Université Denis Diderot Paris 7 septembre 2012-janvier Examen : correction

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Université Denis Diderot Paris 7 septembre 2012-janvier Examen : correction"

Transcription

1 Université Denis Diderot Paris 7 septembre 1-janvier 13 M1 ISIFAR : Probabilités Examen : orretion durée : 3 heures Les douments et alulatries ne sont pas autorisés. On prendra soin de bien justifier les réponses. Le barême est provisoire, et n est donné qu à titre d indiation de l importane relative des questions. Exerie 1 Les questions de et exerie sont indépendantes. De façon générique on se plae sur un espae filtré Ω, F, F n, P pt Enoner le théorème de onvergene p.s. des martingales. Soit M une F n -martingale telle que sup n E[ M n ] <. Alors il existe une variable intégrable M telle que lorsque n, M n M presque sûrement pt On suppose que X n n est une F n -sous-martingale bornée. Pour tout n N, on pose Y n = expx n. Montrer que Y n n est également une F n -sous-martingale. Le théorème de onvergene s applique-t-il à Y n? La fontion x expx est ontinue don mesurable, ainsi pour tout n, Y n est F n -mesurable puisque X n l est. La suite X est bornée, i.e. pour un ertain K on a sup n X n K. On a don sup n Y n expk. En partiulier pour tout n la variable Y n est intégrable ar Y n expk. Par Jensen onditionnel, on a pour tout n, E[expX n+1 F n ] exp[e[x n+1 F n ]] expx n, où, pour la deuxième inégalité i-dessus, on a utilisé la propriété de sous-martingale de X et la roissane de la fontion exponentielle. Finalement, Y est une F n -sous-martingale. Elle est bornée, don bornée dans L 1, ainsi le théorème de onvergene s applique et il existe Y L 1 telle que Y n Y presque sûrement lorsque n. 3. pts Soit S n n la marhe aléatoire simple issue de, ave ii F n = σs i, i n. On définit τ = inf { n : S n { 4, 8} }. Montrer que τ est un F n -temps d arrêt fini p.s., puis aluler PS τ = 8. 1

2 On a, pour tout n N, {τ n} = n {S i = 4} {S i = 8} F n, i=1 et don τ est bien un F n -temps d arrêt. Si la marhe n a pas enore atteint l une des barrières et effetue 11 pas onséutifs vers le haut elle atteint forément le niveau 8, et don pour tout n N, Pτ n + 11 τ > n ainsi d après le lemme du ours, τ <, p.s. La marhe simple est bien entendu une F n -martingale, et don la marhe arrêtée S τ := S τ reste une F n -martingale. Mais de plus S τ est bornée puisque pour tout n, S n τ 8. On peut don appliquer un théorème d arrêt la version du ours à S τ au temps τ, pour obtenir = ES τ = 8PS τ = 8 41 PS τ = 8, e qui onduit à PS τ = 8 = 1/ pts A nouveau on onsidère S n n la marhe aléatoire simple issue de, F n = σs i, i n, et ette fois T = inf{n : S n = 1}. On admet que T < p.s. Pour λ R, on pose Montrer que M λ est une martingale, Lorsque λ, en déduire que M λ n := expλs n n lnoshλ, n. E[exp lnoshλt ] = exp λ. Expliquer pourquoi l égalité i-dessus permet finalement d exprimer E[exp ut ], pour tout u il n est pas néessaire d effetuer le alul expliite de ette quantité en fontion de u. Comme dans la question préédente T est un temps d arrêt fini presque sûrement. Fixons λ R. Pour tout n, la fontion x expλx n lnoshλ est bien entendu ontinue et don M λ n reste F n -mesurable. Comme, pour tout n, S n n, il est également évident que M λ n est intégrable. Enfin, 1 E[expλS n+1 n + 1 lnoshλ F n ] = xs oshλ M n λ E[expλS n+1 S n F n ],

3 en utilisant simplement que M λ n est F n -mesurable. Mais omme S n+1 S n est indépendant de F n, on a finalement E[M λ n+1 F n ] = 1 oshλ M λ n E[expλS n+1 S n ] = M λ n, en utilisant que E[expλS n+1 S n ] = 1 eλ + e λ = oshλ. On onlut que M λ est une F n -martingale. Notons alors W n = Mn T λ, n, qui est la martingale M λ arrêtée au temps d arrêt T, et qui est don également une F n -martingale. Lorsque λ, omme on a S n T 1 et oshλ, on voit que sup W n expλ. n Pour λ, la martingale W est don bornée, on peut don appliquer le théorème d arrêt au temps T < p.s. pour obtenir E[W T ] = W = 1. Comme S T = 1, E[W T ] = E[expλ T lnoshλ] = 1, et don E[exp lnoshλt ] = exp λ. La fontion x lnoshx est paire, et elle réalise une bijetion déroissante de R vers R +, et une bijetion roissante sur R + vers R +. Pour u > fixé, l équation lnoshλ = u possède don exatement deux solutions, disons λ u > et λ u. Comme E[exp lnoshλt ] 1, il nous faut néessairement hoisir la solution positive, et on trouve E[exp ut ] = exp λ u. Exerie On onsidère le veteur gaussien X X X 3 X 4 N, X On introduit d autre part les veteurs X 1 Y = X X4, Z = X X 5 3 X 4 /4, V = X 4 /. 3X 4 /4 3

4 1. pts Montrer que le veteur V introduit i-dessus est σz-mesurable, et qu on a la déomposition Y = V + W, ave W indépendant de Z. En déduire E[Y Z]. On a 1/4 V = 1/ Z, 3/4 et don bien entendu V est σz-mesurable. On a don la déomposition souhaitée pourvu qu on pose W = Y V. De plus ovw, Z = ovy, Z ovv, Z 1 1 ovx 4 /4, X 4 ovx 4 /4, X 5 = ovx 4 /, X 4 ovx 4 /, X 5 =. 3 3 ov3x 4 /4, X 4 ov3x 4 /4, X 5 W Comme le veteur X est gaussien, il en est de même du veteur qui en est Z une transformation linéaire. On onlut don que W et Z sont indépendants. On a don finalement, d après les propriétés de l espérane onditionnelle, que ar W est entré. E[Y Z] = E[V Z] + E[W Z] = V + E[W ] = V,. pts Exprimer la loi onditionnelle de Y sahant Z. D après la déomposition de la question préédente il nous suffit de déterminer la loi de W pour onlure. Il suffit pour ela de aluler la matrie de ovarianes de e veteur. Par exemple ovx 1 X 4 /4, X X 4 /4 = 1 1/4 1/ + 1/4 = 1/. Des aluls en tous points similaires onduisent à la onlusion 3/4 1/ 1/4 W N, 1/ 1 1/. 1/4 1/ 3/4 On obtient don finalement que la loi onditionnelle de Y sahant Z est 3/4 1/ 1/4 N V, 1/ 1 1/. 1/4 1/ 3/4 4

5 Exerie 3 On onsidère le ouple de variables réelles T, Z de densité f T,Z t, z = 1 4z π t exp z 3 t z 1 {t>} pt Montrer que pour tout R, a > on a t exp a dt = 3 t a, t exp a dt = π t a. On rappelle que Γ1/ = u 1/ exp udu = π. On a t exp a [ dt = 3 t a exp a ] t = a. D autre part, en effetuant le hangement de variables a = u, on trouve t t exp a a dt = t a u exp u du u3/ = a a u 1/ exp udu = a Γ1/ = π a.. 1 pt En déduire la loi de Z, puis une expression de f T Z t z, t, z R. On alule la marginale de Z en intégrant par rapport à t la densité jointe. On obtient don d après la question préédente f Z z = 1 4z π t exp z 3 t z dt = exp z / z π 1 z = 1 π exp z /, et don Z N, 1. Notons au passage que notre raisonnement permet en partiulier de vérifier que la densité jointe proposée est bien une densité de probabilité. On a alors, pour tout t, z R, f T Z t z = 4z t 3 exp z t 1 {t>}. 5

6 3. 1 pt Conlure finalement que E[T Z] = π Z. On a E[T Z] = φz ave φz = tf R T Zt zdt. D après les deux premières questions on a Problème φz = 4z t exp z e qui onduit à la onlusion souhaitée. t dt = 4z π z = π z, On onsidère une suite U n n=1,,... de variables aléatoires i.i.d de loi Unif[, 1] sur un espae de probabilité Ω, F, P. On note F = {, Ω} et F n := σu 1,..., U n pour n 1. On fixe p, 1, θ, 1 et on onstruit par réurrene la suite X := X n n : X = p, et pour n, X n+1 := θx n + 1 θ1 { Un+1 X n} pt Montrer que < X n < 1 pour tout n. On prouve l assertion par réurrene. Puisque p, 1 l assertion initiale pour n = est vrai. Si elle est vraie pour un ertain n, alors < X n < 1, et par définition, X n+1 {θx n, θx n + 1 θ}. Mais puisque θ, 1, et X n, 1, < θx n < X n = θx n + 1 θx n < θx n + 1 θ < θ + 1 θ = 1, et don forément X n+1, 1, e qui ahève la preuve...5 pts Montrer que X est une F n -martingale. Par réurrene on montre tout d abord que pour tout n, X n est F n -mesurable. Pour n = est évident puisque X est déterministe. Si est vrai au rang n, alors X n est F n -mesurable et omme U n+1 est F n+1 -mesurable, X n+1 = θx n + 1 θ1 { Un+1 X n} est également F n+1 -mesurable, e qui ahève la preuve par réurrene. D après la question 1, < X n < 1 pour tout n, et don en partiulier X n est intégrable pour tout n. Enfin, reste à montrer la propriété de martingale. Pour ela, observons tout d abord que E[1 { Un+1 X n} F n ] = E[fX n, U n+1 ] F n ave fx, y = 1 { y x} une fontion mesurable, X n une variable F n -mesurable et U n+1 une variable indépendante de F n. On est don dans le adre de l EF4 du ours sur l espérane onditionnelle, et don EfX n, U n+1 F n = gx n, 6

7 où gx = E[fx, U n+1 ] = E[1 { Un+1 x}] = PU n+1 x = x. Finalement, en utilisant e qui préède, à nouveau le fait que X n est F n -mesurable, et la linéarité de l espérane onditionnelle, on obtient E[X n+1 F n ] = E[θX n + 1 θ1 { Un+1 X n} F n ] = θx n + 1 θx n = X n, de sorte que X est bien une F n -martingale pt Montrer que X onverge presque sûrement vers une variable aléatoire intégrable qu on notera X. X est bornée par la onstante 1 d après la première question, et don elle est bornée dans L 1, le théorème de onvergene s applique, et il mène exatement à la onlusion souhaitée pt Montrer que ette onvergene a également lieu dans L, et dans L 1. X est bornée par la onstante 1 don elle est bornée dans L : sup E[Xn] 1, n et le théorème de onvergene des martingales bornées dans L s applique don, e qui mène à la onlusion souhaitée pt Expliquer pourquoi ei entraîne en partiulier que lorsque n, E[X n ] E[X ], E[X n] E[X ], E[X n+1 X n ] Notons tout d abord que tout simplement on pourrait voir es trois limites omme des onséquenes immédiates de 3. et du théorème de onvergene dominée, puisque sup n X n 1, sup Xn 1 n sup X n+1 X n n De façon alternative, on propose ii une preuve plus générale qui ne fait appel qu à la définition des onvergenes L 1, L. Par définition lorsque n, E[ X n X ], E[X n X ]. 1 En utilisant la première limite i-dessus on obtient D autre part E[X n ] = E[X n X ] + E[X ] E[X ] E[X n] = E[X ] + E[X X n X ] + E[X n X ]. 7

8 Le dernier terme de la somme i-dessus tend vers d après 1. Quant au deuxième, on utilise Cauhy-Shwarz pour obtenir que E[X X n X ] E[X ]E[X n X ], qui tend don vers, à nouveau en utilisant 1, e qui entraîne don E[X n] E[X ]. Pour la dernière limite on fait un raisonnement similaire à elui de la question préédente, en déomposant X n+1 X n = X n+1 X + X X n et en majorant l espérane du double produit grâe à Cauhy-Shwarz pt Montrer que pour tout n Notons que et don E [ X n+1 X n ] = 1 θ E [X n 1 X n ]. X n+1 X n = 1 θ 1 { Un+1 X n} X n, E [ X n+1 X n ] = 1 θ E [ 1 { Un+1 X n} X n ] = 1 θ E [ [ ] 1 { Un+1 X n}] E Xn 1 { Un+1 X n} + E[X n ] Or, en utilisant le raisonnement de la question, E [ ] 1 { Un+1 X n} = [ [ ]] E E 1{ Un+1 X n} F n = E[X n ], et de même E [ ] [ [ ]] X n 1 { Un+1 X n} = E E Xn 1 { Un+1 X n} F n = E [ X n E [ ]] 1 { Un+1 X n} F n = E[X n], On obtient finalement E [ X n+1 X n ] = 1 θ E [X n ] E [ ] Xn + E[X n ] = 1 θ E[X n Xn] = 1 θ E[X n 1 X n ] pt Déduire des questions préédentes que E [X 1 X ] =, puis montrer que p.s., X {, 1}. En déduire la loi de X. 8

9 D après la question 5, on a d une part et d autre part E [ X n+1 X n ], E[X n 1 X n ] = E[X n ] E[X n] n E[X ] E[X ] = E[X 1 X ]. En passant à la limite dans les membres de gauhe et de droite de l égalité obtenue à la question 6, on déduit don que E[X 1 X ] =. Mais puisque < X n < 1 pour tout n, la limite presque sûre X vérifie don X 1 p.s., et don X 1 X p.s. L espérane de ette variable p.s. positive est nulle, est don que la variable onsidérée est p.s. égale à. On obtient don X 1 X = p.s, i.e. X {, 1} p.s. On a don trouvé que X suit une loi de Bernoulli. Pour déterminer ette loi il ne reste plus qu à trouver le paramètre. Mais d après la question 5, et une propriété de martingale, p = E[X ] = E[X n ] E[X ], ainsi E[X ] = p, et on onlut don que X Berp. 9

4. Martingales à temps discret

4. Martingales à temps discret Martingales à temps discret 25 4. Martingales à temps discret 4.1. Généralités. On fixe un espace de probabilités filtré (Ω, (F n ) n, F, IP ). On pose que F contient ses ensembles négligeables mais les

Plus en détail

Commun à tous les candidats

Commun à tous les candidats EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle

Plus en détail

Chapitre IV- Induction électromagnétique

Chapitre IV- Induction électromagnétique 37 Chapitre IV- Indution életromagnétique IV.- Les lois de l indution IV..- L approhe de Faraday Jusqu à maintenant, nous nous sommes intéressés essentiellement à la réation d un hamp magnétique à partir

Plus en détail

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

Texte Agrégation limitée par diffusion interne Page n 1. Texte Agrégation limitée par diffusion interne 1 Le phénomène observé Un fût de déchets radioactifs est enterré secrètement dans le Cantal. Au bout de quelques années, il devient poreux et laisse

Plus en détail

Séminaire TEST. 1 Présentation du sujet. October 18th, 2013

Séminaire TEST. 1 Présentation du sujet. October 18th, 2013 Séminaire ES Andrés SÁNCHEZ PÉREZ October 8th, 03 Présentation du sujet Le problème de régression non-paramétrique se pose de la façon suivante : Supposons que l on dispose de n couples indépendantes de

Plus en détail

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Département de Mathématiques École polytechnique Remise en forme mathématique 2013 Suite de Cauchy Soit (X, d) un espace métrique. Une suite

Plus en détail

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque Universités Paris 6 et Paris 7 M1 MEEF Analyse (UE 3) 2013-2014 Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque 1 Fonctions intégrables Définition 1 Soit I R un intervalle et soit f : I R + une fonction

Plus en détail

Intégrale et primitives

Intégrale et primitives Chpitre 5 Intégrle et primitives 5. Ojetif On herhe dns e hpitre à onstruire l opérteur réiproue de l opérteur de dérivtion. Les deux uestions suivntes sont lors nturelles. Question : Soit f une pplition

Plus en détail

1 Introduction à l effet Doppler.

1 Introduction à l effet Doppler. Introdution à l effet Doppler Ph. Ribière ribierep@orange.fr Merredi 9 Novembre 2011 1 Introdution à l effet Doppler. Vous avez tous fait l expériene de l effet Doppler dans la rue, lorsqu une ambulane,

Plus en détail

Chap 4. La fonction exponentielle Terminale S. Lemme : Si est une fonction dérivable sur R telle que : = et 0! = 1 alors ne s annule pas sur R.

Chap 4. La fonction exponentielle Terminale S. Lemme : Si est une fonction dérivable sur R telle que : = et 0! = 1 alors ne s annule pas sur R. Lemme : Si est une fonction dérivable sur R telle que : = et 0! = 1 alors ne s annule pas sur R. Démonstration : Soit la fonction %:& %&!= &!, elle est dérivable sur R et & R, %. &!= &! = &! = %&! gaelle.buffet@ac-montpellier.fr

Plus en détail

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. 14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,

Plus en détail

Moments des variables aléatoires réelles

Moments des variables aléatoires réelles Chapter 6 Moments des variables aléatoires réelles Sommaire 6.1 Espérance des variables aléatoires réelles................................ 46 6.1.1 Définition et calcul........................................

Plus en détail

Processus aléatoires avec application en finance

Processus aléatoires avec application en finance Genève, le 16 juin 2007. Processus aléatoires avec application en finance La durée de l examen est de deux heures. N oubliez pas d indiquer votre nom et prénom sur chaque feuille. Toute documentation et

Plus en détail

Équations différentielles et systèmes dynamiques. M. Jean-Christophe Yoccoz, membre de l'institut (Académie des Sciences), professeur

Équations différentielles et systèmes dynamiques. M. Jean-Christophe Yoccoz, membre de l'institut (Académie des Sciences), professeur Équations différentielles et systèmes dynamiques M. Jean-Christophe Yooz, membre de l'institut (Aadémie des Sienes), professeur La leçon inaugurale de la haire a eu lieu le 28 avril 1997. Le ours a ensuite

Plus en détail

Comment évaluer la qualité d un résultat? Plan

Comment évaluer la qualité d un résultat? Plan Comment évaluer la qualité d un résultat? En sienes expérimentales, il n existe pas de mesures parfaites. Celles-i ne peuvent être qu entahées d erreurs plus ou moins importantes selon le protoole hoisi,

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

Espérance conditionnelle

Espérance conditionnelle Espérance conditionnelle Samy Tindel Nancy-Université Master 1 - Nancy Samy T. (IECN) M1 - Espérance conditionnelle Nancy-Université 1 / 58 Plan 1 Définition 2 Exemples 3 Propriétés de l espérance conditionnelle

Plus en détail

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs Eo7 Limites de fonctions Théorie Eercice Montrer que toute fonction périodique et non constante n admet pas de ite en + Montrer que toute fonction croissante et majorée admet une ite finie en + Indication

Plus en détail

Simulation de variables aléatoires

Simulation de variables aléatoires Chapter 1 Simulation de variables aléatoires Références: [F] Fishman, A first course in Monte Carlo, chap 3. [B] Bouleau, Probabilités de l ingénieur, chap 4. [R] Rubinstein, Simulation and Monte Carlo

Plus en détail

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48 Méthodes de Polytech Paris-UPMC - p. 1/48 Polynôme d interpolation de Preuve et polynôme de Calcul de l erreur d interpolation Étude de la formule d erreur Autres méthodes - p. 2/48 Polynôme d interpolation

Plus en détail

3. Veuillez indiquer votre effectif total :

3. Veuillez indiquer votre effectif total : 1 Métiers du marketing et de la ommuniation Questionnaire préalable d assurane Préambule Le présent questionnaire préalable d assurane Marketing et Communiation a pour objet de réunir des informations

Plus en détail

3. Conditionnement P (B)

3. Conditionnement P (B) Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

Mesures du coefficient adiabatique γ de l air

Mesures du coefficient adiabatique γ de l air Mesures du oeffiient adiabatique γ de l air Introdution : γ est le rapport des apaités alorifiques massiques d un gaz : γ = p v Le gaz étudié est l air. La mesure de la haleur massique à pression onstante

Plus en détail

Master Modélisation Aléatoire Paris VII, Cours Méthodes de Monte Carlo en nance et C++, TP n 2.

Master Modélisation Aléatoire Paris VII, Cours Méthodes de Monte Carlo en nance et C++, TP n 2. Master Modélisation Aléatoire Paris VII, Cours Méthodes de Monte Carlo en nance et C++, TP n 2. Techniques de correction pour les options barrières 25 janvier 2007 Exercice à rendre individuellement lors

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

ENS de Lyon TD 1 17-18 septembre 2012 Introduction aux probabilités. A partie finie de N

ENS de Lyon TD 1 17-18 septembre 2012 Introduction aux probabilités. A partie finie de N ENS de Lyon TD 7-8 septembre 0 Introduction aux probabilités Exercice Soit (u n ) n N une suite de nombres réels. On considère σ une bijection de N dans N, de sorte que (u σ(n) ) n N est un réordonnement

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

I. Introduction. 1. Objectifs. 2. Les options. a. Présentation du problème.

I. Introduction. 1. Objectifs. 2. Les options. a. Présentation du problème. I. Introduction. 1. Objectifs. Le but de ces quelques séances est d introduire les outils mathématiques, plus précisément ceux de nature probabiliste, qui interviennent dans les modèles financiers ; nous

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.

Plus en détail

BAILLY-GRANDVAUX Mathieu ZANIOLO Guillaume Professeur : Mrs Portehault

BAILLY-GRANDVAUX Mathieu ZANIOLO Guillaume Professeur : Mrs Portehault BAILLY-GRANDVAUX Mathieu ZANIOLO Guillaume Professeur : Mrs Portehault 1 I. Introdution...3 II. Généralités...3 Caratéristiques ommunes aux deux phénomènes...3 La différene entre la phosphoresene et la

Plus en détail

Production statistique: passage d une démarche axée sur les domaines à une démarche axée sur les processus

Production statistique: passage d une démarche axée sur les domaines à une démarche axée sur les processus Nations Unies Conseil éonomique et soial Distr. générale 31 mars 2015 Français Original: anglais ECE/CES/2015/26 Commission éonomique pour l Europe Conférene des statistiiens européens Soixante-troisième

Plus en détail

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Chapitre 6 Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Nous allons maintenant revenir sur les espaces L p du Chapitre 4, à la lumière de certains résultats du Chapitre 5. Sauf mention

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

Cours de gestion des risques d assurances et de théorie de la ruine. Stéphane Loisel

Cours de gestion des risques d assurances et de théorie de la ruine. Stéphane Loisel Cours de gestion des risques d assurances et de théorie de la ruine Stéphane Loisel ISFA, 2005-2006 Table des matières I Modélisation de la charge sinistre : du modèle individuel au modèle collectif 5

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

Travaux dirigés d introduction aux Probabilités

Travaux dirigés d introduction aux Probabilités Travaux dirigés d introduction aux Probabilités - Dénombrement - - Probabilités Élémentaires - - Variables Aléatoires Discrètes - - Variables Aléatoires Continues - 1 - Dénombrement - Exercice 1 Combien

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés 2012-2013 1 Petites questions 1) Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? 2) Si F et G sont deux tribus, est-ce que F G est toujours une tribu?

Plus en détail

Probabilités III Introduction à l évaluation d options

Probabilités III Introduction à l évaluation d options Probabilités III Introduction à l évaluation d options Jacques Printems Promotion 2012 2013 1 Modèle à temps discret 2 Introduction aux modèles en temps continu Limite du modèle binomial lorsque N + Un

Plus en détail

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation

Plus en détail

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat

Plus en détail

Informatique III: Programmation en C++

Informatique III: Programmation en C++ Informatique III: Programmation en C++ Listes haînées Lundi 9 Janvier 2006 1 2 Introdution Les listes hainées permettent de stoker un nombre d objets qui n a pas besoin d être spéifié a priori. Rajouter

Plus en détail

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte

Plus en détail

Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles

Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles Valentin Patilea 1 Cesar Sanchez-sellero 2 Matthieu Saumard 3 1 CREST-ENSAI et IRMAR 2 USC Espagne 3 IRMAR-INSA

Plus en détail

Les mathématiques de la finance Université d été de Sourdun Olivier Bardou olivier.bardou@gdfsuez.com 28 août 2012 De quoi allons nous parler? des principales hypothèses de modélisation des marchés, des

Plus en détail

Résolution d équations non linéaires

Résolution d équations non linéaires Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique

Plus en détail

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Adriana Climescu-Haulica Laboratoire de Modélisation et Calcul Institut d Informatique et Mathématiques Appliquées de

Plus en détail

Chapitre 7. Statistique des échantillons gaussiens. 7.1 Projection de vecteurs gaussiens

Chapitre 7. Statistique des échantillons gaussiens. 7.1 Projection de vecteurs gaussiens Chapitre 7 Statistique des échantillons gaussiens Le théorème central limite met en évidence le rôle majeur tenu par la loi gaussienne en modélisation stochastique. De ce fait, les modèles statistiques

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

physique - chimie Livret de corrigés ministère de l éducation nationale Rédaction

physique - chimie Livret de corrigés ministère de l éducation nationale Rédaction ministère de l éduation nationale physique - himie 3e Livret de orrigés Rédation Wilfrid Férial Jean Jandaly Ce ours est la propriété du Cned. Les images et textes intégrés à e ours sont la propriété de

Plus en détail

NCCI : Calcul d'assemblages de pieds de poteaux encastrés

NCCI : Calcul d'assemblages de pieds de poteaux encastrés NCCI : Calul d'assemblages de pieds de poteaux enastrés Ce NCCI fournit les règles relatives au alul d'assemblages de pieds de poteaux enastrés. Ces règles se ontentent de ouvrir la oneption et le alul

Plus en détail

Tests d indépendance en analyse multivariée et tests de normalité dans les modèles ARMA

Tests d indépendance en analyse multivariée et tests de normalité dans les modèles ARMA Tests d indépendance en analyse multivariée et tests de normalité dans les modèles ARMA Soutenance de doctorat, sous la direction de Pr. Bilodeau, M. et Pr. Ducharme, G. Université de Montréal et Université

Plus en détail

TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires

TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires I ) Ecrire l'expression analytique des signaux représentés sur les figures suivantes à l'aide de signaux particuliers. Dans le cas du signal y(t) trouver

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1 TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité I Loi uniforme sur ab ; ) Introduction Dans cette activité, on s intéresse à la modélisation du tirage au hasard d un nombre réel de l intervalle [0 ;], chacun

Plus en détail

Nécessité de prendre en compte des termes d ordre G 3 pour mesurer γ à 10 8 près

Nécessité de prendre en compte des termes d ordre G 3 pour mesurer γ à 10 8 près Néessité de prendre en ompte des termes d ordre G 3 pour mesurer γ à 10 8 P. Teyssandier Observatoire de Paris Dépt SYRTE/CNRS-UMR 8630UPMC P. Teyssandier ( Observatoire de Paris Dépt SYRTE/CNRS-UMR Néessité

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

PROBABILITÉS: COURS DE LICENCE DE MATHÉMATIQUES APPLIQUÉES LM 390

PROBABILITÉS: COURS DE LICENCE DE MATHÉMATIQUES APPLIQUÉES LM 390 PROBABILITÉS: COURS DE LICENCE DE MATHÉMATIQUES APPLIQUÉES LM 390 Université PARIS 6 2008/2009 Jean BERTOIN 1 Table des Matières ( ) ces parties peuvent ^etre omises en première lecture, et ne feront pas

Plus en détail

Modèle de troncature gauche : Comparaison par simulation sur données indépendantes et dépendantes

Modèle de troncature gauche : Comparaison par simulation sur données indépendantes et dépendantes de troncature gauche : Comparaison par simulation sur données indépendantes et dépendantes Zohra Guessoum 1 & Farida Hamrani 2 1 Lab. MSTD, Faculté de mathématique, USTHB, BP n 32, El Alia, Alger, Algérie,zguessoum@usthb.dz

Plus en détail

Forme juridique Noms et adresses des filiales à assurer. Date de création ou début de l activité Description PRÉCISE de vos activités

Forme juridique Noms et adresses des filiales à assurer. Date de création ou début de l activité Description PRÉCISE de vos activités 1 Portage Salarial pour les métiers du Conseil by Hisox Questionnaire préalable d assurane Identifiation du proposant Raison soiale Adresse de la soiété Site web Code APE Code SIREN Forme juridique Noms

Plus en détail

NCCI : Modèle de calcul pour les pieds de poteaux articulés Poteaux en I en compression axiale

NCCI : Modèle de calcul pour les pieds de poteaux articulés Poteaux en I en compression axiale NCCI : Modèle de alul pour les pieds de poteaux artiulés Poteaux en I en Ce NCCI présente les règles permettant de déterminer soit la résistane de alul, soit les dimensions requises des plaques d'assise

Plus en détail

Guide pratique. L emploi des personnes handicapées

Guide pratique. L emploi des personnes handicapées Guide pratique L emploi des personnes handiapées Sommaire Guide pour les salariés p. 3 L'aès et le maintien dans l'emploi... 4 Les établissements et servies d aide par le travail (ÉSAT)... 10 Les entreprises

Plus en détail

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité

Plus en détail

Examen optimisation Centrale Marseille (2008) et SupGalilee (2008)

Examen optimisation Centrale Marseille (2008) et SupGalilee (2008) Examen optimisation Centrale Marseille (28) et SupGalilee (28) Olivier Latte, Jean-Michel Innocent, Isabelle Terrasse, Emmanuel Audusse, Francois Cuvelier duree 4 h Tout resultat enonce dans le texte peut

Plus en détail

Mesure et Intégration (Notes de cours de L3)

Mesure et Intégration (Notes de cours de L3) Mesure et Intégration (Notes de cours de L3) Ahmed Zeriahi Version préliminaire-octobre 2011 Avertissement : Ceci est une version préliminaire des notes du cours que l auteur a dispensé en troisème année

Plus en détail

MARTINGALES POUR LA FINANCE

MARTINGALES POUR LA FINANCE MARTINGALES POUR LA FINANCE une introduction aux mathématiques financières Christophe Giraud Cours et Exercices corrigés. Table des matières I Le Cours 7 0 Introduction 8 0.1 Les produits dérivés...............................

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

Projet INF242. Stéphane Devismes & Benjamin Wack. Pour ce projet les étudiants doivent former des groupes de 3 ou 4 étudiants.

Projet INF242. Stéphane Devismes & Benjamin Wack. Pour ce projet les étudiants doivent former des groupes de 3 ou 4 étudiants. Projet INF242 Stéphane Devismes & Benjamin Wak Pour e projet les étudiants doivent former des groupes de 3 ou 4 étudiants. 1 Planning Distribution du projet au premier ours. À la fin de la deuxième semaine

Plus en détail

prix par consommateur identiques différents prix par identiques classique 3 unité différents 2 1

prix par consommateur identiques différents prix par identiques classique 3 unité différents 2 1 3- LE MONOOLE DISCRIMINANT Le monoole eut vendre ertaines unités de roduit à des rix différents. On arle de disrimination ar les rix. Selon une terminologie due à igou (The Eonomis of Welfare, 1920), on

Plus en détail

Votre dossier d adhésion

Votre dossier d adhésion MSH INTERNATIONAL pour le ompte Votre dossier d adhésion Vous avez besoin d aide pour ompléter votre dossier d adhésion? Contatez-nous au +33 (0)1 44 20 48 77. Adhérent Bulletin d adhésion Titre : Mademoiselle

Plus en détail

Méthodes de Simulation

Méthodes de Simulation Méthodes de Simulation JEAN-YVES TOURNERET Institut de recherche en informatique de Toulouse (IRIT) ENSEEIHT, Toulouse, France Peyresq06 p. 1/41 Remerciements Christian Robert : pour ses excellents transparents

Plus en détail

ÉTUDE ASYMPTOTIQUE D UNE MARCHE ALÉATOIRE CENTRIFUGE

ÉTUDE ASYMPTOTIQUE D UNE MARCHE ALÉATOIRE CENTRIFUGE ÉTUDE ASYMPTOTIQUE D UNE MARCHE ALÉATOIRE CENTRIFUGE JEAN-DENIS FOUKS, EMMANUEL LESIGNE ET MARC PEIGNÉ J.-D. Fouks. École Supérieure d Ingénieurs de Poitiers. 40 avenue du Recteur Pineau, 860 Poitiers

Plus en détail

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion

Plus en détail

MA6.06 : Mesure et Probabilités

MA6.06 : Mesure et Probabilités Année universitaire 2002-2003 UNIVERSITÉ D ORLÉANS Olivier GARET MA6.06 : Mesure et Probabilités 2 Table des matières Table des matières i 1 Un peu de théorie de la mesure 1 1.1 Tribus...............................

Plus en détail

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES.

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES. CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE EQUATIONS DIFFERENTIELLES Le but de ce chapitre est la résolution des deux types de systèmes différentiels linéaires

Plus en détail

Continuité d une fonction de plusieurs variables

Continuité d une fonction de plusieurs variables Chapitre 2 Continuité d une fonction de plusieurs variables Maintenant qu on a défini la notion de limite pour des suites dans R n, la notion de continuité s étend sans problème à des fonctions de plusieurs

Plus en détail

Forme juridique Noms et adresses des filiales à assurer. Date de création ou début de l activité Description PRÉCISE de vos activités

Forme juridique Noms et adresses des filiales à assurer. Date de création ou début de l activité Description PRÉCISE de vos activités 1 RC Professionnelle by Hisox Questionnaire préalable d assurane Identifiation du proposant Raison soiale Adresse de la soiété Site web Code APE Code SIREN Forme juridique Noms et adresses des filiales

Plus en détail

Cours de Calcul stochastique Master 2IF EVRY. Monique Jeanblanc

Cours de Calcul stochastique Master 2IF EVRY. Monique Jeanblanc Cours de Calcul stochastique Master 2IF EVRY Monique Jeanblanc Septembre 26 2 Contents 1 Généralités 7 1.1 Tribu............................................... 7 1.1.1 Définition d une tribu.................................

Plus en détail

Chapitre 0 Introduction à la cinématique

Chapitre 0 Introduction à la cinématique Chapitre 0 Introduction à la cinématique Plan Vitesse, accélération Coordonnées polaires Exercices corrigés Vitesse, Accélération La cinématique est l étude du mouvement Elle suppose donc l existence à

Plus en détail

Le modèle de Black et Scholes

Le modèle de Black et Scholes Le modèle de Black et Scholes Alexandre Popier février 21 1 Introduction : exemple très simple de modèle financier On considère un marché avec une seule action cotée, sur une période donnée T. Dans un

Plus en détail

Loi d une variable discrète

Loi d une variable discrète MATHEMATIQUES TD N : VARIABLES DISCRETES - Corrigé. P[X = k] 0 k point de discontinuité de F et P[X = k] = F(k + ) F(k ) Ainsi, P[X = ] =, P[X = 0] =, P[X = ] = R&T Saint-Malo - nde année - 0/0 Loi d une

Plus en détail

MODELES DE DUREE DE VIE

MODELES DE DUREE DE VIE MODELES DE DUREE DE VIE Cours 1 : Introduction I- Contexte et définitions II- Les données III- Caractéristiques d intérêt IV- Evènements non renouvelables/renouvelables (unique/répété) I- Contexte et définitions

Plus en détail

Introduction à l étude des Corps Finis

Introduction à l étude des Corps Finis Introduction à l étude des Corps Finis Robert Rolland (Résumé) 1 Introduction La structure de corps fini intervient dans divers domaines des mathématiques, en particulier dans la théorie de Galois sur

Plus en détail

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007 Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 7 EXERCICE points. Le plan (P) a une pour équation cartésienne : x+y z+ =. Les coordonnées de H vérifient cette équation donc H appartient à (P) et A n

Plus en détail

Eteindre. les. lumières MATH EN JEAN 2013-2014. Mme BACHOC. Elèves de seconde, première et terminale scientifiques :

Eteindre. les. lumières MATH EN JEAN 2013-2014. Mme BACHOC. Elèves de seconde, première et terminale scientifiques : MTH EN JEN 2013-2014 Elèves de seconde, première et terminale scientifiques : Lycée Michel Montaigne : HERITEL ôme T S POLLOZE Hélène 1 S SOK Sophie 1 S Eteindre Lycée Sud Médoc : ROSIO Gauthier 2 nd PELGE

Plus en détail

Principe de symétrisation pour la construction d un test adaptatif

Principe de symétrisation pour la construction d un test adaptatif Principe de symétrisation pour la construction d un test adaptatif Cécile Durot 1 & Yves Rozenholc 2 1 UFR SEGMI, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, France, cecile.durot@gmail.com 2 Université

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Métiers de la sécurité Questionnaire préalable d assurance

Métiers de la sécurité Questionnaire préalable d assurance Métiers de la séurité Questionnaire préalable d assurane Métiers de la séurité Questionnaire préalable d assurane Identifiation du proposant Raison soiale Adresse de la soiété Site web Code APE Code SIREN

Plus en détail

Approximation diophantienne uniforme et dimension de Hausdorff

Approximation diophantienne uniforme et dimension de Hausdorff Approximation diophantienne uniforme et dimension de Hausdorff Lingmin LIAO Travaux en collaboration avec Yann Bugeaud, Dong Han Kim et Micha l Rams Université Paris-Est Créteil Séminaire de Probabilités

Plus en détail

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette

Plus en détail

Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche

Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche Bachir Bekka Février 2007 Le théorème de Perron-Frobenius a d importantes applications en probabilités (chaines

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

Probabilités et statistique. Benjamin JOURDAIN

Probabilités et statistique. Benjamin JOURDAIN Probabilités et statistique Benjamin JOURDAIN 11 septembre 2013 2 i ii À Anne Préface Ce livre est issu du polycopié du cours de probabilités et statistique de première année de l École des Ponts ParisTech

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Albert Cohen Dans ce cours, on s intéresse à l approximation numérique d équations aux dérivées partielles linéaires qui admettent une formulation

Plus en détail

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Exercice - - L/Math Sup - On multiplie le dénominateur par sa quantité conjuguée, et on obtient : Z = 4 i 3 + i 3 i 3 = 4 i 3 + 3 = + i 3. Pour

Plus en détail

Programmation linéaire et Optimisation. Didier Smets

Programmation linéaire et Optimisation. Didier Smets Programmation linéaire et Optimisation Didier Smets Chapitre 1 Un problème d optimisation linéaire en dimension 2 On considère le cas d un fabricant d automobiles qui propose deux modèles à la vente, des

Plus en détail

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Savoir-faire théoriques (T) : Écrire l équation différentielle associée à un système physique ; Faire apparaître la constante de temps ; Tracer

Plus en détail

Chapitre VI - Méthodes de factorisation

Chapitre VI - Méthodes de factorisation Université Pierre et Marie Curie Cours de cryptographie MM067-2012/13 Alain Kraus Chapitre VI - Méthodes de factorisation Le problème de la factorisation des grands entiers est a priori très difficile.

Plus en détail