La cytométrie en flux appliquée à l écologie virale aquatique: tentative de revue sur la question

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "La cytométrie en flux appliquée à l écologie virale aquatique: tentative de revue sur la question"

Transcription

1 La cytométrie en flux appliquée à l écologie virale aquatique: tentative de revue sur la question Stéphan JACQUET INRA, Thonon-les-Bains

2 CONTENU DE L EXPOSE Introduction générale Techniques d observation et de comptage Principes Avantages Inconvénients - Comparaison La Cytométrie en flux et l écologie des virus aquatiques Quid de la littérature? Utilisation de la Cytométrie en flux On y retourne avec des exemples précis! Quelques recommandations s il en fallait Ce qui est vrai et ce qui ne l est pas forcément Conclusions et Perspectives Des avancés, des problèmes et des défis Remerciements

3 In the field of observation, chance favors the prepared mind Louis Pasteur

4

5 «L essentiel est invisible pour les yeux» Antoine de Saint-Exupéry

6 Small is beautiful John Raven

7 All the world is a phage William Shakespeare

8 Comprendre le rôle du vivant dans le fonctionnement des écosystèmes aquatiques nécessite de répondre au moins à 3 questions fondamentales :! Quels sont les organismes présents et quelle est leur abondance?! Quels sont leurs taux métaboliques et reproductifs?! Quels sont leurs rôles dans le fonctionnement de l écosystème? " Phytoplancton, zooplancton et poissons " Peu de travaux sur le compartiment microbien

9 Abondance des organismes dans 1 ml d échantillon d eau (lac, mer, océan) Virus / phages Bactéries hétérotrophes Bactéries photosynthétiques Protozoaires flag et ciliés < Algues < Zooplancton << 1 Poissons 0 Agents de mortalité cellulaire Agents recycleur de la MO Agents de contrôle de la diversité Agents intervenant dans les transferts et recombinaisons génétiques

10 # Faits marquants de l Écologie microbienne aquatique 1974 Importance des bactéries aquatiques (10 6 ml -1 ) Le réseau trophique microbien (Pomeroy) 1980 Production bactérienne élevée (Hagström) 1983 La boucle microbienne (Azam) Age de la bactériologie 1984 Prédation des bactéries par protozoaires (Sherr) 1989 Importance des virus (10 7 ml -1 ; Bergh) 1990 Incroyable diversité bactérienne (Giovanonni) 1990 Les virus réduisent la production primaire (Suttle) 1995 Les virus responsables de 50% de la mortalité bactérienne (Fuhrman) 1996 Les virus, redistributeurs de la MOD (Middelboe) Age de la virologie 1997 Concept du «killing the winner» (Thingstad) 1998 Les virus, agents d échange génétique (Paul) 2004 Incroyable diversité virale (Weinbauer)

11 # Faits marquants de l Écologie virale aquatique ~1950 Mise en évidence des bactériophages marins ~1970 Mise en évidence des virus d organismes photosynthétiques : Virus de cyanobactéries : Virus de Micromonas pusilla : Virus de Chlorella sp. > 1990 Isolement de virus du phytoplancton - Aureococcus anophagefference - Emiliana huxleyi - Phaeocyctis pouchetti - Chrysochromulina ericina - Chrysocromulina brevifilum, - Pyramimonas orientalis - Heterosigma akashiwo, - Heterocapsa sircularisquama - Rhizosolemia setigera > 1996 Isolation de virus à cyanobactéries filamenteuses marines Phormidium persicinum, Trichodesmium, Lyngbya majuscula

12 Torrella, F., and R. Y. Morita Evidence by electron micrographs for a high incidence of bacteriophage particles in the waters of Yaquina Bay, Oregon: ecological and taxonomical implications. Appl. Environ. Microbiol. 37: A minimum of 10 4 phage particles per ml was estimated It is assumed that the actual number of phage particles is higher than 10 4 particles per ml The implications of the presence of such concentrations in bays and estuaries with a certain level of eutrophication are of obvious importance in considering the microbial ecology of these environments

13 Il y a plusieurs méthodes connues pour détecter et compter les virus en milieu aquatique! Morphologie taille des particules EFM TEM - SEM FCM! Approches moléculaires DGGE - PCR AVS, DNApol, g20, etc PFGE - taille du génome PCR quantitative! Techniques de culture PFU MPN

14 Les méthodes traditionnelles et courantes pour compter les virus sont : - Plaque Assay - TEM - EFM - FCM Utilisées depuis > 50 ans Utilisées depuis > 10 ans Liées au développement des marqueurs fluorescents

15

16 Type: Titrage par plage de lyse Principe: Compter des plages de lyse, correspondant à l action d un ou plusieurs virus infectieux. Comptage: oeil Avantages On voit (on prétend!) les organismes Méthode relativement simple? Désavantages Mesure des virus «actifs» ou infectieux Sous estimation de la quantité réelle Pas si évident à réaliser Méthode lente: Jours à semaines Applications limitées: l Hôte doit être connu. Quid du problème de lysogénie?

17

18 Virus Bactérie Type: EFM Principe: Cibler l ADN bactérien et viral - fluorescence après excitation lumineuse. Utiliser un marqueur hautement fluorescent des acides nucléiques (SYBR Gold) Comptage: oeil Avantages Tous les virus sont comptés On voit (on prétend!) les organismes Méthode simple Méthode relativement rapide Désavantages Aucune identification possible / Bactvir? Oeil humain (reproductibilité?) Fluorescence des particules ( Fading ) Calcul de conversion entre comptage réel et concentration réelle

19 Il y a une limite de détection des particules virales EFM / SYBR Gold 11,2 kb ssrna Ø = 32 nm RsRNAV (Nagaski et al. 2004)

20 Stéphan JACQUET Équipe de Microbiologie Aquatique, INRA, Thonon Cytométrie en flux & Écologie Virale SFM, Paris, 10 novembre 2005

21 Bactérie Virus Type: TEM Principe: Diffraction d un flux d électrons par des composés colorés des bactéries et des virus Comptage: oeil Avantages Désavantages On voit (reconnaît?) tous les organismes Accès à de nombreux paramètres ou événements : Comptage, taille, forme, lyse, etc BS, FVIC, (FIC, VIBM) Oeil (reproductibilité?) Méthode longue, non routinière Personnel qualifié Conversion du nombre de virus compté au nombre réel? Conversion BS : VIBM?

22 Il n y a aucune limite de taille pour la détection des particules virales en TEM

23 Virus Bactéries Virus

24 Type: FCM Virus Bactéries Virus Principe: Cibler l ADN bactérien et viral - fluorescence après excitation lumineuse LASER. Utiliser un marqueur hautement fluorescent des acides nucléiques (SYBR Green I) Comptage: Machine Avantages Toutes les particules sont détectées Méthode rapide Grand nombre d échantillons Quantification en routine possible Grande reproductibilité Erreur faible Discrimination des particules Désavantages On voit des spots! Identification «spécifique» rarissime Surestimation des virus bactériophages? Limite de détection Substances humiques et autres particules!

25 Il y a une limite de détection des particules virales FCM / SYBR Green I 7.4kb ssrna / Ø=30nm (PV-1): limite de la détection 40 kb dsdna / Ø=60nm (Phage T7): Détectable (Brussaard et al. 2000) Poliovirus PV Kbp ssrna Bacteriophage T7 40 Kbp dsdna Counts Relative Green Fluorescence

26 PpV ( nm) Application of digital image analysis and flow cytometry to enumerate marine viruses stained with SYBR Gold Chen et AEM 67: Cyanophages et échantillons naturels Nanosphères en polystyrène (460 nm)

27 Coût, performances, simplicité d utilisation, préparation des échantillons, rendement, comptages les plus élevés : FCM > EFM > TEM The winner is : Les cytométres en flux commerciaux

28 Stéphan JACQUET Équipe de Microbiologie Aquatique, INRA, Thonon Cytométrie en flux & Écologie Virale SFM, Paris, 170 novembre 2005 Recherche bibliographique sur Internet Bases de données: CC, ISI, WOK, CAB, etc All years, all languages, all document types Flow cytometr* AND virus* Flow cytometr* AND virus* AND Aquatic Flow cytometr* AND virus* AND Marine Flow cytometr* AND virus*and Freshwater ~ Références ~ 50 Références ~ 100 Références 2 Références septembre 2005

29

30 AFFINAGE De 1999 à 2005, Toutes langues, tout type de documents : Flow cytometr* AND virus* 1859 Références Flow cytometr* AND virus* AND Aquatic 11 Références Flow cytometr* AND virus* AND Marine 41 Références Flow cytometr* AND virus* AND Freshwater 2 Références Méthodologie, Détection, Caractérisation, Écologie (dynamique de populations ou communautés, Physiologie)

31 Nombre de références Nombre de références Écologie Méthodologie Isolement Physiologie Autre VLP, bacteriophages Virus de microalgues Cyanophages Autres virus

32 Marie et al AEM 65:45-52 Campagne MINOS, Mer Méditerranée (18 juin 1996)

33 Marie et al AEM 65:45-52 Campagne MINOS, Mer Méditerranée (18 juin 1996)

34 Marie et al AEM 65:45-52 Campagne MINOS, Mer Méditerranée (18 juin 1996) V1 vs. V2 V2 - Hbact V1 - phytopk VBR

35 g Red fluorescence Green fluorescence Nanoeukaryotes Picoeukaryotes Larsen et al & 2004 V2 E. huxleyi Unknown Beads Synechococcus sp. Side scatter Bacteria V1 V4 Cryptophytes Beads B Duhamel et al Goddard et al V3 C Side scatter

36 Échantillons naturels 2 à 4 groupes viraux! Marie et al Li & Dickie 2001 Castberg et al Chen et al Jacquet et al. 2002a, 2002b Larsen et al & 2004 Goddard et al Duhamel et al Jardillier et al. sous presse Personnic et al. en préparation Bactériophages? Cyanophages? Virus de microalgues? Autres virus? ADN Libre? Contaminants? Détritus? Travail à faire dans les années à venir

37 Complémentarité des méthodes Abondances des virus, bactéries, Synechococcus : FCM + Diversité virale totale : PFGE + Diversité des cyanophages : PCR-DGGE + Quantité réelle de cyanophages : RT-PCR + Identification formelle: séquencer les bandes dominantes des gels DGGE et PFGE FCM 600 PFGE mar 23.mar 12.apr 27.apr 11.mai 25.mai 29.jun 10.aug 12.aug 19.aug 21.sep 28.sep 06.okt 12.okt PCR-DGGE 02.nov Écologie des communautés écologie des populations Dynamique précise permettant de montrer le couplage entre les communautés planctoniques, de démontrer le rôle des virus comme agents de mortalité d un groupe donné, comme agents de contrôle des successions planctoniques RT-PCR

38

39 Eucaryotes autotrophes Cyanobactéries (Synechococcus sp.) Bactéries hétérotrophes h (E.coli) SSC- Height Bactéries hétérotrophesh Échantillon naturel eau de mer (Allemagne) Brussaard 2004 AEM 70:

40

41 CADRE SCIENTIFIQUE GENERAL PROCESSUS ETUDIES Stéphan JACQUET Équipe de Microbiologie Aquatique, INRA, Thonon Cytométrie en flux & Écologie Virale SFM, Paris, 10 novembre 2005 "Réseaux trophiques microbiens en milieu pélagique lacustre" NUTRIMENTS MINERAUX PRODUCTEURS PRIMAIRES Microalgues Cyanobactéries MOD ALLOCHTONE Activités La boucle de recherche microbienne (20) MOD AUTOCHTONE MATIERE ORGANIQUE DISSOUTE PARTICULAIRE "Facteurs de régulation ascendants et descendants des microorganismes de la boucle microbienne" QUALITÉ, TRANSFORMATION de la MOD Dynamique et Diversité METAZOAIRES ZOOPLANCTON - Crustacés -Rotifères PREDATEURS AMIBES NUES BACTERIES HETEROTROPHES + PICOEUCARYOTES + PICOCYANOBACTERIES BOUCLE MICROBIENNE PROTISTES FLAGELLES VIRUS Abondance, diversité et rôles INTERACTIONS TROPHIQUES Relations structure - fonction PROTISTES CILIES Lacs Léman, d Annecy & du Bourget

42 La problématique générale de l EMA évaluer la diversité, la dynamique et le fonctionnement des communautés microbiennes aquatiques des virus aux protozoaires Stratégie 2 échantillonnages par mois 7-8 profondeurs entre 0 et 50 m > juillet communautés: s: picocyanobactéries, petits eucaryotes, bactéries hétérotrophes, h virus, flagellés s (>2004), ciliés s (>2004). Comparaison entre les 3 lacs Léman, d Annecy et du Bourget

43 Lac du Bourget 10 Fluorescence chlorophylle a Petits eucaryotes Picocyanobactéries Billes Picocyanobactéries (cell.ml -1 ) août déc. avr. août déc. avr. août déc. 2e+4 4e+4 6e+4 8e+4 1e RALS Petits eucaryotes (cell.ml -1 ) août déc. avr. août déc. avr. août déc

44 Lac du Bourget 10 Fluorescence ADN-SYBR Green 1 Bactéries hétérotrophes RALS Billes Bactéries hétérotrophes (cell.ml -1 ) août déc. avr. août déc. avr. août déc. PAS DE DONNEES Virus (part.l -1 ) août déc. avr. août déc. avr. août déc e+6 2e+6 3e+6 4e+6 5e+6 6e+6 7e+6 2,0e+7 4,0e+7 6,0e+7 8,0e+7 1,0e+8 1,2e+8 1,4e+8 1,6e+8 1,8e+8

45 Lac du Bourget 10 Fluorescence ADN-SYBR Green 1 VLP3 Bactéries hétérotrophes RALS VLP2 VLP Virus 1 (part.ml -1 ) 50 févr. avr. juin août oct. déc Virus 2 (part.ml -1 ) 50 févr. avr. juin août oct. déc. 2,0e+7 4,0e+7 6,0e+7 8,0e+7 1,0e+8 1,2e+8 2e+6 4e+6 6e+6 8e+6 1e

46 Lac du Bourget 10 Fluorescence ADN-SYBR Green 1 VLP4 Bactéries hétérotrophes RALS Virus 3 (part.ml -1 ) 50 févr. avr. juin août oct. déc Virus 4 (part.ml -1 ) 50 févr. avr. juin août oct. déc. 2,0e+5 4,0e+5 6,0e+5 8,0e+5 1,0e+6 1,2e+6 2,0e+5 4,0e+5 6,0e+5 8,0e+5 1,0e+6 1,2e+6 1,4e+6

47 Corrélations de Pearson Vtot Picos euks Cil Flagnopig Flagpig Hbact Vtot Picos Euks Cil Flagnopig Flagpig Hiver Printemps Été automne P<0,05 Lac du Bourget

48 Variance des données étudiée par ACP Analyse exploratoire - Corrélations partielles Comparaison entre lacs 1,0 0,5 BOURGET Lake Association entre variables PC * VLP1 * VLP BOURGET Lake Association entre périodes Hypolimnion all dates Epilimnion end Oct- Nov Epilimnion Jul-Sept- early Oct Factor 2 : 14,89% 0,0 Si PO4 NO3 Chla AEP T c TOC Factor 2: 14,06% May -0,5 NH4 HB -3-4 Epilimnion April - May -1,0-1,0-0,5 0,0 0,5 1, Factor 1 : 48,95% Factor 1: 48,17%

49 Lac du Bourget Les virus VLP1 et les flagellés s hétérotrophes h ont un lien étroit avec la mortalité bactérienne au printemps, en été et en automne. Le bloom bactérien est suivi d un d pic de VLP1 tous les automnes - caractéristique ristique commune aux 3 lacs - VBR Les picocyanobactéries sont fortement corrélées avec les VLP2 (cyanophages?) Une forte corrélation existe entre les virus VLP4 et les petits eucaryotes photosynthétiques tiques Aucune relation entre la chla et les VLP1 mais avec VLP2 Personnic et al. en préparation

50 Impact des virus et des protozoaires sur la mortalité bactérienne Eau du lac filtrée sur 0,02 µm 0% Contrôle 20% 40% 70% 100% Eau du lac filtrée sur 2 ou 11 µm

51 La lyse virale est responsable de 10% de la mortalité bactérienne journalière re dans l él épilimnion du lac Léman L au mois de mai Duhamel et al RSE (sous presse)

52 Et les autres travaux in situ (1)? Concentration et distribution des virus obtenues en routine Obtention de séries temporelles Lien évident entre les Communautés VBR etc Norvège, UK, France, Canada! VLP ayant la plus basse fluorescence = bactériophages ; les autres VLP = Cyanophages ou virus de microalgues sur la base des abondances et ratio entre communautés planctoniques! Les virus sont intimement liés aux autre communautés planctoniques et ne peuvent plus être Ignorés! Le VBR augmente pendant les périodes de transition et suggèrent l activité virale! Les virus semblent jouer un rôle plus important dans le contrôle de la composition bactérienne dans les écosystèmes lacustres les plus eutrophisés Des expériences ciblées facilitées: mesure d impacts par la méthode de dilution UK, Norvège, Hollande, Canada, France Les virus sont responsables de 9 à 25% de la mortalité de Micromonas, 5 à 30% de la mortalité des bactéries hétérotrophes. Résultats bizarres pour Synechococcus! Quid de Prochlorococcus? Un cas particulier: Emiliana huxleyi et son/ses virus spécifique(s) Norvège, UK! Travail à haute fréquence! Changement morphologique enregistrée dans la population hôte infectée! Rôle important de N et P dans les interactions virus-hôte et dans la production virale! Rythme circadien dans la production virale! Persistance de la population hôte / Diversité phénotypique/génotypique de l hôte et des virus?

53 Et les autres travaux in situ (2)? Un autre cas particulier : Phaeocystis globosa et ses virus spécifiques Hollande! PgV est une source de contrôle via une mortalité importante du bloom de ce prymnesiophyte sous sa forme unicellulaire sur les côtes de la mer du Nord (7-76%)! Sous sa forme coloniale, l action virale est réduite voire inexistante : succès du bloom! Le degré d infectivité évolue dans le temps et le% de mortalité de PgV est importante! Les relations entre l hôte et ses virus dépendent fortement de la quantité de lumière et des nutriments Complémentarité des méthodes: Successions planctoniques / relations entre communautés affinées grâce à l utilisation conjointe FCM + PCR-DGGE + PFGE + TEM/LM Bergen, Plymouth, Hiroshima, Hollande! Clarification de l identité des particules et de leur rôle (ex: E. huxleyi)! Les virus ne terminent pas forcément les blooms algaux ou bactériens mais plutôt empêchent les populations hôtes de proliférer («Kill the winner «)! VLPx est composé de plusieurs types de virus - pas forcément représentant d un seul hôte! La même signature virale peut correspondre à différents génotypes au cours d un bloom Susceptibilité de l hôte? Variation génétique? Degré d infectivité du/des virus?

54 Et les autres travaux au laboratoire (3)? Virus de microalgues haptophytes, prymnesiophyte, prasinophyte : Pp, Po, Eh, Mp, Ce Norvège, France! Processus et caractéristiques de l infection (croissance cellulaire, viabilité cellulaire, cycle cellulaire, paramètre physiologique, production virale, host-range, résistance, etc) $ Calcul précis de la période de latence (PL) et du burst size (BS) et Hypothèses sur le rôle de ces virus pour expliquer que certaines espèces «blooment»et d autres pas : PL BS Emilana huxleyi h Chrysochromulina ericina h Pyramimonas orientalis h Micromonas pusilla 12 h 45 Phaecystis pouchetii h $ L infection de ces cellules se traduit par des changements très marqués des paramètres relatifs à leur taille, à la fluorescence de leur contenu en chlorophylle, à leur cycle cellulaire $ Il n est toutefois pas possible de généraliser à partir de ces paramètres de diffraction ou de fluorescence pour savoir si les cellules sont infectées ou pas par des virus - Applicable en cas de bloom monospécifique $ Les colorants SYTOX (dead) et CALCEIN-AM (alive) ont permis de calculer avec précision le moment et la durée de la mort cellulaire suite à l infection virale de Pp et Mp Application à Eh in situ $ L infection et la production virale ne se font pas à n importe quel moment du cycle cellulaire $ Il y a toujours, après une infection massive, une partie de la population hôte qui repousse $ Les virus sont susceptibles à l action des UVB mais ils assurent aussi une protection accrue aux cellules hôtes. $ etc

55

56 Compter et comparer - SYBRs (I, II, Gold, Safe) - Tampons (FW, TE, TAE, TBE, PBS) - FCM vs EFM - Préservation (PFA, FA, GLU) - Congélation (4 C, 20 C) Dorigo, U., S. Personnic, S. Jacquet Necesary tests for counting freshwater bacteria and viruses in alpine lakes Water Research (accepté) SYBR Green II (x 10 6 cells.ml -1 ) : SYBR Green I (x 10 6 cells.ml -1 )

57 Résultats majeurs FCM EFM Bactéries Virus Bactéries & Virus Fixation GA 2 % Pas nécessaire n.n. Marquage avec SYBR Green I (10-4 ) SYBR Gold (2 x 10-5 ) SYBR Gold (10-3 ) Temps de marquage 15 min min n.t. Solution de Dilution TE (n.n. autoclavé) TE (autoclavé, ph 7-8) Pas de dilution Incubation T ( C) ambiante 75 C n.t. Analyses recommandées T = 0 (ou après 1 j) T = 0 T = 0-30 jours si conservation à 20 C Conservation 1 j à 4 C Pas de données 1 mois à 20 C

58

59 En résumé: recommandations et autres vérités sur FCM Faire ses propres tests! Meilleurs cytos : ceux de paillasse type FACS car ayant souvent la plus haute sensibilité : vrai Échantillon à analyser tout de suite, une fois fixée avec glutaraldéhyde 0,5% min, à congeler dans l azote liquide, à conserver à -80 C, à décongeler 5 min avant l analyse, à marquer et chauffer : globalement, vrai Pas de différence entre Glu et PFA : pas toujours vrai SYBR Green 1 : marine / SYTO 9 : Freshwater (1/20 000) : pas toujours vrai SYBR Gold Pas de relation entre taille du génome et fluorescence virale : vrai Dilution avec un tampon de type TRIS-EDTA à ph=7-8 : Vrai Sheath fluid: Mieux vaut utiliser de l eau MilliQ : Vrai Coincidence : virus par seconde pour les FACS : Vrai Pas de dilution: coïncidence Trop grande dilution: perte dans le signal d émission : Vrai

60 En conclusion FCM est une méthode de comptage des particules qui est plus rapide que la microscopie et qui minimise les erreurs associées au comptage «humain» Cela a permis d acquérir, par quelques labos et sûrement d autres à venir, des données sur l abondance et la distribution des virus dans les écosystèmes aquatiques beaucoup plus rapidement qu aucune autre méthode ne l aurait fait à ce jour Parce que toutes les particules dans l échantillon sont comptées, la significativité statistique des données est considérablement améliorée Parce que les particules sont mesurées aveuglément, des contrôles et tests appropriés sont nécessaires de façon à s assurer que le signal mesuré ne reflète pas la mesure de particules détritiques, d ADN libre ou autres contaminants FCM a encore été très peu utilisé pour l écologie virale des eaux douces FCM seule n est pas suffisante/satisfaisante. Ce qu il faut à l avenir, c est jouer sur la complémentarité des méthodes et développer les possibilités de comptage spécifique: - distinguer les organismes infectées et non-infectées (marquage immunologique); - pouvoir s assurer de l identité des particules comptés (marquage immunologique)

61 REMERCIEMENTS Gérald GREGORI & Philippe LEBARON (organisation et invitation) Membres de l EMA & de la SHL

L Équipe de Microbiologie Aquatique

L Équipe de Microbiologie Aquatique L Équipe de Microbiologie Aquatique Unité Mixte de Recherche INRA Université de Savoie Centre Alpin de Recherche sur les Réseaux Trophiques des Écosystèmes Limniques Les effectifs au 9 novembre 2005 Chercheurs

Plus en détail

Effet des virus et des protistes flagellés sur les ressources nutritives et sur la dynamique et la structure de la communauté bactérienne lacustre

Effet des virus et des protistes flagellés sur les ressources nutritives et sur la dynamique et la structure de la communauté bactérienne lacustre Mémoire de Master deuxième année d Océanographie et Environnement marin Parcours n 6 : Océanographie pélagique Université Pierre et Marie Curie (Paris VI) Lyria BERDJEB Effet des virus et des protistes

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

Brest (29) Lessay (50), 12-13 Mars 2012

Brest (29) Lessay (50), 12-13 Mars 2012 Conclusions Projet Aquamanche Aquatic management of catchments for health and environment Gestion des eaux des bassin versants pour la santé et l environnement Brest (29) Lessay (50), 12-13 Mars 2012 Les

Plus en détail

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES AVANT-PROPOS Le présent document a été réalisé par ASCONIT Consultants, pour le compte du Conseil Général de Haute-Savoie (CG74) dans le cadre du programme 2007-2008 du suivi de la qualité des eaux des

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale ARN du virus de l hépatite C : ARN-VHC ARN-VHC 03VHC1 Novembre 2003 Edité : mars 2006 Annales ARN-VHC 03VHC1 1 / 8 ARN-VHC 03VHC1

Plus en détail

5. Matériaux en contact avec l eau

5. Matériaux en contact avec l eau Monitoring de la qualité Microbiologique de l eau potable dans les réseaux de distributions Intérêt de l utilisation d un kit de mesure rapide de la flore totale UTLISATIONS 1. Surveillance de Réseau mixte

Plus en détail

de l air pour nos enfants!

de l air pour nos enfants! B u l l e t i n d e l O Q A I n 1 Crèches et lieux d enseignement : de l air pour nos enfants! Le programme de l OQAI «Lieux de vie fréquentés par les enfants» a débuté en 2006. Une première phase de recueil

Plus en détail

MASTER (LMD) PARCOURS MICROORGANISMES, HÔTES, ENVIRONNEMENTS (MHE)

MASTER (LMD) PARCOURS MICROORGANISMES, HÔTES, ENVIRONNEMENTS (MHE) MASTER (LMD) PARCOURS MICROORGANISMES, HÔTES, ENVIRONNEMENTS (MHE) RÉSUMÉ DE LA FORMATION Type de diplôme : Master (LMD) Domaine ministériel : Sciences, Technologies, Santé Mention : BIOLOGIE DES PLANTES

Plus en détail

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek I) Les cellules procaryotes II) Les cellules eucaryotes o 1) Caractéristiques générales des cellules eucaryotes o 2) Organisation des cellules eucaryotes

Plus en détail

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution?

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Les Rencontres de l Inra au Salon de l agriculture Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Lundi 23 février 2015 Programme 14h30

Plus en détail

2D-Differential Differential Gel Electrophoresis & Applications en neurosciences

2D-Differential Differential Gel Electrophoresis & Applications en neurosciences 2D-Differential Differential Gel Electrophoresis & Applications en neurosciences Jean-Etienne Poirrier Centre de Neurobiologie Cellulaire et Moléculaire Centre de Recherches du Cyclotron Université de

Plus en détail

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux Jean Ruelle, PhD AIDS Reference Laboratory, UCLouvain, Bruxelles Corata 2011, Namur, 10 juin 2011 Laboratoires de référence SIDA (Belgique)

Plus en détail

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille XVIIe Journée Régionale de Pathologie Infectieuse 12 octobre 2010 Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille conflits d intérêts subventions,

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

Végétaux Exemples d individus

Végétaux Exemples d individus Végétaux Formation Biologie 2011 2012 Végétaux Exemples d individus Végétaux Embranchement Classification Description Reproduction Mode de vie Exemples d individu Végétaux Règne > Etymologie «Végetaux»

Plus en détail

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY)

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) Lise Vézina, technicienne de laboratoire Michel Lacroix, agronome-phytopathologiste Direction de l innovation scientifique et technologique Au Laboratoire

Plus en détail

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2013

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2013 Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2013 Monitoring actif dans l avifaune sauvage En 2013, dans le cadre du monitoring actif, 3.181 oiseaux sauvages ont été échantillonnés.

Plus en détail

Liste des matières enseignées

Liste des matières enseignées Liste des matières enseignées Domaine : Sciences de la Nature et de la Vie Filière : Biologie Parcours : Tronc Commun Semestre1 VHG Coefficient Cours TD/TP Crédits/s. unité crédits U.E fondamental : 13

Plus en détail

LE POINT DE VUE DE FNE

LE POINT DE VUE DE FNE LE POINT DE VUE DE FNE Voir à ce sujet les articles suivants : - «Pour une eau vivante : la fin des barrages?» de la Lettre eau N 2 (juin 1996) - «Rapport de la Commission Mondiale des Barrages : les clés

Plus en détail

Isolement automatisé d ADN génomique à partir de culots de cellules sanguines à l aide de l appareil Tecan Freedom EVO -HSM Workstation

Isolement automatisé d ADN génomique à partir de culots de cellules sanguines à l aide de l appareil Tecan Freedom EVO -HSM Workstation PROTOCOLE AUTOMATISÉ Isolement automatisé d ADN génomique à partir de culots de cellules sanguines à l aide de l appareil Tecan Freedom EVO -HSM Workstation Mode d emploi des produits A1751 et A2751 Réservé

Plus en détail

Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt

Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt Notice MESURACOLOR Colorimètre à DEL Réf. 22020 Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt Indicateur Etalonnage Bouton Marche/Arrêt Indicateur de sélection de la longueur d'onde Indicateur de mode chronomètre

Plus en détail

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES L OUTIL IDEAL POUR TOUTES LES DETECTIONS IMMUNOCHIMIQUES pour toutes les techniques immunodosages (EIA/ELISA) dot/ westernblot immunohistochimie immunocytochimie cytométrie en flux quel que soit le système

Plus en détail

C. Magdo, Altis Semiconductor (Corbeil-Essonne) > NOTE D APPLICATION N 2

C. Magdo, Altis Semiconductor (Corbeil-Essonne) > NOTE D APPLICATION N 2 C. Magdo, Altis Semiconductor (Corbeil-Essonne) - JANVIER 2008 INTRODUCTION La fabrication de semi-conducteurs nécessite un environnement de production extrêmement stable en température et hygrométrie.

Plus en détail

GL BIOCONTROL Le Mas Bas CIDEX 1040 30 250 ASPERES GSM : +33 (0)6 81 71 31 83 - Fax : +33 (0)9 55 25 40 31 Email : contact@gl-biocontrol.

GL BIOCONTROL Le Mas Bas CIDEX 1040 30 250 ASPERES GSM : +33 (0)6 81 71 31 83 - Fax : +33 (0)9 55 25 40 31 Email : contact@gl-biocontrol. PRESENTATION DE LA SOCIETE GL BIOCONTROL GL BIOCONTROL Le Mas Bas CIDEX 1040 30 250 ASPERES GSM : +33 (0)6 81 71 31 83 - Fax : +33 (0)9 55 25 40 31 Email : contact@gl-biocontrol.com - Web : www.gl-biocontrol.com

Plus en détail

Quelques éléments de bibliographie :

Quelques éléments de bibliographie : Quelques éléments de bibliographie : La plupart des données et schémas sont issus des travaux de recherche du Laboratoire d Ecologie du Sol et de Biologie des Populations, Université de Rennes 1 (Cluzeau

Plus en détail

ATELIER IMAGEJ. Différentes applications vous sont proposées pour apprendre à utiliser quelques fonctions d ImageJ :

ATELIER IMAGEJ. Différentes applications vous sont proposées pour apprendre à utiliser quelques fonctions d ImageJ : Différentes applications vous sont proposées pour apprendre à utiliser quelques fonctions d ImageJ : 1. ANALYSE QUANTITATIVE D UN GEL D ELECTROPHORESE... 2 2. NUMERATION DE COLONIES BACTERIENNES SUR UNE

Plus en détail

STÉRILISATION. Réduction des populations. nonus 1

STÉRILISATION. Réduction des populations. nonus 1 Réduction des populations nonus 1 nonus 2 Taux de survie N/No Taux de mortalité No-N /No No : nombre initial de cellules vivantes N : nombre de cellules vivantes après le cycle de stérilisation nonus 3

Plus en détail

Test d immunofluorescence (IF)

Test d immunofluorescence (IF) Test d immunofluorescence (IF) 1.1 Prélèvement du cerveau et échantillonnage Avant toute manipulation, il est fondamental de s assurer que tout le personnel en contact avec un échantillon suspect soit

Plus en détail

Les domaines. d intérêt pour. Directeur Scientifique d EDF R&D

Les domaines. d intérêt pour. Directeur Scientifique d EDF R&D Les domaines scientifiques d intérêt pour EDF Stéphane ANDRIEUX Directeur Scientifique d EDF R&D Plutôt une promenade entre Sciences et Applications à EDF Sciences Physiques et Chimiques Sciences de l'information

Plus en détail

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014 Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014 Monitoring actif dans l avifaune sauvage En 2014, dans le cadre du monitoring actif, 3.036 oiseaux sauvages ont été échantillonnés.

Plus en détail

Protocoles pour le suivi des pontes de tortues marines dans le cadre de Protomac. Professeur Marc Girondot

Protocoles pour le suivi des pontes de tortues marines dans le cadre de Protomac. Professeur Marc Girondot Muséum National d'histoire Naturelle de Paris Département de Systématique et Evolution Laboratoire des Reptiles et Amphibiens 25 rue Cuvier 75005 Paris & Laboratoire Ecologie, Systématique et Evolution

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE

4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE 4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE L écologie microbienne (ou étude des micro-organismes de l environnement) étudie : les relations entre les différentes populations de micro-organismes

Plus en détail

les deux premières années du Bachelor of Science en sciences pharmaceutiques

les deux premières années du Bachelor of Science en sciences pharmaceutiques UNIVERSITÉ DE FRIBOURG SUISSE FACULTÉ DES SCIENCES UNIVERSITÄT FREIBURG SCHWEIZ MATHEMATISCH-NATURWISSENSCHAFTLICHE FAKULTÄT Plan d'études pour les deux premières années du Bachelor of Science en sciences

Plus en détail

Gestion obligataire passive

Gestion obligataire passive Finance 1 Université d Evry Séance 7 Gestion obligataire passive Philippe Priaulet L efficience des marchés Stratégies passives Qu est-ce qu un bon benchmark? Réplication simple Réplication par échantillonnage

Plus en détail

grande simple microscope microscope inventé années 1825. biologie = cellule) et (logos de plus en Anglais. Utilise un La microscopie, 1665,

grande simple microscope microscope inventé années 1825. biologie = cellule) et (logos de plus en Anglais. Utilise un La microscopie, 1665, Cours de Biologie Cellulaire Présentés par Mr CHELLI A. FSNV 2012/ /2013 CHAPITRE I : INTRODUCTION A LA BIOLOGIE CELLULAIRE A- Introduction et définitionn de la biologie cellulaire : Il était difficile

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

Suivi complémentaire de la qualité de l eau Programme Bleu Laurentides Volet 1 - Multisonde. Complément d information

Suivi complémentaire de la qualité de l eau Programme Bleu Laurentides Volet 1 - Multisonde. Complément d information Suivi complémentaire de la qualité de l eau Programme Bleu Laurentides Volet 1 - Multisonde Complément d information Conseil régional de l environnement des Laurentides (CRE Laurentides) 2012 Document

Plus en détail

UNEP /UNESCO /UNCH / ECA

UNEP /UNESCO /UNCH / ECA UNEP /UNESCO /UNCH / ECA URBAN POLLUTION OF SURFICIAL AND GROUNDWATER AQUIFERS VULNERABILITY IN AFRICA Bénin, Guinée, Niger, Mali, Côte d Ivoire, Sénégal, Burkina Faso AQUIFERE SUPERFICIEL ET POLLUTION

Plus en détail

CBBC Canadian Business & Biodiversity Council

CBBC Canadian Business & Biodiversity Council CBBC Canadian Business & Biodiversity Council Centre de la Science de la Biodiversité du Québec 72 chercheurs et 350 étudiants en thèse distribués sur un réseau de 8 partenaires universitaires et 2 institutions.

Plus en détail

5.5.5 Exemple d un essai immunologique

5.5.5 Exemple d un essai immunologique 5.5.5 Exemple d un essai immunologique Test de grossesse Test en forme de bâtonnet destiné à mettre en évidence l'hormone spécifique de la grossesse, la gonadotrophine chorionique humaine (hcg), une glycoprotéine.

Plus en détail

évaluation des risques professionnels

évaluation des risques professionnels évaluation des professionnels Inventaire des Etablissement : Faculté de Médecine Unité de travail : Laboratoire de Biochimie Médicale Année : 2013 Locaux Bureaux Salle de Microscopie Culture cellulaire

Plus en détail

Analyse des données de séquençage massif par des méthodes phylogénétiques

Analyse des données de séquençage massif par des méthodes phylogénétiques Analyse des données de séquençage massif par des méthodes phylogénétiques Roux S., Taib N., Mangot J.F., Hugoni M., Mary I., Ravet V., Bronner G., Enault F., Debroas D. Équipe Microbiologie de l'environnement

Plus en détail

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010

Sommeil et sport Dr. Arnaud PRIGENT (Pneumologue à St LAURENT) sport et sommeil 01/06/2010 Sommeil et sport Structure du sommeil Au cours du sommeil, on repère 2 principaux types de sommeil : Le sommeil lent. Le sommeil paradoxal. Processus de régulation 3 processus: - circadienne (processus

Plus en détail

Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800

Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800 Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800 Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800 Double faisceau avec optiques parfaitement stables. Bande passante 1,5 nm. Logiciel de navigation Jenway Flight

Plus en détail

MABioVis. Bio-informatique et la

MABioVis. Bio-informatique et la MABioVis Modèles et Algorithmes pour la Bio-informatique et la Visualisation Visite ENS Cachan 5 janvier 2011 MABioVis G GUY MELANÇON (PR UFR Maths Info / EPI GRAVITE) (là, maintenant) - MABioVis DAVID

Plus en détail

Traits fonctionnels : concepts et caractérisation exemples des prairies Marie-Laure Navas, Eric Garnier, Cyrille Violle, Equipe ECOPAR

Traits fonctionnels : concepts et caractérisation exemples des prairies Marie-Laure Navas, Eric Garnier, Cyrille Violle, Equipe ECOPAR Traits fonctionnels : concepts et caractérisation exemples des prairies Marie-Laure Navas, Eric Garnier, Cyrille Violle, Equipe ECOPAR Ecole Chercheurs AgroEcologie 5-8 Juin 2012 1 Diversité spécifique

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage 2 HTS 3 Immunologie / Immunologie Informations Techniques 3 I 2 ELISA 96 Puits 3 I 4 ELISA 96 Puits en Barrettes 3 I 6 en Barrettes de 8 Puits 3 I 7 en Barrettes de 12 Puits 3 I 8 en Barrettes de 16 Puits

Plus en détail

Master 2. Mention : «Ecosciences, Microbiologie» Domaine : Sciences Technologies Santé Responsable : F. Menu

Master 2. Mention : «Ecosciences, Microbiologie» Domaine : Sciences Technologies Santé Responsable : F. Menu Master 2 Mention : «Ecosciences, Microbiologie» Domaine : Sciences Technologies Santé Responsable : F. Menu Université Claude Bernard Lyon I Établissements cohabilités (spécialités 1,2,4) : INSA VetAgro

Plus en détail

SEQUENÇAGE LI-COR DNA 4200

SEQUENÇAGE LI-COR DNA 4200 SEQUENÇAGE LI-COR DNA 4200 Le gel de séquence contient 64 puits au maximum soit 16 clones traités en parallèle. Les oligos utilisés (modifiés en 5 ) fluorescent à 700/800 nm. Une amorce permet de séquencer

Plus en détail

Vue d ensemble de la vie microbienne

Vue d ensemble de la vie microbienne Vue d ensemble de la vie microbienne C HAPITRE D EUX I Structure cellulaire et évolution 22 2.1 Les structures cellulaires et virales 22 2.2 L organisation de l ADN dans les cellules microbiennes 24 2.3

Plus en détail

altona altona RealStar CMV PCR Kit 1.0 always a drop ahead. 04/2015 altona Diagnostics GmbH Mörkenstr. 12 22767 Hamburg Germany

altona altona RealStar CMV PCR Kit 1.0 always a drop ahead. 04/2015 altona Diagnostics GmbH Mörkenstr. 12 22767 Hamburg Germany altona DIAGNOSTICS altona DIAGNOSTICS RealStar CMV PCR Kit 1.0 04/2015 altona Diagnostics GmbH Mörkenstr. 12 22767 Hamburg Germany phone +49 40 548 06 76-0 fax +49 40 548 06 76-10 e-mail info@altona-diagnostics.com

Plus en détail

GénoToul 2010, Hôtel de Région Midi Pyrénées, Toulouse, 10 décembre 2010

GénoToul 2010, Hôtel de Région Midi Pyrénées, Toulouse, 10 décembre 2010 GénoToul 2010, Hôtel de Région Midi Pyrénées, Toulouse, 10 décembre 2010 Analyse de la diversité moléculaire des régions génomiques de 30 gènes du développement méristématique dans une core collection

Plus en détail

Services à la recherche: Data Management et HPC *

Services à la recherche: Data Management et HPC * Services à la recherche: Data Management et HPC * Pierre-Yves Burgi et Jean-François Rossignol Division informatique (DINF) * HPC = High-Performance Computing Réunion CIF Sciences du 6.12.11 1/19 Contenu

Plus en détail

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier Les OGM 5 décembre 2008 Nicole Mounier Université Claude Bernard Lyon 1 CGMC, bâtiment Gregor Mendel 43, boulevard du 11 Novembre 1918 69622 Villeurbanne Cedex OGM Organismes Génétiquement Modifiés Transfert

Plus en détail

Le rôle des technologies de l imagerie dans le secteur de l environnement

Le rôle des technologies de l imagerie dans le secteur de l environnement Le rôle des technologies de l imagerie dans le secteur de l environnement Présenté par Valérie Gouaillier Conseillère, Équipe Vision et imagerie CRIM Présenté à Montréal Le 20 novembre 2008 CRIM 2008 1

Plus en détail

Mesure de la surface spécifique

Mesure de la surface spécifique Mesure de la surface spécifique Introducing the Acorn Area TM Acorn Area est un instrument révolutionnaire conçu pour mesurer la surface spécifique des nanoparticules en suspension dans un liquide. Utilisant

Plus en détail

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes L immunoenzymologie Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic Basée e sur la très s grande spécificit cificité des anticorps pour leurs antigènes nes Test qualitatif Détection

Plus en détail

Ray-grass anglais auto-regarnissant

Ray-grass anglais auto-regarnissant Robuste COMME L ACIER Ray-grass anglais auto-regarnissant Une technologie révolutionnaire : auto-regarnissage et tolérance au jeu la plus élevée, même avec une tonte courte! RPR technology inside! RPR

Plus en détail

GUIDE D ENTRETIEN DE VOTRE SPA A L OXYGENE ACTIF

GUIDE D ENTRETIEN DE VOTRE SPA A L OXYGENE ACTIF Actualisé 22/02/2008 - FL GUIDE D ENTRETIEN DE VOTRE SPA A L OXYGENE ACTIF Un bon entretien de votre spa comporte 2 étapes indissociables : le traitement mécanique et le traitement chimique. TRAITEMENT

Plus en détail

Fiche 19 La couleur des haricots verts et cuisson

Fiche 19 La couleur des haricots verts et cuisson Fiche 19 La couleur des haricots verts et cuisson Objectif : Valider ou réfuter des «précisions culinaires»* permettant de "conserver une belle couleur verte" lors la cuisson des haricots verts frais (gousses

Plus en détail

Les charges virales basses: constat et gestion

Les charges virales basses: constat et gestion Les charges virales basses: constat et gestion Symposium inter-régional viro-clinique Hardelot 25-26 Mai 2011 Laurence Bocket --- Laboratoire de Virologie --- CHRU Lille conflits d intérêts subventions,

Plus en détail

3: Clonage d un gène dans un plasmide

3: Clonage d un gène dans un plasmide 3: Clonage d un gène dans un plasmide Le clonage moléculaire est une des bases du génie génétique. Il consiste à insérer un fragment d'adn (dénommé insert) dans un vecteur approprié comme un plasmide par

Plus en détail

Génétique et génomique Pierre Martin

Génétique et génomique Pierre Martin Génétique et génomique Pierre Martin Principe de la sélections Repérage des animaux intéressants X Accouplements Programmés Sélection des meilleurs mâles pour la diffusion Index diffusés Indexation simultanée

Plus en détail

Science et technique. La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants. Viande bovine et micro-organisme pathogène

Science et technique. La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants. Viande bovine et micro-organisme pathogène Science et technique Viande bovine et micro-organisme pathogène La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants La contamination des carcasses lors des opérations d abattage et la

Plus en détail

IBCP- Service Culture Cell- Règlement Intérieur des laboratoires de culture cellulaire

IBCP- Service Culture Cell- Règlement Intérieur des laboratoires de culture cellulaire IBCP- Service Culture Cell- Règlement Intérieur des laboratoires de culture cellulaire Table des matières I -Liste des laboratoires de culture cellulaire de l IBCP :... 2 II -Conditions requises pour l

Plus en détail

Environmental Research and Innovation ( ERIN )

Environmental Research and Innovation ( ERIN ) DÉpartEment RDI Environmental Research and Innovation ( ERIN ) Le département «Environmental Research and Innovation» (ERIN) du LIST élabore des stratégies, des technologies et des outils visant à mieux

Plus en détail

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I)

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) Collaboration: - Laboratoire de Radiotoxicologie et Oncologie (L. Sabatier) CEA, DSV - Laboratoire de Génotoxicité et Modulation de l Expression

Plus en détail

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA «Anexplo» Service Transgenèse Catalogue des prestations 04/01/12 - Page 1 sur 8 Présentation du service de Transgenèse Le service de Transgenèse

Plus en détail

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Biochimie I Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1 Daniel Abegg Sarah Bayat Alexandra Belfanti Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Laboratoire

Plus en détail

22/12/11. Plan de la présentation

22/12/11. Plan de la présentation http://www.dda.ulg.ac.be L appréciation quantitative du risque microbiologique et la microbiologie prévisionnelle pour les entreprises. La microbiologie prévisionnelle Deux exemples simples L appréciation

Plus en détail

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la

Plus en détail

RAPID Salmonella/Gélose 356-3961 356-3963 356-4705

RAPID Salmonella/Gélose 356-3961 356-3963 356-4705 356-3961 356-3963 356-4705 DOMAINE D APPLICATION La gélose RAPID Salmonella est un milieu chromogénique utilisé pour la recherche des Salmonella spp. lors de l'analyse des produits d alimentation humaine

Plus en détail

Domaine : Sciences, Technologies et Santé Mention : Nutrition, Sciences des aliments, Agroalimentaire

Domaine : Sciences, Technologies et Santé Mention : Nutrition, Sciences des aliments, Agroalimentaire Contexte Domaine : Sciences, Technologies et Santé Mention : Nutrition, Sciences des aliments, Agroalimentaire Fédération des spécialités de Master des 5 pôles universitaires partenaires de la région Nord-Pas-de-Calais

Plus en détail

Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015

Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015 Andrew Tolonen atolonen@genoscope.cns.fr Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015 A- Généralités I- La vie sur terre telle que nous la connaissons ne

Plus en détail

Technique de mesure de particules dans la pratique. De la théorie à l application.

Technique de mesure de particules dans la pratique. De la théorie à l application. Technique de mesure de particules dans la pratique. De la théorie à l application. Page 3 Page 3 Page 3 Page 4 Page 4 1 Introduction au comptage optique de particules 1.1 Principes physiques 1.1.1 Occultation

Plus en détail

staff worldwide years 36b. revenues countries

staff worldwide years 36b. revenues countries 150 336 000 staff worldwide years 36b. 72 72 revenues countries In the lab Special expertise In the field Pilot demonstration Deployment Access to market and customers Decentralized market Risk adverse

Plus en détail

Lac du Tolerme suivi de la qualité de l eau Sénaillac-Latronquière - été 2006. Conseil général du Lot. Rapport final. Agence de l'eau Adour Garonne

Lac du Tolerme suivi de la qualité de l eau Sénaillac-Latronquière - été 2006. Conseil général du Lot. Rapport final. Agence de l'eau Adour Garonne Conseil général du Lot Lac du Tolerme suivi de la qualité de l eau Sénaillac-Latronquière - été 2006 Rapport final Agence de l'eau Adour Garonne Avril 2007 SOMMAIRE 1. RAPPEL DU CONTEXTE ET OBJECTIFS DU

Plus en détail

Les méthodes alternatives de surveillance de la qualité des eaux. Présentation du projet SWIFT-WFD

Les méthodes alternatives de surveillance de la qualité des eaux. Présentation du projet SWIFT-WFD Les méthodes alternatives de surveillance de la qualité des eaux Ce rapport présente le projet européen SWIFT-WFD. Il est préparé dans le cadre du programme de travail d AQUAREF 2008 et de la convention

Plus en détail

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

La baisse tendancielle des rentes réduitelle la demande d épargne retraite? Leçons tirées d une réforme des tables de mortalité

La baisse tendancielle des rentes réduitelle la demande d épargne retraite? Leçons tirées d une réforme des tables de mortalité La baisse tendancielle des rentes réduitelle la demande d épargne retraite? Leçons tirées d une réforme des tables de mortalité Alexis DIRER LEO, Université d Orléans Co-écrit avec Rim Ennajar-Sayadi Journée

Plus en détail

TABLE DES MATIERES. C Exercices complémentaires 42

TABLE DES MATIERES. C Exercices complémentaires 42 TABLE DES MATIERES Chapitre I : Echantillonnage A - Rappels de cours 1. Lois de probabilités de base rencontrées en statistique 1 1.1 Définitions et caractérisations 1 1.2 Les propriétés de convergence

Plus en détail

COMPARAISON DE DEUX MÉTHODES D ANALYSE POUR LA MESURE DU PHOSPHORE EN MILIEU AQUATIQUE

COMPARAISON DE DEUX MÉTHODES D ANALYSE POUR LA MESURE DU PHOSPHORE EN MILIEU AQUATIQUE COMPARAISON DE DEUX MÉTHODES D ANALYSE POUR LA MESURE DU PHOSPHORE EN MILIEU AQUATIQUE Décembre 2006 Dépôt légal Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2006 ISBN-13 : 978-2-550-48684-8 (PDF) ISBN-10

Plus en détail

ÉVALUATION DU DORÉ JAUNE (Sander vitreus) DU LAC TATHLINA, DANS LES TERRITOIRES DU NORD-OUEST

ÉVALUATION DU DORÉ JAUNE (Sander vitreus) DU LAC TATHLINA, DANS LES TERRITOIRES DU NORD-OUEST Secrétariat canadien de consultation scientifique Avis scientifique 1/3 ÉVALUATION DU DORÉ JAUNE (Sander vitreus) DU LAC TATHLINA, DANS LES TERRITOIRES DU NORD-OUEST Photo prise par Mike Low Figure 1.

Plus en détail

Le titrage de l AgHBs: un témoin du statut du patient et de la réponse au traitement. Denis Ouzan Institut Arnault Tzanck, Saint-Laurent-du-Var

Le titrage de l AgHBs: un témoin du statut du patient et de la réponse au traitement. Denis Ouzan Institut Arnault Tzanck, Saint-Laurent-du-Var Le titrage de l AgHBs: un témoin du statut du patient et de la réponse au traitement Denis Ouzan Institut Arnault Tzanck, Saint-Laurent-du-Var Objectifs pédagogiques Connaitre les problèmes pratiques posés

Plus en détail

Stratégie de réduc-on des déchets Waste Reduc-on Strategy: Contrat 2016 Contract

Stratégie de réduc-on des déchets Waste Reduc-on Strategy: Contrat 2016 Contract Stratégie de réduc-on des déchets Waste Reduc-on Strategy: Contrat 2016 Contract Andrew Duffield Directeur des Travaux publics Director of Public Works 2015-05- 25 Résultats des ini-a-ves de la Stratégie

Plus en détail

Analyse de la bande passante

Analyse de la bande passante Analyse de la bande passante 1 Objectif... 1 2 Rappels techniques... 2 2.1 Définition de la bande passante... 2 2.2 Flux ascendants et descandants... 2 2.3 Architecture... 2 2.4 Bande passante et volumétrie...

Plus en détail

VIABILITE DES GREFFONS DE CELLULES SOUCHES NON CRYOPRESERVES A UNE TEMPERATURE DE 4 C

VIABILITE DES GREFFONS DE CELLULES SOUCHES NON CRYOPRESERVES A UNE TEMPERATURE DE 4 C VIABILITE DES GREFFONS DE CELLULES SOUCHES NON CRYOPRESERVES A UNE TEMPERATURE DE 4 C M. Brahimi, N. Yafour, S. Osmani, F. Attaf, A. Arabi, B. Enta-Soltan, M.A. Bekadja. Service d Hématologie et de Thérapie

Plus en détail

ELISA PeliClass human IgG subclass kit REF M1551

ELISA PeliClass human IgG subclass kit REF M1551 Sanquin Reagents Plesmanlaan 5 0 CX Amsterdam The Netherlands Phone: +.0.5.599 Fax: +.0.5.570 Email: reagents@sanquin.nl Website: www.sanquinreagents.com M55/ November 007 ELISA PeliClass human IgG subclass

Plus en détail

Les Maladies Tropicales, la Société de Pathologie Exotique. et l Institut Pasteur

Les Maladies Tropicales, la Société de Pathologie Exotique. et l Institut Pasteur Les Maladies Tropicales, la Société de Pathologie Exotique et l Institut Pasteur Un partenariat qui a bien plus de 100 ans Beaucoup des grands noms de la recherche française sur les maladies tropicales

Plus en détail

Service de Biothérapies

Service de Biothérapies AP-HP Service de Biothérapies Pr. D. Klatzmann Service de Biothérapies Activités de l unité de thérapie cellulaire Dr. Hélène Trébéden-Negre Plan Définition de la thérapie cellulaire Les autogreffes de

Plus en détail

Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali

Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali S. Wullschleger, B. Bonfoh; A. Sissoko, I. Traoré; S. Tembely, J. Zinsstag, C. Lacroix,

Plus en détail

RÉPERTOIRE RELÈVE SCIENTIFIQUE AU SERVICE DES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES. 2 e édition

RÉPERTOIRE RELÈVE SCIENTIFIQUE AU SERVICE DES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES. 2 e édition RELÈVE SCIENTIFIQUE AU SERVICE 2 e édition Juin 2011 Réalisé par : Partenaire financier du CQVB : Objectif : Ce répertoire vise à faciliter le maillage entre les étudiants-chercheurs universitaires et

Plus en détail

Biologie Appliquée. Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015. Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr

Biologie Appliquée. Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015. Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr Biologie Appliquée Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015 Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr 1 ELISA 2 3 4 [Ac] 5 6 7 8 9 Correction : Faire la moyenne D0-1 et D0-2 pour toute les valeurs

Plus en détail

Surveillance épidémiologique : application à la détection et la prédiction des épidémies

Surveillance épidémiologique : application à la détection et la prédiction des épidémies Surveillance épidémiologique : application à la détection et la prédiction des épidémies Philippe Vanhems Service Hygiène Hospitalière, Epidémiologie et Prévention Pôle Santé, Recherche, Risques et Vigilances

Plus en détail

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS CONCOURS EXTERNE ÉPREUVES D ADMISSION session 2010 TRAVAUX PRATIQUES DE CONTRE-OPTION DU SECTEUR A CANDIDATS DES SECTEURS B ET C

Plus en détail

1.3 Recherche de contaminants au cours de la production de Saccharomyces boulardii

1.3 Recherche de contaminants au cours de la production de Saccharomyces boulardii Série STL Biochimie génie biologique EPREUVE PRATIQUE 1. CONTROLE MICROBIOLOGIQUE DE PROBIOTIQUES Les préparations de probiotiques sont utilisées préventivement comme additifs dans l alimentation humaine

Plus en détail

Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins

Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins Vaccinologie 1977 - Terme utilisé par Jonas Salk. 1983 - Rassemble tous les aspects des vaccinations : biologiques, immunologiques et cliniques ainsi

Plus en détail