Matrice inverse Matrices élémentaires

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Matrice inverse Matrices élémentaires"

Transcription

1 Matrice inverse Matrices éémentaires Inversibiité et matrice inverse Rappe : La matrice identité I est éément neutre pour a mutipication matriciee, puisque pour une matrice queconque A : m n on a : I m A = A = AI n Définition. Une matrice carrée A : n n est dite inversibe s i existe une matrice X : n n satisfaisant : AX = I et XA = I On dit que a matrice X est une matrice inverse de a matrice A Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 1 Exempes 1. La matrice A suivante n est pas inversibe : A = En effet si i existait X avec AX = I on devrait avoir en particuier (AX) 22 = (I) 22 c est-à-dire 0x x x 32 = 1 2. La matrice A = [ 25 est inversibe, car X = [ 0.04 satisfait [ 25 [ 0.04 = [1 = [ 0.04 [ 25 [ La matrice A = est inversibe, car X = 0 1 satisfait [ [ [ AX = = [ [ [ XA = = [ équation qui n a pas de soution. Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 2 Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 3

2 Théorème. Si a matrice A est inversibe, ee admet une seue matrice inverse, qu on notera désormais A 1. Pr. Supposons que X et Y soient deux matrices inverses de A. On a donc en particuier XA = I et AY = I. Mais aors X = XI = X(AY ) = (XA)Y = IY = Y Définition. On définit A n et, si A est inversibe, A n := A A }{{} n facteurs := A 1 A 1 }{{} n facteurs Théorème. Soit A : n n une matrice inversibe, aors 1. A 1 est inversibe et ( A 1) 1 = A 2. A n est inversibe et (A n ) 1 = A n 3. ka est inversibe si k 0 et (ka) 1 = 1 k A 1 Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 4 Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 5 Théorème. Soit A : n n et B : n n deux matrices inversibes. Aors 1. AB est une matrice inversibe et 2. (AB) 1 = B 1 A 1 Pr. On montre es deux propriétés en vérifiant que ( B 1 A 1) (AB) = (AB) ( B 1 A 1) = I Remarque : L affirmation de ce théorème se généraise par induction au cas de pusieurs matrices inversibes de même ordre. Le produit de matrices inversibes est une matrice inversibe, égae au produit des matrices inverses respectives effectué dans ordre inverse. (A 1 A 2 A n ) 1 = A 1 n A 1 2 A 1 1 Or ( B 1 A 1) (AB) = B 1 ( A 1 A ) B = B 1 IB = B 1 B = I (AB) ( B 1 A 1) = A ( BB 1) A 1 = AIA 1 = AA 1 = I Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 6 Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 7

3 Description de agorithme de Gauss avec e cacu matricie Définition. On appee opération éémentaire opération effectuée sur es ignes d une matrice d un des trois types suivants : 1. Mutipier une igne par une constante non nue. 2. Permuter deux ignes. 3. Ajouter un mutipe d une igne à une autre. Remarque : Ces opérations sont précisément cees utiisées dans agorithme de Gauss. Définition. La matrice E : m m est une matrice éémentaire Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 8 si ee résute d une unique opération éémentaire effectuée sur es ignes de a matrice identité I m. I existe donc trois types de matrices éémentaires, correspondants aux trois types d opérations éémentaires. Notation et interprétation : 1. E i (a) : mutipier a i-ème igne de a matrice identité par a, a E ij : permuter es ignes i et j de a matrice identité. 3. E ij (c) : ajouter c fois a j-ème igne de a matrice identité à a i-ème. Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 9 Dans cette notation ordre m de a matrice éémentaire est sousentendu. Exempes : pour m = 4 on a E 2 (9) = 0 0 E 24 (4) = E 24 = Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 10 Théorème. Soit A : m n une matrice queconque et E : m m une matrice éémentaire résutant d une certaine opération éémentaire effectuée sur es ignes de I m. Aors a matrice EA est e résutat de a même opération éémentaire appiquée aux ignes de A. Pr. Découe de interprétation du produit matricie : a i-ème igne de EA est une combinaison inéaire des ignes de A avec es coefficients provenant de a igne i de E. Or ces coefficients décrivent précisément opération éémentaire en question. Exempes : Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL

4 1. Pour une matrice A : 2 2, E 1 (7)A = [ [ a a 12 [ 7a 7a = Pour une matrice A : 3 2, E 13 ( 3)A = a a 12 a 31 a Pour une matrice A : 3 2, = a 3a 31 a 12 3a 32 a 31 a 32 E 13 A = a a 12 a 31 a 32 = a 31 a 32 a a 12 Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 12 Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 13 Théorème. Toute matrice éémentaire est inversibe, et on a : 1. [E i (a) 1 = E i ( 1 a ), a 0 2. [E ij 1 = E ij 3. [E ij (c) 1 = E ij ( c) Pr. Soit E une matrice éémentaire queconque et E 0 a matrice définie comme matrice inverse de E dans e théorème. E 0 est toujours définie et on vérifie que EE 0 = I = E 0 E. En effet E 0 décrit opération éémentaire inverse de cee décrite par E, précisément cee qui appiquée à E redonne I. Équivaence par ignes Définition. Deux matrices de même taie A : m n et B : m n sont dites équivaentes par ignes si B peut être obtenue à partir de A par une suite d opérations éémentaires effectuées sur es ignes de A. On note A B. On a donc A B si i existe des matrices éémentaires E 1, E 2,..., E k tees que B = E k E 2 E 1 A Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 14 Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 15

5 Cette reation est donc symétrique, car on a aors aussi E 1 1 E 1 2 E 1 B = E 1 k 1 E 1 = ( E 1 1 = A 2 E 1 k (E k E 2 E 1 A) ( E 1 2 (E 1 k E k) E2 ) E1 ) A et es matrices Ei 1 sont bien des matrices éémentaires. Théorème. Pour toute matrice carrée A : n n es affirmations suivantes sont équivaentes : 1. A est inversibe. 2. L équation AX = 0 n a que a soution triviae X = A est équivaente par ignes à I. (A I n ) Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 16 Pr. On montre es impications Soit X 0 une soution queconque de AX = 0, donc satisfaisant AX 0 = 0. Puisque A 1 existe, on a aussi A 1 AX 0 = A 1 0 c est-à-dire X 0 = Soit A 0 a matrice augmentée du système AX = 0. a a 1n 0 A 0 = a n1 a nn 0 La soution triviae X = 0 étant a soution unique du système, en appiquant agorithme de Gauss à A 0 on obtient nécessairement Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 17 une matrice écheonnée réduite R 0 de a forme R 0 = = [I n E 1, E 2,..., E k tees que E k E 2 E 1 A = I n, mais aors on a E1 1 E 1 2 E 1 k E k E 2 E 1 A = E1 1 E 1 2 E 1 k I n, c est-àdire A = E1 1 E 1 2 E 1 k. A est un produit de matrices (éémentaires) inversibes, donc inversibe. où chaque igne a son 1 directeur. Mais agorithme de Gauss est une suite d opérations éémentaires effectuées sur A 0. I existe donc des matrices éémentaires E 1, E 2,..., E k tees que E k E 2 E 1 A 0 = R 0, c est-à-dire E k E 2 E 1 [A 0 = [I n 0 et donc E k E 2 E 1 A = I n soit A I n A I n signifie qu i existe des matrices éémentaires Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 18 Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 19

6 Méthode de cacu de inverse On déduit du théorème précédent a méthode suivante pour déterminer si une matrice A : n n est inversibe et, e cas échéant, cacuer son inverse : seuement inverse, quand ee existe, mais égaement une décomposition de cee-ci - et donc de A - en produit de matrices éémentaires, qui est souvent pus utie que a matrice expicite. Pour cea i suffit de répertorier a suite d opérations éémentaires effectuées. 1. Former a matrice augmentée [A I n. 2. Écheonner et réduire cette matrice - sans faire aparaitre de 1- directeur dans a partie correspondant à I - obtenant ainsi a matrice [R X. 3. Si R = I n, aors A 1 = X, Sinon A n est pas inversibe. Remarque : L appication de agorithme de Gauss fournit non Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 20 Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 21 Exempes A = Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 22 Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 23

7 i vient mais encore A 1 = E 12 ( 2)E 13 ( 3)E 23 (3)E 3 ( 1)E 32 (2)E 31 ( 1)E 21 ( 2)A = I Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 24 et E 12 ( 2)E 13 ( 3)E 23 (3)E 3 ( 1)E 32 (2)E 31 ( 1)E 21 ( 2)I = A 1 donc aussi pour a matrice A ee-même, en appiquant es règes pour inverse d un produit de matrices inversibes 2. A = E 21 (2)E 31 (1)E 32 ( 2)E 3 ( 1)E 23 ( 3)E 13 (3)E 12 (2) A = Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL = [R X On concut que A n est pas inversibe, puisque R I. Néanmoins, on a XA = R et A = X 1 R Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 26 Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 27

8 avec X = E 12 ( 4)E 32 ()E 2 ( 1 )E 31( 4)E 21 ( 2) X 1 = E 21 (2)E 31 (4)E 2 ( )E 32 ( )E 12 (4) Décomposition LU La suite d opérations effectuées par agorithme de Gauss pour écheonner et réduire une matrice A s écrit, de manière générae, comme e produit matricie E k... E i+1 E i... E 1 A = R où R est a matrice écheonnée réduite obtenue, es matrices E 1,..., E i sont es matrices éémentaires correspondant aux opérations successives de a phase écheonner de agorithme, et es matrices E i+1,..., E k cees de a phase réduire. On supposera dans ce qui suit qu on n a pas dû faire de permutations de ignes au cours de a phase écheonner. On remarque qu aors Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 28 Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 29 es matrices E 1,..., E i sont toutes des matrices trianguaires inférieures, et es matrices E i+1,..., E k des matrices trianguaires supérieures. On a donc A = E Ei 1 Ei E 1 k R A = (E Ei 1 )(Ei E 1 k )R A = LUR où L, produit de matrices trianguaires inférieures, est une matrice trianguaire inférieure, et U une matrice trianguaire supérieure. Si A est une matrice carrée, aors R est une matrice trianguaire supérieure et U = UR est encore trianguaire supérieure et on Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 30 obtient ainsi une factorisation de A de a forme A = LU, produit d une matrice trianguaire inférieure par une trianguaire supérieure. En particuier si A est inversibe on a R = I et donc directement A = LU. Exempe Dans exempe 1. précédent on a obtenu (E 12 ( 2)E 13 ( 3)E 23 (3)) (E 3 ( 1)E 32 (2)E 31 ( 1)E 21 ( 2)) A = I soit A = (E 21 (2)E 31 (1)E 32 ( 2)E 3 ( 1)) (E 23 ( 3)E 13 (3)E 12 (2)) avec = LU Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 31

9 L = L = U = U = On a de même une décomposition de A 1 de a forme A 1 = U 1 L 1 avec U 1 = et L 1 = Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 32 Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 33 Caractérisation des matrices inversibes La méthode de cacu de inverse permet de compéter es affirmations équivaentes déjà prouvées dans e théorème précédent. Théorème. Pour toute matrice carrée A : n n es affirmations suivantes sont équivaentes : 1. A est inversibe. 2. L équation AX = 0 n a que a soution triviae X = A est équivaente par ignes à I. (A I n) ) 4. Le système A x = b possède une soution pour tout vecteur b. Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 34 Pr. On a déjà montré équivaence des 3 premières affirmations Pour tout b, A 1 b est bien défini et on vérifie que x 0 = A 1 b est soution du système : A(A 1 b) = (AA 1 ) b = b Le système possède une soution pour tout b, en particuier en choisissant pour b chacun des vecteurs coonnes de a matrice identité e 1 = 1. 0,..., e n = Soit x i une soution de A x = e i, i = 1,..., n et soit X a ma- Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL

10 trice ayant pour coonnes ces vecteurs x i : X = [ x 1... x n. I vient AX = A [ x 1... x n = [ A x1... A x n = [ e 1... e n = I donc A est inversibe et X est son inverse. Agèbre Linéaire - Th. M. Liebing, A. Prodon, ROSO-EPFL 36

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. 1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le

Plus en détail

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes J. Erhel Janvier 2014 1 Inverse d une matrice carrée et systèmes linéaires Ce paragraphe a pour objet les matrices carrées et les systèmes linéaires.

Plus en détail

MÉCANIQUE DES STRUCTURES

MÉCANIQUE DES STRUCTURES SCIENCES SUP Aide-mémoire IUT Licence Master MÉCANIQUE DES STRUCTURES Résistance des matériaux Arnaud Deapace Fabrice Gatuingt Frédéric Ragueneau AIDE-MÉMOIRE MÉCANIQUE DES STRUCTURES Résistance des matériaux

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

Résolution d équations non linéaires

Résolution d équations non linéaires Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique

Plus en détail

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin. Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).

Plus en détail

Exercice 6 Associer chaque expression de gauche à sa forme réduite (à droite) :

Exercice 6 Associer chaque expression de gauche à sa forme réduite (à droite) : Eercice a Développer les epressions suivantes : A-(-) - + B-0(3 ²+3-0) -0 3²+-0 3+00 B -30²-30+00 C-3(-) -3 + 3-3²+6 D-(-) + ² Eerciceb Parmi les epressions suivantes, lesquelles sont sous forme réduite?

Plus en détail

Une introduction à l analyse discriminante avec SPSS pour Windows

Une introduction à l analyse discriminante avec SPSS pour Windows Une introduction à anayse discriminante avec SPSS pour Windows Dominique DESBOIS INRA-ESR Nancy et SCEES 5 rue de Vaugirard, 7573 Paris Cedex 5. Fax : +33 49 55 85 00 Mé :desbois@jouy.inra.fr RÉSUMÉ :

Plus en détail

Chapitre 2. Matrices

Chapitre 2. Matrices Département de mathématiques et informatique L1S1, module A ou B Chapitre 2 Matrices Emmanuel Royer emmanuelroyer@mathuniv-bpclermontfr Ce texte mis gratuitement à votre disposition a été rédigé grâce

Plus en détail

Cours d analyse numérique SMI-S4

Cours d analyse numérique SMI-S4 ours d analyse numérique SMI-S4 Introduction L objet de l analyse numérique est de concevoir et d étudier des méthodes de résolution de certains problèmes mathématiques, en général issus de problèmes réels,

Plus en détail

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES.

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES. CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE EQUATIONS DIFFERENTIELLES Le but de ce chapitre est la résolution des deux types de systèmes différentiels linéaires

Plus en détail

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema.

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. Chapitre 5 Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. On s intéresse dans ce chapitre aux dérivées d ordre ou plus d une fonction de plusieurs variables. Comme pour une fonction d une

Plus en détail

Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels

Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels Exercice 1 On considére le sous-espace vectoriel F de R formé des solutions du système suivant : x1 x 2 x 3 + 2x = 0 E 1 x 1 + 2x 2 + x 3

Plus en détail

Manuel d'utilisation de Wapam

Manuel d'utilisation de Wapam Manue de 'utiisateur de Wapam Tabe des matières 1Wapam, une recherche de motifs par automates pondérés...3 2Tutorie : un exempe simpe d'utiisation...3 Utiisation avec Rdisk...3 Utiisation sans Rdisk...6

Plus en détail

Lexmark Print Management

Lexmark Print Management Lexmark Print Management Optimisez impression en réseau et accès à vos informations avec une soution fexibe. Impression des documents sûre et pratique Fexibe. Libérez es travaux d impression à partir de

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire 1 Programmation linéaire 1. Le problème, un exemple. 2. Le cas b = 0 3. Théorème de dualité 4. L algorithme du simplexe 5. Problèmes équivalents 6. Complexité de l Algorithme 2 Position du problème Soit

Plus en détail

LE Chapitre I : Rappels généraux. Chapitre 13 Les câbles

LE Chapitre I : Rappels généraux. Chapitre 13 Les câbles E Chapitre I : appes générau. Chapitre 3 es câbes 38 Cacuer une structure : de a théorie à 'eempe Iustration au recto et photos ci-dessous : Mât haubané de mètres servant de soutien au tieu cassé de Doyon

Plus en détail

Une grille pour évaluer la qualité de vos données et choisir votre outil de D Q M

Une grille pour évaluer la qualité de vos données et choisir votre outil de D Q M DOSSIER BASES DE DONNEES PAR VIRGINIE GOASDOU~ (EDF R&D), SYLVAINE NUGIER (EDF R&D), BRIGITTE LABOISSE (AID) ET DOMINIQUE DUQUENNOY (AID) Une grie pour évauer a quaité de vos données et choisir votre outi

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

Problème 1 : applications du plan affine

Problème 1 : applications du plan affine Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées

Plus en détail

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité

Plus en détail

Formes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions

Formes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions Formes quadratiques Imen BHOURI 1 Ce cours s adresse aux étudiants de niveau deuxième année de Licence et à ceux qui préparent le capes. Il combine d une façon indissociable l étude des concepts bilinéaires

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

Partie 1 - Séquence 3 Original d une fonction

Partie 1 - Séquence 3 Original d une fonction Partie - Séquence 3 Original d une fonction Lycée Victor Hugo - Besançon - STS 2 I. Généralités I. Généralités Définition Si F(p) = L [f(t)u (t)](p), alors on dit que f est l original de F. On note f(t)

Plus en détail

Calcul différentiel sur R n Première partie

Calcul différentiel sur R n Première partie Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Contexte. Pour cela, elles doivent être très compliquées, c est-à-dire elles doivent être très différentes des fonctions simples,

Contexte. Pour cela, elles doivent être très compliquées, c est-à-dire elles doivent être très différentes des fonctions simples, Non-linéarité Contexte Pour permettre aux algorithmes de cryptographie d être sûrs, les fonctions booléennes qu ils utilisent ne doivent pas être inversées facilement. Pour cela, elles doivent être très

Plus en détail

De la caractérisation à l identification des langues

De la caractérisation à l identification des langues De a caractérisation à identification des angues Séection de conférences données ors de a 1 ère journée d étude sur identification automatique des angues, Lyon, 19 janvier 1999 avec e soutien de Association

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

Coefficients binomiaux

Coefficients binomiaux Probabilités L2 Exercices Chapitre 2 Coefficients binomiaux 1 ( ) On appelle chemin une suite de segments de longueur 1, dirigés soit vers le haut, soit vers la droite 1 Dénombrer tous les chemins allant

Plus en détail

Master Actuariat-Finance Master Actuariat-Prévoyance Sociale. Prof ABDELKADER SALMI 2012

Master Actuariat-Finance Master Actuariat-Prévoyance Sociale. Prof ABDELKADER SALMI 2012 Master Actuariat-Finance Master Actuariat-Prévoyance Sociae Prof ABDELKADER SALMI 2012 Actuaire L étymoogie du mot "actuaire" est atine (comptabe, rédacteur des ivres de comptes acta), ce terme n'apparaît

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

Représentation géométrique d un nombre complexe

Représentation géométrique d un nombre complexe CHAPITRE 1 NOMBRES COMPLEXES 1 Représentation géométrique d un nombre complexe 1. Ensemble des nombres complexes Soit i le nombre tel que i = 1 L ensemble des nombres complexes est l ensemble des nombres

Plus en détail

Corrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010

Corrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010 Corrigé du baccalauréat S Asie juin 00 EXERCICE Commun à tous les candidats 4 points. Question : Le triangle GBI est : Réponse a : isocèle. Réponse b : équilatéral. Réponse c : rectangle. On a GB = + =

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

Structures algébriques

Structures algébriques Structures algébriques 1. Lois de composition s Soit E un ensemble. Une loi de composition interne sur E est une application de E E dans E. Soient E et F deux ensembles. Une loi de composition externe

Plus en détail

Optimisation Discrète

Optimisation Discrète Prof F Eisenbrand EPFL - DISOPT Optimisation Discrète Adrian Bock Semestre de printemps 2011 Série 7 7 avril 2011 Exercice 1 i Considérer le programme linéaire max{c T x : Ax b} avec c R n, A R m n et

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2.

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2. Eo7 Calculs de déterminants Fiche corrigée par Arnaud Bodin Eercice Calculer les déterminants des matrices suivantes : Correction Vidéo ( ) 0 6 7 3 4 5 8 4 5 6 0 3 4 5 5 6 7 0 3 5 4 3 0 3 0 0 3 0 0 0 3

Plus en détail

Groupe symétrique. Chapitre II. 1 Définitions et généralités

Groupe symétrique. Chapitre II. 1 Définitions et généralités Chapitre II Groupe symétrique 1 Définitions et généralités Définition. Soient n et X l ensemble 1,..., n. On appelle permutation de X toute application bijective f : X X. On note S n l ensemble des permutations

Plus en détail

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion

Plus en détail

Optimisation des fonctions de plusieurs variables

Optimisation des fonctions de plusieurs variables Optimisation des fonctions de plusieurs variables Hervé Hocquard Université de Bordeaux, France 8 avril 2013 Extrema locaux et globaux Définition On étudie le comportement d une fonction de plusieurs variables

Plus en détail

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015 Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k

Plus en détail

Polynômes à plusieurs variables. Résultant

Polynômes à plusieurs variables. Résultant Polynômes à plusieurs variables. Résultant Christophe Ritzenthaler 1 Relations coefficients-racines. Polynômes symétriques Issu de [MS] et de [Goz]. Soit A un anneau intègre. Définition 1.1. Soit a A \

Plus en détail

Programmation linéaire et Optimisation. Didier Smets

Programmation linéaire et Optimisation. Didier Smets Programmation linéaire et Optimisation Didier Smets Chapitre 1 Un problème d optimisation linéaire en dimension 2 On considère le cas d un fabricant d automobiles qui propose deux modèles à la vente, des

Plus en détail

Raisonnement par récurrence Suites numériques

Raisonnement par récurrence Suites numériques Chapitre 1 Raisonnement par récurrence Suites numériques Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Raisonnement par récurrence. Limite finie ou infinie d une suite.

Plus en détail

Introduction à l étude des Corps Finis

Introduction à l étude des Corps Finis Introduction à l étude des Corps Finis Robert Rolland (Résumé) 1 Introduction La structure de corps fini intervient dans divers domaines des mathématiques, en particulier dans la théorie de Galois sur

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire Programmation linéaire DIDIER MAQUIN Ecole Nationale Supérieure d Electricité et de Mécanique Institut National Polytechnique de Lorraine Mathématiques discrètes cours de 2ème année Programmation linéaire

Plus en détail

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette

Plus en détail

Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie

Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie 1 Définition des nombres complexes On définit sur les couples de réels une loi d addition comme suit : (x; y)

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Un K-espace vectoriel est un ensemble non vide E muni : d une loi de composition interne, c est-à-dire d une application de E E dans E : E E E

Un K-espace vectoriel est un ensemble non vide E muni : d une loi de composition interne, c est-à-dire d une application de E E dans E : E E E Exo7 Espaces vectoriels Vidéo partie 1. Espace vectoriel (début Vidéo partie 2. Espace vectoriel (fin Vidéo partie 3. Sous-espace vectoriel (début Vidéo partie 4. Sous-espace vectoriel (milieu Vidéo partie

Plus en détail

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la Programmation Linéaire. 5 . Introduction Un programme linéaire s'écrit sous la forme suivante. MinZ(ou maxw) =

Plus en détail

Chap 4: Analyse syntaxique. Prof. M.D. RAHMANI Compilation SMI- S5 2013/14 1

Chap 4: Analyse syntaxique. Prof. M.D. RAHMANI Compilation SMI- S5 2013/14 1 Chap 4: Analyse syntaxique 1 III- L'analyse syntaxique: 1- Le rôle d'un analyseur syntaxique 2- Grammaires non contextuelles 3- Ecriture d'une grammaire 4- Les méthodes d'analyse 5- L'analyse LL(1) 6-

Plus en détail

CONJUGUÉ D'UN POINT PAR RAPPORT À UN TRIANGLE

CONJUGUÉ D'UN POINT PAR RAPPORT À UN TRIANGLE CONJUGUÉ D'UN POINT PAR RAPPORT À UN TRIANGLE Jean Luc Bovet, Auvernier L'article de Monsieur Jean Piquerez (Bulletin de la SSPMP No 86), consacré aux symédianes me paraît appeler une généralisation. En

Plus en détail

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation

Plus en détail

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 204 Corrigé EXERCICE 4 points Commun à tous les candidats. Proposition fausse. La tangente T, passant par les points A et B d abscisses distinctes, a pour coefficient

Plus en détail

Chapitre 5 : Flot maximal dans un graphe

Chapitre 5 : Flot maximal dans un graphe Graphes et RO TELECOM Nancy A Chapitre 5 : Flot maximal dans un graphe J.-F. Scheid 1 Plan du chapitre I. Définitions 1 Graphe Graphe valué 3 Représentation d un graphe (matrice d incidence, matrice d

Plus en détail

par Denis-Charles Cisinski & Georges Maltsiniotis

par Denis-Charles Cisinski & Georges Maltsiniotis LA CATÉGORIE Θ DE JOYAL EST UNE CATÉGORIE TEST par Denis-Charles Cisinski & Georges Maltsiniotis Résumé. Le but principal de cet article est de prouver que la catégorie cellulaire Θ de Joyal est une catégorie

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

La classification automatique de données quantitatives

La classification automatique de données quantitatives La classification automatique de données quantitatives 1 Introduction Parmi les méthodes de statistique exploratoire multidimensionnelle, dont l objectif est d extraire d une masse de données des informations

Plus en détail

Conception et réalisation d une sectorisation

Conception et réalisation d une sectorisation Conception et réaisation d une sectorisation OBJECTIF : mise en pace d un outi cohérent permettant de mesurer es voumes transitant dans e système de manière fiabe Une attention particuière doit être portée

Plus en détail

Démonstration de la conjecture de Dumont

Démonstration de la conjecture de Dumont C. R. Acad. Sci. Paris, Ser. I 1 (005) 71 718 Théorie des nombres/combinatoire Démonstration de la conjecture de Dumont Bodo Lass http://france.elsevier.com/direct/crass1/ Institut Camille Jordan, UMR

Plus en détail

1. INTRODUCTION On voit apparaître depuis quelques années des codes de calcul de tenue à la mer des navires par la méthode des singularités utilisant

1. INTRODUCTION On voit apparaître depuis quelques années des codes de calcul de tenue à la mer des navires par la méthode des singularités utilisant . INTRODUCTION On voit apparaître depuis queques années des codes de cacu de tenue à a mer des navires par a méthode des singuarités utiisant a fonction de Green de diffraction-radiation avec vitesse d

Plus en détail

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Exercice - - L/Math Sup - On multiplie le dénominateur par sa quantité conjuguée, et on obtient : Z = 4 i 3 + i 3 i 3 = 4 i 3 + 3 = + i 3. Pour

Plus en détail

Structures dynamiques Listes chaînées

Structures dynamiques Listes chaînées TC Informatique Structures de données abstraites PC N 4 30 Novembre 2000 François Siion Structures dynamiques Listes chaînées http://w3.edu.poytechnique.fr/informatique Représenter un ensembe d'ééments

Plus en détail

Exercices du Cours de la programmation linéaire donné par le Dr. Ali DERBALA

Exercices du Cours de la programmation linéaire donné par le Dr. Ali DERBALA 75. Un plombier connaît la disposition de trois tuyaux sous des dalles ( voir figure ci dessous ) et il lui suffit de découvrir une partie de chacun d eux pour pouvoir y poser les robinets. Il cherche

Plus en détail

Le théorème de Thalès et sa réciproque

Le théorème de Thalès et sa réciproque Le théorème de Thalès et sa réciproque I) Agrandissement et Réduction d une figure 1) Définition : Lorsque toutes les longueurs d une figure F sont multipliées par un même nombre k on obtient une autre

Plus en détail

CHAPITRE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs degrés de liberté

CHAPITRE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs degrés de liberté CHAPITE IV Oscillations ibres des Systèmes à plusieurs derés de liberté 010-011 CHAPITE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs derés de liberté Introduction : Dans ce chapitre, nous examinons

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

NOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 :

NOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 : Exercice 1 : NOMBRES COMPLEXES On donne θ 0 un réel tel que : cos(θ 0 ) 5 et sin(θ 0 ) 1 5. Calculer le module et l'argument de chacun des nombres complexes suivants (en fonction de θ 0 ) : a i( )( )(1

Plus en détail

Fonctions homographiques

Fonctions homographiques Seconde-Fonctions homographiques-cours Mai 0 Fonctions homographiques Introduction Voir le TP Géogébra. La fonction inverse. Définition Considérons la fonction f définie par f() =. Alors :. f est définie

Plus en détail

Programmation Linéaire - Cours 1

Programmation Linéaire - Cours 1 Programmation Linéaire - Cours 1 P. Pesneau pierre.pesneau@math.u-bordeaux1.fr Université Bordeaux 1 Bât A33 - Bur 265 Ouvrages de référence V. Chvátal - Linear Programming, W.H.Freeman, New York, 1983.

Plus en détail

AC AB. A B C x 1. x + 1. d où. Avec un calcul vu au lycée, on démontre que cette solution admet deux solutions dont une seule nous intéresse : x =

AC AB. A B C x 1. x + 1. d où. Avec un calcul vu au lycée, on démontre que cette solution admet deux solutions dont une seule nous intéresse : x = LE NOMBRE D OR Présentation et calcul du nombre d or Euclide avait trouvé un moyen de partager en deu un segment selon en «etrême et moyenne raison» Soit un segment [AB]. Le partage d Euclide consiste

Plus en détail

Premiers exercices d Algèbre. Anne-Marie Simon

Premiers exercices d Algèbre. Anne-Marie Simon Premiers exercices d Algèbre Anne-Marie Simon première version: 17 août 2005 version corrigée et complétée le 12 octobre 2010 ii Table des matières 1 Quelques structures ensemblistes 1 1.0 Ensembles, relations,

Plus en détail

Compter à Babylone. L écriture des nombres

Compter à Babylone. L écriture des nombres Compter à Babylone d après l article de Christine Proust «Le calcul sexagésimal en Mésopotamie : enseignement dans les écoles de scribes» disponible sur http://www.dma.ens.fr/culturemath/ Les mathématiciens

Plus en détail

Théorie et codage de l information

Théorie et codage de l information Théorie et codage de l information Les codes linéaires - Chapitre 6 - Principe Définition d un code linéaire Soient p un nombre premier et s est un entier positif. Il existe un unique corps de taille q

Plus en détail

Un guide du bailleur : pourquoi?...3

Un guide du bailleur : pourquoi?...3 édition 2012 SOMMAIRE Un guide du baieur : pourquoi?...3 Avant a ocation Que type de ocation puis-je proposer ou accepter?...4 Quees conditions pour mon ogement mis en ocation?...5 Quees aides pour améioration

Plus en détail

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

Texte Agrégation limitée par diffusion interne Page n 1. Texte Agrégation limitée par diffusion interne 1 Le phénomène observé Un fût de déchets radioactifs est enterré secrètement dans le Cantal. Au bout de quelques années, il devient poreux et laisse

Plus en détail

Séquence 10. Géométrie dans l espace. Sommaire

Séquence 10. Géométrie dans l espace. Sommaire Séquence 10 Géométrie dans l espace Sommaire 1. Prérequis 2. Calculs vectoriels dans l espace 3. Orthogonalité 4. Produit scalaire dans l espace 5. Droites et plans de l espace 6. Synthèse Dans cette séquence,

Plus en détail

Examen optimisation Centrale Marseille (2008) et SupGalilee (2008)

Examen optimisation Centrale Marseille (2008) et SupGalilee (2008) Examen optimisation Centrale Marseille (28) et SupGalilee (28) Olivier Latte, Jean-Michel Innocent, Isabelle Terrasse, Emmanuel Audusse, Francois Cuvelier duree 4 h Tout resultat enonce dans le texte peut

Plus en détail

Quelques contrôle de Première S

Quelques contrôle de Première S Quelques contrôle de Première S Gilles Auriol auriolg@free.fr http ://auriolg.free.fr Voici l énoncé de 7 devoirs de Première S, intégralement corrigés. Malgré tout les devoirs et 5 nécessitent l usage

Plus en détail

Chapitre 7. Statistique des échantillons gaussiens. 7.1 Projection de vecteurs gaussiens

Chapitre 7. Statistique des échantillons gaussiens. 7.1 Projection de vecteurs gaussiens Chapitre 7 Statistique des échantillons gaussiens Le théorème central limite met en évidence le rôle majeur tenu par la loi gaussienne en modélisation stochastique. De ce fait, les modèles statistiques

Plus en détail

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité Chapitre 1 Calcul différentiel L idée du calcul différentiel est d approcher au voisinage d un point une fonction f par une fonction plus simple (ou d approcher localement le graphe de f par un espace

Plus en détail

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat

Plus en détail

La transformation du centre informatique. Les enjeux économiques, écologiques et métiers des centres informatiques

La transformation du centre informatique. Les enjeux économiques, écologiques et métiers des centres informatiques La transformation du centre informatique Les enjeux économiques, écoogiques et métiers des centres informatiques IBM & Schneider Eectric - La transformation du centre informatique Savez-vous que? La mise

Plus en détail

Exemple 4.4. Continuons l exemple précédent. Maintenant on travaille sur les quaternions et on a alors les décompositions

Exemple 4.4. Continuons l exemple précédent. Maintenant on travaille sur les quaternions et on a alors les décompositions Exemple 4.4. Continuons l exemple précédent. Maintenant on travaille sur les quaternions et on a alors les décompositions HQ = He 1 He 2 He 3 He 4 HQ e 5 comme anneaux (avec centre Re 1 Re 2 Re 3 Re 4

Plus en détail

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs Eo7 Limites de fonctions Théorie Eercice Montrer que toute fonction périodique et non constante n admet pas de ite en + Montrer que toute fonction croissante et majorée admet une ite finie en + Indication

Plus en détail

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet

Plus en détail

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites. Les pages qui suivent comportent, à titre d exemples, les questions d algèbre depuis juillet 003 jusqu à juillet 015, avec leurs solutions. Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Plus en détail

Jacques Lévy, professeur à l'universités de Reims et à l'institut d'études politiques de Paris, fellow au Wissenschaftskolleg zu Berlin

Jacques Lévy, professeur à l'universités de Reims et à l'institut d'études politiques de Paris, fellow au Wissenschaftskolleg zu Berlin e point sur La cartographie, enjeu contemporain Jacques Lévy, professeur à 'Universités de Reims et à 'Institut d'études poitiques de Paris, feow au Wissenschaftskoeg zu Berin De ce vieux Mercator, à quoi

Plus en détail

Mathématiques appliquées à l'économie et à la Gestion

Mathématiques appliquées à l'économie et à la Gestion Mathématiques appliquées à l'économie et à la Gestion Mr Makrem Ben Jeddou Mme Hababou Hella Université Virtuelle de Tunis 2008 Continuité et dérivation1 1- La continuité Théorème : On considère un intervalle

Plus en détail

Quelques tests de primalité

Quelques tests de primalité Quelques tests de primalité J.-M. Couveignes (merci à T. Ezome et R. Lercier) Institut de Mathématiques de Bordeaux & INRIA Bordeaux Sud-Ouest Jean-Marc.Couveignes@u-bordeaux.fr École de printemps C2 Mars

Plus en détail

Face au deuil, Vous n êtes pas seul(e) Ce guide vous est proposé par la Caf de Meurthe-et-Moselle et les Associations Deuil Espoir et Favec.

Face au deuil, Vous n êtes pas seul(e) Ce guide vous est proposé par la Caf de Meurthe-et-Moselle et les Associations Deuil Espoir et Favec. Face au deui, Vous n êtes pas seu(e) Ce guide vous est proposé par a Caf de Meurthe-et-Mosee et es Associations Deui Espoir et Favec. 1 Edition 2011 ÉDITO Soutenir et accompagner Soutenir a fonction parentae

Plus en détail

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

Construction d un cercle tangent à deux cercles donnés.

Construction d un cercle tangent à deux cercles donnés. Préparation au CAPES Strasbourg, octobre 2008 Construction d un cercle tangent à deux cercles donnés. Le problème posé : On se donne deux cercles C et C de centres O et O distincts et de rayons R et R

Plus en détail

Cours de Probabilités et de Statistique

Cours de Probabilités et de Statistique Cours de Probabilités et de Statistique Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université Paris-Est Cours de Proba-Stat 2 L1.2 Science-Éco Chapitre Notions de théorie des ensembles 1 1.1 Ensembles

Plus en détail