CONTINUITÉ 1 DÉFINITIONS ET PREMIÈRES PROPRIÉTÉS 1.1 DÉFINITIONS DE LA CONTINUITÉ
|
|
- Brian Beaupré
- il y a 7 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Christophe Bertult Mthémtiques en MPSI CONTINUITÉ Les fonctions qu on étudie en nlyse sont souvent définies sur des intervlles, mis souvent ussi sur des réunions d intervlles comme ou[0,1[ [,3]. Dns ce chpitre, pour simplifier, les lettres D, E... désigneront toujours des réunions finies d intervlles mis on pourrit générliser à certines réunions infinies d intervlles comme π,π +π. On noter pr illeurs l un des corpsou. 1 DÉFINITIONS ET PREMIÈRES PROPRIÉTÉS On trite dns cette prtie le cs des fonctions complexes en même temps que celui des fonctions réelles, mis nos figures illustreront ien entendu seulement le cs réel. 1.1 DÉFINITIONS DE LA CONTINUITÉ Définition (Continuité en un point ou sur une réunion risonnle d intervlles) Soient f : D une fonction. Soit D. On dit que f est continue en si f EXISTE. On sit dns ce cs, f étnt définie en, que f= f(). On peut donc dire que f est continue en si : ǫ> 0, α>0/ x D, x <α = f(x) f() <ǫ. f() f est continue en. f() f n est ps continue en. f() f n est ps continue en. On dit que f est continue sur D si f est continue en tout point de D. On note(d,) l ensemle des fonctions continues sur D à vleurs dns. L fonction vleur solue est continue sur. En effet Soit. Montrons que est continue en. Soitǫ> 0. Pour tout x : x x d près l inéglité tringulire générlisée, donc pourα=ǫ : x, x <α = x <ǫ. Le résultt suivnt est l version continue d un résultt nlogue sur les ites du chpitre «Limites d une fonction». Théorème (Crctéristion de l continuité à prtir des prties réelle et imginire) Soient f : D une fonction et D. f est continue en (resp. sur D) si et seulement si Re( f) et Im( f) le sont. L fonction t e it est continue surcr les fonctions sinus et cosinus le sont. 1
2 Christophe Bertult Mthémtiques en MPSI Définition (Continuité à guche/à droite en un point) Soient f : D une fonction et D. On suppose f définie u voisinge de à guche et à droite. On dit que f est continue à guche en si f D ],] est continue en, i.e. si : On dit que f est continue à droite en si f D [,+ [ est continue en, i.e. si : + f= f(). f= f(). f est continue en à guche, mis ps à droite. f() f() f est continue en à droite, mis ps à guche. Le résultt suivnt est l version continue d un résultt nlogue sur les ites du chpitre «Limites d une fonction». Théorème (Crctéristion de l continuité à l ide des continuités à guche/à droite) Soient f : D une fonction et D. On suppose f définie u voisinge de à guche et à droite. f est continue en si et seulement si f est continue à guche et à droite en. L fonction prtie entière est continue en tout point non entier, mis seulement continue à droite en n pour tout n. y= x En effet Soit n. Pour tout x [n, n+1[ : x =n, donc : x =n= n, x n + donc est continue à droite en n. Au contrire, pour tout x [n 1, n[ : x = n 1, donc : x n x =n 1 n =n, donc f n est ps continue à guche en n. 1. PROLONGEMENT PAR CONTINUITÉ EN UN POINT Définition-théorème (Prolongement pr continuité en un point) Soient, vec < et f :], [ une fonction. On dit que f est prolongele pr continuité en si f existe et est FINIE. Le prolongement f de f otenu en posnt : f()= f est lors continu en. Les fonctions f et f sont distinctes en toute rigueur cr elles n ont ps le même ensemle de définition, mis on choisit générlement de noter encore f le prolongement f pr souci de simplicité. On dispose ien sûr d un résultt nlogue u voisinge d un point à guche. f() Démonstrtion Nous devons montrer que f est continue en, i.e. que : f= f(). Pr définition de f, f et f coïncident sur], [, donc l églité : f= f() peut être écrite insi : ǫ> 0, α>0/ x ], [, x <α = f(x) f() <ǫ. C est presque le résultt mis ps tout à fit cr f est définie en. Or on peut évidemment remplcer «], [» pr «[, [» dns : ǫ> 0, α>0/ x [, [, x <α = f(x) f() <ǫ. L fonction x x ln x n est ps définie en 0 mis on peut l prolonger pr continuité en ce point en lui donnnt l vleur 0 en 0, cr : x ln x= 0. x 0 L fonction x sin x sin x n est ps définie en 0, mis comme : = 1, on peut l prolonger pr continuité x x 0 x en ce point en lui donnnt l vleur 1 en 0. Pour toutα>0 : x α = e α ln x x 0 0, donc en posnt : 0 α = 0, on prolonge l fonction x x α, priori définie sur +, en une fonction continue sur + tout entier.
3 Christophe Bertult Mthémtiques en MPSI 1.3 OPÉRATIONS SUR LA CONTINUITÉ Que ce soit en un point ou sur un intervlle, l somme et le produit de deux fonctions continues sont continus. Même chose pour l inverse d une fonction qui ne s nnule ps insi que pour l composée de deux fonctions composles. Ces résultts découlent imméditement des résultts nlogues que nous vons prouvés sur les ites de fonctions. L fonction x ln x + e 1 x est définie et continue sur. En effet Attention, pour l composition, il fut ien préciser les domines mnipulés! L fonction x 1 x est continue sur (à vleurs dns ) et l fonction x e x l est sur, donc pr composition x e 1 x est continue sur. L fonction x x est continue sur, donc sur. Pr somme, x x + e 1 x est continue sur. L fonction x x + e 1 x est continue sur à vleurs dns + et x ln x est continue sur +, donc pr composition x ln x + e 1 x est continue sur (à vleurs dns ). Enfin, l fonction x x est continue sur. Le résultt découle donc d une dernière composition. 1.4 CARACTÉRISATION SÉQUENTIELLE DE LA CONTINUITÉ Le résultt suivnt est l version continue d un résultt nlogue sur les ites du chpitre «Limites d une fonction». Théorème (Crctéristion séquentielle de l continuité en un point) Soient f : D une fonction et D. Les ssertions suivntes sont équivlentes : (i) f est continue en. (ii) Pour toute suite(u n ) n de ite à vleurs dns D, l suite f(u n ) pour ite f(). n Expliction En résumé : Pour une fonction CONTINUE : f... n + = n + f(...). En prtique Ce théorème est le plus souvent utilisé dns le contexte des suites définies pr une reltion de récurrence «u n+1 = f(u n )». SI(u n ) n CONVERGE vers un réellet si f est définie et CONTINUE enl, lors : f(l)=l. Le résultt suivnt est une ppliction ultr-clssique de l crctéristion séquentielle de l continuité et de l densité dedns. Théorème (Éqution fonctionnelle des fonctions linéires) Les fonctions f (,) telles que pour tous x, y : f(x+y)= f(x)+ f(y) sont exctement les fonctions x λx,λdécrivnt, i.e. les fonctions linéires de. Démonstrtion Les fonctions linéires sont ien sûr solutions du prolème étudié. Réciproquement, soit f (,). On suppose que pour tous x, y : f(x+ y)= f(x)+ f(y). 1) Montrons que f est impire. Pour tout x : 0= f(0)= f x+( x) = f(x)+ f( x), donc en effet f( x)= f(x). ) Montrons que pour tous x et n : f(nx)=nf(x). On fixe x. Initilistion : f(0.x)= f(0)= f(0+0)= f(0)+ f(0)=f(0.x), donc : f(0.x)=0=0.f(x). Hérédité : Soit n. On suppose que : f(nx)=nf(x). Alors ussitôt : f (n+1)x = f(nx+x)= f(nx)+ f(x)=nf(x)+ f(x)=(n+1)f(x). 3
4 Christophe Bertult Mthémtiques en MPSI 3) Montrons que pour tous x et n : f(nx)=nf(x). D près ), il nous reste seulement à montrer le résultt pour n \ : f(nx)= f ( n)x 1) = f ( n)x ) = ( n)f(x)= nf(x). n 4) On poseλ= f(1). Montrons que f =λid. Soit r = p q vec p et q \ 0. Alors : q f(r)= f(qr)= f(p)= f(p.1)= p f(1)=λp d près 3), donc : f(r)=λ p q =λr. 5) Montrons que f=λid. Soit x. Commeest dense dns, nous pouvons nous donner une suite de rtionnels(r n ) n de ite x. Pr continuité de f en x et d près l crctéristion séquentielle de l continuité : f(x)= f(r n). Enfin : f(x)= f(r n) = 4) λr n=λ r n=λx. n + n + n + n TROIS THÉORÈMES DE CONTINUITÉ GLOBALE ATTENTION! Les théorèmes de ce prgrphe ne concernent que les fonctions RÉELLES. L continuité glole désigne l continuité sur un intervlle pr opposition à l continuité locle en un point..1 RETOUR SUR LA NOTION D INTERVALLE Rppelons que, pr définition, pour tous, éventuellement± : [, ]= x / x, [, [= x / x<, et on définit de mnière nlogue], ] et], [. Ces ensemles sont tous ppelés des intervlles, mis du coup l notion d intervlle ne semle ps voir une définition unique, il fut distinguer des cs. Nous donnons ci-dessous une redéfinition «sns cs» de l notion d intervlle, puis une crctéristion selon lquelle les intervlles nouveux insi définis sont ien exctement ceux que nous connissions. Définition (Intervlle de) On ppelle intervlle detoute prtie I detelle que : x, y I, xy = [x, y] I. Expliction Un intervlle deest insi une prtie dequi contient toutes les «vleurs intermédiires» des points qu elle contient. On sent que le TVI pproche... Pour tous, vec, les ensemles[, ],[, [,], ] et], [ sont des intervlles u sens de l définition «sns cs» précédente. En effet Pour l ensemle[, [, soient x, y [, [ vec xy. Nous devons montrer que[x, y] [, [. Or pour tout t [x, y] : xt y<, donc en effet t [, [. Le théorème suivnt énonce que l réciproque de l exemple précédent est vrie. Théorème (Crctéristion des intervlles de) Les intervlles desont exctement les ensemles[, ],[, [, ], ] et], [, et décrivntvec. Démonstrtion Soit I un intervlle de. L propriété de l orne inférieure/supérieure DANS montre que I possède une orne inférieure et une orne supérieure. Distinguons plusieurs cs. Cs où I et I : Montrons que I=[, ]. Montrons que[, ] I. Or pout tout x [, ] : x vec I et I, donc comme I est un intervlle : x I. Montrons que I [, ]. Or pour tout x I, comme minore I et mjore I, lors : x, i.e. x [, ]. 4
5 Christophe Bertult Mthémtiques en MPSI Cs où I et / I : Montrons que I=[, [. Montrons que[, [ I. Soit x [, [. Comme x<et =sup I, x ne mjore ps I, donc x< pour un certin I. Alors : x vec I et I, donc comme I est un intervlle : x I. Montrons que I [, [. Soit x I. Comme minore I et mjore I : x. Mis x I lors que / I, donc : x<, i.e. x [, [. Cs où / I et I : Dns ce cs I=], ]. Adpter l preuve du cs précédent. Cs où / I et / I : Montrons que I=], [. Montrons que], [ I. Soit x ], [. Comme < x et =inf I, x ne minore ps I, donc < x pour un certin I. Comme x<et = sup I, x ne mjore ps I, donc x< pour un certin I. Alors : x vec I et I, donc comme I est un intervlle : x I. Montrons que I ], [. Soit x I. Comme minore I et mjore I : x. Mis x I lors que / I et / I, donc : < x<, i.e. x ], [.. LE THÉORÈME DES VALEURS INTERMÉDIAIRES Théorème (Théorème des vleurs intermédiires, version «existence d un ntécédent») Soient, vec et f [, ],. Tout réel compris entre f() et f() possède lors AU MOINS un ntécédent pr f dns[, ]. Démonstrtion (n 1) On suppose pour simplifier que : f() y f() risonnement nlogue dns l utre cs et on pose : X= t [, ]/ f(t) y. Comme f() y : X, donc X est une prtie non vide de, pr illeurs mjorée pr. L propriété de l orne supérieure nous grntit insi l existence de sup X, que nous notons x. Nous llons prouver l églité en prouvnt successivement que f(x) y et f(x) y. L figure ci-contre illustre le ien-fondé de cette démrche. Comme x= sup X, x est l ite d une suite(x n ) n d éléments de X, et comme f(x n ) y pour tout n, l crctéristion séquentielle de l continuité montre que : f(x)= f(x n) y. n + Si x=: f(x)= f() y pr hypothèse. Supposons donc x<. f() y f() Pour n ssez grnd, on peut lors dire que : x+ 1 n [, ], mis pr illeurs : x+ 1 / X. Pour de tels n n : f x+ 1 > y donc près pssge à l ite et utilistion de l continuité de f en x : f(x) y. n X x Démonstrtion (n, pr dichotomie) Ici ussi, on suppose pour simplifier que : f() f() et on pose : 0 = et 0 =. À prtir de l intervlle[ 0, 0 ]=[, ], il s git de construire pr récurrence de nouveux intervlles intéressnts plus petits[ 1, 1 ],[, ],... Plus précisément, soit n. Supposons qu on it déjà construit des réels 0,..., n, 0,..., n pour lesquels : (i) = 0... n, n... 0 = et pour tout k 0, n : k k = k, (ii) pour tout k 0, n : f( k ) y f( k ). On définit lors u rng n+1 les réels n+1 et n+1 de l mnière suivnte : n+1 = n et n+1 = n+ n n + n si f y n+1 = n+ n n + n et n+1 = n si f < y. Je vous lisse démontrer que ces réels n+1 et n+1 stisfont les ssertions (i) et (ii) u rng n+1 fites-le! Les suites( n ) n et( n ) n insi construites sont finlement djcentes d près (i), donc possèdent une ite finie commune x [, ]. Or si nous pssons à l ite dns (ii), l crctéristion séquentielle de l continuité montre que : f(x) y f(x), i.e. que. 5
6 Christophe Bertult Mthémtiques en MPSI f() y f() = 0 x Le réel x construit pr dichotomie 0 = L version du TVI énoncée ci-dessous est une nouveuté pour vous mis pourtnt ussi importnte que l précédente. Théorème (Théorème des vleurs intermédiires, version «imge d un intervlle») L imge d un INTERVALLE pr une fonction continue est un INTERVALLE. ATTENTION! Si I est un INTERVALLE et f : I une fonction continue, cette version nouvelle du TVI ffirme que f(i) est églement un INTERVALLE, mis ps que I et f(i) sont de même nture. Il se peut que I soit ouvert et f(i) un segment, ou ien que I soit semi-ouvert et f(i) ouvert, etc. Ps un intervlle f(i) f(i) Un intervlle I I ouvert, f(i) fermé. I I semi-ouvert, f(i) ouvert. Démonstrtion Soient I un INTERVALLE et f (I,). Pour montrer que f(i) est un intervlle, donnonsnous u, v f(i) vec u v et y [u, v]. Il s git de montrer que y f(i). Ce qui est sûr, c est que u= f() et v= f() pour certins, I, l version précédente du TVI montre donc que pour un certin x compris entre et :. En prticulier : x I cr I est un intervlle, et enfin : f(i). Théorème (TVI strictement monotone) Soient, vec <. (i) Soit f :[, ] une fonction CONTINUE et STRICTEMENT CROISSANTE. Alors f est ijective de[, ] sur f(), f(). (ii) Soit f :[, [ une fonction CONTINUE et STRICTEMENT DÉCROISSANTE. Alors f est ijective de[, [ sur f, f(). (iii) Soit f :], [ une fonction CONTINUE et STRICTEMENT CROISSANTE. Alors f est ijective de], [ sur f, f. f() (i) f() (ii) f (iii) f() f f Il existe ien sûr d utres versions du théorème selon que f est croissnte ou décroissnte et définie ou non en et, vec éventuellement = et =+. Démonstrtion Dns le cs où f est strictement croissnte sur[, [, f est ijective de[, [ sur son imge f [, [ mis -t-on ien : f [, [ = f(), f? En tout cs, d près le TVI, f [, [ est un intervlle. Comme f() f [, [ et comme f() minore f [, [ pr croissnce de f : f()=min f [, [. 6
7 Christophe Bertult Mthémtiques en MPSI Ensuite, d près le théorème de l ite monotone : f = sup f [, [, donc f [, [ est l un des f f [, [? Il existerit dns ce cs x [, [ f, et ussitôt f serit constnte égle à f sur[x, [, ce qui contredirit l STRICTE intervlles f(), f ou f(), f. Peut-on voir : tel que f(x)= croissnce de f. Puisque donc f / f [, [ : f [, [ = f(), f..3 LE THÉORÈME DES BORNES ATTEINTES Théorème (Théorème des ornes tteintes) Toute fonction continue sur un SEGMENT y est ornée et tteint ses ornes. Autre version : L imge d un SEGMENT pr une fonction continue est un SEGMENT. Expliction Nous vons vu que l continuité ne préserve ps l forme des intervlles en générl, mis en tout cs une chose est sûre, un segment est toujours trnsformé en un segment. ATTENTION! Sur un intervlle orné qui n est ps un segment, une fonction continue n ucune rison d être ornée en générl. Pensez à l fonction tngente sur π,π. y=f(x) Démonstrtion Soient, vec et f [, ],. D près le TVI, f [, ] est un intervlle. Nous montrerons seulement que f possède un mximum pour un minimum, remplcer f pr f. L propriété de l orne supérieure DANS nous utorise à poser : s=sup f [, ] vec peut-être s=+. Nous svons qu s est l ite d une suite d éléments de f [, ]. Nous pouvons donc nous donner une suite(x n ) n d éléments de[, ] pour lquelle : f(x n)=s. n + Si(x n ) n étit convergente, disons de ite x [, ], on pourrit ussitôt ffirmer que f(x)=s pr continuité, ce qui montrerit que s et donc que f est mjorée mis même mieux, que : s=mx f [, ]. Le prolème, c est que(x n ) n n ucune rison d être convergente. Si jmis f tteint un mximum en deux points u et v distincts, on peut très ien imginer que les x n sont tntôt utour de u, tntôt utour de v. Il fudrit pouvoir forcer les x n à s ccumuler tous utour de u ou tous utour de v mis comment fire? Bolzno-Weierstrss évidemment! L suite(x n ) n étnt ornée, elle possède une suite extrite x ϕ(n) n convergente, disons de ite x [, ]. Pr continuité de f et d près le théorème des suites extrites : f(x)= f x ϕ(n) = s, donc d une prt s ce qui montre que f est mjorée mis d utre prt : n + s=mx f [, ]. L fonction x f x ln x possède un minimum sur]0,1]. En effet On pourrit ien sûr étudier les vritions de f, mis le théorème des ornes tteintes permet de l éviter. Prolongée pr continuité en 0 pr l vleur 0, f est continue donc possède un minimum sur le SEGMENT [0, 1]. Ce minimum est en fit tteint sur]0, 1] cr f y est strictement négtive et f(0) = 0. Toute fonction continue périodique définie surtout entier est ornée. En effet Soient T> 0 et f (,) T-périodique. L fonction f est ornée sur[0, T] d près le théorème des ornes tteintes, donc il existe K 0 tel que pour tout x [0, T] : f(x) K. En retour, pour tout x, x x puisque : T 1< x x T T, lors : 0 x T< T, et donc : f(x) = f x K. x T T T Cel montre ien que f est ornée sur tout. 7
8 Christophe Bertult Mthémtiques en MPSI.4 CONTINUITÉ D UNE RÉCIPROQUE Nous vons déjà rencontré ce théorème u chpitre «Rppels et compléments sur les fonctions» en version light. Nous en donnons à présent l version intégrle vec démonstrtion. Théorème (Continuité d une réciproque) Soient I un INTERVALLE et f (I,). On note J l intervlle f(i). Les ssertions suivntes sont équivlentes : (i) f est strictement monotone sur I. (ii) f injective sur I donc ijective de I sur J. Dns ces conditions, f 1 est continue et strictement monotone de même sens de vrition que f sur J. Expliction Les grphes de f et f 1 sont symétriques l un de l utre pr rpport à l droite d éqution y=x. Si le grphe de f peut être trcé sns qu on it à lever le cryon, comment le grphe de f 1 ne le serit-il ps? y=x ATTENTION! Le moindre point de discontinuité ruine l vlidité de l impliction «Injective = Strictement monotone». Fonction injective, NON monotone NON continue. y= f 1 (x) Démonstrtion Pour l équivlence des ssertions (i) et (ii), nous svons déjà que (i) implique (ii) sns hypothèse de continuité. Pour l réciproque, risonnons pr contrposition en supposnt que f n est ps strictement monotone. L fonction f n est lors ni croissnte ni décroissnte, donc pour certins x, y, x, y I : x< y et f(x)> f(y) d une prt, et : x < y et f(x )< f(y ) d utre prt. Remrquons ensuite que pour toutλ [0,1], le réel(1 λ)x+λx est compris entre x et x, donc pprtient à I PUISQUE I EST UN INTERVALLE, et il en v de même du réel(1 λ)y+λy. Nous pouvons insi noterϕ l fonction continueλ f (1 λ)x+λx f (1 λ)y+λy de[0,1] dns. Comme : ϕ(0)= f(x) f(y)>0 et ϕ(1)= f(x ) f(y )<0, ϕ(λ 0 )=0pour un certinλ 0 ]0,1[ d près le TVI, i.e. : f (1 λ 0 )x+λ 0 x = f (1 λ 0 )y+λ 0 y. Cette églité montre comme voulu que f n est ps injective cr pr illeurs : (1 λ 0 )x+λ 0 x (1 λ 0 )y+λ 0 y dns le cs contrire, on urit : (1 λ 0 )(x y) =λ 0 (y x ). }{{} <0 }{{} >0 Supposons à présent f strictement monotone sur I pr exemple strictement croissnte. Alors f rélise une ijection de I sur son imge J un intervlle d près le TVI et f 1 : J I est croissnte sur J. Soit J. Sous l hypothèse que f 1 est définie u voisinge de à guche, nous montrerons seulement que f 1 est continue à guche en même trvil à droite. D près le théorème de l ite monotone, l ite f 1 (y) existe, notons-ll. Comme f(x)= f(l) pr continuité de f enl, lors : y x l f f 1 (y) = f(l) pr composition, i.e. f(l)=, et donc enfin : y f 1 =l= f 1 (). En déut d nnée, l existence des fonctions rcsinus, rccosinus et rctngente découlé du TVI strictement monotone et leur continuité du théorème de continuité d une réciproque. L preuve de continuité de f 1 peut être dptée à l recherche des ites ux ornes d une réciproque. Voyons cel sur un exemple. Ingrédient mjeur le théorème de l ite monotone. Soit f ( +,). On suppose que f est strictement croissnte sur + et que : f=l. Alors f est + ijective de + sur[0,l[ et : f 1 =+. l En effet Le TVI strictement monotone grntit l ijectivité de f de + sur[0,l[. Ensuite, f 1 étnt croissnte, le théorème de l ite monotone nous ssure l existence de l ite f 1 (y), notons-l L. Que vut L? Pr y l composition : f 1 f(x) x + L, mis pr illeurs : f 1 f(x) = x x + +, donc L=+. 8
Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions
Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mthémtiques nnée 2009-2010 Chpitre 2 Le prolème de l unicité des solutions 1 Le prolème et quelques réponses : 1.1 Un exemple Montrer que l éqution différentielle :
Plus en détailSynthèse de cours (Terminale S) Calcul intégral
Synthèse de cours (Terminle S) Clcul intégrl Intégrle d une onction continue positive sur un intervlle [;] Dns cette première prtie, on considère une onction continue positive sur un intervlle [ ; ] (
Plus en détailLICENCE DE MATHÉMATIQUES DEUXIÈME ANNÉE. Unité d enseignement LCMA 4U11 ANALYSE 3. Françoise GEANDIER
LICENCE DE MATHÉMATIQUES DEUXIÈME ANNÉE Unité d enseignement LCMA 4U ANALYSE 3 Frnçoise GEANDIER Université Henri Poincré Nncy I Déprtement de Mthémtiques . Tble des mtières I Séries numériques. Séries
Plus en détailsemestre 3 des Licences MISM annnée universitaire 2004-2005
MATHÉMATIQUES 3 semestre 3 des Licences MISM nnnée universitire 24-25 Driss BOULARAS 2 Tble des mtières Rppels 5. Ensembles et opértions sur les ensembles.................. 5.. Prties d un ensemble.........................
Plus en détailUniversité Paris-Dauphine DUMI2E. UFR Mathématiques de la décision. Notes de cours. Analyse 2. Filippo SANTAMBROGIO
Université Pris-Duphine DUMI2E UFR Mthémtiques de l décision Notes de cours Anlyse 2 Filippo SANTAMBROGIO Année 2008 2 Tble des mtières 1 Optimistion de fonctions continues et dérivbles 5 1.1 Continuité........................................
Plus en détailThéorème de Poincaré - Formule de Green-Riemann
Chpitre 11 Théorème de Poincré - Formule de Green-Riemnn Ce chpitre s inscrit dns l continuité du précédent. On vu à l proposition 1.16 que les formes différentielles sont bien plus grébles à mnipuler
Plus en détailCorrection de l épreuve CCP 2001 PSI Maths 2 PREMIÈRE PARTIE ) (
Correction de l épreuve CCP PSI Mths PREMIÈRE PARTIE I- Soit t u voisinge de, t Alors ϕt t s = ϕt ρt s ρs Pr hypothèse, l fonction ϕt ϕt est lorsque t, il en est donc de même de ρt s ρt s ρs cr ρ s est
Plus en détailCours d Analyse IV Suites et Séries de fonctions
Université Clude Bernrd, Lyon I Licence Sciences, Technologies & Snté 43, boulevrd 11 novembre 1918 Spécilité Mthémtiques 69622 Villeurbnne cedex, Frnce L. Pujo-Menjouet pujo@mth.univ-lyon1.fr Cours d
Plus en détailCOURS D ANALYSE. Licence d Informatique, première. Laurent Michel
COURS D ANALYSE Licence d Informtique, première nnée Lurent Michel Printemps 2010 2 Tble des mtières 1 Éléments de logique 5 1.1 Fbriquer des énoncés........................ 5 1.1.1 Enoncés élémentires.....................
Plus en détailImage d un intervalle par une fonction continue
DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction
Plus en détailTechniques d analyse de circuits
Chpitre 3 Tehniques d nlyse de iruits Ce hpitre présente différentes méthodes d nlyse de iruits. Ces méthodes permettent de simplifier l nlyse de iruits ontennt plusieurs éléments. Bien qu on peut résoudre
Plus en détailTout ce qu il faut savoir en math
Tout ce qu il fut svoir en mth 1 Pourcentge Prendre un pourcentge t % d un quntité : t Clculer le pourcentge d une quntité pr rpport à une quntité b : Le coefficient multiplicteur CM pour une ugmenttion
Plus en détailIntégrale et primitives
Chpitre 5 Intégrle et primitives 5. Ojetif On herhe dns e hpitre à onstruire l opérteur réiproue de l opérteur de dérivtion. Les deux uestions suivntes sont lors nturelles. Question : Soit f une pplition
Plus en détailChapitre 11 : L inductance
Chpitre : inductnce Exercices E. On donne A πr 4π 4 metn N 8 spires/m. () Selon l exemple., µ n A 4π 7 (8) 4π 4 (,5) 5 µh (b) À prtir de l éqution.4, on trouve ξ ξ 4 3 5 6 6,3 A/s E. On donne A πr,5π 4
Plus en détailANALYSE : FONCTIONS D UNE VARIABLE RÉELLE
Jen-Pierre Dedieu, Jen-Pierre Rymond ANALYSE : FONCTIONS D UNE VARIABLE RÉELLE Institut de Mthémtiques Université Pul Sbtier 31062 Toulouse cedex 09 jen-pierre.dedieu@mth.univ-toulouse.fr jen-pierre.rymond@mth.univ-toulouse.fr
Plus en détailSTI2D Logique binaire SIN. L' Algèbre de BOOLE
L' Algère de BOOLE L'lgère de Boole est l prtie des mthémtiques, de l logique et de l'électronique qui s'intéresse ux opértions et ux fonctions sur les vriles logiques. Le nom provient de George Boole.
Plus en détailLimites finies en un point
8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,
Plus en détailChapitre 1 : Fonctions analytiques - introduction
2e semestre 2/ UE 4 U : Abrégé de cours Anlyse 3: fonctions nlytiques Les notes suivntes, disponibles à l dresse http://www.iecn.u-nncy.fr/ bertrm/, contiennent les définitions et les résultts principux
Plus en détailSéquence 8. Probabilité : lois à densité. Sommaire
Séquence 8 Proilité : lois à densité Sommire. Prérequis 2. Lois de proilité à densité sur un intervlle 3. Lois uniformes 4. Lois exponentielles 5. Synthèse de l séquence Dns cette séquence, on introduit
Plus en détailChapitre VI Contraintes holonomiques
55 Chpitre VI Contrintes holonomiques Les contrintes isopérimétriques vues u chpitre précéent ne sont qu un eemple prticulier e contrintes sur les fonctions y e notre espce e fonctions missibles. Dns ce
Plus en détailLicence M.A.S.S. Cours d Analyse S4
Université Pris I, Pnthéon - Sorbonne Licence MASS Cours d Anlyse S4 Jen-Mrc Brdet (Université Pris 1, SAMM) UFR 27 et Equipe SAMM (Sttistique, Anlyse et Modélistion Multidisiplinire) Université Pnthéon-Sorbonne,
Plus en détailANALYSE NUMERIQUE NON-LINEAIRE
Université de Metz Licence de Mthémtiques - 3ème nnée 1er semestre ANALYSE NUMERIQUE NON-LINEAIRE pr Rlph Chill Lbortoire de Mthémtiques et Applictions de Metz Année 010/11 1 Tble des mtières Chpitre
Plus en détailChapitre 2 Le problème de l unicité des solutions
Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)
Plus en détailNotes de révision : Automates et langages
Préprtion à l grégtion de mthémtiques 2011 2012 Notes de révision : Automtes et lngges Benjmin MONMEGE et Sylvin SCHMITZ LSV, ENS Cchn & CNRS Version du 24 octore 2011 (r66m) CC Cretive Commons y-nc-s
Plus en détailContinuité d une fonction de plusieurs variables
Chapitre 2 Continuité d une fonction de plusieurs variables Maintenant qu on a défini la notion de limite pour des suites dans R n, la notion de continuité s étend sans problème à des fonctions de plusieurs
Plus en détailContinuité en un point
DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à
Plus en détailLANGAGES - GRAMMAIRES - AUTOMATES
LANGAGES - GRAMMAIRES - AUTOMATES Mrie-Pule Muller Version du 14 juillet 2005 Ce cours présente et met en oeuvre quelques méthodes mthémtiques pour l informtique théorique. Ces notions de bse pourront
Plus en détailDe même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que
Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer
Plus en détailTurbine hydraulique Girard simplifiée pour faibles et très faibles puissances
Turbine hydrulique Girrd simplifiée pour fibles et très fibles puissnces Prof. Ing. Zoltàn Hosszuréty, DrSc. Professeur à l'université technique de Kosice Les sites hydruliques disposnt de fibles débits
Plus en détail* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours
Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****
Plus en détailLeçon 01 Exercices d'entraînement
Leçon 01 Exercices d'entraînement Exercice 1 Etudier la convergence des suites ci-dessous définies par leur terme général: 1)u n = 2n3-5n + 1 n 2 + 3 2)u n = 2n2-7n - 5 -n 5-1 4)u n = lnn2 n+1 5)u n =
Plus en détailInfluence du milieu d étude sur l activité (suite) Inhibition et activation
Influence du milieu d étude sur l ctivité (suite) Inhibition et ctivtion Influence de l tempérture Influence du ph 1 Influence de l tempérture Si on chuffe une préprtion enzymtique, l ctivité ugmente jusqu
Plus en détailChapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque
Universités Paris 6 et Paris 7 M1 MEEF Analyse (UE 3) 2013-2014 Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque 1 Fonctions intégrables Définition 1 Soit I R un intervalle et soit f : I R + une fonction
Plus en détailStatuts ASF Association Suisse Feldenkrais
Sttuts ASF Assocition Suisse Feldenkris Contenu Pge I. Nom, siège, ojectif et missions 1 Nom et siège 2 2 Ojectif 2 3 Missions 2 II. Memres 4 Modes d ffilition 3 5 Droits et oligtions des memres 3 6 Adhésion
Plus en détail/HVV\VWqPHVFRPELQDWRLUHV
/HVV\VWqPHVFRPELQDWRLUHV I. Définition On ppelle système combintoire tout système numérique dont les sorties sont exclusivement définies à prtir des vribles d entrée (Figure ). = f(x, x 2,,, x n ) x x
Plus en détailAUTOUR D UN MÉMOIRE INÉDIT : LA CONTRIBUTION D HERMITE AU DÉVELOPPEMENT DE LA THÉORIE DES FONCTIONS ELLIPTIQUES. Bruno BELHOSTE (*)
Revue d histoire des mthémtiques, 2 (1996), p. 1 66. AUTOUR D UN MÉMOIRE INÉDIT : LA CONTRIBUTION D HERMITE AU DÉVELOPPEMENT DE LA THÉORIE DES FONCTIONS ELLIPTIQUES Bruno BELHOSTE (*) RÉSUMÉ. Dns cet rticle,
Plus en détail3- Les taux d'intérêt
3- Les tux d'intérêt Mishkin (2007), Monnie, Bnque et mrchés finnciers, Person Eduction, ch. 4 et 6 Vernimmen (2005), Finnce d'entreprise, Dlloz, ch. 20 à 22 1- Mesurer les tux d'intérêt comprer les différents
Plus en détailAmphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues
Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Département de Mathématiques École polytechnique Remise en forme mathématique 2013 Suite de Cauchy Soit (X, d) un espace métrique. Une suite
Plus en détailL'algèbre de BOOLE ou algèbre logique est l'algèbre définie pour des variables ne pouvant prendre que deux états.
ciences Industrielles ystèmes comintoires Ppnicol Roert Lycée Jcques Amyot I - YTEME COMBINATOIRE A. Algère de Boole. Vriles logiques: Un signl réel est une grndeur physique en générl continue, on ssocie
Plus en détailChapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme
Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet
Plus en détailPartie 4 : La monnaie et l'inflation
Prtie 4 : L monnie et l'infltion Enseignnt A. Direr Licence 2, 1er semestre 2008-9 Université Pierre Mendès Frnce Cours de mcroéconomie suite 4.1 Introduction Nous vons vu dns l prtie introductive que
Plus en détailExercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer
Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy
Plus en détailContinuité et dérivabilité d une fonction
DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité
Plus en détailI. Polynômes de Tchebychev
Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire
Plus en détailDualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies
Chapitre 6 Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Nous allons maintenant revenir sur les espaces L p du Chapitre 4, à la lumière de certains résultats du Chapitre 5. Sauf mention
Plus en détail3 Approximation de solutions d équations
3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle
Plus en détail- Phénoméne aérospatial non identifié ( 0.V.N.I )
ENQUETE PRELIMINAIRE ANALYSE ET REFEREWCES : Phénoméne érosptil non identifié ( 0VNI ) B8E 25400 DEF/GEND/OE/DOlRENS du 28/9/1992 Nous soussigné : M D L chef J S, OPJ djoint u commndnt de l brigde en résidence
Plus en détailExo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs
Eo7 Limites de fonctions Théorie Eercice Montrer que toute fonction périodique et non constante n admet pas de ite en + Montrer que toute fonction croissante et majorée admet une ite finie en + Indication
Plus en détailToyota Assurances Toujours la meilleure solution
Toyot Assurnces Toujours l meilleure solution De quelle ssurnce vez-vous besoin? Vous roulez déjà en Toyot ou vous ttendez s livrison. Votre voiture est neuve ou d occsion. Vous vlez les kilomètres ou
Plus en détailFonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre
IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables
Plus en détailDérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema.
Chapitre 5 Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. On s intéresse dans ce chapitre aux dérivées d ordre ou plus d une fonction de plusieurs variables. Comme pour une fonction d une
Plus en détailSuites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites
Suites numériques 4 1 Autres recettes pour calculer les limites La propriété suivante permet de calculer certaines limites comme on verra dans les exemples qui suivent. Propriété 1. Si u n l et fx) est
Plus en détailUniversité Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications
Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010 Applications 1 Introduction Une fonction f (plus précisément, une fonction réelle d une variable réelle) est une règle qui associe à tout réel x au
Plus en détailPremière partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015
Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k
Plus en détailSur certaines séries entières particulières
ACTA ARITHMETICA XCII. 2) Sur certaines séries entières particulières par Hubert Delange Orsay). Introduction. Dans un exposé à la Conférence Internationale de Théorie des Nombres organisée à Zakopane
Plus en détailModule 2 : Déterminant d une matrice
L Mth Stt Module les déterminnts M Module : Déterminnt d une mtrice Unité : Déterminnt d une mtrice x Soit une mtrice lignes et colonnes (,) c b d Pr définition, son déterminnt est le nombre réel noté
Plus en détailGuide d'utilisation Easy Interactive Tools Ver. 2
Guide d'utilistion Esy Interctive Tools Ver. 2 Guide d'utilistion Esy Interctive Tools Ver.2 Présenttion de Esy Interctive Tools 3 Crctéristiques Fonction de dessin Vous pouvez utiliser Esy Interctive
Plus en détailManSafe. pour les Utilitiés. La Protection antichute pour les Industries de l'energie. Français. TowerLatch LadderLatch
MnSfe pour les Utilitiés L Protection ntichute pour les Industries de l'energie Frnçis TowerLtch LdderLtch Les questions de protection nti-chute Les chutes de huteur sont l cuse de mortlité l plus importnte
Plus en détailThéorème du point fixe - Théorème de l inversion locale
Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion
Plus en détailCCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé
CCP PSI - 00 Mathématiques : un corrigé Première partie. Définition d une structure euclidienne sur R n [X]... B est clairement symétrique et linéaire par rapport à sa seconde variable. De plus B(P, P
Plus en détailRappels sur les suites - Algorithme
DERNIÈRE IMPRESSION LE 14 septembre 2015 à 12:36 Rappels sur les suites - Algorithme Table des matières 1 Suite : généralités 2 1.1 Déition................................. 2 1.2 Exemples de suites............................
Plus en détailProblème 1 : applications du plan affine
Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées
Plus en détailMagister en : Génie Mécanique
الجمهورية الجزاي رية الديمقراطية الشعبية République Algérienne Démocrtique et Populire وزارة التعليم العالي و البحث العلمي Ministère de l enseignement supérieur et de l recherche scientifique Université
Plus en détailExercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.
14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,
Plus en détailLa pratique institutionnelle «à plusieurs»
L prtique institutionnelle «à plusieurs» mury Cullrd Février 2013 Nicols, inquiet: «Qund je suis seul vec quelqu un, il se psse des choses» Vlentin, à propos de l institution : «Ici, y beucoup de gens,
Plus en détailLITE-FLOOR. Dalles de sol et marches d escalier. Information technique
LITE-FLOOR Dlles de sol et mrches d esclier Informtion technique Recommndtions pour le clcul et l pose de LITE-FLOOR Générlités Cette rochure reprend les règles de se à respecter pour grntir l rélistion
Plus en détailCalcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach
Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte
Plus en détailProbabilités sur un univers fini
[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 10 août 2015 Enoncés 1 Proailités sur un univers fini Evènements et langage ensemliste A quelle condition sur (a,, c, d) ]0, 1[ 4 existe-t-il une proailité P sur
Plus en détailBaccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé
Baccalauréat S ntilles-guyane 11 septembre 14 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Une entreprise de jouets en peluche souhaite commercialiser un nouveau produit et à cette fin, effectue
Plus en détailRelation d ordre. Manipulation des relations d ordre. Lycée Pierre de Fermat 2012/2013 Feuille d exercices
Lycée Pierre de Fermat 2012/2013 MPSI 1 Feuille d exercices Manipulation des relations d ordre. Relation d ordre Exercice 1. Soit E un ensemble fixé contenant au moins deux éléments. On considère la relation
Plus en détailI - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES
I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et
Plus en détailLes travaux doivent être remis sous forme papier.
Physique mathématique II Calendrier: Date Pondération/note nale Matériel couvert ExercicesSérie 1 : 25 septembre 2014 5% RH&B: Ch. 3 ExercicesSérie 2 : 23 octobre 2014 5% RH&B: Ch. 12-13 Examen 1 : 24
Plus en détailRaisonnement par récurrence Suites numériques
Chapitre 1 Raisonnement par récurrence Suites numériques Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Raisonnement par récurrence. Limite finie ou infinie d une suite.
Plus en détailCours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques
Université de Provence Topologie 2 Cours3. Applications continues et homéomorphismes 1 Rappel sur les images réciproques Soit une application f d un ensemble X vers un ensemble Y et soit une partie P de
Plus en détailIntégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé
Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.
Plus en détailComparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10
PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?
Plus en détailSuites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite
Suites numériques 3 1 Convergence et limite d une suite Nous savons que les termes de certaines suites s approchent de plus en plus d une certaine valeur quand n augmente : par exemple, les nombres u n
Plus en détailMéthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48
Méthodes de Polytech Paris-UPMC - p. 1/48 Polynôme d interpolation de Preuve et polynôme de Calcul de l erreur d interpolation Étude de la formule d erreur Autres méthodes - p. 2/48 Polynôme d interpolation
Plus en détailDéveloppements limités, équivalents et calculs de limites
Développements ités, équivalents et calculs de ites Eercice. Déterminer le développement ité en 0 à l ordre n des fonctions suivantes :. f() e (+) 3 n. g() sin() +ln(+) n 3 3. h() e sh() n 4. i() sin(
Plus en détailAlgorithmes sur les mots (séquences)
Introduction Algorithmes sur les mots (séquences) Algorithmes sur les mots (textes, séquences, chines de crctères) Nomreuses pplictions : ses de données iliogrphiques ioinformtique (séquences de iomolécules)
Plus en détailEXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)
EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat
Plus en détailGuide des bonnes pratiques
Livret 3 MINISTÈRE DE LA RÉFORME DE L'ÉTAT, DE LA DÉCENTRALISATION ET DE LA FONCTION PUBLIQUE 3 Guide des bonnes prtiques OUTILS DE LA GRH Guide des bonnes prtiques Tble des mtières 1. Introduction p.
Plus en détailI. Ensemble de définition d'une fonction
Chapitre 2 Généralités sur les fonctions Fonctions de références et fonctions associées Ce que dit le programme : Étude de fonctions Fonctions de référence x x et x x Connaître les variations de ces deux
Plus en détailSciences Industrielles Précision des systèmes asservis Papanicola Robert Lycée Jacques Amyot
Scence Indutrelle Précon de ytème erv Pncol Robert Lycée Jcque Amyot I - PRECISION DES SYSTEMES ASSERVIS A. Poton du roblème 1. Préentton On vu que le rôle d un ytème erv et de fre uvre à l orte (t) une
Plus en détailChapitre 2. Eléments pour comprendre un énoncé
Chapitre 2 Eléments pour comprendre un énoncé Ce chapitre est consacré à la compréhension d un énoncé. Pour démontrer un énoncé donné, il faut se reporter au chapitre suivant. Les tables de vérité données
Plus en détailChapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle
Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette
Plus en détailSYSTEME DE TELEPHONIE
YTEME DE TELEPHOIE LE OUVEUTE PTIE MOITEU COULEU Le système de téléphonie comporte un moniteur vec un écrn couleurs de intégré u téléphone. Cette prtie est disponile en lnc, nthrcite et Tech. TLE DE MTIEE
Plus en détailExercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes
Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)
Plus en détailConseils et astuces pour les structures de base de la Ligne D30
Conseils et stuces pour les structures de bse de l Ligne D30 Conseils et stuces pour l Ligne D30 Ligne D30 - l solution élégnte pour votre production. Rentbilité optimle et méliortion continue des séquences
Plus en détailChp. 4. Minimisation d une fonction d une variable
Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Avertissement! Dans tout ce chapître, I désigne un intervalle de IR. 4.1 Fonctions convexes d une variable Définition 9 Une fonction ϕ, partout définie
Plus en détail3. Conditionnement P (B)
Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte
Plus en détail1 Définition et premières propriétés des congruences
Université Paris 13, Institut Galilée Département de Mathématiques Licence 2ème année Informatique 2013-2014 Cours de Mathématiques pour l Informatique Des nombres aux structures Sylviane R. Schwer Leçon
Plus en détailLe canal étroit du crédit : une analyse critique des fondements théoriques
Le cnl étroit du crédit : une nlyse critique des fondements théoriques Rfl Kierzenkowski 1 CREFED Université Pris Duphine Alloctire de Recherche Avril 2001 version provisoire Résumé A l suite des trvux
Plus en détailCapes 2002 - Première épreuve
Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série
Plus en détailLOGICIEL FONCTIONNEL EMC VNX
LOGICIEL FONCTIONNEL EMC VNX Améliortion des performnces des pplictions, protection des données critiques et réduction des coûts de stockge vec les logiciels complets d EMC POINTS FORTS VNX Softwre Essentils
Plus en détailCONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures)
CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE (durée : cinq heures) Une composition portant sur la statistique. SUJET Cette épreuve est composée d un
Plus en détailCompte rendu de la validation d'un observateur cascade pour la MAS sans capteurs mécaniques sur la plate-forme d'essai de l'irccyn
Compte rendu de l vlidtion d'un oservteur cscde pour l MAS sns cpteurs mécniques sur l plte-forme d'essi de l'irccyn Mlek GHANES, Alin GLUMINEAU et Roert BOISLIVEAU Le 1 vril IRCCyN: Institut de Recherche
Plus en détailLa mesure de Lebesgue sur la droite réelle
Chapitre 1 La mesure de Lebesgue sur la droite réelle 1.1 Ensemble mesurable au sens de Lebesgue 1.1.1 Mesure extérieure Définition 1.1.1. Un intervalle est une partie convexe de R. L ensemble vide et
Plus en détailrf( 1 f(x)x dx = O. ) U concours externe de recrutement de professeurs agreg6s composition d analyse
page 8 AGREGATIN de MATHEMATIQUES: 1991 1/5 externeanalyse concours externe de recrutement de professeurs agreg6s composition d analyse NTATINS ET DGFINITINS Dans tout le problème, R+ désigne l intervalle
Plus en détail