Physique des mouvements rapides chez les plantes
|
|
- Eloi Auger
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Physique des mouvements rpides hez les plntes Yoël Forterre (1) Philippe Mrmottnt (2), Ctherine Quilliet (2) et Xvier Nolin (3) (1) Lortoire IUSTI, CNRS UMR 7343, Aix Mrseille Université, Mrseille (2) Lortoire Interdisiplinire de Physique, CNRS UMR 5588, Université de Grenole-Alpes (3) Lortoire de Physique de l Mtière Condensée, CNRS UMR 7336, Université Nie Sophi Antipolis Dépourvues de musles, ertines plntes mettent en œuvre des mouvements dont l fulgurne est omprle à elle des nimux. Nous montrons dns et rtile que euoup de es mouvements, néessités pr l reprodution ou l nutrition, ont l même se physique : une instilité ménique qui lière de l énergie élstique stokée. Deux grnds types d instilités méniques sont utilisés pr les plntes pour mplifier l vitesse de leur mouvement : les ruptures solides ou liquides (vittion) pour l propulsion des grines ou des spores de fougères, et les instilités de flmge élstique pour les pièges des plntes rnivores, telles que l Dionée ou l utriulire. Les plntes ougent, et ps seulement sous l effet du vent ou de l roissne. Certines ont mis u point u ours de leur évolution des ménismes de mouvements propres étonnmment rpides, ve des vitesses de pointe (~ 1 m/s) et surtout des élértions (milliers de g) supérieures à e qu on peut renontrer dns le monde niml. Ces mouvements rpides, de nture qusi explosive, sont générlement ssoiés à des fontions importntes omme l reprodution (propulsion de pollen hez ertines orhidées, mouvements explosifs de dispersion de grines), l défense ontre des prédteurs (repliement du Mimos Pudi) ou l nutrition (pièges des plntes rnivores). Ils fsinent les sientifiques depuis les oservtions de Linné et Drwin, et ontinuent à générer des questions sur l vitesse mximle de proessus physiologiques importnts omme le trnsport d eu et d ions à trvers les memrnes ellulires, l modifition des propriétés méniques de l proi ellulire ou les signux ssoiés à l méno-pereption (Forterre, 213). Dns et rtile, nous exposons l physique des ingénieux ménismes utilisés pr les plntes pour se mouvoir, sns l ide d uun musle. À l origine des mouvements : osmose et évportion Pour omprendre omment une plnte peut produire des mouvements, il est néessire de fire une rève plongée dns s struture intime. Une différene fondmentle entre les ellules nimles et végétles est que es dernières sont entourées d une proi rigide, onstituée priniplement de ellulose. Cette proi permet ux ellules végétles de soutenir une grnde pression d eu interne, ppelée pression de turgesene. Une pression de turgesene de l ordre de 4 à 8 rs est hituelle dns les ellules de plntes ien hydrtées, et peut même tteindre jusqu à 4 rs (4 fois l pression tmosphérique!) dns ertines ellules spéilisées. L rigidité des ellules végétles leur permet à l inverse, dns ertines situtions, de soutenir des pressions internes d eu négtives (e qui signifie que le fluide, u lieu de pousser, tire les prois vers l intérieur pr le iis de ses fores ohésives, voir endré 1). L exemple le plus onnu est l sève des rres, qui irule sous tension dns les visseux onduteurs ve une pression négtive pouvnt tteindre -1 rs. Physiquement, l origine de es vleurs extrêmes de pressions provient de phénomènes d osmose ou d évportion (voir endré 2). Ces flux d eu entre l plnte et l extérieur gonflent ou dégonflent les ellules de l plnte. Il en résulte une pression de turgesene, qui entrîne un mouvement ménique à l éhelle mrosopique. Certins de es mouvements orrespondent à une déformtion irréversile de l proi des ellules, omme les mouvements de roissne pr rpport à l grvité (fig. 1). D utres sont ssoiés à une déformtion réversile, omme le repliement des feuilles de l plnte sensitive Mimos Pudi induit pr osmose (fig. 1), ou l ouverture et l fermeture des éilles de pommes de pin sous l effet de hngement d humidité de l ir (fig. 1). 4 Artile disponile sur le site ou
2 4Imges de l physique Mihl Rueš. Pièges de l utriulri ure. 4Pression négtive et vittion endré 1 Autnt l pression d un gz est forément positive, utnt elle d un liquide peut être négtive, à ondition que l on s érte de l étt d équilire thermodynmique. Considérons l éqution d étt d une mole de fluide dérit pr l éqution de Vn der Wls : P = [RT/(V-)]-(/V 2 ), où P est l pression, V le volume, R l onstnte des gz prfits et T l tempérture. Les prmètres et sont reliés ux intertions entre moléules et représentent un ért ux gz prfits. En trçnt les isothermes (fig. E1), on trouve que l pression peut devenir nettement négtive dns une ertine gmme de volumes. L onstrution de Mxwell permet de déterminer les pliers entre liquide et vpeur : l pression, toujours positive, y vut P vp (T) et orrespond à l étt d équilire (pointillés sur l figure). En prtnt du liquide, on peut ependnt diminuer l pression à des vleurs inférieures à P vp et même à, tnt qu uune ulle de vpeur n pprît. Les moléules du liquide s éloignent légèrement les unes des utres et, tels des ressorts, elles résistent en tirnt les prois du réipient u lieu de les pousser (fig. E1). C est l ohésion des moléules entre elles et ve les prois qui permet d exerer ette pression négtive, représentée pr le terme (/V 2 ). Les pressions négtives oservées dns de l eu peuvent tteindre plusieurs entines de fois l pression tmosphérique. Ces étts persistent tnt qu uun germe ou défut ne vient provoquer l nulétion d une ulle. Cel néessite de fournir de l énergie pour dépsser une rrière liée à l tension de surfe entre l vpeur et le liquide. L ompétition entre énergie de surfe et énergie de volume implique que seules les ulles ve des ryons supérieurs u nm peuvent roître. Une fois nuléée, une telle ulle de vittion roît violemment, ve un temps rtéristique de l ordre de l miroseonde, jusqu à e que l on retrouve l équilire thermodynmique entre liquide et vpeur (fig. E1). P Liquide Métstle P vp Vpeur V Liquide sous tension Liquide et vpeur en équilire Bulle E1. () Isotherme dns le digrmme P-V d un fl uide réel (leu) ; vert : zone métstle ; pointillés : équilire liquide-vpeur. () Un liquide peut soutenir des pressions négtives (tension), grâe ux fores d intertion ttrtives entre moléules (fl èhes rouges). () L pprition d une ulle relâhe es tensions. 4Osmose, évportion et pression de turgesene hez les plntes Les phénomènes d osmose et d évportion sont ruiux pour ien omprendre l origine des grndes gmmes de pression renontrées dns les ellules végétles. Comme toute ellule, l ellule végétle est entourée d une memrne perméle à l eu mis imperméle à ertins solutés présents dns l ellule (sels, sures). D un point de vue entropique, es solutés herhent à ouper le plus d espe possile ; ils ont don tendne à «pomper» l eu pure qui se trouve à l extérieur de l ellule, de l utre ôté de l memrne semi-perméle, jusqu à e que les potentiels himiques de l eu de prt et d utre de l memrne soient égux. À l équilire, il existe lors dns l ellule une surpression P = RT égle à l pression osmotique, où est l onentrtion en soluté dns l ellule. Pour une onentrtion de,2 mol. l -1, on trouve que l surpression dns l ellule (l pression de turgesene) est de 5 rs, une vleur typique des ellules végétles. Le phénomène opposé se produit lorsqu une ellule est en ontt ve l ir. Le potentiel himique de l eu dns l ir est en générl euoup plus s que dns l ellule, e qui signifie que l eu s évpore de l ellule. L équilire n est tteint que s il existe une dépression dns l ellule égle à : P = (RT/V w ) ln[h] <, où V w est le volume molire prtiel de l eu liquide, et h le tux d humidité reltive dns l ir. Pour une humidité reltive de 9 %, ette dépression d équilire vut -14 rs! L eu est lors sous une forte tension et dns un étt métstle, e qui peut donner lieu à de l vittion (voir endré 1). endré 2 5
3 Limite physique des mouvements purement hydruliques : le temps poroélstique Les mouvements des plntes, mlgré leur diversité, ont don tous le même point de déprt : un trnsport d eu piloté pr osmose ou pr évportion. Ce ménisme ommun impose une ontrinte physique forte : l vitesse d un mouvement sé uniquement sur un éhnge d eu est néessirement limitée pr le temps de trnsport de l eu à trvers le tissu. On peut montrer que le trnsport de l eu à trvers un tissu poreux et élstique omme le tissu végétl est un proessus diffusif, qui opère sur un temps τ p = L²/D, où L est l distne de trnsport et D un oeffiient de diffusion effetif qui tient ompte des propriétés élstiques et hydruliques du milieu. d e f g Temps du mouvement τ(s) MOUVEMENTS HYDRAULIQUES roissne évportion osmose (g) vittion 1-5 Le temps τ p, ppelé temps poro élstique, fixe don l vitesse mximle des mouvements sés uniquement sur le trnsport d eu hez les plntes. Pour illustrer ette idée, nous vons tré sur l figure 1 l durée τ de plusieurs mouvements du règne végétl en fontion de l tille typique de leur tissu en mouvement. On onstte que l durée des mouvements ssoiés à l roissne (fig. 1) ou de eux liés à un hngement d humidité de l ir mint (fig. 1), se trouvent u-dessus de l frontière τ = τ p, e qui est omptile ve leur nture purement «hydrulique». C est églement le s du repliement des feuilles du Mimos Pudi (fig. 1). Bien que e mouvement soit euoup plus rpide que les préédents (de l ordre de l seonde), il reste omptile ve un trnsport d eu r il opère sur une distne euoup plus petite. () (d) flmge élstique (e) 1-4 () 1-3 () INSTABILITÉS MÉCANIQUES frture (f) Épisseur du tissu L(m) PHYSIQUEMENT IMPOSSIBLE 1. Clssifition physique des mouvements hez les plntes en fontion de leur durée τ et de l tille typique L sur lquelle opère le mouvement (d près Skotheim et Mhdevn, 25). L frontière τ = τ p (trit vert) donne le temps poroélstique (le mouvement hydrulique le plus rpide possile) en prennt un oeffi ient de diffusion moyen pour l eu dns les tissus végétux D ~ 1-8 m 2 s -1. L frontière τ = τ i (trit ornge) donne le temps inertiel (le mouvement élstique le plus rpide possile) en prennt une densité ρ = 1 kg m -3 et un module de Young E = 1 MP. () Mouvement de roissne en réponse à l grvité. () Mouvement hygrosopique des éilles de l pomme de pin. () Repliement des feuilles du Mimos Pudi pr osmose. (d) Plnte rnivore Dionée. (e) Plnte rnivore utriulire. (f) Propulsion de grines hez le onomre d âne (Ellium elterium). (g) Mouvement de tpulte des spores de fougère Comment ugmenter l vitesse des mouvements : instilités méniques Si les végétux s ppuyient uniquement sur le trnsport d eu pour ouger, ils ne pourrient ps produire des mouvements sur une éhelle de temps plus petite que elle donnée pr le temps poroélstique. Pourtnt, l figure 1 montre que de nomreuses plntes frnhissent lrgement ette limite hydrodynmique et rivlisent ve les plus rpides mouvements renontrés hez le vivnt. Comment font es hmpions du règne végétl pour tteindre de telles vitesses? Nous llons voir que leur strtégie ommune est d utiliser une instilité ménique, est-à-dire l liértion rpide d énergie élstique u-delà d un ertin seuil. Deux grnds types d instilités méniques sont utilisés pr les plntes pour produire des mouvements rpides : les instilités de flmge élstique pour les pièges des plntes rnivores telles que l Dionée ou l utriulire, et les ruptures solides ou liquides (vittion) pour l propulsion des grines ou des spores de fougères. Dns l suite de l rtile, nous disutons es deux grndes lsses de ménismes. Instilité de fl mge élstique : les plntes rnivores Dionée et utriulire L plnte rnivore Dionée (Dione musipul) qulifiée de «merveille de l nture» pr Drwin présente l un des mouvements rpides les plus onnus du règne végétl. Son piège est onstitué de deux loes tthés à leur se pour former une sorte de mâhoire (fig. 2). L fe interne de hque loe ontient des poils méno-sensiles. Lorsque es poils sont touhés pr l insete, un signl életrique est généré. Le piège se ferme lors en quelques dixièmes de seondes, e qui est trop rpide pour être expliqué uniquement pr un trnsport d eu (fig. 1). L étude de l géométrie et de l dynmique de fermeture du piège permis de montrer que l Dionée utilise une instilité élstique pour mplifier s vitesse de fermeture. Les loes du piège ont en effet une géométrie de oque mine, omés vers l extérieur dns l étt ouvert et omés vers l intérieur dns l étt fermé (fig. 2,). Lorsque le piège est délenhé, les loes essient de se ourer vers l intérieur en hngent 6
4 tivement leur ourure nturelle pr un ménisme osmotique ou de roissne rpide enore ml ompris. Cependnt, en rison de l forme de oque des loes, e hngement de ourure néessite le frnhissement d une rrière d énergie élstique r l déformtion d une oque mine est très oûteuse d un point de vue énergétique (voir endré 3). De l énergie élstique s umule don dns le système jusqu à e que l rrière élstique soit frnhie. Les loes «flment» lors rutlement vers l intérieur, refermnt le piège utour de s proie. Le même type d instilité été réemment dévoilé hez une utre plnte rnivore : l utriulire. Moins onnue que l Dionée, l utriulire (du genre Utriulri) est pourtnt présente dns les mris de l pluprt des ontinents. Ses pièges à suion sont d une sophistition remrqule. Chque piège est une petite outre élstique, qui se met lentement en dépression sous l tion de glndes qui pompent l eu vers l extérieur (fig. 2d). Il fut environ une heure pour «rmer» insi le piège. Le piège est muni d une porte flexile, initilement fermée, sur lquelle sont fixés des poils sensitifs. Le délenhement de l suion est rélisé en un temps reord d une milliseonde, grâe à un ménisme d instilité élstique similire à elui de l Dionée. En effet, tout omme les loes de l Dionée, l porte de l utriulire est une oque élstique. Initilement omée vers l extérieur, elle résiste à l différene de pression. Le touher d un poil sensitif diminue ette résistne, sns doute suite à l propgtion d un signl életrique : le flmge élstique de l porte se délenhe, e qui inverse omplètement l forme de l porte et l ouvre vers l intérieur (fig. 2e,f). L eu environnnte est rpidement spirée, ve une élértion de 6 g, enrihie de petits nimux qui ne peuvent nger ontre e ournt (fig. 2d). Instilité de vittion : l propulsion des spores de fougères Si des mouvements rpides peuvent servir à l nutrition (Dionée et utriulire), euoup sont utiles à l reprodution et ssurent l propulsion et l éjetion de grines (voir pr exemple le Conomre d âne, fig. 1f), de pollen ou de spores. Prmi eux-là, l un des plus élégnts est sns doute le tpultge des spores de fougères (fig. 3). Chez l pluprt des fou- d niml,5 mm 1 m t =,4 s 4Instilité de flmge d une oque mine élstique L instilité d une oque mine élstique est l rhétype d une instilité ménique provennt d une ontrinte purement géométrique. Cet ojet possède deux positions d énergie lole minimle : l oque ourée d un ôté ou de l utre (fig. E2). Pour psser de l une à l utre, il est néessire de frnhir une position intermédiire dns lquelle l oque est presque plne. Or, on sit depuis les trvux du mthémtiien F. Guss qu il est impossile de trnsformer une surfe sphérique en une surfe plne sns hnger son ire. Ce hngement d ire est très oûteux du point de vue de l énergie élstique et entrîne l existene d une rrière d énergie. Ainsi, lorsque l on essie de retourner une oque mine, elle-i préfère résister dns un premier temps, e qui se trduit générlement pr des modifitions d ire loles et peu pereptiles qui umulent de l énergie élstique, plutôt que de se ourer dns l utre sens. Cependnt, si l on ugmente l fore ppliquée, Rpide Lent il rrive un moment où l umultion d énergie permet de frnhir l rrière d énergie élstique. L oque «flme» lors rutlement de l étt Fore initil vers l étt finl de ourure opposée, relâhnt rpidement l énergie élstique. E2. Instilité de fl mge d une oque mine et llure du potentiel élstique ssoié.,1,1 ourure lole,2,4,6,8 1 du loe (mm -1 ) t (s ) e f P<,5 mm Courure du loe moyennée (mm -1 ) porte,4,2 -,2 -,4 simultion de l porte E élstique Rpide t =,2 s 2. Instilité de flmge élstique hez les plntes rnivores Dionée (-) et utriulire (d-f). () Piège de l Dionée dns l étt ouvert (guhe) et fermé (droite). () Forme 3D d un loe du piège durnt l fermeture, mesurée à l ide d un dispositif stéréosopique ( t : intervlle de temps entre deux imges suessives). () Courure moyenne du loe en fontion du temps ; le piège été délenhé à t =. (d) Piège de l utriulire et trjetoire d un petit rusté d eu doue spiré juste près l ouverture de l porte. (e) Imgerie en nppe lser de l porte du piège lors de l ouverture. (f) Simultion numérique du fl mge de l porte élstique. (Figures - d près Forterre et l., 25. Figures d-f d près Vinent et l., 211.) Lent endré 3 4Imges de l physique 7
5 1 μm Courure (μm -1 ) 2 μm Ouverture lente,15,1,5 -,5 Ouverture -, Temps (s) gères, les spores sont réunies en ms sous les feuilles et se développent dns des psules sphériques, les spornges, possédnt une «rête» en forme d nneu onstituée d une douzine de ellules remplies d eu (fig. 3). Lorsque le spornge est exposé à l ir, l eu s évpore des ellules de l nneu et l pression dns les ellules devient négtive (voir endré 1). Cette pression négtive tire sur les prois des ellules et entrîne l ouverture de l nneu r les prois sont symétriques : fines du ôté de l interfe ve l ir et épisses du ôté de l interfe ve le spornge (fig. 3). Lorsque l tension dns l eu devient trop grnde (environ -9 rs), des ulles de vittion pprissent dns les ellules. Leur roissne rutle relxe l énergie élstique emmgsinée dns les prois et entrîne l fermeture rpide du spornge, et l éjetion des spores omme dns une tpulte. Ctpulte inertielle Bulles de vittion Fermeture Temps (μs) Relxtion poroélstique 3. Ctpulte pr vittion du spornge de fougère. () Ouverture et fermeture d un spornge ynt déjà envoyé ses spores. () Ménisme d éjetion en qutre étpes, orrespondnt ux qutre photos de l figure (sur l troisième photo, on ne voit que l position vnt le délenhement). () Courure moyenne du spornge en fontion du temps pour l ouverture lente (oure leue) et l fermeture rpide (oure rouge). En éhelle logrithmique, on perçoit mieux les osilltions inertielles puis l relxtion poroélstique (d près Nolin et l., 212). Le ménisme d éjetion est ompris dns les grndes lignes depuis plus d un sièle, mis de nomreuses questions restient en suspens jusqu à réemment. Un point en prtiulier intriguit. Pour être fontionnelles, les tpultes médiévles et romines utilisient une utée, qui permettit de stopper à mi-ourse le rs de l tpulte et, insi, d éjeter le projetile vnt qu il ne retourne u sol. En l sene d un tel dispositif, omment le spornge réussit-il à propulser effiement les spores? Des expérienes réentes utilisnt une mér rpide ont permis d éluider l question. L dynmique de fermeture du spornge est en fit non trivile et onstituée de deux phses (fig. 3). Dns l première phse, qui ne dure que quelques dizines de miroseondes près l vittion (il s git prolement du mouvement le plus rpide hez les végétux), le mouvement du spornge est inertiel, résultnt de l trnsformtion d énergie élstique en énergie inétique. Cette phse est si rpide que l eu piégée dns les prois poreuses de l nneu n ps le temps de se redistriuer. L pression d eu dns les pores ugmente lors rutlement, e qui loque trnsitoirement l nneu à mi-ourse et permet l éjetion des spores à plus de 1 m/s. Dns un deuxième temps, une fois les osilltions inertielles morties, l pression d eu relxe lentement et le spornge se referme omplètement en quelques entines de milliseondes. Ainsi, e système onstitué de quelques ellules et d eu est suffisnt pour remplir toutes les fontions d une tpulte, de l phse d rmement liée à l évportion de l eu u délenhement pr vittion et enfin à l utée permettnt l éjetion des projetiles, grâe u omportement poroélstique de l proi végétle. Conlusion En onlusion, les plntes présentent des strtégies remrqules, liées à des instilités méniques de flmge ou de vittion, pour tteindre des vitesses euoup plus rpides que elles générées pr leur moteur interne, qui est limité pr les flux d eu ve un temps de réponse poroélstique. Notons qu il existe tout de même une limite ultime à es strtégies, à svoir le temps inertiel de mise en mouvement des msses élérées : ette limite se trduit pr l existene d un temps inertielélstique τ i = L/, où L est l tille de l ojet et l vitesse des ondes élstiques, en deçà duquel les mouvements sont physiquement impossiles (fig. 1). Ces plntes ne sont ps que des uriosités de nostlgiques de l leçon de hoses. À l heure où le iomimétisme permet de forer ertines rrières tehnologiques, les mouvements sns musles onstituent une soure d inspirtion prometteuse pour l rélistion de systèmes rtifiiels en mirofluidique et rootique. Référenes Y. Forterre et l., Nture 433 (25) 421. J. M. Skotheim et L. Mhdevn, Siene 38 (25) 138. O. Vinent et l., Proeedings of the Royl Soiety B 278 (211) 299. X. Nolin et l., Siene 335 (212) Y. Forterre, Journl of Experimentl Botny 64 (213)
Techniques d analyse de circuits
Chpitre 3 Tehniques d nlyse de iruits Ce hpitre présente différentes méthodes d nlyse de iruits. Ces méthodes permettent de simplifier l nlyse de iruits ontennt plusieurs éléments. Bien qu on peut résoudre
Plus en détailChapitre 2 Le problème de l unicité des solutions
Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mthémtiques nnée 2009-2010 Chpitre 2 Le prolème de l unicité des solutions 1 Le prolème et quelques réponses : 1.1 Un exemple Montrer que l éqution différentielle :
Plus en détailINSTRUCTIONS POUR L INSTALLATION ET LE FONCTIONNEMENT DES SERRURES À POIGNÉE BÉQUILLE
INSTRUCTIONS POUR L INSTALLATION ET LE FONCTIONNEMENT DES SERRURES À POIGNÉE BÉQUILLE POUR LES SERRURES D ENTRÉE À CLÉ EXTÉRIEURES VERROUILLABLES, À POIGNÉE DE BRINKS HOME SECURITY. POUR LES PORTES DE
Plus en détailL'algèbre de BOOLE ou algèbre logique est l'algèbre définie pour des variables ne pouvant prendre que deux états.
ciences Industrielles ystèmes comintoires Ppnicol Roert Lycée Jcques Amyot I - YTEME COMBINATOIRE A. Algère de Boole. Vriles logiques: Un signl réel est une grndeur physique en générl continue, on ssocie
Plus en détailIntégrale et primitives
Chpitre 5 Intégrle et primitives 5. Ojetif On herhe dns e hpitre à onstruire l opérteur réiproue de l opérteur de dérivtion. Les deux uestions suivntes sont lors nturelles. Question : Soit f une pplition
Plus en détailGABARIT À PÊNE DORMANT ÉLECTRONIQUE
Trez un erle de 1 po (25,4 mm) de dimètre u entre du ord de l porte. 2" 1 3/4" 1 9/16" 1 3/8" 51 45 40 35 POUR DISTANCE D'ENTRÉE de 2 3/8 po (60 mm) Pliez e grit sur l ligne pointillée et plez elle-i sur
Plus en détailSTI2D Logique binaire SIN. L' Algèbre de BOOLE
L' Algère de BOOLE L'lgère de Boole est l prtie des mthémtiques, de l logique et de l'électronique qui s'intéresse ux opértions et ux fonctions sur les vriles logiques. Le nom provient de George Boole.
Plus en détail638604 CTC Generic 815446 LITHO FLEXO. PANTONE 000 05a mm/dd/yy xxxxxx. PANTONE 000 06a mm/dd/yy xxxxxx PANTONE 000. 07a mm/dd/yy xxxxxx.
Trez un erle de po (5, mm) de dimètre u entre du ord de l porte. " /" 9/6" /8" 5 5 0 5 POUR DISTANCE D ENTRÉE de /8 po (60 mm) Pliez e grit sur l ligne pointillée et plez elle-i sur l ngle de l porte POUR
Plus en détailChapitre 11 : L inductance
Chpitre : inductnce Exercices E. On donne A πr 4π 4 metn N 8 spires/m. () Selon l exemple., µ n A 4π 7 (8) 4π 4 (,5) 5 µh (b) À prtir de l éqution.4, on trouve ξ ξ 4 3 5 6 6,3 A/s E. On donne A πr,5π 4
Plus en détailChapitre IV- Induction électromagnétique
37 Chapitre IV- Indution életromagnétique IV.- Les lois de l indution IV..- L approhe de Faraday Jusqu à maintenant, nous nous sommes intéressés essentiellement à la réation d un hamp magnétique à partir
Plus en détailMcAfee Firewall Enterprise Control Center
Guie e émrrge rpie Révision A MAfee Firewll Enterprise Control Center version 5.3.1 Ce guie e émrrge rpie fournit es instrutions générles sur l onfigurtion e MAfee Firewll Enterprise Control Center. 1
Plus en détailRadioCommunications CDMA
Conservtoire tionl es Arts et Métiers Cours u Conservtoire tionl es Arts et Métiers RioCommunitions CDMA (Version 7) Mihel Terré terre@nmfr Eletronique C4 / Conservtoire tionl es Arts et Métiers Les performnes
Plus en détailL élia 40% 13% Chaudière gaz à condensation. Son secret : Chauffage et Eau Chaude Sanitaire Murale ou sol Cheminée ou ventouse
Chudière gz à ondenstion L éli Jusq 40% u à d éo no r hu ppor mie tàu dière pr trd ne ition nelle Chuffge et Eu Chude Snitire Murle ou sol Cheminée ou ventouse Instlltion simple dns le neuf omme dns l
Plus en détailConditions Générales d Assurances Edition 2012.10
Assurne ménge Etudints Conditions Générles d Assurnes Edition 2012.10 Index Pge Art. A Couverture de se...... 2 Choses ssurées, risques ssurles... 2 Presttions et sommes d ssurne....... 4 Art. B Couverture
Plus en détailTout ce qu il faut savoir en math
Tout ce qu il fut svoir en mth 1 Pourcentge Prendre un pourcentge t % d un quntité : t Clculer le pourcentge d une quntité pr rpport à une quntité b : Le coefficient multiplicteur CM pour une ugmenttion
Plus en détailTUBES ET PROFILS CREUX
TUBES GAZ SOUDÉS SÉRIE LÉGÈRE DITS «TARIF 1 et 2» Norme de référene : NF EN 10255 (ex NF A 49-145) Nune : S195T Étt de surfe : noir ou glvnisé ÉPAISSEUR DÉNOMINATION en poues Tubes noirs lisses MASSE LINÉIQUE
Plus en détailFONDATION CLEMENTINE ET MAURICE ANTILLE
FONDATION CLEMENTINE ET MAURICE ANTILLE Règlement d ttriution de ourses et de prêts d études et de formtion du déemre 006 Artile premier Ojet et hmp d pplition Le présent règlement est étli en pplition
Plus en détailLa plateforme Next Generation Mini guide
L plteforme Next Genertion Mini guie Ce guie onis été réé pour vous permettre e vous fmiliriser rpiement ve les nomreuses fontionnlités et outils isponiles sur l plteforme Next Genertion. Apprenez où trouver
Plus en détailThéorème de Poincaré - Formule de Green-Riemann
Chpitre 11 Théorème de Poincré - Formule de Green-Riemnn Ce chpitre s inscrit dns l continuité du précédent. On vu à l proposition 1.16 que les formes différentielles sont bien plus grébles à mnipuler
Plus en détailInfluence du milieu d étude sur l activité (suite) Inhibition et activation
Influence du milieu d étude sur l ctivité (suite) Inhibition et ctivtion Influence de l tempérture Influence du ph 1 Influence de l tempérture Si on chuffe une préprtion enzymtique, l ctivité ugmente jusqu
Plus en détailUniversité Paris-Dauphine DUMI2E. UFR Mathématiques de la décision. Notes de cours. Analyse 2. Filippo SANTAMBROGIO
Université Pris-Duphine DUMI2E UFR Mthémtiques de l décision Notes de cours Anlyse 2 Filippo SANTAMBROGIO Année 2008 2 Tble des mtières 1 Optimistion de fonctions continues et dérivbles 5 1.1 Continuité........................................
Plus en détailTurbine hydraulique Girard simplifiée pour faibles et très faibles puissances
Turbine hydrulique Girrd simplifiée pour fibles et très fibles puissnces Prof. Ing. Zoltàn Hosszuréty, DrSc. Professeur à l'université technique de Kosice Les sites hydruliques disposnt de fibles débits
Plus en détail/HVV\VWqPHVFRPELQDWRLUHV
/HVV\VWqPHVFRPELQDWRLUHV I. Définition On ppelle système combintoire tout système numérique dont les sorties sont exclusivement définies à prtir des vribles d entrée (Figure ). = f(x, x 2,,, x n ) x x
Plus en détailBASE DE BIOÉTHIQUE SECTION 1 : SYLLABUS PROGRAMME D ÉDUCATION EN ÉTHIQUE
COURS DE BASE DE BIOÉTHIQUE SECTION 1 : SYLLABUS PROGRAMME D ÉDUCATION EN ÉTHIQUE Seteur es sienes soiles et humines Division e l éthique es sienes et es tehnologies Design & Proution: Juli Cheftel SHS/EST/EEP/2008/PI/1
Plus en détailSynthèse de cours (Terminale S) Calcul intégral
Synthèse de cours (Terminle S) Clcul intégrl Intégrle d une onction continue positive sur un intervlle [;] Dns cette première prtie, on considère une onction continue positive sur un intervlle [ ; ] (
Plus en détailLe canal étroit du crédit : une analyse critique des fondements théoriques
Le cnl étroit du crédit : une nlyse critique des fondements théoriques Rfl Kierzenkowski 1 CREFED Université Pris Duphine Alloctire de Recherche Avril 2001 version provisoire Résumé A l suite des trvux
Plus en détailToyota Assurances Toujours la meilleure solution
Toyot Assurnces Toujours l meilleure solution De quelle ssurnce vez-vous besoin? Vous roulez déjà en Toyot ou vous ttendez s livrison. Votre voiture est neuve ou d occsion. Vous vlez les kilomètres ou
Plus en détailFIG. 1 Module de stockage en position horizontale ; positionnement des jauges de déformation.
Anlyse thermo-mécnique dun prototype de stockge hybride (solide-gzeux) dhydrogène D. CHAPELLE, O. GILLIA b, M. FELDIC. Institut FEMTO ST, UMR 6174, Déprt. Mécnique Appliquée, 24 rue de l Epitphe, 25000
Plus en détailMesures du coefficient adiabatique γ de l air
Mesures du oeffiient adiabatique γ de l air Introdution : γ est le rapport des apaités alorifiques massiques d un gaz : γ = p v Le gaz étudié est l air. La mesure de la haleur massique à pression onstante
Plus en détailessais dossier Oser s équi Prothèses auditives
essis dossier u LES AUDIOPROTHÉSISTES AU BANC D ESSAI p. 46 u UN APPAREIL ADAPTÉ À VOS BESOINS p. 50 u FAIRE BAISSER LA FACTURE? PAS SI SIMPLE p. 52 Prothèses uditives Oser s équi AUDIOPROTHÉSISTES Fe
Plus en détailLITE-FLOOR. Dalles de sol et marches d escalier. Information technique
LITE-FLOOR Dlles de sol et mrches d esclier Informtion technique Recommndtions pour le clcul et l pose de LITE-FLOOR Générlités Cette rochure reprend les règles de se à respecter pour grntir l rélistion
Plus en détailSéquence 8. Probabilité : lois à densité. Sommaire
Séquence 8 Proilité : lois à densité Sommire. Prérequis 2. Lois de proilité à densité sur un intervlle 3. Lois uniformes 4. Lois exponentielles 5. Synthèse de l séquence Dns cette séquence, on introduit
Plus en détailGuide des bonnes pratiques
Livret 3 MINISTÈRE DE LA RÉFORME DE L'ÉTAT, DE LA DÉCENTRALISATION ET DE LA FONCTION PUBLIQUE 3 Guide des bonnes prtiques OUTILS DE LA GRH Guide des bonnes prtiques Tble des mtières 1. Introduction p.
Plus en détailLICENCE DE MATHÉMATIQUES DEUXIÈME ANNÉE. Unité d enseignement LCMA 4U11 ANALYSE 3. Françoise GEANDIER
LICENCE DE MATHÉMATIQUES DEUXIÈME ANNÉE Unité d enseignement LCMA 4U ANALYSE 3 Frnçoise GEANDIER Université Henri Poincré Nncy I Déprtement de Mthémtiques . Tble des mtières I Séries numériques. Séries
Plus en détailMétrologie des paramètres S : vers une meilleure traçabilité des analyseurs de réseaux vectoriels en France
6 th Interntionl Congress of Metrology, 3 (3) DOI:.5/ metrology/ 33 C Owned by the thors, pblished by EDP Sienes, 3 Métrologie des prmètres S : vers ne meillere trçbilité des nlysers de résex vetoriels
Plus en détailSolutions électriques VELUX
Solutions életriques VELUX Les produits életriques VELUX utilisent l tehnologie io-homeontrol, protoole de ommunition sns fil séurisé, prtgé ve de grnds frints dns l univers du Bâtiment. Les téléommndes
Plus en détaill appareil et vérifier les composants Module tambour-cartouche de toner (pré-installé)
Guide d instlltion rpide Commener MFC-8510DN MFC-8520DN Commenez pr lire le Guide de séurité du produit, puis suivez ttentivement l proédure d instlltion et de onfigurtion dérite dns e Guide d'instlltion
Plus en détailComment évaluer la qualité d un résultat? Plan
Comment évaluer la qualité d un résultat? En sienes expérimentales, il n existe pas de mesures parfaites. Celles-i ne peuvent être qu entahées d erreurs plus ou moins importantes selon le protoole hoisi,
Plus en détailNotes de révision : Automates et langages
Préprtion à l grégtion de mthémtiques 2011 2012 Notes de révision : Automtes et lngges Benjmin MONMEGE et Sylvin SCHMITZ LSV, ENS Cchn & CNRS Version du 24 octore 2011 (r66m) CC Cretive Commons y-nc-s
Plus en détailAVENTICUM. Petit guide actif pour découvrir l ancienne capitale de l Helvétie romaine cycle 2 degré 5-6 PER. Un jour à. Moi c est Camillus, et toi?
Petit guide tif pour déouvrir l nienne pitle de l Helvétie romine yle 2 degré 5-6 PER Moi est Cmillus, et toi? Dniel Stevn 2011 1 Mode d emploi Je suis un Romin d Aventium, une ville que j ime utnt que
Plus en détailOutils pour un. partenariat. renouvelé. entre propriétaires et gestionnaires. résidences sociales et logements-foyers
Outils pour un prtenrit renouvelé entre propriétires et gestionnires résienes soiles et logements-foyers éition septemre 2011 Outils pour un prtenrit renouvelé entre propriétires et gestionnires résienes
Plus en détailL éditorial. rapport d activité 2010-2012. Francis Daumas. décembre 2014 éditorial
déemre 2014 éditoril L éditoril Frnis Dums Direteur Conernnt l onservtion à long terme des Un premier oup d œil dns le rétroviseur nous L onstrution du nouveu «pôle énergie» données numériques, à ôté des
Plus en détailManSafe. pour les Utilitiés. La Protection antichute pour les Industries de l'energie. Français. TowerLatch LadderLatch
MnSfe pour les Utilitiés L Protection ntichute pour les Industries de l'energie Frnçis TowerLtch LdderLtch Les questions de protection nti-chute Les chutes de huteur sont l cuse de mortlité l plus importnte
Plus en détailAlgorithmes sur les mots (séquences)
Introduction Algorithmes sur les mots (séquences) Algorithmes sur les mots (textes, séquences, chines de crctères) Nomreuses pplictions : ses de données iliogrphiques ioinformtique (séquences de iomolécules)
Plus en détailCorrection de l épreuve CCP 2001 PSI Maths 2 PREMIÈRE PARTIE ) (
Correction de l épreuve CCP PSI Mths PREMIÈRE PARTIE I- Soit t u voisinge de, t Alors ϕt t s = ϕt ρt s ρs Pr hypothèse, l fonction ϕt ϕt est lorsque t, il en est donc de même de ρt s ρt s ρs cr ρ s est
Plus en détail1 Introduction à l effet Doppler.
Introdution à l effet Doppler Ph. Ribière ribierep@orange.fr Merredi 9 Novembre 2011 1 Introdution à l effet Doppler. Vous avez tous fait l expériene de l effet Doppler dans la rue, lorsqu une ambulane,
Plus en détailStatuts ASF Association Suisse Feldenkrais
Sttuts ASF Assocition Suisse Feldenkris Contenu Pge I. Nom, siège, ojectif et missions 1 Nom et siège 2 2 Ojectif 2 3 Missions 2 II. Memres 4 Modes d ffilition 3 5 Droits et oligtions des memres 3 6 Adhésion
Plus en détailConseils et astuces pour les structures de base de la Ligne D30
Conseils et stuces pour les structures de bse de l Ligne D30 Conseils et stuces pour l Ligne D30 Ligne D30 - l solution élégnte pour votre production. Rentbilité optimle et méliortion continue des séquences
Plus en détailCOURS D ANALYSE. Licence d Informatique, première. Laurent Michel
COURS D ANALYSE Licence d Informtique, première nnée Lurent Michel Printemps 2010 2 Tble des mtières 1 Éléments de logique 5 1.1 Fbriquer des énoncés........................ 5 1.1.1 Enoncés élémentires.....................
Plus en détailElectrovanne double Dimension nominale Rp 3/8 - Rp 2 DMV-D/11 DMV-DLE/11
Electrovnne double Dimension nominle 3/8 - DMV-D/11 DMV-DLE/11 7.30 M Edition 11.13 Nr. 223 926 1 6 Technique L électrovnne double DUNGS DMV intère deux électrovnnes dns un même bloc compct : - vnnes d
Plus en détailProduction statistique: passage d une démarche axée sur les domaines à une démarche axée sur les processus
Nations Unies Conseil éonomique et soial Distr. générale 31 mars 2015 Français Original: anglais ECE/CES/2015/26 Commission éonomique pour l Europe Conférene des statistiiens européens Soixante-troisième
Plus en détailSYSTEME DE TELEPHONIE
YTEME DE TELEPHOIE LE OUVEUTE PTIE MOITEU COULEU Le système de téléphonie comporte un moniteur vec un écrn couleurs de intégré u téléphone. Cette prtie est disponile en lnc, nthrcite et Tech. TLE DE MTIEE
Plus en détail3- Les taux d'intérêt
3- Les tux d'intérêt Mishkin (2007), Monnie, Bnque et mrchés finnciers, Person Eduction, ch. 4 et 6 Vernimmen (2005), Finnce d'entreprise, Dlloz, ch. 20 à 22 1- Mesurer les tux d'intérêt comprer les différents
Plus en détailDirectives COV et alternative lipochimique : peintures, encres, nettoyage, dégraissage...
Directives COV et lterntive lipochimique : peintures, encres, nettoyge, dégrissge... Alin LEMOR Recherche & Développement, Novnce, BP 20609, Venette, 60206 Compiègne Cedex, Frnce, Fx. +33 (0)3 44 90 70
Plus en détailLOGICIEL FONCTIONNEL EMC VNX
LOGICIEL FONCTIONNEL EMC VNX Améliortion des performnces des pplictions, protection des données critiques et réduction des coûts de stockge vec les logiciels complets d EMC POINTS FORTS VNX Softwre Essentils
Plus en détailLANGAGES - GRAMMAIRES - AUTOMATES
LANGAGES - GRAMMAIRES - AUTOMATES Mrie-Pule Muller Version du 14 juillet 2005 Ce cours présente et met en oeuvre quelques méthodes mthémtiques pour l informtique théorique. Ces notions de bse pourront
Plus en détailPour développer votre entreprise LES LOGICIELS EN LIGNE, VOUS ALLEZ DIRE OUI!
Pour développer votre entreprise Gestion Commercile Gérez le cycle complet des chts (demnde de prix, fcture fournisseur), des stocks (entrée, sortie mouvement, suivi) et des ventes (devis, fcture, règlement,
Plus en détailremboursements factures prêts chômage dettes Le surendettement
les hiers de l tion soile remoursements ftures prêts hômge dettes Le surendettement Repères Selon l Assoition frnçise des soiétés finnières (ASF), reprennt les sttistiques présentées pr l Bnque de Frne
Plus en détailsemestre 3 des Licences MISM annnée universitaire 2004-2005
MATHÉMATIQUES 3 semestre 3 des Licences MISM nnnée universitire 24-25 Driss BOULARAS 2 Tble des mtières Rppels 5. Ensembles et opértions sur les ensembles.................. 5.. Prties d un ensemble.........................
Plus en détailSommaire. 6. Tableau récapitulatif... 10. Sophos NAC intégré Vs. NAC Advanced - 17 Février 2009 2
Sommire 1. A propos de Sophos... 3 2. Comprtif des solutions Sophos NAC... 4 3. Sophos NAC pour Endpoint Security nd Control 8.0... 4 3.1. Administrtion et déploiement... 4 3.2. Gestion des politiques
Plus en détailCOMPARAISON MULTIPLICATIVE DE GRANDEURS. schéma CE2 CM1 CM2
référé ou orne supérieure référent ou orne inférieure COMPARAISON MULTIPLICATIVE DE GRANDEURS shém CE2 CM1 CM2 x : x : Il y 5 fois plus e hises à l ntine que ns l lsse. Il y en 25 ns l lsse. Comien y -t-il
Plus en détailPartie 4 : La monnaie et l'inflation
Prtie 4 : L monnie et l'infltion Enseignnt A. Direr Licence 2, 1er semestre 2008-9 Université Pierre Mendès Frnce Cours de mcroéconomie suite 4.1 Introduction Nous vons vu dns l prtie introductive que
Plus en détailRéalisation de sites Internet PME & Grandes entreprises Offre Premium. Etude du projet. Webdesign. Intégration HTML. Développement.
Rélistion de sites Internet PME & Grndes entreprises Offre Premium Etude du projet Réunions de trvil et étude personnlisée de votre projet Définition d une strtégie de pré-référencement Webdesign Définition
Plus en détailDéveloppement de l imagerie RMN par agents CEST : application à un modèle rongeur de tumeur cérébrale
Développement de l imgerie RMN pr gents CEST : ppliction à un modèle rongeur de tumeur cérérle Julien Flment To cite this version: Julien Flment. Développement de l imgerie RMN pr gents CEST : ppliction
Plus en détailGuide d'utilisation Easy Interactive Tools Ver. 2
Guide d'utilistion Esy Interctive Tools Ver. 2 Guide d'utilistion Esy Interctive Tools Ver.2 Présenttion de Esy Interctive Tools 3 Crctéristiques Fonction de dessin Vous pouvez utiliser Esy Interctive
Plus en détailBAILLY-GRANDVAUX Mathieu ZANIOLO Guillaume Professeur : Mrs Portehault
BAILLY-GRANDVAUX Mathieu ZANIOLO Guillaume Professeur : Mrs Portehault 1 I. Introdution...3 II. Généralités...3 Caratéristiques ommunes aux deux phénomènes...3 La différene entre la phosphoresene et la
Plus en détail- Phénoméne aérospatial non identifié ( 0.V.N.I )
ENQUETE PRELIMINAIRE ANALYSE ET REFEREWCES : Phénoméne érosptil non identifié ( 0VNI ) B8E 25400 DEF/GEND/OE/DOlRENS du 28/9/1992 Nous soussigné : M D L chef J S, OPJ djoint u commndnt de l brigde en résidence
Plus en détailEnsEignEmEnt supérieur PRÉPAS / BTS 2015
Enseignement supérieur PRÉPAS / BTS 2015 Stnisls pour mbition de former les étudints à l réussite d exmens et de concours des grndes écoles de mngement ou d ingénieurs. Notre objectif est d ccompgner chque
Plus en détailMcAfee Firewall Enterprise, Multi Firewall Edition
Guie e émrrge rpie Révision A MAfee Firewll Enterprise, Multi Firewll Eition version 8.3.x Ce guie e émrrge rpie fournit es instrutions générles sur l onfigurtion e MAfee Firewll Enterprise, Multi Firewll
Plus en détailPour développer votre entreprise. Compta LES LOGICIELS EN LIGNE, VOUS ALLEZ DIRE OUI!
Pour développer votre entreprise Compt Avec EBP Compt, vous ssurez le suivi de l ensemble de vos opértions et exploitez les données les plus complexes en toute sécurité. Toutes les fonctionnlités essentielles
Plus en détailWieland-Werke AG, 89070 Ulm, Allemagne Février 2012
Wieln-Werke AG, 89070 Ulm, Allemgne Février 2012 Conitions générles e livrison 1. Conitions ontrtuelles, roit pplile Nous livrons et fournissons es presttions onformément à notre onfirmtion e ommne érite
Plus en détailPRÉPARATIFS NOTIONS ÉLÉMENTAIRES DE COUTURE POINTS DE COUTURE COURANTS ANNEXE. Manuel d instructions. Machine à coudre informatisée
PRÉPARATIFS NOTIONS ÉLÉMENTAIRES DE COUTURE POINTS DE COUTURE COURANTS ANNEXE Mnuel d instrutions Mhine à oudre informtisée Instrutions de séurité importntes Veuillez lire es instrutions de séurité vnt
Plus en détailChapitre VI Contraintes holonomiques
55 Chpitre VI Contrintes holonomiques Les contrintes isopérimétriques vues u chpitre précéent ne sont qu un eemple prticulier e contrintes sur les fonctions y e notre espce e fonctions missibles. Dns ce
Plus en détailLE PENETROMETRE STATIQUE Essais CPT & CPTU
LE PENETROMETRE STATIQUE Essais CPT & CPTU Mesures Interprétations - Appliations Doument rédigé par des ingénieurs géotehniiens de GINGER CEBTP sous la diretion de : Mihel KHATIB Comité de releture : Claude-Jaques
Plus en détailVIBRATIONS COUPLEES AVEC LE VENT
VIBRATIONS OPLEES AVE LE VENT Pscl Hémon Lbortoire d Hydrodynmique, LdHyX Ecole Polytechnique, Pliseu Octobre 00 Vibrtions couplées vec le vent Si vous pense que j i révélé des secrets, je m en ecuse.
Plus en détailDocumentHumain. Confidentiel. Disposition de fin de vie
Confidentiel Disposition de fin de vie DoumentHumain Mes volontés juridiquement valables onernant ma vie, mes périodes de souffrane, les derniers moments de mon existene et ma mort Institut interdisiplinaire
Plus en détaill'appareil et vérifiez les composants Cartouches d'encre incluses [x4] CD-ROM d'installation CD-ROM de documentation
Guide d instlltion rpide Commener DCP-J35W Veuillez lire ttentivement e Guide d'instlltion rpide pour onnître l proédure de onfigurtion et d'instlltion vnt d'utiliser l'ppreil. AVERTISSEMENT ATTENTION
Plus en détailGuide de l'utilisateur
Guide de l'utilisteur Symboles Utilisés Dns ce Guide Indictions de sécurité L documenttion et le projecteur utilisent des symboles grphiques qui indiquent comment utiliser l ppreil en toute sécurité. Veillez
Plus en détailAvant d utiliser l appareil, lisez ce Guide de référence rapide pour connaître la procédure de configuration et d installation.
Guide de référence rpide Commencer Avnt d utiliser l ppreil, lisez ce Guide de référence rpide pour connître l procédure de configurtion et d instlltion. NE rccordez PAS le câle d interfce mintennt. 1
Plus en détailCours d Analyse IV Suites et Séries de fonctions
Université Clude Bernrd, Lyon I Licence Sciences, Technologies & Snté 43, boulevrd 11 novembre 1918 Spécilité Mthémtiques 69622 Villeurbnne cedex, Frnce L. Pujo-Menjouet pujo@mth.univ-lyon1.fr Cours d
Plus en détailINSTALLATION DE DETECTION INCENDIE
reglement > > instlltion E ETECTON NCENE NSTALLATON E ETECTON NCENE Une instlltion de détection incendie pour objectif de déceler et signler, le plus tôt possible, d une mnière fible, l nissnce d un incendie,
Plus en détail3 -Les traumatismes du membre inféri e u r
3 -Les trumtismes du memre inféri e u r C. Cytevl*, A. Cotten*, M-P.Srrère*, N. Tixedor* Le memre inférieur pour mission de supporter le poids du corps et de permettre de se m o i l i s e r; toute irrégulrité
Plus en détailAUTOUR D UN MÉMOIRE INÉDIT : LA CONTRIBUTION D HERMITE AU DÉVELOPPEMENT DE LA THÉORIE DES FONCTIONS ELLIPTIQUES. Bruno BELHOSTE (*)
Revue d histoire des mthémtiques, 2 (1996), p. 1 66. AUTOUR D UN MÉMOIRE INÉDIT : LA CONTRIBUTION D HERMITE AU DÉVELOPPEMENT DE LA THÉORIE DES FONCTIONS ELLIPTIQUES Bruno BELHOSTE (*) RÉSUMÉ. Dns cet rticle,
Plus en détailLa protection différentielle dans les installations électriques basse tension
Juin 2001 La protetion différentielle dans les installations életriques basse tension Ce guide tehnique a pour objetif de mettre en évidene les prinipes de fontionnement des protetions différentielles
Plus en détailTOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET
TOUT E QU IL FUT SVOIR POUR LE REVET NUMERIQUE / FONTIONS eci n est qu un rappel de tout ce qu il faut savoir en maths pour le brevet. I- Opérations sur les nombres et les fractions : Les priorités par
Plus en détailCorrection TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu
Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu (TP multiposte : groupes de 4 élèves qui se répartissent sur les 4 postes une fois chaque poste travaillé, un bilan sera établi
Plus en détailSciences Industrielles Précision des systèmes asservis Papanicola Robert Lycée Jacques Amyot
Scence Indutrelle Précon de ytème erv Pncol Robert Lycée Jcque Amyot I - PRECISION DES SYSTEMES ASSERVIS A. Poton du roblème 1. Préentton On vu que le rôle d un ytème erv et de fre uvre à l orte (t) une
Plus en détailChapitre 1 : Fonctions analytiques - introduction
2e semestre 2/ UE 4 U : Abrégé de cours Anlyse 3: fonctions nlytiques Les notes suivntes, disponibles à l dresse http://www.iecn.u-nncy.fr/ bertrm/, contiennent les définitions et les résultts principux
Plus en détailNCCI : Calcul d'assemblages de pieds de poteaux encastrés
NCCI : Calul d'assemblages de pieds de poteaux enastrés Ce NCCI fournit les règles relatives au alul d'assemblages de pieds de poteaux enastrés. Ces règles se ontentent de ouvrir la oneption et le alul
Plus en détailCommencer MFC-J4410DW
Guie instlltion rpie Commener MFC-J440DW MFC-J460DW Veuillez lire le Guie e séurité u prouit vnt 'instller l'ppreil. Lisez ensuite e Guie 'instlltion rpie pour onnître l proéure e onfigurtion et 'instlltion
Plus en détailCompte rendu de la validation d'un observateur cascade pour la MAS sans capteurs mécaniques sur la plate-forme d'essai de l'irccyn
Compte rendu de l vlidtion d'un oservteur cscde pour l MAS sns cpteurs mécniques sur l plte-forme d'essi de l'irccyn Mlek GHANES, Alin GLUMINEAU et Roert BOISLIVEAU Le 1 vril IRCCyN: Institut de Recherche
Plus en détailLicence M.A.S.S. Cours d Analyse S4
Université Pris I, Pnthéon - Sorbonne Licence MASS Cours d Anlyse S4 Jen-Mrc Brdet (Université Pris 1, SAMM) UFR 27 et Equipe SAMM (Sttistique, Anlyse et Modélistion Multidisiplinire) Université Pnthéon-Sorbonne,
Plus en détailINFORMATIONS TECHNIQUES
0 INFORMATIONS TECHNIQUES tle des mtieres 06 Alimenttions et ccessoires 08 Postes extérieurs Sfer Postes extérieurs minisfer 9 Postes internes Accessoires d instlltion Centrux téléphoniques PABX Cmérs
Plus en détailModule 2 : Déterminant d une matrice
L Mth Stt Module les déterminnts M Module : Déterminnt d une mtrice Unité : Déterminnt d une mtrice x Soit une mtrice lignes et colonnes (,) c b d Pr définition, son déterminnt est le nombre réel noté
Plus en détailMagister en : Génie Mécanique
الجمهورية الجزاي رية الديمقراطية الشعبية République Algérienne Démocrtique et Populire وزارة التعليم العالي و البحث العلمي Ministère de l enseignement supérieur et de l recherche scientifique Université
Plus en détailCIRCUITS DE PUISSANCE PNEUMATIQUES
V ACTIONNEURS PNEUMATIQUES : 51 Généralités : Ils peuvent soulever, pousser, tirer, serrer, tourner, bloquer, percuter, abloquer, etc. Leur classification tient compte de la nature du fluide (pneumatique
Plus en détailTransfert. Logistique. Stockage. Archivage
Trnsfert Logistique Stockge Archivge Trnsfert, logistique, stockge Pour fire fce ux nouveux enjeux, il est importnt de pouvoir compter sur l'expertise d'un spéciliste impliqué à vos côtés, en toute confince.
Plus en détailFormat UNIMARC Bibliographique abrégé
Formt UNIMARC Biliogrphiqe régé Ce doment donne l étt d formt près l dexième mise à jor de 1998. Il ontient en pls qelqes modifitions eptées pr le Comité permnent UNIMARC lors de s dernière rénion nnelle
Plus en détailThèse Présentée Pour obtenir le diplôme de doctorat en sciences En génie civil Option : structure
République Algérienne Démocrtique et Populire Ministère de l enseignement supérieur et de l recherche scientifique Université Mentouri de Constntine Fculté des sciences et sciences de l ingénieur Déprtement
Plus en détail