofilms exemples: Infections dentaires infections nosocomiales Biofilm de S. aureus sur une prothèses en PTFE Biofilm complexe sur une sonde urinaire Surtout en milieu médicale mais pas que

7 Biofilms exemples: Biocorrosion Fouling 2,8 milliards cout global uniquement en France Diminution de la productivité Importance de lutter contre les biofilms

8 Biofilms Formation d un biofilm 1 Initial attachment 2 Irreversible attachment 3 Microcolony formation 4 Maturation 5 Dispersion Etape 4 (3): Combattre le biofilm

9 Combattre le biofilm Etape 4: Combattre le biofilm Problème: bactéries sous forme de biofilm sont plus résistantes aux antibiotiques (plus de 1000 fois), aux biocides, que sous forme planctonique Besoin d une forte concentration d agents antimicrobiens Dommages pour l environnement et l émergence de phénomènes de multirésitance Nécessité d autres approches

10 Biofilms Formation d un biofilm 1 Initial attachment 2 Irreversible attachment 3 Microcolony formation 4 Maturation 5 Dispersion Etape 1: Prévenir la formation du biofilm

11 Prévenir formation du biofilm Etape 1: Prévention de la formation du biofilm Elaboration de surfaces antimicrobiennes Deux stratégies Prévenir l adhésion des bactéries Antiadhésive Rugosité (modification physique) Energie de surface Composés antiadhésifs (ex : PEG) Approche du Laboratoire Immobilisation de Polysaccharides

12 Polysaccharides CH 2 H Structure H H Cellulose n Caractère hydrophile Effet antiadhésive Cas particuliers: les glycosaminoglycanes Sulfate S CH 2 H H H n Amine (hexosamine) HN CH 3 C Acide carboxylique (ex: acide glucuronique)

13 Polysaccharides Ulvanes : Structure Sulfate S H H H H C n Acide carboxylique (ex: acide glucuronique) Présence de charges négatives Potentielle action antiadhésive par répulsion électrostatique rigine: Algues vertes Contamination des cotes bretonnes Valorisation des algues vertes

14 Surfaces à base de polysaccharides Immobilisation de polysaccharides naturels sur des surfaces de Titane Ti 2 Ti 2 Ti 2 Ti 2 1 Polissage des surfaces de Ti 2 2 Formation d une couche d accroche (Silanisation) 3 Greffage covalent de molécules bioactives (Polysaccharides) Caractérisation de chaque étape par AFM, Angle de contact et XPS Modification Angle de contact ( ) étape 2 (AUTMS) 79 ± 3 polysaccharide 1 54 ± 2 Polysaccharide 2 50 ± 2

15 Surfaces à base de polysaccharides Protocole: Suspension bactérienne (~10 6 ufc.ml 1 ) Ti 2 1h30 de contact Ti 2 Ti 2 Carraghénane Lavage rapide Décrochage par ultrasons Résultats: Diminution de l adhésion quelque soit la nature de la bactérie

16 Prévenir formation du biofilm Etape 1: Prévention de la formation du biofilm Elaboration de surfaces antimicrobiennes Deux stratégies Prévenir l adhésion des bactéries Antiadhésive Rugosité (modification physique) Energie de surface Composés antiadhésifs (ex : PEG) Tuer les bactéries biocide Immobilisation d : Antibiotiques Ammoniums quaternaires Argent

17 Prévenir formation du biofilm Immobilisation d agents antimicrobiens Méthodes conventionnelles: Imprégner Déposer Problème: relargage dans le temps de l actif Solution: greffage par liaison covalente d agents antimicrobiens sur la surface

18 Prévenir formation du biofilm Agents antimicrobiens: Antibiotiques (Gentamicine, Vancomycine, ) Ammoniums quaternaires Ions argent Toxicité, résistance Approche du Laboratoire Utilisation de Peptides AntiMicrobiens (AMPs)

19 Peptides antimicrobiens (AMPs) Réponse immunitaire innée Insectes, microorganismes, plantes, amphibiens, mammifères dont l homme,. + de 1500 différents peptides isolés

20 Peptides antimicrobiens (AMPs) Hélice α Feuillet β Linéaire Cyclique Grande variété structurale mais Peters et al. PLS, 2010

21 Peptides antimicrobiens (AMPs) certains points communs Faible taille de l ordre de 10 à 25 acides aminés Masse molaire de 1 à 5 kda Charge nette positive (à ph 7) Caractère cationique Domaine hydrophile et hydrophobe Caractère amphipatique Cible identique

22 Peptides antimicrobiens (AMPs) Mode d action (en solution): Interaction électrostatique avec charges négatives de la membrane Interaction avec tête polaire des phospholipides Insertion dans la couche de phospholipides via interactions hydrophobe Tapis Toroïdal Tonneau Perméabilisation de la membrane cytoplasmique Toujours actifs après immobilisation? Costa et al. Acta biomaterialia, 2011,

23 Peptides antimicrobiens (AMPs) Exemples de peptides Peptides LL37 ΒDefensine Magainine 1 Nisine Z Cécropine A Protégrine 1 Source Humain Vache Grenouille Bactérie Ver à soie Cochon Peptides comme alternative car: Avantages: Peu de phénomènes de résistance Large spectre d activité Actifs à faible concentration Non toxique

24 Absorbance Surfaces à base de peptides Voie 1: A partir de couches de polyélectrolyte Peptide Centrifugation Poly(Llysine PLL Verre Solution aqueuse d amphiphile anionique Piégeage du peptide dans le domaine hydrophobe Multicouche de Polyélectrolyte Contenant un peptide nm Absorbance caractéristique du peptide confirmant la présence du peptide dans la multicouche de polyélectrolyte Wavelength (nm) 700

25 Pourcentage de la croissance bactérienne Surfaces à base de peptides Voie 1: Peptide Centrifugation Poly(Llysine PLL Verre Solution aqueuse d amphiphile anionique Piégeage du peptide dans le domaine hydrophobe Multicouche de Polyélectrolyte Contenant un peptide Dernière couche de PLL Dernière couche de polysacch. Dernière couche de PLL Dernière couche de polysacch. Elaboration d un film de polyélectrolytes actif contre Enterococcus faecalis 0 Verre non modifié Films sans peptide Films avec peptide

26 Surfaces à base de peptides Voie 2: A partir de polymères brosses H H H H H H H H Verre Croissance du polymère brosse à base de PEG Caractérisation: FTIR, XPS et Ellipsométrie + x Greffage du peptide antimicrobien Polymère brosse Contenant un peptide La présence de la bande amide confirme le greffage du peptide sur le polymère brosse

27 Surfaces à base de peptides Voie 2: H H H H H H H H Verre Croissance du polymère brosse à base de PEG + x Greffage du peptide antimicrobien Polymère brosse Contenant un peptide Présence uniquement de bactéries mortes sur le substrat modifié par le peptide Microscopie confocale

28 NHS/EDC MAG NaCNBH4 + GRAM GRAM Surfaces à base de peptides Voie 3: A partir de monocouches autoassemblées C H N C NH 2 C MAG NH CH 2 NH 2 CH NH S S S S S r r Caractérisation: PMIRRAS, AFM et XPS Augmentation de la composante des C= du à la présence des liaisons amides du peptide

29 NHS/EDC MAG BH 3 HNET/H 2 + GRAM GRAM Surfaces à base de peptides Voie 3: H C N C NH 2 C MAG NH CH 2 NH 2 CH NH S S S S S r r A B Épifluorescence (Listeria ivanovii) Présence de bactéries vivantes (en vert) sur un substrat non modifié (gauche) et de bactéries mortes (en rouge) sur un substrat modifié par un peptide (droite)

30 Surfaces plastiques Projet Stabipack: Elaboration d emballages cosmétiques antimicrobiennes Celuici vise à donner à l'industrie cosmétique française à l'horizon 2015 une position de leader sur le marché du cosmétique naturel. Il s'agira de développer des systèmes d'autoprotection plus naturels des produits cosmétiques, ainsi que de nouvelles fonctionnalités pour les emballages grâce à des solutions physiques et chimiques opérationnelles. Cela permettra de disposer, pour le marché de grande consommation, de produits résistants aux contaminations microbiologiques avec une quantité limitée de conservateurs. Applications en cours de développement

31 Conclusion Bacteries sous forme de biofilm sont résistantes aux agents antimicrobiens classiques Difficile de combattre le biofilm formé Préférable de prévenir la formation du biofilm par l élaboration de surfaces antimicrobiennes Problème: résistance, toxicité via l utilisation d agents antimicrobiens classiques Solution: Utilisation de produits naturels

32 Conclusion Elaboration de surfaces antimicrobiennes Surfaces antiadhésives à base polysaccharides Surfaces biocides à base de peptides

33 Remerciements ANR SURFANBAC Thierry Jouenne Karine Glinel ClaireMarie Pradier (UPMC) JeanMarc Berjeaud (Univ.Poitiers) Vincent Humblot (UPMC) ANR PANSABI Isabelle Lequeux Emmanuel Ducasse Carole KarakasyanDia Veronique Larreta Garde (Univ.Cergy) Sébastien Giraudier (Maiai woundcare) INTERREG GIMS Virginie Gadenne Laurent Lebrun Thierry Bernardi (Biofilmcontrol) Claire Hellio (Univ.Porstmouth) Bertrand Naudin JeanBaptiste Paris Thomas Guéry Elise Lehec Christophe Rihouey Luc Picton Didier Le Cerf Emmanuelle Dé Les membres du Labo PBS

Fonctionnalisation de surfaces de carbone nanostructuré et son effet sur la réponse électrochimique

Fonctionnalisation de surfaces de carbone nanostructuré et son effet sur la réponse électrochimique Fonctionnalisation de surfaces de carbone nanostructuré et son effet sur la réponse électrochimique Méthodes d analyses chimiques et microbiologiques dites alternatives ou rapides : Biocapteurs Utilisation

Plus en détail

La Plateforme GALA. Un projet régional structurant. avec le pôle Cancer-Bio-Santé pour la recherche et l'innovation en galénique CPER 2007-2013

La Plateforme GALA. Un projet régional structurant. avec le pôle Cancer-Bio-Santé pour la recherche et l'innovation en galénique CPER 2007-2013 La Plateforme GALA Un projet régional structurant CPER 2007-2013 avec le pôle Cancer-Bio-Santé pour la recherche et l'innovation en galénique Labellisé en avril 2009 Plateforme GALA : quel rôle? Principe

Plus en détail

HRP H 2 O 2. O-nitro aniline (λmax = 490 nm) O-phénylène diamine NO 2 NH 2

HRP H 2 O 2. O-nitro aniline (λmax = 490 nm) O-phénylène diamine NO 2 NH 2 ! #"%$'&#()"*!(,+.-'/0(,()1)2"%$ Avant d effectuer le dosage en IR de la biotine, il est nécessaire de s assurer de la reconnaissance du traceur par la streptavidine immobilisée sur les puits. Pour cela,

Plus en détail

1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence.

1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence. Règle de l octet : tendance qu on les atomes à s entourer de 8 électrons dans l édifice moléculaire. Ce n est pas une règle générale. Composés respectant la règle de l octet Composés ne respectant pas

Plus en détail

TUTORAT UE spé MCF CORRECTION Concours 2012-2013

TUTORAT UE spé MCF CORRECTION Concours 2012-2013 TUTORAT UE spé MCF CORRECTION Concours 2012-2013 réalisée par les tuteurs, non contrôlée par les professeurs de l'ue NON OFFICIELLE QCM n 1 : A, B, D, E L homéocode odontogénique regroupe 4 principaux

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

5. Matériaux en contact avec l eau

5. Matériaux en contact avec l eau Monitoring de la qualité Microbiologique de l eau potable dans les réseaux de distributions Intérêt de l utilisation d un kit de mesure rapide de la flore totale UTLISATIONS 1. Surveillance de Réseau mixte

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes?

La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes? La séparation membranaire : comment maintenir la performance des membranes? Alfa Arzate, ing., Ph.D. Journées Acéricoles Hiver 2010 OBJECTIF DE LA PRÉSENTATION L objectif premier de cette présentation

Plus en détail

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide La constante d autoprotolyse de l eau, K W, est égale au produit de K a par K b pour un couple acide/base donné : En passant en échelle logarithmique, on voit donc que la somme du pk a et du pk b d un

Plus en détail

Programme consultant expert (PCE)

Programme consultant expert (PCE) Programme consultant expert (PCE) Bénéficiez par le biais du PCE de l expertise d un consultant sénior et/ou d un jeune chercheur expérimenté Ce programme s adresse aux entreprises de la filière chimie

Plus en détail

5.5.5 Exemple d un essai immunologique

5.5.5 Exemple d un essai immunologique 5.5.5 Exemple d un essai immunologique Test de grossesse Test en forme de bâtonnet destiné à mettre en évidence l'hormone spécifique de la grossesse, la gonadotrophine chorionique humaine (hcg), une glycoprotéine.

Plus en détail

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local

Plus en détail

BICNanoCat. Bombardement Ionique pour la Création de Nano Catalyseurs. Denis Busardo Directeur Scientifique, Quertech

BICNanoCat. Bombardement Ionique pour la Création de Nano Catalyseurs. Denis Busardo Directeur Scientifique, Quertech BICNanoCat Bombardement Ionique pour la Création de Nano Catalyseurs Denis Busardo Directeur Scientifique, Quertech ANR BICNanoCat DAS Concerné : Énergie Environnement Appel à projets : réduction des émissions

Plus en détail

Introduction générale aux nanomatériaux

Introduction générale aux nanomatériaux Introduction générale aux nanomatériaux J.Lecomte, M.Gasparini 16/10/2014 le centre collectif de l industrie technologique belge Notre centre Federation for the technology industry Collective centre of

Plus en détail

IBCP- Service Culture Cell- Règlement Intérieur des laboratoires de culture cellulaire

IBCP- Service Culture Cell- Règlement Intérieur des laboratoires de culture cellulaire IBCP- Service Culture Cell- Règlement Intérieur des laboratoires de culture cellulaire Table des matières I -Liste des laboratoires de culture cellulaire de l IBCP :... 2 II -Conditions requises pour l

Plus en détail

Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali

Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali S. Wullschleger, B. Bonfoh; A. Sissoko, I. Traoré; S. Tembely, J. Zinsstag, C. Lacroix,

Plus en détail

Colloque en Région #2 à Lille, 2 et 3/10/2014

Colloque en Région #2 à Lille, 2 et 3/10/2014 Après le succès de son premier colloque en région à Lyon le 27 mars dernier, l Aspec a réitéré l événement les 2 et 3 octobre 2014 dans la région Nord de la France, à la Faculté de Médecine de Lille. Partagés

Plus en détail

GL BIOCONTROL Le Mas Bas CIDEX 1040 30 250 ASPERES GSM : +33 (0)6 81 71 31 83 - Fax : +33 (0)9 55 25 40 31 Email : contact@gl-biocontrol.

GL BIOCONTROL Le Mas Bas CIDEX 1040 30 250 ASPERES GSM : +33 (0)6 81 71 31 83 - Fax : +33 (0)9 55 25 40 31 Email : contact@gl-biocontrol. PRESENTATION DE LA SOCIETE GL BIOCONTROL GL BIOCONTROL Le Mas Bas CIDEX 1040 30 250 ASPERES GSM : +33 (0)6 81 71 31 83 - Fax : +33 (0)9 55 25 40 31 Email : contact@gl-biocontrol.com - Web : www.gl-biocontrol.com

Plus en détail

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens DECLARATION COMMUNE DES ACADEMIES DU G SCIENCE 2013 La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens Une menace globale pour l'humanité Depuis l introduction dans les années 40 du premier

Plus en détail

Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015

Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015 Andrew Tolonen atolonen@genoscope.cns.fr Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015 A- Généralités I- La vie sur terre telle que nous la connaissons ne

Plus en détail

Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements

Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements 7 juin 2012 Francis Peters Bien qu il n y ait pas de nano particules dans les usines qui produisent les mélanges

Plus en détail

Laboratoire de Photophysique et de Photochimie Supra- et Macromoléculaires (UMR 8531)

Laboratoire de Photophysique et de Photochimie Supra- et Macromoléculaires (UMR 8531) Unité Mixte du CNRS (UMR8531) Institut de Chimie Directeur : Keitaro NAKATANI (PU ENS Cachan) Courrier électronique : nakatani@ppsm.ens-cachan.fr http://www.ppsm.ens-cachan.fr Problématique générale :

Plus en détail

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites LES LIPIDES Quelles Sont les Idées Clés? Les lipides sont les huiles et les graisses de la vie courante. Ils sont insolubles dans l eau. Pour les synthétiser, une réaction : l Estérification. Pour les

Plus en détail

Sophie Guézo Alexandra Junay

Sophie Guézo Alexandra Junay Sophie Guézo Alexandra Junay sophie.guezo@univ-rennes1.fr alexandra.junay@univ-rennes1.fr Unité Mixte de Recherche (UMR) Université Rennes I et CNRS Physique moléculaire Matière molle Matériaux Nanosciences

Plus en détail

appliquée aux emballages alimentaires

appliquée aux emballages alimentaires La méthode HACCP La méthode HACCP appliquée aux emballages alimentaires 1- La réglementation des matériaux au contact des aliments Quels contaminants issus des emballages dans les aliments? Des contaminants

Plus en détail

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage 2 HTS 3 Immunologie / Immunologie Informations Techniques 3 I 2 ELISA 96 Puits 3 I 4 ELISA 96 Puits en Barrettes 3 I 6 en Barrettes de 8 Puits 3 I 7 en Barrettes de 12 Puits 3 I 8 en Barrettes de 16 Puits

Plus en détail

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution?

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Les Rencontres de l Inra au Salon de l agriculture Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Lundi 23 février 2015 Programme 14h30

Plus en détail

Nous vous présentons la technologie du traitement de surfaces du 21 ème siècle

Nous vous présentons la technologie du traitement de surfaces du 21 ème siècle Nous vous présentons la technologie du traitement de surfaces du 21 ème siècle 2009 NADICO Ltd. Germany www.nadico.de Le revêtement Titan Effect TE1022 améliorer la rentabilité des installations solaires

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

Exercices sur le thème II : Les savons

Exercices sur le thème II : Les savons Fiche d'exercices Elève pour la classe de Terminale SMS page 1 Exercices sur le thème : Les savons EXERCICE 1. 1. L oléine, composé le plus important de l huile d olive, est le triglycéride de l acide

Plus en détail

Nanotechnologies et Chimie. Armand LATTES Professeur Emérite à l Université Paul Sabatier

Nanotechnologies et Chimie. Armand LATTES Professeur Emérite à l Université Paul Sabatier Nanotechnologies et Chimie Armand LATTES Professeur Emérite à l Université Paul Sabatier 1 NANOTECHNOLOGIES NANOMONDE NANOTECHNOLOGIES: conception, manipulation, production contrôlée de substances, de

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

Traitement de l eau par flux dynamique

Traitement de l eau par flux dynamique GmbH Traitement de l eau par flux dynamique afin de réduire les impuretés microbiologiques afin d empêcher l apparition de nouveaux germes dans les eaux de consommation et de process et Nouveau avec certificat

Plus en détail

RÉPERTOIRE RELÈVE SCIENTIFIQUE AU SERVICE DES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES. 2 e édition

RÉPERTOIRE RELÈVE SCIENTIFIQUE AU SERVICE DES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES. 2 e édition RELÈVE SCIENTIFIQUE AU SERVICE 2 e édition Juin 2011 Réalisé par : Partenaire financier du CQVB : Objectif : Ce répertoire vise à faciliter le maillage entre les étudiants-chercheurs universitaires et

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage

PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage I) Qu'est-ce qu'un savon et comment le fabrique-t-on? D'après épreuve BAC Liban 2005 Physique-Chimie dans la cuisine Chapitre 3 1/6 1- En vous

Plus en détail

Biomasse : un monde d innovations à notre portée

Biomasse : un monde d innovations à notre portée Biomasse : un monde d innovations à notre portée Source : http://www.dico-ecolo.com/fond-2.html Innofibre oeuvre principalement dans les domaines suivants : Agricoles Recherche, Développement et Innnovations

Plus en détail

Parrainage par Monsieur Philippe PAREIGE de notre classe, presentation des nanotechnologies.

Parrainage par Monsieur Philippe PAREIGE de notre classe, presentation des nanotechnologies. LUDIVINE TASSERY 1ere S 5 Parrainage par Monsieur Philippe PAREIGE de notre classe, presentation des nanotechnologies. Lors de la seconde visite, Monsieur PAREIGE, nous a parlé des nanotechnologies et

Plus en détail

Pourquoi un fort intérêt de l industrie du pneumatique pour les nanomatériaux?

Pourquoi un fort intérêt de l industrie du pneumatique pour les nanomatériaux? Pourquoi un fort intérêt de l industrie du pneumatique pour les nanomatériaux? Les faits nous interpellent! En 1950 il y avait 50 millions de véhicules sur terre En 2009 : il y a 800 millions de véhicules

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

A B C Eau Eau savonneuse Eau + détergent

A B C Eau Eau savonneuse Eau + détergent 1L : Physique et chimie dans la cuisine Chapitre.3 : Chimie et lavage I. Les savons et les détergents synthétiques 1. Propriétés détergentes des savons Le savon est un détergent naturel, les détergents

Plus en détail

Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement

Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement A l initiative de François Loos Ministre délégué à l Industrie Page 1 Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l

Plus en détail

192 Office européen des brevets DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

192 Office européen des brevets DEMANDE DE BREVET EUROPEEN Europâisches Patentamt 09) J» European Patent Office Numéro de publication: 0 001 192 Office européen des brevets A1 DEMANDE DE BREVET EUROPEEN Numéro de dépôt: 78400084.6 @ Date de dépôt: 30.08.78 IntCl.2:

Plus en détail

L PRESENTATION GENERALE SCPIO

L PRESENTATION GENERALE SCPIO L PRESENTATION GENERALE SCPIO Nom : DEPARTEMENT PLATEFORME TECHNOLOGIQUE Sigle: CEA / DRT / LETI / DPTS SILICUIM Etablissement : CEA Grenoble Adresse : 7 rue des Martyrs Site Web : 804 GRENOBLE Cedex 9

Plus en détail

Contribution des faisceaux d ions à l élaboration de dispositifs pour l électronique souple

Contribution des faisceaux d ions à l élaboration de dispositifs pour l électronique souple Comité National Français de Radioélectricité Scientifique Section française de l Union Radio Scientifique Internationale Siège social : Académie des Sciences, Quai de Conti Paris Journées scientifiques

Plus en détail

Les Infections Associées aux Soins

Les Infections Associées aux Soins Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999

Plus en détail

NOCOSPRAY CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES UN FONCTIONNEMENT TRÈS SIMPLE DE MULTIPLES OPTIONS PERMETTANT DE S ADAPTER À CHAQUE SITUATION

NOCOSPRAY CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES UN FONCTIONNEMENT TRÈS SIMPLE DE MULTIPLES OPTIONS PERMETTANT DE S ADAPTER À CHAQUE SITUATION NOCOSPRAY Notre concept est né de l association Nocospray + Nocolyse (machine/produit) pour une désinfection automatisée sous forme gazeuse. Il permet de traiter de façon automatisée l air et les surfaces

Plus en détail

SYSTEM O. Un système unique pour des réseaux distincts Eau froide sanitaire Eau chaude sanitaire

SYSTEM O. Un système unique pour des réseaux distincts Eau froide sanitaire Eau chaude sanitaire SYSTEM O Un système unique pour des réseaux distincts Eau froide sanitaire Eau chaude sanitaire CONCEPTION, CHOIX DES MATÉRIAUX ET MAINTENANCE : La sécurité des réseaux passe par une bonne conception,

Plus en détail

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases

Plus en détail

Hygiène et prévention du risque infectieux en EHPAD. Maîtrise de la bio contamination et place du bio nettoyage. Jeudi 28 mai 2009

Hygiène et prévention du risque infectieux en EHPAD. Maîtrise de la bio contamination et place du bio nettoyage. Jeudi 28 mai 2009 Hygiène et prévention du risque infectieux en EHPAD Maîtrise de la bio contamination et place du bio nettoyage Jeudi 28 mai 2009 Alain LEFEBVRE - Cadre supérieur de santé Hygiéniste 1 Le bio nettoyage

Plus en détail

Résumé des modifications intervenues : simplification et clarification des actions descriptives

Résumé des modifications intervenues : simplification et clarification des actions descriptives Référence : PT/RES/006-B Page :Page 1 sur 5 Objet : Maîtriser les dangers microbiologiques, biologiques, chimiques et physiques lors des opérations d épluchage, lavage et désinfection des légumes terreux,

Plus en détail

Production d une protéine recombinante

Production d une protéine recombinante 99 Production d une protéine recombinante Lic. B. PIRSON Lic. J-M. SERONT ISICHt - Mons Production de la protéine recombinante GFP (Green Fluorescent Protein d Aequoria victoria) par une bactérie ( E.

Plus en détail

Défauts dan les sachets souples état date stérilisables en autoclave nouveau 31/05/2002 Caractérisation et classification

Défauts dan les sachets souples état date stérilisables en autoclave nouveau 31/05/2002 Caractérisation et classification chapitre page 7 Index CHAPITRE 7 CATÉGORIES DES DÉFAUTS 7.1 Abrasion 7.2 Cloque 7.3 Canal de fuite 7.4 Joint comprimé (ou séparation des couches dans la zone de scellage) 7.5 Joint contaminé 7.6 Joint

Plus en détail

!"#$%&#'()&*+",#%)-"#.),%)/&*01%')2%1'&0.%3)

!#$%&#'()&*+,#%)-#.),%)/&*01%')2%1'&0.%3) "#$%&#'()&*+",#%)-"#.),%)/&*01%')2%1'&0.%3) 4."2#0'+)5/","607#%+)) -.(+%1'%) 89:8)9;5) >%)?(10% ) 2%), @A60B1%)6,"*&,%) )))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))

Plus en détail

Démonstra*on du concept de détec*on

Démonstra*on du concept de détec*on Démonstra*on du concept de détec*on Enzyme Peroxydase de raifort (HRP) Chromogène (ABTS) Peroxyde d'hydrogène (H 2 O 2 ) Démonstra*on du concept de détec*on Enzyme Peroxydase de raifort (HRP) Chromogène

Plus en détail

Granulés anti-limaces : pas sans risques!

Granulés anti-limaces : pas sans risques! Granulés anti-limaces : pas sans risques! Conseils pratiques pour une utilisation et un stockage corrects et sans danger pour vos animaux domestiques Comment utiliser et stocker sans danger les granulés

Plus en détail

Polymer Nanoparticles in Life Science Compte-Rendu d un atelier européen de prospective

Polymer Nanoparticles in Life Science Compte-Rendu d un atelier européen de prospective Polymer Nanoparticles in Life Science Compte-Rendu d un atelier européen de prospective Christian Pichot, Denis Labarre et Jean-Claude Daniel Un atelier européen de prospective sur le sujet «Polymer nanoparticles

Plus en détail

Se protéger contre la contamination par les micro-organismes. Gazole, gazole non routier et fioul domestique Cuves de stockage et réservoirs

Se protéger contre la contamination par les micro-organismes. Gazole, gazole non routier et fioul domestique Cuves de stockage et réservoirs 0193 exe TOTAL A5 contamination_mise en page 1 20/09/11 15:41 Page1 Se protéger contre la contamination par les micro-organismes Gazole, gazole non routier et fioul domestique Cuves de stockage et réservoirs

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

BACTÉRIE PARTICULE D ARGENT

BACTÉRIE PARTICULE D ARGENT Tissu High-tech BACTÉRIE FIBRE MEDICAL STYLE FIBRE NORMALE PARTICULE D ARGENT FIBRE MEDICAL STYLE FIBRE NORMALE La partie interne des tissus Medical Style contient des particules d argent à l action biocide

Plus en détail

Des molécules hydrophobes dans l eau

Des molécules hydrophobes dans l eau Des molécules hydrophobes dans l eau B. Cabane PMMH, ESPCI, Paris bcabane@pmmh.espci.fr Je remercie pour leurs contributions: D. Durand, B. Guillot, H. Lannibois-Drean, C. Pascal, C. Poncet-Legrand, A.

Plus en détail

Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés

Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés Molécules et matériaux organiques Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés bjectifs du chapitre Notions à connaître

Plus en détail

C. Magdo, Altis Semiconductor (Corbeil-Essonne) > NOTE D APPLICATION N 2

C. Magdo, Altis Semiconductor (Corbeil-Essonne) > NOTE D APPLICATION N 2 C. Magdo, Altis Semiconductor (Corbeil-Essonne) - JANVIER 2008 INTRODUCTION La fabrication de semi-conducteurs nécessite un environnement de production extrêmement stable en température et hygrométrie.

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

Mai Thanh LE - Pôle Hygiène

Mai Thanh LE - Pôle Hygiène Sodexo Le Better Tomorrow Plan Nos actions de progrès en bio nettoyage Mai Thanh LE - Pôle Hygiène Présentation de l entreprise Sodexo Depuis la création de l entreprise en 1966, Sodexo est le partenaire

Plus en détail

Science et technique. La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants. Viande bovine et micro-organisme pathogène

Science et technique. La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants. Viande bovine et micro-organisme pathogène Science et technique Viande bovine et micro-organisme pathogène La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants La contamination des carcasses lors des opérations d abattage et la

Plus en détail

Capteurs Passifs et Outils de Monitoring des Sédiments

Capteurs Passifs et Outils de Monitoring des Sédiments .Un préalable indispensable : Caractérisation des sédiments / Connaissance de l impact environnemental Projet CaPMoS : Capteurs Passifs et Outils de Monitoring des Sédiments Claire Alary (Mines Douai)

Plus en détail

Prestations de services d application Solutions pour vos besoins en réparation des surfaces

Prestations de services d application Solutions pour vos besoins en réparation des surfaces Prestations de services d application Solutions pour vos besoins en réparation des surfaces Henkel Votre partenaire en solutions de réparation des surfaces Grâce à de nombreuses années d expérience dans

Plus en détail

PLATE-FORME DE MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION

PLATE-FORME DE MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION PLATE-FORME DE MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION Dr. Mohamed SENNOUR Responsable de la plate-forme JOURNÉE PLATES-FORMES EVRY, GÉNOCENTRE 25 juin 2013 Contexte et historique 2000 : constitution du

Plus en détail

Comment agir sur le bilan environnemental d une bouteille PET?

Comment agir sur le bilan environnemental d une bouteille PET? Comment agir sur le bilan environnemental d une bouteille PET? Décembre 2010 En 2009, Eco-Emballages, ELIPSO et Valorplast se sont associés pour conduire une étude d évaluation des impacts environnementaux

Plus en détail

Synthèse et propriétés des savons.

Synthèse et propriétés des savons. Synthèse et propriétés des savons. Objectifs: Réaliser la synthèse d'un savon mise en évidence de quelques propriétés des savons. I Introduction: 1. Présentation des savons: a) Composition des savons.

Plus en détail

Dom aine:nn ouveaux m atériaux CHA P 12-CO U R S N ouveaux m atériaux

Dom aine:nn ouveaux m atériaux CHA P 12-CO U R S N ouveaux m atériaux 1/7 T hèm e:m atériaux Dom aine:nn ouveaux m atériaux CHA P 12-CO U R S N ouveaux m atériaux M otsclés: N anotubes,nanoparticules.m atériaux nanostructurés. M atériaux com posites Céram iques,verres. M

Plus en détail

Les composites thermoplastiques

Les composites thermoplastiques Les composites thermoplastiques Définition Par définition, un thermoplastique (anglais :thermoplast) est un matériau à base de polymère (composé de macromolécules) qui peut être mis en forme, à l état

Plus en détail

Conception de Médicament

Conception de Médicament Conception de Médicament Approche classique HTS Chimie combinatoire Rational Drug Design Ligand based (QSAR) Structure based (ligand et ou macromolec.) 3DQSAR Docking Virtual screening Needle in a Haystack

Plus en détail

PROCÉDÉS DE SÉPARATION MEMBRANAIRE ET LEUR APPLICATION DANS L INDUSTRIE ALIMENTAIRE

PROCÉDÉS DE SÉPARATION MEMBRANAIRE ET LEUR APPLICATION DANS L INDUSTRIE ALIMENTAIRE Siège social et station expérimentale 142, Rang Lainesse Saint-Norbert d Arthabaska Québec G0P 1B0 Téléphone : (819) 369-4000 Télécopieur : (819) 369-9589 REVUE DE LITTÉRATURE PROCÉDÉS DE SÉPARATION MEMBRANAIRE

Plus en détail

Présentations GTF. Point de vue d un utilisateur final. Durée de vie des ouvrages : Approche Prédictive, PerformantielLE et probabiliste

Présentations GTF. Point de vue d un utilisateur final. Durée de vie des ouvrages : Approche Prédictive, PerformantielLE et probabiliste Présentations GTF Présenté par : Georges NAHAS Organismes : Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) Paris 26 mai 2009 Introduction Le vieillissement des ouvrages de génie civil et plus

Plus en détail

Bandes en polyuréthane HP avec conformité HACCP

Bandes en polyuréthane HP avec conformité HACCP Bandes en polyuréthane HP avec conformité HACCP 2 Bandes en polyuréthane HP avec conformité HACCP Les bandes transporteuses et de process CHIORINO en POLYURÉTHANE HP sont des produits leaders pour lʼindustrie

Plus en détail

2 C est quoi la chimie?

2 C est quoi la chimie? PARTIE 1 AVANT LA CHIMIE VERTE... 2 C est quoi la chimie? L inconnu étant source d angoisse, nous allons essayer de définir les grands domaines de la chimie pour mieux la connaître, l appréhender et donc

Plus en détail

BREVET D ÉTUDES PROFESSIONNELLES AGRICOLES SUJET

BREVET D ÉTUDES PROFESSIONNELLES AGRICOLES SUJET SESSION 2010 France métropolitaine Option : élevage canin et félin BREVET D ÉTUDES PROFESSIONNELLES AGRICOLES ÉPREUVE E DU DEUXIÈME GROUPE Durée : 2 heures Matériel(s) et document(s) autorisé(s) : Calculatrice

Plus en détail

(72) Inventeur: Baijot, Bruno Faculté des Se. Agronom. de l'etat Dép. de Technol. agro-alimentaire et forestière groupe Ceteder B5800 Gembloux(BE)

(72) Inventeur: Baijot, Bruno Faculté des Se. Agronom. de l'etat Dép. de Technol. agro-alimentaire et forestière groupe Ceteder B5800 Gembloux(BE) Patentamt à JEuropâisches European Patent Office Numéro de publication: 0 039 1 04 Office européen des brevets A1 DEMANDE DE BREVET EUROPEEN Numéro de dépôt: 81200405.9 Int. Cl.3: C 12 N 11/00 Date de

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Périodiquement, nettoyer les surfaces de l unité pour les maintenir dans une condition sanitaire et ce, aussi souvent que nécessaire.

Périodiquement, nettoyer les surfaces de l unité pour les maintenir dans une condition sanitaire et ce, aussi souvent que nécessaire. Périodiquement, nettoyer les surfaces de l unité pour les maintenir dans une condition sanitaire et ce, aussi souvent que nécessaire. Laver les surfaces à l aide d une solution d eau tiède et de savon,

Plus en détail

Décrire l'ensemble des mesures de maîtrise et des mesures de surveillance dans des procédures ou modes opératoires portés à la connaissance de tous.

Décrire l'ensemble des mesures de maîtrise et des mesures de surveillance dans des procédures ou modes opératoires portés à la connaissance de tous. DEMARCHE HACCP EN CUISINE CENTRALE Alimentation GROSJEAN L, Vénissieux Juin 2010 Objectif La démarche HACCP (de l'américain Hazard Analysis Critical Control Point) est une méthode préventive visant à maîtriser

Plus en détail

Infections nosocomiales

Infections nosocomiales Infections nosocomiales NOUVELLES RECOMMANDATIONS 2001-2002 NORD-AMÉRICAINES CONCERNANT LA PRÉVENTION DES INFECTIONS SUR CATHÉTER Aux États-Unis, environ 145 millions de cathéters périphériques et 5 millions

Plus en détail

(Actes non législatifs) RÈGLEMENTS

(Actes non législatifs) RÈGLEMENTS 15.1.2011 FR Journal officiel de l Union européenne L 12/1 II (Actes non législatifs) RÈGLEMENTS RÈGLEMENT (UE) N o 10/2011 DE LA COMMISSION du 14 janvier 2011 concernant les matériaux et objets en matière

Plus en détail

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne

ULBI 101 Biologie Cellulaire L1. Le Système Membranaire Interne ULBI 101 Biologie Cellulaire L1 Le Système Membranaire Interne De la nécessité d un SMI Le volume augmente comme le cube de la dimension linéaire, alors que la surface n'est augmentée que du carré Une

Plus en détail

Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique

Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique Economies d'énergies dans les procédés agro-alimentaires : l'optimisation coût/qualité, un équilibre pas si facile à maîtriser Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique

Plus en détail

LES NANOMATERIAUX. Groupe 2 PRST2 2012

LES NANOMATERIAUX. Groupe 2 PRST2 2012 LES NANOMATERIAUX Groupe 2 PRST2 16 Février 2012 LE NANOMONDE Des matériaux de l ordre de grandeur de virus Modification des propriétés fondamentales (physiques, chimiques, biologiques ) Nouveaux produits

Plus en détail

Tous les produits de la gamme SAF offrent des résistances :

Tous les produits de la gamme SAF offrent des résistances : Fiche Technique Strengths Are Flex La gamme SAF est basée sur une technologie et des polymères méthacrylates brevetés. Ces adhésifs de nouvelle génération permettent d adhérer sur de nombreux supports

Plus en détail

SOMMAIRE Thématique : Matériaux

SOMMAIRE Thématique : Matériaux SOMMAIRE Thématique : Matériaux Rubrique : Connaissances - Conception... 2 Rubrique : Essais... 7 Rubrique : Matériaux...11 1 SOMMAIRE Rubrique : Connaissances - Conception Connaître les matières plastiques...

Plus en détail

Le monde nano et ses perspectives très prometteuses.

Le monde nano et ses perspectives très prometteuses. Le monde nano et ses perspectives très prometteuses. I/ Présentation du monde nano. Vidéo «Science Suisse : Christian Schönenberger, nano-physicien», 12 min. «Christian Schönenberger conduit le Swiss Nanoscience

Plus en détail

La construction durable : quelle stratégie d innovation d. Pascal Casanova, Directeur R&D, Lafarge

La construction durable : quelle stratégie d innovation d. Pascal Casanova, Directeur R&D, Lafarge La construction durable : quelle stratégie d innovation d? Pascal Casanova, Directeur R&D, Lafarge Le béton est le matériau le plus utilisé sur la planète après l eau et le plus largement disponible Materials

Plus en détail

COUSIN Fabien KERGOURLAY Gilles. 19 octobre 2007. de l hôte par les. Master 2 MFA Responsable : UE Incidence des paramètres environnementaux

COUSIN Fabien KERGOURLAY Gilles. 19 octobre 2007. de l hôte par les. Master 2 MFA Responsable : UE Incidence des paramètres environnementaux COUSIN Fabien KERGOURLAY Gilles 19 octobre 2007 Inhibition des défenses de l hôte par les bactéries pathogènes Master 2 MFA Responsable : UE Incidence des paramètres environnementaux Gwennola ERMEL I Détection

Plus en détail

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I)

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) Collaboration: - Laboratoire de Radiotoxicologie et Oncologie (L. Sabatier) CEA, DSV - Laboratoire de Génotoxicité et Modulation de l Expression

Plus en détail

On peut être «lourd» et agile!

On peut être «lourd» et agile! éditorial Traitements & Matériaux 412 Octobre - Novembre 2011 3 On peut être «lourd» et agile! La métallurgie est considérée comme une industrie «lourde», les traitements thermiques comme de «vieux» procédés,

Plus en détail

Contexte réglementaire en hygiène alimentaire

Contexte réglementaire en hygiène alimentaire Contexte réglementaire en hygiène alimentaire 1 Réforme de la législation communautaire pour la restauration collective Approche traditionnelle = obligation de moyens Réglementation Arrêté Ministériel

Plus en détail

Notes. Schéma général PRODUCTION ÉLECTROLYTIQUE Composés inorganiques, nonmétaux

Notes. Schéma général PRODUCTION ÉLECTROLYTIQUE Composés inorganiques, nonmétaux XXXX C25 PROCÉDÉS ÉLECTROLYTIQUES OU ÉLECTROPHORÉTIQUES; APPAREILLAGES À CET EFFET (électrodialyse, électro-osmose, séparation de liquides par l électricité B01D; usinage du métal par action d une forte

Plus en détail

Les nouvelles filières de valorisation des bois

Les nouvelles filières de valorisation des bois www.fpinnovations.ca Les nouvelles filières de valorisation des bois Congrès 2010 OIFQ Retour sur notre futur Hervé Deschênes, Vice-président Québec, 22 septembre 2010 Plan de présentation Pourquoi parle-t-on

Plus en détail

Fiche technique Mai, 2011 Dernière version : Oct 2010. Produits transparents : SJ 3460 : non adhésif SJ 3560 : Muni d un adhésif acrylique VHB

Fiche technique Mai, 2011 Dernière version : Oct 2010. Produits transparents : SJ 3460 : non adhésif SJ 3560 : Muni d un adhésif acrylique VHB Dual Lock 250 Système de fixation ouvrable et refermable Fiche technique Mai, 2011 Dernière version : Oct 2010 Description du produit Produits transparents : SJ 3460 : non adhésif SJ 3560 : Muni d un adhésif

Plus en détail

Polissage des Miroirs d Advanced Virgo : un nouveau défi. Les solutions envisagées

Polissage des Miroirs d Advanced Virgo : un nouveau défi. Les solutions envisagées Polissage des Miroirs d Advanced Virgo : un nouveau défi Les solutions envisagées Laurent PINARD Responsable Technique Laboratoire des Matériaux Avancés - Lyon 1 Plan de l exposé Introduction Virgo, les

Plus en détail