RAPSE. Présentation de la proposition de loi de sécurisation de l'emploi et de la formation à la presse le mercredi 1er Février. La Lettre.

Transcription

1 RAPSE Résau d'action Promouvoir Sécurisr l'emploi La Lttr N févrir 2017 r nt! m én v é ' L Présntation d la proposition d loi d sécurisation d l'mploi t d la formation à la prss l mrcrdi 1r Févrir Sommair 1) L Parti communist propos un loi d sécurisation d l'mploi.pags 2/3 2) La sécurité social confronté aux prétndants à la présidnc..pags 4/6 3) L'mploi précair n Franc....Pags 7/11

2 SEF SEF- SEF - SEF - SEF SEF La Lttr pag 2 PROPOSE E T IS N U M M O C I T R LE PA ATION UNE LOI DE SECURIS RMATION O F LA E D T E I LO P M DE L'E Ouvrir un autr horizon aux juns jcti Ds ob Mttr fin à l'hémorragi ds supprssions d'mplois, aux délocalisations, à la dévitalisation du tissu économiqu t ds srvics publics fs qu la précarité à vi Libérr nos vis quotidinns d la flxibilité ds horairs t ds conditions d travail En finir avc l chômag d mass, avc l chantag patronal aux licncimnts UN SYSTEME DE SECURISATION DE L'EMPLOI ET DE LA FORMATION TOUT AU LONG DE LA VIE yns o m s D Au liu d rjtr sur l «marché» du travail», c'st à dir au chômag ls travaillurs dont ls mplois doivnt pouvoir évolur, chacun altrnrait ls périods d travail salarié t ls périods d formation rémunérés, à la favur d'un réduction général du tmps passé à travaillr En finir avc ls politiqus d'austérité mnés au nom d la «baiss du coût du travail». Au contrair, c'st l coût du capital (intérêts ds mprunts, dividnds vrsés aux actionnairs) qui écras ls ntrpriss, particulièrmnt ls PME, t pouss ls multinationals à ds choix dstructurs. C'st l coût du capital qui fait ainsi obstacl aux invstissmnts créaturs d'mplois t d'fficacité économiqu, t pouss à un dgré intolérabl l'xploitation ds travaillurs t l gaspillag ds rssourcs naturlls! CONQUERIR DES POUVOIRS SUR LE CREDIT BANCAIRE, SUR L'ARGENT PUBLIC DONNE AUX ENTREPRISES, POUR FINANCER NON PAS DES ACTIONNAIRES SANS CONTREPARTIE MAIS DES PROGRAMMES DE CREATION D'EMPLOIS ET DE FORMATIONS QUALIFIANTES? DE RECHERCHE ET D'INNOVATION ; uvoirs o p s D Conférncs régionals pour l'mploi t la formation Droit d vto suspnsif ds comités d'ntrpriss contr ls licncimnts Pouvoir d décision du CE sur ls hurs supplémntairs, l tmps partil, ls contrats précairs, la sous-traitanc, l plan d formation Commissions régionals invstis d pouvoirs d médiation pour imposr la pris n compt ds propositions altrnativs ds salariés Obligation pour ls banqus d financr cs projts altrnatifs à très faibl coût Arrêtr ls aids publiqus inutils aux ntrpriss comm l CICE. Utilisr l'argnt pour alimntr ds fonds régionaux t un fonds national pour l'mploi t la formation UITE, TOUT DE S OI ITION DE L S O P O R P UNE ES DES LUTT I U P P 'A L A

3 La Lttr pag 3 SEF SEF- SEF - SEF - SEF SEF s concrèts v ti la is g lé s n o ti si o p Ds dis Dans huit domains La proposition d loi soumis au débat comport huit séris D dispositions visant l'éradication progrssiv du chômag : 1. sécurisation du contrat d travail. 2. Convntions individulls d sécurisation d l'mploi, d la formation t ds rvnus. Emplois résrvés à crtains catégoris. 3. Dispositions particulièrs n favur ds juns. 4. Lutt contr la précarisation ds mplois : licncimnts, CDD, intérim, xtrnalisations abusivs (sous-traitanc t ubérisation). 5. Duré t organisation du tmps d travail, rtraits. 6. Formations, qualifications t salairs..7. Incitations financièrs. 8. Pouvoirs dans ls ntrpriss t dans ls trritoirs. Cs réforms pourraint êtr miss n application immédiat pour ls uns, progrssivmnt pour d'autrs, d tll manièr qu réforms socials, formations, mbauchs, accroissmnt ds rssourcs avancnt nsmbl, s nourrissnt mutullmnt n s'appuyant sur un changmnt radical d l'utilisation d l'argnt t sur ls pouvoirs d'intrvntion nouvaux ds travaillurs. s. vos avis t à vos contribution à s is um so t an n int ma nt Cs propositions so convrainsi pour construir tout ls ag ng s' ais nç fra ist un dès ls L Parti comm politiqu nouvll à gauch, ité jor ma un tir bâ d nt ro s gncs qui prmtt pour sortir l pays ds impass d lls ti n sid pré t échéancs législativs rnmnt actul l'nfonc. uv go du qu liti po la s ll dans lsqu

4 La Lttr pag 4 Financmnt d la sécurité social La sécurité social confronté aux prétndants à la présidnc Avc ss propositions visant à cassr la sécurité social, F. Fillion a largmnt contribué à médiatisr l sujt dans c début d campagn ds présidntills. L patronat voulait récupérr ls prélèvmnts sociaux pour alimntr ls prélèvmnts financirs (dividnds, intérêts ) Qu put la sécurité social n 2017? Qulls priss n chargs? Qulls rctts? Qui financ? D un côté, tl l srpnt d mr, l trou d la sécurité social st mis n avant pour jtr l discrédit sur cll-ci (nviron 11 Mds n 2015 sur 488,9Mds d rctts), d l'autr, ls xonérations d cotisations s cumulnt pour ls patrons, n srait-c qu la trntain d milliards annull appliqué sur ls bas salairs. Dans tous ls programms ds candidats à la présidntill, l financmnt d la sécurité social st la prmièr chos à rgardr. Rapplons qu la sécurité social, issu du programm du Consil National d la Résistanc (CNR), a été mis n plac à la libération dans un contxt économiqu très difficil au sortir d la gurr. Lors d sa création, Ambrois Croizat ministr communist du Travail t d la sécurité social (d nov 45 à mai 47) affichait un objctif : «un projt d'un société basé t organisé autour du concpt t d pratiqus d solidarité, d protction d l'individu t d sa famill. C projt st tllmnt portur d'humanité t d'spoir qu'il justifi d'êtr confronté au trm d civilisation». C systèm s'appui sur la solidarité ntr ls générations, l articulation ntr la solidarité national t la solidarité intr profssionnll t la rsponsabilisation ds ntrpriss. C st ainsi qu l financmnt d la sécurité social a été basé sur l travail. La cotisation vrsé n proportion ds salairs st un prélèvmnt sur la richss cré par l travail dans l'ntrpris t soustrait aux profits. Dès l départ, la sécurité social a fait l objt d un opposition très fort du patronat t d la droit, avc la volonté d cassr l lin qui li ntrpris t protction social, t d dérsponsabilisr ls ntrpriss n rnvoyant l financmnt à l État t à la fiscalité. La CSG En 1991, un prmièr brèch st ouvrt avc la création d la CSG par l gouvrnmnt Rocard. Contrairmnt aux cotisations prélvés sur ls profits du patronat, la CSG st supporté xclusivmnt par ls ménags, y compris la CSG sur ls rvnus financirs. L poids d ctt drnir n'a css dpuis, d progrssr aux d pns d la cotisation social. En 1991, 93 % ds rssourcs d la s curit social provnaint ds cotisations. En 2015, l chiffr st tomb a 58% (196Mds.) Dans l mêm tmps, la part fiscal d la CSG st passé d 3,2% à 23% (94,3Mds ) 1. Mais c n'st pas suffisant pour l patronat qui rêv d récupérr totalmnt cs milliards, qui aujourd'hui, échappnt à un utilisation jutus dans la financ. D'où ls propositions du mdf, mais au-dlà, d crtains partis ou mouvmnts, t d crtains candidats d transférr totalmnt ls cotisations socials sur la CSG. Ls ménags pairont! Pour fair passr la pilul, il suffit d''habillr jolimnt c transfrt, par xmpl d'invoqur la justic social. C'st d'aillurs sur c motif qu'on nous propos la fusion d l Impôt sur l Rvnu (IR) d la CSG. Ctt drnièr dvindrait ainsi progrssiv comm l'st l'ir. 1 Rapport d la commission ds compts d la sécurité social 2016

5 La Lttr pag 5 Financmnt d la sécurité social En r alit, La CSG st d ja progrssiv, non par son taux qui st fix pour un cat gori donn (salari s, rtrait s...), mais du fait qu c taux st appliqu ds l prmir uro t qu'il st proportionnl au nivau d rvnu. Avc un taux d 7,5 %, l salari a 1200 d rvnus pai 90 t l salari a 3000 d rvnus pai 225. Par contr, contrairmnt à l'ir, ll n tint pas compt d la situation familial. Il s'agit donc d'un argumnt d mauvais foi. D quoi s'agit-il n réalité? Contrairmnt a la situation actull, tous ls rvnus sraint concrn s : cux ds foyrs ls plus modsts dont ls rvnus fiscaux trop bas ls xonèrnt d payr ds impôts sur l rvnus, t cux dont ls rvnus d transfrt trop faibls (indmnités d chômag, d rtrait ) ls xonèrnt d la CSG. La CSG progrssiv rprnant l barm d l'impot sur l rvnu, soumttrait donc ls rvnus actullmnt xon r s d CSG a un pr lvmnt fiscal n fonction ds tranchs d l'ir. En rndant obligatoir l prélèvmnt à la sourc d l'impôt sur l rvnu, pour ls salariés, l gouvrnmnt Holland avanc à grands pas vrs la fusion d la CSG t d IR prélvés dirctmnt sur ls salairs. La CSG fusionn sra-t-ll, au mm titr qu l'ir, doublmnt progrssiv c'st a dir d pndant ds rvnus du foyr t d la composition d clui-ci? Pour ls d fnsurs d'un tl impot, cla srait plus just puisqu la CSG d pndrait d la composition familial. En r alit, drrièr ctt psudo-justic cla conduirait a achvr l transfrt sur ls m nags, au nom d la comp titivit, ds cotisations socials ncor pr lv s sur ls profits. Un bau cadau pour l patronat puisqu n fin, il récupérrait ls milliards d'uros vrsés au titr d cotisations patronals. On libérrait ls ntrpriss d lurs rsponsabilités, on couprait tout lin ntr ls richsss créés par l travail t l financmnt d la sécu, t on mttrait ctt drnièr à la mrci ds choix politiqus du gouvrnmnt : vaut-il miux soignr ls gns ou fair un ffort d gurr dans tl pays? Et l'idé défndu par F. Fillion d limitr ls rmboursmnts aux maladis importants t d laissr à la charg ds ménags «ls ptits risqus» n'st pas loin. Ainsi, rapidmnt, on passrait d «chacun pai slon ss possibilités, t chacun rçoit slon ss bsoins» déjà fortmnt écorné à «chacun pai slon ss possibilités t chacun rçoit slon sa solvabilité»!». Il s'agit d'un nju d soci t faisant l'objt d'un bataill d class sur l'appropriation d'un parti ds richsss cr s dans l'ntrpris. C'st donc avc un vision clair ds objctifs d financmnt d la sécurité social qu doit s'appréhndr ls projts d améliorations (ou d régrssion) qu chaqu candidat ntnd apportr à notr systèm d santé. Chacun y va d ss propositions pour améliorr tl ou tl domain (nivau d rmboursmnt, numérus clausus, millur répartition ds cntrs d santé sur l trritoir national ) mais avc quls moyns t qui pai? F. Fillion. A promis d coupr pour 100 Mds dans ls dépnss publiqus dont 20 sur la santé! Il vut confir aux complémntairs - mutulls t assurancs privés - la pris n charg ds "soins d confort" t d la "bobologi". L'assuranc-maladi n prndrait plus n charg qu ls "affctions gravs t d longus durés" - maladi d'alzhimr, d Parkinson, diabèt...-, c qu Fillon appll l "panir solidair". Il souhait aussi crér un franchis médical univrsll. La Mutualité français a chiffré l'impact potntil du programm d François Fillon, n s fondant sur l'hypothès d'un rcntrag d la couvrtur par la Sécurité social ds dépnss hospitalièrs t ds dépnss qui rlèvnt du régim ds ALD (affctions d longu duré). Il n résultrait un coût d 300 uros par an t par prsonn à la charg d la mutull t/ou ds assurés, soit 1200 uros pour un famill d 4 prsonns. L Pn Sur son programm d 2017 on trouv la transformation ds cotisations patronals au titr d la Famill n contribution fiscal (d qui? Probablmnt pas ds patrons puisqu l but st justmnt d ls xonérr d la cotisation).

6 La Lttr pag 6 Financmnt d la sécurité social Ell prévoi un xonération d 200 uros sur ls chargs socials pour tous ls salairs infériurs à 1,4 fois l SMIC, (soit nviron 1500 uros nts par mois) prmttant un hauss immédiat d 200 uros ds salairs concrnés. Qui assurra l manqu à gagnr d la sécu? Mystèr! Sur son sit, il st plus qustion d'économis qu d financmnts mais d'économis très ciblés : un volonté très affirmé d'xclur ls «non français» ds binfaits d la sécurité social. Outr l côté abjct, la bêtis st au rndz vous. Ls bactéris t autrs virus n sont pas racists. Si on n soign plus un parti d la population au motif qu'll n'st pas français, ls maladis contagiuss s dévloppront t coûtront au final, bin chèr à la sécu. «Rstaurr l équilibr ds compts sociaux n donnant la priorité aux Français» t n luttant contr la fraud t ls abus. Un lutt plus vigourus contr ls «arrêts d confort» t autrs abus sra conduit. Ls fraudurs récidivists n auront plus accès aux dispositifs d aid.» «Supprimr l AME (aid médical d Etat) résrvé aux migrants clandstins.». Instaurr un délai d carnc d un an d résidnc continu n Franc t d cotisation avant d bénéficir d tous ls avantags d la Sécurité social. B.Hamon Affctra un parti ds 8 milliards d uros d aids publiqus actulls (ANI t avantags Madlin) au financmnt d la Sécurité social, après qu la mis n plac du rvnu univrsl ait mis fin aux inégalités. Fusion CSG/IR. Taxra ls robots n parti pour l financmnt d la sécurité social M. Macron Il prévoi d supprimr ls cotisations maladi t chômag payés par ls salariés, t d ls transférr sur un hauss d la CSG. JL.Mélnchon Volonté d fusionnr la CSG t l'ir. Fiscalisation d la sécurité social. Jadot Fusionnr l'impôt sur l rvnu avc la CSG t la rndr progrssiv. Nos propositions communists. C qui plomb ls ntrpriss, c n'st pas l coût du travail, salairs plus cotisations socials, mais l coût du capital. Ls ntrpriss paint dux fois plus d chargs d'intérêts t d dividnds (319,7 Mds n 2011) qu d cotisations socials patronals (145Mds ). C'st donc l cancr financir du coût du capital qu'il faut combattr. 1) Garantir l financmnt pérnn d la branch viillss d la sécurité social par la cotisation social patronal (supprssion progrssiv d la CSG) Il faut ds msurs qui incitnt l patronat à choisir l'mploi salarié t l travail plutôt qu la financ t la spéculation. 2) Modulr l taux d cotisation social patronal n fonction d la politiqu d mploi t d salair d l ntrpris : lorsqu l ntrpris licnci, réduit la part ds salairs dans la Valur Ajouté produit, sa cotisation social srait augmnté. A l invrs, lorsqu ll augmnt sa mass salarial par rapport à la VA, ls cotisations patronals sraint rlativmnt baissés. 3) Ls rvnus financirs ds ntrpriss sraint soumis aux mêms cotisations patronals qu ls rvnus du travail. 4) supprssion ds xonérations d cotisations socials qui n'ont cssé d tirr ls salairs vrs l bas sans pour autant crér d'mplois.

7 La Lttr pag 7 L'EMPLOI - L'EMPLOI - L'EMPLOI L'mploi précair n Franc 3,2 millions d prsonns occupnt un mploi précair n Franc, soit 12 % d l mploi total, slon ls donnés 2014 d l Ins. C sont principalmnt ds contrats à duré détrminé, du privé comm du public, mais aussi ds intérimairs, ds contrats aidés t ds apprntis. Qui sont-ils? 1) Ls fmms Proportion d'actifs occupés à tmps partil Un pu plus d la moitié ds précairs sont ds fmms. Au total, 13 % ds fmms sont n mploi précair, contr 11 % ds sconds. Ls fmms sont plus souvnt n CDD, ls homms n intérim, davantag utilisés dans l bâtimnt t l industri où ils sont surrprésntés. Encor faudrait-il pouvoir distingur différnts typs d précarité n fonction d la duré ds contrats, du nivau d rémunération, t prndr n compt l tmps d travail. Entr 2014 t 2015, la part du sous-mploi augmnt pour ls fmms comm pour ls homms d 0,2 point, t attint Champ : Franc métropolitain, population ds rspctivmnt 9,7 % t 3,7 % ds actifs ménags, prsonns âgés d 15 ans t plus. occupés. Sourc Ins, séris longus sur l marché du travail, Ls fmms travaillnt baucoup plus souvnt nquêts mploi. à tmps partil qu ls homms (30,4 % ds fmms n 2015, contr 7,9 % ds homms qui ont un mploi), t lls sont donc plus nombruss n situation d sous-mploi. 1,2 million d ntr lls sont n tmps partil (à duré indétrminé ou non) soit 30,4 % ds activs t souhaitraint travaillr davantag, c qui rprésnt plus d 70 % ds prsonns n sous-mploi. Un parti d la précarité subi par ls fmms st masqué par ls statistiqus. 2) Ls juns. En 2014, la moitié ds juns d 15 à 24 ans ont un mploi précair contr 17 % au début ds annés Pour ls ans, l taux st passé d 3 à 10 %. L taux d mploi précair ds ans st passé d 17,2 % n 1982 à 51,6 % n Chz ls ans, il a progrssé d 2,9 % à 10,1 % t chz ls plus d 50 ans, il st passé d 2,3 % à 5,4 %. La précarisation d l mploi a été particulièrmnt fort ntr l début ds annés 1980 t l début ds annés Un phénomèn ssntillmnt supporté par ls plus juns : l taux d précarité ds ans a augmnté d 17,2 % n 1982 à 47,3 % n 2000, alors qu il passait d 2,9 % à 9,2 % chz ls ans. Pour parti, ctt évolution résult d la progrssion d l apprntissag, dont la part st passé d 4 % à 16 % chz ls ans. Jusqu à la cris financièr d 2008, l taux d précarité ds juns smblait rlativmnt stabilisé. Entr 2008 t 2014, clui-ci st rparti à la hauss pour attindr un nivau rcord d plus d 50 %. C nivau d précarité, t surtout son maintin dans l tmps, ont modifié l marché du travail. Pour ls juns pu qualifiés, l mploi précair st dvnu un sas d ntré dans l mploi, dans lqul un parti rst nfrmé un grand nombr d annés. On n obsrv pas un précarisation généralisé d l mploi, mais un marché du travail à dux vitsss, avc d un côté ds stabls t d l autr ds instabls, pu diplômés.

8 L'EMPLOI - L'EMPLOI - L'EMPLOI La Lttr pag 8 Evolution d la précarité slon l'âg 60 15/24 ans Colonn A 25/49 ans Colonn B 50 ans t Colonn C + Sourc : Ins Enquêt mploi Obsrvatoir ds inégalités ) Ls miliux populairs Enfin, la précarité marqu d abord ls miliux populairs, ls moins diplômés. Ouvrirs t mployés rprésntnt plus ds dux tirs ds précairs. On n put comprndr l impact d la précarité sans ntrr dans l détail ds profssions. Pour ls cadrs supériurs du privé, l taux d précarité st prsqu nul, d l ordr d 3 %. Pour l nsmbl ds cadrs, il attint 6,9 %. Il st supériur pour ls cadrs du public, notammnt du fait ds nombrux contractuls d la fonction publiqu trritorial. Ls classs moynns (profssions intrmédiairs) comptnt nviron 10 % d précairs, ls mployés t ouvrirs 16 % t 18,8 %. Cs moynns, comm pour l chômag, cachnt l sort ds ouvrirs non qualifiés t ds ouvrirs agricols, dont près du tirs disposnt d contrats précairs. La précarité n touch donc pas l nsmbl d la main d œuvr Evolution d la part d'mploi précair mais l marché du travail st Slon l nivau d diplôm comm scindé n dux, ntr ls stabls t ls instabls. sans bac diplôm nsmbl L ancinnté moynn ds salariés Diplôm supériur n CDI augmnt : l'xplosion du contrat précair à l'mbauch n favoris pas la mobilité d cux qui tinnnt un CDI. Un volant d salariés précairs, juns t pu qualifiés, tourn sur un parti ds posts d travail. Au-dlà d lurs nivaux d rémunération l plus souvnt très faibls, cs catégoris sont confrontés à un insécurité qui rnd difficil l accès au logmnt, la planification d activités régulièrs (loisirs, congés, tc.) mais aussi la projction dans l avnir.

9 La Lttr pag 9 L'EMPLOI - L'EMPLOI - L'EMPLOI Taux d'mploi d 2010 à 2015 (Taux ds prsonns ayant un mploi par rapport à cll n âg d travaillr) Taux d'mploi ds 15/64 ans Dont équivalnt tmps plin 15/24 ans 25/49 ans 50/64 ans Dont 50/64 ans taux d'mploi sous jacnt ds 55/64 ans ,3 30,1 82, ,7 39, , ,2 59,4 29,6 28,6 81, ,8 56,9 41,4 44,5 41,3 44, ,4 28,4 80,7 57,6 45,6 45, ,2 64,3 59,4 59,4 28,4 28,4 80,3 79,9 58,7 59, ,8 46,5 48,1 Champs Franc métropolitain, population ds ménags, prsonns âgés d 15 à 64 ans. Sourc Ins, nquêts Emploi L taux d'mploi ds 15/64 ans augmnt très légèrmnt mais rst stabl n équivalnt tmps plin c qui marqu la monté d la précarité. Mais surtout, on constat un fort monté du taux d'mploi ds 55/64 ans, conséqunc du rcul d l'âg d la rtrait : 9 points d plus n 2015 par rapport à 2010 anné où la rtrait était ncor à 60 ans! C'st donc c taux d'mploi n hauss ds 55/64 ans qui port la stabilité d l 'nsmbl. C'st confirmé par la baiss du taux chz ls 15/24 ans sur la périod 2010/2013 t par la baiss constant du taux ds 25/49 ans sur 2010 / Ls sortis pour caus d rpris d'un mploi sont n légèr hauss sur ls drnirs mois. Mais la chut a été tllmnt important dpuis la cris d 2007/2008 qu'il n faudra bin plus pour rnour avc un taux d'mploi plus élvé. Taux d sorti pour rpris d'mploi ntr 2009 t 2015 Champ : Franc métropolitain, dmandurs d'mploi n catégori A, B, C à la fin du mois précédnt. Donnés CVS-CJO) Sourc Dars-Pôl mploi ; STMT t nquêt sortants. C'st l'unedic qui dans son rapport sur ls «Prspctivs financièrs d l Assuranc chômag » indiqu : «Dpuis l miliu ds annés 1990, l nombr d mbauchs n CDD d un mois ou moins a triplé, alors qu la structur d l mploi st assz stabl n trms d forms d contrat (76 % ds actifs occupés sont n CDI, 11 % sont n CDD ou mission d intérim t 12 % sont ds non-salariés). En fft, la duré moynn ds CDD s st réduit sur ctt périod avc l dévloppmnt régulir ds contrats d un mois ou moins. Ctt réduction d la duré ds contrats s accompagn d un plus grand sgmntation du marché du travail ntr un population n mploi stabl t un population présntant ds parcours d mploi fragmntés, mployé pour ds contrats d plus n plus courts t altrnant régulièrmnt chômag t mploi, voir cumulant ls dux. En trms financirs pour l régim, on put distingur dux périods

10 La Lttr pag 10 L'EMPLOI - L'EMPLOI - L'EMPLOI La projction pour l Pib d 2017 n rnd pas optimist. Il s'agit d projctions mais la tndanc st clairmnt : plus on s'approch d l'échéanc, t plus ls prspctivs baissnt. La projction d sptmbr 2016 n prévoit plus qu'un augmntation du Pib d 1,2 %. En conséqunc, s'agissant d l'mploi, l'undic prévoit pour 2017 qu «ls créations d'mploi affilié à l'assuranc chômag ralntiraint suit au ralntissmnt d la croissanc t à la fin d la monté n charg ds politiqus publiqus d'mploi ( posts)». (il s'agit ds mplois d'avnir, ds contrats uniqus d'insrtion, ds contrats initiativ mploi, contrat uniqu d'insrtion, ds contrats d'accompagnmnt dans l'mploi,...) L'amplification ds mbauchs pour ds contrats d très court duré st n fait à la fois par l raccourcissmnt d la duré ds contrats t par l rcourt croissant à la «rémbauch». Dpuis l début ds annés 90, la rémbauch st dvnu l mod d rcrutmnt l plus courant dans d nombrux scturs, passant d 46 % ds mbauchs (hors imtérim) n 1995 à 69 % n 2012 t ctt drnièr concrn tout particulièrmnt ls contrats courts. Evolution ds différnts typs d'mplois dans ls mbauchs dpuis 2007 Nombr d contrats conclus par trimstr Ls réprcutions d l'mploi aidé sur ls chiffrs du chômag contrats aidés ont débuté n 2015, dans l sctur non marchand t dans l sctur marchand. Ls rcrutmnts n contrat uniqu d insrtion (CUI) sont n fort hauss particulièrmnt dans l sctur marchand où ls mbauchs ont prsqu doublé. Plus l taux d chômag d la région st élvé, (voir cart pag suivant) plus l nombr d contrats aidés pour 1000 habitants st important. Ls Hauts-d-Franc ont ainsi l taux d chômag l plus élvé t l plus grand nombr d contrats aidés (pour 1000 habitants), alors qu l Îl-d-Franc affich l taux d chômag l plus bas t la plus faibl proportion d contrats aidés.

11 L'EMPLOI - L'EMPLOI - L'EMPLOI La Lttr pag 11 Nombr d bénéficiairs d un contrat aidé pour prsonns d 15 à 64 ans t taux d chômag fin ,5 Hauts-d-Franc 10,2 8,8 Normandi 10,1 Îl-d-Franc 8,9 Grand Est Brtagn 8,9 9,7 Pays d la Loir Cntr-Val d Loir 9,2 Mais six mois après la fin d l aid, sul 41 % ds prsonns sortis n 2014 d un CUI-CAE (hors ACI) t 67 % ds prsonns sortis d un CUICIE sont n mploi. Bourgogn-Franch Comté Nombr d contrats aidés pour prsonns 8,9 Moins d 8 pour à moins d 10 pour Auvrgn-Rhôn Alps 9,7 Dans l sctur non marchand, on suppos qu l sul frin au rcrutmnt st la contraint financièr. L impact d la baiss ds coûts st donc maximal : un contrat pris n charg à 90 % induira 0,9 création ntt d mploi, à court trm. Nouvll Aquitain 10 à moins d 12 pour ,5 12 pour ou plus 11,5 Taux d chômag au 4 trimstr ,0 Provnc-Alps-Côt d Azur Occitani (Pyrénés-Méditrrané) 10,7 Cors Lctur : fi n 2015, n Brtagn, il y avait 8 contrats aidés pour prsonns d 15 à 64 ans. L taux d chômag était d 8,9 % au 4 trimstr Champ : salariés n CUI (hors CAE-DOM) t n mplois d avnir hors profssur fi n 2015, Franc métropolitain. Sourcs : ASP, traitmnt Dars ; Ins, stimations d population t taux d chômag localisés. Un impact à court trm stimé à créations d mploi. Ls variations du nombr d contrats aidés ont ds impacts à court trm sur l mploi. Slon ls dispositifs, un part plus ou moins important ds mbauchs n aurait pas u liu sans l aid d l État. Ils prmttnt ainsi, à court trm, ds créations ntts d mploi dans l économi t un baiss du nombr d dmandurs d mploi. L stimation d cs ffts théoriqus sur l mploi rpos sur l lin ntr l mploi t l coût du travail. Ls ffts sur l mploi d un contrat aidé sont d autant plus élvés qu la baiss du coût du travail induit par ls aids st important. Ctt différnc s'xpliqu du fait qu ls salariés n CUICAE sont plus souvnt allocatairs d minima sociaux ou sans diplôm! Un autr xplication avancé par l'étud d la Dars st qu 63 % ds mbauchs auraint u liu au mêm momnt t avc la mêm prsonn n l absnc d l aid d l État On voit bin l'fft d'aubain pour cs mployurs. C n'st pas l cas ds mbauchs avc l CUI-CAE qui prmt aux associations t aux collctivités locals d opérr ds rcrutmnts qu lls n pourraint pas réalisr sans aid. Il lur st donc plus difficil d pas ls pérnnisr. Not. Dars sp 2015 «Ls contrats uniqus d'insrtion t ls mplois d'avnir n CUI : Contrat Uniqu d'insrtion CAE contrat d'accompagnmnt d l'emploi CIE : Contrat Initiativ Emploi. CUI-CIE concrn l sctur marchand CUI-CAE concrn l sctur non marchand ****